La quête du Graal

By  | 16 novembre 2012 | Filed under: Actualité

Nous y voilà, une nouvelle année de tennis est sur le point de prendre fin. Pour beaucoup d’entre nous, le Masters clôt la saison 2012. Certainement que certains dresseront le bilan avec son lot de surprises, bonnes ou mauvaises… enfin je suppose !

Mais ce n’est pas tout à fait juste. En fait, comme de coutume, les toutes dernières joutes qui se jouent sur un court de tennis auront pour objectif d’arracher le dernier gros lot disponible. C’est-à-dire la Coupe Davis.

Deux nations restent en piste pour mettre le grappin sur ce trophée tant convoité. A la fois pour le poids historique que représente cette compétition, mais aussi pour une fois avoir la possibilité de s’appuyer sur des alliés et gagner pour sa patrie. Après s’être battu toute une année pour soi, il est temps de se la jouer à l’unisson. Quelle sera l’équipe la plus acérée, la plus motivée, la plus opportuniste ?

Que peut espérer la République Tchèque ?

D’abord ses atouts : elle reçoit l’équipe d’Espagne, donc ne jouera pas en terre hostile. Les Tchèques auront effectivement le choix de la surface, et être « à la maison », quoi qu’on en dise, démultiplie les forces. Car de forces ils en auront besoin… A défaut d’être nombreux, ils auront ce minuscule petit truc en plus, qui parfois peut faire un tout, le public.

Rappelons s’il en est besoin que l’équipe de la République Tchèque est composée de deux joueurs, les autres ne faisant office que de faire-valoir. Leur adversaire au contraire est l’une des plus grandes nations de ces dernières années, dressée tel un mur infranchissable pour les empêcher d’atteindre la Coupe. Pour preuve, se présente à eux cette équipe ibérique qui a trustée la Coupe Davis à cinq reprises depuis le début du XXIe siècle (2000, 2004, 2008, 2009 et 2011). Pendant cette période de quasi cannibalisme, seule la Russie a réussi à soulever la Coupe par deux fois. Pour les autres années, cinq nations différentes ont ramené la Coupe à la maison (France, Australie, Croatie, USA, Serbie).

A la fois hospitaliers et outsiders, les joueurs de la République Tchèque sont on le disait avant tout une paire de joueurs. L’ainé, Radek Stepanek, une espèce en voie de disparition de par son tennis flamboyant et ses mimiques non moins spectaculaires, et son cadet Tomas Berdych qui, à défaut de rassembler la foule lorsqu’il joue en solo, prend de l’ampleur lors de cette compétition. Le reste de l’équipe reste anecdotique puisque les Rosol, Hajek et autres Dlouhy sont déjà bien contents quand on leur offre une cape par le biais d’un « dead rubber ».

« L’Armada » espagnole est de son côté privée de sa star, pour des raisons plus ou moins obscures selon que l’on se trouve d’un côté ou de l’autre du filet… Peu importe. Les Ferrer, Almagro, Lopez (Feli et Marc), Granollers et Ferrero, tous crédités de matchs à enjeux victorieux cette année, sont bien capables – ils l’ont démontré ces dernières années – de remporter ce trophée comme des grands.

Pour certains, quelle que soit leur identité, cette finale sera aussi le moyen de remporter un titre important à défaut de pouvoir en gagner un en simple (mentions à Radek Stepanek qui ne fait plus le ver que pour ça, et à F-Lopez, aka l’homme qui a gagné plus de Coupes Davis que de titres ATP).

Pour ma part, je supporterai le duo tchèque, pour l’ensemble du devoir accompli à la nation. Remporter la Coupe à la maison serait pour eux un immense exploit. Rien que pour s’être farcis et avoir dominé l’une des plus grandes nations dans cette compétition devant leur public chauffé à blanc. Peut-être même qu’un certain Ivan rentrerait au pays qui sait.

Ce serait un véritable accomplissement pour ces deux joueurs qui, depuis plusieurs années, portent à eux deux et à bout de bras cette équipe tchèque, avec déjà de très bons résultats : finalistes de l’épreuve en 2009 – battus par l’Espagne à Barcelone -, encore demi-finalistes en 2010. Lorsque l’on compare à certains contingents (Espagne, USA, Serbie, même France), l’exploit est déjà de taille.

Qui a dit dès lors qu’une équipe composée uniquement de deux têtes d’affiche ne pouvait pas briller dans cette compétition ? Remember aussi Ancic / Ljubicic en 2005… Contrairement à ce que l’on dit, la paire suisse aurait pu faire beaucoup mieux ces dernières années… Enfin, revenons à nos moutons. D’abord Tomas Berdych et Radek Stepanek forment un super binôme, le bouillonnant Don Juan uni à son glacial compatriote, cela ne pouvait faire qu’un mélange explosif, l’un étant le parfait corollaire de l’autre.

La rencontre est-elle si déséquilibrée de par la composition de l’équipe ? Que nenni : le grand Tomas et le tombeur de ces dames Radek sont tout à fait capables d’amener les trois points nécessaires pour terrasser l’ennemi du week-end. Ils ont déjà atteint la finale à eux deux, ne reste plus qu’une dernière marche à gravir. Le match décisif sera de facto le double.

C’est l’année ou jamais pour eux, notre mérou adoré n’est plus tout jeune et a connu ces derniers temps quelques soucis physiques. Vainqueur de l’Open d’Australie en double en janvier, il a participé au Masters avec l’Indien Leander Paes, tandis que le moins souriant des deux y était quant à lui engagé parmi les 8 qualifiés en simple. A l’heure où j’écris ces lignes, ils peuvent d’ores et déjà se reposer avant de se préparer en vue d’être fins prêts pour le grand jour. Oups ! Ferrer aussi.

J’imagine assez aisément que des ingénieurs experts en granulométrie sont en train de mettre au point la surface, qui devrait être plus proche d’une patinoire que d’une arène. Il faut bien se donner tous les moyens existants, à défaut de pouvoir faire jouer Ferrer avec une main attachée dans le dos.

Côté espagnol, il ne faudra pas s’attendre à un quelconque complexe de supériorité. Ils seront fidèles à ce qu’ils nous ont habitué, prendront cette rencontre très au sérieux, ne sachant pas sous-estimer l’adversaire, quel qu’il soit. Ils donneront tout ce qu’ils peuvent sur le court. Ils aiment jouer pour leur pays, les joueurs sont proches les uns les autres et le leitmotiv  « Un pour tous, tous pour un », leur va comme un gant. Et ce même si l’effectif a pas mal changé par rapport aux campagnes précédentes : exit Albert Costa sur le banc, remplacé par Alex Corretja. Et des choix forts de la part du nouveau capitaine : exit Verdasco, le héros de Mar del Plata. Bienvenue Almagro, choyé par le vainqueur du Masters 1998, et récompensé en retour par les victoires du Murcian sur Golubev, Melzer et Isner cette année. Exit aussi Feliciano Lopez des titulaires, bienvenue à Granollers – Marc Lopez en double. L’air de rien, une page s’est tournée dans cette équipe aussi.

La balle est maintenant dans le camp de la République tchèque.

La République tchèque comme l’Argentine ?

En 2008, on se souvient que l’Argentine recevait déjà cette équipe espagnole. Que leur numéro un était déjà en convalescence. Que del Potro venait de participer pour la première fois au Masters. Que David Nalbandian fasait de ce tournoi SON objectif annuel, peut-être trop d’ailleurs, mais ce n’est pas le sujet. Que l’Argentine bénéficiait de très bons joueurs comme Monaco, que Schwank est un bon joueur de double.  Qu’ils étaient à domicile, qu’ils avaient choisi la surface et pourtant… Oui, ce jour de finale devait couronner enfin cette grande nation du tennis qui a toujours été privée de Coupe Davis, mais la victoire s’est encore refusée à eux.

Ont-ils pêché par orgueil ? Peut-être. On se souvient que del Potro ne s’est pas ménagé lors du Masters… suivi d’un contentieux avec Nalbandian à Mar del Plata.

Ont-ils sous-estimé l’équipe d’Espagne car privée de son leader, car la surface n’était pas faite pour les avantager? Probable.

Ou est-ce tout simplement cette équipe ibérique et des Lopez – Verdasco métamorphosés en héros le temps d’un week-end qui, arrivés tels des conquistadores en terre hostile, ont privé encore une fois l’Argentine de ce trophée tant convoité ?

Si la République Tchèque devait l’emporter, ce serait vraiment une victoire épique comme je les aime, en espérant qu’elle ne sera pas matée comme l’a été l’Argentine en 2008.

 En route vers la finale : Parcours des deux finalistes en 2012

1er tour :             Espagne / Kazakhstan : 5/0                               République Tchèque / Italie : 4/1

les quarts :         Espagne / Autriche : 4/1                                     République Tchèque / Serbie : 4/1

 les demies :       Espagne / USA : 3/1                                            République Tchèque / Argentine : 3/2

Finale (pronostic) : République Tchèque / Espagne : 3/2

Il faut noter qu’il s’agit déjà d’un mini-exploit des Tchèques que d’avoir sorti la Serbie. Sans Djokovic il est vrai, mais cela reste une belle performance, surtout qu’Italie et Argentine alignent également des effectifs plus fournis que la Tchéquie.

Vont-ils réussir le doublé ?

Kvitova, Safarova, Hradecka, Hlavackova. Une grande joueuse de simple, une seconde qui se transcende le jour J, et une paire de double qualité. Comme en 2011, la République Tchèque a remporté il y a quelques jours la Fed Cup, grâce notamment à une grande Lucie Safarova, l’ancienne fiancée de Tomas Berdych apportant le point décisif face à Jankovic. De quoi inspirer les garçons pour un sensationnel doublé Fed Cup – Coupe Davis ?

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436 Responses to La quête du Graal

  1. Colin 16 novembre 2012 at 10:23

    Mayrci May pour cette parfaite introduction à la finale de ce week-end, qu’on pourra suivre sur le site web Davis Cup. Tu reprends avec brio le flambeau du regretté Hasek.

    Ça me fait un peu mal de l’écrire, mais il faut bien reconnaître que les espagnols sont favoris… d’un quart de poil, certes, mais favoris quand même. Rappelons le programme des hostilités (et je mets mes estimations en face):

    R1 R. STEPANEK vs D. FERRER (20/80)

    R2 T. BERDYCH vs N. ALMAGRO (70/30)

    R3 I. MINAR L. ROSOL vs M. GRANOLLERS M. LOPEZ (51/49*)

    R4 T. BERDYCH vs D. FERRER (49/51)

    R5 R. STEPANEK vs N. ALMAGRO (45/55)

    *Evidemment on sait tous que Minar et Rosol ont peu de chances de jouer le double samedi et que les tsars Berdych/Stepanek ne vont pas se gêner pour les bouter hors du court et ainsi truster tous les matches. D’autant plus que le double va être décisif, car les tchèques ne peuvent pas se permettre de le perdre, on les voit mal en effet remporter 3 simples, sauf faillite inattendue de Almagro (Ferrer, on le sait, ne flanchera pas).

    Bref il me semble un peu plus probable de voir David, Nicolas, Marc et Marcel s’imposer par 3/2 dimanche, que l’inverse.

    Le simple Ferrer / Stepanek qui va lancer les joutes cet après-midi me semble être le plus déséquilibré du week-end, plus que le Berdych / Almagro qui suivra. D’ailleurs si j’avais été le sélectionneur tchèque j’aurais suggéré au Mérou de se reposer aujourd’hui et d’envoyer Rosol au casse-pipe à sa place, ainsi le beau Radek conserverait son jus pour le double et surtout pour le simple de dimanche contre Almagro qui sera probablement décisif. La réalité est tout autre: pas question pour le Mérou de renoncer à aller défier Lord Farquaad! Nous voilà donc partis pour retrouver face à face les deux toons du circuit.

    • Patricia 16 novembre 2012 at 13:14

      Quant à moi je pense à peu près tout le contraire : les espagnols sont favoris du double (ils jouent plus souvent et viennent de gagner les masters), et Stepanek/Berdych sont bien plus affûtés que del Po moulu Nalby chenu de la dernière finale à domicile des outsiders.
      Sur cette surface, je place Berdych devant tous les autres, Ferrer compris. Stepanek me semble aussi bien sous évalué sur une surface qui va être très atypique. Ok les espagnols ont viré les ricains sur le même genre de sol, mais ces derniers avaient surtout à faire valoir leurs missiles sol-air très classiques, alors que Stepanek, comme Llodra, font tourner le monde en bourrique quand leur jeu au filet trouve à s’exprimer. Il est pour moi favori contre Almagro, nul en indoor, et bien plus solide mentalement. Contre Ferrer, je trouve ton ratio 20/80 incompréhensible ! Pour moi c’est du 45/55 à tout casser. Step a été exceptionnel à Shanghai (il a éteint Hewitt et Gasquet avant de sortir Isner), pourtant bien plus lent, il a sorti Llodra à Basel, et il s’est préparé pour être en forme optimale, skippant Bercy, alors que Ferrer a joué 12 matchs à haut voltage dans l’intervalle.
      Je pense aussi que le Berdych/Almagro sera plus serré (cf leur AO), question de matching…
      Je vois les tchèques favoris, avec une inconnue : l’intensité du double. C’est leur piège, puisqu’ils ne peuvent le balancer – ayant une bonne chance de gagner avec Berdych/Step. Mais le fuel pompé en cas de défaite risque de ne pas valoir la chandelle…

      • Colin 16 novembre 2012 at 13:23

        Pour une fois qu’on n’est pas d’accord…

        « alors que Ferrer a joué 12 matchs à haut voltage dans l’intervalle » Bah tu sais bien que Lord Farquaad aurait bien pu jouer 94 matches en 6 jours, avec un ongle incarné, une jambe cassée, une épaule luxée et une paille dans l’oeil, ça ne l’empêchera pas de courir comme un lapin duracell pendant 5 sets (voire plus s’il le faut).

        Je dis ça mais je serai bien entendu ravi si le Vieux Mérou le fait tourner en bourrique.

        • Patricia 16 novembre 2012 at 15:51

          Je serais d’autant plus ravie si le Vieux Mérou lui fait le coup du lapin. Bouffe lui ses piles, poiscaille !

  2. Antoine 16 novembre 2012 at 11:05

    Merci May pour cet article.

    Il s’agit de la 100ème finale de la Coupe Davis qui est la plus anciennne compétition internationale à vocation mondiale, tous sports confondus. A titre de comparaison, la Coupe du monde de foot n’existe que depuis 1930. La vieille dame ne se porte pas trop mal. IL y avait ce matin dans « L’Equipe » deux pages sur la Coupe, avec quelques épidodes assez marquants. J’en dirai peut être un mot durant le week end.

    Je ne pense pas que les Espagnols soient favoris et ce n’est pas non plus l’avis du marché. La cote de la Tchéquie est de 1,75, celle de l’Espagne de 2, autrement dit, les tchèques sont légèrement favoris. Une victoire ne constituerait pas un exploit gigantesque. Je me demande même s’ils n’ont pas fait le plus dur en demie finale en Argentine, avec le sérieux coup de pouce qu’a constitué la blessure de Del Potro.

    Le handicap des Tchèques est d’être dépendants de leurs deux joueurs qui jouent les simples et les doubles en temps normal. Le Mérou va sur ses 34 piges, trois matchs de suite, c’est beaucoup et sans doute trop. Sans parler d’une blessure toujours possible d’un des deux joueurs qui les condamneraient quasi-automatiquement…

    Je vois néanmoins plusieurs raisons pour lesquelles ils sont légèrement favoris:

    La première est évidente: ils jouent à domicile. Ce n’est pas tant le public qui va les aider (l’équipe qui joue à domicile est également celle qui est le plus sous pression) que le fait qu’ils ont eu de ce fait le choix de la surface et des balles et, qu’à moins de se planter complètement, c’est un avantage évident face à une équipe espagnole beaucoup plus forte sur terre battue à domicile, ou sur n’importe quelle surface, qu’en indoor rapide car les tchèques auront très certainement choisi un indoor très rapide, ne serait ce que pour que les matchs soient courts et que le vieux Mérou ait sa chance le dimanche…Un bon choix de surface et de balles contre une équipe beaucoup plus forte sur d’autres surfaces, cela vaut un point, ou pas loin…

    La deuxième est que l’équipe espagnole a changé. Le point positif, c’est qu’elle a désormais un double performant avec Granollers et Marc Lopez, ce qui était son unique point faible ces dernières années. Ceux-ci viennent de gagner le Master’s lundi. Ils seront prêt à jouer samedi mais les conditions de jeu seront notablement différentes. A mon sens, cette paire de double est la meilleure chance de l’Espagne de remporter la Coupe. Qu’ils gagnent le double et ils auront de grandes chances de remporter la rencontre. Entre deux équipes qui, en simple, sont équilibrées, le double a toutes les chances de faire la différence. Simplement, Berdych et Stepanek sont également bons en double et Stepanek est d’ailleurs à l’origine un spécialiste de double qui est devenu bon en simple, ce qui est rare. Berdych et le Mérou n’ont perdu qu’un seul match de double en 15 rencontres: contre Verdasco et F. Lopez lors de la finale de 2009.

    Le point négatif pour les Espagnols est que Corretja n’est pas Costa et qu’il n’a ni l’expérience, ni l’aura de son prédécesseur. On peut même se demander s’il a la pleine confiance de ses joueurs. Ses choix sont contestés, en tout cas par Féliciano Lopez, non sans arguments. En décidant de faire jouer Almagro à la place de Lopez en simple contre Berdych, Corretja a peut être diminué sensiblement les chances de son équipe. Berdych en rajouté une couche sur Almagro en déclarant qu’il n’avait jamais gagné que des petits tournois. L’ambiance dans l’équipe espagnole n’est peut être pas fantastiquement bonne et, en cas de défaite (probable) d’Almagro, elle ne va pas s’arranger….Lopez a eu tort de rendre sa déception publique. Corretja a du faire son choix au dernier moment eu vu de leurs entrainements, et c’est resté en travers de la gorge de Lopez…S’il avait fait son choix à l’avance, Lopez l’aurait bouclé…

    Si Corretja a choisi Almagro plutôt que Lopez, c’est qu’il a des raisons qui, en première analyse, apparaissent soit tenir à la méforme de Lopez, soit etre mauvaises, soit tenir à une autre raison qui concerne un potentiel mais possible, sinon probable cinquième match décisif (Cf. Infra).

    En effet, l’exmen du H2H plaide très nettement en faveur de Lopez pour jouer Berdych: Lopez mène 4-3 contre lui et 3-1 sur dur. En trois sets gagnants, Lopez mène 1-0, un match de Coupe Davis de 2004 disputé en indoor sur moquette…

    Berdych mène en revanche 8-3 contre Almagro, 4-1 sur dur et 2-0 dans les matchs en trois sets gagnants..On comprend donc que Lopez dise qu’il suffit de demander à Berdych qui il préfère ne pas rencontrer pour savoir qui choisir et que le choix n’aurait pas du être Almagro, mais lui même…Certes…

    Il n’est pas exclu que Corretja ait une autre idée en tête en cas de défaite sèche d’Almagro: faire jouer Granolllers dimanche contre le Mérou. Ils n’ont jamais joué ensemble. Cela laisse sans doute plus de chances aux Espagnols que si Lopez avait été sélectionné et jouait contre le Mérou qui ne lui réussit pas du tout même s’il a gagné le dernier match. Ce dernier mène en effet 7-2..C’est même probablement cela qui explique le choix du capitaine espagnol. Almagro a aussi un H2H négatif contre le Mérou, mais n’est mené que 1-2….

    Je ne trouve pas abusrde de faire jouer le Mérou aujourd’hui contre Ferrer, même si Rosol était une hypothèse qui tenait la route. En effet, le Mérou est quelqu’un qui pose assez souvent des problèmes à beaucoup de joueurs, a fortiori en Coupe Davis, et à fortiori sur une surface qui lui convient parfaitement. Contre Ferrer, il est mené 3-6. Sur terre battue, cela fait 1-3, ce qui n’est pas si mal d’autant que deux de ces matchs gagnés par Ferrer l’ont été au cinquième et dernier set. Sur herbe, Stepanek mène 1-0. Sur dur (ou moquette), cela fait 1-3 et la seule victoire du Mérou est justement sur moquette…Je pense donc que Stepanek a plus de chances de battre Ferrer que Rosol qui n’a pas beaucoup d’éclats à son palmarès mis à part sa victoire contre Nadal à Wimbledon, et qui, de surcroit, n’a pas vraiment d’expérience de la Coupe Davis…Bref, une victoire de Stepanek en indoor rapide me parait de l’ordre du possible (sa cote est d’ailleurs meilleure que celle d’Almagro: 4,75 contre 5,25 chez bwin) et si c’est le cas, les Espagnols sont mal barrés, très mal barrés….

    La rencontre me parait donc très équilibrée, plus que lors d’éditions récentes, et au bout, je vois bien la Tchéquie soulever le saladier….En attendant, le tirage au sort a été favorable aux Espagnols puisque Ferrer jouera en premier ce qui devrait enlever un poids à Almagro en cas de victoire de son compatriote avant qu’il ne dispute son match…Toujours mieux pour une équipe que son numéro un joue en premier, sauf s’il perd évidemment….

    • Patricia 16 novembre 2012 at 13:20

      Je suis déjà plus proche de ton analyse que de celle de Colin ! Je pense que Corretja a fait un choix (douteux) à la Forget en évinçant Lopez (malgré le précédent Gilou/Tipsa)pour privilégier le point du double avec la meilleure garantie actuelle…

    • Patricia 16 novembre 2012 at 13:36

      Je viens d’examiner les face à face Mérou/Pou, très édifiant !
      Ferrer a gagné 3 rencontres sur terre, mais dans le format 3 sets gagnants, ils sont allés 2 fois aux 5 sets. Pire, en finale de CD, le Step lui a collé 6-1 6-2 d’entrée, hallucinant ! Il l’a vaincu une fois.

      Stepanek a gagné facilement sur la surface la plus rapide (carpet) et sur herbe, en 5 sets, remontant 2 sets à Ferrer à Wim.

      Trois rencontres sur durs sont gagnées par Ferrer, deux dur lent à l’AO encore en 5 sets, et à Tokyo, et un rapide (Cinci).

      Sur terre, avantage Ferrer, mais de très peu. Sur dur lent, avantage Ferrer (mais pas net). Sur surfaces très rapides, avantage Stepanek.

      • Antoine 16 novembre 2012 at 13:50

        …C’est bien ce que j’avais constaté mais tu as développé leur H2H que j’avais résumé: le Mérou a sa chance contre Ferrer…

        En revanche, je ne comprend pas ton autre point plus haut: Corretja n’a pas privilégié le point du double (sauf à penser que Lopez aurait pu jouer le double avec l’un des trois autres). Il était bien évident qu’il allait prendre Marc Lopez et Granollers qui sont bons et en forme. Après, sachant qu’il ne peut sélectionner que quatre joueurs, le cinquième ne pouvant jouer qu’en cas de blessure de l’un des autres (et pas une blessure diplomatique), il avait le choix entre F. lopez et Almagro..

        Il a pris Almagro et pas pour son track record contre Berdych comme on peut le voir…Les deux raisons possibles sont que Lopez a été moyen a l’entrainement et/ou qu’Almagro a un bien meilleur track record contre le Mérou que Lopez qui n’a fait que prendre des claques à répétition, ou presque…

        Si l’on se met à la place de Corretja, sachant cela, il aurait fallu que Lopez soit très bon à l’entrainement pour le prendre..Cela n’a pas du être le cas et Corretja s’est dit qu’Almagro ne ferait finalement pas pire contre Berdych (il s’attend visiblement à une victoire de Berdych dans les deux cas) mais qu’il y avait en revanche de bonnes chances qu’Almagro fasse mieux que Lopez contre le Mérou dimanche…

        Son choix ne me parait donc pas nécessairement mauvais, en depit du bon track record de Lopez contre Berdych…

        Il s’expliquera sans doute à la fin de la rencontre..

        • Patricia 16 novembre 2012 at 15:48

          Il aurait pu privilégier un double Lopez-Lopez (tout sauf ridicule) pour avoir la possibilité de jouer F.Lopez contre Berdych et Almagro contre le Mérou, avec des joueurs plus frais. Mais il privilégie la paire constituée, se privant d’un H2H intéressant. C’est ce que Forget a fait chaque fois en sélectionnant tout le temps Llodra qui ne pouvait rapporter aucun point en simple, alors qu’il aurait pu aligner Tsonga et/ou Gasquet et Benneteau. Il sous-utilisait son banc pour sécuriser le double, pas toujours à bon escient.

          • Guillaume 16 novembre 2012 at 15:55

            Llodra aucun point en simple ? Revoies la campagne 2010, il était monstrueux et proche d’être le héros de l’année. Ca n’en rend d’ailleurs sa défaite sur Troicki que plus cruelle…

            Après, il y a aussi les questions de vie de groupe. Tsonga ou Gasquet typiquement, s’ils n’ont pas joué plus en double c’est avant tout parce qu’ils n’y tenaient pas. Le seul peut-être qui aurait pu allier les deux c’est Benneteau, mais il s’est blessé au mauvais moment.

          • Antoine 16 novembre 2012 at 16:04

            …Corretja n’est quand même pas cinglé au point de faire jouer en finale de Coupe Davis deux joueurs qui n’ont jamais disputé un match ensemble alors que le double a toute les chances d’être capital !

      • Colin 16 novembre 2012 at 14:38

        Corretja aurait pu choisir de sélectionner Feliciano Lopez et Ferrer en double. Après tout cette équipe s’est illustrée aux Jeux Olympiques en finissant… quatrième.

        Non en fait je rigole.

        • Antoine 16 novembre 2012 at 14:44

          …Excellent !

  3. William 16 novembre 2012 at 11:33

    Salut May et merci pour ta mise en perspective. C’est très complet, tu donnes ton avis, fais un bon tour d’horizon, en bref il n’y a rien à ajouter. Si ce n’est mon opinion !

    Je suis très surpris de la non-sélection de Lopez, s’il y en a bien un qui sait jouer sur surface rapide (Ferrer mis à part, il pourrait jouer en apesanteur ou cloué au fond de l’océan une ancre à chaque pied), c’est lui. Il ne cache ni son étonnement ni sa colère et il a bien raison… Ferrer se surpasse toujours dans cette compétition et sans faire offense à notre bon vieux Mérou je ne pense pas voir de worm dance cet après-midi. Je m’attends à un résultat de 1-1 partout ce soir. Almagro a perdu contre Berdych cette année sur le dur qui l’avantageait le plus, celui de Melbourne.
    Le double sera donc décisif et je n’ai aucun doute sur l’identité des joueurs de double tchèques : Radek et Berdych vont prendre la place de ceux annoncés, ça me semble quasi certain, a fortirori si on se retrouve bien à 1-1 partout ce soir.

    Stepanek et Berdych au Master’s, Ferrer + Granollers/Lopez aussi, c’est quand même une finale de qualité sur le papier. Pour que le combat soit complet j’espère simplement que la surface a été bien sélectionnée par les Tchèques, mais je n’en doute pas : il faut être la Suisse de Fribourg pour provoquer un tel fiasco…

    • Antoine 16 novembre 2012 at 12:20

      Tu trouves vraiment que ce soit une bonne idée que Lopez dise publiquement tout le bien qu’il pense de la décision de Corretja ?!?

      • William 16 novembre 2012 at 12:33

        Ce n’est pas le mieux pour la cohésion d’équipe, c’est sûr, mais il a bien le droit de dire ce qu’il pense de ce choix non ? May le rappelle, il participé à nombre de campagnes victorieuses pour son pays… Ce n’est pas Verdasco…

        • Antoine 16 novembre 2012 at 12:54

          Non, pas le mieux pour la cohésion de l’équipe en effet..

          Il a effectivement le droit de dire ce qu’il veut, mais ce genre de propos reste normalement confiné à l’intérieur de l’équipe…Cela ne fait de renforcer la confiance de l’équipe adverse quand cela sort à l’extérieur. Quand l’ambiance est mauvaise au point que cela transparait à l’extérieur, cela a, en général (pas toujours) des résultats négatifs sur le rendement de l’équipe, parfois désastreux.

          Là, Lopez met en plus en cause non pas un de ses collègues, mais son capitaine qui vient d’arriver dans le job…si Lopez apparait comme avoir raison parce qu’Almagro prend une taule tout à l’heure contre Berdych, cela ne renforcera pas la confiance des autres membres de l’équipe dans les choix de Corretja…Si C’est Lopez qui apparait s’être planté, il aura juste pourri l’ambiance pour rien alors que Berdych venait juste de dire des amabilités sur le compte d’Almagro (ça on comprend mieux, c’est un adversaire, on n’en pas obligé d’en dire du bien) qui donc certainement n’avait pas besoin d’être enfoncé par Lopez, mais au contraire soutenu…

          Par ailleurs, si Lopez avait été si bon que cela à l’entrainement depuis quelques jours à Prague, nul doute que Corretja l’aurait pris…Il s’imagine que son capitaine est compétement con ?

          Bref, Lopez aurait mieux fait de la boucler…

  4. MacArthur 16 novembre 2012 at 13:14

    Super May l’idéee d’introduire cette finale. Ça va sentir la poudre. Je n’ai pas encore lu mais je reviendrais le faire et commenter… Cela dit, j’ai adoré les piques de Berdych à Almagro. Celui-ci a d’ailleurs très bien répondu. Qui a dit que ce mec n’était pas génial.

    Berdych : « Almagro manque de ce petit quelque chose qui fait les grands joueurs. Il n’a gagné que des petits tournois cette année. »

    Almagro : « J’ai oublié combien de titres du Grand Chelem avait gagné Berdych. Cela dit, qu’est-ce que j’y connais ? »

    À plus.

    • Patricia 16 novembre 2012 at 13:24

      Berdych fait le coup à chaque fois (il avait balancé que les français n’avaient pas de grands joueurs), Almagro lui a bien cloué le bec ! Maaiis Berdych a gagné un M1000, LUI !

      • MacArthur 16 novembre 2012 at 17:01

        Oui. On lui avait dit aussi que les Français ne l’aimaient pas beaucoup. Et de répondre: « Ça tombe bien. Moi non plus je ne les aime pas ». Sacré Tomas.

    • Colin 16 novembre 2012 at 13:40

      …plus une finale en GC, mais aussi plusieurs victoires sur le Big4, alors que Almagro n’a jamais battu aucun membre du Big3, et une seule fois Murray.

  5. Skvorecky 16 novembre 2012 at 14:11

    Pas le temps de commenter, je passe juste tirer mon chapeau à cette présentation excellente. Tout y est, à part éventuellement les déclarations d’avant match qui ont bien fait monter la température. Mais les premiers commentaires ont complété!

    Le parallèle avec Mar del Plata est saisissant…

    Pour les Tchèques, faire l’impasse sur le match contre Ferrer ce vendredi serait une erreur. Il faut jouer tous les matches à fond.

  6. MarieJo 16 novembre 2012 at 14:25

    spéciale pour antoine ;)

    • Colin 16 novembre 2012 at 14:34

      Je reconnais bien le 1er, le 3è et le 4è en partant de la gauche, mais qui est donc cette personne avec un col vert qui tient le micro?

    • Antoine 16 novembre 2012 at 14:42

      Horreur…

    • MarieJo 16 novembre 2012 at 16:08

      il y a smid kodes slozil et l’ami ricoré ivan vainqueurs en 1980… m’enfin vous avez oublié ce haut fait de gloire ? roohhhhhhhhh !

    • Colin 16 novembre 2012 at 16:50

      Finalement c’est encore Lendl qui a le mieux vieilli dans le lot

  7. Antoine 16 novembre 2012 at 14:41

    Je pense qu’il y a de fortes chances que le Mérou devienne le grand héros de la Tchéquie…Le pire qu’il puisse lui arriver serait de perdre 8-6 au cinquième contre Ferrer tout à l’heure comme il l’a déjà fait contre lui en finale de la CD en 2009 car non seulement il aurait perdu mais en plus il aurait vraiment du mal pour la suite…Mieux vaut perdre en trois sets dans ces conditions…Les deux points qu’il doit gagner sont les deux autres: le double et le dernier match si Berdych n’a pas pu conclure la rencontre contre Ferrer…

    Le double va être particulièrement intéressant parce que les Espagnols ne partent pas avec un handicap puisqu’ils ont une très bonne paire qui vient de gagner le Master’s. Ils ne sont pas non plus invincibles: ils avaient perdu un match de poule…En face Berdych et le Mérou qui n’ont perdu qu’un match sur 15, c’est à dire, en Coupe Davis, une performance comparable à celle des Bryan. Ce ne sont pas des débutants, ni des plaisantins…

    Je donne l’avantage aux Tchèques compte tenu de leurs perfs passées en Coupe Davis…

    Si cinquième match il y a, ce sera donc le Mérou contre soit Almagro, soit Granollers.

    Très franchement, j’aimerais mieux être à la place du Mérou que dans celle des Espagnols, tous les deux mieux classés que lui, tous les deux plus jeunes et plus frais puisqu’ils auront joué un match de moins que lui et qui n’auront donc pas beaucoup d’excuses s’ils perdent…Du moins sur le papier…

    Parce que dans ces circonstances là, il n’est pas mauvais du tout le vieux Mérou: certes il a perdu en 2010 contre Tispsy en 1/2 le troisième jour permettant à la Serbie de se qualifier pour la finale, mais c’était à Belgrade, sur la surface qui convenait le mieux aux Serbes et Tipsy avait été le héros de la rencontre. Mais l’année précédente, le Mérou avait apporté le point décisif contre Monaco en 1/4 et, lors de la rencontre précédente, contre Gilou. En 2007, il avait fait pareil contre Stan, précipitant la déroute de la Suisse..et avant il faut remonter à 2004 pour le voir perdre le troisème jour, mais c’était contre Nadal en Espagne et en 2003 contre Davy a qui il avait résisté jusqu’au cinquième set où il s’était alors effondré (une bulle)…

    Bref, ce n’est pas un client facile un cinquième jour. Il a beaucoup d’expérience et, à moins qu’il ne soit épuisé par son simple et son double aujourd’hui et demain, je le donnerais favori contre Granollers qui est bien sympathique mais qui n’a jamais joué un match de simple qui comptait pour autre chose que du beurre (un seul match en tout et pour tout, contre Golubev alors que la rencontre était déjà gagnée par l’Espagne)…Alors un cinquième match dans une finale de Coupe Davis, je ne le sens pas bien pour lui….

    ..quand à Almagro, il n’a jamais joué un match décisif le troisième jour non plus et ses petits nerfs sont réputés pour leur fragilité. Il a beau être bien mieux classé que le Mérou, compte tenu du fait qu’une surface très rapide nivelle les différences, et de son inexpérience de la chose, je le vois bien tomber lui aussi dans le traquenard que le Mérou prépare depuis plus de deux mois maintenant…

  8. Guillaume 16 novembre 2012 at 14:50

    Pour bien comprendre les choix de Corretja, et notamment la sélection d’Almagro plus que Lopez, il faut remonter un an en arrière.

    Novembre 2011, l’Espagne remporte sa 5e Davis, et dans la foulée, dès la conférence de presse d’après-finale, tout le monde annonce arrêter la sélection nationale. « Une page se tourne », disent Nadal, Ferrer, Lopez et Verdasco (ainsi que Costa le capitaine), tous désireux de passer le relais en sélection « après avoir beaucoup donné à la compétition », selon la formule consacrée.

    Quand Alex Correjta arrive sur le banc, il fait donc face à une feuille blanche. Là où Costa n’a eu qu’à capitaliser sur l’héritage d’Emilio Sanchez (autrement dit cocher « Rafa » et « Ferru » en piliers du simple, auxquels ajouter les deux héros révélés de Mar del Plata en double et alternative au simple), lui doit reconstruire une équipe.

    Pour débuter sa campagne en février contre le Kazahstan, Corretja décide donc de s’appuyer sur le laissé-pour-compte de l’ère Costa, Nicolas Almagro (2 sélections en tout et pour tout, sous Sanchez en 2008). Idem en double, il mise dès février sur le tandem Granollers – Marc Lopez, qui n’est encore qu’un pari puisque les deux hommes ne jouent à l’époque pas ensemble sur le circuit. Enfin, pour le facteur « expérience », il fait appel à Juan Carlos Ferrero, qui gagne contre les Kazakhs son dernier simple à enjeu en Davis.

    En 1/4 contre les Autrichiens puis en demies contre les USA, exit Ferrero en pré-retraite, bienvenue Ferrer qui a changé d’avis et décidé de revenir en sélection. Et tandis que Verdasco et Lopez jouent les divas à se faire désirer, Ferrer revient sans faire de vagues, se fond parmi la nouvelle équipe. Corretja tient alors son groupe : Ferrer égal à lui-même en DC, Almagro qui assure à chaque fois dans la position du N°2 (bat les N°1 autrichiens et américains, Melzer et Isner), et – nouveauté en Espagne – le double rapporte des points. Bilan : 3 victoires faciles pour arriver en finale.

    Alors à l’heure du dernier match, Lopez apparaît assez gonflé de l’ouvrir alors qu’en début d’année il ne voulait plus se cogner les rassemblements de DC. Au vu des résultats dans l’année, le groupe bâti par Corretja mérite de jouer la finale. C’est LEUR finale. Sans doute que Lopez aurait plus d’armes qu’Almagro contre Berdych (ou contre un Mérou survolté), mais humainement le message envoyé serait douteux, à dire « merci Nico, tu as fait du bon boulot toute l’année, mais là tu laisses la place à Feli qui voudrait bien gagner une nouvelle DC à moindre frais. On se dit rendez-vous au Canada au février, quand personne d’autre ne voudra se cogner un déplacement à Vancouver. »

    Surtout que l’argument de bons résultats de Lopez en DC ne veut plus dire grand-chose puisqu’il a perdu quasiment tous ses matchs en 2010 et 2011, et souvent de manière assez ridicule en double avec Verdasco (qui au moins a la décence d’avoir bel et bien tiré un trait sur la compèt). En l’état actuel, rien n’indique que Lopez ait plus de chances de gagner qu’Almagro. Même si F-Lo fait tout pour lui savonner la planche, comme à la grande époque des « petites phrases et coups de poignard » qui accompagnait l’Espagne en DC avant l’union sacrée de l’an 2000.

    • Antoine 16 novembre 2012 at 15:04

      Voilà de très utiles remarques propres à remettre Lopez à sa juste place…Lequel Lopez vient par ses propos d’hier soir à nouveau démontrer que son comportement est loin d’être irréprochable. Et c’est bien vrai que quand il jouait le double avec son compère Verdasco, ils ont été parfois lamentables, contre la paire française l’année dernière par exemple.

    • Colin 16 novembre 2012 at 15:15

      Tel que c’est présenté, on ne peut qu’être d’accord avec la logique (la cohérence, la constance, la confiance) de Corretja.

      La victoire de Marcel et Marc aux Masters est d’ailleurs un premier résultat (éclatant) de cette logique (quand on pense que les deux se sont fait sortir dès le 1er tour des J.O., ils ont bien progressé en 4 mois!).

      • Antoine 16 novembre 2012 at 15:19

        Ca tranche avec les dernières prouesses de Lopez et Verdasco: 9 jeux remportés lors du double de la finale de l’année dernière contre Schwank et Nalby, 3 jeux remportés au tour d’avant contre Llodra et Jo…

        A la décharge de Lopez, on peut compter cependant une victoire en simple contre Fish 8-6 au cinquième au tour d’avant le premier jour, son seul match de simple à enjeu d’ailleurs…

        Je comprends bien ce que dit Guillaume sur le message qui serait envoyé à Almagro si Corretja ne le sélectionnait pas. Il faut penser aussi aux campagnes suivantes. Reste que c’est une finale de Coupe et qu’il faut quand même prendre celui qui a le plus de chances de rapporter un ou deux points. Là, comme le choix était avec Lopez, cela peut se défendre en dépit du mauvais H2H d’Almagro contre Berdych comparé à celui de Lopez parce que l’on peut dire l’inverse à propos de leurs H2H contre le Mérou. Mais il ne faut pas non plus pousser le bouchon trop loin. Forget s’en mord les doigts d’avoir fait jouer Llodra contre Troicki plutôt que de faire jouer Simon. Ce n’était pas non plus comparable car Simon avait joué le premier jour. Reste que si Nadal avait été disponible et prêt à jouer, je pense que Corretja aurait quand même dit à Almagro: désolé mais je ne peux pas ne pas prendre Rafa…mais là, Almagro l’aurait accepté, tandis qu’il n’aurait sans doute pas accepté de voir Lopez lui prendre sa place…

        • Guillaume 16 novembre 2012 at 15:46

          Toutafé. Les joueurs espagnols ont intégré depuis longtemps le fait que le patron, c’est Rafa. Alors que Lopez / Almagro, ça se vaut, voire même avantage Almagro sur le strict plan tennis. Le problème de Nico, plus que son niveau intrinsèque (10e ATP depuis 2 ans, quand même), ça reste son mental parfois douteux. Et on sait que la Davis dans ce domaine c’est tout ou rien…

          La finale française de 2010, plus que le choix de Llodra (coup de poker qui après tout se tentait), c’est le fait d’en avoir averti les Serbes 2h avant qui pose question. Le b-a-ba d’un tel pari, c’est l’effet de surprise. Là, ils ont laissé tout le temps nécessaire à Troicki de se préparer à jouer un serveur-volleyeur plutôt qu’un pou. Comment Forget a t-il pu faire une telle faute de débutant au bout de 10 ans de capitanat ? Deux ans plus tard, c’est ça qui est toujours aussi incompréhensible à mes yeux…

          • Antoine 16 novembre 2012 at 15:59

            Je n’avais pas non plus compris alors qu’il doit donner le nom au plus tard 20 mm avant le début du match. Désir d’afficher sa confiance vis à vis des serbes ?

            Mais je n’ai pas compris non plus qu’il sélectionne Llodra vu son niveau que Forget ne pouvait pas ignorer pour l’avoir vu jouer toute la semaine, puis la veille en double avec Clément. Car des deux, c’est Clément qui avait été le meilleur…Forget a dit ensuite qu’il avait bien aimé une ou deux volées punchées de Llodra. C’est maigre comme argument quand même…Et quand on prend en compte la lenteur de la surface, et le H2H de Gilou face à Troicki, il n’y avait pas de quoi hésiter. Forget a expliqué ensuite qu’il avait pris Llodra car il ne voulait pas se retrouver dans la sitation ou il se serait demandé pendant cinquante ans s’il n’aurait pas du lui donner sa chance, ce qui veut dire qu’implicitement il pensait que Gilou aurait perdu ce match…Voilà, il ne voulait pas avoir à se reprocher quelque chose et il se sentait redevable vis à vis de Llodra avec qui il s’entendait (trop) bien…Il a dit après qu’il s’était planté. OK, c’est bien de le reconnaitre mais moi je pense qu’il n’ pas pris ses responsabilités de capitaine parce que son autorité était faible…

    • Skvorecky 16 novembre 2012 at 16:06

      Bien vu, on avait tous un peu oublié ça.
      Je crois que c’est Moya qui a dit aussi: si Almagro n’est pas sélectionné pour cette finale, on ne pourra plus compter sur lui pour l’année prochaine.

      Si Nadal était revenu pour ce match, ça aurait de toute façon été différent: Almagro se plaindrait-il d’être remplacé par Nadal? Je ne crois pas. Par Feliciano, il l’aurait franchement mauvaise.

      Sinon, on peut parier sur un 1-1 ce soir. En revanche, les 3 derniers matches me paraissent impronosticables.

      Et commencer le premier match si tard, c’est une petite erreur de la part des Tchèques.

  9. Guillaume 16 novembre 2012 at 16:08

    Navratilova, Novotna, Kodes, Lendl, Smid… Il y a du beau monde à l’Arena de Prague !

    • Antoine 16 novembre 2012 at 16:25

      N’exagérons rien, il y a Ivan le renégat dans le lôt…

      Sko pose une bonne question: pourquoi les tchèques ont ils attendu l’heure limite pour commencer, soit 16h quand la rencontre se dispute en indoor ?

      • Colin 16 novembre 2012 at 16:35

        Peut-être qu’ils vont faire démarrer le double demain soir à 20 h ???

        Ou alors, hypothèse encore plus folle: Peut-être qu’ils ont VRAIMENT l’intention de faire jouer Minar et Rosol demain !!!! Là pour le coup les espagnols seraient destabilisés !

    • Colin 16 novembre 2012 at 16:34

      Et pas Hana Mandlikova ?

      • Guillaume 16 novembre 2012 at 17:06

        Pas vue, pas plus que Petr Korda. Mais je peux encore te vendre du Pavel Slozil.

      • Colin 16 novembre 2012 at 19:03

        Pfff… Aucun intérêt, pourquoi pas Karel Novacek pendant que tu y es.

      • Guillaume 16 novembre 2012 at 19:25

        Comment un amoureux du double comme toi peut-il avoir si peu de considération pour Pavel Slozil ? :lol:

        Nicole Vaidisova, pour la peine.

  10. MacArthur 16 novembre 2012 at 16:39

    Excellente présentation May!

    Je voulais voir Tomas Berdych remporter l’or en simple au JO cette année. Mais plus que tout, c’est cette Coupe Davis que je voudrais qu’il gagne. Pour service rendu à la nation. Je l’ai souligné plusieurs fois ici. Et je suis content de constater que tu penses la même chose aussi. Ces deux-là ont porté cette équipe tchèque. Ils y ont cru. Ils en ont fait un objectif et s’en sont donnés les moyens. J’aimerais qu’ils en soient récompensés.

    « Qui a dit dès lors qu’une équipe composée uniquement de deux têtes d’affiche ne pouvait pas briller dans cette compétition ? ». J’ai toujours pensé que c’était possible. Sauf si on n’en fait pas un objectif.

    Je suis content que le capitaine espagnol ait aligné Almagro à la place de Lopez. Guillaume a parfaitement éclairci les choses.

    • Antoine 16 novembre 2012 at 16:59

      ..Mais si à deux on peut MacArthur, à un, on ne peut pas en revanche…

    • Skvorecky 16 novembre 2012 at 17:30

      Ah, ça, on risque pas de voir Murray remporter la Davis!

      Quand on est deux, clairement, il faut faire comme Berdych et Stepanek: en faire l’objectif nº1.

      Mais malgré tout, jusqu’à présent ils ne l’ont jamais gagnée et c’est sans doute leur dernière chance ce week-end.
      Le facteur chance compte aussi: battre la Serbie sans Djokovic et l’Argentine sans Nalbandian et presque sans Del Potro.
      Et la Tchéquie a aussi réussi a gagner sans les deux titulaires en 2010, certes face à un faible Chili mais quand même.

      Bref, allez les Tchèques, ce serait un bel exploit, même si je n’apprécie guère Berdych.

  11. Antoine 16 novembre 2012 at 16:58

    Il vient de laisser filer 7 balles de break, David, dans ce jeu qui a duré 20 minutes, alors qu’il menait 0-40…

    Cela étant, il domine dès qu’il y a un échange. Je suis surpris de voir que le court parait nettement plus lent que ce à quoi je m’attendais car on peut jouer du fond sans trop de problèmes. Ce n’est pas en y restant que le Mérou gagnera ce match…ni en étant presque incapable de servir correctement côté égalité…

    • Skvorecky 16 novembre 2012 at 17:48

      Il monte sur 25% des points quand même. Que je sache, Stepanek n’a jamais été un pur serveur volleyeur.

  12. Antoine 16 novembre 2012 at 17:10

    Bon, le Mérou a fini par se faire breaker à la 9ème BB, sur une double faute et volà donc David qui va servir pour le set…Pas terriblement bon le Mérou, je m’attendais à mieux….

    A propos des heures de rencontres:

    -il doit se dérouler un minimum de 22 heures entre le début du double et celui du premier simple du premier jour: les tchéques ne pourront donc démarrer avant 14 heures demain. En renvanche, ils peuvent démarérer à 20h, ou plus tard s’il le veulent, pourvu que le match démarre bien demain..

    -Il doit de dérouler un minimum de 20 heures entre le début du double et le début du premier match du troisième jour…

    Cela laisse donc pas mal de possibilités….

  13. MacArthur 16 novembre 2012 at 17:14

    En fait, la marque de fabrique de David, c’est ce coup droit inside-out. Il m’impressionne vraiment sur dur rapide le David. Et en plus en indoor. Comment est-ce possible? Je suis vraiment admiratif.

    Et cette ténacité: never give up. Au-delà du tennis pur, c’est une leçon de vie que ce joueur donne à chaque fois qu’il joue. J’aimerais le voir gagner un M1000 sur terre avant sa retraite. Il faut intoxiquer le repas de Rafa à Rome ou à Madrid l’année prochaine. Pour Monte Carlo, la cause semble perdue d’avance…

    • Skvorecky 16 novembre 2012 at 17:58

      Leçon de vie c’est un peu too much, non?

  14. Guillaume 16 novembre 2012 at 17:15

    Ferrer qui monte bientôt plus que Stepanek…

    Deux points où la mobylette a considérablement progressé, c’est au filet, où il vient fréquemment finir les points très proprement, et de manière générale dans des entames de match bien meilleures qu’auparavant. Le Ferrer diesel, l’homme qui avait besoin d’un set (perdu) pour entrer dans sa partie, c’est terminé.

    Mais Antoine a raison, la surface paraît moins rapide qu’attendu. On est loin du parquet de Clermont-Ferrand.

    • MacArthur 16 novembre 2012 at 17:27

      La surface est quand même homologué 4/5 non? Mettez du 5/5, David vous fait la peau du meilleur serveur-volleyeur. Incroyable comment il a progressé en effet le petit Espagnol.

  15. Bapt 16 novembre 2012 at 17:53

    Il joue mieux le Stepanek ! Et monte beaucoup plus !

    • Skvorecky 16 novembre 2012 at 18:02

      Je crains que ce soit un feu de paille.

      Et si le résultat de ce match n’est pas déterminant, l’impression laissée n’est pas une très bonne nouvelle pour le double tchèque et encore moins le possible 5ème match.

  16. Bapt 16 novembre 2012 at 18:07

    Il fait des miracles au filet Radou… C’est nécessaire car je trouve que Ferrer retourne très bien… 

    • MacArthur 16 novembre 2012 at 18:10

      Un régal de le voir au filet Radek…Une espèce en voie de disparition malheureusement.

  17. MacArthur 16 novembre 2012 at 18:16

    2-0 pour David et l’Espagne.

  18. Guillaume 16 novembre 2012 at 18:17

    2 sets 0 Ferrer, et déjà 2 heures de jeu dans les pattes du papy. Tout bénéf pour l’Espagne pour l’instant.

  19. Skvorecky 16 novembre 2012 at 18:27

    Et break. J’ai pas compris pourquoi Stepanek s’arrête de jouer sur la balle de break.

    Désormais, Stepanek a autant de chances de gagner ce match qu’Ivo Minar de réaliser le grand chelem calendaire en 2013.

  20. Bapt 16 novembre 2012 at 18:44

    Il perd mais assure le spectacle le Mérou… C’est franchement un des tout meilleurs volleyeurs du top 50… 

    • Colin 16 novembre 2012 at 19:00

      37/61 au filet pour l’instant, pas mal mais insuffisant.

  21. Skvorecky 16 novembre 2012 at 19:01

    Ça ne m’étonnerait pas, pour peu que l’Espagne s’impose, de lire dans quelques heures ou quelques jours des critiques de l’équipe tchèque quant à la vitesse supposée des courts.

    Comme l’a remarqué Antoine, le jeu d’usure de fond de court n’est en rien défavorisé. Peut-être à la rigueur le lift prend-il moins bien, et mieux le slice, mais quand on voit comment les deux joueurs parviennent à remettre plusieurs balles en bout de course au cours d’un même échange… On se croirait à Wimbledon, c’est dire!

    Débreak quand Ferrer servait pour le match. Anecdotique à mon avis, mais surprenant! Et mérité pour un Stepanek qui en définitive n’a pas lâché et continue de se battre.

  22. Colin 16 novembre 2012 at 19:10

    37/64 au filet pour le Mérou. Le Pou a eu sa peau (ou plutôt ses écailles), comme je m’y attendais.

  23. MarieJo 16 novembre 2012 at 19:18

    pas de surprise avec ferrer, il s’impose assez facilement même si qques jeux ont été âprement disputés…
    66 montées au filet pour radek, et j’ai oublié le ratio, mais c’était pas si degueu…

  24. MacArthur 16 novembre 2012 at 20:22

    Almagro. Il a de la volonté, un bon coup droit, un beau revers et un service solide… mais son mental restera toujours son point faible. Ce petit quelque chose qui fait la différence, l’aura t-il un jour?

    Premier set Berdych.

  25. Skvorecky 16 novembre 2012 at 20:40

    Almagro a une facilité à gagner ses jeux de service en début de set, digne des plus grands champions.

    Bizarrement, c’est dans les fins de set que ça coince. Un hasard sans doute.

  26. MacArthur 16 novembre 2012 at 21:00

    Super Almagro. Je suis content pour lui. Il a joué un excellent deuxième set qu’il gagne logiquement.

    1-1.

  27. MacArthur 16 novembre 2012 at 21:20

    DES NOUVELLES DE LENDL ET MURRAY

    Les deux hommes semblent contents de leur association. Murray l’avait déjà dit plusieurs fois. Lendl avait aussi déjà dit qu’Andy était un bon garçon.

    Lendl voudrait bien continuer à coacher Murray jusqu’à la fin de sa carrière. Waoooooh. J’en suis très étonné. C’est rare d’entendre de telles choses. Pour lui, son poulain n’en est qu’à 20% de ses capacités. Il a de très grands projets pour lui et pense qu’il peut réaliser beaucoup de choses. Ils aimeraient bien gagner Wimbledon même si rien n’est garanti.

    http://www.bbc.co.uk/sport/0/tennis/20363282

  28. Guillaume 16 novembre 2012 at 22:20

    Ca joue très bien entre Almagro et Berdych. Beaucoup de points gagnants et relativement peu de déchet.

    Quel bras, ce Nico, quel bras… Mais Berdych est très, très costaud.

  29. Guillaume 16 novembre 2012 at 22:29

    Enorme au changement de côté à 5/4 : Almagro et Berdych se retrouvent face à face pour passer le filet vers leur chaise, et aucun ne veut céder le passage à l’autre ! C’est finalement Almagro qui force un peu le passage tandis que Berdych l’apostrophe en levant les bras et roulant des yeux… L’amour que ces deux-là se portent est juste mythique :mrgreen:

  30. Skvorecky 16 novembre 2012 at 22:44

    Vous le trouvez pas un peu mou, Berdych? Il joue très passif depuis que je regarde (3ème et 4ème set). Almagro fait plaisir par contre. Là, il obtient 3 balles de 2 sets partout dans le tie-break.

    • Guillaume 16 novembre 2012 at 22:47

      Je crois qu’il a surtout trembloté une fois la ligne d’arrivée toute proche – il avait le break dans le 4e.

      5e set !

  31. Skvorecky 16 novembre 2012 at 22:47

    Almagro justifie pleinement le choix du capitaine avec ce match pour l’instant. Dans le pire des cas, il aura bien fatigué Berdych. Et si ça rigole, la Coupe sera presque gagnée dès ce soir.

  32. Antoine 16 novembre 2012 at 22:52

    Je ne regarde ce match que depuis le milieu du quatrième mais je trouve qu’Almagro est bien meilleur que Berdych..Si j’ai bien compris ce dernier a mené deux sets à un et un break…Cela étant quand on regardait les stats à 4-4, on voyait déjà qu’elles étaient pratiquement comparables dans tous les domaines avec un peu plus de winners pour Almagro et moins de fautes directes pour Berdych…

    Il a quand même vivement intérêt à gagner ce match Berdych et vite…

    J’ai vu un sets et demie du premier match: le Mérou était mauvais et Ferrer, égal à lui même: bon..

  33. Quentin 16 novembre 2012 at 23:03

    Merci May pour cet article et très heureux de te voir de retour, je ne t’avais plus vu depuis un moment sur 15love.

    L’Espagne me semble assez nettement favorité, je pronostique 4/1 pour l’Espagne (Vicoire de Berdych ce soir).

    Possible de gagner la coupe Davis à deux, tout seul c’est effectivement plus compliqué comme le dit Antoine, surtout avec une paire de double moisie (ça se travaille, mais alors ça devient un investissement qui va bien au-delà des seules rencontre de coupe Davis). On oublie aussi de dire qu’Ancic avait gagné le 5è match décisif en finale en 2005, pas convaincu que Stan en fasse autant.

    Les raisons de l’absence du n°1 espagnol sont très claires pour moi (tendinite au genoux), je laisse de côté les ragots que j’ai pu lire sur la Toile.

    En espérant avoir l’occasion de te lire à nouveau prochainement May!

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