OA 2013 : Babolat prend son RYSC !

By  | 29 janvier 2013 | Filed under: RYSC

Et voilà ce que vous attendiez tous… Les résultats complets du RYSC Open d’Australie 2013 !!!

Qui correspondent évidemment au classement général actuel…

1er – BABOLAT : 22 Pts.
2-Sylvie : 20 Pts.
3-Quentin : 18 Pts.
4-Ulysse et Remy : 16 Pts.
6-Fieldog, May, Nath et Antoine : 14 Pts.
10-Montagne, Skvorecky, Oluive, Pat et Kaelin : 12 Pts.
15-John, Patricia, Noël, Jérôme, Marie-Jo et DenDen : 10 Pts.
21-William et Concombre : 8 Pts.
23-Marc, Joakim et Robin : 6 Pts.
26-Kenny : 4 Pts.
27-Homais et JC : 2 Pts.

Champion toutes catégories de cet Open d’Australie, et premier numéro 1 mondial de l’ATP RYSC… BABOLAT avec 22 points !

22 points, ce qui nous fait un total de 11 bonnes réponses sur 16, total encore jamais atteint. Babolat commence très fort, et les écarts sont déjà importants :

Au-delà de la 10e place, on est déjà à 10 points du leader !

On félicite également Sylvie et Quentin/Roberta pour leur superbe podium avec respectivement 10 et 9 bonnes réponses, ce qui fait des trois premiers les seuls à obtenir un score au-dessus de la moyenne.

Une dédicace également à Ulysse, le dernier à avoir contesté la suprématie de Babolat, et qui s’est vu vainqueur durant un set dimanche, mais aussi à Rémy, loser de l’an dernier et auteur d’une superbe perf pour commencer la saison.

Et enfin, bravo à Homais et JC, qui ont réussi l’exploit de ne donner qu’une seule bonne réponse !

Merci aux 28 concurrents, record du RYSC, d’avoir participé, en espérant gagner des joueurs en cours d’année. Et pour finir… Rendez-vous à Indian Wells !

PS: vous avez été remarquablement bons pour la question subsidiaire : Nole a passé 18h17 sur le court pour gagner le tournoi. La plus proche est Marie-Jo avec 18h20, à 3 minutes près ! Suivent Rémy (18h08) et le duo Denden/Babolat (toujours là…) à 18h37. Chapeau !

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152 Responses to OA 2013 : Babolat prend son RYSC !

  1. Arno, l'homme des antipodes 29 janvier 2013 at 15:17

    Mon comm a été articlisé en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire !!!! ;)

    C’est vrai que ça méritait bien un petit article de clôture, je m’en occuperai moi-même pour les prochains tournois.

    • Arno, l'homme des antipodes 29 janvier 2013 at 15:20

      En réaction au titre trouvé par les patrons, le risque n’a pas vraiment payé pour cet OA. Il valait mieux être prudent, la troisième place de Quentin/Roberta (qui a suivi l’exact tableau théorique) le prouve bien.

    • Guillaume 29 janvier 2013 at 15:20

      Pas de souci ;) Pour une première, ça aurait pu rester en post, vu que classement du tournoi et classement général sont les mêmes, mais j’ai eu peur que d’ici Indian Wells on ne sache plus sur quel fil le retrouver.

      Et tu peux changer le titre si tu veux.

      • Arno, l'homme des antipodes 29 janvier 2013 at 15:25

        Toutafé. Du coup, je vais suivre le principe de la TRWC de Colin avec un article consacré aux résultats après chaque tournoi, ce sera plus lisible.

        Je pense que je vais essayer de trouver un titre en hommage au vainqueur, il le vaut bien !!

    • Remy 29 janvier 2013 at 16:13

      Génial, merci pour l’orga Arno.

      • Arno, l'homme des antipodes 29 janvier 2013 at 17:33

        Mais de rien !! Franchement, le traitement n’est pas si lourd que ça.

        • Remy 29 janvier 2013 at 17:46

          Tant mieux.
          J’aime beaucoup ton RYSC et c’est un bonheur ce nouveau format calendair.
          Un jeu simple et qui donne du piment à la saison de Tennis.

          Si tu as besoin d’aide, n’hésite pas à faire signe

  2. May 29 janvier 2013 at 16:14

    Donc je me suis faite gentiment déposée sur la dernière ligne droite. Il ne fait pas bon prendre des « ryscs » par les temps qui courent.
    Bravo au vainqueur Babolat et aussi à Sylvie et Quentin qui complètent le podium.
    Merci à Arno pour le suivi aux p’tits oignons.

    De mon côté j’vais aller voir ou en est G&D… Antoine?

    • Guillaume 29 janvier 2013 at 16:44

      Aux dernières nouvelles, personne n’a encore compilé les listes. Je sens qu’on va encore bien rigoler cette année :mrgreen:

    • Antoine 29 janvier 2013 at 17:14

      Effectivement, comme le dit Guillaume, personne n’a encore commencé à compiler les listes. nete prives surtout pas de le faire si tu le peux…J’ai dans l’idée qu’il va y avoir de nouvelles inscriptions sous peu..

      En effet, Djoko et Roger n’ont ni gagné ni perdu de points ATP sur cette OA, engrangeant le même nombre de points que l’année précédente. Murray lui a gagné 460 points et Nadal en a perdu 1 200. Bref, pour ceux qui avaient envie de prendre Nadal en Performeur, c’était une bonne idée d’attedre: partantde plus bas, ils sont sur de gagner plus de points que ceux qui l’ont fait dès que le dépôt des listes était ouvert…

    • Remy 30 janvier 2013 at 09:09

      Si vous avez un template ou il faut renseigner les listes des participants, je peux aider.

  3. MarieJo 29 janvier 2013 at 16:28

    ah quel nez !
    j’avais 3mn de trop mais personne devant donc je suis contente :)

  4. Antoine 29 janvier 2013 at 17:18

    Bizarre ce classement: on ne voit pas apparaitre le nom de Guillaume. Tu n’as pas participé ?

    Babolat a une avance monstrueuse et va être très difficile à battre d’ici la fin de l’année, du moins sur les GC…

    Quand à moi, je propose de retirer 2 points à Patricia qui m’a incité à miser sur Richie de préférence à Jo et de me les attribuer à titre de dédomagement. J’en aurai besoin.

    • Arno, l'homme des antipodes 29 janvier 2013 at 17:31

      Et oui, tu l’as bien remarqué, Guillaume s’est honteusement loupé…

      Effectivement, Babolat est très bien parti, mais enfin il reste 13 tournois dont 3 du Grand Chelem qui comptent double comme celui-ci… Inutile de dire que rien n’est encore joué !

      En tant que Grand Organisateur et Dieu Unique du RYSC calendaire, je rejette ta requête qui me parait sans fondement.

      • Antoine 29 janvier 2013 at 17:49

        Tu sais ce que je pense de ton fondement, Arno ? Je rejette ton refus scandaleux et fais appel devant la commission des recours…

        Il me semble Arno que tu vas avoir un petit problème: nous sommes 28 à avoir participé et certains ont déjà loupé le premier round comme Guiilaume. Vu le nombre de tournois, il est plus que probable que beaucoup vont louper un ou plusieurs tournois.

        Le nombre de participants aux 14 tournois risque de ne pas dépasser la dizaine…

        Que comptes tu faire de cela ?

        Un moyen de ne pas trop pénaliser ceux qui loupent un tournoi serait de leur attribuer le nombre de points remportés par celui qui en a récolté le moins, 2 points dans le cas de ce tournoi de Melbourne.

      • Arno, l'homme des antipodes 29 janvier 2013 at 18:08

        Manque de pot, la commission des recours, c’est moi aussi. Et tu sais ce qu’elle te dit, la commission des recours ??? Je suis certain que tu as une vague idée…

        Le RYSC calendaire est à l’image de la saison ATP : il se joue à la fois sur la durée et de manière ponctuelle. Le but est d’être numéro 1 en fin d’année, mais chaque vainqueur de tournoi aura son nom au palmarès en fin de saison, ce qui compte aussi !

        Si Guillaume, par exemple, remporte Indian Wells, RG et Shanghaï mais qu’il termine seulement numéro 3 à cause de son absence australe, ça aura quand même de la gueule, non ?? L’intérêt du RYSC est aussi qu’il ne se limite pas au classement général.

        C’est un peu comme Rafa qui ne terminera sûrement pas numéro 1 cette année vu les points qu’il a perdu en Janvier. Sa saison ne va pas forcément être ratée pour autant.

        J’encourage donc tout les retardataires à nous rejoindre à Indian Wells!! Gagner un tournoi RYSC, c’est la classe, même si le général est foutu, ce qui est encore loin d’être le cas !! ;)

  5. Quentin 29 janvier 2013 at 18:52

    Un grand merci à Arno pour la gestion du jeu sur ce tournoi.
    J’ai peur que sur toute l’année ça ne te demande trop de travail. Comme l’a dit Remy, n’hésite pas à demander de l’aide si tu es dans la panade, je peux toujours donner ponctuellement un coup de main.

    Félicitation à Babolat pour sa victoire et à Sylvie pour sa deuxième place!
    Pour ma part je trouve mon test plutôt concluant, à savoir que sans réfléchir et en suivant seulement le classement on peut cartonner au RYSC.
    Bien entendu le plexicushion et le format en trois sets gagnants renforce sans doute cette tendance sans surprise.
    C’est en tout cas la seule fois que je compte jouer au risque, pour les autres tournois je ferais au feeling, sinon ça va m’ennnuyer.

    Enfin, je reste en accord avec Arno sur ses règles du RYSC, pas besoin que tout le monde participe à chaque tournoi pour que le jeu soit amusant.

    Une dernière chose: Guillaume, serait-il possible de placer les articles concernant le RYSC sous l’onglet Quizz, comme cela a déjà été fait pour la Cucumber Contest et Grandeur et Décadence? Cela faciliterait la lecture du jeu (plus facile de se rapporter aux règles ou au dernier classement en date).

  6. MacArthur 29 janvier 2013 at 19:05

    Bravo Babolat! En fait, moi je ne participe pas aux jeux parce que je ne serai simplement pas bon. Ça demande trop de réflexion. Il faut analyser les tableaux, les H2H, la forme du moment pour pouvoir faire des propositions de qualité qui dépassent le wishful thinking. C’est trop pour moi. Car, je travaille déjà dans un domaine où je dois justement maintenir une concentration maximale toute la semaine et les weekends, rebelote dans mes matchs de tennis…

    Cela dit, bravo à tous ceux qui s’essayent. Peut-être que je trouverais la motivation pour m’y mettre un de ces jours.

    Cela dit, j’ai vu que Steve Tignor a distribué ses notes de fin de tournoi hier. Et on peut dire qu’il rejoint notre position à presque tous ici, à savoir que Ferrer pollue les 1/2. Comme certains, il souhaite donc vivement le retour de Nadal pour rééquilibrer les choses. Si je suis d’accord dans le fond, j’ai toutefois déjà dit ici que Rafa en 1/2 à l’OA face à Djoko n’aurait probablement rien changé car ce dernier est désormais définitivement supérieur au taureau sur dur lent. Il l’aurait certes fatigué un peu mais le Djoker est très bien préparé pour ça :-)

    « Ferrer: He’s as impressive as everyone says, but watching him (attempt to) play Djokovic in the semifinals really made me want to see Rafael Nadal back on a court again. For two weeks, Ferrer told us that he doesn’t belong in the Big 4. Now we know why. B+ »

    Andy Murray obtient quant à lui un A. Je suis plutôt d’accord avec Steve. Murray n’a pas gagné mais a levé une autre grosse barrière psychologique en battant Federer lors de sa 1/2. Je pensais qu’il allait boucler l’affaire en 3 sets mais j’ai sous-estimé l’état de son mental par rapport à la question Federer en GC. Il l’a fait en 5 sets avec une bonne concentration dans le 5ème. Et ça c’est un plus. Il se rachète ainsi un peu dans coeur après sa débâcle face au même homme aux Masters alors qu’il avait bien entamé la rencontré avant de s’effondrer lamentablement.

    Tsonga obtient un C-. Et il faut lire entre les lignes pour comprendre les raisons qui motivent cette note…

    « Nice job on the court, not so nice off of it. With new coach Roger Rasheed in his corner, there may be a real reason to believe in Jo’s improvement this year. He was part of a scintillating quarterfinal with Federer. Then, for some reason, he told the media that “girls” are “more unstable” because of “hormones,” and that men “don’t have these bad things, so we are physically in good shape every time and you are not.”

    I give you Jo-Wilfried Tsonga, paragon of tennis stability. C- « 

  7. Kaelin 29 janvier 2013 at 19:22

    Merci bcp Arno !!!
    A vrai dire je suis un peu deçu de ma place bien qu’elle ne soit pas si mauvaise que ça… C’est surtout que sur la fin cet OA plein de manque de surprise a été assez catastrophique pour moi :D.
    J’avais tout de même pronostiqué Djoko eliminé par Berdych et Ferrer par Nishikori et une finale Nishikori – Del Potro avec victoire de l’Argentin …. bien sûr il a fallu que celui-ci se soit fait Moratougluer la gueule par Chardy !!

    Bien joué aux autres devant moi :)

  8. Oluive 29 janvier 2013 at 20:41

    Merci Arno !
    Tu as le mojo du modo, vive ton jeu.
    Même sous la couette, tu gardes en tête les engagements, chapeau l’artiste.

    En ce qui me concerne, un énième ventre mou. Je ne suis définitivement pas fait pour briller là-dedans, mais je vais m’accrocher comme un bernique, histoire de confirmer ma médiocrité.
    Certains autres par contre… Babolat, Fieldog, êtes vous des animaux à sang froid ?

    … Tellement pas fait pour les jeux que je poste mon équipe G&D dimanche en me disant qu’au moins c’est fait, même si ça pourrait attendre une semaine ou deux, vu qu’il n’y a pas vraiment de points en jeu.
    Ce faisant, j’hésite à mettre Stepanek en tocard, puis finalement me ravise (même vieux, on peut assurer 1000 points)… Et voilà que le mérou attend aujourd’hui pour faire savoir qu’il se fait opérer du dos ! Fera chier jusqu’au bout celui-ci.

    Bon, ça aura au moins un avantage : même sans Federer, les Suisses peuvent maintenant passer en quarts de la Coupe Davis… Et si ça arrive, ça va être rigolo de voir ce qui se passe ensuite, d’autant qu’ils sont censés rencontrer le (faible) vainqueur de Kazaksthan / Autriche… La Suisse en demi finales sans Federer ? (pas un deuxième 5/0 contre le Kasakhstan quand même…)

    • Oluive 29 janvier 2013 at 20:42

      Kazakhstan, bordel. Merde.

  9. Oluive 29 janvier 2013 at 20:45

    Sinon, pas eu le temps de le poster, mais la photo de Djoko dans l’article précédent…
    Enormissime.
    Elle n’est manifestement pas retouchée… C’était à quelle occasion ?

  10. Oluive 29 janvier 2013 at 21:10

    De ce que j’ai pu lire, la justice a refusé la demande italienne d’analyse de l’ordinateur perso de Fuentes pour « atteinte à la vie privée… »

    Et sinon, il paraît qu’il a soigné d’autres sportifs que cyclistes… non, c’est pas possible, on nous cache tout on nous dit rien ou quoi ?

    http://www.eurosport.fr/cyclisme/proces-puerto-fuentes-declare-que-ses-clients-n-etaient-pas-que-des-cyclistes_sto3598436/story.shtml

  11. Nath 29 janvier 2013 at 21:58

    Tiens, Oluive monologue :lol:
    Merci Arno pour la MAJ, au final Guillaume et les autres retardataires n’auront que 2 points de retard sur les derniers entrés à l’AO…
    Par contre les meilleurs scores sont étonnament hauts 8O

  12. Sylvie 29 janvier 2013 at 22:50

    Wouaouh !!! Les bras m’en tombent. C’est la première fois que je suis aussi haut dans un classement de jeu. Ça ne va pas durer. Le plus drôle c’est que je marque des points en ne prenant aucun risque justement. J’ai tenté quelques fantaisies et je me suis plantée sur toutes. Il y a juste le cas Delpo que personne n’a vu venir et qui a du faire perdre pas mal de points car j’ai vu que pas mal l’avait vu finaliste ou au moins demi finaliste.

  13. karim 30 janvier 2013 at 09:30

    Elimination de l’incertitude, mécanisation de la victoire.
    J’avais déjà souligné comment et pourquoi à mon sens l’analogie entre le tennis et la formule 1 ou certains sports d’équipes était pertinente. Je poursuis quelque peu mon raisonnement.
    Le sport de haut niveau aujourd’hui c’est moins la réussite de l’individu que celle de la méthode. Poussée à son paroxysme, la préparation vise autant la performance pure que la maîtrise des imprévus, impondérables et aléas. Peu ou pas de surprise, tout maîtriser, tout contrôler. Cette fièvre de la minutie se nourrit de l’esprit de compétition et du perfectionnisme d’accord, mais est surtout rendue possible par l’uniformisation. C’est là où la méthode prend le pas sur l’individu.
    Michael Schumacher chez Ferrari, c’est le premier exemple qui me vient à l’esprit. Cinq titres consécutifs de champion du monde de F1 dans un contexte réglementaire stable et grâce à une dream team froidement assemblée : meilleur manager avec Jean Todt, meilleur ingénieur avec Ross Brawn, meilleur ingénieur piste avec Rory Byrne. Et donc le meilleur pilote avec ce bon vieux Schumi. La traque du détail, les équipes d’ingénieurs qui bossent 24/24, les essais privés 365 jours par an, Ferrari dans la première moitié des années 2000 invente la perfection et l’annihilation du facteur imprévu. Toutes choses étant égales par ailleurs, le puzzle assemblé par la scuderia ne peut qu’enfiler les titres comme des perles. Quand dix ans plus tard la FIA décide de limiter drastiquement les essais privés pour réfréner les dérives budgétaires, on investit dans des simulateurs ultra-puissants et les pilotes, à défaut de limer l’asphalte deviennent des gamers professionnels.
    Sébastien Loeb, encore plus fort. En rallye le talent s’exprimait sur des terrains divers : équilibristes et patineurs au Monte Carlo ou en Suède, funambules en Finlande, marathoniens au Safari, pistards en Corse. Si les terrains sont restés variés, le format des rallyes a changé : fini les 5000km du Safari Kenyan, les sépciales de nuit du Monte Carlo (réintroduites depuis), place à des boucles ultra-répétitives concentrées autour de parcs d’assistance et courues plusieurs fois lors de la même épreuve, dans des formats courts. En voulant rendre le rallye télégénique on lui a retiré son âme et on en a fait une épreuve aussi formatée que la F1. Citroën fournit à Loeb la meilleure voiture dans les limites du règlement (quelques incartades hors des clous tout de même) et lui assome la concurrence en proposant le meilleur cocktail entre vitesse FIABILITE. Moins brillant et fou que Latvala première mouture ou Marko Martin avant lui, mais tellement plus solide. Et quand Ogier menace le maître en dosant aussi le cocktail rapidité/fiabilité, il est éjecté de la machine à gagner. Et avec lui le directeur sportif qui a osé le mettre en concurrence avec Dieu. Citroën enfile les titres comme des perles et toutes choses étant égales par ailleurs Loeb devient nonuple champion du monde. Nonuple ? Le mot a dû être validé pour lui j’en suis sûr.
    Pour en revenir au tennis, notre bon Novak Djokovic aurait eu à maîtriser Cash, Becker et Edberg sur herbe, puis Lendl et Wilander sur terre et sur dur. Pas une gageure. Plus près de nous il se serait tapé Sampras et Ivanisevic sur herbe, Sampras et Agassi ou Rafter sur dur, Bruguera et Kuerten sur terre. Voilà à quel prix Nole et avant lui Rafa et Roger auraient bouclé les petits chelems qu’ils enquillent sans moufeter. On a déjà évoqué mille fois l’uniformisation des surfaces à cause du ralentissement drastique des surfaces dites rapides, voire de leur disparition pure et simple (parquet, moquette). Les raquettes magiques et les nouvelles techniques d’entrainement ont fait le reste. Comme la F1, comme le rallye et sans remettre en cause les formidables talents de Schumacher et Loeb, le tennis est rentré dans la dictature de la méthode. La méthode s’impose quand il n’y a plus de place pour l’imprévu, le changement, la variété. Une méthode pour une façon de jouer. En formule 1 quand il pleuvait on savait que le rapport des forces allait s’inverser et qu’un Stewart ou un Senna même en conduisant un fer à repasser allait tirer son épingle du jeu. Aujourd’hui avec toute l’électronique embarquée et les voitures conduites quasi depuis les stands, le mouillé n’existe plus.
    En tennis c’est pareil. Lendl qui fait l’impasse sur RG pour aller se préparer sur herbe et maîtriser ce satané service-volée, on ne va pas revoir ça de sitôt. On s’est profondément ennuyé pendant les meilleures années Schumacher et le couple Loeb/Citroën a tué le WRC à lui tout seul. La F1 a compris le truc et a essayé avec plus ou moins de succès de réintroduire le spectacle en piste et aujourd’hui s’inquiète de l’hégémonie de Vettel. Quand le tennis prendra-t-il conscience de ses dérives à lui ? La finale de l’Australian Open 2012 aurait dû à ce titre déjà tirer la sonnette d’alarme.
    Le petit chelem est devenu l’unité de mesure et les surprises dans les grands tournois aussi rares que des aurores boréales à Tombouctou. Seul Fed a la courtoisie de perdre de temps en temps contre une brute. Mais pour Nadal, Djoko et maintenant Murray, impossible de perdre autrement que contre l’un des deux autres, et si possible après une demi-journée de tennis bien chiante. Toutes choses étant égales par ailleurs, ils ont trouvé la meilleure méthode. Méthode de jeu avec la défense acharnée, le stakhanovisme dans l’échange et la capacité à alterner défense et attaque, et méthode d’entraînement avec la préparation physique et tout ce que cela suppose.
    Méthode Schumacher, méthode Loeb. J’aurais pu citer les méthodes Armstrong, Phelps ou l’école Jamaïcaine du sprint.
    On en reparlera.

    • Remy 30 janvier 2013 at 09:40

      Si seulement Stan avait battu Nole …

      • karim 30 janvier 2013 at 10:06

        Stan qui ne bat pas Nole c’est Latvala qui se sort à la dernière spéciale alors qu’il a 25″ d’avance sur Loeb et qu’on croit qu’il va enfin le taxer. Mais non. Il ne le taxe pas. Il sort de la route.

      • MacArthur 30 janvier 2013 at 16:14

        Si Stan devait gagner ce match, il aurait pu, dans d’autres matchs contre des « cadors » se mettre en position de gagner.

    • Patricia 30 janvier 2013 at 10:49

      ‘Quand le tennis prendra-t-il conscience de ses dérives à lui ?’ Je remets ici une partie de mon commentaire du chapitre I, qui s’applique encore mieux au volume 2 de tes réflexions : « Avec un paradoxe irréductible inhérent à une industrie-spectacle : d’un côté une logique de professionnalisme, standardisation, minimisation des risques pour les promoteurs, s’appuyant sur la dimension du spectateur avide de sécurité et d’identification magnifiante ; de l’autre le spectacle, dont le principe ne se limite pas à une pyrotechnie visuelle : l’oeil du spectateur se lasse du répétitif, même celui de l’excès, et s’anime d’un besoin d’adrénaline, de suspense, le goût de trembler, de « tromper-la-mort », qui réclame la surprise, l’inattendu.

      Mais parfois, le meilleur « pilote » est aussi le meilleur talent individuel : c’est le cas de Phelps, d’après les spécialistes, qui aurait une technique de glisse d’une fluidité inouïe… C’est pas antinomique !

      Et comme faisait remarquer Marie-Jo, le prototype de la gestion hyper pointue de tous les paramètres hors pilote, c’est Fedou. Modèle dépassé, soit, mais F1 quand même !

    • Quentin 30 janvier 2013 at 10:56

      Ce que je ne saisis pas c’est pourquoi cette élimination de l’incertitude et cette mécanisation de la victoire n’intervient que maintenant.
      La volonté humaine de réduire le risque est vieille comme l’homme, tandis que la méthode scientifique pour maximiser les performances est elle aussi extrèmement ancienne (cf taylorisme il y a plus de 100 ans).
      La question est: pourquoi la méthode n’apparaîtrait que maintenant?
      Je veut bien croire qu’avant l’ère Open, les tennismen ammateurs étaient peut-être moins obsédés par la victoire. Si on fait une comparaison avec le rugby, depuis la professionnalisation du rugby dans les années 1990, on observe un renforcement des défenses (élimination du risque) et un renforcement des capacités physiques des joueurs (méthode).
      Or l’ère Open date de Roland Garros 1968, donc on aurait du observer la tendance qu’on observe aujourd’hui dès les années 1970.

      Il est possible que le facteur argent doive alors être pris en compte: le tennis étant devenu un véritable business, les méthodes se sont soudainement améliorées et le risque s’est réduit.
      Pour comparer avec la F1, c’est bien la volonte de Bernie Ecclestone de faire de la F1 un vaste business international qui a conduit à cette tendance Schumacher et Vettel.

      PS: Schumacher était le meilleur pilote sous la pluie, loin devant tout les autres, comme Ickx ou Senna en leur temps. Et c’était aussi un pilote aux connaissances techniques extrèmement développées, capable de régler sa voiture admirablement bien. Aux antipodes des jeunes d’aujourd’hui (Hamilton est l’exemple type) qui laissent leurs ingénieurs faire le boulot et se contentent de conduire.

      • karim 30 janvier 2013 at 12:23

        Schumacher comme Loeb étaient les meilleurs, rien à redire dessus. Mais ce qui leur a permis de le rester de manière continue et de se forger le palmarès qu’ils ont eu c’est la maîtrise du système, la méthode. Lebron James est le meilleur joueur NBA depuis au moins cinq ans, mais il n’a eu son premier titre que l’an dernier. Jordan était le meilleur depuis longtemps quand il a coiffé sa première couronne NBA. Etre le meilleur ne veut pas dire qu’on est celui qui gagne. Quand le meilleur tombe dans le meilleur système, trouve la meilleure méthode, ça donne une hégémonie.

        Pour ce qui est de savoir pourquoi c’est maintenant que ça arrive, je pense que c’est parce que justement il n’y a qu’une seule méthode et une seule technique à assimiler qu’on peut pousser la préparation à son paroxysme et s’hyper-spécialiser. Si demain on remet du vrai gazon à Wimbledon, celui des années 90, Djoko ne pourra pas breaker Raonic et predra en trois tie-breaks. Si on met du ciment rapide à New York il se fera prendre par Roger ou Soderling. Pour les battre il faudra qu’il développe d’autres armes adaptées à ces conditions, il sera donc moins bon et moins pointu parce que les ressources ne sont pas étirables à l’infini: dans une journée il y a 24hrs et on ne peut pas faire plus. Il ne pourrait pas être au coude à coude avec McEnroe sur herbe et Borg sur terre. mais sur une herbe ocre ou une terre battue verte, il peut taper les deux.
        L’uniformisation a permis la rationalisation extrême.

    • Evans 30 janvier 2013 at 12:58

      « Seul Fed a la courtoisie de perdre de temps en temps contre une brute »

      Tout était bien jusqu’à cette phrase. Pourquoi ce deux poids deux mesures dès que Federer apparaît dans un post? Contrairement à ce que raconte la légende urbaine, c’est Federer qui a apporté la dimension physique au tennis. Il n’avait pas plus de talent que Nalbandian, Safin, Haas pour ne citer que ceux là. Pourtant, il les a tous atomisé. Tous, au physique. Quand il affirme avoir créé un monstre, il révèle, à mots couverts, ses fameuses méthodes aux quelles il avait recours. Seul Fed perd contre une brute? Voyons soyons sérieux deux secondes…

      • Remy 30 janvier 2013 at 13:35

        Je pense que tu te trompes.
        C’est un seul bon mot de Karim.
        Il se fait pas d’illusion sur le Suisse.

        Cependant le Monstre de Federer fait référence au personnage médiatique et tennistique que Roger est devenu.

        Quant à Nalbandian et Safin, ils peuvent plus en vouloir à leur inconstance (et leur mental) qu’à Federer.

        • karim 30 janvier 2013 at 15:04

          What else?!! + 1000

      • Sylvie 30 janvier 2013 at 15:05

        Federer n’a pas apporté la dimension physique dans le tennis, elle existait bien avant lui. Ce qu’il a apporté en grande partie c’est une approche professionnelle du tennis avec un préparateur physique, une gestion au cordeau du calendrier, un travail sur le mental… sinon il n’aurait été lui même qu’un Safin ou un Nalbandian bis. Je ne pense pas qu’il les ait battus au physique mais par une bien plus grande rigueur et régularité dans son approche et aussi parce qu’il a été épargné plus qu’eux par les blessures.

        Mais j’ ai lu qu’Oluive datait cette approche du tennis de façon bien antérieure à Fed ou à Lendl.

        Ce que Fed a aussi apporté c’est l’idée d’un joueur hyper complet sans points faibles. On a eu des générations de joueurs avec un grand coup droit ou un grand revers mais faibles surle coup opposé, bons au filet mais friables du fond ou l’inverse, tout ceci facilité par la diversité des surfaces.

        Depuis Federer, on ne gagne plus avec un point faible.

      • Remy 30 janvier 2013 at 15:19

        Je recommande fortement la lecture de 2 articles excellentissime de Karim sur:
        - le statut de Federer, http://www.15-lovetennis.com/?p=2941
        - et le dopage en générale, http://www.15-lovetennis.com/?p=16596

        A lire, à relire et rerelire.

    • Pierrot 30 janvier 2013 at 14:42

      « quand Ogier menace le maître en dosant aussi le cocktail rapidité/fiabilité, il est éjecté de la machine à gagner »

      Hum, Ogier était même régulièrement plus rapide, mais plus fiable???
      Ce n’est pas ce que disent ses sorties de route (plus fréquentes que celles de Loeb en tous cas)…

      • karim 30 janvier 2013 at 15:27

        Ogier sort plus c’est clair, mais il a clairement menacé Loeb, voire l’a dominé et quelques fois poussé à la faute. Il l’a copieusement fait chier et ça a été lourd de conséquences.

        • Pierrot 30 janvier 2013 at 17:43

          ça, oui:)
          Mais bon, j’aime pas le côté pleureuse d’Ogier…

    • MacArthur 30 janvier 2013 at 16:23

      Je suis un peu surpris qu’on oublie si facilement le passé. Jusqu’à nouvel ordre, celui qui a fait deux petits chelems récemment, ce n’est ni Nadal, ni Djokovic, ni Murray. L’incertitude, l’inexorabilité on l’a connu à son paroxysme avec Federer. 92 victoires contre 5 défaites en une année. Ce que fait Djokovic aujourd’hui n’est rien à côté de ce qu’on a connu dans un passé récent.

      • Mathias 30 janvier 2013 at 17:30

        Pas mieux! Il se trouve que Fed l’a fait avec un style de jeu qui plaits plus au puristes.

        Que Djoko domine le jeu ne me deplaît pas plus que cela. Ce qui est désastreux, c’est que ces principaux challengers (or Fed) soient dans le même crénaux de jeu.

        On a connu cela avec Lendl-Wilander, mais cela n’a pas duré très très longtemps. Alors que là c’est depuis l’USO 2011 que nous sommes bloqués dans ce schéma (exception faite de Wimbly 2012).

        On a connu des périodes similaires, quand il n’y a avait que des crocodiles dans les derniers tours de RG, ou des mitraillettes à aces en demi de Wimbly. Mais ce n’était que quelques semaines par an.

        Le tennis se nourrit d’opposition de style. Le problème est que le prétendant le plus sérieux de Djoko à terme (je parle de Murray donc) s’est mué en un clone de celui-ci. Et ceci alors qu’il a les moyens de développer un autre jeu.
        Il faut y voir ici la patte de Lendl qui après nous avoir pourri la moité des années 80, va faire de même pour les 3-4 prochaines.
        Il y a longtemps qu’il aurait suivre le conseil d’Antoine et le pendre…

  14. Patricia 30 janvier 2013 at 11:24

    Une petite vidéo sur les revers de Richuke…: http://www.youtube.com/watch?v=TIpetCjBXZI
    Son solo contre Roddick : http://www.youtube.com/watch?v=fPnD89sZIiE

    A Bangkok contre Dimitrov : http://www.youtube.com/watch?v=BjV2hBGq9Lc
    Un Richard calciné dès le début du tournoi (il se pointe sans avoir pu s’entraîner durant un mois) se fait manger par un Grigor en très grande verve au service ; et finit par renverser la vapeur, option « revers gagnant », contre un jeunot qui ne sait vraiment pas tuer le match.

    Ah là c’est sûr, y a des paramètres méthodiquement pas raffinés, chez ces deux zouaves !

    • Patricia 30 janvier 2013 at 11:39

      Avant, Richuke avait bataillé contre Tomtom Dubouchon : http://www.youtube.com/watch?v=wNwM-1eE8Js

      Vexé de se prendre cul rouge dans les duels en revers, Tomtom décide… d’être plus fort que lui dans la diagonale, avec un certain succès. Il pousse le mimétisme jusqu’à reculer plus que Richuke (« qui fera le plus de winner les deux pieds dans le « o » de Bangkok? » ou comment apprendre de ses aînés). Très jolis coups en toucher également.
      Richuke balance un CD à 150 km/h pour répondre à ces provocs de coquelets qui le nargue avec ses amorties (LE classique contre Richuke of course, tellement habitué qu’il ne faut pas la rater).

      C’est pas du Dolgo-Monfils, mais on sent clairement qu’il y comme un chouïa de rationnalisation à prévoir chez ce petit monde…

    • karim 30 janvier 2013 at 12:28

      Le roddick à Wimbledon fait partie de mon top 10 des vidéos youtube que je m’enfile quand j’ai le tennis triste. Lui même dit avoir eu une réussite juste ridicule sur ce coup ce jour-là. la balle refusait de sortir du court et dès qu’il avait un revers il savait qu’il allait faire un winner.

    • Kaelin 30 janvier 2013 at 15:00

      Ils sont cool ces HL de Bangkok. Je vois qu’on a les mêmes vidéos « classiques » Patricia ^^

  15. antsiran23 30 janvier 2013 at 11:37

    Le parallèle tennis/F1 souffre quand même d’une grosse différence. L’outil essentiel en F1, c’est la voiture. L’outil essentiel en tennis c’est le bonhomme. Les raquettes, ils ont tous les même.
    Mais globalement, le professionnalisme et la montée en puissance des techniques d’amélioration de performance physique des joueurs sont devenus prépondérants dans le monde du tennis. Eriger un mur face au joueur d’en face, quel qu’il soit – endurant, créatif, imprévisible, puissant, adroit… . La stratégie est simplissime. Et pour être aussi fort que le mur, il faut en manger des épinards !!!

  16. William 30 janvier 2013 at 11:40

    Je suis un peu largué en ce moment. Et pas qu’au RYSC ! Je remercie Arno pour son organisation impeccable. Au vu de mes résultats je pense viser la place de dernier de l’année, afin de tenter le Master’s de fin de saison. C’est un jeu très pervers Arno… Llodra à Roland, Ferrer à Wimbledon et Dustin Brown à l’US Open, tremblez !

    Assez soufflé par les connaissances sportives du Yo. Moi c’est bien simple, je ne connais guère que le tennis. Et encore. Ne comptez pas sur moi pour autre chose ! Le foot par la force des choses, à la rigueur – comment y couper ? – et le kendo, mais qui s’y intéresse ? Toujours est-il que j’aime les analogies de Karim et de mon point de vue néophyte, ça semble se tenir.

    J’ai suivi de loin l’histoire Fuentes, mais ça pue. Grave.

    J’ai regardé les deux premiers sets de la finale, plus aurait été trop. Pfiouuu. Vous imaginez si Murray avait perdu la finale de l’US Open ? Il serait en ce moment même reclus dans sa chambre à la Howard Hughes, se pissant dessus en appelant sa maman. Shanghaï, l’O2 Arena et maintenant la finale de Melbourne : trois matchs à sa portée qu’il laisse passer. Après son titre en majeur justement, Murray a perdu des matchs en ayant eu balle de match pour les premières fois de sa carrière. De mémoire : JJ à Bercy, Raonic à Tokyo et il doit y en avoir un troisième. Décompression je suppose. Gageons que cela ne dure pas trop longtemps parce que du Murray qui joue comme en demi contre Roger, j’en veux encore !!
    Fed d’ailleurs. Je trouve assez sain, au pays des robots, qu’il baisse encore d’intensité au cinquième. Oluive, Dark Fedor ce n’est peut-être pas pour tout de suite. Cela me le rend plus humain et diminue les soupçons qui pèsent sur lui. Et qu’on ne m’invoque plus Rome 2006. Un exemple de récupération suspecte sur 10 ans de carrière au top ? Come on. S’il se dope, comme je le pense et comme je soupçonne la majorité des top players de le faire, c’est à un produit (j’y connais rien) qui améliore la réactivité, cette fameuse relation oeil-bras, cette explosivité irréelle que Djokovic a fait sienne aux retours de service.

    Un dernier mot sur l’absence de tout imprévu. La dernière fois qu’on a vu une surface hybride et originale, c’était la terre battue bleue de tonton Tiriac. Qui s’était alors imposé ?

    • Quentin 30 janvier 2013 at 11:52

      « Après son titre en majeur justement, Murray a perdu des matchs en ayant eu balle de match pour les premières fois de sa carrière. De mémoire : JJ à Bercy, Raonic à Tokyo et il doit y en avoir un troisième. »

      Sa finale contre Djokovic à Shanghai: 5 balles de match non concrétisées

  17. Quentin 30 janvier 2013 at 11:50
    • Kaelin 30 janvier 2013 at 12:33

      Ca me fait toujours penser à un grand classique! http://www.youtube.com/watch?v=KnJFpQIv8UQ à 1minute50 :D (François l’embrouille)

      • William 30 janvier 2013 at 13:10

        Très bonne référence ;)

    • Mathias 30 janvier 2013 at 12:36

      Il prépare sa comm pour quand il annoncera son forfait pour les MS 1000 de la tournée américaine sur dur.
      Tu notera qu’il parle « d’aligner 4-5 tournois sur terre »…
      Comme il est obligé de jouer les MS 1000 sauf blessure, il va sortir au dernier moment que son genou le fait souffrir et qu’il doit refaire un break et zapper la mini-saison dur aux USA.
      C’est de bonne guerre et je ferais pareil à sa place.

    • Oluive 30 janvier 2013 at 12:55

      On pourrait être bien plus mauvaise langue, et dire qu’il prépare l’éventualité d’un Fuentes qui lâche son nom, rallongeant ainsi son « indisponibilité ».
      Mais je ne suis pas le genre mauvaise langue.

  18. Antoine 30 janvier 2013 at 12:28

    Je n’ai pas d’avis sur la comparaison entre le tennis et la F1 car je ne connais rien au sport automobile mais la fin du commentaire de Karim m’incite a mentionner un point soulevé dans un article de « l’Equipe » d’hier: la comparaison entre Lendl et le Djoker sur le plan des méthodes et même du jeu.

    Caujolle dit de Djoko que c’est le robot parfait, parfaitement adapté aux conditions de jeu actuelles, sans aucune faiblesse et un gros mental. Rien n’est exceptionnel dans son jeu mais tout est très bon dit il. un peu sévère: Je dirais que son retour de service est exceptionnel.

    Cette adapatation parfaite aux conditions de jeu fait du Djoker le prototype achevé du joueur moderne, contrairement à Nadal ou Federer. L’article mentionne, à juste titre me semble t il, que Nadal ou Federer auraient gagné à n’importe quelle époque, leur jeu est intemporel. Ce n’est pas le cas du Djoker: ses succès sont dus au contraire à cette adapatation à cette époque.

  19. Babolat 30 janvier 2013 at 12:33

    Petit coucou rapide. ^^

    Bon, surtout, garder la tête froide.
    On se souvient que Santoro fut le premier numéro un de l’histoire à la race. Il a rarement fini une saison dans le top 30 donc…

    J’avais misé sur des 1/4 monolithiques, je ne me suis (presque) pas trompé.
    Cap sur Indian Wells…

    Au fait, cher Arno, puisque je suis the winner of the Aussie open, est-ce à dire que je suis d’ores et déjà qualifié pour le masters ?
    Comment on se prend trop pour un champion… quel trip !

    Merci encore à l’organisation toussa, wordpress motors, les ramasseurs de listes de pronos et tous les lecteurs anonymes. Bisous. ^^

    • Remy 30 janvier 2013 at 12:37

      Je crois que oui, tu as déjà ton ticket pour les Masters.

  20. Oluive 30 janvier 2013 at 13:09

    Non, pour répondre à Karim et Quentin plus haut, la volonté actuelle de mécanisation dans le tennis ne date pas du tout d’hier.
    Et même pas de Lendl, qui est pourtant celui auquel on reconnaît habituellement ce passage du tennis dans l’ère systémique.

    Elle date du tout début des années 50, et est l’oeuvre d’Harry Hopman, qui a entraîné Maureen Connolly l’année de son grand chelem, mais surtout amené l’équipe d’Australie à 16 victoires en coupe Davis, grâce à la qualité des joueurs bien entendu, mais aussi -c’est ce qui nous intéresse ici- à un programme robotique de détection, musculation, travail acharné, privation de sortie etc. (la « hopman factory » comme on l’appelait), qui préfigure exactement ce qui se passe en ce moment.

    Djokovic n’a rien inventé. Lendl non plus.

    Et je pourrais même rajouter que l’uniformisation des conditions de jeu est elle aussi loin d’être une nouveauté : des débuts du tennis à l’ouverture disons du championnat de France sur terre battue aux joueurs étrangers en 1925 (et donc, à la naissance de Roland-Garros, plus récent des 4 tournois du grand chelem), soit pendant presque 50 ans, on jouait quasi-toujours service volée, sur gazon, dans un jeu au stéréotype opposé à celui d’aujourd’hui, mais pas tellement plus varié (à tel point d’ailleurs que les joueurs australien, adeptes entre tous du service volée, lassaient parfois le public par la monotonie des matches qui les opposait).

  21. Quentin 30 janvier 2013 at 13:09

    Je suis le procès Fuentes, apparemment le médecin serait disposer à donner les noms des athlètes non cyclistes qu’ils traitait (footballeurs, tennismen) mais le juge refuse de l’interroger la dessus.
    Navrant, ça serait le meilleur moyen de dégager la (quasi?) totalité du top 8 et de repartir sur de nouvelles bases…

    • Patricia 30 janvier 2013 at 14:05

      Tu parles, il « serait disposé »… Il attend quoi depuis 8 ans alors, pour lâcher le morceau aux médias, qui lui feraient un pont d’or ?

      Il a reçu des menaces de mort et n’avouerait que dans le cadre d’une négociation pour l’immunité ? Même pas, il risque pas la prison à vie, hein ! Ca vaut pas le coup de courir des risques pareils. C’est de l’enfummage, il n’est prêt à rien du tout.

      Et le seul tennisman du top 8 qui a eu des contacts directs avérés avec Fuentes c’est Nadal (ils sont ou étaient voisins).
      Si Federer veut se doper, l’usine pharmaceutique de son papa me paraît un meilleur plan que les espagnols…

      • Florent 30 janvier 2013 at 17:43

        Il l’a dit, il parlera si le juge lui demande… il ne peut faire autrement d’ailleurs!

        • Patricia 30 janvier 2013 at 20:02

          Ah bon, il y a une loi qui l’empêche de parler aux médias depuis 8 ans (Je rappelle qu’il n’a d’ailleurs pas passé tout ce temps en prison et avait accès à tous les moyens modernes pour faire sa révélation) ? Il s’y est toujours refusé, de quelque façon que ce soit, et n’a rien à y gagner dans ce cadre judiciaire. Ses informations, la justice les a eu en main, elle ne pouvait rien en faire dans le cadre de l’enquête, et ne voulait rien en faire dans le cadre moral ou politique. Il sait pertinemment qu’ils n’en veulent pas.

          Pourquoi déclare-t-il « je pourrais donner les noms si le juge le demande, » puisqu’il ne veut manifestement pas le faire ?
          Il a sans doute l’assurance préalable que la juge ne lui posera PAS cette question (ce qui va rassurer les personnes concernées – la justice confirme ainsi qu’elle ne « veut pas le savoir ». La seule source susceptible de faire des révélations demeure ainsi Fuentes, qui peut faire monter les enchères des uns (prix du silence) comme des autres (médias). Sur le thème de « voyez, la justice ne veut rien savoir, je ne serais pas protégé, donc je ne peux rien dire… pour ce prix »…

          C’est de la négociation pour sa reconversion.

          • Florent 30 janvier 2013 at 23:26

            The way I see it: il n’a pas envie de donner des noms, mais si on lui demande judiciairement, il aura du mal a refuser! Sa defense consiste apparament a dire, oui, je les aidais a de se doper, mais avec un avis medical pour qu’ils ne s’abiment pas la sante… (et en encaissant cash au passage, mais ce n’est pas la question)

            Le truc c’est qu’il n ‘est pas juge pour dopage, mais pour mise en danger de la sante…. donc sa defense « makes sense » de son point de vue.

  22. Guillaume 30 janvier 2013 at 13:51

    Oluive, dans mes bras ! Il y a longtemps que je veux écrire quelque chose sur ce thème, mais je recule à chaque fois devant l’ampleur de la tâche. L’été dernier, j’avais attaqué les chroniques d’Antoine Blondin, celui qui a lâché un singe en plein hiver, un jour où il était d’humeur vagabonde. Il a principalement écrit sur le cyclisme et sur l’athlétisme, mais les papiers qu’il consacre de temps à autre au tennis sont savoureux.

    Non, notre époque – et notre site – n’a pas le monopole de la plainte et du spleen. Dans l’après-guerre déjà, on disait/lisait que le tennis, c’était mieux avant. Avant ? Avant que des hordes de serveurs-volleyeurs monolithiques ne viennent, grâce à une préparation physique pointue et un système de production à la chaîne de champions plus ou moins marquants, brider la créativité et le JEU. Que le tennis moderne devenait chiant, et qu’il fallait se fader une sacrée armada de bûcherons du bush (et bientôt des USA) pour trouver, au milieu, quelques perles de tennismen.

    Saut dans le temps, une ou deux générations plus tard. L’an dernier, pour RG, je rencontre quelques très vieux visiteurs de RG pour recueillir leurs anecdotes vécues. Leur verdict ? Au mieux, le tennis est mort avec McEnroe. Au pire, les avènements simultanés de Borg le lifteur et de Connors l’agressif l’ont tué.

    Idem avec les questions matériel, et de gros sous. De toute façon, le tennis a perdu son âme le jour où il a renoncé aux raquettes en bois.

    Bref, époque après époque, le tennis c’était mieux avant. Depuis Tilden, tout fout le camp.

  23. Remy 30 janvier 2013 at 14:21

    Juste comme ça, la bûcheronne Marion Bartoli intègre l’équipe de France de Fed Cup.
    La fédé peut remercier Mauresmo …

    • Kaelin 30 janvier 2013 at 14:58

      Ca me dérangerait pas que l’Allemagne batte la France à vrai dire …. j’aime bien leur équipe. Sinon belle victoire de Mladenovic contre la belle Julia Georges, prémisse de la rencontre de Fed Cup ..

  24. Guillaume 30 janvier 2013 at 14:25

    Beaucoup de choses vraies sinon dans le pavé de Karim. Plus que jamais, le tennis est affaire d’équipe, de teams, de squad, plus qu’une entreprise individuelle. D’ailleurs il suffit de voir à quel point les joueurs s’empressent de remercier entraîneur, kiné, préparateurs physique voire mental au moment des cérémonies de remise de prix, pour comprendre à quel point toute victoire est celle d’une écurie de pointe. Comme le dit Santoro dans une itw à l’Equipe parue il y a quelques jours, évoquant les jalons posés par le tandem Federer/Paganini, jusqu’à l’armée mexicaine qui entoure aujourd’hui Andy Murray : « Ils ont un spécialiste pour s’occuper des bras, un autre pour les jambes, un troisième pour la tête… » On est dans de l’horlogerie de haute précision.

    Ca, c’est pour les champions. Pour leur sport, on ne revient pas sur le fait que l’intérêt sportif – plus précisément la glorieuse incertitude du sport – est un concept qu’on a cherché à tout prix à étouffer dans un oreiller ces dernières années. Karim rappelle que la F1 est revenue de ce calibrage qui avait créé un ron(d)-ron(d) dominical à côté duquel Drucker paraissait dynamique. Pour enrayer la chute de l’audience, la FIA a donc cherché à réinjecter une dose de suspense via les règlements. Et pas mal réussi ces dernières années, même si Vettel les fait à nouveau trembler.

    Sans doute aussi est-ce le propre des sports de haut niveau d’engendrer des hégémonies, maintenant que les meilleurs sportifs se lient très tôt aux meilleurs staffs… et aux meilleurs sponsors, ceux qui peuvent le mieux booster une carrière. Ca n’a rien d’un hasard si la plupart des records des disciplines sportives sont tous tombés dans les années 2000 : Schumacher, Loeb, Federer, Phelps, Bolt, Desjoyaux, Cavendish… Et les sports collectifs tout autant, le foot en premier, concentrant tous les talents dans une toute petite dizaine de clubs à travers l’Europe.

    A revenir sur le côté technologie de pointe qui quelque part déshumanise les sportifs, je tenterais quant à moi le parallèle du tennis avec la natation, revenue de ces combinaisons qui finissaient par poser la question de la valeur réelle des athlètes.

    Reste une différence avec la F1 ou la natation, différence de taille qui ne peut que motiver ceux qui tiennent les cordons de la bourse du tennis mondial : le spectacle PLAÎT. Oui, évidemment, il ne plaît pas à des ronchons comme nous, vieux ou moins vieux. Mais il draine un autre public, nouveau, qui découvre le tennis. Reprenez le lien que Quentin a posté sur l’article précédent : depuis 2 ans, Eurosport bat ses records d’audience sur le tennis avec les finales de l’Open d’Australie. Oui, même celle de cette année qui, on est unanimes, ne restera pourtant pas dans les annales.

    Ce qui amène évidemment à se poser la question de savoir combien de temps le tennis pratiqué actuellement au sommet plaira t-il ? Plus si longtemps à mon avis. C’est comme tout, le public se lasse un jour. Les marathons Djoko / Nadal puis Djoko / Murray sont à la mode, mais on en reviendra. Tout est question de temps. Soit parce que la génération suivante de champions trouvera la clé des robots (au passage, je regardais des extraits de Tomic à Wimb, l’autre jour, et je me disais que ce type-là, plus que les grands cons de 2m, ce sont les petits gabarits qui pourraient le gêner sur herbe. Mais comme des petits gabarits il n’y en a presque plus…). Chaque génération se construit en cherchant réponse à ce qui a précédé. Et quand on regarde les young guns annoncés, il y a finalement peu de machines lance-balles ou de remiseurs frileux. Soit, si ça ne vient pas du court, viendra le moment où la lassitude des mêmes finales fera qu’on reviendra en arrière sur une composante ou une autre du jeu actuel – balles, surfaces ou, qui sait, matos, mais j’y crois moins.

    Bon, une heure abandonnée ici. Faudrait que je bosse mais je vois que la machine à suspicions de dopage s’est remise en route. I’ll be back.

    • karim 30 janvier 2013 at 15:18

      Une finale de six heures par décade, c’est enthousiasmant. Eurosport bat son record d’audience sur le tennis avec Nadal vs Djoko l’an dernier à Melbourne. Mais quand cinq heures ça devient le tarif minimum, on se prend la tête entre les mains. Comme tu dis le spectacle plait, mais combien de temps encore? Quand la réflexion sera systématiquement purée ça va encore durer des plombes, on verra ce qu’ils feront. Pour la finale dimanche dernier je m’étais déjà mis en tête que je regarderais le début, puis irais faire mes courses dominicales comme d’hab, déposerais les mômes à la piscine puis reviendrais prendre le match là où il serait rendu. je SAVAIS de toute façon que ce ne serait pas fini malgré ma pause de plus de deux heures et demie.

      • karim 30 janvier 2013 at 15:24

        En gros on peut regarder les deux premières heures, faire un tennis ou partie de foot avec les potes du dimanche et donc s’absenter deux heures, et revenir suivre la dernière heure tranquillos. On va où là?

        • Kaelin 31 janvier 2013 at 01:13

          Hahahaha tu me fais bien marrer Karim, je m’y retrouve complètement !! la dernière fois que j’ai fait ce genre de truc, en l’occurence faire un tennis avec un pote en plein milieu d’un match c’était pdt le Gasquet-Murray au 1er tour de RG après la victoire de Richie à Nice. La Gasque gagnait 2 sets 0 en fucking god mode, je me barre 2h jouer pensant l’affaire réglée et tout heureux. Mal m’en a fallu, quand j’ai vu le résultat final, finalement pas si illogique (ah ce putain de 3ème set que j’ai revu plus tard… il fallait l’achever l’ecossais!!!!), ça m’a tué. Mais au final je ne regrette peut être pas de ne pas avoir vu ça, ça m’aurait trop fait mal.
          Bref tout pour ça en revenir à notre sujet : que les matchs durent de plus en plus longtemps, surtout avec l’avènement du Djokurray et que jme demande aussi où va-t-on…

          et soit dit en passant j’espère vraiment que les revers à une main persisteront sinon moi aussi j’aurais réellement du mal à continuer à suivre le tennis avec autant de passion déjà que la période actuelle m’emmerde un peu.. Heureusement que des jeunes pousses arrivent et que des Haas et PHM par exemple nous font encore rêver !

  25. fieldog (vainqueur Odyssée 2010 et RYSC 2012) 30 janvier 2013 at 16:04

    Merci beaucoup Arno pour un RYSC 2013 1er du nom rondement mené ! Ce jeu calendaire s’apparente à une course par étapes et je garde mes meilleures cartouches pour la suite (pas comme Babolat qui est parti pour courrir un 100m)… :lol: . Pour le moment, je suis dans le groupe des poursuivants et je tente de contrôler la course et les échappés. La seule chose qui me fait vraiment peur, c’est de me retrouver seul avec Antoine… (Oups.

    Karim, pas le temps de trop rebondir sur ton parallèle ô combien interresant entre le tennis et le sport auto MAIS je ne suis pas du tout en phase avec ta critique de Loeb.
    Avant toute chose, c’est Peugeot et non Citroen qui a dégainé en premier, en sortant l’armada d’usine et la marque aux chevrons n’a pas eu d’autre choix que de s’aligner sur le modèle du grand frère pour exister.
    Ensuite, j’espère que tu n’es pas sérieux, quand tu écris, je te cite : »Moins brillant et fou que Latvala première mouture ou Marko Martin avant lui, mais tellement plus solide. » Latvala ? Le mec qui a toujours, sans exception, été dominé par son compagon d’écurie ? Martin ? Euh tu n’as pas une autre référence parce que là, ça fait cheap… Les seuls qui ont réussi à rivaliser en pointe de vitesse avec Loeb, ce sont Gronholm d’un côté (comme par hasard double champion du monde) et Ogier en 2011 mais dans des circonstances défavorables pour Loeb et qu’il ne faudrait pas oublier : énorme désavantage de balayer la piste du 1er au dernier rally et stratgéies d’écurie en faveur du petit protégé de Quesnel et pénalisant Loeb pendant les 4/5 de la saison… Donc, il ne faut pas la faire à l’envers (je te rappelle ce que tu as écrit à ce sujet : « Et quand Ogier menace le maître en dosant aussi le cocktail rapidité/fiabilité, il est éjecté de la machine à gagner. Et avec lui le directeur sportif qui a osé le mettre en concurrence avec Dieu. »…

    A l’inverse de la F1 où les dirigeants ont pendant longtemps favorisé l’écurie reine, à savoir la Scuderia, afin de supprimer toute surprise dans le championnat (là-dessus entièrement d’accord), les instances du WRC ont plutôt tenter de briser l’hégémonie de Citroen au lieu de la renforcer. Pour preuve, les incessants changements de réglèment pour tenter de ménager un peu de suspence durant la saison ; un coup on va diminuer l’écart de points en augmentant les points attribués au second par rapport au vainqueur; une autre fois, on va réintroduire la règle du balayage pour défavoriser le leader du championnat, à savoir Loeb.
    Donc si je suis d’accord que Loeb et Citroen ont écoeuré la concurrence de par leur maîtrise et leur brio, je ne peux que contester ton avis sur Loeb.
    De toute façon, c’est bien simple, Loeb tu le mets dans une brouette qu’il arrive quand même 1er dans le Turini. J’ai commencé à le suivre dans le championnat de France des Rallyes sur Terre (et rencontrer à quelques reprises à ce moment-là) quand il courait sur une saxo kit-car usine et estomaquait déjà ses concurents à 4 roues-motrices. Et quelque soit les catégories dans lesquelles il a évolué, il n’a jamais, jamais été dominé par un autre mec. Alors le comparer à Latvala et Martin (5 victoires en WRC en tout et pour tout…), c’est insultant pour le bonhomme.

    C’est bien simple, Loeb c’est la pointe de vitesse d’un McRae ou d’un Groholm, la stratégie et la sureté d’un Sainz et le talent de metteur au point d’un Makkinen. Le seul mec qui avait probablement autant de talent que Loeb, c’est Toivonen malheureusement décédé trop jeune…

    • fieldog (vainqueur Odyssée 2010 et RYSC 2012) 30 janvier 2013 at 16:22

      Pour compléter mes propos, si on suit ta logique et puisque les instances, le régelement et tutti quanti font tout pour, on devrait voir poindre une nouvelle hégémonie en WRC dans les années qui viennent… Très curieux de voir ça alors.
      Moi ce que je crois surtout, c’est qu’il existe un pilote comme Loeb tous les 20 ou 30 ans et qu’on se rendra compte de la portée de l’exploit dans quelques années…

    • karim 30 janvier 2013 at 18:06

      Je n’ai pas dit que Loeb n’était pas le meilleur de tous les temps. Je dis juste que les machines à gagner comme la sienne ou celle de Schumi ont permis qu’ils tissent des palmarès comme les leurs. Loeb a à ce point effacé les autres des tablettes que le titre de meilleur rallyman de tous les temps ne peut lui être contesté, mais c’est aussi et pour beaucoup parce que le bonhomme a su rester simple, humble et n’a pas écorné son image comme… Schumi dont je n’ai jamais lu nulle part qu’il était le meilleur pilot de F1 de tous les temps. Pourtant c’est le palmarès qui devrait parler, mais l’affectif prend le pas. On lui en préfère au moins trois, Fangio la légende, Clark le virtuose et Senna le génie. Il viendra toujours après ces trois. Mais bon là je m’égare ce n’est pas le débat.
      D’ailleurs je ne sais même plus de quoi je voulais te parler, ni même pourquoi je te parle. Fuck.

      • Ulysse 30 janvier 2013 at 21:57

        Continue, Karim, même si tu sais pas. Nous on sait pas non plus pourquoi on te lit mais c’est bon. Et sur Bubka, tu n’as rien à dire ?

  26. Florent 30 janvier 2013 at 17:28

    Le proces Fuentes est incroyable…

    Le bon docteur propose DE LUI MEME de donner les noms des gens qu’il a aide a se doper –d’apres lui des Tennisman et des Footeux— mais la magistrate ne veut MEME pas lui demander… Juste hallucinant!

    http://www.lemonde.fr/sport/article/2013/01/30/dopage-suivez-le-proces-fuentes-en-direct_1824343_3242.html

    • Florent 30 janvier 2013 at 17:35

      « Pouvez-vous demander à Monsieur Fuentes de donner les noms qui sont consignés en face des codes ? », demande Me Arroyo à la juge à la fin de l’audition du médecin. Réponse de la magistrate : « Non. » Sans plus d’explications.

    • MarieJo 30 janvier 2013 at 20:48

      dans le genre simulacre c’est pas mal !

      l’espagne qui autrefois était le modèle de démocratie avec un roi qui mouillait la chemise pour éviter un putsch… grandeur et décadence !

      • Florent 30 janvier 2013 at 23:31

        C’est sur qu’il y a de l’hypocrisie en espagne autour du dopage, mais les clients de Fuentes n’etaient pas tous espagnols a en croire le monde, il y a (au moins) des italiens dans le tas…

        Grandeur et decadence, oui…

  27. Homais 30 janvier 2013 at 17:49

    Bon, je remercie JC pour partager avec moi la dernière place au RYSC. 1 sur 16, belle clairvoyance ! Chapeau bas… Je signe une entrée remarquée dans les monde des grands pronostiqueurs de 15Lovetennis. Je vais essayer de faire mieux pour le prochain master 1000. Et hop, je me qualifie pour les Masters, j’ai plus que JC à éliminer en gros et là, je fais un sans-faute et je triomphe. Mouah ahh ahh.

    Dire qu’il y en a qui avait des doutes quand je suis apparu et qui pensaient que j’étais un avatar du gnome vert. Là, je suis bien sûr à présent qu’ils n’ont plus aucun doute ! Si ? Comment ça ?

    Bon, sinon, pas pu me connecter depuis dimanche, encore dans un coin pas mal reculé, je n’ai pas plus regardé la finale intégralement que quelques-uns d’entre vous.
    Ce que je retiens surtout de la période, c’est la version Ne me quitte pas de notre site, on a vu souvent rejaillir le feu de l’ancien volcan qu’on croyait trop vieux… Moi qui me suis tout fadé d’une quasi-traite depuis la philosophie du boudoir en slip jusqu’au présent article, ça a été un festival !
    Faut tout garder, y a rien à jeter. Quand je pense au plat pays qui était le nôtre de la fin 2012, quel contraste !

    Bon, je finis juste sur la « justice » espagnole qui décide de ne pas demander au dealer les nom de ses consommateurs. Non, c’est bon, gardez ça pour vous, vraiment, n’insistez pas, puisqu’on vous dit, attendez on va vous raccompagner… ça me rappelle le regretté humoriste du RPR, Jacques Toubon, qui je ne sais plus à propos de quelle casserole avait commis ce sublime lapsus « j’ai confiance en la justice de mon parti ».

    Bon, vivement qu’on puisse poster les prochains pronos du RYSC…

    • Homais 30 janvier 2013 at 18:05

      J’ai oublié un « Bon » au début du paragraphe 2. Désolé. Vous aurez corrigé par vous-mêmes.

  28. karim 30 janvier 2013 at 18:43

    De cette incongruité qu’est le revers à une main

    C’est triste à dire mais toutes choses étant égales par ailleurs – pour expression que je n’ai plus utilisée depuis mes cours d’économie à la fac y’a 20 ans, quel retour en fanfare depuis hier – je pense qu’il n’y aura plus de joueur numéro un mondial avec un revers à une main. Les trois joueurs les plus dominants de l’ère open au niveau du classement ATP – Lendl, Sampras et Federer – avaient des revers à une main. Dans 25 ans quand on refera les comptes, on ne sortira que des revers à deux mains.
    Aujourd’hui apprendre le revers à une main relève de la coquetterie ou de la recherche d’une forme d’art gratuit, pour l’amour du geste. On l’a vu la parole est à la défense et dans ce secteur, deux mains c’est tellement plus efficace ! Quand je vois Federer peiner sur des phases de jeu dont Djoko ou Murray se seraient tirés avec un contre assassin à deux mains, je lève les yeux au ciel et je crie ma colère à ce monde dégueulasse.
    Prenons Federer, Gasquet, Almagro et Wawrinka. Certainement ce qui se fait de mieux en revers à une main. Il y a comme une dimension tragique, un côté dramaturgique dans leur évolution et les déceptions qui sont venues avec. Fed est à part évidemment, il a fait plus que quiconque et son palmarès vous pose le Monsieur. Mais à le voir à la torture aujourd’hui contre les défenseurs acharnés arc-boutés sur leurs raquettes, je ressens le même spleen et quasi la même impression que ça ne va pas le faire que quand je vois Gasquet ou Almagro. Toutes proportions gardées.
    J’ai presque l’impression que les dés sont pipés, comme s’ils jouaient avec une raquette en bois, instrument fantasmagorique et ô combien romantique, mais qui ne peut rien contre le carbone et le graphite. Le revers à une main c’est la raquette en bois dans le monde des matériaux composites. Alors ils vous enchanteront d’accélérations laser, de passings de génie, de retours bloqués, mais à la quatrième heure ils ploieront. De plus en plus de slices au fur et à mesure que le match avance, de moins en moins de lâchés de gallinacés le long de la ligne. Et en face le travail de sape de la hallebarde fermement tenue…
    Je me suis souvent demandé quelle était la limite de mon engagement dans le tennis. Je l’ai, claire et évidente, nue et aveuglante : quand il n’y aura plus de revers à une main dans le top ten je zapperai et regarderai des compétitions de lancer de nains. Quand je dis revers à une main je ne parle pas de revers comme ceux de Blake ou Gonzo, efficaces certes mais absolument pas romantiques (ce mot ça fait trois fois, je trouve le beau revers romantique, pas vous ?). Je parle du geste parfait, souple, délié, relâché, cravaché. Quand y’en aura plus, ce sera bye bye sport de merde. Je laisserai les épiciers des courts gérer les échanges en attendant la faute adverse ou l’ouverture qu’ils ne se créent pas.
    Les meilleurs joueurs aujourd’hui sont également et d’abord les meilleurs défenseurs. Et ils ont un revers à deux mains. CQFD. Ceci dit, pour ne pas tout leur enlever, s’ils sont les meilleurs c’est également dans leur faculté à transformer en contre-attaque souvent victorieuse une défense de dingue, la fameuse martingale du « passer de la défense à l’attaque ». Quand on voit Nadal renverser un échange avec son fabuleux coup droit lasso long de ligne, on se dit mazette !! N’empêche pour un coup qui me laisse sur le cul, combien dont j’ai plein le cul ?

    On en reparle.

    • Sam 30 janvier 2013 at 18:52

      Hé ben dit donc le Karim,t’es en forme.

    • MarieJo 30 janvier 2013 at 20:37

      « N’empêche pour un coup qui me laisse sur le cul, combien dont j’ai plein le cul ? »

      alerte phrase déjà cul_te !

      karim je t’ai déjà dit qu’une seule ligne de ta prose me ravissait, même quand c’est cul !!!

    • MarieJo 30 janvier 2013 at 21:32

      j’ai vraiment du mal à te croire quand tu dis que tu arrêteras le tennis s’il n’y a plus de revers à une main… esthétique !

      même s’il ne reste pas beaucoup de revers à 2 mains aussi bons que celui de rios ou nalbide, moi je kiffe toujours le jeu de jambes d’un federer ou celui de nadal sur terre, la volée d’un llodra, un passing court croisé de richard… qu’importe si tous le coups ne se retrouvent plus dans un même et seul joueur… l’anomalie tennistique c’est federer ou nadal d’ailleurs, personne ne jouera comme eux à l’avenir…

      et le revers à une main existera toujours, crois-moi !
      car il faudra bien que les joueurs apprennent le seul coup coupe pattes qui emmerde ceux qui ont un revers à 2 mains ! c’est comme des vases communiquants, le tennis comme le reste a horreur du vide, aucun coup n’est supérieur à un autre, certains prennent un peu le dessus mais ça ne dure jamais plus longtemps que les meilleures année de X ou Y !

      le service volée classique a disparu ? mais la montée à contre temps existe encore, et si cette sale petite teigne de Tomic s’y met un peu, il peut nous régaler ! et tant pis s’il est tête à claque !
      let the raquet do the talking ;)
      peace

    • MacArthur 30 janvier 2013 at 22:16

      Là où ton analyse pêche un peu Karim, c’est que tu te bases sur les deux plus forts revers à deux mains du circuit (Djoko et Murray) que tu compares au revers à une main le plus faible (celui de Fed) parmi ce qui se fait le mieux sur le circuit. Je ne pense que la question du revers qui faiblira au bout de quatre heures soit l’explication essentielle à la défaite de ces joueurs face aux deux mains. Gasquet ne perd pas contre le Djoker à cause de son revers. Wawrinka n’a pas perdu la dernière fois à cause du revers. Almagro ne perd pas contre Nadal à cause de son revers. Le problème de ces joueurs est qu’ils ont des faiblesses notoires dans d’autres aspects du jeu. Et il y a quelques temps encore ces mêmes revers à deux mains solides se faisaient régulièrement battre par Federer.

      Je comprends l’aspect romantique de la chose. Moi aussi j’ai un revers à une main et je suis content de l’avoir gardé envers et contre tout. Et j’adore jouer avec des semblables car les matchs sont automatiquement fait de variations. On peut en faire tellement de choses sur un court alors que les revers à deux mains ont des limites. Il y a énormément de programmes de jeunes dans beaucoup de pays qui visent à ne pas les faire jouer systématiquement à deux mains dès l’enfance. Je ne pense donc pas que ce revers mourra. Mais le problème est simple. Tu as beau avoir un revers à une main si celui-ci n’est pas fiable, il n’y aura rien à faire. Même chose pour le revers à deux mains.

      • karim 30 janvier 2013 at 22:34

        En fait ce n’est pas une analyse Mac, juste un cri du coeur. Je ne dis pas qu’ils perdent à cause de leur revers à une main. Je dis juste que comme par hasard ce sont des artistes, des joueurs fragiles qui nous font rêver mais dont on a le sentiment à la fin qu’il vont se faire bouffer. Le revers à une main c’est le trip ultime, le coup qui arrache les ohhhhhhhh!!!!!!!!!! après c’est le tandem volée de maître vs passing de fou. je n’ai jamais pu me décider entre les deux.

        • MacArthur 30 janvier 2013 at 22:48

          Pigé et d’accord avec vous Maître. Perso, je préfère la volée.

          Et sur un plan strictement compétitif personnel, je digère mieux une volée face à laquelle je ne peux rien faire sauf applaudir mon adversaire qu’un passing assassin. Je déteste me faire passer :-)

    • Patricia 31 janvier 2013 at 11:31

      J’ai voulu évaluer combien de temps encore il nous restait avant que karim ne tire sa révérence (on en est encore à 9 revers à une main dans le top 50). Ben c’est mal barré : après épluchage du top 50 actuel des juniors, nada. Personne. Enfin il y a quelques « unknown » fraichement débarqués, qui n’ont pas rempli la fiche mais je n’y crois pas. Oh, des gauchers, Ulysse, y en a 5 ou 6 – mais il faut croire que l’échelle temporelle du darwinisme tennistique est un petit peu plus longue à rectifier le tir.

      Un point intéressant, c’est la réhabilitation du slice chez les meilleurs jeunes du top 100, qu’on doit entièrement à Fuk. Fut un temps où il était jugé obsolète, tout juste digne d’un gars pas fort en revers. Mais Il a obligé sa concurrence directe à se mettre au slice, et l’a rendu désirable aux meilleurs ados de la période GOATique : Dolgopolov, Dimitrov, Tomic ont des slices exceptionnels, et ils savent volleyer. Il me semble avoir vu tous les autres jeunots (Goffin, Rao, Nishi, Harrison…) se livrer au même exercice avec un certain bonheur. Si leur heure vient, on aura, il faut l’espérer, volées et slices par millier sur les écrans – et les entraîneurs se mettront peut être à considérer l’intéret du « une main » pour les plus prometteurs.

      • Guillaume 31 janvier 2013 at 12:04

        Le slice, il n’y a plus guère que Gilles Simon pour considérer qu’il n’en a pas besoin :mrgreen:

        Plus encore que le slice, redevenu très pratiqué depuis quelques années, c’est le tandem chip/chop il me semble que les jeunots vont répandre telle la bonne parole.

        Les plus jeunes à une main ? J’en avais fait un listing au moment des voeux. Sans réfléchir, je vais dire Dimitrov, Marti, Py (gaucher en plus. Lui s’il perce, c’est tout bon), Obry, Andrijic (un nouveau venu qui a gagné le double junior de l’OA), Olivetti, Thiem, Davydenko (le neveu. Oui, il joue une main)… Reste à savoir le(s)quel(s) d’entre eux arrivera jusqu’à l’élite.

        Après dans l’ensemble, et de ce que je peux en voir, les jeunes ne se posent plus la question existentielle du une main ou du deux mains : ils utilisent les deux. Deux mains pour les coups en force, les accélérations, et une main pour les effets. Ce sera peut-être bien ça l’apport marquant de la génération prochaine.

  29. Alexis 30 janvier 2013 at 20:57

    Ebé je trouve le niveau de 15 love assez stratosphérique ces derniers temps, la fin de l’OA, qui m’aura laissé de marbre -n’ayant pu ou voulu voir les matches du dernier carré et la finale- vous inspire et me régale. Longue vie à phenixteen love!

    • Sam 31 janvier 2013 at 00:28

      C’est normal, le tennis existe grâce à 15 Love, et non l’inverse.

      • MarieJo 31 janvier 2013 at 01:07

        j’ai le droit de te faire une très grosse bise ???

  30. Ulysse 30 janvier 2013 at 22:15

    Le revers unidextre ne disparaitra pas comme le rouleau ventral ou le 3-4-3. D’abord ça ferait partir Karim, et en plus j’ai une théorie là-dessus que j’ai le projet de développer un jour: le revers à une main tend par une évolution darwinienne vers la situation des gauchers dans toute population. Les gauchers représentent 15% des occidentaux, des chinois, des papous, des chimpanzés, des kangourous et des poissons. Sur Mars c’est surement pareil.

    Le gaucher est intrinsèquement inférieur au droitier, question d’hémisphère droit siège du language, surchargé par la gestion de la main dominante. Mais il a l’avantage de la surprise sur la population des droitiers. S’il tend à disparaître, il devient encore plus surprenant et baffera tous les droitiers de sa senestre inattendue. Si sa population se développe suite à ces succès, il perd son seul avantage compétitif (la surprise) et se fait bananer. Il s’agit donc là d’une proportion stable.

    Pour le surprenant revers à une main dans un monde de revers bi-dextres c’est exactement pareil: intrinsèquement le geste est moins fiable, offre moins de contrôle sur balle haute, mais il est plus imprévisible et augmente l’allonge et bien sur ces avantages sont d’autant plus surprenants / efficaces sur la population des revers bi-dextres que le mono-dextre est rare. Et pis merde c’est plus beau quoi !

    • Nath 31 janvier 2013 at 00:06

      J’aime bien cette théorie, et aussi la manière dont elle est exposée. L’idée est séduisante, j’ai hâte que tu la développes.

    • Patricia 31 janvier 2013 at 10:27

      Très juste pour la vision darwinienne.

      Parenthèse neuropsycho : c’est l’hémisphère GAUCHE (les connexions nerveuses sont croisées)qui est le siège du langage chez environ 90% de la population mondiale. C’est sans doute la prédominance de l’HG qui entraîne la dominance de la main droite.
      Cette proportion varie énormément selon les pays (la gaucherie est fortement héréditaire, essentiellement par la mère), de 3% à 27% selon certaines études, jusqu’à 1% /15% selon d’autres. Au Japon la gaucherie serait très rare (et très réprimée). Difficile de savoir dans quelle mesure les facteurs culturels influencent les mesures
      Chez les gauchers, la localisation du centre du langage est plus variable : à gauche pareillement chez les 2/3, à droite chez d’autres, bilatérale parfois.

      En théorie, un gaucher complet (langage à droite) aurait un hémisphère droit dominant (là où est gérée la perception des configurations spatiales), ce qui donnerait un avantage aux gauchers dans les sports, la géométrie, la musique. En fait il y a plus de gauchers chez les artistes, mais la visualisation spatiale globale n’est pas avantagée, parce qu’elle est moins bonne sur le plan des détails chez les gauchers.

      Enfin, chez le gaucher, la coopération entre les 2 hémisphères est meilleure en moyenne (ça paraît logique s’ils sont moins latéralisés en moyenne), et il y a plus d’ambidextres. C’est peut être la cause d’une supériorité quand une coordination bi-manuelle est nécessaire…

  31. karim 30 janvier 2013 at 22:59

    Patricia, la première vidéo sur le revers de Richie c’est juste de la folie pure. quand il est dans la zone il le met vraiment là où il a décidé et surtout la liaison nerveuse entre le bras et le cerveau est supprimée, c’est du pur instinct, le revers est directement connecté au cerveau sans passer par le bras, l’épaule, le cou etc. et c’est de la 4G niveau connexion.

    • Patricia 31 janvier 2013 at 11:02

      Je ne la connaissais pas et elle m’a fait le même effet… O temps suspends ton vol ! La balle arrive avant d’être partie.

      Particulièrement savoureux, les extraits le présentent abondamment face à l’Axe du mal du revers à 2 mains, Djoko, Nadal, Murray…

    • Remy 31 janvier 2013 at 11:12

      Les coups gagnants du revers de Richie défilent en même temps que le score en sa défaveur.
      Il te sort un revers long de ligne supersonique alors qu’il est plusieurs mètres derrière sa ligne de fond … Impressionnant.
      Cependant je pense que cette force fait sa faiblesse.
      Il est capable de coups incroyables depuis cette position. Mais ce n’est pas tenable, pas sur un match, pas sur une saison, pas contre les meilleurs.

      Alors que Nole-tout-pourri-numéro-1-qui-sait-pas-faire-un-slice …. Il a compense en quittant pas sa ligne.

  32. Nath 31 janvier 2013 at 00:00

    http://www.wtatennis.com/news/article/3059018/title/australian-open-by-the-numbers

    Extraits :
    55 – The number of players at this year’s tournament who were yet to be born when Kimiko Date-Krumm made her Australian Open debut in 1990. At 42 years and 109 days, Date-Krumm became the oldest player ever to win a match at the Australian Open when she knocked out Nadia Petrova in the opening round.

    36 – Ashleigh Barty and Casey Dellacqua were the first all-Australian team to make the doubles final in 36 years.

    33 – The longest rally of this year’s tournament was 33 shots and came in the second round match between Lesia Tsurenko and Daria Gavrilova. Petites joueuse, ça va faire rigoler Simonfils :lol:

    11 – The number of teenagers to survive the first round. Last year it was just three.

    5 – Azarenka becomes the fifth active player to have won multiple Grand Slam singles titles; the others are Kuznetsova (two), Sharapova (four) and Serena (15) and Venus Williams (seven).

    Ça a déjà été signalé ici, mais :
    0 – Prior to her quarterfinal with Sloane Stephens, Serena Williams had never lost to an American player younger than her.

  33. Guillaume 31 janvier 2013 at 00:48

    @ Antoine : si tu as le temps de peaufiner ton post sur la Coupe Davis, c’est ton créneau dès que tu le peux. Il est dans les brouillons.

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