Jerzy Janowicz : « Je dois avoir une Kalash dans les mains »

By  | 18 février 2013 | Filed under: Légendes

Oyez, oyez, braves gens et gentes dames, damoiselles et damoiseaux. Voici que je sors de l’ombre aujourd’hui pour sortir mon premier article depuis la période Sportvox. Une paille. Aussi, je ne vous en voudrai pas si vous me considérez simplement comme un primo-écrivant, mes écrits de jeunesse se résumant à une mini-biographie de Rod Laver et une proposition (bancale) de réforme du circuit ATP. Lecteur quotidien (ou presque) de 15-love depuis avant son existence, la rédaction n’a cependant jamais été mon fort. Me voilà à présent lancé.

Cependant, malheureusement pour vous, vous n’aurez pas (encore ?) le plaisir de goûter à ma plume joyeuse et à mon verbe fécond puisque je démarre petitement. Entrée par la petite porte dans le panthéon des rédacteurs de 15-love. En effet, vous aurez ici juste droit à une traduction d’une interview réalisée par mes soins. Vous pouvez la retrouver sur sport.pl mais je doute que parmi vous, d’aucuns maitrisent la langue de Mickiewicz. Ma présentation sera moins belle que celle consacrée à Gaston Gaudio par Marie-Jo en 2011, et le joueur présente un CV moins conséquent que celui de l’Argentin. Mais que voulez-vous, chacun fait ce qu’il peut avec ce qu’il a…

J’ai donc entrepris ce délicat exercice, à la fois de restitution et de trahison, pour vous faire partager les pensées de Jerzy Janowicz (prononcez Iaijé Ianovitch). Quelques passages m’ont semblé intéressants, sur – en vrac – l’évolution du jeu, le circuit, le Qatar (!), Djokovic, Stepanek, le tennis féminin et que sais-je encore. Pardonnez mes maladresses et, si une tournure ou le sens d’une phrase vous semble douteux, n’en déduisez pas immédiatement que Janowicz est un imbécile heureux. Peut-être s’agit-il tout simplement de votre serviteur…

Avant l’interview, un petit point Coupe Davis. Ce n’est même pas du Groupe Monde que je vais vous parler, mais du Groupe I Europe-Afrique. La Pologne a battu ce week-end la Slovénie 3 points à 2. Janowicz a apporté un point quasi-décisif dans le troisième simple car s’il avait perdu, son coéquipier Kubot n’aurait pas pu jouer (blessure la veille) et l’équipe n’avait plus de joueurs de simple. Au deuxième tour, elle jouera contre l’Afrique du Sud, en Pologne. Cette rencontre devrait être à leur portée et, selon le tirage au sort des barrages (mieux vaudra jouer Israël que l’Espagne, par exemple…), une première entrée dans le Groupe mondial est envisageable. Janowicz et Kubot font d’honnêtes joueurs de simple quand Fyrstenberg et Matkowski forment une équipe de double qui tient plus ou moins la route. En outre, les joueurs sont très motivés par la compétition, de même que le public polonais qui leur a réservé un accueil très chaleureux à Wrocław.

Janowicz a été particulièrement apprécié, le public lui a gentiment rappelé son « How many times » de l’Open d’Australie lorsqu’il accueillait, ne serait-ce qu’avec un visage fermé, les décisions de l’arbitre. Il a pris la chose avec humour, et quand le public a félicité son coéquipier Kubot après sa victoire dimanche face à Zemlja, il a pris le micro des mains de ce dernier pour crier à son tour « How many times ». Il est également allé chercher une raquette de son sac pour la donner au public, le tout de façon spontanée. Pour la petite histoire enfin, il a fait appel de son amende de 2500$ de l’Open d’Australie et a été relaxé.

Jakub Ciastoń : Après ton accès de fureur et tes ennuis avec l’arbitre au deuxième tour de l’Open d’Australie, McEnroe a écrit sur Twitter « Le caractère  de ce gars-là me plait, il me rappelle quelqu’un… »

Jerzy Janowicz : John aussi s’énervait et était impulsif, je lui ressemble un peu en effet. C’est sympa d’entendre ça même si je préférerais qu’il vante mon tennis et non mon caractère. Les opinions divergent, certains n’apprécient pas mes colères. Je n’ai ni offensé, ni fait de mal à personne, j’ai juste un peu crié. Je travaille de façon à ce que des situations de ce type arrivent moins souvent.

Les gens semblent t’apprécier. Tu exprimes tes émotions. Agnieszka Radwańska reste toujours de marbre mais toi tu es un vrai volcan. Tu te réjouis, tu pleures, tu t’énerves…

Je ne supporte pas la facticité. Je suis toujours moi-même, je n’imite personne, je ne copie ni ne joue la comédie. Si tout le monde se comportait de la même façon, ce serait ennuyeux. Les émotions me poussent. Quand je m’énerve, cela m’enflamme et je suis encore meilleur. Grâce aux émotions, je fais descendre la pression, je suis plus clairvoyant, je joue plus facilement.

A l’école, ce ne devait pas être facile pour les professeurs ?

A l’école primaire, j’usais trois carnets de notes par semestre parce qu’il n’y avait pas suffisamment de place pour les observations. Ma mère était sans cesse convoquée. C’était un supplice pour moi de rester tranquillement assis en cours. Je me retournais, je discutais, j’avais du mal à écouter le professeur. Un mode de vie actif en quelque sorte. Ça m’est resté.

Tu as dû payer beaucoup d’amendes pour tes excès sur les courts ?

Je ne vais pas faire ton travail à ta place. Vérifies toi-même ! Il n’y en a pas eu tant que ça. Deux fois en une saison, c’est un maximum.

Ta plus grosse colère, c’était…

Pas sur un court. C’était une dispute avec une fille. Elle aussi était impulsive et colérique, ça a été vif.

Comment ça s’est terminé ?

La dispute, couçi couça, mais la relation, mal. Nous nous sommes séparés.

D’où te vient un tel caractère ?

Peut-être de mon père, lui aussi est impulsif. Mais d’habitude, nous luttons tous les deux pour de bonnes raisons. Il s’est battu pendant des années avec des gens qui ne croyaient pas en moi. Quand ils le jetaient à la porte, il entrait par la fenêtre pour obtenir de l’argent ou arranger quelque chose pour moi. Moi, j’ai des devoirs, je ne m’énerve pas pour rien, seulement quand je suis lésé de manière flagrante par l’arbitre ou que mon adversaire joue de façon incorrecte.

Ton adversaire ?

Les joueurs sont tous différents. Par exemple, Radek Stepanek parvient, pendant le changement de côté, à dire quelque chose de méchant de façon à ce que l’arbitre ne l’entende pas, mais toi si. J’essaie de relativiser. Mais ça ne me dérange pas, tout au plus je joue mieux, ça me donne un coup de pouce supplémentaire.

Tu apprécies des joueurs pour leur style ou leur caractère ?

Je n’ai pas d’idole ni de modèle. Pour le style, j’appréciais Sampras et pour le caractère, Safin. J’aime regarder jouer Federer et, plus récemment, je regrette l’absence de Nadal depuis huit mois.

Pourquoi ?

Parce qu’il n’y a pas de faux-semblants chez lui. Il se comporte comme dans la vraie vie.

Et qui est artificiel ? Federer joue un personnage ?

Djokovic est artificiel, il se montre, il fait l’acteur. Federer, lui, est imbu de lui-même. Peut-être qu’en ce sens, il y a quelque chose de surnaturel en lui, c’est difficile de le considérer comme étant l’un d’entre nous. Quand les joueurs moins bien classés protestaient du fait que les organisateurs de Grand chelem nous payent à peine 14% de ce qu’ils gagnent, Nadal, Murray et Djokovic, bien que millionnaires, étaient de notre côté alors que Federer disait que selon lui, « tout était ok ».

Tu pratiques un tennis offensif, c’est rare aujourd’hui, où la défense domine. D’où vient ce goût de l’attaque chez toi ? De ton caractère, peut-être ?

J’ai toujours joué de cette manière. Dès les tournois de la catégorie douze ans, je m’efforçais de réduire l’échange, je prenais des risques, même si je faisais beaucoup de fautes. Autour de moi, on disait « il faut courir », « transpercer la défense » et « mais qu’est-ce qu’il fait ? » Mais mes premiers entraineurs, Piotr Grelak et ensuite Bogdan Wasiak, me disaient « Reste calme Jurek, joues ton jeu, un jour cela payera ». Et aujourd’hui, c’est justement grâce à un jeu agressif que je me hisse vers le haut.

Au fait, combien mesures-tu exactement ? Diverses sources mentionnent 202, 203, 204, 205 cm…

204 cm. Les fautes proviennent du fait que les gens reproduisent des erreurs déjà présentes sur la Toile. Personne ne me demande. C’est comme avec les chaussures de Gortat (NDT : basketteur polonais). Quelqu’un a écrit que je jouais avec ses chaussures et cette bêtise est considérée aujourd’hui comme vraie sur internet. Les chaussures pour le basket n’ont rien à voir avec celles pour le tennis. De plus, il chausse du 50 alors que je fais du 48.

Je pensais qu’il s’agissait du fait qu’il t’ait aidé à t’acheter des chaussures parce qu’il avait des contacts.

Balivernes. C’est simplement que Gortat est de Łódz comme moi et que lui aussi est grand. Quelqu’un a fait le lien parce qu’il estimait que ça passait bien.

Et c’est facile pour toi de t’acheter des chaussures ?

En Pologne, aucune chance. Ou bien je les achète aux États-Unis ou bien je demande aux fabricants s’ils peuvent m’en donner. Ça leur arrive parfois parce que ça leur fait de la publicité gratuite.

Tes parents étaient volleyeurs, tu mesures plus de deux mètres, pourquoi as-tu choisi le tennis plutôt que le volley-ball ?

L’amour ne choisit pas. J’ai observé mon père qui a joué au tennis après sa carrière de volleyeur. Ça m’a plu et j’ai commencé à m’entrainer et à regarder à la télévision.

Ta mère a dit que tu as choisi le tennis parce que tu es individualiste et que tu n’aurais pu t’intégrer dans une équipe…

Il ne faut pas exagérer, je n’aurais pas arraché la balle des mains de mes coéquipiers, je ne suis pas égoïste. Mais si sur le court je n’ai à compter que sur moi, je me sens mieux. C’est plus efficace, je préfère tout contrôler seul et n’en vouloir qu’à moi-même quand ça ne marche pas.

Ton record de vitesse au service est de 251km/h. Vas-tu l’améliorer ?

Ça dépend de plusieurs choses. Les balles doivent être rapides, l’humidité de l’air optimale. Il y a la température, aussi. Avec mon préparateur physique, Piotr Grabia, nous travaillons beaucoup le service. Je vais parvenir à m’améliorer de 2 ou 3 km/h mais battre des records n’est pas mon objectif. Je veux continuer à grimper au classement et gagner des tournois.

Il y a vraiment eu une offre du Qatar pour que tu changes de nationalité ou c’est aussi un mythe ?

Non, c’est vrai. Les cheiks sont venus me voir après que j’ai remporté un tournoi junior en Arabie Saoudite. Ils m’ont dit que je pouvais changer de nationalité. J’ai immédiatement refusé. Je n’étais pas désespéré à ce point, mes parents parvenaient tant bien que mal à trouver de l’argent pour m’aider.

Cela a été plus dur pour toi que pour Agnieszka Radwańska…

Les femmes commencent plus rapidement à gagner de l’argent. Compares la moyenne d’âge dans le Top 100 à l’ATP et à la WTA. Chez elles, c’est 20 ans, chez nous, 25. Cela signifie que tu avances de l’argent plus longtemps. Et en Pologne, c’est vraiment difficile. Quand, en 2007, je suis arrivé en finale de l’US Open, personne ne s’est intéressé à moi. Et les déplacements, les entraineurs, les entrainements coutent bonbon.

Combien environ ?

Ok. 300 000 à 400 000 zloty par an quand tu as 18 ans (NDT: de 70 000 à 100 000 €). Et tu ne gagnes rien parce qu’en tant que junior tu n’as pas de revenu.

Tes parents ont-ils effectivement vendus six magasins pour te financer ?

Ils ont tenu entre autres une boutique de portables, un petit magasin de costumes. Ils les ont vendus un par un. Mais ils n’avaient pas de regrets, ils ont toujours cru en moi. Ils ont pris des risques. C’est comme si au casino, ils avaient misés sur un numéro à la roulette. Maintenant, il semble qu’ils aient réussis.

Qu’est-ce qu’il manque aux Polonais pour que le tennis soit plus fort ?

Globalement, nous ne sommes pas préparés à la compétition. Et il n’y a pas du tout d’argent. Je me souviens quand j’étais sur le circuit junior, mes adversaires les meilleurs avaient toute une équipe autour d’eux alors que je n’avais qu’un entraineur, qui de toute façon voyageait à mes frais. A Cracovie, là où s’entraine Radwanska, il n’y a pas de courts en dur. C’est tout de même incroyable, quand j’y pense j’ai la chair de poule. Après, vu comme notre sport est miséreux, je m’étonne que les gens attendent de nous je ne sais quels résultats.

Mais finalement, trop d’argent ne fonctionne pas non plus. Les Américains, les Australiens, les Britanniques… sont riches mais n’ont pas de jeunes talents. Alors que les Serbes, qui se sont entraînés pendant la guerre alors que les bombes tombaient, en ont.

C’est parce que dans le sport, en fin de compte, c’est le caractère qui est le plus important, pas l’argent. Moi, même si j’avais une quelconque aide de l’extérieur, je ne la dilapiderais pas. Je ne m’achète rien, je ne dépense pas pour des conneries. Je sais que ma carrière est la plus important, il faut investir dans soi-même.

Ton meilleur match?

Ma demi-finale à Paris, contre Gilles Simon, je réussissais tout. Après, la finale du Challenger de Scheveningen. On doit pouvoir en trouver d’autres.

Tu as dit que quand quelqu’un se bat pour y arriver en Pologne, alors il y a immédiatement des gens qui ne peuvent plus le supporter.

Il suffit de regarder sur internet. J’y vais rarement mais mes amis m’y poussent parfois. C’est malheureusement normal, dans notre pays, une telle forme de jalousie. Quand j’ai lu que Robert Lewandowski (NDT : attaquant du club de football, champion d’Allemagne, du Borussia Dortmund) s’était acheté une voiture, jamais je n’aurais eu l’idée de dire que c’est un égoïste, qu’il ne sait pas jouer, qu’il s’est pris un coup sur la tête, que c’est pour cette raison qu’il a perdu son match. C’est sa vie, il fait ce qu’il veut. S’il veut dépenser son argent, qu’il le fasse. S’il veut aller en soirée, qu’il y aille. Les donneurs de conseils m’irritent. Tous ceux qui me disent quoi faire, je leur conseille de s’occuper d’eux-mêmes.

Mais les paparazzis commencent déjà à te suivre. « Fakt » a révélé que tu as eu un accident de voiture près de Łódz. As-tu peur d’une « Jerzymania » ?

Cela m’est complètement égal. Je ne lis pas les journaux. Si ça amuse quelqu’un de perdre du temps par -30°C avec un appareil photo pour faire quelques photos drôles, tant mieux pour lui. Je n’en ai rien à faire.

Tu vis dans les valises, les hôtels, les avions. Qu’est-ce qui te manque le plus ?

Mon lit. Aucun autre n’est aussi bon et confortable que le mien. Ce n’est que dans celui-ci que j’arrive bien à dormir. Mon oreiller aussi me manque. A chaque fois que cela est possible, je le prends avec moi. Mes amis aussi me manquent mais je n’en ai pas énormément parce que beaucoup de gens sont faux. J’apprécie surtout mes amis de longue date.

Que fais-tu quand tu ne joues pas au tennis, que lis-tu, qu’écoutes-tu, à quoi joues-tu ?

J’écoute de la house et du hard rock, du son lourd avec des basses profondes. Regardes sur YouTube un festival en Belgique comme « Tomorowland », j’écoute des choses de ce style. Je joue beaucoup à la Playstation. Je dois avoir une Kalashnikov entre mes mains, ainsi je joue à Battlefield, Call of Duty. Je n’aime pas du tout les jeux de sports, FIFA par exemple. Je m’amuse avec différents programmes sur internet, de hacking par exemple. L’électronique, les gadgets et les ordinateurs m’ont toujours attirés.

A part le tennis, tu regardes aussi d’autres sports ?

J’aime le volley, je supporte le Skra Bełchatów. Je n’aime pas le football, je regarde seulement quand joue la sélection polonaise. Je sais, ce n’est pas un gros niveau, mais bon ce sont des Polonais qui jouent. J’aime aussi les sports extrêmes, les X-Games ou le freestyle sur motocross.

Et le tennis féminin ? Je n’ai encore jamais vu de joueur qui le suivait…

Moi non plus, ce sont deux disciplines différentes. Il n’y a pas de liens entre elles. Tout est différent, la diversité des coups, le déplacement. Les joueuses de haut niveau ne savent pas glisser, pas même sur farine rouge (NDT : j’ai opté ici pour une traduction littérale des propos de JJ. Vous aurez tous deviné qu’il s’agit de terre battue). Il y a d’énormes différences techniques, tactiques. On dit que le tennis masculin est plus professionnel, je pense qu’il y a du vrai là-dedans. Beaucoup de joueuses sont entrainées par leurs parents, sur le circuit masculin, ça ne passe pas. Ça provient du fait que chez les femmes, l’aspect psychologique prime, le calme, la compréhension, l’acceptation. Chez nous, c’est la technique et la tactique, des données purement tennistiques.

Tu ne regardes pas non plus Agnieszka Radwańska ? Penses-tu qu’elle finira par remporter un Grand chelem ?

Si elle a été deuxième mondiale et en finale de Wimbledon, pourquoi pas ? Ce n’est pas au petit bonheur la chance, c’est seulement du travail et des compétences. Agnieszka est mentalement parfaitement préparée. Je le sais parce qu’il m’arrive de regarder ses matchs (rires).

Mais comment battre les toutes meilleures ?

Serena joue comme un homme, c’est un phénomène, mais elle est unique. De plus, Agnieszka les a déjà battues. Elle va s’en sortir.

Tu es 25e mondial. Qu’est-ce qu’il te manque pour le Top 10 ?

Du temps. Du calme. Il faut s’entrainer dur. Federer n’a pas remporté 17 Grands chelems en se tournant les pouces, c’est pourquoi je m’entraine dur.

Les experts disent que tu aurais besoin de plus de régularité, de patience.

Je n’écoute pas les experts. Qu’ils mettent plutôt un short, prennent un jeune et le forment sur un court. Alors là seulement ils montreront ce dont ils sont capables. Puisque c’est si simple.

Federer regrette que le tennis soit de plus en plus lent, le gazon de Wimbledon couronne aujourd’hui des défenseurs. Ça te dessert aussi ?

Je suis capable de jouer sur n’importe quelle surface. La saison dernière, j’ai remporté mon premier Challenger sur terre battue. J’aime jouer sur tous les courts. Mais il est vrai que le tennis se fait plus lent. Cela ne concerne pas seulement les courts, les balles étaient plus dures avant, plus rapides, plus résistantes et les raquettes plus solides. Avant je pouvais jouer deux mois avec les mêmes chaussures et maintenant une paire s’abime en deux matchs seulement.

Comment ça se fait ?

La course à l’argent. On produit moins de choses durables pour qu’on change plus régulièrement.

Ton Grand chelem préféré ?

L’US Open. Il y a une atmosphère qui me convient, les organisateurs font beaucoup de publicité. Ce Grand chelem est vivant, il y a du show. A Wimbledon, tout doit être calme, comme à l’église.

Ton objectif pour cette saison ?

Ne pas me blesser et, si j’y parviens, me maintenir dans le Top 30.

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87 Responses to Jerzy Janowicz : « Je dois avoir une Kalash dans les mains »

  1. May 18 février 2013 at 09:47

    Ainsi donc parle Janowicz! Il m’a l’air d’un gars simple et posé.
    Il est jeune sur le circuit et pourtant il n’a pas l’air impressionné plus que cela de son nouveau statut et a la tête sur les épaules.
    J’espère qu’il va garder cette simplicité et surtout cette sincérité. Il me rappelle un peu Gulbis en moins farfelu. Le circuit a aussi besoin de ces caractères non « polissés ».
    J’avoue qu’à Bercy je l’ai suivi avec curiosité mais un certain recul mais depuis il ne m’a pas déçu, je vais l’ajouter dans ma liste des « newbees » à suivre.

    Merci pour cette retranscription et bienvenue à Thomas. C’est très bien de se présenter avec un article et ça peut donner envie à d’autres de se jeter dans le grand bain même si au début c’est toujours un peu intimidant.

  2. Remy 18 février 2013 at 10:52

    Merci Thomas.
    Un article direct, c’est un exemple pour tous. Bravo.

    Il me plait bien ce Jerzy, assez nature. Son caractère un peu fou-fou ne l’empêche pas de comprendre ce qu’il doit faire pour progresser et durer sur le circuit ATP.

  3. Alex 18 février 2013 at 10:53

    Il partage un arsenal commun avec Gulbis, le service et l’amortie, un jeu inspiré et offensif. Espérons qu’il percera de façon plus durable que le Letton fou. Ce type de fraîcheur ne paye hélas plus assez en ce monde aseptisé et ses surfaces devenues trop semblables.

    L’inventeur du Hawk-eye a peut-être sauvé les nerfs de ce jeune impétueux :

    http://www.slate.fr/story/65317/paul-hawkins-tennis-arbitrage-Hawk-Eye

  4. Patricia 18 février 2013 at 11:00

    Superbe sujet, thomas, la traduction est un art créatif et tu y mets un humour décalé tout personnel qui sied bien à Yadjé : j’adore les mots désuets (balivernes !), les expressions idiomatiques (couçi couça) ou précieuses (facticité).

    J’adore aussi le style de ce personnage, l’espèce de souffle volcanique qui sous-tend tous ses propos, sa revendication assumée du c’est « à prendre ou à laisser », et son côté brut de décoffrage certainement peu contrôlable. L’anecdote scolaire est très savoureuse !

  5. Colin 18 février 2013 at 13:35

    Mazette, Masiu, quel article, enfin plutôt quelle excellente traduction, ça se lit avec plaisir.

    J’ai bien rigolé à la lecture de:
    « Je n’écoute pas les experts. Qu’ils mettent plutôt un short, prennent un jeune et le forment sur un court. Alors là seulement ils montreront ce dont ils sont capables. Puisque c’est si simple. » L’éternel débat entre la critique (aisée) et l’art (difficile), que JJ tranche de façon… directe.

  6. William 18 février 2013 at 17:17

    Il a vraiment l’air super ce mec. En gros il veut juste faire son chemin en restant lui-même, sans se soucier de qui il pourrait heurter. Assez franc en somme. Je suis quand même curieux de voir ce que ça donner son jeu sur terre battue, mais je lui souhaite de réussir.

    • Coach Kevinovitch 18 février 2013 at 17:48

      Il a fait une finale à Roland-Garros junior. Cela dit juste que s’il se donne les moyens, il a des chances d’avoir au moins un bon résultat.

  7. Ronald 18 février 2013 at 17:28

    Très sympa cette itw, merci pr la traduction. Ses déclarations sur Djokovic, Fed & Nadal ont fait jaser sur les forums anglophones…

    Pr cette saison, je pense que ça sera avant tout une année de transition pr JJ. Découverte du gd circuit et de ses matchs « au couteau » jamais faciles (cf. sa défaite au 1er tour à Rotterdam vs Hanescu, ou ctre Baker à Auckland). Rester dans le top 50 serait déjà une bonne chose, il ne peut pas encore reproduire un tennis de rêve comme à Bercy sur la durée.

    Un peu d’autopromo pr ceux qui veulent (re)lire un portrait du polonais : http://www.doublefaute.fr/portrait-de-jerzy-janowicz/

  8. William 18 février 2013 at 17:52

    J’en oublie de remercier Thomas pour sa traduction que j’imagine très fidèle. Fou de se dire que personne n’avait vu débarquer ce jeune quand même ! Je parle de notre ami JJ, hein, pas de Thomas.

  9. MarieJo 18 février 2013 at 19:22

    très sympa cette traduction, qui selon la déontologie journalistique, nous met un peu hors la loi ! mais vu qu’on n’en tire aucun bénéfice, si non une belle traduction, ça devrait passer incognito, enfin j’espère ;)

    jerzy est encore un joueur non formaté, il n’a pas eu beaucoup de résultats jusqu’à ce bercy, et n’a pas du avoir à faire aux demandes de la presse… il dit un peu ce qu’il pense, sans trop y réfléchir à 2 fois ! c’est spontané, c’est une qualité qui se perd avec les discours tellement interchangeables du top niveau… qui sont tous devenus un peu des robinets d’eau tiède !
    même ce brave delpo s’est adjoint les services d’un journaliste pour être son dir’ de com’ !
    donc, oui jerzy égratigne un peu, mais je donnerais cher pour que tout le monde fasse pareil :)

  10. MarieJo 18 février 2013 at 19:25

    une fois n’est pas coutume, alors je poste ici une interview assez réussie de Caujolle par les welove :
    http://www.welovetennis.fr/interviews/62264-caujolle-federer-avait-un-super-jeu

    anecdotes en vrac très sympas !

    • Ronald 18 février 2013 at 20:04

      Effectivement, ça se lit tout seul.

      JJ au 2ème tour après sa victoire en 2 sets ctre Rosol.

  11. Patricia 18 février 2013 at 20:20

    J’adore ce passage (Rios, quelle ordure !) :
    « Juste avant la finale, je me souviens qu’une dame se présente avec sa petite fille de sept ou huit ans. Elle avait retrouvé les papiers de Rios dans une poubelle. Je l’emmène avec moi près du joueur, car sa fille avait très envie d’un autographe. Rios prends les papiers, refuse l’autographe et demande : « Où sont les 200$ ? » Il avait refusé de signer à cette gamine… Je n’en revenais pas ! On a finalement trouvé un arrangement en faisant signer un autre joueur pour remercier cette dame. Après la finale, lors de la remise des prix, Rios a pris le micro pour le traditionnel discours. Il a commencé son speech par la phrase suivante, le regard noir : « Je sais que le voleur est dans les tribunes ! » Marc Maury, très professionnel, avait traduit par « Je vous remercie beaucoup de votre soutien cette semaine ! » (Rires) Comme il parlait espagnol, les gens n’avaient pas compris. Heureusement ! »

    • Colin 18 février 2013 at 21:35

      Patricia, je te félicite d’avoir réussi à résister à l’envie de nous citer l’anecdote de Gasquet.
      Alors je le fais à ta place : Richie est le seul (en 20 ans de tournoi) à avoir renoncé à toucher sa garantie, après avoir été battu au 1er tour en 2006.

      • Guillaume 18 février 2013 at 21:37

        Patricia avait déjà réussi à la placer il n’y a pas très longtemps, esquissant un parallèle – osé sur bien des plans par ailleurs – entre Pat Rafter et Richie la belle vie :)

        • Patricia 19 février 2013 at 10:35

          J’ai complétement oublié ce tour de force !

          Mais bien sûr je connaissais l’anecdote… et ses circonstances : c’était en 2006, au lendemain de la victoire surréaliste en 5 sets de Richard contre Haas en Coupe Davis, dans l’antre de Halle ; Richard se faisait marcher dessus par Tommy (6-1 premier set) avant de renverser la vapeur ; ensuite, il n’avait pas existé dans le TB du 4è. De manière surprenante, Richard la citait l’an dernier comme la victoire la plus importante à ses yeux dans un échange avec les gasquenautes…

          En fait Richard avait balancé visiblement le dernier set contre Clément (en route vers le titre !) et s’en voulait de cet enfantillage.

          Rien à voir mais vous connaissez ma passion pour les patronymes exotiques ; je n’ai pu m’empêcher de glousser en découvrant cette phrase du profile ATP de Clément : « Full name is Arnaud Marcel Maurice Clement »
          On y apprend aussi que malgré ces prénoms qui sentent bon le terroir et les années 30, Clément a une grand-mère libanaise

  12. Thomas 18 février 2013 at 20:25

    La traduction n’est pas toujours évidente, parfois il est possible que ce soit plus moi qui parle que Janowicz !

    Je me demandais justement si l’opération était «légale» mais je me suis dit que puisque je mettais le lien vers l’original, cela ne pouvait être assimilés à du vol ( je cite mes sources !).

    Personnellement, j’ai été très surpris par l’anecdote qatari. Les types sont vraiment prêts à tout pour avoir des sportifs de haut niveau. D’ailleurs ce n’est sûrement pas le seul à avoir été approché, ça serait intéressant de savoir s’il y à d’autres témoignages qui vont dans ce sens.

    Je vais également tâcher de faire en sorte que ce premier article ne soit pas le dernier et j’ai déjà une petite idée en tête… J’ai fait la connaissance cette année du frère d’une jeune joueuse française qui s’en sort plutôt pas mal, avec un peu de chance et de volonté, j’essaierai de faire en sorte que 15-love soit sur la brèche. Si elle perce plus tard, ça fera une bonne pub au site !

    • Colin 18 février 2013 at 21:24

      Tiens d’ailleurs ça me fait penser: mais où donc est passé l’ami Pierre?

    • Mathias 19 février 2013 at 10:11

      Une anédocte sur les Qatari: il ya 3-4 ans, ils ont approché Steve Guerdat (notre Champion Olympique 2012 de saut d’obstacle à nous autre suisses). Ils lui ont fait un pont d’or en lui proposant de monter une écurie avec les meilléeurs chevaux possibles pour lui et 2-3 jeunes prometteurs du circuit équestre.
      La condition: devenir Qatari.
      Guerdat avait quand même hésiter 48h avant de dire non. Il faut dire que pour avoir des chevaux top niveau, il faut avoir un gros mécène derrière soit. Il a fini par en trouver un à Zurich.

      • Kaelin 21 février 2013 at 16:37

        Ils sont plus que jamais au taquet en ce moment, c’est leur politique après-pétrole qu’ils préparent tout simplement. Pour l’instant ils sont encore pleins aux as mais ça va pas durer et ils le savent. Du coup ils investissent à fond partout, notamment dans le sport.

  13. Guillaume 18 février 2013 at 21:50

    Il est bien ce petit Masiu, si ma mémoire est bonne – et elle l’est souvent – le plus jeune membre de la communauté SV (et toujours de 15lt ?)

    Il est bien ce petit Jerzy, à la personnalité aussi décoiffante que son tennis. On ne s’ennuie pas avec lui. Une des interviews les plus pétaradantes que j’ai pu lire depuis, depuis… la retraite de Goran ?

    C’est qui le frère de ?

  14. Kaelin 19 février 2013 at 01:19

    Merci beaucoup Thomas, belle entrée en matière et belle traduction !

    C’est cool de voir toutes ces nouvelles « têtes » ces derniers jours … jpasse tellement souvent sur ce site, ne serait-ce que pour voir s’il y a des nouveaux commentaires que je vous vois plus que comme d’obscurs avatars partageant seulement une passion autour d’un sport ^^.

    Janowicz clairement un des mecs que je vais suivre cette saison. J’adore sa personnalité, ya vraiment du Safin en lui mais également du Gulbis … curieux mélange haha. En même temps, Gulbis s’en fout du tennis et est hyper imbu de lui-même mais il reconnait aimer quand mêmes les prostituées, la chouille, la marijuana et … Safin! C’est pour dire comment ce dernier a marqué les esprits. Ah Marat…. tout comme Roddick, ces mecs là me manquent (et oui déjà pr A-Rod).

    J’espère qu’il va confirmer et continuer sa progression Jano ! (pas Gachassin hein). Le tennis a besoin de mecs cme lui. L’interview confirme à quel point Stepanek est un mec agréable lol mais bon, c’est aussi ce qui fait son « atypicité » (ça existe ???).

    Sinon pas mal l’interview de Caujolles, merci de l’avoir signalé. Enorme l’anecdote sur Rios. Ca m’a fait pensé à une anecdote : un pote était allé à Roland Garros ya qqs années et avait vu un gamin demander à ce que Llodra signe sa casquette en guise d’autographe. Llodra a pris la casquette, l’a mise sur sa tête et s’est barré avec :D. Le gamin dépité :D. Bon c’est horrible mais c’est quand même diablement drôle quand on connait le personnage … (cf qqs mots clés le concernant : « wimbledon, casier, à poil, fucking chinese, on n’est pas au souk » et j’en passe).

  15. Remy 19 février 2013 at 14:51
  16. William 19 février 2013 at 19:52

    Quel scénario ! Gasquet debreake sur un passing de coup droit pleine ligne alors que Muller sert pour le set, mais le juge de ligne la voit out ! Et comme Gasquet n’a plus de challenge, 40-40! Une nouvelle balle de break effacée d’une jolie volée de revers, balle de set Muller… Et égalité ! Nouvelle balle de set…

  17. Kaelin 19 février 2013 at 20:41

    set décisif au tie break entre gasquet Muller, il me fait toujours peur ce mec sur dur! allez richard!

  18. MarieJo 19 février 2013 at 20:42

    bon ben voilà richard n’a pas raté l’occasion de rembourser sa garantie ! :(
    bouleeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeettttttttttt !

    • Patricia 20 février 2013 at 13:52

      Mais bien sûr, on devrait rembourser sa garantie quand on perd au TB du 3ème set…
      La boulette, il l’a commise en gaspillant ses challenges comme une andouille (et comme c’est vraiment l’habitude), parce que quand il débreake sur un passing extraordinaire à sa 8è balle de break (un certain nombre sauvées sur ace), il ne peut pas contester l’erreur d’arbitrage. Jusqu’à la moitié du 3è set, Richard est devant Muller – c’est à dire très bon. Excellent au service, en revers, en passing. Bon tactiquement, en retour et en coup droit. Muller passe de moyen à tout aussi excellent en 3 sets, avec un bond qualitatif au début du 2è. A la fin du 3è il est légèrement devant Richard, ne manquant quasi plus rien, très offensif et passant 2-3 aces par jeu. La perte du TB est logique, Richard ne s’écroule pas… Il n’a pas non plus fléchit au début du 3è, au contraire, il breake alors que Muller devient monstrueux au service.
      On lui reproche quoi ? La perte du 2è ? L’arbitre l’a quand même un peu aidé, hein.

  19. William 19 février 2013 at 20:45

    Arf… 4-2 au troisième puis 3-1 service à suivre dans le tie break pour le perdre au final 5-7…

  20. Kaelin 19 février 2013 at 20:52

    fais ***** !!!!!!!!!!!!! Muller confirme sa réputation d’être loin d’un cadeau sur cette surface malheureusement

  21. MarieJo 19 février 2013 at 20:55

    muller a joué crânement, faut l’avouer mais à 30-A sur son service richard doit gagner le jeu et le match… s’il a encore ce genre de tension pour claquer 2 services contre muller :roll: on n’a pas fini de tergiverser pour savoir si richard est au taquet, ou s’il lui reste une petite marge de progression pour s’incruster plus près du top5 ! aujourd’hui c’est non !

    et ce couillon de paire qui foire lui aussi son match contre devaarman… rahhhh !
    alors qu’il aurait pu nous offrir un duel avec tomic… à la place de caujolle ce serait la VDM pour aujourd’hui :(

    • Kaelin 19 février 2013 at 21:01

      déjà ils nous ont fait un beau Montpellier…… mais oui j’avoue que pour Caujolle et surtout pour nous (j’attendais secretement le duel Tomic – Paire avec impatience je dois avouer moi aussi), ça fait ***** !!!!!! sinon pas de pot pr Goffin de se taper Llodra d’entrée, score logique. Et cool pr Gulbis, il passe tranquille, prochain adversaire : berdych héhé, on connait le resultat de leur derniere confrontation à Wim! come on Ernest!!!

    • Patricia 20 février 2013 at 13:57

      Non, ce n’est pas le moment de se poser la question d’un rapprochement du top 5, en effet. Il a trop de choses à régler pour ça. La question était « peut il se maintenir dans le top 10 ? » et « peut il être plus régulier à un très bon niveau dans les matchs clés ? » Pour moi c’est en bonne voie, pour plus, il faut qu’il stabilise et amplifie ses progrès en retour et en coup droit, qu’il maintienne ses intentions offensives. Le retour est meilleur depuis le début d’année, le service aussi, mais ce n’est pas encore assez, ni suffisant.

    • Remy 20 février 2013 at 14:05

      C’est dommage d’avoir « sabré » l’ATP 500 de Rotterdam pour se faire éjecter d’entrée à Marseille la semaine suivante …

  22. Sam 19 février 2013 at 21:38

    Bon, je prends les choses en cours… Gaël m’a l’air très appliqué, impliqué, ce soir… Attention, cette attitude ne lui est pas naturelle. Néanmoins, il devrait s’en sortir sans problème.

  23. Sam 19 février 2013 at 22:05

    Mais s’en sortir de quoi ? C’est ça le problème.

  24. Sam 19 février 2013 at 22:13

    …S’en sortir du tournoi, en fait.

    Une victoire de prestige pour Granollers.

    Une soirée difficile pour notre nouveau copain: Jeff.

  25. Remy 20 février 2013 at 11:23

    Monfils qui n’ira ni à Miami, ni à Indian Wells.
    D’ailleurs il commence à se dire qu’il aurait du faire une vraie préparation physique pour la saison … la bonne blague !

    • Sylvie 20 février 2013 at 15:06

      Ce n’est pas le premier retour trop rapide de Monfils. Il revient à fond, surprend son monde et ne tient pas la route quand il ne se reblesse pas. Tout un programme le Gael !

  26. Sylvie 20 février 2013 at 15:05

    Bravo à Thomas pour cette interview très complète de Jano. Voilà enfin un personnage qui devrait faire consensus ! Il a un jeu d’attaquant brillant qui devrait plaire à ceux qui maudissent les limeurs, il n’est pas politiquement correct et plutôt haut en couleur ce qui plait aux amateurs du no langue de bois, il critique Federer ce qui devrait plaire à ceux qui n’aiment pas le Suisse et sont d’accord avec lui, il critique Djokovic, ce qui devrait plaire à tous ceux qui ne supportent pas le show serbe.

    Allez Jerzy fait nous vibrer !

  27. Don J 20 février 2013 at 17:55

    décidément bien sympathique ce JJ
    j’adore le passage sur ses shoes « De plus, il chausse du 50 alors que je fais du 48. » c’est sûr que ça n’a rien à voir… ^^
    j’en profite donc pour féliciter Thomas pour sa super traduc !

    j’espère que vous regardez Gulbis contre Berdych, qu’est-ce que ça cogne !!!
    j’adore !

    • May 20 février 2013 at 18:21

      Bonjour et bienvenue Don J, Je ne crois pas t’avoir déjà lu ici?!
      Merci pour le tuyau, je suis arrivée pile au moment où Gulbis a sauvé sa 2ème balle de match.
      Je vais suivre ce 3ème set avec attention et soutenir Gulbis, biensûr!

      • Don J 20 février 2013 at 20:13

        oui je suis tout nouveau tout frais, enfin en ce qui concerne les comm, parce-que je vous suis depuis pas mal de temps déjà. il était temps pour moi de passer de l’autre côté !

        • May 20 février 2013 at 20:35

          Donc tu as dû préparer ta réponse à une question concernant un certain joueur qui devrait t’être adresser bientôt par des gens bien intentionnés sur 15Lt en guise de bienvenue.

          Sinon on a encore perdu Ernest et j’ai l’impression que Davy, pas très en veine ce soir va bientôt le suivre malheureusement, pour le moment 1 set + 1 break pour Tsonga. Courage Davy!

          • Don J 20 février 2013 at 21:10

            marrant ça, parce-que je connais quasiment que ce que j’ai lu ici sur le riant tchèque, alors forcément mon opinion doit être un peu biaisée…

  28. Don J 20 février 2013 at 18:14

    ultime, 7-7 dans le tie-break, service pour Gulbis et il se trompe de côté !
    heureusement que l’arbitre veille ^^

  29. Don J 20 février 2013 at 18:15

    déjà 2 balles de match sauvées pour le letton.

  30. Don J 20 février 2013 at 18:17

    une 3ème sur le service de Berdych, c’est chaud !!!

  31. Don J 20 février 2013 at 18:20

    et 2ème balle de set pour Gubis sur son service, une bonne 1ère, c’est fait ça y est !
    4ème tie-break d’affilé remporté par Gulbis contre le tchèque ! les stats sont avec lui.
    Berdych doit-être vert, après 3 balles de match en sa faveur…

  32. Don J 20 février 2013 at 18:25

    Gulbis sert vraiment le feu !
    par contre c’est marrant des fois ces phases de jeu sans fin sur la diagonale de revers, je me rappelle que contre delpo la semaine dernière il faisait les mêmes, la question c’est qui joue le revers de qui ? parce-que je trouve qu’il se tient, quand même Gulbis en revers ?

  33. Don J 20 février 2013 at 19:04

    c’est dingue ça, 0/3 bb sauvées pour gulbis contre 4/5 pour berdych, ça résume bien le match et la solidité du tchèque.
    je suis triste maintenant…

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