Comme un manche

By  | 12 novembre 2013 | Filed under: Opinion

Karim remastered

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De temps en temps je vais à la cave et je débouche une bonne bouteille… Un texte posté l’air de rien par un des talentueux histrions qui rôdent dans les allées de 15Love. Généralement, l’effet est garanti : trop, c’est trop ! Je me refuse à boire en suisse, il faut que je paye une tournée.

Là, c’est encore un méfait de Karim.

C’est un texte parfait dans la forme et le fond… Une analyse qui trouve une analogie d’une justesse imparable incluant les dimensions complexes de l’ensemble de toute une génération tennistique dans l’espace d’un billet, c’est… cosmique, quoi.

Après le post inaugural de Sam début 2013, qui étincelle à faire remuer les paillettes et le strass de l’emballage de ce beau monde en mille gerbes d’artifices, Karim plonge sous le capot.

Il y a un parallèle à tirer entre la vision de notre GOAT du clavier et la philosophie du jeu , avec le passage sur le jeu/sport/compétition ; la compétition telle que Karim la définit serait par essence l’antithèse du jeu : elle vise à l’annihilation absolu du hasard et du risque, alors que le jeu est enjeu, gratuité, prise de risque – pour le plaisir de contrôler, aux marges, cette liberté, d’en savourer le frisson et le soulagement. Solide contre Fragile, le compétiteur contre le Joueur.

Avec un paradoxe irréductible inhérent à une industrie-spectacle : d’un côté une logique de professionnalisme, standardisation, minimisation des risques pour les promoteurs, s’appuyant sur la dimension du spectateur avide de sécurité et d’identification magnifiante ; de l’autre le spectacle, dont le principe ne se limite pas à une pyrotechnie visuelle : l’œil du spectateur se lasse du répétitif, même celui de l’excès, et s’anime d’un besoin d’adrénaline, de suspense, le goût de trembler, de « tromper-la-mort », qui réclame la surprise, l’inattendu.

Ceci dit, cela concernera surtout le spectateur habitué ; le semi-occasionnel, qui suit uniquement dans les Grands chelems les matchs de ses compatriotes et la finale, n’a peut être pas le temps de se blaser.

 

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Comme un manche*

Avec l’avènement de Djoko c’est moins un nouveau tennis qu’une nouvelle façon de le concevoir qui s’annonce. Plusieurs fois Henri Leconte a fait l’analogie avec la F1, il ne croit pas si bien dire. Pas que la F1 d’ailleurs mais tous les sports d’équipe assez pointus, médiatisés et drainant les millions de téléspectateurs et les royalties qui vont avec. Aujourd’hui Djoko a poussé plus loin que quiconque la notion de team, d’écurie groupée autour de sa personne. Son corps est une mécanique de précision, un outil horloger qu’il faut maintenir en parfait état de marche.

Sous les fils, le tennisman

Quand Nadal concède s’adonner quelque peu aux joies d’un bon gueuleton, conscient de ce que ça peut lui coûter pour aller chercher les ultimes dixièmes de secondes sur un tour de circuit, Djoko lui ne laisse rien au hasard. Quand Vettel descend de sa Red Bull, deux heures après il y a encore des ingénieurs autour de la caisse pour compléter les procédures de mise en veille de tous les systèmes. Et avant qu’il n’enfile sa combinaison, les mêmes ingénieurs sacrifient au rituel de mise en température et en état de fonctionner de la bête, deux heures au bas mot là encore.

Avec Djoko c’est pareil. Il reste évasif sur ses fameuses méthodes de récupération mais Moratoglu (que j’apprécie de plus en plus ceci dit) précise bien qu’il est celui qui va le plus loin dans les fameuses procédures de mise à feu, puis de mise en veille. Il faut pratiquement autant, sinon plus de discipline pour se plier à deux heures de kiné et de relaxation et étirements, que deux heures de panier à balles et de sprints. Combien le font ? Combien sont-ils à gérer avec autant de sérieux les à-côtés ? D’ailleurs la plupart doivent se dire que c’est du pipeau, il n’empêche, lui s’y astreint.

Une soufflerie de F1 – jusqu’à ce qu’on réglemente les horaires d’utilisation comme les séances d’essais privés – ça tournait 24/24, 365/365. On ne cherche pas à gagner une seconde, on cherche à gagner 1/10 de seconde. On tente tout, on fait tout. L’apport marginal est ridicule pour 99% des béotiens, mais eux savent ce qu’il en coûte de s’en passer. Pour réussir une F1 il faut une bonne base, un bon dessin initial qui interprète à la limite acceptable un règlement qui se veut contraignant, et ensuite une quantité énorme de travail de développement tout au long de l’année, sans relâche. Djoko fait entrer le tennis dans l’ère de la F1. Bonne base, limite du règlement et dose de boulot.

Il est extrêmement affûté, il ne se troue jamais, il ne laisse aucune chance à son physique de le trahir. Tous les détails comptent. Regardez le staff d’une équipe de foot américain, il doit y avoir plus de cent personnes avec les joueurs. Ultra-spécialisation des rôles, chacun est responsable d’une brique sur un Lego de 2500 et s’assure qu’elle sera à sa place au moment nécessaire. Djoko c’est le Lego à lui tout seul.

Fed est le dernier et l’ultime JOUEUR de tennis, à encore considérer cette activité non pas comme un jeu – faut pas déconner, personne n’est là pour s’éclater et se fendre la poire, pas même Llodra – mais comme un sport. Fed est l’ultime sportif du tennis. Son jeu, sa philosophie, tout son être vivent pour la pratique de ce sport. Sport qui le fait sacrément bien vivre. Avant lui Lendl était l’ultime professionnel du tennis, il travaillait dans le tennis. Le tennis était son boulot. Djokovic lui c’est le successeur de Nadal dans le rôle d’ultime compétiteur. Le tennis est une compétition, avant d’être un sport, à défaut d’être un jeu. Djoko est en compétition. Depuis le premier jour, depuis qu’il a annoncé alors qu’il n’était que dalle qu’il allait arraisonner les navires de Fed et Nadal.

Nadal est le premier qu’on a vu pousser aussi loin l’ingénierie dans la conception de son jeu. Tout est étudié pour gagner, il y a de la réflexion derrière, à défaut d’instinct. A commencer par le choix du bras gauche contre nature. Le choix des armes à développer en suivant l’évolution des surfaces et du matos. Djoko n’a pas commencé sur cette base, il se cherchait un peu. Puis il s’est inspiré de Nadal en se disant qu’il avait de meilleures dispositions naturelles avec son physique léger et agile, sa souplesse, sa rapidité, sa qualité de frappe, et qu’en bossant aussi dur il n’y avait pas raison qu’il n’améliore pas l’espèce. Et c’est ce qu’il a fait. En F1 pour gagner il faut Adrian Newey. Je ne sais pas qui est le Newey de la galaxie Djoko mais c’est un sacré putain de stratège. Djoko premier tennisman de sport collectif. C’est une équipe de Foot de Liga ou de Premier League à lui tout seul.

Sur le court on peut trouver ça chiant, en fait c’est juste efficace. Fed a cherché à être l’ultime dépositaire de chaque coup du tennis, à en détenir les codes pour la parfaite exécution. Nadal puis Djoko maintenant ont eux cherché à détenir les clés pour gagner. Gagner. Sans s’encombrer d’académisme et d’exhaustivité. Fed a voulu le flacon et l’ivresse. Son breuvage enchante les papilles mais laisse juste pompette. Djoko lui c’est un putain de tord-boyau dont l’unique objectif est de vous mettre en état d’ébriété. Si l’objectif est d’être saoul, Djoko c’est du Rhum à 60% et Fed du Champagne millésimé. Faites les comptes.

 

Djokovic affronte l’équipe de foot des pilotes du Grand Prix de Monaco. Évidemment, il a gagné. La bagnole court plus vite que le pilote.

 

Le discours de la méthode

Élimination de l’incertitude, mécanisation de la victoire. J’avais déjà souligné comment et pourquoi à mon sens l’analogie entre le tennis et la formule 1 ou certains sports d’équipes était pertinente. Je poursuis quelque peu mon raisonnement. Le sport de haut niveau aujourd’hui c’est moins la réussite de l’individu que celle de la méthode. Poussée à son paroxysme, la préparation vise autant la performance pure que la maîtrise des imprévus, impondérables et aléas. Peu ou pas de surprise, tout maîtriser, tout contrôler. Cette fièvre de la minutie se nourrit de l’esprit de compétition et du perfectionnisme d’accord, mais est surtout rendue possible par l’uniformisation. C’est là où la méthode prend le pas sur l’individu.

Michael Schumacher chez Ferrari, c’est le premier exemple qui me vient à l’esprit. Cinq titres consécutifs de champion du monde de F1 dans un contexte réglementaire stable et grâce à une dream team froidement assemblée : meilleur manager avec Jean Todt, meilleur ingénieur avec Ross Brawn, meilleur ingénieur piste avec Rory Byrne. Et donc le meilleur pilote avec ce bon vieux Schumi. La traque du détail, les équipes d’ingénieurs qui bossent 24/24h, les essais privés 365 jours par an, Ferrari dans la première moitié des années 2000 invente la perfection et l’annihilation du facteur imprévu. Toutes choses étant égales par ailleurs, le puzzle assemblé par la Scuderia ne peut qu’enfiler les titres comme des perles. Quand dix ans plus tard la FIA décide de limiter drastiquement les essais privés pour réfréner les dérives budgétaires, on investit dans des simulateurs ultra-puissants et les pilotes, à défaut de limer l’asphalte deviennent des gamers professionnels.

Massa au volant de Djokovic.

Sébastien Loeb, encore plus fort. En rallye le talent s’exprimait sur des terrains divers : équilibristes et patineurs au Monte Carlo ou en Suède, funambules en Finlande, marathoniens au Safari, pistards en Corse. Si les terrains sont restés variés, le format des rallyes a changé : fini les 5000km du Safari Kenyan, les spéciales de nuit du Monte Carlo (réintroduites depuis), place à des boucles ultra-répétitives concentrées autour de parcs d’assistance et courues plusieurs fois lors de la même épreuve, dans des formats courts. En voulant rendre le rallye télégénique on lui a retiré son âme et on en a fait une épreuve aussi formatée que la F1. Citroën fournit à Loeb la meilleure voiture dans les limites du règlement (quelques incartades hors des clous tout de même) et lui assomme la concurrence en proposant le meilleur cocktail entre vitesse et FIABILITE. Moins brillant et fou que Latvala première mouture ou Marko Martin avant lui, mais tellement plus solide. Et quand Ogier menace le maître en dosant aussi le cocktail rapidité/fiabilité, il est éjecté de la machine à gagner. Et avec lui le directeur sportif qui a osé le mettre en concurrence avec Dieu. Citroën enfile les titres comme des perles et toutes choses étant égales par ailleurs Loeb devient nonuple champion du monde. Nonuple ? Le mot a dû être validé pour lui j’en suis sûr.

Pour en revenir au tennis, notre bon Novak Djokovic aurait eu à maîtriser Cash, Becker et Edberg sur herbe, puis Lendl et Wilander sur terre et sur dur. Pas une gageure. Plus près de nous il se serait tapé Sampras et Ivanisevic sur herbe, Sampras et Agassi ou Rafter sur dur, Bruguera et Kuerten sur terre. Voilà à quel prix Nole et avant lui Rafa et Roger auraient bouclé les Petits chelems qu’ils enquillent sans moufeter.

 On a déjà évoqué mille fois l’uniformisation des surfaces à cause du ralentissement drastique des surfaces dites rapides, voire de leur disparition pure et simple (parquet, moquette). Les raquettes magiques et les nouvelles techniques d’entrainement ont fait le reste. Comme la F1, comme le rallye et sans remettre en cause les formidables talents de Schumacher et Loeb, le tennis est rentré dans la dictature de la méthode. La méthode s’impose quand il n’y a plus de place pour l’imprévu, le changement, la variété. Une méthode pour une façon de jouer. En Formule 1 quand il pleuvait on savait que le rapport des forces allait s’inverser et qu’un Stewart ou un Senna même en conduisant un fer à repasser allait tirer son épingle du jeu. Aujourd’hui avec toute l’électronique embarquée et les voitures conduites quasi depuis les stands, le mouillé n’existe plus.

En tennis c’est pareil. Lendl qui fait l’impasse sur Roland-Garros pour aller se préparer sur herbe et maîtriser ce satané service-volée, on ne va pas revoir ça de sitôt. On s’est profondément ennuyé pendant les meilleures années Schumacher et le couple Loeb/Citroën a tué le WRC à lui tout seul. La F1 a compris le truc et a essayé avec plus ou moins de succès de réintroduire le spectacle en piste et aujourd’hui s’inquiète de l’hégémonie de Vettel. Quand le tennis prendra-t-il conscience de ses dérives à lui ? La finale de l’Australian Open 2012 aurait dû à ce titre déjà tirer la sonnette d’alarme.

Le Petit chelem est devenu l’unité de mesure et les surprises dans les grands tournois aussi rares que des aurores boréales à Tombouctou. Seul Fed a la courtoisie de perdre de temps en temps contre une brute. Mais pour Nadal, Djoko et maintenant Murray, impossible de perdre autrement que contre l’un des deux autres, et si possible après une demi-journée de tennis bien chiante. Toutes choses étant égales par ailleurs, ils ont trouvé la meilleure méthode. Méthode de jeu avec la défense acharnée, le stakhanovisme dans l’échange et la capacité à alterner défense et attaque, et méthode d’entraînement avec la préparation physique et tout ce que cela suppose.

Bagnole, peut-être, mais toujours slip, notre Djoko !

Méthode Schumacher, méthode Loeb. J’aurais pu citer les méthodes Armstrong, Phelps ou l’école Jamaïcaine du sprint. On en reparlera.

… Je te prends au mot, cher Karim, c’est chose faite !

♠ ♠ ♠

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Codicille nadalien


 Rafa me fait le coup pour la 203ème fois depuis qu’on se fréquente.

Niveau de jeu très bof, il n’impressionne pas du tout, mais il est dans le dernier carré et peut rafler la mise.

Au fond lui personnifie tout seule la catégorie des joueurs à vivre. J’ai fait cette distinction, un soir d’insomnie cette semaine où je me demandais pourquoi certains étaient si forts, niveau résultats, alors qu’on avait l’impression que c’étaient des tanches. Je suis arrivé à la distinction entre joueurs à voir et joueurs à vivre. Le joueur à voir, c’est celui qui vous met d’accord depuis votre télé ou le bord du court. Ça va du maestro genre Fed, à la brute genre Gonzalez, en passant par le mauvais génie à la Safin ou Gulbis. Ceux-là, pas besoin de se poser la question de savoir pourquoi ils ont gagné, ou gagnent quand ils le font. La démonstration tennistique se suffit à elle-même.

Et les joueurs à vivre, il faut les avoir en face de soi, de l’autre côté du filet, ou au moins les voir à l’œuvre depuis les bords du court, pour comprendre à quel point ils sont empoisonnants et difficiles à jouer, comment face à eux tout tourne au drame. Les poux sont l’archétype du joueur à vivre. Nadal est l’épitomé du joueur à vivre. Son lift simplement réputé si incontrôlable et usant moralement et physiquement est totalement anéanti par la caméra. Le joueur à vivre c’est l’anti-télégénique.

*

Intéressant… 

Il y a l’aspect mental qui participe de cette catégorie « à vivre »  (et évidemment, à un niveau exceptionnel chez Nadal) – en tout cas, qui n’est pas « à voir », même si on la décode par les yeux : c’est par l’analyse qu’on le perçoit, quelque chose de très abstrait : « Où, quand, comment, le joueur fait-il quelque chose – voire, ne fait pas quelque chose ».

Nadal est sûrement le joueur qui remporte le plus de match serrés, voire des matchs où son niveau de jeu moyen (nombre de points remportés) est moins bon que l’adversaire. Mais il a le génie de savoir ce qu’il doit faire, c’est à dire comment gagner le point à un moment T du match ; un génie à la fois dramatique (« la guerre psychologique » – celle du coup de massue à la Savancosinus, dans Astérix) et économique (gérer le pécule de sa concentration comme le trader suprême).

J’ai vu Nadal à Bercy contre Janowicz. Nadal donne souvent l’impression de vouloir gagner chaque point du match, mais c’est plus subtil que ça. Il peut donner du mou à la jugulaire. Ou gnaquer d’un coup sec. Il sait qu’à tel moment, sur son service, l’autre peut construire un momentum parce qu’il a réussi à dominer à l’échange, à trouver une façon de le jouer, sur un point à forte valeur ajoutée. Pas question de le laisser capitaliser, il détrousse illico l’écureuil de sa noisette chèrement conquise. C’est le moment où tous les joueurs prient pour mettre un ace. Nadal ne prie pas. Il passe commande, et il met l’ace 2 fois sur 3. Et l’herbe est coupée sous le pied de l’adversaire, les compteurs reviennent à zéro.
 Nadal « Faut s’le Faire »  a l’intuition de chaque temps du match : quand il doit au contraire insérer de la durée dans un point, quand il doit tenter et réussir ce qu’il tente, quand il doit tenter et peut se permettre de rater…. C’est le Négociateur, intraitable quand il faut, accommodant en monnaie de singe, circonvoluant pour dissoudre la cohérence adverse, minimiser ses arguments.

Ivan estime que c’est la définition même de Sampras.

Il est un stade où le courage devient témérité, la témérité déraison, et la déraison, pulsion de mort.

RIP, Ivan… Il reviendra.

About 

Avocate attitrée de Richard Gasquet sur 15LOVE (SAUVEZ les bébés phoques !) et Thiemolâtre irrécupérable. Que le Revers à Une Main soit avec toi.

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467 Responses to Comme un manche

  1. Patricia 16 novembre 2013 at 18:04

    Pour l’instant, sur ce match, un joueur est en dessous des attentes (Zim), un au-dessus (step), et aussi bien Berdych que Bozol sont solides (ce dernier sert excellement).

    • Kaelin 16 novembre 2013 at 18:05

      Berdych me parait jouer bcp mieux que Bozoljac …

      • Patricia 16 novembre 2013 at 18:13

        Il fait son boulot comme Berdych fait le sien. Il tient son service, sort Zim du pétrin assez régulièrement… C’est un joueur de double en challenger, pas un mini four ! Il n’a pas la même force de frappe, ce n’est pas à lui de breaker l’adversaire..
        le boulot de berdych, c’est de s’en sortir au filet… et tenir son service, of course.
        A Step et à Zim de jouer les solistes !… et une des cantatrices n’est pas au niveau ce soir.

    • MacArthur 16 novembre 2013 at 18:07

      Bozol a toujours tres bien servi en double. Je me souviens de ce match contre les Américains ou il avait ecoeuré les jumeaux à coup d’aces et de services gagnants.

    • Kaelin 16 novembre 2013 at 18:07

      niveau puissance, Berdych vaut les 3 joueurs réunis, quel athlète

  2. JoAkim 16 novembre 2013 at 18:06

    Enorme jeu blanc de Radek qui ne se laisse pas déconcentrer une seule seconde par le public. Il est presque beau

  3. JoAkim 16 novembre 2013 at 18:10

    Nenad en apnée sauve une balle de break puis les serbes s’arrachent en jouant tout sur Berdych pour sauver la deuxième…

  4. Patricia 16 novembre 2013 at 18:11

    Bozo suave le service de Zim…et 2 BdM.. le maillon faible du match, décidemment

  5. Antoine 16 novembre 2013 at 18:12

    S’en tire bien Zimonjic….6-5

  6. MacArthur 16 novembre 2013 at 18:12

    Si les Serbes remportent ce set, ce serait quand même un peu bizarre même s’ils jouent mieux.

  7. JoAkim 16 novembre 2013 at 18:12

    Les serbes s’en sortent et jouent très bien maintenant. A berdych de servir pour rester dans le set.

  8. Antoine 16 novembre 2013 at 18:17

    L’année dernière en demie, les tchèques ont gagné 6-2 6-4 7-6…Pourrait donc être exactement le même score…

  9. JoAkim 16 novembre 2013 at 18:17

    Berdych toujours solide égalise. Tie break ! Step n’a pas fait de point du match depuis longtemps. C’est sans doute pour le tie break. Nenad commence à montrer son talent de joueur de double. Il était temps on commençait à en douter.

  10. Kaelin 16 novembre 2013 at 18:18

    vu la sérénité des tchèques je vois mal le TB leur échapper

  11. MacArthur 16 novembre 2013 at 18:21

    Lol Zimonjic a oublie que Berdych est un joueur de simple!

  12. JoAkim 16 novembre 2013 at 18:21

    Les serbes jouent vraiment bien maintenant les deux ensemble. Mini break effacé par un gros passing de Berdych. C’est à lui de servir 2 fois.

  13. Kaelin 16 novembre 2013 at 18:22

    tomaaaaas berdych!!!! car un double ne se gagne pas tout seul, radek n’est pas seul!

  14. Kaelin 16 novembre 2013 at 18:23

    stepyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy <3

  15. Kaelin 16 novembre 2013 at 18:23

    beau TB!

  16. JoAkim 16 novembre 2013 at 18:24

    Step fait le boulot pour passer devant d’une bonne volée d’interception. Puis fait le mini break d’une volée en avançant. 5/4 et 2 services à suivre du mérou magique !

  17. MacArthur 16 novembre 2013 at 18:24

    Bon ben, Radek a l’honneur!

  18. JoAkim 16 novembre 2013 at 18:26

    2 gros services du MMM (Magical mystery Mérou) pour conclure. Ce type mérite la coupe davis 100 fois.

  19. MacArthur 16 novembre 2013 at 18:27

    Waoooooooh. Une performance spectaculaire des Tchèques!

    Donc il vont encore remporter la coupe davis, à deux?

  20. Antoine 16 novembre 2013 at 18:27

    Match remarquable de Berdych et du Mérou, très bons de bout en bout…Les serbes se sont mis à mieux jouer au troisième mais c’est tout. Bozo a été meilleur que Zimonjic, très en deça de son meilleur niveau…

    Pour les serbes, cela ne pouvait pas être pire si Djoko était sur le court…

    • JoAkim 16 novembre 2013 at 18:33

      Si car si Djoko avait perdu ce match, c’est lui qui perdait la coupe. Tandis que là il garde son aura. Pour moi il a manqué de c… sur ce coup. Ce n’est donc bien qu’une petite frappe comme le dit si bien Karim.

      • MacArthur 16 novembre 2013 at 18:38

        Donc, tu penses que c’est Djokovic qui décide de la composition de l’équipe?

        • Patricia 16 novembre 2013 at 18:43

          Ca me paraît évident… Il a 10 fois l’influence politique de n’importe quelle huile tennistique en Serbie. Il est la coupe Davis à lui seul… et il peut avancer l’argument qu’il joue les 2 simples et a enchainé un milliard de matchs ces deux derniers mois. Tu crois que Tsonga n’a pas son mot à dire pour refuser de s’aligner en double, alors qu’il ramène les 2 pts du simple et « fait des sacrifices » pour répondre à la sélection ?
          Tu crois que si Fed jouait la CD, à condition de zapper le double, les suisses seraient en position de faire pression sur lui ?

          Les serbes sont plus Djoko-dépendants que les suisses de Roger et les français de Tsonga.

          • MacArthur 16 novembre 2013 at 18:50

            Je pensais surtout que le capitaines avaient encore une certaine latitude en coupe davis et qu’ils mettaient en place les schémas tactiques même s’ils doivent composer avec des joueurs-stars.

            • JoAkim 16 novembre 2013 at 18:52

              Ta naïveté est touchante mac !

          • Lorio 16 novembre 2013 at 19:48

            Si Djoko ne veut pas jouer le double, on est d’accord qu’il ne le jouera pas. Mais s’il veut le jouer et que son capitaine préfère, pour je ne sais quelle raison, ne l’aligner qu’en simple, qui aura le dernier mot ?

            • Patricia 16 novembre 2013 at 21:19

              Djoko, comme le capitaine l’avoue lui-même (cf. sa décla après le match de Berdych, postée plus bas) !

        • JoAkim 16 novembre 2013 at 18:43

          On peut raisonnablement penser qu’il a assez de pouvoir pour décider si il joue ou pas.

  21. William 16 novembre 2013 at 18:28

    Méroooooouuuuuu !

  22. May 16 novembre 2013 at 18:29

    Les princes de la Coupe Davis donnent le second point si important à la RT. Stepanek a été impérial, je suis arrivée au milieu du 2ème set. Berdych très costaud. Quelle entente entre eux. C’est une leçon pour beaucoup de joueurs à l’égo sur-dimensionné.
    Bravo à eux. J’espère qu’il plieront cette rencontre demain car ce qu’ils accomplissent à deux, c’est juste phénoménal. Respect!

  23. Patricia 16 novembre 2013 at 18:30

    1000% mérité !
    Zimonjic se met à montrer qq chose dans le TB final, un peu tard pour exister…
    Et Stepanek montre une inspiration époustouflante, une fois encore ! Une vista, une créativité…
    Berdych impeccable au service, solide à la volée, qq beaux retours et gestes techniques (smash de revers, pas mal…!)
    Bozol irréprochable à son poste… Franchement, je me demande si l’espèce de cérémonie commémorative du début était l’idéal pour Zim…! Enfin, ça a compensé l’attitude inqualifiable du public – pas un seul service tchèque sans sifflets de A à Z ! Après, l’arbitre laissait jouer parce que les tchèques gagnaient souvent le point derrière… mais il attendait quoi, que les tchèques en ratent un ou deux et soient breakés pour passer à l’action ?

    • MacArthur 16 novembre 2013 at 18:35

      Tomas a en effet envoyé quelques retours impressionnants. Radek n’avait qu’à finir le point.

      Ils font une excellente paire. C’est beau!

  24. MacArthur 16 novembre 2013 at 18:32

    Radek dit qu’il voyait le court grand comme un terrain de soccer!

  25. Patricia 16 novembre 2013 at 18:34

    Alors, JoAkim, tu as comptabilisé les « points du match » de Magic Merou ?
    A un ou deux par jeu, ça nous donne à la louche… 31*1.5… pas maaal !

    • JoAkim 16 novembre 2013 at 18:37

      Quel plaisir de voir des joueurs comme ça en tout cas.

    • JoAkim 16 novembre 2013 at 18:40

      Ce type affreux affublé d’une grande gigue aux genoux hideux nous a montré qu’il avait le plus gros charisme du circuit raquette en main !

      • Patricia 16 novembre 2013 at 19:01

        Pour être complet, il faut mentionner la tenue (sans doute essentielle à « l’œil du tigre » de Radek.
        En fait le gars, tous les matins il a un entraînement ninja de l’extrême pour assurer face à la pression : quand il vérifie son apparence devant la glace. Après ça, c’est pas les sifflets des nationalistes qui vont le déstabiliser.
        Tout le contraire de Dimitrov.

        • JoAkim 16 novembre 2013 at 19:09

          Oui même ses chemisettes confinent au génie. Il ne laisse aucun détail au hasard le bougre.

  26. May 16 novembre 2013 at 18:39

    Pas d’accord concernant la présence de Djokovic pour jouer en double. C’était le match le plus important et c’est loin d’être sa spécialité. Il n’a jamais fait de perf en double et il le joue que trop rarement. Bozoljac était le bon choix, je l’avais aussi vu contre les Bryans Bros et c’est lui qui avait été impérial. Donc rien à regretter du côté Serbe sauf que Nenad n’était pas en grande forme et en face on a un binôme qui est toujours présent dans cette compétion. Perso, ce sont les parcours de Berdych dans cette compétition que je retiendrais de lui, en simple il n’a rien d’attractif. Radek pète le feu, ce gars est génialissime.

    Sinon, public imbuvable au possible, il faudrait qu’on fasse comprendre aux gens que soutenir son équipe nationale c’est pas forcément siffler l’adversaire et pousser des cris pour le déconcentrer.

    • MacArthur 16 novembre 2013 at 18:42

      Quoi? Rien d’attractif pour Tomas en simple?

      Je suis vexé…

      Tu n’es pas adepte de l’esthétisme? Genre la pureté des coups de Birdman? :-)

      • JoAkim 16 novembre 2013 at 18:56

        Berdych et Stepanek ont dépecé un mérou. Stepanek a pris la bouche et Berdych a pris le charisme.

        • William 16 novembre 2013 at 19:26

          You made (non non pas « history ») my day !

        • Kaelin 16 novembre 2013 at 19:29

          haha !

        • Patricia 16 novembre 2013 at 19:39

          J’ai lu une jolie expression : ‘Stepanek plus ultra’

    • Patricia 16 novembre 2013 at 18:54

      Et moi, pas d’accord avec toi ! Djoko n’est pas un spécialiste du double, mais en retour, il est 100X plus capable de mettre la pression sur le service des tchèques que Bozol. Et il peut sortir des miracles de sa raquette pour sauver la journée, en particulier sur des points importants… Sans compter qu’il a progressé à la volée dernièrement. Et sert très bien.
      Je pense que s’il avait été là, il aurait pu booster Zim… Mais effectivement, ils n’étaient pas favoris même avec Djoko, et celui-ci a préféré protéger son aura divine plutôt que de donner une chance supplémentaire à son équipe. Il veut bien donner de sa personne, à condition d’être sûr de récolter la gloire.

      Avec Waw, à Pékin, ils ont défoncé deux bons doubles, Bupathi et Lindstedt, puis Haas/Mayer…

      • JoAkim 16 novembre 2013 at 19:03

        Dans mes bras toi. Entièrement d’accord avec toi.

      • Kaelin 16 novembre 2013 at 19:31

        Djoko-Wawrinka à Pekin en double ? ah je savais pas ! Belle paire. Et belles victoires en effet, surtout battre Bupathi/Lindstedt

  27. Patricia 16 novembre 2013 at 19:11

    Si ça peut te consoler, Mac, j’ai un peu suivi Berdych sur twitter et je confirme qu’il est très marrant, de l’esprit, de l’auto dérision… (tu avais lu le twit sur « I am going homo » ? Et celui des masters, sur « je rentre à la nage, le coach n’est pas content »? ;)) Pas du tout ce qu’il dégage de monolithique et prussien sur un court. Que veux-tu, le délit de sale gueule… Regarde ce bon Jano the Ripper, qui donne des cauchemars à Karim !

    • MacArthur 16 novembre 2013 at 19:39

      Tu vois, Patricia… Quand on fait l’effort de s’intéresser à Tomas, on est agréablement surpris. Il manie le twitter à la perfection. Franchement, il n’a jamais fait un faux pas depuis qu’il a créé son compte. Je me régale chaque jour.

      Je ne sais pas ce qu’on lui reproche comme attitude sur le court… Je trouve normal moi… Mais je ne suis pas la personne la mieux placée pour critiquer :-)

      Je l’ai rencontré quelques fois en personne. Il est adorable et très ouvert.

  28. William 16 novembre 2013 at 19:30

    Stepanek est le type le plus à l’aise du circuit. Pas franchement beau gosse – pour être sympa – il s’offre un paquet de joueuses. T-shirt immondes : tigres, dragons, chemisettes très eighties, gratte-ciels imprimés quand il joue à New-York… Il nous les fait toutes, il se les fait toutes et ça marche. Il y a quelque chose de très beauf et de très assumé chez lui. Et sa wormdance ! Fabuleux ! Stepanek est bien dans ses pompes et en plus il assure sur le court. Aujourd’hui en tout cas, c’est pas toujours le cas hein. Radek fait du bien. Et si c’était ça son secret ?

    Sacré Mérou.

    • Kaelin 16 novembre 2013 at 20:09

      Tout à fait ! Un type rassurant en somme ! On n’a pas le même effet avec Roger :D

  29. William 16 novembre 2013 at 19:35

    Patricia a raison quand elle évoque le charisme de Djokovic et son aura, en Serbie tout du moins. (oui mon pro-Djokoisme se met en place tout doucement, j’ai encore deux mois, ça vient ça vient) Il a quelque chose d’à la fois très clownesque et de très « patriarcal », très mafieux. Très politique en fait. Il aura une seconde carrière en politique, j’en mets ma main à couper. C’est un vrai leader et du spectacle à la communication il n’y a qu’un pas (que Monfils ne franchira pas, désolé, mais, tu vois, je ne t’oublie pas Gaël) et de la communication à la politique il n’y a qu’un micro-pas. Il le fera. D’ailleurs en 2011 si je ne me trompe pas il a reçu le titre honorifique suprême de l’Eglise orthodoxe non ? Djokopope, ça vient de là. C’est un malin, il en tirera avantage.

  30. Lorio 16 novembre 2013 at 19:38

    Je suis déçu de l’absence de Djoko, avec le forfait de Tipsa et la suspension de Troicki, la Serbie n’était plus favorite et il avait l’opportunité de passer de demi-Dieu à Dieu-Tout-Puissant en Serbie en ramenant chacun des trois points. Mais est-ce vraiment lui qui a décidé de ne pas jouer le double ? Ou son capitaine a-t-il vu trop belle sa paire Zimonjic-Bozoljac après leur victoire face aux Bryan, et donc demandé à Novak de se concentrer sur ses deux simples ? Étrange en tout cas la disparition de Djoko du staff, à partir du deuxième set il me semble…

    Je trouve étrange aussi que Stepanek ait joué le premier simple, alors que selon moi Rosol est le seul Tchèque à avoir une chance non nulle de battre Djoko en indoor, si (et seulement si) transcendé par l’événement, il sort un match du même cru que Wimbledon 2012. De plus, cela aurait permis d’économiser un peu le mérou qui devra jouer le match décisif. Sur ce coup-là, je pense que Stepanek a fait une Llodra et s’est auto-titularisé, surtout que le capitaine Tchèque est absent.

    • MacArthur 16 novembre 2013 at 19:49

      Le fait de jouer le premier simple n’est pas une mauvaise idée pour Stepanek. Il a dit que ça lui a permis de prendre ses marques sur le court. Ce qui lui a servi (dans une moindre mesure) pour le double et qui pourrait être un énorme avantage pour le simple décisif. D’ailleurs ils n’ont passe que 2 heures sur le court aujourd’hui.

      Sinon, tu as vu les scores des 2 seules confrontations entre Rosol et Djokovic?

      Je te les rappelle: 60 63 et 61 60.

      Rosol est le type de joueur qui embête Nadal. Pas Djokovic.

      • Lorio 16 novembre 2013 at 20:19

        Je ne pense pas que Stepanek avait besoin de cela pour avoir un énorme avantage pour le simple décisif…
        En ce qui concerne Rosol-Djokovic, je ne dis pas que Rosol partait favori ! Evidemment que le résultat aurait probablement été trois petits sets pour Djoko… Mais, si Rosol sortait le match de sa vie il avait une chance. Alors qu’à mon sens, même sen sortant le match de sa vie, Stepanek n’en avait aucune.
        Un joueur qui sert le feu et envoie des parpaings pendant trois heures, ça embête tout le monde…

    • Patricia 16 novembre 2013 at 20:14

      Stepanek est la preuve que même chargé d’ans, un joueur qui le veut est tout à fait capable de jouer 3 matchs en 3 jours, 3 sets gagnants (surtout quand 2 d’entre eux sont a priori bien déséquilibrés, sur dur, avec un double dans le lot). Pas besoin d’être Monsieur Endurance du circuit pour ça.

      Et effectivement, alors que Tipsa était debout dans le staff la moitié du dernier set, pas de Djoko au bord du terrain – qu’on nous aurait montré sous toutes les coutures à la moindre occasion, alors qu’il est venu pour la cérémonie au début. C’est tout de même assez culotté…. une manière de se dissocier encore plus de la défaite ?

      • Lorio 16 novembre 2013 at 20:32

        Certes, mais si le match d’aujourd’hui avait duré cinq heures et que le match décisif allait en cinq sets, cela aurait pu jouer… ou pas d’ailleurs.
        Mais l’économie n’était que secondaire, j’aurais choisi Rosol surtout pour ses chances de victoire, bien que proches de zéro.

        • Patricia 16 novembre 2013 at 21:05

          Franchement, si Lajovic arrivait aux 5 sets dans un match décisif de finale de Coupe Davis, ce serait une performance absolument inouïe à ce jour (et bien au-delà de ce que PHM a raté et Youzhny réussi en son temps) :
          - Stepanek est un ancien n°8 mondial ; il est extrêmement expérimenté, solide mentalement, et a déjà vécu cette situation, en s’imposant contre un joueur nettement mieux classé il y a juste un an ; il est en grande forme, vient de gagner un titre prestigieux en double…
          - le jeune serbe est de la génération de Raonic, Pospisil et Janowicz. Il n’a jamais joué de sa vie un match dans le tableau principal sur le grand circuit. Ses hauts faits d’armes, auquel il doit son classement actuel correct (117), sont deux titres en challenger. Le joueur le mieux classé qu’il ait réussi à battre est Robin Haase (N°66) ; il fait partie des 3 joueurs du top 100 contre lesquels il a réussi à s’imposer (les autres sont Reister (88) et Volandri (91) ); c’est son expérience du haut niveau, à quoi il faut ajouter 20 victoires contre des joueurs classés entre la 100è et 200è place.

          Qu’on ne me parle pas des « miracles de la Coupe Davis » ! S’ils n’étaient un mythe (démonté ici : http://heavytopspin.com/2013/02/05/is-davis-cup-about-the-chalk/), si ce jeune homme avait le talent et le mental pour donner son meilleur dans des conditions aussi oppressantes, il serait aussi connu que ses conscrits susnommé.

          C’est une victime sacrificielle, en rien comparable à un Riton ou même un Boetsch, qui avait tout de même quelques titres ATP sous sa besace, une 12è place mondiale et pas mal de victoires sur le top 10 quand il bat Kulti (sans compter une participation en Coupe Davis victorieuse)…

          A propos de la décision pour les joueurs du double :
          J’ai trouvé une déclaration du capitaine serbe juste après la victoire de Berdych : «Après le point de presse je vais aller voir mes joueurs et nous allons prendre une décision pour le double. Je vais parler à Novak (Djokovic), c’est un grand champion et nous avons une vision commune, il dispose d’une grande énergie et quand vous disposez d’un tel joueur il faut en tirer profit.»
          Je pense que c’est clair…

          • JoAkim 16 novembre 2013 at 22:46

            Oui c’est très clair. Djoko a eu peur de perdre ce double et n’a pas voulu le jouer. Pire il n’a pas voulu rester jusqu’à la fin du match avec ses coéquipiers. La grande classe quoi.

            • Sam 17 novembre 2013 at 01:22

              Mouais, tout cela montre, ou va montrer je l’espère, que les histoires à la Disney de victoire d’équipe ou il nous faut saluer le 5ème, le 6ème et le 7ème homm, bref, tout cela ressemble juste à du blabla d’école de commerce de province, ou ou du Guy Forget, ce qui revient au même. Tant qu’un Djoko ouo un Nadal joueront la CD, pas possible pou « nous et les autres. Deux points et « tout va se jouer sur le double ». On peut, la France, toujours être fier d’avoir 38 mecs dans les 50 premiers mondiaux, l’avantage cruel de la CD est qu’elle montre que ça ne suffit pas.

              • Sam 17 novembre 2013 at 17:08

                Franchement, ce comm’ de Sam est pas malin malin.

    • Antoine 17 novembre 2013 at 11:12

      C’est bien Djoko qui a decide de ne pas jouer…Le capitaine est a ses ordres…Comme cela a ete decide tardivement, cela a destabilise Zimonjic qui rata d’ailleurs son entree de match…Ok, Djoko est fatigue et ne voulais pas prendre trop de risques pour aujourd’hui mais Berdych qui, il est vrai, a termine le Master’s avant lui, joue les trois matchs..La seule chance reelle de gagner le double etait d’aligner Djoko..Celui ci n’a pas voulu prendre la moindre part de responsabilite apparente dans la defaite serbe qui se profie, soit en perdant le double, soit enrisquant de perdre contre Berdych s’il avait alors manque de fraicheur…

      Tipsy out, il devait prendre ses responsabilites et prendre le risque de jourr hier… Il a ruine les chances serbes..Stepanek ne perdra pas le dernier point. Il joue tres bien et s’est prepare depuis deux mois comme l’annee derniere.et le numero deux serbe ne vaut pas Almagro. Il est envoye a l’abatoir et n’a pas une chance sur dix de gagner Les serbes le savent et du coup, ce qui ne serait que justice, Djoko peut perdre contre Berdych…

      Stepanek a joue vendredi uniquement pour se chauffer et experimenter les conditions de jeu. Netant pas fou, il s’est menage et demeure tres frais…

      Bref, la victoire de la Tchequie, deja probable lors de l’annoce du forfait de Tipsy, est quasi certaine maintenant..

      Deuxcoupes de suite, cela ade la gueule et prouve qu’iln’y a pas besoin d’avoir le numerou 1 ou 2 mondial pour gagner…

      • Colin 17 novembre 2013 at 12:48

        « le numérou 1 ou 2 mondial »

        J’imagine que c’est un lapsus ou une faute de frappe, mais c’est un collector, à garder pour les 15-love awards 2013.

        Stepanek est définitivement le numérou 1 mondial.

      • MarieJo 17 novembre 2013 at 14:30

        ahaha très bon ! noumérou 1 :D

        • Patricia 17 novembre 2013 at 14:48

          Pfff, Antoine !… mdr !

          C’est étonnant comme ça semble évident de la part de Djoko, qu’on ne peut pas soupçonner de n’avoir pas envie de tout gagner, de ne pas croire en lui, de n’avoir pas la fibre patriotique…
          Et comme il paraît tout aussi évident que dans des circonstances similaire, Nalbide serait passé sur le corps de son Capitaine pour prendre cette chance, même sur un jambe…

          Mais ça illustre le propos de Karim dans la réflexion ci-dessus : ce qui intéresse Djoko, c’est sûrement pas le risque – c’est l’élimination du risque. La compétition rationalisée.

  31. Karim kicks ass 17 novembre 2013 at 01:14

    Dans la série où sont passés les shotmakers, cette petite brute de Blake n’aura jamais aussi bien frappé la balle que sur ce tournoi. Il viole nalbandian à sec qui n’est quand même pas une tarlouze question missiles sol sol.
    http://m.youtube.com/watch?v=7Zg_Yi1VDu0
    En finale il a fallu que Roge nous sorte une des ces perfs ridicules qui nous ont drogués à son tennis.

    • Ivan 17 novembre 2013 at 10:19

      Les commentateurs me donnent envie d’aller me faire des pâtes.

      • Ivan 17 novembre 2013 at 10:36

        http://www.youtube.com/watch?v=DjW-0K6X8jc

        Je l’avais oubliée cette finale. Pas à dire, ça fait du bien!

        à 4’10: un coup pareil, c’est tenue correcte exigée. Faut le jouer en smoking.

    • Don J 18 novembre 2013 at 14:15

      comme il envois du steak en retour le ricain, Nalbide sert si mal que ça ou bien ?

  32. Colin 17 novembre 2013 at 12:38

    Salut tout le monde, je dépile 300 comms après une semaine sans 15-love pour cause de boulot. Merci à Patricia d’avoir exhumé ces textes de Karim (dont l’analogie avec la F1 et le WRC me rappellent incidemment qu’il faut que je mette un terme à l’année 2013 de TRWC… dont le champion n’est autre que Djokovic… va falloir que je trouve un moyen pour justifier l’écart avec le classement ATP…)

    Vu seulement le tie-break final du double d’hier. Ça sent bon pour les tchèques, le Mérou est bien parti pour nous faire un doublé historique. Depuis l’abolition du Challenge Round ce serait bel et bien la première fois qu’un joueur remporte deux fois (et, en plus, de suite) le 5ème match décisif de la finale.
    Avant lui, John McEnroe et Pat Cash avaient gagné le point décisif en simple deux fois, respectivement en 1978 et 1981 pour l’un, et en 1983 et 1986 pour l’autre, mais à chaque fois c’était lors du 4ème match.

    A noter, en double, la performance de Bjorkman, qui a eu le privilège d’apporter le point de la victoire à la Suède dès le samedi à trois reprises, en 1994 avec Apell, puis deux fois de suite en 97 et 98 avec Kulti.

    Et puis il y a les « crossovers », ceux qui ont apporté le point décisif en simple ET en double selon les années : McEnroe (encore lui), Becker, et… Verdasco.

    • Guillaume 17 novembre 2013 at 12:52

      Aaah enfin un split entre l’ATP et la Colin’s Race. Il fallait bien que ça arrive un jour. J’attends avec impatience de commenter ça.

      Pour le reste de ton excellent post, la perche est trop grande, sorry : http://www.wearetennis.com/fr_BE/#/2013/11/14/top-8-les-heros-inattendus-de-la-finale-de-coupe-davis-par-bnp-paribas/3510

    • Colin 17 novembre 2013 at 13:21

      Presque parfait, parce que tu as commis un impair de poids : laisser de côté PUTA MADRE !!!!

      Et volontairement, en plus, car je sais que tu ne l’as pas oublié.

      • Guillaume 17 novembre 2013 at 14:00

        Pour tout dire, Verdasco était l’une de mes évidences quand j’ai commencé à réfléchir au sujet. Et puis en m’attelant à la rédaction, je me suis rendu compte que le lascar était en fait bien mieux classé que ce que j’imaginais au moment de la finale de Mar del Plata : 16e mondial, il était largement devant les autres joueurs que j’ai finalement gardé, oscillant pour la plupart vers la 25e-30e place. Dans le même genre, il y a aussi Ancic que j’ai choisi de virer : 22e fin 2005, mais entre une saison 2004 où il fait 1/2 à Wimb et une saison 2006 où il sera Top 10.

    • Thomas 17 novembre 2013 at 14:43

      Juste une question sur l’article: ça fait partie des obligations du sponsor de remplacer a chaque fois « Coupe Davis » par « Coupe Davis par BNP Paribas » dans l’article ? Ça rend la lecture un peu pénible mais après vérification, tout le site est fait ainsi…

      • Guillaume 17 novembre 2013 at 15:01

        Bonjour Thomas ! Je te rassure, ce n’est pas un tic chez moi (Arrgh BNP Paribas, BNP Paribas) mais bien une exigence du sponsor. Leur seule, d’ailleurs. Liberté totale à côté – plus que dans certains titres de presse dite indépendante. Comme quoi… Les mystères des stratégies de com… Le plus drôle c’est quand ils placent ça dans la bouche de joueurs interviewés.

      • Thomas 17 novembre 2013 at 17:12

        Oui, je suis tombé sur un  » « En fait, il existe des joueurs de Coupe Davis par BNP Paribas », explique Michaël Llodra,  » qui m’a fait sourire… Ça fait très très crédible.

        • Colin 17 novembre 2013 at 17:26

          La citation exacte c’est :
          « En fait, il existe des joueurs de Coupe Davis par BNP Paribas qui ont un compte en banque à la BNP Paribas par BNP Paribas ».

          • Babolat 17 novembre 2013 at 18:36

            MDR je suis. ^^

  33. Kaelin 17 novembre 2013 at 12:42

    Les interclubs c’est un peu un parfum de Coupe Davis parfois, ya des oppositions plutôt marrantes et inattendues comme ce duel Jean Paul Loth (TC Strasbourg) – Moratouglou (Sarcelles)

    http://www.servicegagnant.net/news-interclubs-h-debuts-en-fanfare-pour-sarcelles-interten-pmouratoglou-jimchardy-paulomathieu-23367.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=facebook

    Cette fouine de Moratouglou a encore gagné !

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