photos Andreas Jackwerth pour le Red Bulletin
Un petit Retour vers le futur à travers la traduction d’un entretien croisé Melzer/Thiem pour le Red Bulletin (gratuit sportif autrichien) datant de début 2012.
Je vous propose de faire plus ample connaissance avec le dernier ‘Attendu au Tournant’ qui paillette mon début d’année tennistique 2014, tout en approfondissant vos impressions (sans doute un peu lointaines…) sur une gloire du tennis autrichien, grand pote de Roddick, dont le franc parler n’est pas sans évoquer le célèbre retraité US.
Jürgen Melzer a 30 ans et Dominic Thiem tout juste 18. Il est frais émoulu de sa dernière année chez les juniors qu’il clôture par une victoire à l’Orange Bowl, et prêt à en découdre dans une année 2012 qu’il démarre au 638è rang mondial.
Pour consulter l’interview originale de Stefan Wagner sur le site du Red Bulletin (première partie) – scannée par Thiem (en entier)
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Internet, Acné et Salami
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Voyez-vous Dominic réaliser une carrière comparable à la vôtre ?
Melzer : Absolument. Il a tout pour devenir bon.
«Bon », c’est-à-dire ?
Melzer : Tout, à partir du top 100. C’est la barre de la consécration pour un joueur de tennis.
Dominic, au Wiener Stadthalle vous avez joué Thomas Muster devant 8000 personnes, c’est l’expérience la plus fantastique que vous ayez jamais vécue ?
Thiem : En théorie certainement. Mais je crois qu’on ne peut commencer à savourer de telles situations qu’à partir du moment où l’on s’en est sorti quelques fois. Contre Muster, tout était « trop » pour que je sois capable de le savourer.
Melzer : Zapper l’environnement, c’était le mieux que tu puisses faire. A partir de là, il ne s’agit plus de plaisir. Il s’agit de gagner. Et ça, tu t’en es vraiment bien dépatouillé !
… et sur ce Muster repartit en retraite.
Jürgen, votre 1er match devant un public nombreux ?
Melzer : Pour moi aussi, à Vienne, une victoire contre l’Allemand Bürgsmüller… Tu es mesquin, ça fait un bail, je ne me rappelle quasi plus rien du match.
En 1999, vous étiez le tenant du titre junior à Wimbledon. Peut-on oublier le passage d’un cap pareil ?
Melzer : Je ne me rappelle pas tout. Mais en 2001, à Vienne, contre Santoro, ça c’est un truc que je ne risque pas d’oublier ! Je m’étais bien vautré parce que j’avais eu la riche idée avant le match de manger une pizza au salami. Un classique péché de jeunesse… à 4-4 dans le 3è set, la pizza est ressortie façon puzzle. Je me suis débrouillé pour gagner quand même, ma 1e victoire contre un Top 20.
En tant que junior, vous avez bien joué à domicile, mais plus par la suite, pendant longtemps. Comment ça se fait ?
Melzer : Il m’a fallu longtemps pour apprendre à gérer correctement l’atmosphère pour jouer « à la maison », tant les attentes étaient plus importantes. A cela s’est ajouté une sorte de traumatisme à Kitzbühel où, à cause de l’altitude, je m’étais senti incroyablement malade, et j’avais joué quelques matchs nullissimes. Ca m’a poursuivi.
Il y a un désavantage à jouer chez soi ?
Melzer : Tout à fait. A la maison, on en veut encore plus. Alors on se crispe, jusqu’à l’effondrement du système. Dieu merci, j’ai réussi par la suite à atteindre au moins la finale dans chaque tournoi autrichien, mais ça a pris du temps ! Et ma première finale à Vienne, celle contre Cilic, ce n’était que du bonheur. Celle-là, je l’ai savourée de la première jusqu’à la dernière balle.
Dominic, que pouvez vous apprendre de Jürgen Melzer pour votre carrière ?
Thiem : Ce que j’admire chez Jürgen, c’est qu’il ne se chie jamais dessus dans un match. Il joue l’attaque sans compromis, sans penser ne serait-ce qu’une seconde au frein à main. Je ne sais même pas s’il est équipé d’un frein à main. Ca m’en impose.
Vous avez apporté 3 questions pour Jürgen Melzer. La première…. ?
Thiem : … concerne les médias. Jürgen, tu lis encore chaque article écrit sur toi ?
Melzer : Je n’ai pas installé d’alerte Google, non. Mais grosso modo, tout le monde finit par lire ce qu’on écrit à son sujet.
Thiem : Il y a un moment où ça devient égal, ce qu’on écrit ?
Melzer : Non. Je suis déjà passé par un paquet de choses, des moments où les gens me cassaient, d’autres où l’on se faisait des montagnes à mon sujet. Mais quoi qu’il en soit, encore et toujours : parfois on a peur des articles, parfois on s’en réjouit. Ca m’a aidé de lire les journaux, en connaissance de cause, après des matchs normaux et pas après les plus lamentables – c’est là que tu peux voir si un journaliste s’y connaît, que tu peux te faire une meilleure idée. Mais le vrai problème de toutes façons, ce ne sont pas les journalistes. Ce sont les forums. Après une défaite, mieux vaut éviter d’y jeter un œil.
Et ça ferait quoi de s’inscrire sous un pseudo et de poster soi-même ?
Melzer : Inutile. Tu ne peux pas discuter avec quelqu’un d’anonyme. Par contre ce que j’ai fait, c’est de parler avec un posteur dont je connaissais le pseudo. Je me suis dirigé vers lui, je lui ai toqué sur l’épaule et dit : alors, maintenant, dis-moi en face ce que tu me reproches…
Thiem : Et ?
Melzer : ça a tourné en une discussion vraiment sympa !
Dominic, est-on plus à l’aise en tant que membre de la génération Facebook vis-à-vis des aléas de son image publique ?
Thiem : Le pompon, c’est quand quelqu’un a écrit après Vienne que je devrais mettre du Clearasil. Si je savais qui c’était, je ferai comme toi : aller le voir et lui demander des comptes.
Les copains d’abord
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Passage de témoin à Kitzbühel
Thiem : Comment se passe la vie des pros dans les vestiaires ?
Melzer : Tu t’entends bien avec pas mal de gars, avec beaucoup d’autres, c’est juste le contraire. Il y a même un mec qui pique des trucs depuis des années, des Ipods, des ordis, de l’argent, et on ne sait toujours pas qui c’est. Le principal de toutes façons, c’est de ne pas s’attarder sur le site. Tu dois te protéger de cette surexcitation permanente, les sites des tournois sont de grands bouffeurs d’énergie. Le mieux, c’est d’aller à l’hôtel, de t’allonger, de faire ta gymnastique dans le calme. Bon, ça fait un peu isolement carcéral, mon histoire… Oui, c’est un taf qui peut être assez solitaire.
Vous passez pour être l’un des rares qui soit parvenu à se faire de véritables amis intimes sur le Tour.
Melzer : Ce qui n’est pas facile, car chaque point faible que tu montres sera évidemment utilisé contre toi le jour suivant, sur le court. Néanmoins, j’ai besoin de ces amis pour ne pas devenir dingue dans ce cirque, j’ai besoin de gens avec lesquels je peux vraiment parler à cœur ouvert.
D’ailleurs, contre vos amis vous avez un bilan désastreux.
Melzer : 0 à 10 contre Andy Roddick. Et contre la Petzsche (Petzschner est son partenaire de double), pendant un bon moment je n’y arrivais pas non plus. C’est fonction de ton caractère, si tu parviens à prendre les choses avec légèreté pour jouer contre quelqu’un que tu apprécies. Si même contre eux, tu veux à tout prix gagner, alors il faut arrêter les singeries.
Et un deuxième Majeur en double avec la Petzschne ! (USO 2011)
Est-ce qu’on se ménage un contrepoint à la vie du circuit ? Cherche-t-on des amis qui n’en ont rien à cirer du tennis ?
Melzer : En théorie, ce serait sûrement une bonne chose. Mais en pratique, tu en reviens toujours au fait que, l’un dans l’autre, le tennis est ton domaine d’excellence. Que se passe-t-il de spécial dans nos vies, en dehors du tennis ? Nos vies doivent tourner autour du tennis, sans quoi nous n’en serions pas là où nous sommes. Je pourrais faire le malin et parler des trucs qui m’intéressent par ailleurs, mais au final, le tennis c’est ma vie.
Avez-vous un bon ami qui ne s’intéresse pas au tennis ?
Melzer : Hmmm, non, aucun.
Dominic, qu’en est-il pour vous ?
Thiem : Les amis normaux, on les perd avec le temps.
Melzer. Pffff, quand on y réfléchit… c’est énervant de ne pas y arriver.
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Le haut du pavé, les bas-fonds
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Dominic, votre troisième question ?
Thiem : Djokovic, Nadal, Federer, Murray se détachent depuis un bon moment de tous les autres. Qu’est-ce qui les rend si bons ?
Melzer : Il n’y pas de secret. Chacun d’entre eux peut tout faire aussi bien que n’importe qui d’autre, et en surcroît vient se rajouter un truc spécial, pour chacun différent.
Federer, Nadal et Djokovic, tu les a déjà battus… Murray, pas encore. Comment ça se fait ?
Melzer : c’est le type de joueur qui m’annihile complètement. Murray joue avec ton tempo, te laisse t’épuiser à lutter, jusqu’à te rendre cinglé.
Thiem : Mais à l’Open d’Australie, il a commencé à jouer offensif pour la première fois.
Melzer : Pour la première fois, il a joué de façon à pouvoir remporter un tournoi du Grand Chelem…
Thiem : …. et toi, tu aurais pu gagner plus facilement contre lui.
Melzer : Sauf que pas de chance, c’est précisément pour ça qu’il ne jouerait pas contre moi de cette façon.
« Aouuuuuuuuuwww »! (AO 2011, Melzer et « l’effet Murray »)
Des matchs comme la finale de l’Open d’Australie sont un régal pour les fans (parle pour toi NDT). Comme concurrent… ce n’est pas effrayant ?
Thiem : Je pense que tout d’abord, on doit se sentir drôlement bien, quand on est assis là, à se dire qu’on les a déjà battus.
Trooop bon !
Melzer : Hahaha, oui, d’abord ça. Mais on espionne, pour ainsi dire. On repère ce qui leur fait mal, sur le plan du jeu.
Thiem : Mais chez un Djokovic, il ne reste pas grand-chose à découvrir, non ?
Melzer : il faut pourtant regarder dans le moindre détail. Mais pour moi, par exemple, Hewitt contre Djokovic à l’Open d’Australie, c’était extrêmement intéressant. De voir comment quelqu’un qui a des possibilités de jeu amoindries peut quand même trouver un moyen de rester au contact.
Vous aimez bien regarder Hewitt parce qu’il joue mieux, au moment même où ses capacités sont diminuées ?…
Melzer : Ce qui me fascine, ce sont les solutions qu’il cherche, comment il les cherche. Des matches comme ça je les regarde avec un immense plaisir. Inversement, Federer contre Nadal, c’est pour moi ennuyeux.
Thiem : ..Ah ?…
Melzer : Comprenez-moi bien, leur tennis à tous les deux est fantastique, mais la construction du match est fade. Depuis 15 rencontres, c’est la même, inchangée, inflexible.
Dominic, vous, pendant l’Open d’Australie, vous étiez dans un Future, un tournoi pro de 3è division, en Israël. Est-ce qu’on ne se sent pas au mauvais endroit ?
Thiem : … Oui, on est planté là, en Israël, et c’est quelque part ailleurs qu’on entend les flonflons du bal.
Melzer : C’est également dur à gérer. En tant que bon junior, tu as joué les compétitions en Grand chelem, dans des beaux lieux, avec de nombreux spectateurs. Et paf, tu te retrouves tout à coup sur le court 37 en Israël.
Thiem : … Il y avait même des fissures à un endroit près de la ligne de fond.
Il existe des « trucs » pour passer rapidement au niveau supérieur, comme junior ?
Melzer : Et même un truc important, je crois. On joue très souvent, en tant que jeune joueur, pour satisfaire les attentes des autres, attentes concernant le développement de son propre jeu. Mais comme pro, tu dois piger que ce n’est plus sur ton potentiel que tu vas travailler, mais sur des expériences. Dominic, tu as lu le bouquin d’Agassi ?
Thiem : Oui.
Melzer : Il y a une phrase dedans, qu’un pro doit avoir chaque jour devant les yeux : « Tout ça c’est des conneries, tu dois seulement être meilleur un jour donné que le mec de l’autre côté du filet. » – Pour moi, c’est la meilleure description du tennis. Tu te démerdes pour gagner, c’est tout.
« Démerde-toi pour gagner. » Signé Dédé.
Qu’est-ce qui attend Dominic, quand il aura laissé les Futures derrière lui ?
Melzer : Les Challengers, et là tout est déjà plus agréable. Tu as l’accueil, une bonne organisation, des ramasseurs de balles et tutti quanti. Et il y a des tournées de Challengers sympa, comme la Sud-américaine, c’est aussi un plaisir de voyager.
« Plaisir » et « Voyage », les joueurs pro les placent rarement dans la même phrase.
Melzer : Je suis à présent dans le dernier quart de ma carrière. Les voyages, je pourrais laisser tomber tout de suite. Même ado j’avais peur de l’avion, et aujourd’hui je me sens toujours vaseux au décollage et à l’atterrissage. Rentrer à la maison après 24 heures d’avion, défaire tes paquets, laver, refaire tes paquets, repartir le jour d’après, ça déchire.
Thiem : (rire) Ah, moi la lessive, heureusement c’est maman qui s’y colle.
Qu’est-ce qui a le plus changé en douze ans dans le tennis ?
Melzer : Les raquettes Babolat étaient révolutionnaires – mais seulement pour ceux qui ont grandi avec cette technologie. Quand on n’a pas grandi avec, ce n’est même pas la peine d’y toucher. Les balles et la surface ont changé, à l’extrême. A mes débuts, tout était rapide comme l’éclair. Les courts sur lesquels nous avons joué ensuite en 2004, 2005, 2006, c’était comme du papier de verre, et d’une lenteur à l’avenant.
Thiem : Et la dimension athlétique ? C’est là que j’ai mes principales faiblesses.
Melzer : La dimension athlétique est devenue extrême, l’intensité est incroyable. Dans les 100 meilleurs, tu trouves à peine deux personnes qui ne sont pas intégralement entraînées à fond, et les deux sont des talents hors-norme.
Thiem : Nalbandian…. ?
Melzer : … oui, et Baghdatis. Le tennis est devenu un sport où la condition physique est cruciale. C’est d’ailleurs pour ça, je pense, qu’il est si dur de percer pour les jeunes, parce qu’un pareil niveau de condition physique impeccable, tu ne peux le construire qu’après des années et des années. Il n’y a pas non plus de coureurs de marathon âgés de 22 ans.
Ca signifie que les jeunes joueurs…
Melzer :… ont plus de temps. On doit être plus patients avec eux qu’on ne l’a été pour nous.
Je n’ai pas vu le match de Nishikori contre Ferrer mais lu que ce dernier avait eu quatre balles de match…Miami lui porte la poisse; déjà l’année dernière il avait perdu en finale contre Murray après avoir eu une balle de match et il en avait gardé un TRES mauvais souvenir..Faut dire qu’un M1000, il n’en a pas gagné tant que cela David..
Tout cela fait les affaires de Roger: non seulement il va jouer contre un Nishikori qui ne sera sans doute guère fringant ce soir mais s’il le bat, du fait de la défaite de David, Roger sera 4ème lundi quoi qu’il arrive par la suite dans le tournoi…
Voilà, encore un match à gagner et Roger réintègre le top 4…avec des visées possibles sur la 3ème place de Stan…Cela a du bon d’être dans le quart de Ferrer tout de même: soit un type le bat avant les quarts, soit Roger lui règle son compte de toute façon..
Ce qui serait bien serait que Murray sorte le Djoker mais je n’y crois pas…
C’est ce soir le quart de Roger?
Pas avant 2 heures du mat’…. et probablement plus, vu qu’il y a le match Li/Wozniacki programmé avant.
Nadal / Raonic (4-0) : le Canadien ne lui a jamais pris le moindre set en quatre matchs, dont trois sur dur. Il n’est même jamais allé jusqu’au tie break. Raonic a eu un parcours facile et le réveil risque d’être compliqué face à ce Rafa-là. Nadal en 2.
Dolgopolov / Berdych (0-3) : le quart de finale le plus indécis. J’avais plutôt en tête un Stan/Isner d’ailleurs. Ils ne se sont rencontrés que sur dur, deux rencontres accrochées (trois sets à chaque fois) et une plus simple (6-3 6-4), l’année dernière à Montréal. Mais Dolgopolov est en grande forme et il a assez étonnamment déclaré que son match contre Dusan Lajovic était pour lui une référence et un exemple de ce qu’il fallait savoir faire : s’accrocher et tenir bon dans les moments chauds. Très bien, mais Berdych évolue une classe au-dessus du brave Dusan et il se remet à bien jouer après un accroc à Indian Wells. Berdych en 3.
Federer / Nishikori (1-1) : Roger très en jambe face à Kei sûrement émoussé par son marathon de la veille. Le Japonais avait battu Federer l’année dernière à Madrid (3 sets) mais ce dernier commençait à montrer les signes d’un jeu moins tranchant, avec les résultats que l’on sait de Wimbledon jusqu’à l’automne. Cette fois il ne devrait pas éprouver de difficultés, surtout si son jeune adversaire décide de jouer la cadence. Federer en 2.
Murray / Djokovic (8-11) : Murray semble bien revenir mais j’ai bien peur que cela ne soit un peu juste face à un Djoker qui a vu son parcours facilité par le forfait de Florian Mayer. Un premier set accroché et Djokovic qui déroule dans le deuxième, genre 7-6 6-1 ? Djokovic en 2.
Sans grande surprise, je prévois donc un Nadal/Berdych et un Federer/Djokovic. L’une des deux rencontres paraîtrait plus aléatoire que l’autre, comme d’habitude, mais après le tournoi d’Indian Wells que nous avons eu on pourrait considérer cela comme un « juste » retour à la normale… Ce qui est certain c’est que le Djoker n’a pas intérêt à gaspiller de l’énergie en vue de ce qui l’attend : Murray, Federer puis Nadal…
j’y croyais pas trop et j’avais jamais tenté mais j’ai réussi à trouver un inconnu pour faire du tennis régulièrement grâce à un site de rencontre sportif lol, parfait j’ai un partenaire régulier moi qui trouvait personne pour jouer ici!
il n’y a aucuns sous entendus douteux dans ce message hein
Chacun a sa façon de prendre du plaisir.
Faut pas avoir honte Kaelin !
Par esprit de contradiction et en accord avec mon RYSC, je vois Murray battre Djokovic ce soir!
ça serait ouf ! ce serair un gros contrecoup pour Djoko quand même et une énorme victoire notamment mentale pour Murray depuis son retour bof bof
djoko – murray commencé ! 1-1
Murray est agressif, c’est bon signe. Pour l’instant les deux jouent très bien.
Patricia, prend une semaine de congé, tu vas avoir du boulot. Voici le dernier statut facebook de Thiem :
Big interview on Austria’s biggest tennis platform tennisnet.com. Sorry, german only.
A la traduction !!
Merciiiii, c’est supeerr intéressant !!!! La maturité de ce mec, c’est un bonheur… L’opposé absolu d’un petit con. (je ne sais pas pourquoi je pense à Tomic d’un coup).
Purée… Fin de set étrange:
A 5-5 40-30, Djoko sert deux double d’affilée et file une balle de break à Murray qui envoie dans le filet un coup droit agressif. Djoko conclue ensuite son jeu.
A 6-5, Djoko joue une volée au-delà du filet, en la frappant dans la moitié de terrain de Murray, ce que tout le monde a vu sauf l’arbitre. 0-15. Murray rouspète (à juste titre pour une fois), se déconcentre et commet trois fautes directes d’affilée pour donner le set au Serbe.
Mais il a de la merde dans les yeux cet arbitre! Djoko reprend une balle de volley de l’autre cote du filet et il lui laisse le point! Et Murray qui laisse filer le set derrière…
Et ce faux-cul de serbe qui nous la joue Mr fair-play-vient-que-je-te-caresse-le-bras pour t’expliquer que je l’ai jouée dans ma partie de terrain. Son côté mytho n’est jamais toujours très loin à celui-la.
haha la spéciale serbe ! jvois pas le match mais j’imagine tellement la scène
C’est vraiment dommage pour le Scottish qui a été très agressif pendant tout le set, mais qui a merdé sur ce dernier jeu.
ah tiens ya Kevin Spacey dans les tribunes, fan du britannique apparemment (vu sur le live d’eurosport)
Un Kevin Spacey protagoniste de House of Cards (pour les amateurs de séries de qualité) qui est parfait en Frank Underwood, sorte de Charles Pasqua américain, terrifiant manipulateur.
Et voila break Murray!
la stat qui tue, en 19 confrontations, à chaque fois qu’il a remporté le premier set face à Murray, Djokovic s’est toujours imposé…
C’était pareil avec Fed jusqu’à Dubai. Toutes les séries ont une fin.
Le commentateur est amoureux de Murray, c’est assez marrant.
Quand Murray joue comme ça je suis fan moi aussi!
Et voila qu’il fait le con derrière: 2 doubles qui rendent le break.
flûte
7-5 6-3 Djokole
C’est fini. Murray a fait un super match jusqu’au milieu du second set ou il semble avoir commence a fatiguer. Quand il est agressif comme ça, c’est un plaisir de le voir jouer.
7-5 6-3, j’avais prévu quelque chose du genre. Bon, moi ça ne m’étonne pas que certains aient été emballé par la Murène, quand il joue tactique ET agressif c’est le top player que je préfère voir, avec Vous-savez-qui.
Andy n’est toujours pas au point même s’il y a du mieux…Victoire assez aisée du Djoker..Il n’a toujours pas battu un top10 depuis Wimbledon et on se souvient que par ailleurs, pourgagner à wimby, il n’avait eu à battre que le Djoker, et Jo, nettement moins bon que l’année d’avant..
Demain, ce sera la belle avec Roger, qu’il ne faudra pas louper. D’ici là, il faut qu’il règle le compte de Nisbi le plus vite possible….
« le Djoker et Jo »? Non, même pas!
Avant de battre facilement Djokovic, il bat Verdasco en quart et Janowicz en demi. (Sur le papier, le parcours le plus facile jusqu’à la finale depuis Nadal à Roland Garros 2010).
Sinon, il a fait plaisir sur quelques séquences hier, l’Ecossais. Mais beaucoup de doubles fautes j’ai trouvé. Et après avoir breaké dans le deuxième, il ne marque plus un jeu.
Donc c’est encourageant, mais pas tant que ça en fait.
Murray a fait un très bon match jusqu’au milieu du second après son break ou il a lâché complètement hormis son jeu de service au premier ou il lâche le set, aidé en cela par l’arbitre.
Sur le premier set surtout, son taux de premières est élevé, il a bien servi.
Mais surtout, il a été agressif, bien plus que Djoko qui l’a été en début de match mais a fini par laisser jouer Murray et faire les fautes. Ce qui aurait pu (dû?) lui coûter le premier set d’ailleurs.
Murray a certes commis un nombre élevé de fautes directes dont certaines assez grossières mais il faut dire à sa décharge que c’est lui qui prenait les risques et que le vent n’aide pas beaucoup dans ce cas-là.
Le point noir que je retiens c’est son écroulement sur le second après le break obtenu.
Nishi a gagné cette nuit! Je pensais tellement que ce serait une formalité que je n’ai pas daigné mettre mon réveil pour voir le match. Bravo à lui. Enchainer Dimitrov, Ferrer et Federer, ça en jette.
Une mauvaise défaite pour Roger qui lui permettra néanmoins de préparer tranquillement la Coupe Davis qui doit, cette année, primer sur tout le reste hormis Wimbledon.
Bon, je lis que Rog’ a eu deux fois un break d’avance dans le second set (après avoir remporté le premier). C’est pas brillant.
Jeff a charté le match : http://tennisabstract.com/charting/20140326-M-Miami_Masters-QF-Roger_Federer-Kei_Nishikori.html
Coup d’œil rapide, Fed a passé peu de 1è, il a quand même été breaké 5 fois sur 12 BB (Nishi 4 fois), tous les deux ont un ratio winner/UE négatif (Fed 30/48, Nishi 25/44). Il a été dominé dans les rallyes : 47% des échanges entre 4 et 6 coups, 44% entre 7 et 9 (concernent 74 points), 50% au delà mais 12 points concernés.
Peu efficace à la volée : 10/19, et 2/8 avec des approches où le point ne se finit pas à la volée.
Bon, j’espère qu’il ne faut pas voir une explication dans le fait que Fed avait ressorti le gilet sans manches pour papy.
La description point par point (pour les malades) : http://tennisabstract.com/charting/20140326-M-Miami_Masters-QF-Roger_Federer-Kei_Nishikori.html
Le gilet est pas très bon signe, surtout qu’il déclaré qu’il avait eu un peu de mal à s’habituer aux conditions fraiches.
C’est rare de le voir pointer un truc extérieur après une défaite. Ca a du vraiment le perturber : «J’avais l’impression que le terrain était »mort », dit-il. Qu’il ne répondait pas. Mais surtout, je n’avais pas de rythme au service, je me posais trop de question par rapport au vent. Quand je servais à égalité, c’était vraiment terrible ! J’étais plus lent, je n’ai pas été constant. Il y a eu trop de baisse… C’est le match le plus faible de l’année.»
C’est très surprenant, autant pour le niveau de jeu de Fed (qui a dû baisser nettement par moment) que pour la récupération de Nishikori – qui avait un super niveau contre Dimitrov, mais moins bien contre Ferrer et paraissait absolument vanné. Enfin, on sait que Nishi a un œuf, lui aussi… et il joue chez lui.
Ceci dit, Fed ça ne le surprendra pas plus que ça, il avait dit en interview (juste avant le tournoi je crois) qu’il aurait des percées mais éventuellement aussi des défaites prématurées.
« Je croyais qu’il était permis de franchir le filet sans le toucher et que j’avais donc remporté le point », a avoué le Serbe de 26 ans.
Vous croyez ça possible, d’ignorer une telle règle quand on a fait toute sa vie dans le tennis? Quel faux derche.
S’il dit vrai c’est un ignare, s’il ment(version plus que probable) ça confirme une nouvelle fois que c’est un mytho.
Il faut le comprendre, il a passé des années à jouer au tennis sans s’approcher du filet, c’est un peu terra incognita…
Interview de Fed après son match précédent, très complète : http://www.asapsports.com/show_interview.php?id=97595
Il faut garder le lien de la plateforme, ils font les transcriptions d’interview pour un paquet de tournoi, on peut filtrer par joueur…
Patricia, pour le gros sel, je crois que c’est le moment …
Merci de me le rappeler, Remy ! (en fait je me réservais pour des occasions plus saignantes, comme une défaite contre le Kazhakstan en CD….
)
Je vais voir ce que je peux faire, le sarcasme ne me vient pas naturellement, mais à force de travail et d’implication, je pense que je peux devenir un meilleur troll !^^
Roger a paumé. Sa plus mauvaise défaite de l’année car les deux autres, c’était soit contre Hewitt dans un tournoi de préparation d’avant Melbourne, soit contre Nadal et Djoko. Nishi est 21ème et va rentrer dans le top 20 mais ce n’est quand même pas terrible. 5 fois breaké ! Un mauvais jour mais qui montre qu’il ne plus de marge contre un joueur comme Nishikori lorsque c’est le cas.
Ce dernier fait forte impression: Ferrer, puis Roger…
On ne va pas échapper à une finale Djoko vs Rafa..
Roger a perdu? Excellente nouvelle!
- Il a de toutes façons fait un bon début de saison, ce n’est pas un match qui va tout remettre en cause.
- Miami n’est pas son tournoi, ça fait des années qu’il n’y a pas brillé.
- Il va s’épargner un nouveau combat face au Djoker sur une surface défavorable.
- Personnellement, je préfère le voir perdre contre un joueur autre que ses principaux rivaux. Et si l’on songe à la perspective d’une énième corrida en finale, il n’y a pas photo!
- Il obtient quelques jours de repos après 3 semaines chargées.
- Et surtout, c’est une bonne nouvelle pour le tennis de voir un joueur (relativement) jeune taper du top 5 et faire une percée. Nishikori progresse et franchement c’est tant mieux.
Malgré tout ce bonheur
, il y a certes quelques ombres au tableau:
- Bon début de saison, certes, mais un seul tournoi gagné, un ATP 500, c’est maigre.
- Il semble manquer encore de confiance dans les matchs serrés et c’est de mauvais augure pour les échéances qui comptent.
- Est-ce qu’il ne se serait pas trouvé une nouvelle bête noire après la défaite à Madrid? Un mec solide en fond de court, qui n’a pas peur de jouer sur le revers pendant 3h de suite, et capitalise intelligemment sur ses fautes directes.
- Un jeune joueur qui bat du top 5, c’est bien, mais si le top 5 en question, c’est systématiquement Fed, et que face aux autres « Big » le même joueur, systématiquement, se chie dessus, c’est moins bien.
Meuh non Nishi ne sera pas une bête noire ! Hier Roger avait de mauvaises sensations, il a fait un paquet de fautes en revers alors que son long de ligne marchait super bien contre Richard. Jeff notait que dans toute sa carrière, Roger n’avait servi que 36 fois un % de 1è aussi faible*.
Malgré ça il a breaké 4 fois Nishi, qui jouait apparemment très bien. Un jour où le service est normal, ça devrait être plus dur pour le Japonais.
*le plus faible était au 1er set, que Roger a néanmoins remporté, mais il s’est quand même fait breaker alors qu’il marquait 88% des pts en première. Un gars comme Nishikori, ça lui donne confiance – et ça lui a permis de se remettre d’un début de match vraiment mauvais (pas vu le match encore, mais avec le pt par pt de Jeff, on se fait une bonne idée quand même.)
[Miami n’est pas son tournoi, ça fait des années qu’il n’y a pas brillé] Il dit que ce qu’il n’y aime pas, ce sont les Nights sessions, qu’il a toujours perdu à Miami en NS ! Alors forcément, il est foutu… ! il est 50 fois plus rentable que Tic et Tac contre un autre et y a quasi plus d’Américains qui peuvent aller loin.
« il est 50 fois plus rentable que Tic et Tac contre un autre et y a quasi plus d’Américains qui peuvent aller loin. »
Rien compris, tu voulais dire quoi?
#Jeffestfou
Que Fed attire nettement plus les foules que Tic & Tac*, et donc qu’il est condamné à être programmé en Night session… sauf s’il était en concurrence avec un Américain, ce qui est peu fréquent désormais vu le niveau des Américains.
(*sauf l’un contre l’autre, ce qui n’arrive qu’en finale où il n’y a pas de NS)
Federer plus rentable que les autres? J’ai la faiblesse de le croire. En revanche, je ne sais pas s’il y a des études chiffrées qui démontrent cela.
Après tout, la bulle tennis n’a pas dégonflé en 2013 quand il galérait.
On pourrait comparer le chiffre de night sessions où chaque joueur officie. Mesurer les décibels provoqués par les entrées en piste des uns et des autres. Compter le nombre de chasseurs d’autographes. Soupeser la mise à la mode des prénoms Charlene Riva et Myla Rose de 2009 à aujourd’hui…
J’avais entendu les commentateurs le mentionner lors d’une NS à Rome en 2013, en disant que ça posait un préjudice de programmation pour lui – moins de temps entre demi et finale, et conditions plus lentes seyant moins à son jeu… Justement, alors qu’il était moins en forme, il était facile de voir que les gradins étaient toujours pleins pour une night session de Roro, plus que pour Nadal (Espagne excepté). Effet jubilé ? Pas que, à mon avis. Sa notoriété est plus grande, de même que son prestige. Le revenu de ses gains publicitaires dépasse de loin celui des deux têtes de gondole de l’ATP, les firmes doivent les avoir, les études chiffrées….
Regardé le dernier jeu de Nishikori-Federer. Auparavant j’ai songé à un Chang-Sampras, le petit morbac qui vient à bout du tennis total et puis j’ai eu un flash sur le premier point du dernier jeu. Les courtes jambes qui se décalent très vite, une prise fermée et PAAAF! Une gifle de coup droit à la Berasategui. Un revers sauté à la Rios pour conclure, pas mal.
Match nul dans le concours l’Oréal lors de la poignée de main. Les deux se passent la main dans leurs cheveux au vent dressés sur la tête avant l’accolade de rigueur.
Allez Dolgopoupidou !
C’mon !
6-4 Berdych
break Dolgo dans le 2ème! yeah!
Davaï Dolgo qui sert pour le 2nd set! La victoire en 3 sets serait encore possible.
et merde 5-5
Ouais loupé, ça fait 2 fois qu’il laisse filer un break d’avance mais là ça valait le droit de disputer une 3ème manche.
Bon alors Nishikori a déjà battu Federer 2 fois et Djoko 1 fois, Raonic 1 fois Murray, et autrement parmi le club des jeunes (les fameux attendus au tournant de 2013), rien d’autres. allez on va dire que l’année 2014 est loin d’être terminée.
voilà c’était le bilan famélique des jeunes espoirs perdus…
Booooh jsuis plutôt très optimiste pour l’avenir proche du tennis et notamment cette saison 2014 personnellement.
Sans parler des jeunes qui ont battu du top 4, ya eu de très beaux résultats de Fognini et Dolgo, Nishikori, Dimitrov, des jeunes qui éclosent cette année (Thiem, Struff dans une moindre mesure, …), Wawrinka qui fait une énorme entrée de saison, Gulbis qui devient régulier, un joueur qui revient très très fort et qui a le tennis pour embêter les meilleurs (même si en GC il l’a pas encore prouvé) : Cilic, Berdych qui confirme qu’il est toujours aussi dangereux et présent (demi-finale à l’OA, titre à Rotterdam, finale à Dubai,…), quelques beaux vainqueurs de tournois qu’on attendait pas spécialement : Hewitt à Brisbane, Monfils à Montpellier, Delbonis à Sao Paulo …
Ca pousse à l’optimisme tout ça quand même !! Bon si on met un peu de côté les Monfilsserie et Del Po blessé.
A la Race du coup, ya Dimitrov 8ème, Dolgo 9ème, Fognini 10ème (Murray 11ème)
Oui il y a eu beaucoup de réjouissance depuis le début de l’année, je dois être difficile, mais la Miami marque nettement les limites de ces valeurs montantes et en particuliers leur difficulté à enchainer les matchs, limites que n’ont pas les 2 premiers.
Attends… Même sur ce tournoi qui marque la résistance de l’establishment, t’as un mec qui se fraie un chemin en demi en sortant 2 top-5. Inimaginable il y a 2 ans.
Après, c’est sûr qu’on aimerait que ça aille plus vite, mais quand t’as des mecs qui ont dominé aussi fermement le circuit, tu peux pas imaginer un effondrement soudain et collectif.
Vrai… mais on bénéficie simultanément du reflux partiel du top 5 (le 5è homme étant un relais entre Ferrer et DP) et des progrès de la concurrence :
* l’an passé, Nadal out à l’AO ; Murray out à RG, Fed subclaquant ; Jano à Wim – route dégagée pour 2/4 ; USO : Murray pré op ;
* cette année : AO, Murray post op, DP pré op…
Berdych se glisse dans les chaussures du 5è, Murray n’est pas encore remis de sa pause…
Alors c’est sûr, Dolgo, Nishi ou Dimitrov bénéficient d’un capital sympathie supérieur, mais pour l’instant ils n’ont pas réalisé de percée anti big4 supérieure aux éclats de Canas, Zeballos, Benneteau, Llodra… Mention pour Nishi avec Ferrer + Fed, il s’approche. Dommage pour lui que la saison sur terre vienne couper son élan…
oui remarquable, mais Nishi on ne l’avait pas encore vu cette année, on va voir si lui aussi peut enchainer…
Dommage pour Dolgo, il doit être au bout du rouleau. Tout le monde n’enchaîne pas les matches comme des perles.
surtout une perle comme Tomas Perlych
Personne pour suivre le Nadal-Raonic?
Le Canadien vient de remporter le premier set grâce à un Nadal très fébrile au moment de rester dans le set à 5-4, avec notamment 2 double fautes, dont une sur la balle de set!
Toute la problématique de Raonic résumée en 2 chiffres: 92% de points marqués derrière sa première balle… et 21% derrière sa seconde! Mais, si je dis pas de bêtise, je crois bien que l’un des points marqués sur seconde balle fut une balle de break.
Objectivement, Rafa ne peut pas perdre ce match. D’ailleurs, je peine à comprendre comment il a pu perdre un set.
Tiens, un come-back. Ah, c’est sûr que le Raonic, il a pas intérêt à s’éterniser en fond de court. S’il parvient à garder la balle sur son coup droit, il peut parfois être suffisamment agressif pour avoir le contrôle du point. Mais bon, ça ne dure jamais longtemps. Dans le fond, il me fait beaucoup penser à Tsonga. Il risque d’avoir une carrière semblable à la Tsongue. Son service est un poil meilleur, au filet ça se vaut; il est moins bon derrière mais va sans doute progresser de ce côté-là. Revers faible. Et, c’est vrai, des couilles de mammouth.