Une journée qui démarre mal et qui finit mal…

By  | 6 juin 2014 | Filed under: Bord de court
Gaël Monfils

Gaël Monfils

Il y a des jours où il vaut mieux rester dans son lit et c’est ce que je n’ai pas fait… 11h45 départ pour Roland… Je passe avec mon scooter entre les gouttes et une demi-heure plus tard, je suis au Village où à peine le temps de siffler une première coupe de champagne, il se met à pleuvoir. C’était même pas chauffé, je me pèle et en siffle une deuxième histoire d’aller mieux. On passe à table et je prends ma première décision : je reste sur le blanc tout au long du repas. Cela valait mieux même si avec le foie gras, ce n’est pas terrible. Poisson correct ensuite ; Potel & Chabot est une maison sérieuse. Au dessert, pas dégueu non plus, je me dis qu’il faut passer au rouge parce qu’avec le chocolat le bourgogne, c’est quand même pas cela. Sur ses entrefaites et après avoir parlé de trucs sans intérêt, mon voisin me dit qu’il aime le tennis et que Gaël va prendre 3 sets…

Je résiste à l’envie de lui demander s’il sait comment on compte les points au tennis et lui réponds que je suis prêt à parier une bouteille de champagne que ce ne sera pas le cas. C’est le premier que j’ai fumé de la journée et je demande au serveur de m’apporter du vin « car il fait soif ». A ma table  on est 12 mais personne ne s’intéresse au tennis à part mon voisin et ma pomme. Il est 14h30, il pleut comme vache qui pisse et ils se barrent tous quand on apprend qu’on ne jouera pas avant 16h. Boulot, rendez-vous rétablis. Là-dessus, il faut bien tuer le temps et je repasse au champagne en mangeant des macarons et des framboises. Vers 15h45, on nous annonce que l’on jouera à 16h30. Comme l’info vient de la station météo du tournoi, je sais que c’est fiable, fiable au point qu’ils annoncent qu’il pleuvra 5 minutes vers 17h30 et que cela se vérifiera.

A 16h45, on y va. Sur 37 places en loge, nous n’en occupons que 5 seulement et mon voisin m’indique qu’il se barrera à 20h. Je ne me plains pas, on est bien placés, en face de la chaise de l’arbitre, un peu de côté et il n’y a que quatre rang de loges entre le court et nous. A 17h, Petkovic et Errani entrent sur le court. Il fait 17°C mais, miraculeusement, on aura droit à du soleil pendant un peu plus d’une heure et demie à partir du deuxième set. Il y a du vent aussi, beaucoup de vent, et la jupe de Sara se soulève régulièrement. La pudique italienne la rabat régulièrement. Malheureusement je loupe toutes les photos. Elle breake d’entrée, mène 2-0 mais c’est à peu près tout ce qu’elle fera. Je trouve qu’elle joue beaucoup moins bien que l’année dernière. Son service est encore plus lent. J’en vois même un, une première balle qu’elle propulse à 99 km/h dans le bas du filet. Elle perd plus facilement ses jeux de service que ceux de Petkovic et prend 6-2 en une demi-heure. Là, je la laisse tomber et me mets à encourager l’Allemande comme tout le monde, histoire que cela se termine le plus vite possible. Elle se met d’ailleurs à jouer de mieux en mieux et cela ne traine pas. A 18 heures, c’est plié 6-2 6-2.

Sur l’écran géant qui fait Pschhiiiit tous les deux jeux, le bruit d’un can de Perrier gigantesque qu’on ouvre, je vois que sur le Lenglen, elles en ont terminé aussi et que les deux quarts masculins vont donc commencer presque en même temps. A 18h15, entrée dans l’arène d’Andy, puis de Gaël. Andy ne s’est pas trompé, ce sera une ambiance de Coupe Davis… Il doit être 18h25 quand le match débute, cela laisse donc trois bonnes heures pour jouer s’il ne pleut pas, une chance que les deux quarts se terminent donc à temps.

Andy Murray

Andy Murray

Andy sert en premier et remporte facilement son jeu de service. Au tour de Gaël qui se retrouve mené 15-30 ce qui réveille aussitôt le public. Il paume son jeu de service, ce qui plombe l’ambiance, et encore un peu plus quand cinq minutes plus tard Andy mène 3-0… Gaël se met à jouer et remporte son service, puis débreake dans les cris de joie et je me dis que le match est lancé. Il remporte ensuite son service pour égaliser à 3-3 en profitant de quelques fautes d’Andy mais je commence à être inquiet en regardant le panneau qui indique les vitesses de service. Sa première ne dépasse que rarement 180 et c’est plutôt du 170-175, voire moins en premières. Il ne frappe qu’un service sur cinq ou six à sa vitesse habituelle, 200-205 et me dis qu’il a un problème… Ce n’est que bien plus tard, en regardant les vitesses d’Andy que je comprendrais pourquoi. Il y a tellement de vent qu’ils cherchent tous les deux à assurer leur première en y mettant beaucoup d’effets et en variant les zones, ne frappant normalement que rarement. De toute façon, ils se placent tous les deux trois bons mètres derrière de sorte qu’il n’y a rarement un ace ou service gagnant durant tout le match…

Même s’il a debreaké, Gaël est dominé. Andy ne bouge pas de sa ligne et distribue, lui rame deux mètres derrière, joue trop court tandis que les balles d’Andy atterrissent toutes près de la ligne. Le tennis est un jeu simple : celui qui joue le plus long gagne et cela se voit très bien quand on est sur le court puisqu’on peut voir les deux joueurs en même temps ce qui n’est pas le cas à la TV. Gaël n’arrive pas à presser Andy sur son coup droit et lui-même est souvent en déséquilibre au moment de frapper si bien qu’à 4-5 quand Andy obtient deux balles de break qui sont deux balles de set et qu’il conclue, on se dit que cela ne va pas être simple..

Le public encourage bruyamment Gaël à la reprise du deuxième set mais c’est pire. Ce n’est pas que Gaël joue mal, c’est qu’il ne peut rien faire tant Andy est bon. Il ne rate rien le Scot, varie, fait des amorties, des lobs, frappe quand il a une ouverture, joue sur les lignes depuis sa ligne, et Gaël ne peut que défendre, mais toujours avec une demie seconde de retard de sorte qu’il ne peut jamais en frapper une bonne. Je me remémore une phrase de Nadal au détour d’une interview avant le début du tournoi qui est, je pense, la meilleure définition du jeu sur terre battue : « Le tennis sur terre battue consiste à déplacer l’adversaire sans prendre trop de risques ». Il ne s’agit pas d’enfiler les points gagnants, il s’agit de placer l’autre dans l’inconfortable position ou il est en déséquilibre et ne peut donc pas frapper sans prendre de risques inconsidérés. Après un coup, deux coups, trois coups, autant de coups qu’il faudra, l’adversaire fait une faute en longueur ou renvoie une balle courte qui permet de conclure sur un point gagnant ou une faute provoquée. S’il frappe, on dit qu’il a fait une faute directe mais la réalité est que les fautes directes n’existent pas.

Gaël prend 6-1, une leçon tactique de la part du Maître… Il est 20 heures et mon voisin se barre en me disant que je peux lui envoyer la bouteille de champagne à son bureau. J’ai envie de lui envoyer une baffe mais lui réponds d’une petite voix que les matchs se déroulent en trois sets gagnants. Le fumier rigole et se barre. En vérité, je n’en mène pas large et le public non plus. L’emprise tactico-tennistique d’Andy est telle que je pense alors qu’effectivement Gaël va prendre trois petits sets…

A deux sets à zéro, c’est le moment où un abruti lance la première Ola… Et cela prend, très bien même… Le public hurle « Gaël ! Gaël ! Gaël !». L’arbitre qui ose annoncer les scores en anglais se fait siffler en essayant de calmer la foule. Au premier set, j’ai déjà crié « Tu peux pas parler français, toi sur ta chaise ! » Ils sont cons ou quoi à la FFT, envoyer un arbitre qui ne sait même pas annoncer les scores en français ! C’est un complot. Déjà que le terrain est lourd et gras, que Gaël a dû poireauter pendant des plombes au vestiaire, que son service ne marche pas, que les sangliers… enfin, bon, vous savez. Une journée pourrie quoi…

En plus, l’autre abruti s’est barré et ma nouvelle voisine est une Roastbeef, accompagnée par un autre de ces iles brumeuses de merde et ils encouragent bruyamment le Scot. Ils sont pas nombreux mais ils font un barouf du tonnerre… Tu parles de fair play !

Premier jeu du troisième… Gaël qui s’est mis à sautiller frappe un ou deux bons services, envoie une grosse patate en coup droit et le public hurle après qu’il eut remporté son jeu de service. Cela fait du bien à tout le monde, et surtout à lui. Il tient son service aux deux jeux suivants, un répit peut-être, mais Andy commet une ou deux fautes que l’on pourrait qualifier de directes s’il n’y avait personne en face, chaudement applaudies. Gaël continue à remporter son service et à 3-4, Andy a quelques difficultés.  Presque insensiblement, le jeu s’est progressivement équilibré. Le Scot tient toujours sa ligne mais Gaël a avancé d’un bon mètre au moins. Depuis quelques minutes, il fait « han » à chaque frappe en coup droit. La bête est chauffée maintenant, il a gagné en longueur de balle et Andy doit défendre, remarquablement bien d’ailleurs mais Gaël parvient à terminer à son profit pas mal d’échanges en le prenant de vitesse. A 3-4 15A, je crois, il frappe un coup droit long de ligne qui laisse Andy à trois mètres. Le public hurle. J’en profite pour dire à ma voisine « Andy needs to be very careful now because everything has been going his way till now, but if he misses one or two shots from now on, the crowd is going to push Gaël like you’re never seen before and it’s going to be a completely different match ».  Elle connait le tennis, a été à Wimbledon la garce, et approuve « yes, I feel it too… » C’est dans ce jeu, je crois qu’il y a un incident d’arbitrage. Lors d’un échange, à 40A, une balle sort de la poche d’Andy et roule sur le court. L’arbitre stoppe le jeu alors que Gaël dominait l’échange et veut faire rejouer le point, le fumier, en donnant deux balles à Andy en plus ! Ce n’est pas du goût de Gaël, ni du public. L’arbitre se fait copieusement huer et siffler. La tension monte. Les deux joueurs viennent discuter entre eux et l’arbitre annonce alors « advantage Monfils ». Applaudissements du public. Chose rarissime de nos jours, très fair play, Andy a concédé le point et se fait applaudir… Modérément, il ne faut pas exagérer non plus…. Andy s’en sort et égalise.

Le vent est tombé progressivement depuis le début du set et Gaël a progressivement pris un léger ascendant. A 4-5, Andy salope un peu sur son jeu de service. Gaël est là ; il y a un petit espace. Il frappe, obtient deux balles de set. Il breake et remporte le set, lance la foule en levant les bras en l’air et en demandant son soutien. La foule hurle. L’arbitre lui demande trop tôt de se taire, les « Gaël ! Gaël ! » redoublent. Il insiste. Il a tort. Il peut perdre le contrôle du match. Gaël lève le bras, elle se tait et on peut rejouer. J’envoie un texto à mon voisin en lui disant qu’il peut envoyer la bouteille de champagne chez moi plutôt qu’au bureau. On n’est jamais trop prudent avec ces choses-là…

Encore Gaël Monfils

Encore Gaël Monfils

Ce n’est plus le même match. Il reste sans doute de quoi jouer un set, peut-être un peu plus. Il n’y a plus de soleil depuis un moment et il fait à peine 15°C. On se les gèle, y compris moi, malgré ma veste en cuir. Alors on crie : « Gaël ! Gaël ! Gaël !» Les Olas se succèdent. Je ne bouge pas, j’ai horreur de ce cirque. Le quatrième set ressemble au second comme deux gouttes d’eau mais à l’envers. La ligne de défense d’Andy est enfoncée, il est obligé de commencer à reculer un peu, accomplit quelques miracles en défense mais il commence à prendre cher et se prend une salve d’amorties entre deux baffes en coup droit. La balle fait un bruit différent en sortant de la raquette de Gaël, une sorte de pchssuutt sur chaque coup droit appuyé ponctué de « han », pas très fort, mais régulier. Le moteur tourne à plein régime. C’est lui qui distribue maintenant. Il est chaud et cela part vite. Au service aussi, il en frappe quelques-uns. Quand Andy se fait breaker pour la deuxième fois, tout le monde comprend qu’il y aura un cinquième set mais quand ? Ce soir ou demain ? Il est 21h15 quand Gaël égalise à deux sets partout dans une ambiance de folie. Ma voisine, gelée, s’est barré peu avant. Faut dire qu’elle ne se réchauffait plus tellement, les motifs d’encouragement d’Andy étant devenus limités…

Le superviseur arrive. Je pense alors qu’il va demander aux joueurs s’ils veulent continuer. Manifestement Andy a tout à perdre et Gaël tout à gagner à continuer. Pourtant quand le jeu reprend et qu’Andy semble d’accord, l’autre Roastbeef qui est resté me dit « He’s mad…»

Je trouve moyen de continuer vu qu’on commence à ne plus voir grand-chose et que l’on risque d’arrêter à 4-4 ou un truc débile comme cela est arrivé entre Kohlschreiber et Andy à 7-7, mais d’un autre côté, je me dit comme tout le monde qu’à défaut d’avoir le temps de gagner, Gaël a de très bonnes chances de prendre un avantage décisif à bon compte… Le public veut que le match continue. Gaël est chaud, a l’air indemne physiquement alors qu’on joue depuis près de trois heures tandis que depuis le milieu du quatrième, Andy a l’air touché physiquement, se tenant les cuisses de temps en temps, en retard sur la balle et commettant de grosses fautes. Il faut l’achever c’est sûr…

Andy sert en premier dans ce cinquième set. Il se retrouve tout de suite à 15-30. Encore deux points et il sera breaké, brisé. Gaël loupe l’occasion, des frappes qui sortent de peu. Le Scot s’en tire. Au jeu suivant, sans que l’on comprenne pourquoi, Gaël se fait breaker. Des coups qui sortent de peu. Un léger relâchement peut-être ? Mais au jeu suivant, remporté très facilement par le Scot, on comprend qu’il y a un problème… A 0-3, Gaël n’a plus droit à l’erreur. Pourtant il se retrouve à 0-40. Le public redouble d’ardeur, y compris en créole semble-t-il. Service gagnant, une de sauvée. Sur la seconde Gaël frappe ce qui est peut être son coup droit le plus rapide du match, laissant Andy à trois mètres tandis que la balle touche la ligne ou juste à côté. Encore une et c’est bon. A 30-40, l’échange s’engage et à nouveau mais en léger déséquilibre Gaël frappe un énorme coup droit… La balle sort d’un bon mètre… Le public continue à hurler, à lui dire de ne rien lâcher, mais c’est terminé. Il est 21h40, le cinquième set a duré 24 minutes, Gaël n’a plus marqué que 5 points depuis 15-30 dans ce premier jeu. Il a pris une bulle.

Personne ne comprend rien.

About 

Né l'année ou Rod Laver réalise son premier grand chelem, suit le circuit depuis 1974, abuse parfois de statistiques, affiche rarement ses préférences personnelles, aime les fossiles et a parfois la dent un peu dure...

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427 Responses to Une journée qui démarre mal et qui finit mal…

  1. William 6 juin 2014 at 14:27

    « On va voir de quel métal est fait ce Letton ! » Ah ils l’aiment bien celle-là…

  2. Antoine 6 juin 2014 at 14:28

    6-3 6-3…La prédiction de Bresnik tient toujours…

    Le Djoker est excellent…Gulbis joue souvent asse bêtement, un peu comme Pataud, frappant alors qu’il est déséquilibré et qu’il a trois chances sur quatre de faire une faute. Il n’est pas suffisamment patient, beaucoup moins que contre Roger par exemple..

    • Remy 6 juin 2014 at 14:29

      Djoko insiste plus que Roger sur le coup droit de Gulbis.

      • Antoine 6 juin 2014 at 14:42

        Oui, à raison..

    • Coach Kevinovitch 6 juin 2014 at 14:53

      Ce n’est pas une question de patience. Le Federer trentenaire n’a plus la même vitesse de jambes qu’il y a dix ans donc il ne peut plus prendre de vitesse les joueurs de cadence comme Gulbis. Federer était pris par la puissance de Gulbis, ce qui lui donnait du temps.

      Djoko s’accommode très bien de la puissance et des coups à plat de Gulbis. Comme le serbe défend et contre incroyablement bien, pour mettre des coups gagnants du fond de court, il faut sortir quelque chose de très exceptionnel, comme l’exceptionnel est rare par définition, Gulbis rate souvent et se fait planter.

      Comment gagner? En avançant sur le terrain, en tentant plus de manière à se retrouver à jouer beaucoup de coups devant la ligne de fond. Mais, en disant cela, on touche au problème du jeu de Gulbis: c’est un joueur WTA! Il a une belle frappe de balle, au service, en coup droit et un revers ce qui suffit à en faire un joueur plus que convenable. Mais malheureusement, il croit qu’il peut mettre des points gagnants un mètre derrière la ligne de fond ad vitam eternam. Du coup, il rate les moments dans lesquels il avait deux ou trois opportunités pour avancer ce qui donnes des points perdus. Quand il prend ces opportunités, ses (demi-)volées sont trop mauvaises car ce sont des coups visiblement pas assez travaillés donc il perd aussi ces points.

      Vous remplacez Gulbis par Berdych et c’est pareil.

  3. MarieJo 6 juin 2014 at 14:32

    on me souffle que le mur de l’atlantique a été déplacé sur le chatrier ! Djoko est un gros bunker !

    • Kaelin 6 juin 2014 at 14:39

      bizarre Guillaume a fait le même genre de blague sur tweeter! tu le copierais pas ? à moins que ce ne soit lui :D

  4. Skvorecky 6 juin 2014 at 14:33

    Ça défile, 2 sets 0 déjà.

    De toutes façons, Djokovic peut être tranquille: il n’y a plus de Suisses dans le tableau. Or, il est à 100% de victoires en 2014 contre des joueurs non-suisses.

    En forçant le trait, à la manière de May (qui n’a guère confiance en son champion), je me demande si la seule personne capable de le faire déjouer en finale n’est pas Murray. Ce ne serait pas la première fois que Djokovic se présente un dimanche face à l’Ecossais après une semaine ou une quinzaine de rêve… et se fait dominer sans trop savoir ce qui lui arrive.

    Mais on ne va pas exagérer non plus: la finale sera contre Nadal, et le gaillard aura toutes ses chances même face à ce Djoko-là.

    Mais le Serbe se rapproche. Déjà l’année dernière, le coup est passé tout près. On est à Wimbledon en 2008.

  5. Kaelin 6 juin 2014 at 14:37

    La vache ce niveau de Djoko ..

  6. William 6 juin 2014 at 14:42

    « Il se décourage pas au moins, c’est ça qui est bien ! » une pensée pour Tsonga, François Brabant ?

    • Antoine 6 juin 2014 at 14:43

      Quand on voit ce qui arrive à Gulbis, on comprend mieux pourquoi Jo a pris une telle rouste..

  7. Kaelin 6 juin 2014 at 14:51

    merci Brabant de nous rappeler qu’on attend des nouvelles de Ribery aujourd’hui !

  8. Kaelin 6 juin 2014 at 14:58

    King Gulbis !

  9. Antoine 6 juin 2014 at 15:02

    3-3 Le Djoker s’en sort. Gulbis a très bien joué, acceptant de construire davantage les points mais sur les deux balles de break il tape deux fois long de ligne en déséquilibre, surtout sur la première en revers…et cela ne passe pas bien sûr..

    • Antoine 6 juin 2014 at 15:04

      4-3 Jeu blanc Gulbis…

      Il joue beaucoup mieux depuis le début du troisième..mieux vaut tard que jamais..

  10. Kaelin 6 juin 2014 at 15:09

    Gulbis nous fait du Djoko en revers. Enorme ! et le break !

  11. Antoine 6 juin 2014 at 15:10

    Et break Gulbis qui est enfin payé de ses efforts. 15-40 et pan un autre revers long de ligne…

    Depuis qu’il a sauvé son service à 2-3, le Djoker a baissé et commis quelques boulettes..

    5-3 Gulbis to serve..

  12. Coach Kevinovitch 6 juin 2014 at 15:12

    Mais quel choix d’Ernets à 5-3 15-15!!!

    • Antoine 6 juin 2014 at 15:14

      Une énorme connerie..

  13. William 6 juin 2014 at 15:12

    Je ne m’y attendais pas mais le Serbe baisse un peu et Gulbis s’engouffre… Il y aura un quatrième !

  14. Kaelin 6 juin 2014 at 15:12

    il est blessé au dos ou pas Gulbis … c’est bizarre au service ça a l’air d’aller mais il se l’est tenu en grimaçant plusieurs fois

  15. Skvorecky 6 juin 2014 at 15:12

    Magistral, ce set de Gulbis… Il m’impressionne, franchement.

    • Kaelin 6 juin 2014 at 15:14

      et encore, il ne fait pas son meilleur match du tournoi, notamment en CD

  16. Coach Kevinovitch 6 juin 2014 at 15:13

    Gulbis prend le set avec un peu plus de réussite dans ces coups et un Djoko qui s’est assoupi!

  17. Antoine 6 juin 2014 at 15:14

    Et set Gulbis 6-3 !

    Le match s’est équilibré depuis le début du troisième avec un Gulbis plus patient et insensiblement a basculé en sa faveur avec une petite baisse de régime du Djoker tandis que Gulbis jouait de mieux en mieux..

  18. Kaelin 6 juin 2014 at 15:17

    Ah tiens Lucas Pouille est en demi-finale au challenger d’Arad où il jouera ocntre Pere Riba ou contre le Roumain Petru-Alexandru Luncanu, 711e mondial, bénéficiaire d’une Wild Card.

  19. Kaelin 6 juin 2014 at 15:22

    Gulbis fait plus rien à l’échange … jsais pas si c’est des crampes ou une douleur dans le bas du dos, c’est bizarre

  20. Antoine 6 juin 2014 at 15:23

    Et break d’entrée pour le Djoker…2-0

    Quelques grosses erreurs de Gulbis alors qu’il n’en avait commis que 5 durant le troisième set. Manifestement gêné côté revers maintenant et le Djoker l’a vu…

  21. Antoine 6 juin 2014 at 15:26

    ..Et debreak vraiment cadeau du Djoker ! Au lieu de serrer le jeu, il a fait n’importe quoi et en pête sa raquette de rage…

    • Don J 6 juin 2014 at 15:28

      1 raquette à 0 pour le Djoker, qui l’aurait crû contre Gulbis ? :-D

      • Kaelin 6 juin 2014 at 15:32

        le match n’est pas fini ^^

  22. Antoine 6 juin 2014 at 15:27

    Il y a vraiment un truc ou Gulbis a été excellent depuis le début du match, ce sont les amorties. Il n’en a loupé qu’une je crois…Et cela a le don d’énerver le Djoker..

    • Kaelin 6 juin 2014 at 15:32

      Dans le petit jeu en général, ainsi qu’au service.

  23. Antoine 6 juin 2014 at 15:29

    Jeu blanc Gulbis qui recolle à 2-2…

    • Antoine 6 juin 2014 at 15:33

      Et jeu blanc du Djoker cette fois..

      • Antoine 6 juin 2014 at 15:35

        3-3 sur des fautes du Djoker…Le niveau de jeu a baissé.

  24. MarieJo 6 juin 2014 at 15:34

    gros lol avec djoko qui fracasse une raquette avant gulbis…
    au 3 set, gulbis a fait moins d’erreurs, plus de points gagnants aidé par une petite baisse de régime de Djoko il empoche le set, presque sans effort…
    djoko a mis une casquette, le soleil lui tape dessus en plus du gube !

  25. Kaelin 6 juin 2014 at 15:35

    j’ai rarement un niveau aussi faible de Djoko depuis 1h, il fait des fautes jamais vues de sa part

  26. Antoine 6 juin 2014 at 15:38

    Enfin un bon jeu du Djoker qui mène donc 4-3

  27. Don J 6 juin 2014 at 15:39

    l’aime toujours pas le soleil le serbe…

  28. Coach Kevinovitch 6 juin 2014 at 15:43

    Il a quoi Djoko depuis presque le début du match? Il n’y a qu’au second set qu’il a vraiment joué. Le premier lui est offert par Gulbis, son troisième set est moyen. Il prend peu d’initiatives sauf sur le point précédent.

    • Antoine 6 juin 2014 at 15:50

      Mis à part le tout début du match, je trouve qu’il a très bien joué les deux premiers sets et jusqu’à 2-2 au troisième.

      Gulbis, d’abord surclassé a très bien joué au troisième. Un set donc, mais il en faut trois…

      J’ai l’impression qu’au bout de deux heurs, ils commençaient à être fatigués à cause du rythme et de la chaleur qui rend tout deux fois plus difficile après dix jours de temps frais ou froid.

  29. Antoine 6 juin 2014 at 15:44

    Et break du Djoker qui va servir à 5-3 pour le match…Une fois de plus Gulbis est parti à la faute en revers long de ligne en déséquilibre..

  30. Antoine 6 juin 2014 at 15:47

    Jeu, set et match Djoko 6-3 6-3 3-6 6-3…

    Un quatrième set moyen de part et d’autre mais le Djoker a fait le boulot.

  31. Don J 6 juin 2014 at 15:48

    méheuuuuuuuuuu >_<

    pfffffffffffffffffffff

    et bien c'est la fin du tournoi me concernant, je vais bouder, mesdames et messieurs à la revoyure…

    • Kaelin 6 juin 2014 at 15:55

      ^^ il faut voir le positif : après Wawrinka qui gagne l’OA, Gulbis arrive en demi-finale de RG … improbable dans notre esprit il y a encore un an ou 2. Wimbly propose toujours beaucoup de surprise, à mon avis on va encore pas être déçu. Quand à l’US Open, c’est loin tout peut encore arriver …

  32. Babolat 6 juin 2014 at 15:52

    Si le Djoke s’amuse à avoir de tels trous d’air contre Nadal en finale (Murray est gentil mais je doute qu’il puisse terrasser le terreminautore), ce sera diffcile de faire le career slam. Même Gulbis jouait comme une quiche en fait… s’il avait joué comme contre Roger, on en serait au 5ème. Mouaif… je crois avoir bien fait de mettre Nadal vainqueur au RYSK.

    • Antoine 6 juin 2014 at 16:02

      Mais l’année dernière en demie contre Nadal, c’était déjà le cas..

      Le Djoker n’avait pas joué le premier set. Il ne peut pas jouer trois sets de suite à fond contre Nadal. IL a le droit de perdre deux sets.

  33. Kaelin 6 juin 2014 at 16:02

    allez ça commence bien avec des blaireaux qui sifflent Murray d’entrée

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