« A perfect day : tennis » … Retour vers le futur : Bercy 2013

By  | 29 octobre 2014 | Filed under: Bord de court

1383511843_3En bande-annonce de ce Bercy 2014, je vous propose une page d’archive : et si on refaisait un arrêt sur image, il y a un an – histoire de s’amuser de toute l’eau qui a coulé sous les ponts depuis lors (mais oui ! Biquette était à la ramasse ! Gasquet arrachait les Masters ! Del Po delpotait !…). Histoire également de partager une tranche de vie importante dans ma vie d’aficionada du tennis : mon dépucelage du tennis-en-vrai.

J’avais tartiné cette chronique à mon retour et calé, Dieu sait pourquoi, sur le récit du dernier match, pourtant mon deuxième préféré de la journée…

Au programme : la queue, Wawrinka/Almagro, Ferrer/Simon, Isner/Djokovic, Dimitrov/del Potro, Federer/Kohlschreiber, la pause, Gasquet/Nishikori, Nadal/Janowicz.

Un couac dans la compréhension du système de queue nous fait perdre une demi-heure. Quand nous arrivons dans les gradins (dans l’axe longitudinal à gauche, côté petit filet, yes !), un set est passé déjà et nous comprenons rapidement que Nicolas n’a pas l’intention de s’attarder sur le court. Le plus marquant de ses hauts faits, c’est sa coiffure de Fonzy qui lui donne encore plus l’air d’un aide épicier officiant dans un bled d’Andalousie (celui qui revient de l’arrière-boutique avec le salami en faisant tinter le rideau de perles en plastique). Stan ne fait pas grand chose, mais j’ai le temps d’apprécier le geste de finition de son revers, un côté artisanal genre « allez ma p’tite dame je vous la découpe vite fait cette côtelette ».

Je note également un type qui fait la retape entre les matchs, entre animateur « C’est la chenille qui redémarre » façon vendredi après-midi aux Acacias, et vente-flash au rayon cassoulet de Carrefour (non pas une, non pas deux, mais 3 knackis dans les flageolets). Avec des sons-et-lumière incontinents pour radjeunir.

Nicolas quittera le court fort gracieusement, tout le monde a l’air de bien s’aimer et de prendre les choses du bon côté. La dimension de l’adversité, la dramatisation me paraissent très amplifiées par la réalisation télévisée, qui cadre de près le joueur et nous identifie systématiquement au point de vue de celui qui a envoyé la balle. (Bien souvent d’ailleurs, je perdrais le compte des jeux durant la journée, toute étonnée de voir arriver la balle de match…)

Un autre duo se présente ; nous baissons subitement de trois crans niveau puissance.

Simon fait encore beaucoup plus fluet qu’à travers le prisme d’une caméra. Une absence de mollets, une lacune de postérieur qui se traduira vite par sa difficulté à faire avancer la balle sur une surface de consistance ouateuse.

Ferrer ne sera pas beaucoup plus impressionnant ; ni l’un ni l’autre ne sont dans un grand jour. Simon a des velléités offensives, mais ses initiatives échouent bien trop souvent dans le couloir à marée basse, et le filet reste un lieu de trouble palpable pour le chétif poussin… Son incapacité à jouer un slice lui est souvent fatale, Ferrer en profite à fond.

Mais surtout, un mal de dos évident le saisit au bout de 3 jeux (son interview d’avant match laissait d’ailleurs pressentir un pessimisme considérable sur sa condition) : il n’arrive plus à se baisser (rédhibitoire sur une surface feutrée qui absorbe le rebond), sert à 120 km/H en 2è balle, on dirait un moustique englué sur un ruban poisseux. La ouate poisse le public, la main de Djembé Man colle au tam-tam, mes encouragements sont sans doute aussi ténus que la carrure de Gilou.

On lui souhaite des vacances reposantes, même s’il a encore un double à perdre avec Chardy.

Isner/Djoko démarre.

Là, on a quand même un duo qui arrive à faire avancer la balle dans l’aquarium, et même un type qui garde assez bien la balle dans le terrain. C’est rigolo de retrouver l’homme caoutchouc et ses frappes de balles acrobatiques, ses petits moments de nerfs (il se tape sur la croupe et après, ça saigne. En face.).

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Le petit bonhomme en mousse

Mais nous, on veut voir Del Potro/Dimitrov sur le petit court, donc on file à l’anglaise.

Au sous-sol, il y a un tout tout petit court avec 200 places à tout casser sur lequel, pour une raison qui m’échappe, on a programmé le superlativement charismatique del Poutou/Dimitrov au lieu du logique Simon/Ferrer. Même en nous cassant à un moment hautement stratégique de l’arène principale, environ 80 personnes poireautent déjà devant les vigiles, qui nous annoncent tout de go que c’est plein et qu’on ne peut aller que sur le court numéro 2 (un double sexy avec Qureshi/Rojer et Bennet’/ Zimonjic). Environ 25 personnes filoutent comme nous, prétendent une compulsion pour le tennis par paire, descendent et bifurquent illico direction Court N°1.

Succès.

Wonderful ! C’est du spectacle de loge, à cinq mètres de la nuque des joueurs au changement de côté. En plus, Grigor et del Po nous servent du tennis champagne, le meilleur niveau de jeu observé sur la journée des deux côtés. Ca va à une vitesse phénoménale, genre musiciens gypsies en transe.

Dimitrov joue une partition prodigieuse en slice de revers ; en jeu à plat c’est hauteur de cuisse maxi, slicé, en règle générale, ça rase l’élastique des chaussettes. Del Po renvoie tout avec des pralines coup droit et revers à rendre cinglé, bang bang, Grigor réplique du tac au tac, racatacatac, kalash’ bulgare. Y a un supporter made in Sofia (« Grishaaa »), un couple argentin (« Vamos Rrrrouan ! »), et le reste braille à plein poumons « allez GriPo !», c’est fort  sympathique.

Impression de la grande salle confirmée, comme stature, les joueurs sont nettement moins mastards qu’à la téloche, où on nous vend du bison transgénique à coup de cadrages hyper serrés et de contre-plongées dramatiques. (Une exception : Nadal. Lui ses muscles dorsaux explosent visiblement le T-shirt à 150 mètres quand il épluche sa banane).

Par contre, question charisme, del Potro est hallucinant. Ca c’est du mastodonte, Madame. Du saurien disparu.

Entre les points, le mec se déplace à la vitesse d’un caméléon en pleine méditation taoïste. Vous voyez les paresseux ? La teinte verdâtre du pelage, c’est de la mousse qui leur pousse dessus. Parce qu’ils ne bougent pas beaucoup.

On devine le lichen dans les plis velus de Del Potro. Quand il n’est pas content, il ralentit encore plus.

On voit pousser la mousse.

On entend pousser la mousse.

JMDP incarne à la perfection le type que personne ne vient emmerder au comptoir de bar. Celui qui fait pivoter lentement la tourelle du char d’assaut de son regard dans le même bloc que sa tête quand un inconscient vient demander l’heure. Alors, le pékin penaud se recroqueville comme une limace devant un fer à souder et fond au noir à reculons en bredouillant des excuses.

Chaque fois qu’il sera frustré, sur un manque de réussite, une annonce, un spectateur qui gigote au moment du service, Del Po passera au coup d’après un retour de mammouth, un ace. Un poing sur la table. Toujours.

Par deux fois, il aura émis une espèce de râle hululé vers le ciel, c’était le vieil orignal au fond du bois. Le gnou sous les mélèzes. Le wapiti royal sous le baobab.

Bref, conquise.

Grisha, à côté, avec sa petite mèche en virgule, c’est Fabrice Lucchini face à Lino Ventura : léger.

Mon cicérone, Oluive, a trouvé l’expression idéal pour cette expérience de proximité : du « tennis de chambre ».

Wow !

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« Pardon Monsieur, vous auriez du feu ? » « Petit, c’est pas le moment… »

Après désincrustation du court miniature et redescente ondoyante de la cascade des gradins pour ce qui s’annonçait comme le joyau de l’après-midi, la chute métaphorique sera rude. Pourtant, le menu était alléchant : GOAT farci à la volée et sa garniture allemande offensive, garantie 100% One Hander. Kohly /Roger, miaoû !

On a loupé la moitié du premier set, sans doute la plus potable. Parce que Fedou va reprendre ses vapeurs de fin de saison, entre fautes directes par promo de quatre et errances en retour (un abominable chip mou et plus court que les tifs de Youzhny, contre lequel nous tâcherons de sécréter des anticorps en le daubant sans merci jusqu’à la fin). Parce que Kohlschreiber a l’intelligence de servir sur ce retour de revers pathétique 98% du match. Il servira 2 (deux) fois sur le coup droit, histoire de filer le break à Doudou. On a vu UN  (1) – retour non-chipé-tout-mou de tout le match.

Roger s’en sort en servant bien.

Zones de service, l’habileté de Kohli s’arrête là, il se met au diapason du Maître côté arrosage généreux, et surtout, il plante comme un Lenôtre ses deux jeux de service réglementaires pour que la Légende continue son chemin : carrément, 3 doubles fautes pour le premier. Pour le deuxième, deux seulement, mais il compense en servant sur le coup droit, seconde occurrence du match donc.

Même Stan n’aurait pas osé tant d’abjecte allégeance.

Notre seule explication : Mirka a fait chauffer le stylo et le chéquier, il faut que Roger dépasse le marécage des matchs où il a peur de perdre pour retrouver de la substance devant un vrai alligator qui ne lui donnera pas le temps de s’adonner aux vertiges pascaliens.

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Le Crépuscule du dieu

Mais il faut reprendre des forces, parce qu’après les zakouskis un peu éventés et bourratifs de l’entame (Simon, Ferrer, Almagro, Isner…. on prend toujours trop de cochonneries à l’apéro), le délicieux plat exotique aux petits oignons en table d’hôtes du sous-sol (yaourt bulgare et bœuf sud-américain), et le festin Picard tronqué et mal décongelé du Beau Jeu Germanique, c’est du copieux qui nous attend encore ce soir : Richard, ce héros au sourire si doux, affronte Kei, ce grand blessé au sourire jaune (oui, j’ai craqué). Et en dessert, Sa Majesté de la Défense Féline, Rafa Nadal contre Son Altesse Mitrailleuse, Jerzy Janowicz.

Résultat, on se restaure, on papote, on papote, et comme je ne suis pas inquiète pour Richard, je laisse passer le début du match. Pardon, pardon, désolée, excusez-moi, voilà. Je suis installée.

Côté Richard, c’est pas mal, un peu de déchet, pas le meilleur des revers, mais des intentions offensives plaisantes, un service très efficace et du jeu vers l’avant. Je suis soulagée après son Moscou vaillant, mais éreinté et fadasse.

Kei est plutôt diaphane, heureusement qu’il est cerné de bandages comme l’homme invisible. L’issue paraît claire et je me concentre sur des détails idiots comme les rituels au service ou la minuscule serviette chiffonnée censée éponger les rivières de sueur du français, petite loque en boule trempée de A à Z qui fera pâle figure à côté des draps de bain mis à disposition de la transpiration ibéro-polonaise (Guitou, j’exige des explications !)

Voilà, c’est fait. Super, tout à l’heure Berdych a garanti la qualification de Richard pour les Masters en sortant Raonic. Notre Héros remplit quand même son contrat des huitièmes et s’offre un quart de prestige contre le Minotaure (probablement).

‘A perfect day’ pour nous deux !

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Au petit trot vers les Masters

C’est là que le compte-rendu sur le vif (disons dans l’immédiat après-coup) fut interrompu. Il ne me reste que quelques traces lointaines du clou de la soirée : la démo de Nadal contre la surprise de l’année précédente. Sa version du matador contre serial serveur, dont Djokovic avait donné son interprétation un peu plus tôt.

Un toc à rajouter au catalogue : il importe que la banane soit exactement perpendiculaire aux lanières du sac de raquette ; un déplacement exquis, sur lequel je me concentrais plutôt que sur les échanges, par ailleurs fort plaisants. Cette impression de maîtrise complète du flux du match, avec un à propos parfait à chaque mise en danger sur son service : ace, ou échange burné mettant les choses au point. De son côté, JJ, plutôt joyeux luron sur le court et bien éloigné de l’aura sinistre dont on fait les gorges chaudes (il ébouriffa aimablement Nadal à la poignée de main), dépensait en vain les siens (y compris le service le plus rapide du tournoi). Au deuxième set, Nadal avait compris le truc et JJ ne parvint plus à placer un seul ace.

Set et match au matador, le seul killer sur le court.

TENNIS BNP PARIBAS MASTERS PARIS 2013

Number ouane again

Contempler les trajectoires de ces huitièmes historiques, qui virent la qualification des 8 qualifiés pour le master à l’aube de l’édition suivante est assez ironique : autant en emporte le vent avec les grandes formes de del Potro et Nadal, Richard et Nishikori échangent leurs fortunes, Biquette est ressuscitée, longue vie à Biquette, Janowicz est repassé sous le radar, Dimitrov promène sa mèche près du top 10, Stan a coupé les côtelettes du haut de l’Olympe, Gilou chante 2008 again en mandarin, Djokovic ne la joue plus reconquête, mais bientôt poussette…

Place aux nouvelles joutes !

About 

Avocate attitrée de Richard Gasquet sur 15LOVE (SAUVEZ les bébés phoques !) et Thiemolâtre irrécupérable. Que le Revers à Une Main soit avec toi.

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274 Responses to « A perfect day : tennis » … Retour vers le futur : Bercy 2013

  1. Nathan 30 octobre 2014 at 18:19

    c’est dingue !

    • Antoine 30 octobre 2014 at 18:21

      Marrant, Jo a fait un retour à la Nishi ! Bon, c’est plus équilibré maintenant que Jo passe ses premières mais à la moindre baisse, il va se faire breaker..3-2 Nishi

      • Nathan 30 octobre 2014 at 18:28

        on sent tout de même qu’il suffirait de pas grand chose pour que ce soit Pearl Harbor

  2. Patricia 30 octobre 2014 at 18:30

    rhhhan le passing !

  3. Patricia 30 octobre 2014 at 18:32

    Ah, on commence à bien rigoler dans ce jeu !

  4. Antoine 30 octobre 2014 at 18:33

    3-3 Jo a eu chaud aux fesses. Nishikori a eu 4 balles de break..

  5. Patricia 30 octobre 2014 at 18:34

    ah, il me semble effectivement avoir ouï qu’on acclamait u une double de l’adversaire !…

  6. Patricia 30 octobre 2014 at 18:36

    J’adore comment Nishi sauve les BB.

  7. Patricia 30 octobre 2014 at 18:36

    euh, oups, c’est quoi cette volée slpouirt ?

    • Antoine 30 octobre 2014 at 18:40

      Jo est à 0/7 au filet aujourd’hui..

      • Patricia 30 octobre 2014 at 18:43

        c’était la volée slpouirt de Nishi qui avait fait le point mais a trop amorti sa volée sans gardien qui a doublé dans sa raquette.
        Jo est nul en effet au filet.

  8. Patricia 30 octobre 2014 at 18:37

    C’est marrant de voir un type haut comme trois pommes qui met une grosse 1è à un mammouth sur BB.

  9. Antoine 30 octobre 2014 at 18:39

    Et c’est Nishi qui doit sauver deux balles de break dans ce jeu à la suite de quelques boulettes et de deux bons coups de Jo..Cela aurait été marrant qu’il breake contre le cours du jeu..

  10. Patricia 30 octobre 2014 at 18:40

    oh le public putride!

  11. Nathan 30 octobre 2014 at 18:43

    Nishi vient de comprendre que le satori n’est qu’un éveil transitoire…

  12. Patricia 30 octobre 2014 at 18:46

    joli Jojo !

  13. Antoine 30 octobre 2014 at 18:46

    Marrant comme cela tourne vite un match. Nishi a baissé d’un cran et commet des erreurs, Jo est monté en puissance et c’est le break..

  14. Nathan 30 octobre 2014 at 18:47

    eh oui, « sport à la con » !

  15. Antoine 30 octobre 2014 at 18:54

    6-4…Nishi doit regretter les 4 balles de break qu’il a eu tout à l’heure..Maintenant, c’est plus le même match. JO passe deux premières sur trois et fait le point dans 80% des cas..Il n’est qu’à 40% sur sa seconde mais c’est mieux qu’au premier..

    Et de son coté, Nishi commence à faire des fautes alors qu’il ne ratait rien. Et il ne passe qu’une première sur deux depuis le début du match..

    • Patricia 30 octobre 2014 at 18:56

      C’est les vases communicants !
      Nishi faisait ce qu’il voulait, la révolte de Jo l’oblige à se reparamétrer…

  16. Patricia 30 octobre 2014 at 18:58

    Bon ça me soûle je vais rater la fin pour prendre mon train…
    Allez Nishi, Jo s’est rassuré pour la CD c’est pas la peine de me le programmer demain !

    • Antoine 30 octobre 2014 at 19:04

      Il sera rassuré s’il gagne ce match..Et il veut gagner des points ici..Je vais devoir y aller aussi..

      • Antoine 30 octobre 2014 at 19:09

        Deux balles de break sauvées par Nishi..C’est chaud..

  17. Le concombre masqué 30 octobre 2014 at 19:49

    Bon ces messieurs de l’orga gardent toujours des places à vendre à la billetterie sur place, alors que tout est sold out sur les internets. Bien ça, sympa pour les provinciaux. Mais les cucurbitacees sont parigotes. We re in the place. C&C.

    • Colin 30 octobre 2014 at 20:15

      Vous allez voir Federer se faire dépouiller ? Et Djokovic se faire fourrer ?
      Veinards…

  18. Colin 30 octobre 2014 at 20:21

    L’an passé, Murray était blessé et forfait pour Bercy et la Masters Cup, du coup ce sont les joueurs TS1-8 (donc le top9) qui avaient fait les quarts à Bercy, assurant ainsi une identité parfaite entre les quarts de finaliste à Bercy et les qualifiés aux Masters.

    Cette année on n’en sera pas si loin (6/8) si Biquette et le Djoker se qualifient pour les quarts (Nadal 2014 jouant le rôle de Murray 2013).
    Il ne manquerait que Wawrinka (éliminé) et Cilic (absent) aux QF de Bercy. A noter que deux quarts de finalistes se tirent encore la bourre pour une qualif’ pour Londres (Ferru et Rahan). Seul Anderson est hors concours.

    Mais je parle en l’air car Pouille et LaMonf’ vont venir chambouler tout ça.

  19. Nathan 30 octobre 2014 at 20:58

    La limace rampe (45 % de 1er service) mais ne s’arrête pas 6/4…

  20. Elmar 30 octobre 2014 at 21:44

    Je pense que Raonic a de bonnes chances de battre le Fed demain.

  21. Sam 30 octobre 2014 at 22:18

    Pas du tout la même humeur qu’hier soir le Gaël, dirait-on…

    • Sam 30 octobre 2014 at 22:47

      Sérieux et appliqué, un break réalisé au meilleur moment permet donc à Gael d’emporter le premier set sans trop de difficulté, face à un Djoko dépassé…

      • Sam 30 octobre 2014 at 22:54

        Ok, je vois que tout le monde s’en fout.

  22. Antoine 30 octobre 2014 at 23:09

    Ca joue vraiment bien entre le Djoker et Gaël..Deux conneries de Gaël : ne pas être prêt en début de match et break direct, puis au deuxième, ne pas prendre son temps pour servir et il se faite breaker. Très bien repris aussitôt. Niveau très élevé je trouve.

    • Antoine 30 octobre 2014 at 23:13

      5-4 Gaël..je n’aime toujours pas qu’il se presse autant entre les points mais il joue vraiment très bien. Le Djoker aussi..

      • Antoine 30 octobre 2014 at 23:21

        Quel jeu ! Djoko égalise après des points de dingues

  23. Nathan 30 octobre 2014 at 23:18

    je veux un coup droit comme ça !

  24. Nathan 30 octobre 2014 at 23:20

    plutôt comme ça !

  25. Antoine 30 octobre 2014 at 23:24

    Putain, Gael c’est du lourd là ! Djoko n’a pas baissé mais lui envoie..6-5 Service Djoko a suivre..

  26. Nathan 30 octobre 2014 at 23:25

    C’est du Gael no limit !

  27. Sam 30 octobre 2014 at 23:25

    Plusieurs coups droits à plus de 170…Quel dommage qu’il ait roupillé tout le premier set.

  28. Antoine 30 octobre 2014 at 23:31

    Je veux revoir ces trois jeux ou il a envoyé ces parpaings..

  29. Antoine 30 octobre 2014 at 23:39

    Excellent match, le meilleur que j’ai vu depuis le début de la semaine mais le Djoker a été excellent de bout en bout, Gaël seulement à partir du deuxième set…Et il foire le tie break.

    Il se précipite pour servir à tout moment même après un échange de dingue. Dommage.

    Le match entre Andy et le Djoker a une très bonne chance d’être un grand match vu le niveau des jeux aujourd’hui, les deux meilleurs du tournoi jusqu’à présent, de loin..

  30. Sam 30 octobre 2014 at 23:45

    Ah cette volée de revers à 4/2 au tie break…Malgré tout, j’ai du mal à l’avoir trouvé si excellent, le Gael. Pas complètement dedans au premier, montée en régime impressionnante au second, 3 jeux de fou furieux, et les quelques craquages qui font la différence face à Djoko. On ne peut pas s’attendre à ce qu’il joue un match entier comme ces 3 jeux, mais s’il pouvait déjà jouer tout le temps comme au second…L’impression qu’il se met dans des situations où il est obligé d’envoyer du plus que lourd.

  31. Montagne 30 octobre 2014 at 23:57

    Comme prévu, je suis allé aujourd’hui jeudi au « tournoi des acacias » cher à Patricia.

    Et ce n’est pas tous les jours qu’on peut assister à une rencontre de deuxième tour de tournoi challenger opposant un finaliste de grand chelem à un vainqueur de la coupe Davis.

    Car ce jeudi après midi mesdames et messieurs à l’open de Genève, nous avons eu droit à Baghdatis / Troïcki.

    Il n’y a pas vraiment eu de match, le chypriote, sérieux, concentré, physiquement affuté, a collé 6/2 6/3 à un serbe dépassé par le toucher de balle, le revers et les retours toujours précis de Baggy, qui se pose comme favori à mes yeux du tournoi qui a comme TS1 Vesely et TS2 Bolelli.

    Mais quel plaisir de retrouver Marcos, un joueur que j’ai toujours apprécié, et je crois que je ne suis pas le seul sur 15love.
    Il est actuellement 116 ème, Troïcki est 108 ème, ils cherchent des points pour rentrer dans le tableau de l’Australian Open en janvier, je pense que Baggy est bien parti pour.

  32. Skvorecky 31 octobre 2014 at 01:45

    Un manque de temps ces jours-ci m’empêchait jusqu’à présent de saluer ce texte comme il le mérite.

    C’est vif, c’est coloré, on se délecte d’un style truffé de nombreux bonheurs d’expression. Si j’ai ri à « radjeunir », j’ai été bluffé par la peinture de Del Potro en paresseux méditatif, ou en costaud qu’il vaut mieux ne pas déranger…
    Et ce rideau de perles en plastique, on L’ENTEND tinter au fond d’une boutique en te lisant. Vraiment excellent!

    Le tennis qu’on entrevoit à travers tous ces morceaux de bravoure littéraires est pas mal non plus… D’ailleurs, qui peut se flatter d’avoir vu jouer tout ce beau monde, certes à des états de forme inégaux, en UNE SEULE journée! Les 8 meilleurs du monde en étaient (sauf Andy), et les 8 autres « huitième-de-finalistes » n’étaient pas loin de compléter le top 16.

    L’effet de recul est frappant aussi. Que d’eau a coulé depuis…

    Pas de meilleure introduction possible à l’édition 2014. Bravo Patricia.

    • Bastien 31 octobre 2014 at 02:00

      Je multiplioie avec la même nonchalance explosive qu’un Gaël no limit.

      Skvo, tu m’ôtes les mots du cerveau. Je ne saurais mieux exprimer ce que j’ai pensé à cette lecture.

      Well done Patou.

  33. Skvorecky 31 octobre 2014 at 01:55

    Retour express sur les problèmes de Valence. Désolé pour le retard à livrer cette info.

    Le département de communication du tournoi de Valence a annoncé vendredi dernier que le tournoi était reconduit pour deux ans (jusqu’en 2016 inclus, donc) grâce au soutien de la Generalitat (le conseil régional valencian). Sans plus de précisions sur le soutien en question. Une nouvelle injection d’argent publique?

    En tout cas, les lamentations de la semaine dernière ont fait effet. Mais ça reste du court terme. Si aucun gros sponsor ne fait son apparition, une banque par exemple, la gestion des prochaines éditions va à nouveau être ric-rac, et ça risque de ne pas durer au-delà de la nouvelle échéance fixée.

    http://industriadeltenis.com/el-valencia-open-500-seguira-dos-anos/

    • Skvorecky 31 octobre 2014 at 12:11

      Je signale d’ailleurs que j’ai collé un bref addendum au bas de l’article, histoire de…

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