Le tennis élémental

By  | 14 janvier 2015 | Filed under: Regards

balles éléments

Une phrase de Platini m’est tombée récemment sous les yeux, disant (à peu près) ceci :

« Il y a des joueurs qui courent très vite après la balle, et d’autres qui parviennent à lui donner une grande accélération. »

Appliquée aux manieurs de petite balle jaune, cette sentence m’apparaît comme un étonnant juge de paix dans les perceptions antinomiques que le public peut avoir des grands joueurs. Il s’agit bien de perception, d’impression visuelle : rien n’empêche les « magiciens accélérateurs » d’être en réalité de grands athlètes, ni les joueurs au déplacement spectaculaire de taper dans la balle aussi fort – avec pour conséquence de lui conférer une vitesse comparable.

Il s’agit de ce qui est donné à voir, de ce qui imprime, impressionne le plus fortement la rétine. En tennis, le schisme est particulièrement clair : les jambes ou le bras ?

La citation de Platini est issue d’un article recueillant des éloges de divers écrivains sur « l’artiste Federer »… S’il est évident que le Suisse fait montre d’un déplacement exceptionnel et d’une vivacité hors-norme, il est tout aussi évident que cette dimension de son jeu ne saute pas aux yeux : elle a longtemps dû être rappelée, notamment à l’époque de l’émergence du rival espagnol, qu’on voulait par opposition « tout physique ».  Je me rappelle ma surprise d’antan à la mention des qualités athlétiques de Federer, pointé dans un article comme « probablement le deuxième meilleur athlète du circuit ».

Pourquoi cette dimension athlétique reste-t-elle discrète chez Federer ?

La qualité de son  déplacement n’est pas valorisée par les situations extrêmes de déséquilibre. Dans les points qui font suite à des courses très tendues, c’est au final le coup de patte, l’éclair de la main qui cloue la rétine. Son déplacement unique (dont les spécialistes disent qu’il est le seul à combiner tous les 22 mouvements d’ajustement possibles, quand la plupart des joueurs se cantonnent à 7 ou 8), c’est dans l’extrême ralenti qu’il est sublimé.

C’est ce ralenti majestueux qui s’impose à mon esprit quand un adepte énamouré de Roger parlait de « moments Federer ». Un « moment Federer », c’est une phase de jeu où il s’extrait du joug de la durée, où, poétiquement, le temps suspend son vol dans une séquence de pure création. Sa trajectoire invente l’espace – le cœur saute un battement, et la balle reçoit cette vitesse magique : le reste du monde ralentit de stupeur.

Mobilisée pour exprimer la qualité unique du jeu de Federer, la phrase de Platoche m’a épinglée en vol en greffant son sens sur un « moment Gasquet » que je venais de vivre : la rencontre avec Ferrer à l’US Open.

rich2Expérience saisissante à large échelle, le match souleva un web tout buzzinant d’émoi.  Unanimement labellisée «  God-mode », « God-like » Gasquet, la performance révolutionne autour d’un seul coup, d’un seul geste suscitant un émerveillement  d’une perpétuelle jouvence : le revers fulgurant. Cette fulguration, la stupéfaction esthétique qui résulte d’être « cloué sur place » par un phénomène dont l’accélération saute une étape de l’entendement, la petite phrase de Platini lui allait à merveille.  Et d’autant plus intéressante que le phénomène d’éblouissement est aussi récurrent que rare concernant ce joueur.

Je revois les points incriminés, dix fois la magie prend, dix fois j’éprouve ce sentiment stupéfiant qu’un tour est exécuté sous mes yeux et que je rate le truc, ralenti ou pas. Là, il prépare son geste, la balle reçoit l’impact, mais… elle est arrivée avant d’être partie, Gasquet étend son envergure d’albatros en fin de geste, c’est déjà fini. Transmutation.rev gas

C’est le mot « fulgurant » qui me revient en boucle, et va donner lieu finalement à une longue rêverie que je prévois de déployer en multiples étapes autour d’un imaginaire lié aux quatre éléments alchimiques : le feu, l’air, la terre, l’eau.

Avec le nautonier de l’imaginaire,  Gaston Bachelard, pour accompagner mon périple, j’évoquerai ces impressions esthétiques, en tentant de cerner au passage ces interrogations : quelle est cette qualité visuelle ressentie qui différencie radicalement le ressenti des spectateurs vis-à-vis de certains joueurs – jusqu’à mener à des batailles d’Hernani interminables dans la jungle indochinoise des forums ? On sait  qu’elle trouve avant tout son fondement sur l’opposition de style, mais en profondeur, quelles sont les résonances imaginaires qui créent ces affinités ennemies ?

« Fulgurant » réfère à la foudre. C’est un sentiment fondamental, élémental, qui me saisit quand Gasquet traverse son revers, traverse le court, nous traverse comme un rayon solaire subitement échappé d’une trouée orageuse. Aérien, planant, est  le qualificatif récurrent de la perfection relâchée de Federer. « Terreminotaure », c’est le condensé génial des archétypes incarnés par Nadal, et qu’on retrouve de façon plus basique dans les surnoms donnés chez les partisans comme les contempteurs, révélateur d’un inconscient commun.

Adepte de Bachelard et de son travail sur les images élémentales de l’eau, du feu, de l’air et de la terre, j’ai alors commencé à passer en revue certains joueurs qui m’évoquaient une de ces substances de manière indubitable. Tout comme Bachelard, qui débuta sa fresque par la Psychanalyse du feu, j’ai commencé à tisonner l’image tissée à mon alpha tennistique, l’émotion en moi suscitée par le jeu de Gasquet.

Parcourant les registres imaginaires liés au feu à travers les images poétiques, les récits mythiques, populaires ou littéraires du monde entier, Bachelard met donc en évidence une polarité, une distinction : feu terrestre souterrain, lié à la fertilité, aux pulsions érotiques – associés notamment aux fournaises volcaniques et aux pilons des forges de Vulcain, d’une part ; feu céleste, lié à la mutation mystique, à la transcendance – associé notamment aux foudres jupitériens, d’autre part.

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« Il en va de même lorsque l’on parcourt l’autre grand axe des images induites par le feu : celui du feu fulgurant. Ce dernier se situe dans un tout autre univers structural, celui des structures héroïques (ou schizomorphes), et est le symbole de la purification, du changement radical, du baptême. L’on passe facilement de l’une à l’autre de ces deux constellations divergentes, la calorifique et la fulgurante, grâce au symbolisme intermédiaire de la naissance. La naissance à la lumière devient ici la renaissance, le baptême par le feu. L’emblème du Phénix assure cette continuité entre la cendre chaude et féconde et la flamme fulgurante et ressuscitée. » Bachelard, la Psychanalyse du Feu

De fait, j’ai spontanément associé à l’élémental « terrestre » les joueurs dont l’archétype physique et le jeu se nourrissent aux images des feux souterrains. Je réserve donc ma première rêverie du feu aux archétypes fulgurants liés à l’altitude, à la sphère céleste, à l’accélération conséquente, et non interne. Les joueurs « caliente » (suivez mon regard : Gonzalez, del Potro…) seront traités dans le continuum terrien qui va des terres froides, aux agrestes, jusqu’aux plus magmatiques !

Revers de la médaille, cette polarisation terre/ciel des images du feu, identifiée par Bachelard, va amener une hésitation fondamentale pour catégoriser le joueur du feu transcendant, forcément lié à l’aérien : qui est définitivement foudre dans les célestes ? Qui pour moi reste plus lié au ressenti de l’air ?  Il s’agit de subjectivité et de ressenti, je n’imagine pas obtenir un accord… Mais je vais clarifier les paramètres qui m’ont fait pencher pour l’un ou l’autre élément.

L’air est fondamentalement léger. C’est-à-dire, procédant par extension des objets qui possèdent les qualités physiques pour s’y mouvoir (mobiles, oiseaux, planeurs), souple, fluide, mobile, gracile, affûté, stable ; mais aussi, selon les qualités des êtres imaginaires  qui les peuplent en chrétienté : clair, paisible, serein, doux, (comme les anges, à la chevelure dorée comme le soleil, aux vêtements bleu pâle comme le ciel) et même « nordique » (les démons sont du midi, aucun doute à avoir !) ; en terre mythique : souverain, altier, impassible (l’archer Apollon, l’Ouranien Zeus…).

Du côté de l’aérien,  j’ai donc placé des joueurs apolliniens, les jeux qu’imprègnent la mesure, l’équilibre et la durée (Federer, Edberg…). Du côté du feu, j’ai rassemblé les zébulons, les instables, les funambules, les fragiles, les éphémères :  ceux dont l’altitude s’articule dans une tension verticale entre l’astre solaire et l’appel de la chute.  Leurs ardeurs sont celles d’Icare et leurs ailes ont tendance à tomber sous le souffle de l’absolu solaire… Comme des trapézistes, leur vol est fondamentalement menacé, et la relation qu’ils entretiennent avec l’élément aérien est conflictuelle. Volatils volatiles, migrateurs dans l’âme, ils ne font que passer et se consument au « dur désir de durer ».

« Heureux sont les fêlés, car ils laissent passer la lumière » (Michel Audiard): ce sera le motto de mes flammèches.

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*

A tout seigneur tout honneur, je clôture ce sinueux préambule par l’alpha et l’omega, le premier îlot de l’archipel du feu :

Richard Gasquet

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Entre deux revers, Richard est pataud. On aurait peine à louer l’élégance de son déplacement ou celle de sa stature. Peut-être (enfin) sorti du dédale de l’âme en peine, il garde ces fuites dans son jeu, ces blessures de l’espace, ces ouvertures béantes par lesquelles on redoute à chaque instant qu’il se retrouve cloué par la balle adverse. Richard, c’est le déséquilibre : un tout-revers sans égal dans le circuit (les stats de Jeeeff Sackmann l’avaient mis en évidence sur l’US Open), un coup droit au mieux volatil.

Un salut maximal, envergure des bras à l’extension archangélique ouvrant la poitrine vers l’avant comme un bréchet, couplé à une ancre l’enroulant vers le fond, en raison même de l’ampleur de ses gestes, de son swing archaïque dans un tennis moderne privilégiant la privation de temps et l’efficacité des mouvements.

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Repoussé vers les plages mazoutées des bâches, ses ailes de géant s’empêtrent dans ses baskets et la trouée lumineuse d’un coup gagnant désespéré venu de nulle part prend des accents de requiem.

* Mais quand il enfile son habit de lumière, et presque par miracle, résout la quadrature du cercle de  « l’amplitude et de la distance offensive antagonistes », Richard est orphique : la trajectoire alchimique de son revers traverse et illumine la nuit comme une étoile filante.

montage

Bonus

A contempler à l’intersaison, cette géniale compilation vidéo en 10 tomes des meilleurs revers de Richard

Une autre compilation bien dodue, cette fois de points en tous genres – certains sont à tomber par terre

Suite de l’archipel du feu dans un prochain volet. Au menu de la croisière : Gulbis, Dolgopolov, Fognini, McEnroe, Rios….

About 

Avocate attitrée de Richard Gasquet sur 15LOVE (SAUVEZ les bébés phoques !) et Thiemolâtre irrécupérable. Que le Revers à Une Main soit avec toi.

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101 Responses to Le tennis élémental

  1. William 14 janvier 2015 at 10:24

    Très bon Patricia ! C’est original et pédagogique à la fois, je ne suis pas certain d’être très clair… Merci et vivement la suite ! Superbes photos au passage.

  2. William 14 janvier 2015 at 10:44

    God la vidéo de 22 minutes… Ferrer et Raonic prennent tellement cher ! Y a un revers décroisé contre Milos simplement ahurissant… Et un revers sauté croisé contre Rafa que je n’avais jamais vu et qui est fantastique.

    • Patricia 14 janvier 2015 at 13:07

      Celui à 7’25 ? (smash de revers passing depuis les bâches qui évoque le point célébrissime de Fed contre Roddick à l’AO, dans tous les top 10 du Suisse ?)

      La volée de revers sautée amortie rétro qui repasse le filet contre Djoko à Montréal est assez martienne aussi….

  3. Humpty-Dumpty, Karim de laiton CC 2012 14 janvier 2015 at 11:04

    Un merveilleux moment de lecture, comme toujours avec Patricia ! Merci…
    Juste pour faire mon rabat-joie : « foudres jupitériens » : j’aurais dit foudres jupitériennes… En français, si on le met au masculin, ce mot m’évoque plutôt les foudres bacchanaux !

    Et très belles photos en effet, il n’y a pas que le verbe.

    • Patricia 14 janvier 2015 at 12:39

      Il me semble que seuls 3 mots français changent de genre en passant du singulier au pluriel : amour, orgue et délice. A priori, le foudre (l’attribut guerrier brandi par Zeus, comme dans « foudre de guerre ») et la foudre n’entrent pas dans ce cadre…
      Ici Zeus chasse avec son foudre et un faucon : http://mythologica.fr/grec/pic/zeus17.jpg

      Il est vrai que dans le langage courant, l’amalgame est fait dans l’expression « menacer de ses foudres », alors qu’à l’origine c’est bien l’image de Zeus guerrier qui est évoquée. Moi j’ai vu « le foudre »= »la raquette »

      • Le concombre masqué 14 janvier 2015 at 13:47

        Banzaï!

        Alors j’ai plusieurs commentaires possibles, je ne sais que choisir :

        – Quand Patricia fâchée, elle toujours faire comme ça.

        – Jamais « Il me semble que » n’a autant voulu dire : « je suis absolument certaine que »

        - « seuls 3 mots français changent de genre en passant du singulier au pluriel : amour, orgue et délice » : Patricia, sais tu à quoi sert la vie? sais tu ce qu’il va advenir de l’humanité? Patricia, es-tu Dieu?

        - KABOOOOOM

        - Un « sauf erreur de ma part » d’or.

        - Le coup de grâce: « au cas où tu n’aurais pas compris, je te montre une image ».

        • Le concombre masqué 14 janvier 2015 at 13:49

          Sans aucune animosité envers Humpty, hein, j’aurais évidemment dit comme lui.

      • Humpty-Dumpty, Karim de laiton CC 2012 14 janvier 2015 at 16:03

        M’apprendra à discutailler avec Patricia, tiens… Je m’incline.
        TLF :
        2. Gén. subst. masc., p. méton.
        a) Faisceau de dards de feu en zigzags terminés par une flèche et qui constitue l’attribut des puissances divines ou guerrières, notamment entre les mains de Jupiter et d’Indra.
        Alors que je m’en tenais à :
        1. Gén. subst. fém. sing. Brusque et puissante décharge d’électricité atmosphérique (…)
        et à :
        FOUDRE2, subst. masc.
        Tonneau de grande dimension pouvant contenir de 50 à 300 hectolitres.

        Ce qui nous éloigne un peu des courts bien sûr. Encore que. J’ai un souvenir vif d’une journée au cours de laquelle je m’étais retrouvé successivement au bord d’un court pour suivre le tournoi (ultra-amateur) du Beaujolais et où je m’étais amusé dans un foudre ayant contenu des millésimes durant le breuvage de la région. (Pas de souvenir d’un éclair concomitant, en revanche).

      • John 15 janvier 2015 at 11:38

        Mais qui es-tu, Patricia ?

  4. Remy 14 janvier 2015 at 15:00

    Après une année pareil, il n’y a que Patricia pour nous faire l’apologie du Gasquet … et avec talent ce qui ne gâche rien.

    Aujourd’hui était l’ouverture de la billetterie de RG aux licenciés.
    Cette année sera l’occasion de ma grande première la-bas.
    Si jamais des gens d’ici seront sur place le 31 mai, je serais ravi de vous rencontrer.

  5. Nathan 14 janvier 2015 at 18:03

    Moi ce que j’adore par dessus tout chez Richard… c’est quand Patricia en parle. J’ai toujours douté que Richard soit Mozart mais jamais que Patricia en soit sa petite musique de nuit.

    Il n’est pas fulgurant, le revers de Richie. Non ! Il est « fulminant » ! Pour reprendre la géniale terminologie du grand Tiriac.

    Dommage qu’aujourd’hui ce beau revers soit plus souvent branché sur du 6 volts basse tension que semblable aux foudres jupitériens qui font si joliment causer.

    • Nathan 15 janvier 2015 at 10:10

      Tout se recoupe d’ailleurs. Puisque fulminant vient de fulminare : qui « lance la foudre ». En chimie, on parle de mélange fulminant quand il est sujet à explosion. C’est vrai qu’il y a du pétard et de l’absolu dans le revers de Richard. Avec effectivement, la particularité que l’absolu de son tennis ne se loge curieusement que dans ce coup. Mais quel coup !

      En tout cas, c’est un très bel article, Patricia.

      J’ajouterai une nuance personnelle sur l’idée avancée de fragilité et de chute icaresque en quelque sorte contenue dans ce tennis de feu. Cette idée là est juste. Pour courir, il faut accepter le vide à un moment, donc accepter de chuter. Mais le coup le plus risqué de Richard est paradoxalement son coup le plus sûr. C’est quand Richard refuse le feu, donc quand il refuse la chute, qu’il dégringole tristement sur terre. La faute à qui ? Une faute partagée peut-être. La faute aux pères de substitution qu’il s’est choisis comme entraîneurs pour se rassurer et lui apprendre la sécurité du tennis moderne. Objectif louable. Pourtant le jeu de Richard est devenu terne, même s’il reste toujours éclairé épisodiquement par la fulgurance de quelques revers sublimes ici et là qui rappellent le joueur qu’il aurait pu être. Quand Richard perd, ce n’est pas parce qu’il pratique un tennis risqué qui le place au-dessus du vide. Mais au contraire parce qu’il ne veut pas tomber et qu’il ne veut plus jouer. Peut-être que le tennis de Gasquet n’était pas amendable, pas perfectible. Joueur doué, instinctif, Richard est peut-être condamné à jouer en toute innocence.

  6. Kaelin 15 janvier 2015 at 08:56

    Merci Patricia, toujours aussi amoureuse, fan, folle et j’en passe du petit Schubert de 15love (ça change un peu du petit Mozart que la France attend) ! J’adore ! Du coup je me fais patiemment (car ma connexion vietnamienne est en ce moment ralentie à l’extreme parait il à cause de la pluie) la vidéo de 22 minutes de Richie, ça charge, ça charge … j’en suis à 5 minutes, mais du coup c’est parfait … je savoure !

    Super les photos, j’adore ! Malgré son côté trapu, il est aussi un peu albatros maladroit quand il frappe ses coups, très déployés et gracieux … Même si la comparaison avec un albatros (mixé avec un rhinocéros pour son cas) colle mieux à Del Po je trouve.

    Le « tisonner » (« j’ai commencé à tisonner l’image tissée (…)), c’est une dédicace perso ? ;)

  7. Kaelin 15 janvier 2015 at 09:37

    Les perfs à signaler :

    Mannarino en demi-finale de Auckland, c’est pas mal ! Mon petit Adrian commence bien l’année sur le circuit pcpal puisqu’après une demi en challenger pour son 1er tournoi d l’année, le challenger de Nouméa, le voilà de nouveau en demi sur un 250.
    Il sort Delbonis au 1er tour, B Agut sur abandon au 2eme, et là Falla.

    Prochain match contre Pouille ! Et oui le jeune Nordiste 136ème mondial à 20 ans est au top de sa forme. Il fait une fin de saison 2014 remarquée avec un tournoi de Bercy absolument formidable : il s’extrait des qualifs en sortant Johnson top 50, Nieminem top 70 (mais qui vaut mieux évidemment en tant que vieux briscard), puis Karlo et Fognini, top 30 top 20, pour perdre finalement 6-4 6-4 devant Roger.
    Sa saison 2014 a été composé très majoritairement de challengers, il participa seulement à 3 ou 4 atp 250 + RG (def au 1er tour vs Monaco) et Wimbly (def au Q1 vs Burquier, on ne rigole pas!!).

    Petite anecdote marrante : Robert et Pouille ont tous les 2 été éliminés au dernier tour des qualifs. Ils allaient tous les 2 partir pour Melbourne s’netrainer pour l’OA quand l’ATP les a appelé en leur disant que Robredo, TS1, déclarait finalement forfait. Robert décida de partir quand même et c’est donc Pouille qui intégra directement la tableau de Robredo en tant que LL, et bénéficiant de son bye au 1er tour. Qui fut donc bien profitable puisqu’il affronta la WC neo Z au 2eme tour Venus, puis Ramos, on a vu pire mais fallait confirmer ! Et on peut retenir qu’en dehors de sa defaite au dernier tour des qualifs ocntre Vesely, POuille n’a perdu aucuns sets sur sa route.

    Il devrait s’essayer davantage au circuit pcpal cette saison après avoir été embeté plusieurs mois par qqs blessures recurrentes me semble-t-il, pour profiter de cette bonne confiance ! Contre Adrian, qui a plus de bouteilles et au tennis plus complet (et fourbe!), ça va être dur … je suis pour Adrian, ça me ferait marrer qu’il arrive en finale ce bougre.

    A 26 ans et 44ème, son meilleur classement, ce serait le moment ou jamais pour grimper dans le top 30 et rivaliser plus fréquemment avec les meilleurs mondiaux. Il n’a jamais atteint une finale sur le circuit pcpal. C’est clairement un joueur de dur avec 10 challengers remportés, tous sur cette surface.

    Le bourreau des qualifs de Pouille, Vesely, est également en demi, où il jouera ocntre Anderson, à sa place en tant que TS4. Vesely est à peu près de la mm generation que Pouille. Il a 21 ans mais est mieux classé : 63ème … Evidemment parmi les jeunes à surveiller cette saison après une excellente tournée 2014. C’est un joueur très solide, surtout sur terre où il remporta ses 4 titres challengers. C’est son meilleur classement actuellement.

    Bref, un tournoi qui parait assez peu intéressant au 1er abord, mais qui l’est quand on détaille un peu plus les parcours et les carrières des joueurs … :)

    A Sydney, Bennet toujours en lice …Del Po battu par Kukushkin en 2 TB. Muller – Tomic et Troicki – Bolelli à suivre. J’espère que Bernie et Simone vont l’emporter pour le beau tennis ! Ils sont les favoris.

    Enfin je tenais à souligner la belle perf de Rufin, qui galère pas mal dans sa carrière à cause de multiples blessures. Il élimine au challenger de Casablanca, loin des lumières (mais au moins au soleil), la TS1 Montanes, crocos parmis les crocos. Il jouera ocntre Machado en quart. Serra et Teixeira sont également en lice.

    • Kaelin 15 janvier 2015 at 09:44

      RIP Bennet’, il vient d’y passer contre Leo Mayer!

      Il est encore en course en double (demi finale) avec son vieux compagnon, ce sympathique ERV et sa petite moustache ! Parmi les meilleures paires du monde, il est évident qu’ils font partie des favoris. Ils joueront contre 2 vieux qui touchent pas mal la balle dans cette discipline, un Hindou et un Canadien, Bopanna et Nestor !

      A Auckland, la dreamteam de double composée de Thiem et de Struff n’a pas passé le 1er tour. Ils se chauffent doucement pour 2015, ce sont des diesel!

  8. Kaelin 15 janvier 2015 at 09:47

    A l’OA c’est la déglingue dans les qualifs pour les tricolores, il ne reste plus que la Michon, Millot, Couacaud (19 ans) et Lokoli (20 ans).

  9. Patricia 15 janvier 2015 at 13:31

    Pinaise Sydney et Auckland, le dernier carré…
    A ma gauche, un Vesely/Anderson – Pouille/Mannarino de prestige ; à ma droite, Muller/Kukushkin et Troicki/Léo Mayer.
    C’est un peu comme si Mouilleron-le-Captif et Colette de Rennes avaient simultanément décidé d’égorger leur tirelire pour s’offrir un casting de prestige.

  10. Elmar 15 janvier 2015 at 14:23

    Merci à Gasquet d’exister pour nous permettre de lire ça.

    Sinon, y a rien à faire, je me suis tapé la vidéo de 22 minutes, j’ai regardé chaque point, et il y a dû en avoir 4 ou seulement où je me suis vraiment dit « oh my god ». Je ne lui reproche rien à Gasquet, mais pour moi, il est complètement transparent, inoffensif. C’est l’encéphalogramme plat pour ma part quand je le vois jouer. Il a servi à quoi sur le circuit, Gasquet? Je veux dire, son fait de gloire, ça restera son diptyque victoire sur Fed – défaite hyper serrée contre Nadal à Monte-Carlo 2005. Oui oui, 2005. Ca fait 10 ans, quoi. Dans les joueurs qui servent à rien, n’en déplaise à Geo, Benneteau m’émeut plus que Gasquet, et de beaucoup.

    J’ai jamais compris pourquoi tellement de monde à travers le monde se paluchait sur le brave Riri. Bon, y a quand même une superbe séquence dans sa carrière, une magnifique partition en mode Dieu, c’est quand il retourne la situation contre Roddick à Wimbly (2007, ça date aussi) et où il réussit tout ce qu’il entreprend pendant 3 sets, un peu comme Tsonga contre Nadal à l’AO.

    Enfin bref, peu importe, j’ai été méchant. Gasquet a évidemment plus d’utilité que Benneteau, puisqu’il a permis d’accoucher de ce texte. Allez, Geo, relève le challenge: tu nous fais le même mais pour Juju de Bresse 1er, stp.

    • Elmar 15 janvier 2015 at 14:24

      Z’avez vu ce lapsus?

      « Il y a dû en avoir 4 ou (…) seulement ». Tirez-en la conclusion que vous voulez.

  11. William 15 janvier 2015 at 14:34

    Putain les affiches de Sydney et Auckland font pas rêver. Tant mieux à la limite, on peut recharger les batteries avant les réveils nocturnes de Melbourne.

  12. MarieJo 15 janvier 2015 at 14:48

    patricia et Richard une histoire sans fin ;-)

    Richard souffre du syndrome « il a un revers magnifique mais… » et dans ce mais il y a tout le reste de son jeu, de sa personalité qui est loin de valoir ce revers fabuleux… d’ou cet amour-haine ou voir la déception-indifférence de certains…
    Richard peut avoir des moments de grace absolue mais ces moments sont en fait très rares dans la carrière d’un joueur tel que lui, c’est l’apanage des grands de savoir trouver et répéter ce genre de moments dans une carrière ou un tournoi après de nombreuses années sur le circuit…
    n’est pas mozart qui veut, surtout quand c’est l’intéressé qui ne l’a pas demandé.

    • Kaelin 15 janvier 2015 at 17:36

      Ouep. Ce qui fait qu’on voit souvent Gasquet plus beau qu’il n’est (vous savez que j’adore ce joueur mais bon, faut bien être objectif), est qu’il se met très souvent dans des situations de faiblesses où il est dominé à cause de ses faiblesses : coups droits souvent médiocres, revers qui une fois sur 2 n’a rien d’exceptionnel (on en fait beaucoup trop dessus, moi le premier), toujours dans les bâches, parfois physique un peu douteux donc il court moins (surtout plus il avance dans les GC), etc, ce qui l’oblige, pour s’en sortir, à sortir des coups de defenses-attaques une fois 4 monstrueux car sinon il n’en toucherait pas une, trop acculé qu’il est. Dans la vidéo de 22 minutes qu’on voit, c’est presque que ça …

  13. Montagne 15 janvier 2015 at 18:12

    Il parait qu’en réponse à Patricia, Fed et Stan préparent un article :

    « Le tennis Emmenthal »

    Bon, je suis en train de sortir.

  14. MarieJo 16 janvier 2015 at 01:18

    1/4 prévisionnels de l’oz :

    Djokovic-Raonic, Wawrinka-Nishikori, Nadal-Berdych, Federer-Murray

    1rd amusants : jerzy-delpo grigor-brown thiem-agut monfils-pouille

  15. MarieJo 16 janvier 2015 at 01:20

    le parcours possible de fed…

  16. MarieJo 16 janvier 2015 at 01:22

    et hewitt jouera son 19è open d’australie ! ce mec c’est i’ll be back terminator, tant que tu ne l’achève pas il revient chaque année ! chapeau lleyton !

  17. MarieJo 16 janvier 2015 at 01:28

    au fait ce sera nadal youznhy au 1er rd et rosol au 3è peut être !

    bonne nuit :)

  18. Elmar 16 janvier 2015 at 07:51

    Tableau intéressant qui laisse bcp de possibilités. Nadal a de la chance de choper Berdych en quarts, c’est le seul TS 5-8 que je levvoyais battre. Comme derrière c’est Fed, pas impossible que le bougre parvienne en finale. Et le 1er tour qui en d’autres temps aurait pu être sympa va tourner court vu ce que le Dr Youz produit depuis un an

  19. Elmar 16 janvier 2015 at 07:53

    Fed-Murray et Stan-Nishi peuvent donner des quarts sympa.
    Et il me semble qu’il y a un possible Dimitrov-Goffin que j’aimerais bien voir.

  20. Patricia 16 janvier 2015 at 08:32

    C’est donc Stan qui prend Nishi…. Même si Raonic a l’air très en forme, les 3 caïmans doivent pas être mécontents.
    Nadal est dans la demi de Roger, quel dommage qu’il risque de ne pas arriver jusque là. Ca fait des années que j’espère une mise au point d’un Fed brillant contre un Nadal en rôdage… Berdych plutôt que Murray, Nishi et Rao, il doit pas être mécontent.

    Murray donc pour Fed, mais outre les TS Chardy, Karlo, Robredo, Dimitrov, Goffin et Klizan qui traînent dans son quart, les petits Coric et Kyrgios s’y baladent ! J’avoue que ce serait bien plaisant de les voir à l’œuvre contre lui.
    Tomic, Vesely et Kokkinakis sont côté Nadal (avec bizarrement une bonne partie des tableaux d’Auckland et Sydney….) et Thiem chez Djoko. Son bol traditionnel est à l’œuvre puisqu’il choppe d’entrée Müller, très en forme contre Tomic et finaliste à Sydney.

    Côté Français, Monfils a un tirage bien chargé, avec le gagnant de del Po/Janowicz dès le 2nd tour, 1/8è de Raonic, quart de Djoko… Berlocq au 1er, Anderson 3è, Nadal 1/8è pour Gasquet.

    • Patricia 16 janvier 2015 at 08:35

      A noter que ce pauvre Nishi enquille encore Ferrer, le hors d’œuvre que tout le monde veut manger en 1/8 histoire de préserver ses forces. Il chope aussi Almagro au 1er tour.
      Waw très très tranquille lui, avec Fognini (no comment) et Dolgo qui a mal au genou.

    • MacArthur 16 janvier 2015 at 17:03

      « Ca fait des années que j’espère une mise au point d’un Fed brillant contre un Nadal en rôdage »

      Si un Fed brillant a besoin d’un Nadal en rôdage pour une mise au point, elle est bien light ta mise au point.

  21. Kaelin 16 janvier 2015 at 10:52

    horreurs et damnations, Troicki revient définitivement en forme avec cette finale à Auckland! il serait bien capable de remporter le titre en plus, vu que c’est Kukushkin en face.

    Troickard réalise une belle semaine, on ne peut le nier …

    Extrait des qualifs, il sort Andujar, Bolelli et Muller (très en forme). Grr

  22. Kaelin 16 janvier 2015 at 11:06

    Duel très intéressant au 3e tour des qualifs de l’OA entre Elias Ymer, 18 ans et 212eme et Hyeon Chung, 18 ans aussi et 169ème mondial.
    Les 2 loustics doivent bien se connaitre étant de la même génération! L’exemple de Coric qui perce au même âge (18 ans, 90eme) doit les inspirer!

  23. Antoine 16 janvier 2015 at 11:51

    Merci Patricia pour ce très bon article que je ne découvre que maintenant. Je n’avais pas le coeur à lire ou écrire quelque chose sur le tennis depuis mercredi dernier…

    La vidéo postée sur les revers de Richie (la première, je n’ai pas regardée la seconde) m’a permis de mieux comprendre pourquoi je n’aime pas le revers de Richie.

    La première raison mais celle là, je l’avais identifié depuis longtemps c’est qu’il le frappe sur les talons et recule à l’impact au lieu d’avancer dans le court. C’est particulièrement frappant sur la troisième photo figurant dans l’article et à un moindre degré sur la dernière. Dans ces conditions là, seul son bras et son poignet peuvent produire un coup efficace et c’est pourquoi il en réalise relativement peu, ce que confirme la vidéo car on en voit peu de revers décroisés gagnants dans l’ensemble. Quand il joue le coup en avançant il est bien plus efficace mais c’est trop rarement le cas. Esthétiquement le trouve son revers assez laid pour tout dire, comme le reste de ses coups d’ailleurs.

    La deuxième raison, et là la vidéo m’en a fait prendre conscience, c’est que la variété de son revers est en définitive assez limitée: il peut frapper croisé ou long de ligne mais arrive rarement à frapper un coup vraiment décroisé comme le faisaient par exemple Soderling ou Nalbandian qui il est vrai jouaient le coup à deux mains ce qui est plus facile pour ce type de coup. A la volée, son revers n’est pas particulièrement bon non plus et il est également rarement capable de l’amortir.

    Son revers est son meilleur coup mais ce n’est pas le meilleur du circuit, peut être un des six ou sept meilleurs quand même.

    Esthétiquement et techniquement, je préfère de loin le revers de Federer. c’est d’ailleurs un des coups que je préfère chez le suisse, davantage que son coup droit par exemple. Et je ne pense pas qu’il soit réellement moins bon que celui de Richie…

  24. Antoine 16 janvier 2015 at 12:16

    Cotes bwin OA :

    1.92Novak Djokovic (SRB)
    6.50Roger Federer (SUI)
    11.00Rafael Nadal (ESP)
    13.00Andy Murray (GBR)
    14.00Stanislas Wawrinka (SUI)
    14.00Kei Nishikori (JPN)
    30.00Un autre joueur qui n’est pas dans la liste
    31.00Tomas Berdych (CZE)
    31.00Milos Raonic (CAN)
    41.00Grigor Dimitrov (BUL)
    71.00David Ferrer (ESP)
    81.00Bernard Tomic (AUS)
    101.00Juan Martin Del Potro (ARG)
    101.00Nick Kyrgios (AUS)
    151.00Ernests Gulbis (LAT)
    151.00Gaël Monfils (FRA)
    201.00Kevin Anderson (RSA)
    201.00David Goffin (BEL)
    251.00Jerzy Janowicz (POL)
    301.00John Isner (USA)
    301.00Vasek Pospisil (CAN)
    301.00Alexandr Dolgopolov (UKR)
    301.00Richard Gasquet (FRA)
    401.00Feliciano Lopez (ESP)
    501.00Gilles Simon (FRA)
    501.00Tommy Robredo (ESP)
    501.00Roberto Bautista-Agut (ESP)
    501.00Philipp Kohlschreiber (GER)
    601.00Fabio Fognini (ITA)
    1001.00Santiago Giraldo (COL)

    Il est très frappant de voir l’écart considérable existant entre la cote de Djoko et celle de Federer. Djoko est favori de tous les GC et a donc la cote la plus faible depuis longtemps (y compris en 2014 à Roland Garros, de peu devant Nadal).

    C’est la première fois qu’il n’y a que deux joueurs qui ont une cote inférieure à 10. D’habitude, il y en a 4…Les cotes de Nadal et Murray sont très élevées compte tenu de leurs faibles performances récentes bien sur. Celles de Wawrinka et Nishikori sont très élevées également car il doivent se rencontrer en quarts, théoriquement..

    Les chances de Raonic me paraissent sous évaluées compte tenu de la façon dont il a joué la semaine dernière à Brisbane. A un moinde degré je dirais la même chose de Dimitrov. Celles de Djokovic me paraissent largement surévaluées. Celles de Roger me paraissent évaluées de façon correcte, peut être un peu sous évaluées..

    • Elmar 16 janvier 2015 at 13:28

      La cote de Djoko est quand même étonnante. Ca veut dire qu’on considère qu’il y a plus de chance qu’il gagne le tournoi qu’il ne le gagne pas!
      Or il doit quand même se coltiner Rao et Stan, très en forme en ce début d’année puis le finaliste qui, par définition, sera très en forme aussi. Alors que lui même n’a pas rassuré ses fans à Doha, même si on est d’accord que n’importe qui peut perdre contre Karlo.
      Du coup, c’est en effet toutes les cotes suivamtes qui me paraissent intéressantes pour les parieurs, sauf celle de Fed qui me semble en effet évaluée comme il faut.

      • Remy 16 janvier 2015 at 13:55

        tu confonds la cote 1.92 et 0.92 mon cher Elmar.

      • Elmar 16 janvier 2015 at 14:15

        0,92? Qui donc parierait pour une cote qui t’assure de perdre de l’argent même si tu gagnes ton pari?

        Une cote inférieure à 2 pour un joueur signifie que le joueur en question a plus de chances de remporter le titre que l’ensemble des 127 autres joueurs réunis.

        • Antoine 16 janvier 2015 at 14:39

          Effectivement…et 1,92 pour Djoko…cela veut dire que la probabilité qu’il gagne est de 1/1,92 soit 0,52, soit 52%…

          En fait, il faut aussi tenir compte de la marge prise par le site, ce qui nécessite un petit calcul un peu fastidieux. En retenant une marge de 10% ce qui est à peu près le cas le plus souvent, la probabilité de victoire que traduit sa cote est d’environ 57%…

          C’est pour cela que j’estime qu’elle est très surévaluée…Nadal n’a jamais eu une probabilité dépassant 65% à Roland Garros..

          • Jérôme 16 janvier 2015 at 17:05

            En quoi sa côte était très sous-évaluée certaines années (2008 et 2010).

            • Antoine 18 janvier 2015 at 12:49

              Je ne parle pas de la cote de Nadal mais de celle de dkoko.

      • Remy 16 janvier 2015 at 14:17

        Pourtant c’est le sens de ta phrase : « Ca veut dire qu’on considère qu’il y a plus de chance qu’il gagne le tournoi qu’il ne le gagne pas! »

        Ce qui n’est pas la même chose que « Une cote inférieure à 2 pour un joueur signifie que le joueur en question a plus de chances de remporter le titre que l’ensemble des 127 autres joueurs réunis. »

        Remarque, formulé ainsi je ne suis pas loin de penser que c’est le cas.
        Mais comme je suis romantique au fond, je vais miser sur Stan qui le sort en demi.

        • Antoine 16 janvier 2015 at 14:41

          Les deux phrases signifient la même chose…

      • Elmar 16 janvier 2015 at 14:39

        Permets-moi d’être en désaccord avec toi.

        Si l’ensemble des autres joueurs réunis ont une probabilité inférieure que Djoko tout seul de gagner le tournoi, cela signifie donc que ledit Djoko a des probabilités plus élevées de gagner le tournoi que de ne pas le gagner. Une cote inférieure à 2 signifie qu’il y a plus d’une chance sur deux que le joueur gagne le tournoi. S’il y a plus d’une chance sur deux qu’il le gagne, cela signifie qu’il y a moins d’une chance sur deux qu’il le perde.

        • Antoine 16 janvier 2015 at 14:42

          ..et donc qu’il a plus de chances de le gagner que l’ensemble des autres joueurs…

      • Remy 16 janvier 2015 at 14:47

        bon bah, je suis emmêlé les pinceaux alors

    • Patricia 16 janvier 2015 at 18:04

      Tomic et Kyrgios loin devant Monfils, faut pas déconner quand même.

      Je ne trouve pas Dimitrov sous-évalué. Il n’a pas plus de chances que Ferrer, del Po ou Monfils selon moi. Raonic faut voir… Il n’est pas du bon côté en tous cas.

      Nadal a un tableau facile, je suis étonnée quand même. Pour lui, mieux vaut Murray ou Fed que Djoko, Stan ou Nishi pour la demie. Mais ses déclas et ses perfs ont dû peser.

  25. Elmar 16 janvier 2015 at 15:30

    Un mec sur qui je mettrais bien une piécette cette année pour faire un bond en avant dans le classement, c’est Kukushkin, en finale cette semaine à Sydney.

    Il avait fallu un excellent Djoko pour le sortir (à Pékin ou Shanghai, je sais plus) et il avait été très bon aussi en Coupe Davis.

    Il sait être agressif des deux côtés et est rapide dans ses déplacements. Ses coups en bout de course sont souvent excellents. Bref, je pense que ce mec peut viser une place de TS en GC.

    • William 16 janvier 2015 at 15:39

      Clair. Très bon match contre Rafa à Wimbledon aussi. C’est une bonne brutasse mais why not !

  26. Antoine 16 janvier 2015 at 15:56

    Des 4 têtes de séries principales, j’ai la nette impression que celui qui est le mieux loti est Nadal. Dans son quart de tableau,, il n’y a vraiment pas grand monde et son adversaire théorique est Pataud contre lequel il mène 18-3 et qui ne l’a plus battu depuis 2006. Autrement dit, Nadal a ce qu’il pouvait espérer de mieux pour monter en puissance. Dans son interview à l’Equipe il y a trois jours, il disait que si il passait quelques tours à Melbourne, les choses pourraient changer ensuite. En plus, en demies, il rencontrerait potentiellement Roger ce qui vaut mieux que Djoko pour lui..Finalement, le plus dur pour lui sera peut être de passer le premier tour contre le Dr Youz bien que ce dernier ne l’ai plus battu depuis 2008…

    Pour Stan, c’est pas trop mauvais non plus : pas grand monde avant les quarts, si ce n’est peut être Dolgo en 1/8ème ce qui reste hypothétique. Après cela se gâte car il rencontrera sans doute soit Nishi, soit Ferrer, ce qui dans les deux cas nécessitera de s’employer avant une demie éventuelle contre Djoko..

    Djoko, c’est un plus dur : Verdasco au 3ème tour, Isner ou Bautista-Agut (ou Thiem?) en 1/8ème et Raonic ou Monfils (ou Del Po ou Lopez ?) en quarts avant de se prendre Stan en demie, théoriquement…

    Roger a, je pense, le parcours le plus difficile, et sans doute usant, avec un 3ème tour contre Chardy (ou Coric ?), un 1/8ème contre Robredo ou Karlovic (ou Kyrgios ?), un quart contre un joueur fort, voire très fort : Murray ou Dimitrov, avant une demie possible contre Nadal qui aurait eu le temps de se mettre au point ou Berdych qui lui pose toujours des problèmes…

    • Antoine 16 janvier 2015 at 16:44

      Tiens d’ailleurs, sur le site de l’OA, ils mettent en avant la difficulté du parcours théorique de Roger :http://www.ausopen.com/en_AU/news/articles/2015-01-16/federer.html

      • Remy 16 janvier 2015 at 17:01

        combien de fois a t’on vu un tableau compliqué s’éclaircir tout seul ?
        Ok pour Lu qui n’est pas un premier tour facile.

        Chardy, on va deja voir s’il se sort de Coric.

        Quant à Robredo … il a déjà été moins tranchant en 2014 qu’en 2013.

        • Antoine 18 janvier 2015 at 12:52

          Il se dégage ou pas..et peut se dégager pour ceux qui avaient le tableau le plus dur, rétablissant l’équilibre ou au contraire aggravant le déséquilibre existant..

    • Nathan 16 janvier 2015 at 17:06

      Tableau d’autant plus dangereux pour le Vieux qu’il pourrait rencontrer soit des joueurs qui peuvent l’user physiquement (Coric et surtout Robredo), soit des joueurs qui peuvent l’accabler de missiles (Karlovic toujours dangereux ou Kyrgios), sans compter Murray qui, dans un bon jour, peut à la fois l’user et lui planter quelques banderilles. Dimitrov, le sugarbaby, je n’y crois pas du tout, c’est une victime consentante…

    • John 17 janvier 2015 at 09:32

      Ainsi que Lu (46e), et Bolelli dans les deux premiers tours, qui font partie des numéros qu’une TS rationnelle préfèrerait éviter…

  27. Nathan 16 janvier 2015 at 16:37

    Nadal, j’y crois pas trop. Pour plein de raisons. Et puis celle-ci : trop de coups droits pris sur les talons, le talon devrais-je dire car effectués sur une seule jambe, en reculant, au mépris des lois de la biomécanique et des canons académiques :)

    • Remy 16 janvier 2015 at 17:04

      Il n’a pas un tableau des plus compliqué.
      Remarque depuis 6 mois, il perd contre tous les mecs mal classés.

      • Nathan 16 janvier 2015 at 17:07

        Cela fait partie effectivement des autres raisons.

  28. Jérôme 16 janvier 2015 at 17:03

    Je suis d’accord. Roger a le tableau le plus difficile.

    En revanche, je trouve que Djoko a un tableau facile. Même Raonic en quart, pour Djoko c’est du gateau compte tenu de sa qualité de retour. J’ai l’impression que Verdasco est aux fraises.

    Nadal n’a pas un tableau si facile. D’abord, commencer par le docteur Youyou quand on est sans compétition depuis 3 mois, c’est raide. Ensuite, je ne suis pas sûr du tout que Berdych aille jusqu’en quart (cf. mon RYSC). Et même si Gulbis reste Gloubis, il est quand même capable de sortir des gros matches, et dans une telle occasion il peut faire chuter à peu près n’importe qui, en particulier un Nadal en manque de repères et à la recherche de ses automatismes.

    Nadal programme son pic de forme pour le mois de mai, en vue de terminer son année 2015 en juin. Il a dit qu’il se fichait de la place de numéro 1. S’il gère mieux sa santé et sa carrière, son seul objectif de l’année c’est de remporter Roland Garros pour la 10ème fois, et par la même occasion d’opérer une transgression satanique en dépassant les 14 titres du GC de Sampras.

    Toni ne pense qu’à ça. Il n’a déjà plus aux mains que des os sans chair tant il s’en bouffe les doigts.

    • MacArthur 16 janvier 2015 at 17:59

      Je ne vois pas en quoi tu peux dire que Fed a le tableau le plus difficile tout en reconnaissant que Berdych (qui lui pose des problèmes) pourrait ne pas se rendre en 1/4 et que Nadal (qui le croque toujours en GC depuis les dernières années) peut sortir à tout moment avec son tableau qui n’est pas si facile.

      Qui rend le tableau de Fed difficile?

      • Patricia 16 janvier 2015 at 18:24

        Je suppose qu’on compte Chardy, qui peut très bien jouer à l’AO et lui a posé des problèmes, Karlovic qui vient de sortir Djoko (même si en 5 sets… il est nul), Kyrgios qui a claqué une perf énorme contre Nadal et s’est transcendé l’an passé devant son public (il a un côté Monfils certain, lui). Dimitrov, bof… Mais Murray, il va falloir se le faire à mon avis.

        Nadal le problème c’est pas son tableau (en temps normal ça ne lui pose pas le moindre souci), c’est son dos.
        Vu le tableau (Youzhny ? Rosol ? Struff ?), il est capable de s’en sortir en jouant bof (cf l’an dernier) et de faire son seul match excellent contre Roger (cf l’an dernier). Berdych a perdu 18 matchs consécutifs depuis 2006, faudrait vraiment que Nadal soit pas bien.

        • MacArthur 16 janvier 2015 at 19:08

          « Murray, il va falloir se le faire à mon avis. »

          Murray est la victime favorite de Federer en Australie. Et n’oublie pas le score de leur dernière rencontre aux Masters.

          • Patricia 16 janvier 2015 at 19:41

            Mais c’est aussi en Australie et contre Fed que j’ai vu le meilleur match jamais joué par Murray – de toute sa carrière !
            Fed pas au top tennistiquement, mais mentalement monstrueux !

            https://www.youtube.com/watch?v=W2dWRf-_UYo

            • Patricia 16 janvier 2015 at 19:44

              C’était d’ailleurs sa 1è victoire contre Fed en GC.

            • MacArthur 16 janvier 2015 at 22:35

              En effet, au top de sa forme… en 5 sets.

    • Patricia 16 janvier 2015 at 18:15

      Youzhny s’est fait battre à Doha par Nikoloz Basilashvili (oui j’ai regardé). Au premier tour. Comme à Bercy (Giraldo), Valence (Belluci) et Moscou (Kukushkin, lui, ok).

      Gulbis est mal, sans doute blessé. Pas sûre qu’il passe Kokkinakis…
      Berdych y a pas de raison qu’il soit mauvais, il vient de faire une finale, il aime bien l’AO… mais bon, c’est vrai qu’il faudrait vraiment un mauvais Nadal. Y a qui pour l’empêcher d’aller en quarts ? Vesely, Troicki, Leo Mayer, Tomic, Kohli… wèf. Dernièrement, il a fallu un peu plus costaud a priori.

  29. Patricia 16 janvier 2015 at 19:52

    J’avais mal lu le tableau pour Thiem, c’est bien pire que Müller puisqu’il pioche BA !
    Il s’est entrainé avec lui ce matin et le trouve très atypique pour un Espagnol (vite et à plat – bon sur terre il lifte encore bien !).
    En plus il dit qu’il n’est pas encore à 100%, ça craint…

    • Patricia 16 janvier 2015 at 20:18

      Mais berk ! Taylor Townsend se tape la Woz au 1er tour !

      Y a un Sloane Stephens/Azarenka au 1e tour qui peut apporter des infos sur deux filles disparues de l’avant scène pour des raisons différentes….

      A noter que Serena est dans le 1/4 de sa bonne amie Gretchen, qui pourrait lui éviter de rencontrer Alizé Cornet, pas vraiment son tirage favori !

      Je viens de réaliser que la cote de Monfils pâtit de la proximité de delPo dans le tableau….

  30. Patricia 17 janvier 2015 at 12:00

    Hasard du tirage : le vainqueur d’Auckland rencontre le vainqueur de Sydney au premier tour…

  31. Patricia 17 janvier 2015 at 12:42

    Un nouveau jeu de pronos où on peut jouer en équipe : http://www.racketrally.com/rally/3/story/

  32. Colin 17 janvier 2015 at 16:03

    « Hasard du tirage : le vainqueur d’Auckland rencontre le vainqueur de Sydney au premier tour… »
    Ben ce sera donc la finale, au meilleur des 5 sets, de la semaine australo-néozélandaise.

    Patricia, j’en profite pour te remercier pour ce texte que j’ai dévoré rapidement hier au boulot et que j’ai dégusté tranquillement aujourd’hui. Quel régal de lecture. J’attends la suite.

    • Colin 17 janvier 2015 at 16:35

      Et là je viens de déguster les highlisghts 1 à 3 des meilleurs revers de Richie… Quel merveille.

      Ça m’a rappelé soudain que, pendant mes 15 premières années de tennisman pratiquant et télévisuel, je n’avais JAMAIS remarqué la différence entre R1M et R2M. Ça ne m’avait tout simplement pas effleuré. Dans ma jeunesse je jouais mon revers à 1,5 main (début du geste en R2M, puis je lâchais la main gauche peu avant la frappe, un peu comme Ljubicic). Mais le fait que certains joueurs (Vilas, Mac, Lendl, Noah, Becker, Edberg, Sampras) étaient en R1M tandis que d’autres (Borg, Connors, Wilander, Agassi) tapaient à 2 mains, était un détail dont je n’avais même pas remarqué l’importance. Seul Gene Mayer puis Fabrice Santoro, avec leur double prise des deux côtés, avaient réussi à frapper ma bien faible compréhension de cet aspect technique pourtant évident.

      Du coup je me rappelle très bien la première fois que j’ai découvert la beauté d’un R1M bien recouvert et tapé à bloc. C’était en 1993 et son auteur était… Cédric Pioline. Incroyable non?

      Depuis, j’ai attrapé le virus et je suis définitivement entré dans la secte des adorateurs du R1M. Rien d’étonnant donc à ce que, après Pioline, mon chouchou ait été Kuerten. Puis, récemment, les derniers mohicans que sont Federer, Gasquet, Almagro, Youzh, Kohli, Wawrinka, puis Dimitrov.

      Gasquet représente néanmoins une singularité dans cette liste : C’est le joueur pour lequel il y a le plus grand écart entre la qualité et la beauté du revers, et la médiocrité du reste de son jeu.

      Et, pour contredire Antoine, je trouve admirable (car du domaine de « l’impossible et pourtant vrai ») cette capacité de tirer, tout en reculant, sur les talons, à 5 mètres derrière la ligne de fond de court, un winner de revers qui mettra Nadal, Djoko, Federer ou Murray à 5 mètres de la balle. C’est pour voir (de temps en temps) des coups comme ça que je regarde du tennis.

      • Antoine 18 janvier 2015 at 13:10

        C’est pss efficace..et guère esthétique. .

    • Colin 17 janvier 2015 at 17:16

      Après avoir fini de mater les highlights offerts par Patricia, deux remarques:
      1/ J’ai oublié de citer Robredo dans ma liste de R1M. Etonnant, non?
      2/ En voyant en succession des points qui ont été filmés dans des tas de tournois différents, donc avec des prises de vues différentes, on peut établir une hiérarchie du filmage. Et donc, le meilleur c’est, figurez-vous, le tournoi de… Bangkok (en tous cas, son édition 2012, cf. ce Dimitrov-Gasquet à 0’42″ dans cette vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=4slB9_yHQWA). Et le pire (et de très loin (c’est le cas de le dire)) c’est évidemment Paris Bercy (à 1’33″ dans cette même vidéo).

  33. Evans 17 janvier 2015 at 16:29

    Nadal est fini. Je suis si triste de le voir comme ça. Il aurait dû déclarer forfait pour cette édition de l’AO. Vraiment poignant de voir un champion finir comme ça. Je vais arrêter le tennis, moi. Il va se faire ridiculiser par Youzhny au premier tour.

    • MacArthur 17 janvier 2015 at 18:29

      Evans is back!

      Nadal sera donc en finale après avoir corrigé, une fois de plus, un Federer que Murray aura épuisé en 5 sets.

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