Gaël Monfils, entre bluff et malentendu

By  | 13 juillet 2017 | Filed under: Actualité, Regards

FP7kdDepuis l’été 2016 et sa défaite tragi-comique en demi-finale de l’ US Open contre Novak Djokovic, puis son forfait rocambolesque pour la rencontre de Coupe Davis contre la Croatie, je n’attends plus de « la Monf » que ce qu’il semble être en mesure de nous donner  : des victoires contre des joueurs moins bien classés puis des défaites « frustrantes » marquées par des « occasions manquées » contre les meilleurs, comme cela s’est encore produit contre Stan Wawrinka à Roland-Garros.

Pendant la décennie 2006-2016 j’ai fait partie des optimistes ou des naïfs qui regardaient le joueur Gaël Monfils en terme de potentiel. Un potentiel athlétique, tennistique, tout prêt d’être libéré, exploité, pour atteindre durablement le top 5 mondial,voire plusieurs finales de tournois du Grand chelem.

Le service et le coup droit de Monfils, amples et surpuissants, incarnaient à mon sens une invitation à jouer un jeu offensif percutant, à même d’assommer n’importe quel adversaire d’un déluge de points gagnants. Le jeu de jambes vif, élastique, la détente et l’envergure exceptionnelles devaient lui permettent de prendre physiquement possession du court à la manière d’un Yannick Noah à l’apogée de sa carrière.

Toutefois, à la lumière d’une saison 2016 d’abord prometteuse puis désastreuse, et du fait que Gaël est désormais trentenaire, j’ai finalement réussi à regarder ce que le joueur montre sur le court sans toujours nuancer la réalité par des « et si ».

Et s’il cessait de faire le show, et s’il cessait de faire des coups bizarres sans nécessité, et s’il cessait de faire des fautes directes dans les moments importants…

1923419-40463874-640-360Gaël Monfils est et restera un joueur de contre-attaque. Sa zone de confort bien définie se situe entre deux et trois mètres derrière sa ligne de fond de court. Il alterne les coups de remises hauts et liftés avec de temps en temps un coup de boutoir quand il sent une opportunité.

Le jeu d’attaque de fond de court et la montée au filet restent occasionnels. Même Roger Rasheed, l’un des meilleurs coachs du circuit, s’est cassé les dents à essayer de le faire jouer vers l’avant. Gaël ne peut ou ne veut forcer sa nature défensive.

Cela dit, le cas Monfils demeure énigmatique tant les facteurs techniques et psychologiques sont entremêlés, ce qui rend complexe la compréhension d’une « carrière française » teintée comme presque toujours d’espoir puis de déception.

Ce serait trop simple de le qualifier de « loser » à la française comme le font certains commentaires lus sur internet depuis dix ans.

Quelques chiffres : 6e mondial en novembre 2016, ratio victoires-défaites en carrière de 69,04 % .

Un ratio pas formidable mais respectable qui commence à tracer le portrait d’un joueur efficace contre la moyenne des joueurs du circuit, mais dont le tennis défensif n’inquiète pas les meilleurs dans une ère dans laquelle domine le pilonnage imposé dès la première frappe (même Nadal a du adapter son jeu à cette donne).

Quelques réflexions maintenant à propos de l’aspect mental de ses performances.

Quand j’ai vu l’autre jour Benoit Paire tenter contre Nadal un coup entre les jambes alors qu’il avait le temps de jouer un coup droit normal, cela m’a fait penser aux coups étranges dont Monfils nous gratifie régulièrement. On l’a vu parfois évoluer vraiment très très loin derrière sa ligne de fond de court où il multipliait les courses folles, positionnement quasiment toujours perdant à ce niveau mais susceptible de distraire le spectateur de ce choix désespéré pendant que Gaël « fait le show ».

Une autre fissure est apparue dans l’armure à Cincinnati en 2015 quand, pendant le match perdu contre Janowicz, Monfils a tourné le dos à son adversaire sans même attendre la fin de l’échange, et enchaînait les points si rapidement que les ramasseurs de balles n’avaient pas le temps de se replacer.

Enfin, en demi-finales de l’ US Open contre Djokovic l’an passé, Monfils, mené 5-0 dans le premier set, s’est mis ensuite à jouer presque systématiquement des balles chopées sans consistance, ce qui en 2016 à ce niveau ressemblait fort à un « refus d’obstacle » face au numéro 1 mondial.

2009552-42186536-640-3602017 : De retour après une énième blessure, Monfils perd un match bizarre contre Simon 0/6 6/0 7/6. Plus maigre que jamais, ses jambes ressemblant désormais à celles d’un coureur de demi-fond, il parvient néanmoins à demeurer une fois de plus le dernier Français encore en lice à Roland-Garros.

Certaines accélérations et passings de revers impeccables réalisés lors de ce tournoi montrent que Monfils a dû beaucoup travailler les aspects les plus fragiles de son jeu ces dernières années.

Toutefois l’une des clefs de ses défaites au plus haut niveau réside dans le constat que Monfils utilise une technique de frappe tarabiscotée, caractéristique des joueurs techniquement peu doués. Une technique qui révèle ses fragilités dans les moments de grande tension pendant lesquels le physique et le mental peuvent fléchir un peu.

Les joueurs et les coachs louent souvent la facilité athlétique de Monfils, mais je n’ai pas le souvenir d’avoir entendu de compliments à propos de sa technique.

Regardez au ralenti le nombre de changements de plan de frappe de la raquette pendant le geste du service ou celui du coup droit, c’est compliqué.

Il est possible que Gaël Monfils ait en réalité beaucoup moins de marge de manœuvre dans sa carrière et dans son jeu que je ne le croyais ; pris entre un instinct de joueur défensif qui lui est naturel et ses limites techniques.

Son tort serait peut être alors, en « faisant le show » par quelque coup bizarre ou avec quelque déclaration décalée d’essayer de perpétuer l’illusion qu’avec un peu plus d’efforts il pourrait égaler les tous meilleurs.

Peut être que Monfils sachant très bien ce qu’il en est, essaie malgré tout de donner le change , réussissant à faire passer pour de l’inconstance ce qui relève en réalité de ses limites techniques ,ce qui serait le malentendu le plus inconfortable et le plus triste d’une carrière assez incomprise.

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412 Responses to Gaël Monfils, entre bluff et malentendu

  1. Renaud 16 juillet 2017 at 15:14

    Deux plus qu’un
    Finale pathétique question niveau de jeu pour le moment
    Je pense que le commun des mortels ne pourra jamais ne serait-ce qu’imaginer ce que cela doit faire de rencontrer Fed, Nadal et à un degré moindre Djoko en finale lorsque tu sais au fond de tes tripes qu’ils sont injouables.

    • Geo 16 juillet 2017 at 15:19

      Djokovic en finale de l’Open d’Australie, c’est pas évident, notamment pour Murray. Je le mets bien volontiers au niveau des deux autres dans leurs jardins respectifs.

  2. Jérôme 16 juillet 2017 at 15:15

    Apparemment c’est au pied gauche mais on ne dirait pas que ca ait gêné Cilic jusque là. En 2000, Sampras avait gagné le titre avec une douleur au pied mais n’est pas Sampras qui veut.

    • Jérôme 16 juillet 2017 at 15:16

      Intuitivement j’ai plutôt l’impression que c’est le craquage psychologique qui provoque le réveil de la douleur au pied.

      • Paulo 16 juillet 2017 at 15:18

        Ça me paraît évident… en même temps, ça permet à Cilic de se poser et d’essayer de se remobiiliser, de se remettre dedans.

    • Perse 16 juillet 2017 at 15:45

      Le récit que Sampras fait de cette édition paraît être d’un autre temps: il n’avait que 90-120 minutes pour battre ses adversaire afin que les anti-douleurs n’agissent plus.

      Pourtant, sur sa classe et l’odeur du sang, il parvint à s’en tenir à ça et vaincre Rafter en finale. Pour la première fois depuis Mathusalem, les parents de Sampras étaient dans les tribunes (apparemment Gus avait porté malheur à une finale quand Pete avait 12 ans) et le miracle tenu jusqu’au bout: Sampras put aller dans les tribune et « dar um abraço » aux parents: Emerson était derrière lui, il avait 13 GC sous sa ceinture!

  3. Fawaz 16 juillet 2017 at 15:15

    Salut La Bande à Antoine!

    Vous êtes bien au Gymnase à Montparnasse?

    • Antoine 16 juillet 2017 at 19:42

      Nous y étions, oui…

  4. Paulo 16 juillet 2017 at 15:15

    Bon, donc Federer aura gagné son 8ème Wimbledon sans perdre un seul set. Pas mal.

    Maintenant, il faut aller chercher la première place mondiale, ponctuée si possible par un 7ème Masters.

    • Jérôme 16 juillet 2017 at 15:17

      Ne vendons pas la peau de l’ours, mais ca se présente bien. J’aimerais avoir enfin une finale Federer-Nadal à l’US Open.

      • Geo 16 juillet 2017 at 16:13

        Le seul Grand Chelem où accessoirement ils ne se soient pas encore rencontrés.

      • Antoine 16 juillet 2017 at 19:41

        Moi aussi. J’en espérais une ici, à Wimbledon, mais si cela se produisait à Flushing, ce serait bien aussi.

  5. Renaud 16 juillet 2017 at 15:18

    Ce ne sera pas la 1ère finale de GC de l’histoire perdu dans le vestiaire !!!

    Je me demande d’ailleurs dans ce sport comme dans tant d’autres combien de titre des immenses champions sont le fait de l’aura inspiré à leurs pairs ???

  6. Remy 16 juillet 2017 at 15:19

    Il reste un set, Cilic est blessé.
    C’est moche mais faut le prendre maintenant.

    • Geo 16 juillet 2017 at 15:40

      Je pense aussi que le problème physique est réel pour qu’on en arrive aux sanglots. Cilic n’est tout de même pas un marin d’eau douce.

  7. Paulo 16 juillet 2017 at 15:27

    J’ai regardé, cela remonte à 1990 que les deux premiers sets de la finale de Wim ont été aussi expéditifs : 4 jeux marqués par Becker contre Edberg (6-2 6-2). Becker remporte cependant les 3ème et 4ème set et perd le 5ème.

    • Jérôme 16 juillet 2017 at 15:31

      Tu as oublié l’édition 2002 où Hewitt a mis 1, 3 et 2 à Nalbandian.

      • Paulo 16 juillet 2017 at 15:49

        2, 3 et 2 selon Wikipedia.

  8. Geo 16 juillet 2017 at 15:31

    Même plus envie d’un combat maintenant, simplement que Federer abrège les souffrances de Cilic et abroge ce spectacle pathétique.

    • Jérôme 16 juillet 2017 at 15:42

      On y arrive.

  9. Sam 16 juillet 2017 at 15:42

    Et voilà ….

  10. Geo 16 juillet 2017 at 15:42

    Jeu, set et match Federer.

    • Montagne 16 juillet 2017 at 15:43

      ???

      • Geo 16 juillet 2017 at 15:53

        The break = the end. ;-)

  11. Paulo 16 juillet 2017 at 15:43

    Arf, ces deux coups droits pour offrir le break à Federer… Cilic est en train de couler à pic.

    • Paulo 16 juillet 2017 at 15:43

      coups droits vendangés*

  12. Sam 16 juillet 2017 at 15:48

    Le chic ultime serait d’annoncer sa retraite dans une dizaine de minutes, maintenant.

    • Jérôme 16 juillet 2017 at 15:54

      Tu es sérieux ? J’en veux pour encore 3 ans.

    • Remy 16 juillet 2017 at 16:11

      Il a des bonnes chances à Flushing …

  13. Jérôme 16 juillet 2017 at 15:54

    Voilà c’est fait. Le match a duré moins d’un set : Cilic s’est effondré à mon avis psychologiquement.

  14. Renaud 16 juillet 2017 at 15:54

    Bon un peu triste comme finale
    Bonne réponse de Fed à Nadal, hi, tu as gagné RG sans perdre un set…. bon allez pour pas te laisser tout seul je vais faire de même à Wimb !!!

    Discussion de géant à géant

  15. Montagne 16 juillet 2017 at 15:54

    Cilic ou comment rater son rendez-vous

  16. Paulo 16 juillet 2017 at 15:55

    Il chiale, quelle femmelette :)

  17. Paulo 16 juillet 2017 at 15:58

    Très bon en retour de service sur ce match, le vieux, de même que très sérieux au service et dans le jeu. Mais il n’aura pas été véritablement challengé, Cilic n’ayant pas été au rendez-vous.
    Mais nul doute que si le Croate revient en finale ici, il ne refera pas le coup.

    Federer passe numéro 3 à l’ATP demain. A la Race, il talonne Nadal à 500 points.

    • Perse 16 juillet 2017 at 16:02

      Federer champion du monde! 2 GC dans la même année, c’est extraordinaire et à son âge est fabuleux.

      Il est en train Bjorndaeliser son sport. C’est extraordinaire!

      • Jérôme 16 juillet 2017 at 16:04

        C’est quoi bjorndaeliser ?

        • Montagne 16 juillet 2017 at 16:08

          Il écrit en langue perse

        • Geo 16 juillet 2017 at 16:11

          Perse compare Federer à Ole Einar Bjørndalen, le mythique et inoxydable biathlète norvégien. Ce qui fait que Roger est un roi de la précision et de l’endurance. Et le tennis un sport physique. ;-)

          • Perse 16 juillet 2017 at 16:24

            Exact: Bjorndalen était un biathlète vu comme un immense espoir avant ses vingts-ans, qui fut le plus dominateur de l’histoire de son sport dans cette période, puis continua à se maintenir au plus haut niveau à 30 ans et réussit à gagner une médaille d’or à 40 ans. Il a 43 ans maintenant et continue à être compétitif sur le circuit Coupe du Monde en prenant des podium et en étant redoutables dans les championnats.

            • Renaud 16 juillet 2017 at 16:30

              N’oublions quand même pas notre Martin Fourcade qui est en chemin pour rafler les records que l’on pensait inaccessible du premier.
              Au niveau individuel il est à mon avis déjà devant Bjorndalen et ce dernier possède plus de titre du fait de l’hégémonie de l’équipe nationale dans ce sport pendant plus d’une décennie

              • Perse 16 juillet 2017 at 16:35

                C’est vrai que Martin Fourcade est probablement notre plus grand athlète en activité et sa domination est hallucinante.

                Mais va-til tenir le rythme pendant encore 17 ans? Bjorndalen a exercé une domination équivalente à son âge d’or, et il continue depuis très longtemps à être présent.

                En ce sens, c’est toujours le plus grand de son sport. Et puis il a réussi à gagner une médaille à 40 ans passé aux JO, est-ce que Fourcade sera toujours là à cet âge?

                Il m’a semblé un peu las déjà et il a déjà fondé une famille au contraire du Norvégien.

                En revanche, en terme de niveau individuel, je suis d’accord Fourcade est largement supérieur au premier, notamment sur le tir (la spécialité des biathlètes français).

  18. Renaud 16 juillet 2017 at 16:05

    Tout comme Borg ne vas pas sans Mc Enroe ou Connors et Sampras sans Agassi je pense vraiment que Fed ne va pas sans Nadal.
    La rivalité est immense et les deux chassent les records de l’un ou de l’autre.
    Dans cette course Fed ne s’est pas vu si « beau » que cela et dans un coin de sa tête il devait se dire que 17 c’était juste pour maintenir Nadal à distance à jamais.
    A moi le nombre total de victoire en GC, 19 maintenant et maintenant de nouveau + 4 par rapport à toi !!!
    A toi le nombre de finale victorieuse dans un tournoi, 10 mais je suis pas si loin 8 maintenant
    Moi j’ai le nombre de finale à 11 et 3 tournois à plus de 5
    Moi j’ai un meilleur ration V/D sur TB que toi sur herbe
    etc etc

    • Perse 16 juillet 2017 at 16:20

      Au crois que Federer est vraiment au-delà de la rivalité avec Nadal. Là, la seule analogie en matière sportive qui sied est celle du hockey sur glace où en NHL, seul deux athlètes font partie de leur caste: Wayne Gretzsky et Mario Lemieux. Ces deux-là ont hissé les records à des niveaux uniques tels que les autres légendes ne sont numériquement qu’à 50-60% de leurs chiffres (nombre de points marqués notamment).

      Mais entre Gretzsky et Lemieux, le premier est encore au-dessus en terme quantitatif, et puis il est arrivé légèrement avant le deuxième, si bien que le n°1 est Gretzsky, qui reconnaît comme seul pendant Lemieux. Comme ils partagent la même essence en quelque sorte, il n’y a pas de rivalité, ce sont plus des frères.

      Selon moi, il n’y a plus de rivalité entre Federer et Nadal parce qu’il n’y a pas assez d’antagonisation entre les deux: ils n’ont pas de rapports radicalement différents au tennis, à la vie et au public, ils ne se battent pas pour l’hégémonie sur les mêmes surfaces. Et puis l’un est meilleur que l’autre malgré tout et ce retour digne de Gandalf le Blanc y contribue énormément.

      • Renaud 16 juillet 2017 at 16:37

        Il faut toujours un pendant (pas un perdant lol) pour une mise en perspective et je crois vraiment qu’avec le recul ce sera Nadal pour Fed.
        Et je pense tout autant que Nadal n’abdique pas et devait encore penser avant les 2 titres de Fed de cette année qu’il pouvait aller chercher le record de victoire en GC
        A l’instant il doit se dire, merdum cacadum il en remet une couche et demain hop, on se remet au boulot.

        Maintenant je reste malgré tout très très circonspect sur le trou d’une génération et le sujet a été maintes fois débattu ici.

        Dans moins de 10 ans le risque existe de voir des GC en 2 sets gagnants et dans 20 ans un type aura 25 ou 30 GC et les « jeunes » diront aux vieux comme nous, les champions d’aujourd’hui c’est quand même un autre niveau que Fed et Nadal de ton temps !!!

        • Jérôme 16 juillet 2017 at 16:50

          Je pense que Djokovic est presqu’aussi important que Nadal dans la carrière de Federer. Il n’est pas très loin de Nadal en termes de palmarès (12 victoires en GC et 5 victoires au Masters). Et je dirais la même chose symétriquement vis-à-vis de Nadal.

          Depuis 2011, c’est quand même Djoko qui a disputé et gagné le plus grand nombres de finales de GC (18 disputées et 11 gagnées).

          • Renaud 16 juillet 2017 at 17:15

            Le palmarés de Djokovic est bel et bien là et il faut l’accepter.
            Pas plus que pour Fed et Nadal il est le fruit du hasard
            Mais de mon point de vue je n’arrive pas à le comparer aux 2 premiers cités.

            Je réviserai mon jugement s’il revient des enfers dans lesquels il semble perdu.

      • ConnorsFan 16 juillet 2017 at 17:12

        Le parallèle avec Gretzky-Lemieux est intéressant. Dans les deux cas, les rivaux sont plus des frères que des ennemis. Aussi, les plus jeunes (Lemieux et Nadal) ont eu des carrières affectées par les pépins physiques.

        Ce qui est sûr, c’est que la présence de rivaux comme Nadal et Djokovic nous a épargné des finales comme celle d’aujourd’hui. Chaque fois que les plus grands s’affrontent, on sait qu’il y aura une vraie bataille.

        • Perse 16 juillet 2017 at 17:27

          ConnorsFan, en tant que Canadien, tu connais certainement mieux l’histoire de ce sport, mais ce qui est encore plus impressionnant avec Lemieux, c’est sa réussite en tant que joueur, coach et propriétaire de franchise: c’est un signe d’une maîtrise complète de son sport.

        • ConnorsFan 16 juillet 2017 at 17:35

          Oui, j’aimais beaucoup Mario Lemieux. En passant, le plus grand joueur que j’aie vu est Bobby Orr. Comme au tennis, les débats sur les plus grands sont souvent subjectifs (même si on tente de trouver des preuves dans les chiffres).

  19. Renaud 16 juillet 2017 at 16:07

    Ole Olar Bjondalern ou Bjorn Daelhie mais je penche pour le premier en biathlon !!!

  20. Remy 16 juillet 2017 at 16:15

    On est loin de la finale de Melbourne, mais pour l’histoire c’est juste exceptionnel !

  21. MarieJo 16 juillet 2017 at 16:42

    Dommage Qu’il n’y ait pas eu de suspens mais garner 2 grand chelems a 35 balais… Respect total !

  22. Geo 16 juillet 2017 at 16:44

    Le boug est au sommet depuis 14 ans. 14 ans, putain.

    • Paulo 16 juillet 2017 at 16:50

      Et ce matin j’entendais un interview de lui disant qu’il regrettait de ne pas avoir été au sommet deux ans plus tôt, en 2001, année où il pense qu’il avait déjà tout pour remporter un GC, mais qu’il manquait de la rigueur qui est la sienne depuis. Ça ferait 16 ans !

  23. Gerald 16 juillet 2017 at 17:02

    Purée, il l’a fait!! On en rêvait après l’AO et il l’a fait!

    Qui osera encore qu’un 20ème GC est impossible!!

  24. Renaud 16 juillet 2017 at 17:11

    Comme il y a pile 10 ans d’écart entre Sampras et Federer et qu’il est évident pour tout le monde que Fed et Sampras sont plutôt comparable sur bien des points j’aime à comparer leurs carrières respectives.
    Au niveau précocité Sampras a scoré dés 1990 ce qui aurait fait 2000 pour Fed puis atteint son second en 1993 à Wimb tout comme Fed en 2003 pour son 1er !!!
    Lorsque Sampras gagne son dernier USO en 2002 soit 12 ans après le 1er c’est juste énorme en terme d’écart entre 1er et dernier titre.
    Avec pourtant 3 ans de retard à l’allumage Fed vient de rajouter 2 ans à la marque de Sampras et donc 14 ans entre 1er et dernier titre à ce jour.
    Entre parenthèse Nadal vient lui aussi cette année de rattraper la marque de Sampras avec là aussi 12 ans entre 1er et dernier titre à ce jour

    Quand je vous dis que Nadal et Fed sont indissociables !!!

    • Perse 16 juillet 2017 at 17:25

      Ils ne sont pas tout à fait indissociable, le H2H montre plutôt que Nadal et Djoko sont indissociable puisque c’est le duel le plus joué, et en final qui plus est. Outre l’âge qui est vraiment pareil.

      Federer reste le grand manitou qui a souffert un peu contre chacun des deux mais finalement demeure incontournable: c’est le Ayers de la Plaine et la référence. Il est quantativement meilleur sur tous les plans tant en terme de palmarès (tournoir et finales disputées) que de domination (nombre d’année et de semaine n°1, Top2 etc…)

      • ConnorsFan 16 juillet 2017 at 17:32

        « Qui a souffert un peu contre chacun des deux ». Hmmm. Peut-être plus qu’un peu?

        • Perse 16 juillet 2017 at 17:35

          Il a souffert contre les deux tout comme il les a eu de nombreuses fois.

  25. Renaud 16 juillet 2017 at 17:58

    En finale de GC la plus grande rivalité c’est bien Fed-Nadal avec 9 finales contre 7 pour Nadal-Djoko

  26. Djita 16 juillet 2017 at 18:10

    Pas la plus belle finale c’est certain. Mais la saveur de la victoire reste la même.
    Merci RF, de donner et procurer tant de joie. #19

  27. Antoine 16 juillet 2017 at 18:31

    Nous nous sommes finalement retrouvés à 3 au Gymnase à Montparnasse : Oluive, Marc et ma pomme. Enfin une finale sans trop de stress, cela fait franchement du bien après les désastres de 2014 et 2015…

    Cilic a été nul : tant mieux ! Pour ce qui me concerne, et Marc était du même avis, si Cilic s’était cassé la jambe au deuxième set, cela m’allait très bien aussi. Qu’est ce qu’il a d’ailleurs ? Une ampoule ? Le gars se met à pleurer en plein match. Je n’ai jamais vu cela, sauf Sampras une fois, et Pete a gagné le match.

    Roger n’a pas eu trop à se fouler pour gagner cette finale et ce huitième et donc historique Wimbledon. Il a bien varié le jeu alors qu’il jouait trop en cadence au début et Cilic a eu le bon goût de dégoupiller tout seul (ou presque).Il n’a pas fait son meilleur match mais cela suffisait largement pour Cilic qui sinon aurait pris 4 ou 5 jeux.

    Well done Roger ! Incroyable de voir qu’il gagne le tournoi sans perdre un set, pour la première fois depuis Borg en 76. Le suédois avait 20 ans, lui 35 piges. Ce n’est que la deuxième fois que cela lui arrive avec Melbourne 2007, il y a dix ans..

    Roger avait loupé beaucoup d’occasions réellement historiques :

    -en 2008, il aurait pu être le premier à gagner six fois de suite à Wim…
    -en 2009, il aurait pu être le premier à gagner six fois de suite l’US Open..
    -en 2014 et 2015, il aurait pu gagner ce huitième Wim…

    Mais là, il ne s’est pas loupé, a fait tout ce qu’il est humainement possible de faire pour être au top durant cette quinzaine et il obtient le résultat de tous ses efforts depuis cinq ans. Chapeau !

    On risque de ne plus trop le revoir du côté de la Porte d’Auteuil. En revanche, on risque de le revoir bientôt à New York ou il essaiera de porter la marque à 20, avec une bonne chance d’y parvenir : il est déjà nettement favori….Il aura alors 36 ans…

    Nous avons fêté cela dignement of course !

    • ConnorsFan 16 juillet 2017 at 19:02

      Ça rappelait, en moins dramatique, le combat entre Lennox Lewis et Oliver McCall en 1997. Voir https://www.youtube.com/watch?v=pFTqtUGwjho à partir de 15:40.

    • Marc 16 juillet 2017 at 21:12

      Très bon résumé d’Àntoine.
      Finale décevante d’un point de vue suspense et jeu, mais ravi d’avoir vu Fed gagner sans souci.
      Apres le stress de la finale de l’OA (j’ai regardé les highlights 50 fois) et les 2 défaites contre Djoko en finale en 2014 et 2015 à Wimbledon, j’avais besoin d’un peu de sérénité.

      Cilic est quand même une petite nature : quand on voit dans quelles conditions et avec quel niveau de douleur des Nadal ou des Hewitt ont joué ! Je me souviens des ampoules à la main gauche de Nadal, une vraie crevasse. Pareil pour ses pieds.

      Je pense que c’est mentalement que Cilic a complètement craqué des qu’il a raté sa balle de break et s’est fait breaker juste derrière : il s’est écroulé, il n’avait rien auparavant et se déplaçait et tapait sans pb. Parfois ça me rappelait Coria en 2004 à RG contre Gaudio avec des espèces de crampes / spasmes de stress.

      J’attends l’Uso avec impatience et une finale Nadal /Fed serait parfaite. Djoko est aux fraises jusqu’à la fin de saison (se fera peut être même opérer) et Murray a explosé physiquement suite à la fin de saison délirante qu’il a faire l’an passé pour devenir numéro 1.

      Fedal le retour !

  28. William 16 juillet 2017 at 19:39

    Le choix de zapper Roland se révèle payant. Il aurait pu/du le faire depuis 2012, l’année où d’après il comprend qu’il n’a plus aucune chance là-bas.
    Victoire peu resplendissante en raison de l’ampoule de Cilic, mais elle vient couronner un superbe retour et un tournoi bien mené. Yes ! Bravo Roger et comme nous sommes d’irréductibles insatiables, on se revoit à New York.

  29. Le concombre masqué 16 juillet 2017 at 23:30

    Nadal ne sera pas en finale de l’uso. Il va manquer de confiance en commençant par se faire taper aux m1000 américains par des shotmakers. Je le vois en quarts ou demi

    • Arno, l'homme des antipodes 16 juillet 2017 at 23:47

      La dernière fois que j’ai dit ça c’était en 2010.
      Depuis j’ai arrêté. Et franchement un Fedal en finale de l’USO pour désigner le numéro 1 mondial, ça aurait de la gueule.
      Surtout au tie-break du 5ème.

      • Antoine 17 juillet 2017 at 10:34

        Surtout sans Djoko et sans doute sans Murray aussi, ou alors un Murray pas à 100%.

        De plus Rafa a très bien joué sur dur en début de saison : finale à Melbourne, à Acapulco, à Miami. A part un super Querrey qui le bat de justesse en finale d’Acapulco, seul Roger l’a stoppé. Depuis Rafa a fait une saison d’enfer sur terre et réalisé sa decima à Roland, un truc de dingue. S’il se repose et ne joue pas trop il devrait arriver en bonne forme et en confiance à Flushing.

  30. Cochran 16 juillet 2017 at 23:43

    Comme beaucoup ici, je suis partagé entre une finale « décevante » d’un point de vue suspens voire tennistique et l’immense joie de voir le Fed réaliser le grand huit tant attendu (surtout après 2014 et son scénario de fou, 2015 il était un cran en dessous).
    J’ai, comme beaucoup à mon avis, beaucoup plus vibré en janvier dernier, par la physionomie du match, l’adversaire, le fait que cela faisait 5 ans de disette, 6 mois de break, etc etc… Mais sur cette quinzaine, j’ai pris un pied terrible à voir Fed botter les fesses de tout le monde, avec la manière souvent, la hargne aussi (Berdych) et la joie communicative d’un gamin de 35 ans tout heureux d’être là. C’est surtout cela que je retiendrai de ce huitième (mazette) sacre.
    Et comme pas mal souligné ici bas, se dire qu’en 2017, les 3 premières volées en GC ont été le fait (comme en 2006, 07, 09, 10), du duo magique, ne donne que plus de piment à cette saison décidément old school !

    Je mets évidemment une pièce sur Roger à l’USO, car la finale de 2015 n’est toujours pas digérée…

  31. Gerald 17 juillet 2017 at 08:08

    Interview de Roger après Wimbledon

    Sur le court, vous avez dit que vous espériez être de retour l’an prochain : il y a un doute ?

    « On ne sait jamais ce qu’il peut se passer (sourire) . Après ce que j’ai connu en 2016, je préfère ne pas me projeter plus d’une saison en avance en ce qui concerne mon programme. Je me vois revenir défendre mon titre l’an prochain mais c’est encore loin et il n’y a aucune garantie quand on a 35 ou 36 ans. »

    Est-ce plus spécial pour vous d’en gagner huit à Wimbledon que dans un autre tournoi du Grand Chelem ?

    « Oui, c’est très spécial car Wimbledon est et restera mon tournoi préféré. Mes héros sont passés par là et c’est grâce à eux aussi que je suis devenu un meilleur joueur. Marquer l’histoire à Wimbledon veut dire beaucoup pour moi. C’est marrant, je n’y ai pas trop pensé pendant cette finale ni pendant la cérémonie de remise du trophée, sans doute parce que j’étais surtout heureux de gagner Wimbledon. La route a été longue, j’ai vécu des moments difficiles. Je vais savourer ces douze mois où je suis le tenant du titre de Wimbledon. C’est extraordinaire pour moi de faire partie de l’histoire de ce tournoi. »

    Allez-vous modifier votre programmation de fin de saison ?

    « Je ne pense pas. J’avais prévu de jouer plus dans cette seconde partie de l’année, je n’avais pas imaginé faire de grandes impasses donc je pense que je vais m’y tenir. En revanche, maintenant, il faut qu’on décide si je joue au Canada ou pas, mais ensuite le plan c’est Cincinnati et l’US Open, la Laver Cup, Shanghai et la saison indoor . »

    Quelles sont les qualités qui ont fait de vous un tel champion ?

    « La régularité, déjà. Et puis, je suis un joueur de grands court et de grands événements : je n’ai jamais eu peur de ça. J’ai toujours eu l’impression de sortir mon meilleur tennis sur les grands courts. J’ai rêvé très grand quand j’étais gamin. J’ai cru que des choses étaient possibles quand peut-être d’autres n’y croyaient pas. Je me suis entraîné très dur et de façon intelligente et j’ai su bien m’entourer. En ce qui concerne le jeu, j’ai eu de la chance d’avoir beaucoup de talent, mais j’ai dû beaucoup travailler dessus car le talent, ça ne vous donne pas tout. »

    Êtes-vous surpris du succès de cette saison 2017 ?

    « Oui, honnêtement je suis très surpris de son déroulement, de me sentir aussi bien, de ma gestion des moments difficiles sur le court et de mon niveau de jeu au quotidien. Je pensais pouvoir de nouveau briller un jour mais pas à ce point. Vous aussi vous auriez ri si je vous avais dit que j’allais gagner deux Majeurs cette saison. C’est incroyable. Je ne sais pas combien de temps ça va durer mais je dois me répéter que la santé passe d’abord car en faisant ça d’autres choses que je pensais impossibles vont peut-être se produire. »

    • Antoine 17 juillet 2017 at 11:01

      Roger hésite donc à jouer au Canada. Cela se comprend : les deux M1000 sont stupidement collés l’un à l’autre, sans un semaine d’écart, comme Madrid et Rome. Il faudrait changer cela.

      En 2015, Roger va en finale à Toronto, perd contre Jo, puis enchaîne Cinci qu’il gagne contre Djoko en 2 sets (Jo lui est battu au premier tour). Une semaine plus tard commence l’US Open ou Roger est le nouveau favori. Roger va en finale et perd contre Djoko une finale de 3h20 (6-4 5-7 6-4 6-4) qu’il aurait pu parfaitement gagner car le score est trompeur : Djoko n’a gagné que deux points de plus que lui mais sauve 19 balles de break sur 23 (contre seulement 7 sur 13 pour Roger).

      Je pense qu’il lui a peut être manqué un poil de fraîcheur. Je comprendrais qu’il zappe l’Open du canada…Le risque c’est de paumer tôt à Cinci et de ne pas avoir de matchs dans les jambes avant l’US Open. Mais il a gagné lors de ses deux dernières apparitions (2015, 2014) et même en 2013 quand il était à la rue, il est quand même allé en quarts ou il a perdu en trois sets contre Nadal, alors au top…A sa place, je zapperais, mais il prendra sans doute la bonne décision..Il ne s’est pas vraiment planté dans sa programmation cette année..

      Roger a gagné 5 tournois sur les 7 où il a joué. Il a perdu deux matchs contre deux joueurs au delà du top 100 en ayant à chaque fois des balles de match. Roger a donc eu des balles de match lors de tous les matchs qu’il a disputés. Incroyable ! A Dubaï il n’était pas prêt à jouer, a paumé un match invraisemblable. Il n’est probablement venu que parce que la garantie que l’on lui a filé devait être énorme. Les tarifs de Roger ont du être revus à la hausse depuis Melbourne. A Stuttgart, il a perdu contre son copain Haas probablement parce qu’il a fait quelque chose que l’on ne doit jamais faire : s’entraîner contre son prochain adversaire, ce qu’il a fait le dimanche en arrivant. Haas en a profité. Quand on pense que Roger ne s’est entraîné qu’une seule fois dans sa carrière avec Nadal, cela laisse quelque peu songeur…

  32. Remy 17 juillet 2017 at 08:42

    Point classement.

    Côté ATP
    1 Andy Murray 7750
    2 Rafael Nadal 7465
    3 Roger Federer 6545
    4 Novak Djokovic 6325
    5 Stan Wawrinka 6140
    6 Marin Čilić 5075
    7 Dominic Thiem 4030
    8 Kei Nishikori 3740
    9 Milos Raonic 3310
    10 Grigor Dimitrov 3160
    11 Alexander Zverev 3160
    12 Jo-Wilfried Tsonga 2805
    13 Gaël Monfils 2775
    14 David Goffin 2605
    15 Tomáš Berdych 2570

    Côté Race
    1 Rafael Nadal 7095
    2 Roger Federer 6545
    3 Dominic Thiem 3345
    4 Stan Wawrinka 3150
    5 Marin Čilić 2905
    6 Alexander Zverev 2710
    7 Novak Djokovic 2585
    8 Andy Murray 2290
    9 Grigor Dimitrov 1925
    10 Tomáš Berdych 1905
    11 David Goffin 1820
    12 Pablo Carreño Busta 1740
    11 Jo-Wilfried Tsonga 1705
    14 Kei Nishikori 1695
    15 Milos Raonic 1695

    500 points de retard à la race, et 3200 d’avance sur Thiem, Roger est ultra favori pour finir l’année numéro 1.

    • William 17 juillet 2017 at 09:50

      Co-favori je dirais. Il devrait réussir à marquer 501 points de plus que Nadal sur cette période qui est supposée lui convenir mieux, mais on ne sait jamais. Un Roger qui zappe Montréal et Shanghai, un Nadal qui tape quelques demi-finales bien placées et ça peut faire la différence…

    • Antoine 17 juillet 2017 at 11:14

      Rafa a 550 points d’avance à la Race sur Roger, pas 500.

      Nadal va être le prochain numéro un : si Murray ne vient pas au Canada (ce qui est plus que probable), il suffira à Rafa d’aller en demies pour le dépasser au classement. IL a de très bonnes chances de l’être lorsque Flushing débutera car il n’a que 90 points à défendre d’ici là (à Cinci) et une avance appréciable sur Roger. Après cela dépendra de leurs résultats respectifs à Flushing. Si Rafa gagne, il aura une bonne chance de terminer numéro un. Si c’est Roger, l’affaire sera pliée pour le Suisse. Si c’est un autre, Roger aura l’avantage..

      Peu de changement dans le top 10 : Roger gagne 2 places tandis que Stan en perd 2 et se retrouve cinquième. Rahan perd deux places aussi et Thiem et Nishi en gagnent une chacun. Jo perd deux places et sort du top 10 ou Dimlitrov revient..

      Zverev-l’Ancien (28ème) et Gilles Muller (22ème) atteignent leur meilleur classement en carrière…

    • Patricia 17 juillet 2017 at 11:53

      Vu d’ici, sans couac physique, Fed est légèrement favori devant Nadal puisqu’il est favori aux Masters et à l’USO, et globalement devant pour les M1000 qui restent.

      Passons aux enjeux pour les autres :
      En dehors de Nadal et Fed, un GC + 1 finale pour le 1er, 2 titres du GC pour le second, 4 joueurs sont encore devant Thiem : Cilic, récent finaliste et tenant à Cinci, Stan, tenant du dernier GC à disputer, Djoko, finaliste du dernier GC et des Masters + tenant à Toronto, et Murray, tenant des Masters et de 2 M1000. Cilic a plus de chances de perfer que Thiem à l’USO et en indoor, et il faut qu’il surveille Zverev.

      D’ici la fin d’année, il sera encore derrière le duopole et Murray, Cilic et Djoko seront à aller chercher avec une demi à l’USO, Stan est envisageable sauf grosse perf à l’USO. Bref, même avec de l’aide compte-tenu des problèmes physiques de Murray et Djoko, s’il veut significativement améliorer sa marque de l’an dernier en accrochant le top 5 au lieu de la consolider comme c’est parti, il faut qu’il conquière son statut d’outsider sur dur. Il est indispensable qu’il fasse une meilleure saison indoor, même si ce n’est pas là qu’il sera à la hauteur de ses concurrents directs pour le pressing vers le top.
      L’an passé c’est Nadal et Fed qui s’étaient esquivés sur la fin de saison, mais l’appel d’air n’avait pas amené de renouveau. Cette fois, si Murray et Djoko font un zapping significatif, j’aimerais bien que des nouvelles têtes doivent résister à leur retour la prochaine saison.

    • Guillaume 17 juillet 2017 at 11:55

      D’autant que quand on dresse la litanie des blessés (Djoko, Murray, Wawrinka, Kyrgios) on ne voit pas trop qui peut s’immiscer en arbitre du duel. Zverev-le-jeune, peut-être… Mais dans l’ensemble la concurrence est aux fraises. S’ils restent sur leur lancée/dynamique – ce qui n’est pas non plus une assurance tout risques, entre l’âge de Rodge et un possible contrecoup post-victoire à Wimbledon et le fait que Nadal n’a plus bouclé une saison entière sans blessure depuis… je ne sais même plus – 2007 ? – cette affaire de place de n°1 peut se régler à coup de confrontations directes.

    • Paulo 17 juillet 2017 at 12:47

      53 matchs disputés jusqu’ici pour Nadal (46 V pour 7 D), et… seulement 33 pour Federer (31 V pour 2 D), ça devrait peser sur la fin de saison.

      Si donc le Vieux gère bien son calendrier et n’a pas de souci de santé, il doit finir l’année numéro un. 550 points de retard à la Race, c’est seulement 2 ou 3 victoires au Masters, bref un détail pour le maestro suisse :)

      A noter que, si on compare le classement Race actuel au classement ATP fin 2016, on voit que 3 joueurs font leur apparition dans le top 8 : Sascha Zverev, Nadal et Federer (mais oui !)

      3 joueurs sortent donc du top 8 : Raonic, actuel 15ème à la Race, Nishikori, 14ème, et… l’insaisissable Monfils, actuellement 31ème à la Race.

      Pour mémoire, le classement ATP fin 2016 :

      1 Murray
      2 Djokovic
      3 Raonic
      4 Wawrinka
      5 Nishikori
      6 Cilic
      7 Monfils
      8 Thiem
      (9 Nadal)
      (17 Federer)
      (24 A. Zverev)

      La plus forte progression est bien sûr celle de Sascha Zverev, qui – pour l’instant – gagne 18 places ; suivi par Roger, qui gagne 14 places, et Rafa, qui en gagne 8.

      Thiem semble bien parti pour consolider sa place dans le top 8 et, à terme de 2 ou 3 ans, être un sérieux candidat à la place de number ouane.
      Wawrinka et Cilic restent stables.

      Quant à Nishikori et Raonic… la déception, sans véritable explication. Surtout si on se rappelle, par exemple, des deux matches de très haut niveau qu’ils ont livrés au Masters contre Murray (le Murray-Raonic est à mon sens l’un des plus beaux matches de l’année 2016).

      • Antoine 17 juillet 2017 at 13:24

        Roger était 16ème à la fin 2016. Pour Rahan et Nishi, leur baisse s’explique en partie par des blessures….

        • Paulo 17 juillet 2017 at 16:04

          Je n’ai pas suivi leurs pépins de santé… pour Nishi, de toute façon, c’est plus ou moins récurrent.

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