« La relève se fait attendre » : une illusion d’optique

By  | 22 février 2018 | Filed under: Actualité

 

Federer père et fils

Faudra-t-il attendre cette relève… ?

 

 

 

Les gens qui suivent le tennis d’un peu loin, les médias plus ou moins spécialisés, mais aussi les personnes les mieux informées – j’ai nommé la communauté des 15lovers – reprennent à l’envi une antienne qui semble indiscutable : « La relève se fait attendre », laquelle se décline en couplets du type « Le Big Four truste tout : que font les jeunes ? », « Est-il normal que Federer soit numéro un à 36 ans : que font les jeunes ? », « Le public va finir par se lasser de voir toujours les mêmes : que font les jeunes ? »

A priori, le constat est difficilement réfutable, qui se trouve reprendre un des leitmotivs les plus partagés par tous les peuples du monde et depuis la nuit des temps : « Y a plus de jeunesse », « Ils sont plus bons à rien », « De notre temps, nous zôt, on aurait tout bouffé sur notre passage »… Sauf qu’à mon avis ce n’est pas si simple que cela.

Ma thèse est que la relève a déjà eu lieu, trois fois, et que deux joueurs d’exception empêchent juste la quatrième relève… et créent cette illusion que les jeunes ne foutent rien.

Les faits :  Federer est l’actuel numéro un à 36 ans. Le numéro 2 est Nadal, qui va sur ses 32… Ensuite, on a qui ? Cilic, 29, Dimitrov, 26, Zverev, 20, Thiem, 23 puis Goffin, Sock.

 

Federer a dominé le tennis jusqu’en 2008 (en gros de 23 à 26 ans), Nadal a pris la relève comme numéro un en 2008 vers 22-23 ans (un numéro 1 assez précoce, mais il avait été un vainqueur de Grand Chelem précoce en regard des canons actuels). Après quelques passages de témoin avec Fed en 2009 et 2010, c’est Djokovic qui reprend le flambeau en 2011 : il a 24 ans et est un peu plus jeune que Nadal, d’un an. Sa domination dure jusqu’en 2015, avec un intermède Nadal en 2013, puis où il cède devant quelqu’un de sa génération, Murray, du même âge, en toute fin d’année. Les deux entrent alors dans la trentaine et… dans un cycle de blessures typique des conséquences des efforts du haut niveau.

Et donc je pense que la relève de Federer a eu lieu, pour un plus jeune Nadal, qui l’a cédé à Djokovic et Murray, un an de moins… qui auraient pu/dû céder la place à Cilic (un an de moins que les deux précédents), Dimitrov (3 ans de moins que le précédent), puis Zverev et Thiem (6 ans et 3 ans de moins).

La logique voudrait que la suite de l’histoire s’écrive ainsi :

« Les deux joueurs dominants, trentenaires, cèdent donc la place à un leader plus jeune, Marin Cilic, qui a déjà remporté un tournoi majeur, l’USOpen, et qui vient de remporter Wimbledon 2017. Roland Garros n’a pas échappé à Wawrinka, déjà vainqueur de deux tournois du GC. Un leader sans doute éphémère, le Croate, car talonné par de plus jeunes qui sont en train de confirmer au plus haut niveau, le Bulgare Dimitrov, le Belge Goffin, la génération des 26 ans qui est train logiquement d’arriver au pouvoir avec un tennis complet.

Derrière, les jeunes pousses sont déjà là, qui pointent : Zverev, en chef de file, qui n’a que 20 ans, rappelons-le et un très gros potentiel. A confirmer mais il a le temps, deux ou trois ans avant d’être à l’âge auquel Federer a pris le pouvoir, c’est dire. A moins qu’il ne soit doublé sur le fil dans quelques années par de plus jeunes encore qui semblent ne douter de rien et taper dans tous les coins, Shapovalov, de Minaur à leur tête. »

Mais ça, c’est du tennis-fiction… On aurait eu, avec ce récit, une relève finalement assez régulière au plus haut niveau agrémentée de quelques passages de témoins entre les 4 poursuivants si…

… s’il n’existait pas en fait deux joueurs totalement hors norme, qui défient les statistiques et qui le font par des qualités ici maintes fois décrites : la talent naturel et la palette totale du Suisse, l’ultra-domination sur terre de l’espagnol alliée à un physique et une volonté hors norme. Qualités qui en font des joueurs au-dessus du commun, même du commun des numéros 1 mondiaux, et les a replacés aux avant-postes qu’ils avaient quittés depuis… plus de quatre ans (2013 pour Nadal).

Enlevez Federer et Nadal et vous avez des leaders ATP de 29, 26, 20 et 23 ans, suivis de Goffin et Sock. Bref, une relève régulière… Les jeunes ne sont ni plus mauvais, ni plus résignés que les générations précédentes : c’est juste que deux joueurs hors norme continuent à écraser le classement alors qu’ils auraient, « logiquement », dû disparaître progressivement des premiers rangs, une fois évincés de la première place, comme l’avaient fait bien gentiment leurs prédécesseurs nommés Hewitt, Safin, Roddick…

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Classé 15/4, je joue au tennis depuis 40 ans... Appris à jouer avec une prise marteau, des années à m'en débarrasser.

643 Responses to « La relève se fait attendre » : une illusion d’optique

  1. Paulo 28 février 2018 at 09:50

    Bonne victoire de Shapovalov cette nuit sur Nishikori.

    Querrey, le tenant du titre, éjecté dès le 1er tour, n’aura goûté à son meilleur classement en carrière (11ème) qu’une seule petite semaine…

    • Homais 28 février 2018 at 10:35

      Thiem a failli y passer, Zverev pas terrible (me regardez pas comme un fou, je suis en ce moment sur un fuseau horaire plus facile pour regarder ces matchs).
      Thiem et Schwarzmann, s’ils vont loin cette semaine, seront grillés pour les M1000 : leur tennis est super physique !

      • Patricia 28 février 2018 at 12:16

        Schwartzmann d’autant plus qu’il a gagné Rio avec un paquet de 3 sets.

  2. Patricia 28 février 2018 at 12:15

    Résultats intéressants : Dimitrov qui se fait bouter hors de Dubaï par la WC Jaziri, les émirs rient jaune et il nous pourrit un peu la thèse d’Homais (je rappelle, ceux qui auraient dû challenger Djoko en 2017 c’est la génération del Po, Cilic (88), Nishi (89), Raonic et Goffin (90), Dimitrov (91), et Sock et Schwartzmann (92)…. surtout dans un circuit dont les pics ce sont déplacés de plus de 2 ans depuis les débuts de Fed) Sur le lot, Goffin et Dimitrov sont peut-être pas assez bons mentalement, et del Po, Rao et Nishi sont tombés au champ des blessures

    Querrey fait les affaires de Pouille pour approcher le top 10 en chutant d’emblée contre Ebden, et CB en ne jouant pas après une sortie rapide à Rio et San Paolo…. deux matchs gagnés à Dubai et il n’est plus devancé que par Waw et Djoko, qui ne vont pas lui opposer une résistance farouche sur les prochains tournois…. Sock est lui aussi out, contre le qualifié Escobedo.

    Le pauvre 4K qui revient pour la millième fois a gagné son match et ne s’est pas encore reblessé.

    Chung et Shapo ont gagné contre Young et Nishikori, Thiem a ramé contre la sensation de CD Norrie, Schwartzmann a re battu Verdasco, Zverev s’est imposé contre la sensation de l’AO (l’une d’elles…) Mackenzie Mcdonald. Par contre, Rublev s’est fait gauler par papy Ferrer.

    Prochain tour : del Po/Ferrer, Thiem/Shapo… Chung/Escobedo au lieu de Sock….

    Toutes les WC ont gagné à Dubai puisque Tsitsipas a sorti KKK et Baghda Troicki. Nishioka qui revient d’un an de grave blessure s’est incliné devant Paire, Halys, qualifié, devant Haase. Coric a battu un Gasquet en reprise de nouveau blessé, Pouille sort Gulbis, Khachanov Istomin, et Krajinovic, Sugita, Dzumhur, les vingt-cinquenaires avec le vent en poupe ont remporté leurs matchs.

    A Sao Paulo, Jarry continue sur sa lancée, Ofner gagne un match (il est dans une mauvaise passe depuis le début de l’année), en revanche Moutet est out – tout comme Tennys qui digère moyennement son coup d’éclat à l’AO (il n’a gagné qu’un match depuis lors).

    • Colin 28 février 2018 at 12:55

      Jack Sock en est à 1 victoire et 4 défaites en 2018 => 313ème à la race (à égalité avec Milos Raonic et John Isner). Pas terrible pour un joueur vainqueur à Bercy et demi-finaliste des Masters.
      Quant à PCB sa tournée sudam sur terre battue (sa spécialité, pourtant) est catastrophique également : 1 victoire pour 3 défaites.

      • Guillaume 28 février 2018 at 15:02

        conclusion : la relève est nulle.

        et c’est pas (seulement) la faute à Roro et Rafa.

        :mrgreen:

        • Homais 28 février 2018 at 16:03

          Force est de constater cette semaine qu’ils sont vraiment pas terribles… Heureusement que tout en haut, il reste le Surveillant général pour mettre un peu d’ordre dans tout ça.

  3. Cochran 28 février 2018 at 12:48

    Sur Eurosport, un tweet relevait les derniers tournois de Nadal :

    Donc depuis Shanghai, c’est :

    Forfait à Bâle.
    Forfait après deux matchs à Bercy
    Forfait après un match à Londres.
    Forfait à Abu Dhabi et Brisbane.
    Abandon en quart à l’OA.
    Forfait à Acapulco.

    Ce n’est pas la première fois que Rafa enchaine les périodes creuses avec des blessures à répétition. Il a d’ailleurs plus de saisons où il manque les tournois de fin d’année que l’inverse, avec l’habitude ensuite de renaître sur terre. Pas impossible que ce soit encore le cas cette année, mais je n’arrive toujours pas à comprendre sa communication et encore moins son calendrier. Si la place de n°1 n’est pas objectif ultime, pourquoi ne pas zapper la saison sur dur et se concentrer uniquement sur la période terrienne où il n’a toujours pas de vrais rivaux ? Djoko et Wawrinka out, les plus « coriaces » sur terre sont Thiem, Goffin, Careno-Busta, Fognini et Monfils quand il veulent/peuvent. Et ce n’est pas papy Ferrer qui va bousculer l’ordre établi. Non, décidément, le calendrier nadalien reste une énigme pour moi.

    • Homais 28 février 2018 at 16:06

      Entièrement d’accord et cela fait longtemps que ça dure. Du temps où il jouait en fin d’année plutôt que de se faire opérer de l’appendicite, et d’autres épisodes antérieurs que j’ai oubliés. Il y a aussi la ritournelle post-blessure : « je sais ce qui me reste à faire, travailler encore plus dur ».
      Mais que diable allait-il faire à Acapulco-IW-Miami ?

    • Antoine 28 février 2018 at 17:21

      J’avais bien écrit qu’il y avait peu de chances que Rafa joue à Acapulco…Maintenant, il est incertain pour Indian Wells.

      Tout ceci me conforte dans l’idée que j’ai émise lorsque Roger a annoncé sa décision de jouer à Rotterdam : sauf blessure, Roger va terminer l’année numéro un.

      Il est en bien meilleure position qu’il ne l’était l’année dernière puisque cette année, comme l’année dernière, son seul rival crédible pour la place de numéro un, c’est Nadal. Ce qui devait être une période critique pour se maintenir numéro un, c’est à dire le mois de mars, se révèle subitement beaucoup plus confortable pour lui : s’il joue correctement, il sera toujours numéro un après IW et Miami et devrait conserver la pole position jusqu’à Wimbledon au moins….

      Les autres (Djoko, Murray, Stan) vont partir de trop loin pour avoir une chance. Quant au reste ma foi, ils ne jouent pas pour cette place (sauf Cilic) et que valent-ils ? Vous avez vu Dimitrov ? Boulé dès le premier tour d’un tournoi qui devait lui rapporter 500 points fingers in the nose…Cilic ? Forfait à Acapulco annoncé le lendemain de sa défaite contre Monfils à Acapulco…Sock ? Cela fait deux fois de suite qu’il se fait bouler par une jeune ricain..Thiem ? Il vient de prendre une claque contre Fernando sur sa meilleure surface. Nishi ? Encore raté..Jo ? aux abonnés absents depuis qu’il a été assez idiot pour aller jouer à Montpellier juste après la Coupe Davis…Reste un seul type sérieux : Del Po….Cela ne fait pas lourd.

      Sinon, heureusement il y a maintenant beaucoup de jeunes qui percent…Escobado, c’est peut être son tour..

      • Renaud 28 février 2018 at 19:46

        Statistiquement je suis bien meilleur que toi Antoine car j’écris très très peu et j’ai la certitude d’avoir moi aussi écrit que c’était loin d’être certain de voir Nadal à Acapulco
        C’était le post concernant la place de N°1 et le fait que tout comme toi j’aurai été fort déçu si Fed prévoyait Dubaï à son programme

        Comme tout le monde ici je m’interroge sur les motivations de Nadal mais plus encore sur le calendrier qui en découle ???

        Il fait une fantastique saison sur TB en 2017, avec un très bon début de saison puisque seul Fed est à même de l’empêcher de remporter l’OA et un des 2 M1000 suivants qu’il arrive à poursuivre jusqu’à l’USO avec une 3ème victoire mais après soit il a que des mauvais conseillers autour de lui soit il a encore rien compris à « son corps »

        Donc j’en conclus à mon petit niveau qu’il a lui aussi un oeil, mais pas le bon, sur la course aux records, dont celui de la place de N°1 en fin d’année (alors qu’il était avant fin 2017 le seul à avoir repris 2 fois cette place en fin d’année) et un autre oeil, mais là aussi c’est pas le bon, sur son physique.

        Faudrait que quelqu’un lui dise qu’il prend un an tous les ans !!!

        • Antoine 1 mars 2018 at 20:59

          Tu écris très peu ? Mon oeil !…Nadal, comme d’autres, peste sur un calendrier prétendument trop chargé, mais cela ne l’empêche pas de s’inscrire à un maximum de tournois et de jouer autant que son corps lui permet de le faire, comme s’il avait dix ans de moins. Il a dit qu’il n’aime pas vieillir, que son anniversaire est un mauvais jour et qu’il aimerait bien être toujours jeune. Ceci explique sans doute en partie cela…Si Tonton Toni peut encore servir à quelque chose ce serait de lui faire comprendre que s’il continue comme cela, non seulement il va abréger sa carrière et se priver d’ici là d’occasions de remporter encore de grands tournois, mais qu’il risque de surcroît d’avoir des problèmes sérieux pour le reste de ses jours, bref qu’il serait temps qu’il grandisse et mette la pédale douce, ce qui ne peut que lui être bénéfique sur tous les plans…Visiblement il ne veut rien entendre…

  4. Guillaume 28 février 2018 at 15:28

    Ce débat laisse un certain bénéfice du doute quand on le restreint au cercle des potentiels vainqueurs en Grand chelem – même si je rappellerai que ni Djokovic, ni Del Potro, ni plus tard Murray (même si ce fut douloureux), Wawrinka et Cilic n’ont demandé pardon pour ouvrir leur palmarès en Grand chelem face à des Fed/Nadal puis Djoko déjà au sommet. Or c’est une chose de ne pas voir arriver de nouveaux Fed/Nadal/Djoko (ça serait même relativement logique), c’en est une autre de ne même pas voir débouler un champion de la trempe de Murray, Delpo, Stan ou même juste un équivalent Cilic dans les promos 1989-90-91-92-93…. Depuis la cuvée 1988 (del Potro, Cilic), le néant. Si ça n’est pas un creux générationnel…

    Surtout, le phénomène est visible aussi à l’aune de l’ensemble de la pyramide professionnelle. C’est l’intégralité du Top 100 qui a vieilli, pas juste le Top 5 qui prétend aux victoires majeures. Autrement dit, ce ne sont pas seulement les géants Federer et Nadal (et Djoko) qui ont tout verrouillé mais, aux autres strates d’accession au top, l’ensemble des « vieux », trentenaires actuels nés entre 1981 (il n’y a pas si longtemps que des condisciples de Roger vivaient à la trentaine leurs meilleures années, cf Melzer, Fish) et 1985-87 (tranche de Nadal, Djoko, Murray, mais aussi de nos Mousquetons français). Avant même de galérer face au Big 4, la relève a galéré face aux vieux pour entrer dans le Top 100 et dans les tableaux de Chelem (et donc vivre réellement du tennis), a galéré face aux vieux pour entrer dans le Top 50 et dans les tableaux de M1000 si importants pour consolider un classement, a galéré face aux vieux pour entrer dans les rankings équivalents à de bonnes têtes de série en Chelem… Je ne sais pas où on en est exactement aujourd’hui, avec le paquet de grands blessés qu’il semble y avoir sur le circuit ATP ça a dû s’améliorer (j’espère), mais jusqu’à il y a peu de temps les ‘jeunes » n’étaient que très timidement présents dans le Top 100 et le phénomène d’émulation nécessaire pour griller les étapes n’existait fatalement presque pas…

    C’est une chose d’échouer face à Fed/Nadal, mais si, déjà, tu en baves pour franchir les échelons incarnés – pas tout à fait au hasard, mais bien pour personnifier cette notion de « joueurs baromètres » – par Yen-Hsun Lu / Julien Benneteau / Richard Gasquet / David Ferrer, et que tu ne les franchis que – sauf rares exceptions – quand ces mecs-là se blessent ou raccrochent, y’a à la base un souci…

    • Antoine 28 février 2018 at 17:24

      Tout juste…

    • Patricia 28 février 2018 at 19:06

      Les jeunes reviennent un peu, dans le top 100, en vainqueurs de tournois et en GC ça rajeunit un chouïa. Mais comme les vieux prolongent aussi, la moyenne d’âge ne redescend pas.
      Il y a actuellement 20 joueurs de moins de 25 ans dans le top 100, 6 de moins de 21 ans, et deux teenagers. Il y a aussi 20 joueurs de moins de 21 ans dans le top 200, donc ce n’est pas le désert complet.

  5. Paulo 28 février 2018 at 15:39

    Il ne fait pas bon rencontrer Donskoy lors des premiers tours du tournoi de Dubaï : le Russe vient de coller une taule à Dzumhur au 2ème tour : 6-1 6-1.

    Pouille quant à lui a pris sa revanche de la finale de Marseille en éliminant Khachanov en 3 sets. Belle série pour le Nordiste (malgré le couac de dimanche dernier) !

  6. Antoine 28 février 2018 at 17:02

    Je suis tellement dégoûté par le fait que l’ITF a décidé de tuer la Coupe Davis que je n’ai pas commenté depuis deux jours.

    Ces connards vont non seulement tuer la CD mais mettre sur pied un truc qui ne tiendra pas la route. Je donne de meilleurs perspectives à la Laver Cup qu’à ce machin débile..

    Y-a-t-il une pétition en préparation ? Il FAUT le faire, empêcher ces types de nuire.

    Ce que la FIT essaie de faire, c’est d’acheter les votes des petites fédés en leur faisant miroiter un maximum de pognon en communiquant sur le fait qu’une boite est prêt à mettre 3 Md$ sur la table sur 25 ans, soit plus de 100 M$ par an. Cet engagement ne vaut rien. Ce n’est certainement pas un engagement ferme et même s’il l’était, il ne vaut que ce que valent les perspectives de pérennité de la boite en question qui aura peut être coulé dans 5 ans. Piqué n’est pas Bill Gates.

    • Elmar 28 février 2018 at 18:49

      De tout ce que j’ai lu, il y a un seul argument qui est à mes yeux valables, c’est celui énoncé par René Stammbach, président de Swisstennis, qui explique que la Coupe Davis s’est révélée un gouffre financier pour sa fédération, qui a perdu 5 millions sur ces 20 dernières années avec cette compétition.
      Et on parle là d’un pays qui a remporté la Coupe Davis et qui pouvait remplir une salle de près de 20’000 spectateurs à des prix qu’on jugerait prohibitifs partout ailleurs dans le monde.
      Or, la Coupe Davis ne devrait pas représenter une perte financière pour les fédérations, au contraire; ce devrait être une manne permettant d’investir ensuite dans la formation.
      Néanmoins, je suis certain qu’il y avait moyen de trouver des arrangements financiers, via une répartition des gains, permettant à chacun de dégager du bénéfice sans transformer la compétition au point de la faire mourir.

      • Patricia 28 février 2018 at 19:15

        Je doute que la fédé suisse soit moins riche que les Belges, et leur président est férocement pour… Après, leurs joueurs et leur staff ne demandent peut-être pas les mêmes salaires (j’avais entendu que le Capitaine Belge était à la vacation, touchait le 10è de Noah par rencontre et n’avait pas de budget pour suivre les joueurs sur les GC…)

        • Patricia 28 février 2018 at 19:21

          J’ai cherché quelques chiffres, la fédé française ne gagnerait rien sur la CD, et partagerait tous les bénéfices de Roland Garros entre les joueurs et le staff. La fédé suisse était bénéficiaire de 2.5 millions sur la campagne de 2014 et en a donné la moitié aux joueurs.

          • Antoine 1 mars 2018 at 21:03

            Sur la FFT je l’ai écrit plusieurs fois : tous les profits tirés de la CD sont répartis au sein de l’équipe avec 15% pour la capitaine et le reste pour les joueurs selon une clé de répartition sur deux ans qui tient compte du nombre de convocations, du nombre de matchs disputés et du nombre de victoires à raison d’un tiers pour chaque critère..

      • Elmar 28 février 2018 at 19:31

        Je ne dis pas que la Fédé est suisse. La question est de savoir si la Coupe Davis est une compétition rentable pour les fédérations. Il semble que sur une période longue (20 ans), ce n’était pas le cas pour la Suisse qui était pourtant dans le groupe mondial.
        Après, c’est clair que quand tu vas loin dans la compétition, tu fais plus de bénéf’ parce que tu vends de plus en plus de billets à un prix de plus en plus élevé. La Suisse et ses matchs de barrages annuels, c’était pas le rêve à ce niveau-là.
        N’empêche que c’est un argument que je peux entendre.

        • Patricia 28 février 2018 at 22:27

          Mais ils ne changeront pas le système pour ceux qui ne sont pas dans le groupe mondial, qui se tapent les barrages et ont sans doute plus de mal à vendre les billets chers… C’est pas eux que ça concerne, le nouveau projet.

          C’est peut-être pas évident à gérer, mais ce sont surtout les revenus des joueurs qui pèsent dans le budget. J’imagine que les joueurs des petits pays hors groupe mondial sont moins gourmands que les Suisses ou les Français, beaucoup le font pour rien (hormis la prime de l’ITF), juste en rétribution de ce que leur fédé a fait pour eux. Il doit y avoir des grosses différences sur ce point selon les pays.

      • Antoine 1 mars 2018 at 21:18

        La Coupe Davis n’est pas une compétition qui génère énormément de profits pour les fédérations mais elles ne devraient normalement pas y perdre sauf si elles versent aux joueurs des primes qui dépassent le montant des profits générés.

        Les recettes sont encaissées par le pays organisateur. C’est la fédération qui accueille qui est détentrice des billets et des droits TV. Le pays qui se déplace ne touche rien (ou très peu). La FIT touche un comm au passage. Les rencontres génèrent des profits pour les pays organisateurs, sauf si ce sont vraiment des branquignols et qu’ils n’arrivent pas à attirer des spectateurs ou des TV.

        Mais cela ne rapporte pas non plus beaucoup car il y a peu de rencontres à domicile au cours d’une saison, sauf pour ceux qui vont en finale des groupes mondiaux. Et si la fédé distribue les profits aux joueurs en intégralité comme en France, l’opération est neutre pour les comptes de la fédé. En France cela rapporte pas mal aux joueurs : le chèque qu’ils touchent en fin d’année est parfois leur plus gros chèque de l’année.

        Dans le truc qu’ils essaient de monter, les promoteurs disent qu’il y aura 3Md$ sur 25 ans soit 120 M$ par an, dont 20 M$ pour les joueurs. Autrement dit il y aurait de quoi engraisser les joueurs et engraisser très largement les fédés. Si les joueurs ne prennent pas position contre ce truc, en dehors des joueurs français qui eux touchent déjà beaucoup, c’est parce que 20 M$ de prize money sur une semaine, c’est beaucoup de pognon à répartir entre les joueurs de 18 équipes.

        Bien qu’ils se plaignent tous ou presque du calendrier, il y en a beaucoup qui seront tentés de rajouter une semaine en novembre…

  7. Sam 28 février 2018 at 23:05

    Pétition.

    • Achtungbaby 1 mars 2018 at 09:16

      On fait une pétition pour demander une pétition ?

    • Paulo 1 mars 2018 at 11:19

      Moi je veux bien signer mais je crains que nous ne soyons que deux pelés et trois tondus à nous opposer au rouleau-compresseur, tels des irréductibles Gaulois… dépourvus de potion magique.

      • Gerald 1 mars 2018 at 11:57

        « De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus braves », je me joindrais donc à cette pétition si nécessaire!

        Chez nous le cas est simple: La Belgique n’en veut pas!!!!!

    • Antoine 1 mars 2018 at 21:05

      Il faut faire une pétition sur change.org : il y a plus d’un million de licenciés rien qu’à la FFT…

  8. Homais 1 mars 2018 at 03:46

    Gojowiwczyk-Zverev c’est du tennis WTA, je cogne, je cogne, je cogne du fond de court… Mince, ça sort. Point suivant: je cogne, je cogne, je cogne, je cogne. Mince, filet ! Comment ? On peut faire autre chose ?

  9. Homais 1 mars 2018 at 03:59

    On signale la disparition de l’amortie, de la volée, du slice, du changement de rythme. Zverev sauve deux balles de set sur deux erreurs de son aîné, qui ne s’en remettra peut-être pas. Tie Break.

  10. Homais 1 mars 2018 at 04:07

    Gojowczyk eu une volée a faire sur une nouvelle balle de set. Le truc flotte et sort…

  11. Homais 1 mars 2018 at 04:09

    Zverev s’en sort à l’arrache, à cause des 3 fautes de l’autre sur ses trois balles de set… J’arrête là le commentaire. L’avenir du tennis est assez monotone.

  12. Patricia 1 mars 2018 at 09:14

    Il y a un jeune joueur dans chaque quart de finale à Acapulco, le tournoi le plus relevé de la semaine : Donaldson jouera Lopez, Chung affrontera Anderson, Thiem joue del Po pour la revanche de l’USO (il a démoli Shapovalov), et Zverev joue Harrison. (Si Thiem arrive en finale, il aura eu un parcours très costaud….)

    C’est quasi pareil à Dubai, Tsitsipas ayant battu Kohli, Coric contre BA, Krajinovic (un poil moins jeune, mais blessé longuement) joue Donskoy et Pouille joue Sugita.

    • Paulo 1 mars 2018 at 11:15

      Thiem-Del Po en quart, c’est du gâchis : ces deux-là auraient dû se jouer en finale ou en demie minimum.
      Pendant ce temps, Anderson dont on se demande comment il a fait pour devenir 8ème au classement se tape le 29ème mondial : allez Chung !

      Sinon je suis bien content de voir Tsitsipas avancer : il a remporté une belle victoire sur le coriace Kohli à Dubaï ; vu quelques extraits, il a un sacré coup droit et une bonne patate en première balle. Jaziri en quart, a priori c’est faisable, même si le Tunisien est en forme après ses victoires sur Dimitrov et Haase. Tsitsi devrait faire son entrée dans top 70 lundi prochain, à 19,5 ans.
      Quant à Pouille s’il ne déconne pas il doit se qualifier pour les demies (Sujita en 1/4) et égaler son meilleur classement en carrière : 13ème.

      • Antoine 1 mars 2018 at 21:19

        Cela va peut être être la semaine de Tsitsipas et pas celle d’Escobado…

  13. Gerald 1 mars 2018 at 12:05

    Pour abonder dans le sens qui estiment que les chances de Roger de terminer 2018 comme numéro un sont plus importantes avec la série de blessures de Rafa et le retour difficile de ses plus sérieux concurrents, voilà déjà une info pour Murray:

    https://www.rtbf.be/sport/tennis/wimbledon/detail_andy-murray-espere-etre-retabli-pour-wimbledon?id=9854115

    • Antoine 1 mars 2018 at 21:21

      C’est clair que l’objectif pour lui, c’est d’être prêt à jouer à son meilleur niveau pour la saison sur herbe. En reprenant l’entrainement en mars, c’est possible..

  14. Perse 1 mars 2018 at 14:36

    Pour en revenir sur la question de la grandeur des joueurs, Tignor a remis à jour une liste des 50 plus grands joueurs de l’ère Open.

    http://www.tennis.com/pro-game/2018/02/50-greatest-players-open-era-m-no-4-pete-sampras/72400/

    En l’occurrence, il mets Sampras après Djokovic et par conséquent on retrouve les 3 monstres aux 3 premières places avec Laver surement intercalé à la deuxième place.

    Personnellement, je trouve très difficile de partager ce Top 5, et en particulier ce top 4 (Antoine pourra apporter son point de vue sur Laver qui a mon sens est surévalué, dire que Laver est le plus grand c’est comme dire que les US nous ont fait gagner la guerre de 14-18: le grand public en est convaincu mais il y a plus que débat parmi les connaisseurs).

    Le palmarès est très important mais je pense que le classement l’est tout autant parce qu’il permet de connaître la performance par rapport au champ. Du point du vue du classement par exemple, Djokovic a été plus dominant que Nadal dont le palmarès est légèrement supérieur. Sampras à palmarès similaire a bien plus de hauts faits au classement également.

    Par ailleurs, j’accorderai une prime à ceux qui établissent des standards, surtout en matière de GC remportés, années et semaines n°1 parcequ’ils contribuent à donner des cibles pour les suivants. Quand Sampras a pris sa retraite, il détenait ces trois records et défrichait ce nouveau terrain.

    Par ailleurs, le GC en carrière est pour moi un concept fumeux qui n’est pas très important même si très difficile à accomplir. C’est un lot de consolation pour ceux qui n’ont pu faire mieux tel Agassi.

    En somme, ce top 4 ne serait pas hiérarchique mais je le comparerai plus au Panthéon grec: il y aurai Zeus et ses deux frères (Federer, Poseidon serait Djoko et Hadès un Nadal) tandis que Laver serait Japet. Sampras d’origine grecque pourrait être un Cronos. De ce fait, sans remettre en cause la puissance respective des avatars, cela mets mieux en exergue l’aspect générationnel des joueurs de tennis et Federer serait le primus inter pares d’une même génération.

    • Homais 1 mars 2018 at 15:59

      T’évite de sortir ce genre de comparaison au bar du coin s’il y a des images de tennis qui passent… Y a qu’ici que tu peux te permettre. Pas mal vu.

    • Colin 1 mars 2018 at 16:33

      Et Venus c’est qui? Ben… Venus !

      • Perse 1 mars 2018 at 17:40

        J’ai toujours dit que les parents Williams s’étaient trompés: la Venus, la vraie, c’est la petite soeur, callypigie oblige.

    • Montagne 1 mars 2018 at 17:03

      Trop aléatoire les comparaisons entre générations.
      Kopa, Platini ou Zidane ?
      Laver, Gonzalès (Pancho), Borg, Federer, Nadal ?

      Je trouve quand même discutable ta phrase :

      « concept fumeux qui n’est pas très important même si très difficile à accomplir.  »
      Si c’est très difficile à accomplir, on peut quand même y attacher une certaine importance, il me semble.

      • Perse 1 mars 2018 at 17:51

        Le Career Grand Slam, c’est venu avec Agassi qui utilisait ce concept pour dire qu’il était meilleur que son rival qu’il détestait, auparavant l’idée n’était pas déterminante. Les champions de l’ère Open n’ont absolument pas eu axé leur carrière sur cet accomplissement.

        Si Lendl a tout misé sur Wimbledon vers la fin de sa carrière, c’est parce que Wimbledon est le temple du tennis et que tout joueur sacrifierait tout pour un titre là-bas, y compris les Français et les crocodiles de terre battue.

        RG n’a jamais exercé la même aura, même pour Djoko ou Federer. Pour les trois monstres le GC en carrière n’est d’ailleurs pas déterminant pour les départager.

        De même entre Sampras et Agassi, la carrière de l’un est tellement plus accomplie que le GC en carrière de l’autre n’est qu’anecdotique.

        Le seul GC qui vaille c’est le calendaire et je rejoins Antoine sur ce point-là, la pression est telle à l’US Open que seul un hyper-champion y arriverait, l’échec de Serena en 2015 est un bel exemple. Celui à cheval sur deux ans est énorme également mais c’est déjà plusieurs degrés en dessous. Par exemple qui se souvient que Navratilova a gagné 6 GC consécutifs en 2×3? Pas grand monde et ce n’est pas utilisé comme argument pour défendre la grandeur de Martina.

        Par ailleurs, la

    • Baptiste 1 mars 2018 at 17:03

      Je me faisais la réflexion qu’un bon étalon de valeur des performances a travers le temps serait – le classement des gains par année en pourcentage du total des gains distribués sur l’année.

      En partant du postulat que de tout temps les meilleurs on toujours fait le choix de l’argent (ce qui me semble être peu ou prou le cas) on obtiendrait un classement plus intéressant que la place de no # 1 et surtout qui permettrait d’intégrer les joueurs pré-73 et pré-Open.

      On trouverait peut être Pancho Gonzales pour le coup

      • Perse 1 mars 2018 at 17:55

        Là on se heurte à des facteurs culturels: le développement de l’industrie du spectacle et du sport professionnel est tellement récent que ça provoque un hiatus. L’ATP a commencé dans les 70′s et fut peu ou prou unifié dans les années 85-90.

        Les pros ante ère Open faisaient plus de tournées que de tournoi et évidemment les gains étaient minuscules par rapport à aujourd’hui.

        Je devrai acheter la Bible de Bud Collins pour mieux connaître champions du tennis mais Antoine, notre bibliothèque depuis cette lecture penche plus pour Pancho, un Rosewall qu’un Laver pour les champions de cette époque.

    • Le concombre masqué 1 mars 2018 at 18:34

      Ca n’enlève pas grand chose à ton point mais quand même :

      Tignor classe Laver en 2, Rafa en 3, Sampras en 4 et djoko en 5 :

      http://www.tennis.com/pro-game/2018/03/50-greatest-players-open-era-m-no-2-rod-laver/72424/

      http://www.tennis.com/pro-game/2018/02/50-greatest-players-open-era-m-no-5-novak-djokovic/72329/

      • Homais 1 mars 2018 at 19:59

        J’ai vu… Borg derrière Djokovic, j’ai un peu de mal quand même, mais bon !
        Les articles sur les numéro 1 sont encore à écrire ?

        • Patricia 3 mars 2018 at 13:03

          non c’est complet…

    • Antoine 1 mars 2018 at 21:22

      Je regarde cela depuis un moment et trouve son classement débile….Il n’a d’ailleurs donné aucun critère le justifiant. C’est son opinion mais seulement son opinion.

      • Patricia 3 mars 2018 at 13:03

        Il n’a donné que deux critères, dont un qu’il ne respecte pas : seuls les accomplissements de l’ère Open comptent (mais clairement il déroge pour Laver, Court et Rosewall), et il ne prend en compte que le simple.
        Ensuite, il y a les critères implicites qui émergent : pour les mieux classés, le nombre de GC prime sur tout (la place de N°1 est à peu près absente de l’équation), tandis que pour les moins bien classés, la dimension du politiquement correct peut rapporter des points… Il y a aussi une prime à la polyvalence, elle aussi très « actuello-centrée », qui pénalise par exemple Sampras.

        Je trouve l’absence de méthodologie critiquable, et l’absence de mise en contexte historique regrettable : pour moi, même si ça rend les choses plus compliquées, il faut tenter de prendre en compte ce qui, à une époque donnée, est un accomplissement significatif. Donc, donner une place au double, à la coupe Davis, à la place de N°1 mondial. Avant les années 2000, le nombre de titres a plus de poids que les équivalents M1000, c’est le contraire ensuite. La rivalité et la longévité doivent être considérés.
        Je trouve que des indicateurs comme le % de victoires, ou le % de victoires en GC, sont également importants pour évaluer la dominance.

        • Antoine 3 mars 2018 at 13:23

          C’est bien du grand n’importe quoi…

    • Patricia 3 mars 2018 at 13:07

      Ah, Perse, j’ai toujours adoré ton sens de la comparaison… En trouve je pense que ça peut donner du sens de la perspective historique

  15. Paulo 1 mars 2018 at 21:13

    À Dubaï, La wild card Jaziri poursuit son parcours de rêve en se qualifiant pour les demies aux dépens de Tsitsipas, malgré une belle résistance du jeune Grec.
    Il défiera le métronome RBA pour une place en finale.

    En bas du tableau, Pouille se défait en 3 sets du Japonais Sujita et affrontera en demie Krajinovik, qui a étrillé Donskoy 6-1 6-2.

    15 + 23 + 34 + 117 : le classement moyen des 4 joueurs du dernier carré est 47.
    Pour un tournoi qui affiche un prize money total de plus de 3.000.000 $ – sachant qu’Acapulco n’affiche que 1.790.000 $ – pas sûr que les ventes de billets permettent de joindre les deux bouts… cela dit, ils ont sans doute l’argent du pétrole pour renflouer.

    • Antoine 1 mars 2018 at 21:32

      Je ne comprends pas pourquoi ce tournoi est devenu un tournoi de seconde zone alors que c’était le tournoi 500 le plus relevé de l’année, avec le Queen’s. Ils alignaient des garanties énormes et faisaient venir les meilleurs. Ils ont maintenu le prize money (conséquent) mais n’alignent plus de garanties apparemment, sauf pour Roger qu’ils ne sont pas parvenus à faire venir…Les matchs se jouent devant les expats du coin, il n’y a pas de public..

      • Patricia 3 mars 2018 at 13:09

        Et dans le même temps, Acapulco s’est mis à allonger, et comme il est mieux placé pour la cohérence géographique avec IW, on voit le résultat !

  16. Renaud 2 mars 2018 at 11:20

    Pour rebondir sur certains commentaires, dont les miens, sur la programmation des saisons de Nadal depuis son avénement le sujet ressemble à une énigme au vu de la lecture de ces presque 15 ans de carrière.

    Est-ce qu’il se blesse parce qu’il joue trop semblant s’opposer immédiatement à aurait-il été si performant en s’alignant moins et donc en s’économisant ( par exemple la saison post USO et la partie de saison sur dur post OA)

    Est-ce que malgré la réussite et l’argent (beaucoup d’argent) qui va avec on reste malgré tout aussi lié à ses origines et à certains traits caractérisant ces dernières, travail, sérieux, abnégation…
    Toni Nadal et Nadal lui même mettant en avant à longueur d’interview depuis plus de 15 ans le couple travail, travail !!! récupération connaît pas, programmation idem….

    Est-ce que l’évolution de son jeu qui lui a permis de signer des succès plus que méritant hors sa seule TB préfigurait les limites actuelles

    Je ne pense absolument pas que l’opposition de style et de personne entre Fed et Nadal soit une invention journalistique au sens ou elle me semble au contraire bien réelle dans leurs origines…
    Les journalistes n’en étant que les commentateurs plus ou moins féconds et doués.

    Ainsi Fed n’a pas su faire arrêter la finale de Wimbledon 2008, placidité, respect de l’ordre, la fameuse neutralité dans les gènes Suisse et un certain « conformisme » quand Nadal a su faire ce qu’il fallait pour arrêter la finale de RG face à Djokovic, révolte des « petits », combat, lutte…
    Sans vouloir réduire un peuple, un état à des « symboles » ou à des idées reçus je trouve que l’un et l’autre sont et très Suisse et très Espagnol dans l’approche de leurs carrières respectives.

    Ainsi Nadal serait toujours en quête de reconnaissance, de visibilité au détriment de sa santé ???

    Vaste débat me semble t’il ….

    • Paulo 2 mars 2018 at 13:19

      Pour moi, sans vouloir entrer dans le débat « suisse typique vs espagnol typique », les choses sont assez simples :

      1- Nadal est un joueur exceptionnellement bon physiquement, autant en force qu’en endurance ; par ailleurs, c’est un joueur avec un mental hors du commun, et une jolie main.
      La somme des trois caractéristiques précédentes fait qu’il gagne énormément, spécialement sur terre battue, la surface où il a grandi.

      Sachant que pour lui comme pour les autres, jouer et gagner beaucoup est une chose positive et que le joueur recherche, dans la mesure où cela engendre une confiance à son zénith ; important, la confiance…

      2- il a un style de jeu, notamment son lift énorme, mais aussi un caractère défensif très affirmé – je ramène tout pendant des heures s’il le faut, 5 mètres derrière la ligne s’il le faut – qui ne peut que l’amener à la limite physiquement, conjugué avec ce qui précède (point 1-) : d’où douleurs et blessures plus fréquentes chez lui que chez Federer ou d’autres.

      Bref et pour faire court, c’est son style de jeu très exigeant, couplé avec le fait qu’il joue beaucoup, parce qu’il gagne beaucoup, parce qu’il a un mental énorme et de vraies qualités tactiques et techniques… qui fait que sa carrière est en dents de scie, du fait des bobos.

      De là, il est forcément plus compliqué de « programmer » sa saison. Tant qu’il n’a pas mal (ou pas trop), il joue. Et quand il a mal, il arrête. Tous les joueurs font pareil, et bien des joueurs ont des déconvenues quand ils reviennent, ça peut arriver à Nadal mais pas plus qu’aux autres, à mon avis. Regardons par exemple Wawrinka (forfait à IW + Miami), ou Djoko, ou plein d’autres : Tsonga, voire Gasquet, Simon, Monfils chez les Français… en la matière, c’est plutôt Federer qui est une exception – dû en bonne partie à son style de jeu, plus fluide, plus offensif, où les matchs durent moins longtemps – que l’inverse. Je crois qu’il faut éviter de prendre Federer comme étalon : c’est une exception. (pourtant, même lui peut faire des erreurs, ex. jouer la Rogers cup l’an dernier pour chasser la place de numéro un, résultat il se fait mal au dos, est forfait à Cinci, son tournoi fétiche aux USA, et perd en 1/4 à l’USO…)

      Franchement, vu son style de jeu – qu’il ne peut pas réinventer de fond en comble à bientôt 32 ans – je vois mal comment Nadal peut/pouvait faire autrement, et mener sa carrière différemment.
      Si on veut mettre en question le stakhanovisme des courts, on peut regarder ailleurs : Davy à l’époque, ou Ferrer, Goffin l’an dernier, RBA…
      Je suis certain que Nadal n’envisageait pas, en début de carrière, de se construire un palmarès comme celui qu’il a aujourd’hui !

      • Paulo 2 mars 2018 at 13:23

        Et pour compléter ma conclusion : je ne suis pas certain que rétrospectivement, il remettra/ait en cause, fondamentalement en tout cas, la façon dont il a mené cette carrière phénoménale.

      • Renaud 2 mars 2018 at 17:21

        Je pense qu’il aurait effectivement signer pour une telle carrière mais c’est enfoncer une porte ouverte puisque tout le monde signerait LOL

        En éclosant sur le circuit à l’ombre de FED et en arrivant si vite à une vraie place de N°2 et N°1 sur TB la question que je sous entend c’est aurait-il pu faire mieux avec une meilleure gestion ?

        Est-ce par exemple tellement insensé d’imaginer Nadal enfilant 13 RG de suite avec un autre calendrier ?
        Dans cette optique, au delà de l’impact d’un tel record, ne manque plus que quelques GC à Wimbledon, ce qu’il a su faire etc etc

        Le seul et unique nouveau domaine qu’explore Federer et à un degré moindre Nadal c’est celui de la longévité très performante et ni eux ni nous ni personne n’aurait jamais pu imaginer celle ci puisque justement il n’y a aucun exemple sur lequel s’appuyer dans l’histoire de l’ère open.

        Mais sans savoir que cela était possible la lisibilité des carrières de Fed et Nadal montre d’un côté un Fed qui a « investi » (même si d’évidence son jeu est plus économe) sur le long terme et un Nadal qui a fait ce que tu décris….

        Bref encore un Suisse qui économise et un Espagnol qui crame la chandelle par les 2 bouts sourire :-)

        • Paulo 2 mars 2018 at 17:49

          Euh, je ne suis pas sûr du tout que Fed avait prévu de jouer jusqu’à un âge canonique, et que c’est dans cet objectif qu’il aurait mis en place un jeu « économique » :)

          Son jeu est tel qu’il est parce que c’est son tempérament, celui d’un attaquant, qui aime dicter le jeu, faire le point en 2-3 coups de raquette. Ses « idoles » de jeunesse étaient Becker, Edberg, puis Sampras, ça ne s’invente pas : que des attaquants.

          Sampras l’attaquant a stoppé sa carrière à 31 ans, et Agassi/Connors les retourneurs-contreurs ont été jusqu’à 36 et 39 ans… si en se basant sur ces joueurs il avait voulu « programmer » une carrière longue il aurait plutôt choisi la filière Agassi/Connors il me semble :)

      • Antoine 2 mars 2018 at 17:52

        En fait, Nadal a beaucoup changé de jeu mais cela ne se voit pas de prime abord : il joue beaucoup plus agressivement, cherche à faire le point beaucoup plus vite. La durée de ses matchs a beaucoup décru. Il perd désormais une majorités des longs rallyes, lesquels sont beaucoup moins fréquents qu’avant, il monte davantage aussi, avec plus de succès. Son service est bien meilleur et il a modifié son coup droit à 4 ou 5 reprises. Si on le compare à celui de 2005-06, il n’a plus grand chose à voir techniquement. Il a deux revers alors qu’il n’en avait qu’un etc…

        • Paulo 2 mars 2018 at 18:23

          Oui, bien sûr, mais je considère que ce sont des changements « à la marge », dans la mesure où sur l’ensemble de la carrière de Nadal, ce que je dis est vrai : durée moyenne des matchs plus importante, débauche moyenne d’énergie plus importante, et comme il joue beaucoup de matchs (parce qu’il gagne beaucoup), et en moyenne plus de matchs sur terre battue, qui sont plus longs que les matchs sur les autres surfaces, eh bien il se met dans les conditions « idéales » pour être blessé plus souvent que la moyenne, et en particulier que Federer, puisqu’il s’agit de le comparer à ce dernier dans l’intervention de Renaud.

          Et même si Rafa a modifié son jeu dans un sens plus offensif et plus économe ces deux-trois dernières années, il joue encore beaucoup de matchs sur terre :
          - l’an dernier, Nadal joue 26 de ses 78 matchs sur terre : 33,3%
          - Djoko (2016) : 24% de ses matchs joués sur terre
          - Cilic l’an dernier : 24%
          - Dimitrov : 13%
          - Federer… 0%

    • Gerald 2 mars 2018 at 13:37

      Je partage assez votre vision des choses et cela se voit aussi dans d’autres sports…
      Dans le tennis, c’est aussi une manière de créer une forme d’opposition entre 2 joueurs: il y avait l’opposition Sampras « gendre idéal » et Agassi « Bad guy », le bûcheron Boum Boum Becker et l’orfèvre Edberg, le « glacial » Yvan Lendl » et les « bouillants » Américains (Big Mac et Jimbo)…

      Pour revenir à un autre sport que je suis également, le foot (et oui nul n’est parfait!), j’ai pu déjà remarquer une opposition de style entre un club comme le PSG qui s’est construit « en standing » là où l’OM s’est plus construit « révolte ».
      En Belgique c’est pareil: Anderlecht, club de la Capitale, est le bon élève qui se veut montrer l’exemple (ils ont déjà puni certains de leurs joueurs pour un vilain geste sur la pelouse oublié par le corps arbitral), rester fair-play (si un joueur adverse est blessé, on met la balle dehors, même si on arrête une action intéressante), alors qu’ils sont battus et que l’équipe adverse procède à un 4ème changement (erreur qui leur aurait valu une victoire sur score de forfait), ils acceptent le verdict du terrain et se privent de précieux points et pour finir, ne vont qu’exceptionnellement en appel des sanctions infligées au Club. De l’autre côté, on retrouve le Standard, club populaire de la ville de Liège fondé en opposition au Club des riches citadins, le FC Liège, qui a toujours gardé cette notion de « struggle for life ». Leur leitmotiv sur le terrain est d’y aller à fond sur le terrain pour prendre l’adversaire à la gorge (leur chant est le « aux armes », tout un programme…), de jouer toujours à la limite (quitte à mettre en péril l’intégrité physique des adversaires), contestant à qui mieux mieux toutes les sanctions via toutes les possibilités d’appel envisageables et avec des supporters s’étant déjà à plusieurs reprises fait remarquer par des tifos (NDLR: grandes banderoles déployées avant le début de la rencontre) dépassant les bornes (représentant un joueur adverse décapité, des messages injurieux,…) et un usage très fréquent de fumigènes lorsque cela tourne mal pour leur club.

      Bref si on accole Federer à Anderlecht et Nadal au Standard dont je parle ci-dessus, on voit que cela se ressemble un peu (pas pour ce qui concerne l’exubérance des supporters)

      • Colin 2 mars 2018 at 15:09

        Mouais… Pas trop convaincu par la ressemblance Anderlecht/Fed, ni par celle entre le Standard et Nadal d’ailleurs.
        L’anomalie marcherait beaucoup mieux si tu nous disais qu’Anderlecht est capable de plier ses matches en 54 minutes alors que ceux du Standard durent généralement plus de 120 minutes. Mais en foot, ça paraît compliqué :lol:

        • Gerald 3 mars 2018 at 12:29

          Je comparais le style classe Federer à la hargne et la révolte de Nadal (et collait ce même parallèle entre les clubs cités)

  17. Paulo 2 mars 2018 at 16:00

    Djokovic enthousiaste sur le nouveau format de la coupe Davis :

    « Mais honnêtement, accumuler tout le talent du tennis à un seul endroit pendant sept ou dix jours c’est phénoménal, que demander de mieux ? »

    http://www.leparisien.fr/sports/tennis/coupe-davis-je-ne-suis-pas-en-business-avec-pique-assure-djokovic-01-03-2018-7585905.php

    • Antoine 2 mars 2018 at 17:53

      Normal, il ne la joue plus. Là, on lui offre une opportunité de plus…

    • Patricia 2 mars 2018 at 19:42

      Ca se fait déjà 4 fois par an depuis des années…. Ca s’appelle un grand chelem. Sauf que niveau matchs épiques, c’est un petit peu plus excitant quand ça se joue avec 3 sets gagnants.

      Et si c’est en 7 jours, ils vont jouer toutes les rencontres en 2 jours, pour avoir au moins 3 tours ?

      Par contre ils ont repéré que la date de novembre pose problème… Ce qui veut dire qu’ils vont essayer de coller ça soit en février (le seul mois qui n’a ni GC, ni M1000), soit entre l’USO et la tournée asiatique.

  18. Paulo 2 mars 2018 at 17:40

    Eh bien… Pouille s’en sort in extremis face à Krajinovic !

    Décidément, ce joueur est frustrant à suivre : il a mené 6-3 5-4 service à suivre, et au moment de conclure, il fait une double et ne passe que 2 premiers services sur 8… et est logiquement breaké. Derrière, il perd le tie break.
    Dans le 3ème set, tie break, il mène 5-2 puis 6-3, 3 balles de match ; le Serbe revient à 6-5, et pour finir Pouille sert une seconde juste sur la ligne, donc tout proche de la double, et Krajinovic met son retour dehors. Et il faut un challenge sur le service de Pouille pour entériner la victoire de ce dernier !

    Il a l’air d’être crevé, ce qui est logique vu que c’est son 3ème tournoi en 4 semaines, et sa 3ème finale. Si c’est RBA demain en face, je ne lui donne pas grand-chance de gagner le titre.

    • Antoine 2 mars 2018 at 17:56

      A Acapulco, la demie entre Zverev-le-jeune et Del Po, qui a sorti Thiem, promet car les deux sont manifestement en forme…

      • Paulo 2 mars 2018 at 18:29

        Oui, j’ai vu des extraits du Del Po – Thiem : le pauvre Dominic était surclassé, dépassé.

        En tout cas, par rapport à Dubai (mon comme d’hier), on a 3 top 10 dans le dernier carré à Acapulco… et le classement moyen des 4 1/2 finalistes est 20ème.

    • Patricia 2 mars 2018 at 19:36

      Mais si Pouille gagne le tournoi, il remplace Sock dans le top 10 !

  19. Elmar 2 mars 2018 at 20:06

    C’est acté: Nadal forfait pour la tournée américaine. C’est la voie royale pour Roger jusqu’à Wimbledon.
    Et accessoirement pour tous les autres aussi. On va quand même avoir des M1000 qui vont se jouer sans Djoko, Nadal, Murray, Stan. Y a des places à prendre.

  20. Patricia 2 mars 2018 at 22:37

    Plus précisément pour l’histoire du N°1 :

    « Federer will almost certainly be #1 through Halle if he accumulates at least 710 points during IW/Miami.

    The only possible way for Nadal to reattain #1 during the clay season at that point would be for him to win MC, Barcelona and Madrid, and then have a better result than QF at Rome. In that case, for Nadal to be #1, his Rome points minus 180 would have to be greater than Federer’s sunshine double points minus 710. If Federer wins Indian Wells and makes the semifinals in Miami, for example (1360 points), Nadal would need to win Rome after winning MC, Barcelona and Madrid to be #1, and he’d need to win RG again on top of that to keep it through to grass season.

    If Federer gains more than 1530 points over the sunshine double (win/final and win/win are the only possible scenarios for this) then Nadal can’t be #1 at any point in the clay season even if he wins MC, Barcelona, Madrid, Rome, and RG.

    In the very, very short term, Federer will need to reach the semifinal of IW to keep the #1 ranking, but again, if he gets 710 points or more through IW/Miami, he’ll retake the #1 after Miami and almost certainly hold it through to the grass. »

    • Antoine 3 mars 2018 at 14:24

      Il suffit donc Roger d’aller en demies à IW pour conserver sa place de n°1. S’il ne fait pas mieux que cela il lui faudra encore aller en demie à Mimai pour rester n°1.

      S’il gagne à IW, il n’aura besoin que de gagner deux matchs à Miami pour conserver sa place. S’il gagne à IW et va en demie à Miami, il augmentera son avance sur Nadal de 10 points.

      S’il gagne à IW et va en finale à Miami (ou l’inverse), Nadal ne pourra pas le dépasser même en gagnant tout sur terre…

      Tout se présente donc au mieux pour Roger. Surtout vu les absences à IW…Je pensais bien que ce serait plus dur pour Nadal de rééditer sa saison 2017 que pour Roger. Nadal n’a pas été capable de faire deux grandes années de suite depuis des lustres…

      Il n’y a pas cinquante types qui ont une chance réelle de le battre à IW. Cela risque de se résumer à Del Po et peut être Zverev-le-jeune, Kyrgios et Cilic et ces trois là sont douteux. Le danger principal pour lui, c’est Del Po qui va très probablement gagner à Acapulco. Si Del Po n’est pas dans sa moitié de tableau, ce sera parfait pour lui…Ce serait surprenant qu’il se loupe à IW et s’il gagne le tournoi, il peut voir l’avenir très très sereinement jusqu’à Wimbledon….

      A moins que grisé, Roger ne décide de revenir à Roland…

  21. Homais 3 mars 2018 at 06:59

    Voilà qui est précis !

  22. Homais 3 mars 2018 at 07:07

    Del Po a gagné le 1er set, je prends le match en cours, et Zverev joue avec un bandeau sous le genou gauche : pas un bon signe pour les deux tournois sur ciment qui arrivent.

  23. Homais 3 mars 2018 at 07:20

    Del Po tient tranquillement la diagonale revers juste avec des slices, Zverev essaie d’ouvrir, ça revient diao revers, re-sclice, et Del Po finit avec un amorti de revers. Zverev sans solution dans l’échange, même côté revers.

  24. Homais 3 mars 2018 at 07:41

    La vraie inconnue finalement n’est pas du côté de Fed (marquera-t-il 710 sur le prochain mois ?), c’est plutôt, la blessure de Nadal dont il va devoir se remettre en acceptant de se reposer vraiment (pas en disant dans deux semaines, je me remets à fond à l’entrainement, façon post OA)va-t-elle lui permettre d’arriver en forme à Monte Carlo ? C’est vraiment une fenêtre de tir très courte en réalité et très périlleuse. La durée de guérison annoncée après l’Open d’Australie était trois semaines. Nadal avait dit deux puis reprise d’entrainement et Acapulco. On a vu le résultat.
    Reprendre trop tôt à nouveau, c’est le risque d’une nouvelle récidive et d’une saison sur terre totalement compromise, reprendre juste avant MC (une semaine maxi), cela va faire court court.
    En temps normal, Nadal est compétitif car les tournois sur dur américain, assez lent, le mettent dans le rythme physiquement et qu’il retrouve tout de suite ses sensations de terre pour prendre l’avantage. Là, il va arriver à court de foncier et à court de matches.

    • Colin 3 mars 2018 at 15:59

      Nadal va faire l’impasse sur la saison de Terre Battue et remporter Wimbledon. Et pendant ce temps Fed va en profiter pour remporter Rome et Roland Garros.
      Riez, riez, vous rirez moins dans 5 mois quand mes prédictions oiseuses se seront réalisées.

  25. Homais 3 mars 2018 at 07:43

    Le pb au genou de Zverev (double break dans lea deuxième manche) y est-il pour quelque chose ? Son revers st inoffsensif dans la diagonale, que del Po tient sans forcer en attendant un coup droit. Zverev touche le dessous de son genou, typique des pbs tendineux rotuliens… ça sent le pâté pour lui aussi dans les deux tournois qui viennent.

  26. Homais 3 mars 2018 at 07:47

    Zverev a pris une grosse masse musculaire au dessus des genoux, en ayant adopté le préparateur physique de Murray qui acvait choppé avec lui deux bons poteaux aussi. Mais la prise musculaire, ça a des conséquences, ça tire sur les tendons. La course à la puissance musculaire n’est pas une solution pour un jouer délié comme lui.

  27. Paulo 3 mars 2018 at 09:31

    Si ça continue comme ça, Federer va se retrouver sans concurrence – une fois de plus diront les mauvaises langues – pour les gros titres et la place de numéro un en 2018.

    À moins que Del Po, ou Cilic ?… les autres : Thiem, Dimitrov, Goffin… je n’y crois pas. Si en plus Zverev est blessé…

    Et si Rodgeur lui-même se blesse ? Décidément, nous vivons des temps tennistiques étranges.

  28. Gerald 3 mars 2018 at 11:53
    • Patricia 3 mars 2018 at 13:16

      Houlalaa, c’est inquiétant, il a vraiment un problème à l’œil durable… Goffin est abominablement poissard.

  29. Patricia 3 mars 2018 at 13:47

    Concernant la réforme de la CD, le blog où écrit Tignor fait une table ronde de ses rédacteurs sur la question : http://www.tennis.com/pro-game/2018/02/itf-going-too-far-their-proposed-davis-cup-changes/72441/

    2 sont contre (dont Tignor), 4 y sont favorables. Je crains que ça ne reflète l’opinion d’une majorité du public, c’est à dire que ceux qui ne la regardaient plus, vu le manque des superstars, sont favorables à un changement quel qu’il soit. Ils se fichent des qualités de l’ancien format puisqu’elles ne suffisaient pas à les fidéliser (Tignor était le seul à faire un compte rendu des rencontres). Aucun n’évoque l’intérêt du format au meilleur des 3 sets, et là aussi ça reflète une partie me semble-t-il majoritaire, à lire les coms sur les forums : il y avait beaucoup de « on s’emmerde, qui a envie de regarder un match en 5 sets de parfaits inconnus »….

    Le format des 5 sets est de toutes façons incompatible avec une rencontre dans un évènement groupé, sauf peut-être pour la finale (mais les joueurs n’y seront pas favorables, sans jour de repos c’est très dur). Ils sont tous favorables à l’évènement groupé – c’est plus « lisible » pour les audiences (en gros, plus difficile à rater) et ont l’air de considérer que le simple effet de masse est attractif en soi. Perso je vois mal en quoi ça permettrait de suivre plus de matchs, ou comment le côté « grande fiesta » peut être garanti si les supporters ne suivent pas le mouvement. Je pensais qu’ils allaient privilégier l’Europe pour garantir un public mais ce qu’ils disent du mode de sélection des villes me fait douter…

    • Paulo 3 mars 2018 at 15:09

      Le site TennisActu a fait un petit sondage sur la question, et le « pas d’accord » l’emporte, mais de peu : 63 votes contre 56 « d’accord ».

      Ça ne fait jamais que 120 votants, c’est très peu… on ne sait pas quelle est l’opinion des passionnés de tennis.
      De toute façon, là comme ailleurs les décisions semblent être prises de façon très peu transparente pour ne pas dire très peu démocratique.

      Quoiqu’il en soit, nulle part je n’ai vu qu’une pétition ait été lancée pour protester contre cette (r)évolution. Même ceux qui ici réclamaient une pétition semblent rester l’arme au pied…

    • Antoine 3 mars 2018 at 15:12

      L’objectif réel de cette opération n’est pas de rénover la CD mais de la tuer…

      A part les joueurs français qui ne sont pas complètement sûrs de gagner plus d’argent avec la nouvelle formule qu’ils en gagnaient avec l’ancienne -ce qui est la raison pour laquelle les oppositions viennent surtout de la France- tout le monde, en réalité, à intérêt à assassiner la vieille dame qui est restée le témoin muet du tennis à l’ancienne, c’est à dire du tennis amateur. Elle a maintenu jusqu’en 1971 le Challenge Round alors qu’il avait disparu cinquante ans avant dans les GC. Il a fallu attendre 1973 pour que tous les joueurs pro, sans restriction, soient admis à la disputer et elle demeure la seule compétition sportive annuelle disputée dans le monde entier (134 nations cette année).

      La FIT veut tuer la CD pour que sa bureaucratie puisse prospérer avec beaucoup plus d’argent en recréant une compétition assez similaire à ce quelle avait fait dans les années 90 avec la Coupe du Grand Chelem (mais par équipes cette fois). Idem pour la plupart des autres fédés à qui la FIT fait miroiter le pactole des 120 M$ par an (dont 20 M$ pour les joueurs). L’ATP a également intérêt à tuer la CD pour des raisons financières : sa disparition libérera 4 semaines dans la saison ce qui permettra de vendre des créneaux supplémentaires puisqu’il est interdit d’organiser un tournoi ATP la semaine ou se déroulent les rencontres en février, avril, juillet et septembre. Cela veut dire plus de tournois, plus d’exhibs également sans doute, plus d’argent à gagner pour leurs promoteurs, les diffuseurs, plus d’argent distribué en prize money aux joueurs qui gagneront donc plus, tant sur la CD que durant la saison, les top players raflant bien sûr la plus grosse part du gâteau. L’ATP participe depuis un moment à l’assassinat : de 2009 à 2015, des points ATP étaient distribués à ceux qui participaient à la CD. Depuis, rien, zéro…

      Bref, la Coupe Davis n’a plus sa place dans un circuit désormais presque totalement dominé par des intérêts financiers. Tout le monde a, soit intérêt à sa disparition, soit pense avoir intérêt à sa disparition. Seuls de vieux cons dans mon genre la défendent.

      Ce que les bureaucrates de la FIT ne comprennent pas, c’est que s’ils tuent la CD comme ils en ont l’intention, ils auront en réalité scié la seule branche sur laquelle ils sont assis : sans la CD, la FIT n’a plus aucune fonction significative, à part redistribuer aux fédés une partie de l’argent que la nouvelle compétition va générer. Si la nouvelle formule fait un bide (comme la Coupe du Grand Chelem) sa propre existence sera rapidement menacée. Il risque d’arriver la même chose à l’ATP : c’est en partie grâce à son entente avec la FIT que cette organisation est arrivée à assoir sa maîtrise sur l’organisation de la saison et à faire régner la discipline. Mais la disparition de la CD va aviver les appétits des uns et des autres et ni la FIT, ni l’ATP, ne sont les plus forts si seuls les intérêts financiers doivent prévaloir.

      L’ATP est d’ailleurs en situation dominante et sous la menace de procès anti-trusts aux Etats Unis. Cette bureaucratie n’est plus un syndicat de joueurs mais une organisation de facto commerciale qui promeut ses propres intérêts. Djokovic a compris que le temps était mûr pour recréer un syndicat de joueurs et prendre le pouvoir pour de bon. Les top players ont intérêt à créer leurs propres compétitions et à commercialiser eux mêmes les droits qu’ils cèdent aux organisateurs lorsqu’ils s’inscrivent aux tournois. Il suffit de voir ce qu’a fait Roger avec sa Laver Cup, ou encore que Goffin et Stan ont récupéré une partie des droits de diffusion de leurs propres matchs pour les diffuser eux mêmes sur leur chaîne youtube dans leurs pays.

      L’assassinat de la vieille dame va donc sans doute déboucher sur une nouvelle guerre pour le partage du gâteau. La période de stabilité du circuit que l’on a connu depuis un bon moment maintenant va sans doute prendre fin. L’unité du circuit qui caractérise l’époque actuelle va peut être prendre fin et laisser place à un éclatement qui était le trait dominant des deux premières décennies de l’ère Open. Dans cette nouvelle configuration, ce ne sont ni la FIT, ni l’ATP qui vont y gagner, mais plutôt des auto-entrepreneurs tels que Roger ou Djoko, voire des entrepreneurs à l’ancienne tels que Tiriac…

      • Perse 3 mars 2018 at 15:52

        Super commentaire et très instructif.

        Impressionnant de voir comment le marketing est parvenu à concentrer l’attention et le temps de cerveau disponible sur le sommet de la pyramide.

        • Antoine 4 mars 2018 at 21:31

          Je vais peut être transformer ce post en le développant en article…Colin, ton avis ?

          • Fawaz 5 mars 2018 at 05:48

            Commentaire à transformer en article dare-dare!

            L’avenir de la Coupe Davis est 1000 fois plus intéressant que celui de cette relève qui se fait attendre!

          • Colin 5 mars 2018 at 09:20

            Tout à fait d’accord, ça le mérite !

      • Fawaz 5 mars 2018 at 08:02

        Magnifique édito pincé d’un vitriol de bon aloi!

        Ton diagnostic est éclairant sur les véritables enjeux (pécuniaires et de pouvoir) derrière cette réforme de la CD!

        J’aimerais abonder dans ton sens pour exprimer mon ressenti.

        ETAT DES LIEUX:

        1/L’ITF organise 3 épreuves par équipes, à savoir la HOPMAN CUP (compétition mixte sous forme de tournoi-exhibition préparatoire à l’AO, la première semaine de Janvier), la COUPE DAVIS (compétition masculine étalée sur 4 semaines en Février, Avril/Juillet, Septembre et Novembre) et la FED CUP (compétition féminine disputée sur 3 semaines en Février, Avril et Octobre).
        2/Les 4 Fédérations historiques, Australienne, Française, Britannique (En réalité, c’est le All England Lawn Tennis Club qui est la structure organisatrice) et Américaine organisent respectivement les 4 GC, (AO, FO, WIM et USO), véritables vaches à lait de la planète tennis
        3/L’ATP organise l’ensemble du circuit avec les tournois se déroulant semaine après semaine, avec en point d’orgue, le MASTERS (ATP World Tour Finals).

        NB: de 1978 à 2012, l’ATP organisait la semaine précédant RG, la WORLD TEAM CUP (compétition masculine par équipes réparties en poules, avec 2 simples + 1 double, quasiment à l’identique de la mouture de la COUPE DAVIS (aka WORLD CUP of TENNIS) que vient de proposer l’ITF. En 2017, une rumeur persistante envisage que l’ATP relance sa WORLD TEAM CUP pour 2018 ou 2019, probablement en janvier. Déjà est à la manœuvre Gérad PIQUE, soutenu par NADAL, DJOKOVIC et MURRAY. Une autre compétition par équipes mixte (avec un format original, 1 simple H, 1 simple F, 1 double mixte, 1 simple « Battle of Sexes » baptisé Mixed Singles) disputée après WIM au MADISON SQUARE GARDEN est aussi envisagée sous le vocable TENNIS WORLD CUP, par d’autres promoteurs. Y sont pressentis Nadal, Djokovic et Zverev.

        http://www.tennisworldusa.org/tennis/news/Rafael_Nadal/45414/2018-tennis-world-cup-12-teams-nadal-djokovic-zverev-to-play/
        https://www.tennisworldcup.com/women-vs-men-singles/

        4/TEAM 8 (l’agence de Management Sportif créée par Federer et son agent Tony GODSICK), en partenariat avec les Fédérations AUS et US, et l’homme d’affaires brésilien Jorge Paulo LEMANN, a organisé en Septembre 2017 avec succès la première édition de la LAVER CUP, compétition sous le format RYDER CUP opposant l’équipe EUROPE à l’équipe RESTE DU MONDE (6 joueurs par équipe).

        C’est dans ce contexte fortement concurrentiel, que l’ITF, dont la compétition-phare, la COUPE DAVIS a perdu en visibilité et en attractivité, du fait de la désaffection des joueurs les plus bankables (FEDERER, NADAL, DJOKOVIC, MURRAY, WAWRINKA, DEL POTRO), décide de marquer un grand coup!

        En Août 2017, son projet de passage en 2 sets gagnants pour les rencontres de CD est retoqué par l’Assemblée Générale de l’ITF!

        En Août 2018, c’est un projet plus juteux qui sera à l’ordre du jour: 3 Milliards US sur 25 ans, soit environ 120 Millions/an dont 20 pour les joueurs et 100 pour les instances sportives, pour une compétition par équipes sur 1 semaine dons un format quasi-identique au WORLD TEAM CUP de l’ATP, promu par Gérard PIQUE, qui refourguerait donc son concept au concurrent ITf!

        La boucle est bouclée!

        • Perse 5 mars 2018 at 09:21

          Et merci beaucoup pour ce résumé.

          Lemann est décidement dans tous les bons coups. Personnellement le concept de la Laver Cup me paraît meilleur que la bouse de Kosmos même si le top demeure la CD.

        • Antoine 6 mars 2018 at 11:07

          Super !

          J’avais complètement oublié l’existence de feu la WTC qui était organisée juste avant Roland. Je vais prendre en compte ces éléments complémentaires et faire un papier, à publier après IW.

  30. Renaud 3 mars 2018 at 17:40

    Commentaire très intéressant que je partage sur le fond et la forme.
    On a beau ce dire que c’est l’époque qui veut cela c’est dur à avaler le « jeunisme » et voir disparaitre la coupe Davis telle que nous la connaissons sera un crève coeur, surtout si l’on prend la peine de consulter le palmarès et les noms des vainqueurs, sans vérifier je pense pouvoir dire qu’il ne manque aucun grand joueur à ne l’avoir jamais remporté.

    En France nous avons la chance d’avoir un GC et de voir donc jouer les meilleurs français en France mais pour nombre de pays la seule occasion de voir jouer des « locaux » c’était la coupe Davis !!!

    Le plus triste dans tout cela c’est de voir comment les Top players dont Fed, Nadal etc etc ne font rien, bien au contraire, pour sauver cette institution alors qu’ils ont bien souvent par ailleurs l’oeil rivé sur la course au record PERSONNEL !!!

    Bref, ils connaissent très bien l’histoire du tennis au travers des palmarès individuel mais se fiche de l’histoire des tournois.

    Honte à eux, Fed inclus

  31. Paulo 3 mars 2018 at 17:54

    À Dubaï, Pouille s’incline en finale contre RBA 6-3 6-4, comme je l’avais prévu.
    Il est clairement crevé, ayant joué 4 tournois en 4 semaines, soit 14 matches en 25 jours : Montpellier qu’il gagne, Rotterdam où il perd d’entrée, Marseille où il fait finale, et donc Dubaï.

    Sur ce match, son taux de premières était celui des mauvais jours : 49%… pas avec ça qu’il pouvait espérer battre RBA. Ce dernier, fidèle à lui-même, une vraie teigne, qui ramène tout, qui fait très peu de fautes, qui tente peu car n’ayant pas vraiment de coup fort mais fait tout bien, comme une machine.

    Bautista-Agut va donc voir son nom inscrit au palmarès du prestigieux ATP500 de Dubaï, aux côtés de ceux de Federer, Murray, Djokovic, Roddick, Nadal, Wawrinka… lol
    Il aura quand même battu en cours de route les redoutables Florian Mayer, Pierre-Hugues Herbert, Borna Coric, Malek Jaziri et enfin un Pouille exténué, bravo :)

  32. Homais 3 mars 2018 at 18:50

    Djokovic s’est pointé à Las Vegas. Officiellement, il n’est pas encore forfait. On sait quand aura lieu le tirage ?

  33. Patricia 4 mars 2018 at 09:26

    Del Po a facilement remporté Acapulco contre Anderson et en a profité pour lui piquer sa 8è place. Il ne devrait pas tarder à passer Goffin qui est forfait à IW et a seulement 80 pts de plus que lui. Ce serait une bonne nouvelle d’avoir un vrai costaud dans le top 4, j’espère qu’il va tenir…

    Je ne connaissais pas cette stat : https://www.welovetennis.fr/atp/134057-del-potro-terreur-du-top-10, ça fait 49 victoires maintenant, mais je trouve surtout impressionnant son total contre le top 5, 28 (5 contre Nadal, 6 contre Fed, 4 contre Djoko, 2 contre Murray + Zverev, Cilic, Waw, Ferrer, Söderling, Roddick…) et ses 8 victoires contre un N°1 mondial…

    Pour comparaison Waw qui a 3 ans de plus et un beau palmarès a le même nombre de victoires contre le top 10 (50), et 19 contre le top 5(une victoire contre Nadal, 3 contre Djoko, 2 contre Fed, 5 contre Murray + Ferrer, Berdych, Nishikori, Nalbandian).

    • Robin 4 mars 2018 at 10:10

      S’il tient physiquement, je le vois bien finir dans les 5 premiers à la fin de l’année. Lui et Cilic peuvent être les grands gagnants des déboires des Djoko/Murray/Waw/Rao/Nishi, de la petite forme de Dimitrov, de la jeunesse de Zverev, des arrêts aux stands de Nadal et de l’intermittence de Federer. À eux d’avoir les grosses parts du gâteau !

      Sinon, une stat sur laquelle Federer pêche, c’est celle concernant le nombre de victoires face aux numéros 1 mondiaux. Très loin derrière ses petits camarades le Suisse… :-)

      • Pat 4 mars 2018 at 11:52

        Il faut dire que quand on est soi-même numéro 1, on n’a pas beaucoup d’occasion de le battre !

    • Paulo 4 mars 2018 at 12:36

      Terreur du top 10, le type exagère. Apparemment Eduardo Puppo est argentin, ça expliquerait son enthousiasme. (quand à welovetennis, on connaît leur propension à monter le moindre truc en épingle)

      C’est plus le ratio V/D contre le top 10 qui compte – si le nombre total de rencontres est significatif, ça va de soi.
      Et à ce jeu-là, Del Po n’est jamais que le 43ème de l’ère open, et il reste loin derrière le Big Four (de 55% Murray à 65-68% Nadal-Fed-Djoko).
      Certes avec 38,7% il est devant tous les seconds couteaux de l’ère contemporaine : Nishi (36,8%), Tsonga (34,7%), Raonic (32,5%), Ferrer (31,5% quoique sa carrière commence à s’allonger), Berdych, Dimitrov , Cilic ou Goffin (à 30% et moins).
      Mais bon, de là à en faire une « terreur » du top 10…

      • Paulo 4 mars 2018 at 12:39

        J’ai oublié Wawrinka dans les contemporains de Del Po : 36,8%, comme Nishi. cela dit Waw a eu deux carrières, une avant 2013, une depuis 2013.

    • Paulo 4 mars 2018 at 12:49

      Reste à Del Po à perfer en Masters 1000 maintenant…

      On parlait de gestion de calendrier l’autre jour, je trouve qu’il a des progrès à faire de ce côté, l’Argentin.
      En janvier, il joue Auckland la semaine précédant l’OA, résultat il perd tôt à Melbourne.

      Là, il vient de jouer un 250 (Delray Beach) puis un 500 juste avant deux Masters 1000 : Aca c’est compréhensible, mais Delray Beach ?…
      Del Po n’a jusqu’ici disputé que 3 finales de M1000, et n’en a gagné aucune.

      Où je suis indulgent avec lui, c’est quand en 2016 il donne la priorité à la coupe Davis, au détriment de sa carrière personnelle ; il le paiera d’ailleurs très cher, puisqu’en 2017 il ne démarrera sa saison qu’à Delray Beach…

      • Antoine 4 mars 2018 at 16:00

        En gagnant à Acapulco, Del Po devient 8eme et est sur d’etre exempté de premier tour, ce qui aurait été le cas même s’il n’avait pas joué mais il ne pouvait en être sûr. Il ne jouera donc pas avant dimanche à IW et a donc 8 jours entre les deux tournois, ce qui me paraît largement suffisant. Il est allé jouer à News York avant mais ne s’est pas fatigué là bas. C’eta Juste un petit tournoi de reprise. Je pense qu’il sera au top à IW, peut-être un peu moins bien à Miami mais cela dépendra de ce qu’il fait à IW. En attendant, c’est une belle victoire à Acapulco avec 3 top 10 battus au passage..Un parcours de M1000 en fait…Si ses poignets tiennent, il n’y a aucune raison pour qu’il ne retrouve pas sa place dans le top 5.

        • Paulo 4 mars 2018 at 16:12

          Il n’a plus qu’à profiter de la méforme des meilleurs, et de l’âge avancé de Fed, pour gagner un ou plusieurs Masters 1000, et pourquoi pas aller chercher un autre GC… pour ça, il faudra quand même éviter de refaire le coup d’Auckland juste avant l’OA.

          • Antoine 4 mars 2018 at 21:27

            Cela me plairait bien que Del Po gagne un GC cette année…Qu’il gagne un M1000 serait bien aussi. Sauf erreur de ma part, il n’en a jamais gagné. Je pense que le format 3 sets gagnants lui convient mieux, enfin lui convenait mieux du moins..À priori, il a sa chance dans tous les GC..

          • Colin 4 mars 2018 at 23:26

            A mon avis, Delpo ne gagnera jamais Roland. Ça fait des années maintenant qu’il ne fait plus rien sur terre battue.
            Wimbledon ou un 2ème Flushing, peut-être. Moi ça me plairait bien.

        • Colin 4 mars 2018 at 20:45

          Antoine, il me semble que les 32 premières têtes de série sont exemptées de premier tour à IW (comme à Miami : tableau de 96).
          Reste encore 6 tours à passer, mais en 2 sets gagnants et avec un jour de repos entre 2 matches, ce n’est pas la mine.

          • Antoine 4 mars 2018 at 21:22

            Oui, c’est juste. Je me suis trompé…

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