Une journée à Monte Carlo

By  | 23 avril 2019 | Filed under: Actualité, Bord de court

Monte-Carlo Rolex Masters tournamentComme ça, c’est Fabio qui a ramassé la mise à Monte Carlo. Bravissimo Maestro ! Contre toute attente c’est le très sanguin et talentueux étalon Italien qui a mis à terre le squatteur des lieux. Et fait rarissime, il est allé au bout du tournoi et a soulevé cette coupe après cette victoire inattendue en demi-finale. Personne n’avait misé une piécette sur lui mais je sentais que son match contre Nadal dépendrait avant tout de son implication du jour, comme souvent d’ailleurs. Comme talent gâché il se pose bien là le Fabio. Il y a de plus en plus la place pour les quidams, il était temps ! Enfin ça c’était la conclusion du tournoi.

montecarloPour ma part cela a commencé mercredi dans les rues de Monaco puis de Monte Carlo après avoir tenté de trouver une entrée de parking pourtant mille fois annoncée. Enfin on a pu trouver (ma moitié m’accompagnait) après presque 1 h 30 à tourner en rond le moyen de parvenir à ce tant espéré ATP Rolex Monte Carlo. Qui on voit arriver en Peugeot sport ? Un peu « cheap » dans le pays des Aston Martin et autre Maserati, mais sponsor oblige. Bref qui descend de la voiture en toute décontraction ? Stan !! oui le deuxième homme Suisse avait pourtant perdu la veille mais il avait apparemment tenu à nous accueillir pour cette journée tennis. Ça commence bien!   Alors laissez-moi vous dire que les affiches me promettaient une journée d’enfer même si j’avais dû faire une croix sur un très prometteur Tsitsipas / Kukushkin mais la rencontre n’était pas programmée sur le court principal « Court Rainier III » pour lequel on avait nos billets. Snif!

En entrée, du sang neuf, ça va castagner! Zverev / Auger-Aliassime …mais partie décevante,  le jeune Canadien était un peu crispé et avait beaucoup de mal a garder la balle dans le court. Surtout au 1er set.  Zverev n’avait pas grand-chose à faire mais j’ai pu observer ce fameux et somptueux revers malgré les 2 mains. C’est pourtant Felix qui démarre le 2ème set pied au plancher à moins que Zverev ne se soit déconcentré car la partie n’était pas très disputée. Quoi qu’il en soit il a mené les débats jusqu’à ce que Sasha prenne enfin le match à son compte pour terminer le job. Zverev donnait cette impression d’être passif et de regarder son adversaire faire les points et les fautes. Heureusement pour lui les fautes étaient pléthore. C’était la première fois que je voyais Auger-Aliassime jouer et je suis donc déçue au vu de ces précédents résultats, partie remise donc. Résultat : 6/1 – 6/4 en 1 h 20 min.

En plat de résistance, du sang ibérique, ça va chauffer! Nadal / Bautista-Agut  Un journée normale au travail pour Nadal qui prend sans surprise le service de son compatriote d’entrée de partie. Cela présageait bien du spectacle à venir, c’est à dire qu’il n’allait pas se passer grand chose qu’une mise à mort rapide et sans surprise. Les échanges entre les 2 taurillons étaient quand même plutôt plaisants mais c’était toujours le Majorquin qui avait le dernier mot ou presque. Pas grand-chose à retenir d’un point de vue tactique tellement la partie était inégale de bout en bout même si Roberto a eu ses chances dans le 2ème set, mais il n’y avait rien à faire contre un très bon Rafa. C’est allé un peu vite. Dommage! Nadal n’a pas failli à sa réputation. Résultat : 6/1 – 6/1 en 1 h 16 min.

Le dessert, du sang venu de l’Est, ça va boxer! Thiem / Klizan  J’ai donc fondé tous mes espoirs pour la dernière rencontre du jour entre Thiem (qui fait très ado encore) et Klizan qui avait l’air de revenir de nulle part avec sa barbe mal taillée et ses habits trop grands pour lui. Enfin ce ne sont que des détails. Mais une fois encore le match ressemblait fortement aux 2 premiers avec un Klizan dépassé par la surpuissance de Dominic surtout avec ce revers ! Je n’ai pas vu Stan en live mais cette puissance en revers, certainement parmi les plus grands, c’était vraiment impressionnant. Donc beaucoup de précipitations de la part du Slovaque qui bâchait à tout va avec quelques fulgurances par-ci par-là et comme précédemment après la perte du 1er set ce qui a permis de faire durer un peu le match avant que Thiem ne termine le boulot. J’ai remarqué qu’à chaque point perdu, Thiem regardait son clan de manière très insistante, on aurait dit un petit garçon perdu. Il n’était certainement pas aussi serein que la partie ne pouvait laisser présager. D’ailleurs il a sauté au tour suivant. Résultat : 6/1 – 6/4 en 1 h 24 min.

Un petit tour et pis s’en va Alors voilà, tout était réuni pour une journée exceptionnelle, elle l’a été, d’abord parce que les face-à-faces étaient plutôt sympas (bof pour Agut mais bon…) ensuite parce que le tournoi est installé sur un des plus beaux et des plus agréables endroits que j’ai pu découvrir même si je le voyais plus grand qu’il ne l’est. Il n’y a rien à redire, assister en direct à des matches « pour de vrai » ça n’a pas de prix, cela n’est pas comparable à un match diffusé sur un téléviseur et encore moins sur un ordi… Et c’est encore mieux quand vous appréciez les joueurs que vous regardez évoluer à quelques pas de vous, en  plus ils semblent tellement « normaux ». Je ne garderai pas ces matches en tête pour leur dramaturgie ou pour leur niveau tennistique remarquable mais pour les bons moments passés à assister à ces échanges de tennis partagés et tant appréciés . Il faut dire que le site est de toute beauté, le soleil était au rendez-vous et bien sûr on surplombait la mer d’huile. Un Paradis.

About 

Tags: ,

274 Responses to Une journée à Monte Carlo

  1. Colin 24 avril 2019 at 09:03

    Merci May pour le compte-rendu. Je t’envie un peu, car s’il y a bien un tournoi auquel j’aimerais assister, c’est celui-ci. Et tu as eu la chance d’y être un jour où il n’y avait pas trop de vent (facteur qui peut vite dénaturer les matches).

  2. Anne 24 avril 2019 at 12:33

    Besoins de matchs ? Garanties bien sympas ? Toujours est-il que Pouille a préféré le Challenger de Bordeaux la semaine prochaine à Munich ou Estoril… étranges ambitions en tous les cas.
    Tsonga y sera d’ailleurs aussi

    • Jo 24 avril 2019 at 13:52

      Si on retirait les points de sa performance à l’Open d’Australie, Lucas Pouille occuperait actuellement le 108e rang mondial. #JackSock

      • Anne 24 avril 2019 at 14:32

        c’est fou !

        Ce n’est pas à Barcelone que Pouille emmagasine les victoires… défaite sèche contre le quasi retraité Ferre 6/3 6/1

    • Paulo 24 avril 2019 at 14:37

      Et une défaite 6-3 6-1 face à Ferrer – qu’il avait pourtant battu deux fois sur deux – à Barcelone…

      La grippe de février est pourtant loin maintenant… pauvre Lucas, il va finir par faire pitié.

  3. Anne 24 avril 2019 at 12:37

    Sans surprise, c’est Turin qui a été choisie pour accueillir le Masters, ou quel que soit le nom de l’épreuve à ce moment-là, entre 2021 et 2025.

    • Colin 24 avril 2019 at 17:20

      Ah ah ça me donne des idées ça… Turin c’est à trois heures de chez moi en voiture ou en train…

      • Montagne 25 avril 2019 at 21:09

        Idem

  4. Colin 24 avril 2019 at 17:17

    Décidément c’est opération « Portes ouvertes » au Nadalothon 2019… Déjà 11 pour Leonardo Mayer…

    • Colin 24 avril 2019 at 18:12

      Et finalement 13 pour Mayer qui passe n°1 au « Nadalothon jeux ». Fognini reste évidemment n°1 au « Nadalothon sets » et « Nadalothon match ».

  5. Rubens 24 avril 2019 at 22:15

    Nadal a décidément du mal. Est-il si favori que ça contre Ferrer ?

    • Paulo 25 avril 2019 at 10:17

      Ferrer, sur terre c’est 2 victoires et 19 défaites contre le TerreMinotaure… ce serait quand même un séisme s’il parvenait à battre Nadal.
      Pour avoir vu des bouts du match de Mayer, ce dernier jouait très bien, frappant fort, très long (il a été à un point de battre Fed y’a quelques années du côté de Shanghai, de mémoire) ; le seul truc est que Nadal aurait pu et dû gagner en 2 sets, ayant eu 3 balles de set dans le tie break du premier.
      Je crois qu’à part une défaite contre un bon Thiem en demi-finale, Nadal devrait enquiller sans problème un 12ème titre à Barcelone…

    • Colin 25 avril 2019 at 17:55

      Bon ben ça fait 6 au Nadalothon pour Ferrer, ce qui n’est pas si mal comparé aux standards des meilleures années du taurillon, mais pas bien folichon non plus.

  6. Colin 25 avril 2019 at 17:57

    Les highlights du match Medvedev / MacDonald sont très chouettes à regarder. Ce n’est pas du Dustin Brown, mais c’est très spectaculaire quand même. J’ai compté : pas moins de 8 des 9 points présentés comportent (au moins) une amortie ; les deux joueurs semblent en avoir usé (voire abusé).
    https://video.eurosport.fr/tennis/atp-barcelone/2019/medvedev-sans-souci-le-resume-de-sa-victoire-face-a-mcdonald_vid1189855/video.shtml

  7. Paulo 25 avril 2019 at 19:03

    Et dans la série « je ne mets plus un pied devant l’autre », nous trouvons :

    - Zverev, éliminé par le Chilien Jarry à Barcelone, et 21ème à la Race live,
    - Dimitrov, également éliminé par Jarry à Barcelone, 49ème à la Race,
    - Goffin, éliminé par Struff à Barcelone, 59ème à la Race,
    - Cilic, éliminé par Cuevas à Budapest, 82ème à la Race,
    - Khachanov, éliminé par Pella à Barcelone, 71ème à la Race,
    - Edmund, 62ème à la Race (ne jouait pas cette semaine)

    Fognini a réussi à s’extraire brillamment de la spirale des défaites la semaine dernière, passant des environs de la 100ème place à la 7ème place à la Race grâce à sa victoire à Monte Carlo…

    • Nathan 25 avril 2019 at 23:28

      C’est exactement la réflexion que je me faisais. A ceux déjà cités, il faudrait aussi rajouter, mais dans une moindre mesure, Shapovalov qui certes est toujours aussi brillant dans son tennis mais ne gagne plus grand chose de significatif. Quant à Rublev, n’en parlons pas, éliminé au 1er tour des qualifs.

      • Anne 27 avril 2019 at 17:26

        Shapovalov n’aime pas la terre battue

  8. Guillaume 26 avril 2019 at 15:09

    Oups, oubli de paiement annuel des droits du site dans les temps :) Mais c’est bon, c’est corrigé.

    Je profite d’être connecté pour dire un grand bravo à Rubens pour sa saga sur les balbutiements de l’Open, période fascinante et trouvant fortement écho dans l’actu.

    Et merci May pour cette évocation de Monte Carlo. Perso j’y ai été 2 fois, mais jamais pour le tournoi lui même. Une fois pour une Davis France USA en 2012, et une fois pour une Interview de stan wawrinka en marge du tournoi, sans un quelconque hôtel de luxe juste à côté du MCCC mais sans pouvoir pour autant y aller tant les delais (aller retour dans la journée) étaient serrés.Rageant !

  9. Antoine 26 avril 2019 at 16:46

    « Personne n’avait misé une piécette sur lui »…

    Si, ma pomme. J’avais vu Terreminotaure contre Pella et l’avais trouvé mauvais alors une cote de 7.25 pour Fabio, je me suis dit que cela valait la peine, d’autant qu’il faisait un très bon tournoi, avec le poil de bol qui fait aussi les vainqueurs. Bravo à lui pour son titre au passage. Il a été nettement moins bon en finale qu’en demie mais comme Lajovic l’a quand même bien aidé, cela fait un grand tournoi enfin remporté par Fabio, plus stable mentalement qu’auparavant..

    Aujourd’hui, l’adversaire de Terreminotaure, Struff a une cote de 11. j’ai pris aussi..Contre Mayer, Nadal a encore été mauvais, sauf à la fin du match. Pas vu le match contre Ferrer.

    Terreminotaure a vraiment un problème, ou plusieurs problèmes. Il ne sert pas bien, fait beaucoup de fautes parce qu’il est mal positionné sur la balle, est sur la mauvaise jambe sur beaucoup de frappes, joue donc trop avec le bras et manque donc de puissance. Je pense donc qu’il a toujours mal au genou droit et que ceci explique ce qui précède. A Indian Wells, il s’est retiré en raison d’une douleur sur ce même genou. Voilà mon explication concernant son niveau actuel.

    Comme le tableau de Barcelone est franchement relevé, cela me parait loin d’être acquis qu’il gagne le tournoi. Après Struff, ce sera Thiem ou encore Pella, puis Nishikori ou Medvedev. Et au vu de son niveau, Thiem, Nishikori ou Medvedev auraient leurs chances contre lui. Et si Terreminotaure ne gagne pas à Barcelone, son moral ne va pas s’améliorer. Il n’arrivera pas dans les meilleures dispositions à Madrid, tournoi qui ne lui réussit pas puisqu’il ne l’a gagné « que » quatre fois..

    La saison est très ouverte en général, mais celle sur terre battue pourrait elle aussi être plus ouverte que d’habitude…

    • Antoine 26 avril 2019 at 17:10

      Ca va nettement mieux pour Terreminotaure aujourd’hui : il sert bien et joue bien (il mène 4-2). C’est assez amusant de voir un type faire service volée contre lui sur terre…

      • Antoine 26 avril 2019 at 17:19

        Debreak de Struff à 15. Nadal commet quatre fautes en coup droit, dont trois consécutifs pour commencer ce jeu. Il était pressé par l’Allemand, certes, mais il y a quand même un problème. 3-4..

        • Antoine 26 avril 2019 at 17:26

          5-4 Nadal qui s’en tire bien grâce à un peu trop de précipitation de Struff. L’Allemand a gagné ses deux derniers jeux de service blancs.

          • Antoine 26 avril 2019 at 17:33

            5-5 un échange exceptionnel pour finir. L’Allemand s’en tire bien car il n’a passé que deux premières.

            • Antoine 26 avril 2019 at 17:42

              Break blanc et set Nadal 7-5 ! L’Allemand est lâché par son service dans le money time. C’était déjà le cas au jeu de service précédent. Il n’est qu’à 46% de premières sur l’ensemble du set. 67% pour Nadal.

  10. Jo 27 avril 2019 at 16:40

    Nadal-Thiem, 1-0 dans le premier set. Il flotte dans mon salon une drôle d’odeur, mélange de transpiration et de musc.

    • Kaelin 27 avril 2019 at 17:14

      Et de paëlla?

    • Jo 27 avril 2019 at 18:41

      Et voilà la défaite syndicale annuelle face à Thiem sur terre battue. Pourvu que ça dure.

  11. Paulo 27 avril 2019 at 18:39

    6-4 6-4, défaite du taureau en deux sets, comme à Monte Carlo. En comparaison de Thiem, pour la première fois Nadal m’a paru… vieux.

    Sinon, bloqué à 11 titres à MC (pour le moment), bloqué à 11 titres à Barcelone… cela signifie-t-il qu’il va resté bloqué à 11 titres à Roland ?

    • Paulo 27 avril 2019 at 18:44

      Par ailleurs, Thiem pourrait être le deuxième joueur à remporter un deuxième titre en 2019 demain.

      À Budapest, ce sera une première cette année pour Berretini, ou tout court pour Krajinovic.

      • Paulo 27 avril 2019 at 18:44

        Thiem comme Medvedev, d’ailleurs.

  12. Guillaume 27 avril 2019 at 19:04

    Colin va encore pouvoir modifier la bannière du site :)

    • Colin 29 avril 2019 at 17:24

      Voilà qui est fait, mais si Rafa ne gagne pas à Roland Garros il va falloir VRAIMENT trouver autre chose !

  13. MarieJo 27 avril 2019 at 19:57

    10 ans tout juste après la création de 15LT il est étonnant d’avoir encore un nadalothon… même si la tendance s’inverse peut être de manière inexorable…
    La logique veut que les vieux lions qui ont beaucoup combattu tombent un jour sur plus fort et jeune qu’eux et se fassent chasser de leur territoire.
    la loi de la jungle à peiné à s’appliquer au big4 mais on tiens peut être un bon début.

    • May 28 avril 2019 at 14:55

      Happy 10 years old 15-lovetennis, beaucoup de choses ont changé (sur 15lt & sur le circuit) depuis la création du site mais les indestructibles sont toujours là même si on s’approche inéluctablement vers la fin d’une ère (annoncée maintes et maintes fois mais le poids des ans va bien finir par faire le job et les jeunes aussi).

      Le top 10 au 20/04/2009 / les mêmes joueurs au 22/04/2019

      1 – Rafael Nadal 22 ans / 2ème
      2 – Roger Federer 27 ans / 4ème
      3 – Novak Djokovic 21 ans / 1er
      4 – Andy Murray 21 ans / 217ème
      5 – Juan-M Del Potro 20 ans / 9ème
      6 – Andy Roddick 26 ans / retiré
      7 – Fernando Verdasco 25 ans / 37ème
      8 – Nikolay Davydenko 27 ans / retiré
      9 – Gilles Simon 24 ans / 27ème
      10 – Gaël Monfils 22 ans / 19ème

      4 joueurs étaient déjà top 10 il y a une décennie de cela dont 3 mais pas des moindres parmi les 4 premiers au classement.
      Il y a eu seulement 2 retraités et les autres sont encore dans les 40. Exception faite de Murray qui est blessé donc très loin au classement.

      En 2009 Zverev 11 ans, Tsitsipas 10 ans, Thiem 14 ans étaient encore dans les jupes de leur mère.
      Anderson et Isner ont pris leur temps pour rentrer dans les 100 ils avaient respectivement 22 et 23 ans et étaient classés 171 et 123ème.

      Félicitions aux tenanciers du site, Guillaume, Marie-Jo, Colin et sa TWRC entre autres et à ceux qui sont dans l’ombre pour tout le travail accompli. De mon côté j’ai eu plaisir à contribuer de façon très modeste à 15LT, ce que j’ai le plus apprécié ce sont principalement les joutes avec ces grands moments de compétitions entre 15Lovers grâce aux divers Quizz, aux « match calling » et autre Guerrilla, Comcumber contest, Tennis Manager (qui n’a pas connu de conclusion), Rysk & bien évidemment la folle épopée de Grandeur & Décadence qui comme l’Odyssée d’Ulysse a fait un beau voyage, 10 ans déjà, que le temps file…

    • Colin 28 avril 2019 at 16:28

      Tu me « may » la nostalgie…

    • Baptiste 28 avril 2019 at 17:41

      Odyssée 2010 et 2011, c’etait bien quand même. J’y repense presque avec nostalgie.

      • May 28 avril 2019 at 19:07

        J’ai complété mon commentaire, mon allusion à Ulysse n’était pas assez claire.

  14. Paulo 28 avril 2019 at 20:29

    Comment s’appelait le site qui a précédé 15-love, déjà ? Je me souviens que sans y participer, je le lisais avec plaisir. Assez scandalisé de voir que certains articles atteignaient péniblement les 50% d’approbation, je mettais systématiquement un vote positif (vert) aux articles, pour rééquilibrer… et puis, un jour, j’ai vu que le site n’existait plus. Ce n’est que bien plus tard que j’ai compris que 15-love en était le « successeur ».

    Pour en revenir aux affaires courantes, Thiem a fait le job, à Barcelone. Bien aidé par un Medvedev en délicatesse avec son épaule droite (le Russe paie sans doute l’accumulation des matches).
    L’Autrichien peut commencer à lorgner du côté de la 4ème place ATP, si Zverev ne redresse pas la barre rapidement…
    Un type sympa, ce Thiem (ce n’est pas Patricia qui dira le contraire), au jeu certes puissant et bovin, mais avec un je ne sais quoi d’humanité…

    • Patricia 28 avril 2019 at 22:59

      Attends, Paulo, Mister Domi a réalisé une masterclass tactique en finale, Medvedev était éblouissant au début, il lui a complètement coupé l’herbe sous le pied en variant énormément (avec un slice en gros progrès) ! Rien à voir avec le style pratiqué contre Nadal, l’auroch peut la jouer en finesse (même si c’est pas ce qu’il pratique le plus souvent). A la base, il y a certes une bonne grosse dose de patator bien bourratif (mais ce qui se fait de mieux dans le genre, jouissif à la Waw ou del Po), mais il y a une grosse palette avec des jolis coups de patte pour agrémenter la fondue !^^
      Medvedev m’a surprise, je lui ai trouvé bcp de vice comme contreur, un peu à la Simon, étonnant pour un gabarit comme ça. très chiant à négocier. Dommage évidemment que son service était atteint dans le second set(en plus du mental parce que Domi l’a fait terriblement trimer), il m’a impressionnée.

      • Paulo 29 avril 2019 at 11:24

        Oui, Thiem a ce jeu varié, avec slice pour casser le rythme, amorties (plusieurs superbes en finale), frappes bombées pour repousser ou plus à plat très fort, qui font de lui un auroch racé ; je pensais aussi à cette faculté qu’il a à se trouer sur certains matches, jusqu’à en devenir quelconque (contre Lajovic à MC par exemple), ce qui le rend d’une certaine façon fragile, humain…
        Sur le mental, j’ai bien aimé contre Nadal en demie, où mené 0-40 au moment de servir pour le match il aligne (si j’ai bonne mémoire) 5 points avec l’aplomb d’un Big Four. J’ai bien aimé aussi qu’il ne relâche pas la pression sur Medvedev et lui inflige une bulle au 2ème set…
        Medevedev, je viens de regarder, a joué 33 matches depuis début 2019… la comparaison avec Simon me paraît pertinente, je me la fais depuis un moment : un Simon avec un meilleur service et plus de puissance.

        • Antoine 29 avril 2019 at 13:56

          Je n’avais pas pensé à Simon, peut être parce que Medvedev est capable de frapper plus fort que lui, je pensais à Murray.

          Tactiquement, il est excellent le russe. Il neutralise son adversaire et frappe quand il faut. J’ai vu sa demie contre un bon Nishikori qui n’arrivait pas à prendre le dessus.

          En finale, il a très bien joué les quatre premiers jeux, puis s’est éteint. S’il n’avait pas été fatigué, cela aurait pu être une finale intéressante…

      • Jo 29 avril 2019 at 15:01

        Medvedev est un Dolgopolov spahetti, la fantaisie en moins, le stakhanovisme en plus.

  15. Montagne 28 avril 2019 at 21:54

    sportvox dans le site de l’Equipe.

    Il y avait des trolls, ça volait pas bien haut.

    Pour avoir une idée, voir les commentaires des articles tennis sur le site de l’Equipe.

    • Colin 29 avril 2019 at 17:17

      Ça volait à la fois très très haut et très très bas (voire sous terre par moments)… Et c’était la branche « sport » du site généraliste « agoravox ».
      Il y avait en effet un lien direct vers sportvox depuis la page d’accueil de lequipe.fr mais c’était un simple partenariat me semble-t-il.

  16. Jo 29 avril 2019 at 06:19

    Gros Dédé fête ses 49 ans aujourd’hui en attendant de bientôt célébrer l’anniversaire d’une vie.

  17. Antoine 29 avril 2019 at 14:08

    Donc Terreminotaure a encore paumé et cela lui fait deux défaites désormais. J’avais misé sur Thiem (cote 3.2) à qui je donnais une chance sur deux de gagner. Il a été excellent contre Nadal, bien aidé par un pourcentage de premières de 72% ce qui ne lui arrive pas souvent (pour mémoire, 58% en finale de Roland l’année dernière).

    J’ai été un peu surpris des déclarations de Nadal après sa défaite disant qu’il avait fait son meilleur match sur terre cette année et qu’il commençait à se rapprocher de là ou il veut l’être. Contre Struff, je l’avais trouvé bon dans le deuxième set, assez moyen au premier. Contre Thiem, la différence de niveau était flagrante et il n’a même pas remporté 45% des points ce qui lui arrive rarement sur terre battue. Thiem a fait une connerie sur le premier point du dernier jeu et s’est retrouvé à 0-40 presque aussitôt. Si Nadal n’avait pas eu ces balles de break, cela aurait été la première fois sur terre depuis 2003 et un match contre Moya. Il était franchement dominé…

    Globalement je l’ai trouvé meilleur qu’à Monte Carlo, mais pas tant que cela. Et toujours les mêmes problèmes : service en berne (5 doubles contre Thiem dont une pour débuter et une sur une balle de break au premier) et fautes en coup droit à la pelle tout en manquant de puissance. Il est rarement parvenu à décroiser son coup droit et à faire le point dessus. Je demeure convaincu qu’il a toujours mal au genou droit. On verra ce que cela donne dans dix ours à Madrid…

    En attendant, sa cote à Roland Garros, même si elle a un peu augmenté, demeure ridiculement basse pour un être normal : 2 !

  18. Renaud 29 avril 2019 at 16:58

    On l’écrit toujours sans vraiment le croire mais tout va très vite en sport, la vérité d’une année n’est pas celle de la suivante, fin 2016 personne n’aurait mis une pièce sur un retour au 1er plan du duo Fed-Nadal qui remporte les 4 GC, fin 2017 personne n’aurait mis une pièce sur Djoko, le début d’année semble donner raison, Fed et Nadal en esquille chacun un de plus, et puis Djoko revient en force et s’en enquise 3 de suite !!!
    Après ce début d’année et ce début de saison sur terre une éclaircie semblerait se dessiner, mais bien malin celui qui peut prédire le vainqueur et bien risqué celui qui miserait toute sa fortune sur un revers de Nadal et Djoko à RG.
    Fed fera le job mais pareil, il faudrait être dingue pour miser sa fortune sur une victoire à RG

    Sinon un détail sur Nadal et les blessures, depuis 2005 inclus et jusqu’à ce jour il a manqué 6 GC sur 57 + 1 retrait en cours de tournoi.
    Bien loin de l’image d’un joueur tout le temps blessé.
    Je ne m’explique pas cette différence entre la réalité (il n’est donc pas tant blessé que cela puisqu’il manque grossomerdo 1 GC tous les 2 ans) et l’image d’un joueur souvent blessé ???

    • Colin 29 avril 2019 at 17:19

      Faudrait savoir Renaud : les GC, ils les « esquillent » ou ils les « enquisent » ?
      Il faut être préçous dans ce qu’on écrouille, pour ne pas risquâtrer d’être trouté d’improvision…

      • Renaud 30 avril 2019 at 08:34

        Shame on me, pourtan jaissaye de soiniait mon ortografe !!!!

    • Antoine 29 avril 2019 at 17:32

      Roger, Rafa et Djoko ont gagné les 9 derniers GC disputés depuis le début de 2017, série en cours..

      Juste avant le début de cette série, Andy avait gagné à Wim et Stan à l’US Open.

      Nadal loupe plus d’un GC par an en moyenne désormais (soit non participation, soit forfait, soit blessure). Et ailleurs, sur dur, ses stats sont horribles..

      NB: on trouve une cote de 23 chez Bwin (10 chez Betclic et 19 chez Unibet) pour une victoire de Roger à Roland. J’ai mis 10 €…

    • Rubens 30 avril 2019 at 08:36

      Salut Renaud,

      Exact pour Nadal, mais si on ajoute les GC où il s’est blessé en cours de route et/ou n’a pas été à 100% de ses moyens, là ça devient vertigineux.

  19. Renaud 30 avril 2019 at 08:54

    Pour être précis
    OA depuis 2004 – 16 éditions – 2 non participation
    RG depuis 2005 – 15 éditions – 1 forfait
    W depuis 2003 – 16 éditions – 3 non participation
    USO depuis 2003 – 16 éditions – 2 non participation

    Dernier et seul forfait : RG 2016
    Dernière non participation : USO 2014

    Il ne manque donc absolument pas un GC par an en moyenne, c’est très loin d’être le cas, depuis le début de sa carrière il manque un tournoi tous les 2 ans !!!

    Pour préciser je ne compte bien entendu pas les éventuelles blessures en cours de tournoi du moment qu’il est sur le court.
    Exemple, finale OA 2014, visiblement il était blessé, il a réussi à chiper un set à Stan et si ce dernier avait psychoté (et il n’aurait pas été le premier en finale de GC) il aurait soulevé la coupe.

    Si tu es sur le court c’est que tu es apte à jouer et quand bien même serais tu blessé cela peut aussi être la résultante des tours précédents ou tu n’as pas su, pu t’économiser (ex la finale de Wimbledon l’année dernière, c’était à Anderson de terminer plus vite les matchs des tours précédents)

  20. Renaud 30 avril 2019 at 08:58

    Rubens on s’est répondu en même temps
    Il n’y a rien de vertigineux avec les blessures de Nadal, c’est une construction journalistique et une facilité d’analyse.

    En gros à son meilleur dans ses meilleures années, personne ne me gagne et quand je perds je suis blessé !!! facile comme analyse et c’est devenu un lieu commun

    JMDP est lui un vrai blessé 16 non participation depuis seulement 2006 !!!

    • Rubens 30 avril 2019 at 09:46

      Salut Renaud,

      Je ne sais pas si c’est une facilité d’analyse de justifier les défaites de Nadal en GC par ses blessures. Pour ma part, je ne m’intéresse pas à ce qu’il a pu raconter sur le moment, ce sont des éléments de communication qui ne disent rien de son état de forme réel. En revanche, les semaines qui suivent (s’est-il aligné sur des tournois) sont beaucoup plus parlantes. De toute façon, je ne crois pas prendre réellement la défense de Rafa, c’est juste l’histoire d’un type qui ne sait rouler qu’à 300 à l’heure quand ses rivaux roulent à 200. Il enrhume tout le monde en ligne droite, mais au premier virage il fonce dans le décor. On ne peut pas dépenser, match après match, deux fois plus d’énergie que son adversaire, et ne pas en payer le prix un jour ou l’autre.

      Mais tout de même…

      Pour la période 2006-2014, je vois 7 défaites où son adversaire est meilleur : AO 2008 (Tsonga), Wim 2006 et 2007 (Federer), + les 3 défaites en finales 2011-2012 (Wim, US, AO) face à Djoko, et à la rigueur la défaite face à Kyrgios à Wim 2014.

      Sur cette même période :

      AO : 2007 (Gonzalez), 2010 (Murray, abandon), 2011 (Ferrer), 2014 (Wawrinka)
      RG : 2009 (Soderling), 2016 (forfait)
      Wim : 2012 (Rosol), 2013 (Darcis)
      US : 2006 (Youzhny), 2007 (Ferrer), 2008 (Murray, Rafa totalement épuisé par son été de feu), 2009 (Delpo, Rafa convalescent après une blessure qui lui a fait zapper Wimbledon)

      2015 est une rupture, puisque Nadal ne se blesse absolument pas cette année-là. Et comme par hasard, il chute prématurément partout, en jouant trop court et en manquant manifestement de confiance. Avec un jeu moins gourmand en énergie il ne se blessait plus, mais il redevenait un joueur lambda. Parmi les défaites que je cite, il y en a qui sont vraiment trop grosses pour imaginer que Rafa était à 100%. Alors après, comme il le dit lui-même, son corps est fatigué et commence à ne plus répondre.

      Je ne crois pas que les défaites sur blessure de Rafa soient seulement un lieu commun, c’est en partie une vérité. A mon avis, il s’est aligné souvent, trop souvent, en ayant des problèmes physiques. Notamment en partant à la chasse de la place de n°1. Mais à un moment il doit, comme tout le monde, passer à la caisse, et les multiples hypothèques qui a posées sur son corps ont freiné sa carrière.

      • Renaud 30 avril 2019 at 11:37

        Attend Ruben je ne suis pas bien ton explication car faudra m’expliquer en détail les raisons pour lesquelles tu considères les 2 défaites de Wimb 2012 et 2013 comme étant liés à des blessures plutôt qu’au fait que sur herbe TOUT le monde (FED inclus) peut-être en danger face à un joueur grand, servant fort et dans la zone par ce qui est de balancer des mines dans les coins du court.

        Je suis d’accord avec Paulo, en finale 2014 contre Wawrinka il se faisait défoncer dans le jeu, avant d’être blessé.

        Et encore une fois le parcours jusqu’à la victoire consiste à gagner 7 matchs et à gérer ces 7 matchs, si tu n’as plus d’essence dans le réservoir après le 4-5 ou 6ème match et que tu produis un non-match le tour suivant c’est que sur le tournoi en question tu n’étais pas assez bon pour aller au bout, point barre.

        Je voulais simplement mettre en avant que Rafa n’est absolument pas le grand blessé qu’on veut à tout prix nous vendre.

        Il a par exemple moins de non participation en Master 1000 que Federer
        JMDP est lui un vrai blessé, il a manqué +/- 50 masters 1000 alors que Nadal n’en a manqué moins de 30 sur

        • Renaud 30 avril 2019 at 11:39

          Je complète aussi pour RG 2009 d’ou il était blessé, Soderling fait le match d’une vie c’est ce que tout le monde a vu ?
          Qu’il prenne un coup de massue sur la tête en son jardin et qu’il soit à la rue ensuite n’a rien à voir avec des blessures.

        • Rubens 30 avril 2019 at 12:30

          « Et encore une fois le parcours jusqu’à la victoire consiste à gagner 7 matchs et à gérer ces 7 matchs, si tu n’as plus d’essence dans le réservoir après le 4-5 ou 6ème match et que tu produis un non-match le tour suivant c’est que sur le tournoi en question tu n’étais pas assez bon pour aller au bout, point barre. »

          100% d’accord, mais je ne vois pas l’incompatibilité avec ce que je dis.

          Wim 2012 et 2013, deux défaites précoces, qui inaugurent une période où Nadal ne réussissait plus à enchaîner RG et Wimbledon. Des bombardiers qui tirent sur tout ce qui bouge, il en a battu un certain nombre à Wimbledon, en grande partie grâce à la qualité de ses retours. Cette qualité, je ne la retrouve pas contre Rosol par exemple, je sais juste que derrière il a été out quelque temps. Je ne l’ai pas vu contre Darcis, mais peut-être m’a t-on menti et le Belge est en réalité un énorme serveur surpuissant qui était sur un nuage ?

          Encore une fois, la liste que j’ai dressée insiste sur les blessures de Rafa en GC, mais ces blessures sont consubstantielles à son jeu. Il a un physique hors norme et (pour répondre aussi à Paulo) il a effectivement su gérer sa barque pour être encore n°2 mondial à 33 ans.

          Mais pour le coup, si tu accrédites l’idée que ces joueurs étaient plus forts que lui ce jour-là alors qu’il était à 100% de ses moyens, alors tu rentres dans le jeu de Rafa lui-même qui racontait justement ce genre de choses en conférence d’après-défaite… avant de s’éclipser quelques semaines, voire quelques mois, pour soigner ses blessures.

          En tant que fan de Federer, Nadal m’a causé bien des tourments. Pendant toutes ces années, il m’a été fort pénible de le voir se prendre des roustes en GC contre des Youzhny, des Gonzalez, des Ferrer, et pire encore des Rosol et des Darcis, en ayant manifestement des problèmes physiques. Et à côté de ça enquiller les victoires à RG, souvent aux dépens de Federer, en donnant l’impression qu’un poids plume mène un combat vain et perdu d’avance face à un poids lourd. Pour le dire autrement, je ne suis pas surpris de toutes ces défaites de Rafa en GC liées à ses problèmes physiques ; j’aurais juste aimé que ça lui arrive plus souvent contre Federer, ce qui est totalement subjectif. Mais, quelqu’ait pu être mon désir de le voir perdre, je suis obligé de constater que dans les occasions que je cite, il n’était pas à 100% de ses moyens.

    • Colin 30 avril 2019 at 10:33

      Nadal a un physique exceptionnel, ce qui lui permet de gagner des matches même en étant à 90% voire 80% sur TB… Normal que dans ces conditions il ait du mal à s’arrêter!
      Ceci dit il gère quand même pas trop mal sa barque car il va bientôt fêter ses 33 ans et il est toujours n°2 mondial. A son âge, la plupart des grands champions du passé étaient soit à la retraite, soit sortis du top 5 voire du top 10 et ne faisaient plus que des coups sporadiques.

      • Paulo 30 avril 2019 at 10:49

        Désolé Rubens, mais en 2014 Stan était meilleur, nettement meilleur même, que Nadal. Avant la blessure de ce dernier, il le dominait de la tête et des épaules : 6-2 au premier, et break dans le deuxième, à grands coups de boutoir des deux côtés qui repoussaient le Majorquin loin derrière sa ligne et le réduisaient au rang de sparring partner. La domination du Suisse dans le jeu était d’autant plus impressionnante qu’il n’avait, jusque là, jamais pris UN SET à Nadal en dix confrontations… la blessure de Nadal était réelle, et s’est traduite en particulier par un service beaucoup moins rapide à partir du moment où il s’est fait mal. Mais Stan n’avait pas besoin de ça pour le démolir…

        • Paulo 30 avril 2019 at 10:49

          Oups, erreur d’aiguillage…

        • Rubens 30 avril 2019 at 10:57

          Salut Paulo,

          Pour la finale de l’OA je ne l’ai pas vue en direct, je n’ai vu que les highlights. Et j’ai trouvé que Rafa jouait tout de même très court, dès le début. C’était effectivement un tir aux pigeons pour Stan. Mais dans la liste que j’ai dressée, je te perles de matchs où Rafa n’était pas à 100%, mais je ne te dis pas qu’il aurait forcément dû gagner ces matchs. Je te dis juste qu’une partie de l’explication tient dans les problèmes physiques de l’Espagnol. Pour le match dont tu parles, je ne veux rien enlever à Stan, j’étais d’ailleurs pour lui, je dis juste que j’aurais bien voulu voir le meilleur Rafa face à lui, ça aurait donné plus d’éclat à sa première victoire en GC.

          • Paulo 30 avril 2019 at 11:02

            Il jouait court… c’est l’explication que je lis souvent. Mais Stan n’y était-il pas pour quelque chose ? À mes yeux, aucun doute que c’est justement à cause de Stan que Nadal jouait court. Quand tu es dans les bâches, tu en viens toujours à jouer court…

            • Rubens 30 avril 2019 at 11:19

              Yes, mais regarde le quart du dernier US contre Thiem, il prend 6/0 au premier, et on connaît la suite, sachant évidemment qu’il a été à 100% de ses moyens jusqu’au bout du match. J’ai rarement été pour Thiem, mais ce jour-là il était en état de grâce. C’est une des plus belles victoires de Rafa à l’US. Qui lui a coûté le match suivant, d’ailleurs.

              Le grand défi contre Rafa, ce n’est pas seulement de rivaliser techniquement et de jouer en avançant pour le priver de temps et le forcer à jouer court. C’est aussi de faire tout ça au meilleur des 5 sets. Sur TB c’est évident, ils sont nombreux à avoir rivalisé sur un set, beaucoup moins à avoir rivalisé sur tout un match.

              C’est cette dimension physique qui a manqué à cette finale de l’AO 2014. Mais comme je le disais plus haut, c’est le jeu-même de Rafa qui le prédispose à toutes ces blessures. Et, dans le cas de Wawrinka, ceux (dont je ne suis pas) qui hurlaient au one-shot chanceux en ont été pour leurs frais à RG 2015 et à l’US 2016…

      • Rubens 30 avril 2019 at 10:50

        Salut Colin,

        On rejoint notre discussion sur l’âge du capitaine et les papys fringants. Mais je dois confesser une crainte pour le prochain RG, et elle est liée à ma détestation personnelle, viscérale et incurable, pour Djokovic. Si le Serbe est au meilleur de sa forme à RG, je ne vois personne, à part Nadal, pour l’empêcher d’aller au titre. A choisir entre une 12ème victoire de Rafa et un deuxième Djoko Slam, je choisis la 12ème de Rafa. Si un tiers gagne, ça me va à peu près, si c’est Roger là c’est le rêve (mais je n’y crois pas trop…). Mais Nole, non, par pitié !

        • Paulo 30 avril 2019 at 11:13

          Djoko ne joue pas très bien, je trouve, depuis Shanghai 2018.
          À part la 1/2 et la finale à Melbourne, où il s’est subitement remis en mode machine, il n’a pas joué à son meilleur niveau et a toujours perdu à un moment ou à un autre. Et là ça commence à faire beaucoup de matches moyens voire médiocres de sa part… comme quoi, chez lui l’âge aussi…
          J’ai également lu, je ne sais plus où, que Djoko passait pas mal de temps hors des courts les temps passés, et ça m’a fait penser à ce que Becker avait dit juste après s’être séparé du Serbe : en gros, il ne s’entraîne plus assez dur pour rester au top.
          Quand en plus tu vois Pepe Imaz dans son box, comme à Monte Carlo…
          À moins qu’il ne rectifie sérieusement le tir d’ici RG, il y subira une désillusion, j’en suis persuadé. Il répète à l’envi que son objectif est Roland, et en cela il me fait penser à nos chers Frenchies (suivez mon regard) qui pensaient qu’en se préservant lors des tournois précédant, soit RG, soit la finale de Coupe Davis, et en y perdant tôt, il n’y avait pas de problème « l’objectif, c’est Roland »… on a vu le résultat.
          Madrid et Rome vont nous en dire plus. M’est avis que Thiem va y croire cette année, non sans raisons…

          • Rubens 30 avril 2019 at 11:27

            Oui, j’ai vaguement entendu ça, il semble être reparti dans une période Ravi Shankar. Si c’est le cas c’est très bien, qu’il y reste.

        • Antoine 30 avril 2019 at 18:27

          Sur terre, Djoko est quand même nettement plus prenable que sur les autres surfaces. Nadal n’est pas le seul à lui avoir barré la route à Roland, même quand il était au top.

          Je n’ai absolument aucun envie non plus de le voir gagner à Roland. Certes, il ne joue pas très bien depuis Melbourne mais je me méfies : après avoir perdu en quarts à Roland l’année dernière, échec qui faisait suite à de très nombreux autres, il gagne à Wim dans la foulée puis à l’US Open.

          je pense qu’il était fatigué en fin de saison l’année dernière ce qui explique qu’il n’ait plus gagné après Shanghaï, mais il était à un niveau suffisant pour aller en finale à Bercy et au Masters. Et je pense qu’après Melbourne, il a décroché. Il doit désormais faire des GC la priorité et ce serait assez étonnant qu’il ne soit pas prêt à Roland alors qu’il vient de remporter les 3 derniers GC et qu’il peut faire un nouveau « GC sur deux années ».. .

      • Colin 30 avril 2019 at 11:29

        ***L’âge du capitaine***
        L’année de leurs 33 ans, où en étaient-ils?
        - Nastase (1979): 0 titre, 1 finale, 49è au classement ATP de fin d’année
        - Connors (1985): 3 demi-finales en GC, 0 titre, 2 finales, 4è ATP. NB: il remportera encore 4 titres plus tard (en 88 et 89).
        - Borg (1989): retraité depuis belle lurette
        - McEnroe (1992): un quart et une demie en GC, 0 titre, 0 finale. 20è ATP. Vainqueur de la Coupe Davis en jouant le double. Sa dernière année en tant que joueur de simple (fera ensuite des apparitions sporadiques en double).
        - Lendl (1993): 2 titres, 2 finales, 19è ATP. Rien en GC. Son avant-dernière année.
        - Wilander (1997): Retraité depuis l’année précédente, où il n’avait rien fait d’intéressant (196è mondial).
        - Edberg (1999): Retraité depuis 3 ans.
        - Becker (2000): Retraité depuis l’année précédente, où il n’avait rien fait d’intéressant (131è mondial).
        - Agassi (2003): 1 titre en GC (son dernier), 3 autres titres ATP dont Miami, finaliste de la Masters Cup, un quart et une demie en GC, 4è ATP (NB: gagnera encore 2 autres tournois plus tard, en 2004 et 2005)
        - Courier (2003): Retraité depuis 3 ans.
        - Sampras (2004): Retraité depuis 2 ans.
        - Kuerten (2009): Retraité depuis 1 an, et en semi-retraite depuis 4 ans.
        - Hewitt (2014): 2 titres (ses 2 derniers), rien en GC, 50è ATP.
        - Federer (2014): 2è ATP, 5 titres dont 2 en M1000, 1 finale en GC et à la Masters Cup, victoire en Coupe Davis… Et continue de gagner des tournois depuis, y compris en GC.
        - Roddick (2015): Retraité depuis 3 ans.

        Conclusion: en terme de ***performance à 33 ans***, Nadal ne peut être comparé qu’à Connors, Agassi et… Federer évidemment. Pas mal pour un « grand blessé ». A noter que les 3 joueurs cités ont continué encore plusieurs années avant de décrocher.

        • Renaud 30 avril 2019 at 11:46

          Merci bien pour cette petite analyses tu aurais pratiquement pu rajouter en avance Djokovic car à moins d’un séisme rien ne laisse à penser
          1°/ qu’il arrête sa carrière
          2°/ qu’il ne gagne plus rien de significatif au vu de se marge de début d’année lorsqu’il est disons en forme ou au point

          Agassi et Connors était déjà des anomalies statistiques d’un point de vue durée de carrière et encore quelques belles petites victoires mais rien de significatif en GC c’est à signaler.

          Mais Fed et dans une moindre mesure Nadal et demain Djoko sont des anomalies des anomalies puisqu’ils continuent de remporter les gros titres et non pas les petits titres.

          Pour Agassi et à son époque mon explication sur sa longévité unique (à part Connors) résulte dans le fait qu’il n’a pas épuisé son potentiel physique durant quelques années intermédiaires ou il faisait plus la une des tabloïds que la une en GC

        • Colin 30 avril 2019 at 15:21

          Djokovic n’aura « que » 32 ans en 2019. Tout comme Murray.
          Je le(s) rajouterai donc dans la liste l’année prochaine !!!
          On peut supposer que Djokovic sera encore en activité en 2020, mais quant à deviner quel sera son niveau, hum hum. Quant à Murray, il est fort probable hélas qu’on écrive alors « Retraité depuis un an, n’a rien fait d’intéressant lors de sa dernière année de compétition » (j’espère que non…)

          • Renaud 30 avril 2019 at 16:52

            Pour Murray il faut effectivement plutôt préparer un épitaphe que de checker ses victoires en tournois en 2019 même si j’espère le contraire !!!

            • Antoine 30 avril 2019 at 17:13

              Il est inscrit au Queen’s…

  21. Renaud 30 avril 2019 at 09:03

    Pour compléter, tous les sportifs pro jouent une grande partie de leur carrière avec des blessures, des douleurs, des souffrances sans nom etc etc

    Une analyse ne peut donc pas se baser sur les dires du joueur en question ni de son entourage

    Sur le court = pas blessé
    Pas sur le court = blessé = non participation

    Je serai curieux de savoir combien de tournois du GC ont été remporté par des grands champions blessés sans que personne soit au courant que le dit grand champion était blessé.

    • Paulo 30 avril 2019 at 11:00

      De toute façon, Rafa a passé un savon à son oncle suite à la décla de ce dernier selon laquelle il serait un blessé qui joue au tennis… Rafa ne veut plus que l’on parle de blessures – et il a raison. Car à ce compte-là, tous les sportifs pros sont plus ou moins blessés en permanence, les contraintes qu’ils imposent à leur corps étant hors du commun ; ils jouent toujours avec les limites, normal qu’ils se blessent régulièrement. Plus ou moins selon les constitutions, selon le type de jeu, selon le sérieux dans l’entraînement et les soins… Dire comme certains le font que tel joueur, s’il est à 100%, est imbattable, est de la bêtise pure et simple. Si tu es sur le terrain, c’est que tu te sens apte à concourir, point barre. Si tu perds, tu perds, parce que ce jour-là ton adversaire était meilleur que toi. Il y a des exceptions, mais rares (genre Delpo qui se fracture la rotule à Shanghai, là c’est la grosse poisse).

      • Rubens 30 avril 2019 at 12:42

        « Dire comme certains le font que tel joueur, s’il est à 100%, est imbattable, est de la bêtise pure et simple.  »

        Tu peux me citer Paulo, pas de pb, je ne suis pas en cristal. Mais si tu me relis tu ne verras rien de tel. Rafa n’est pas imbattable, j’en vois au moins 3 qui l’ont battu : Tsonga, Federer et Djokovic.

        • Paulo 30 avril 2019 at 13:43

          Je sais que tu ne disais rien de tel, Rubens. Je ne pensais pas à toi, mais à ce qu’on lit de temps en temps ici et là, de la part de fans de Nadal ou Djoko notamment.

          À ton argumentaire, mon contre argument principal serait de dire que si Nadal est régulièrement « blessé » – ne devrait-on pas dire plutôt qu’il a des douleurs ? – les autres aussi le sont, plus ou moins, et que là-dessus, on a tendance à faire l’impasse, soit parce que ce ne sont pas des cadors, soit parce qu’ils sont plus discrets (cf Federer, par exemple) sur leurs ennuis de santé.
          Pour résumer, je dirais : Nadal est peut-être effectivement plus en délicatesse avec son physique que la moyenne (ce qu’on aura de toute façon du mal à savoir), et alors ? Personne ne l’oblige à être tennisman pro, personne ne l’oblige à jouer comme il le fait, à participer aux tournois auxquels il participe (surtout maintenant qu’il a dépassé les 31 ans, voir les règles ATP de participation aux tournois, à ce sujet)…

          • Rubens 30 avril 2019 at 14:36

            Paulo, nos posts se sont croisés !

  22. Renaud 30 avril 2019 at 11:52

    Pour rebondir sur l’âge je souscris au post de Colin, Nadal a au contraire très bien mené sa barque et très bien géré finalement son physique au vu de ce qu’il fait encore à 33 ans !!!

    Je persiste le Nadal blessé qu’on veut nous vendre est une invention conjointe du clan Nadal et des journalistes qui sont tombés dans le panneau.

    Une manière pratique durant ses années fastes pour minimiser les victoires de ses adversaires, se retirer de la pression en s’inventant comme je le disais un joueur imbattable en forme et battu seulement blessé etc etc

    J’ai conscience de forcer le trait pour ma démonstration car bien entendu que ce n’est pas aussi absolu que cela tout comme le Nadal souvent blessé n’est absolument pas une vérité.

  23. Renaud 30 avril 2019 at 13:35

    Whaou Rubens j’ai du mal à suivre ta démonstration et ta liste, j’y reviens.

    Le tennis n’a jamais été un sport ou si A est plus fort que B et B plus fort que C alors A gagne C et la vérité d’un match, d’un jour n’est pas celle du lendemain.

    Nadal était à 100% contre Rosol et Darcis sauf que comme je l’ai précisé sur herbe tout le monde peut prendre la porte face à un grand serveur qui est « in the zone » (alors qu’il s’en était tiré contre Isner à RG, ce jour là à Wimb Isner lui aurait collé 3 sets secs !!!)

    Tu inclus dans ta fameuse liste, USO 2009 ou Nadal n’aurait donc pas perdu à la loyale contre Del Potro !!! c’est le plus parfait exemple de l’invention conjointe du clan Nadal et des journalistes sur le fameux « je perds parce que blessé ou de retour de blessure ou de future blessure » !!!
    Cette année là Del Potro pratiquait un tennis 3.0 et ce qu’il a fait contre Fed en finale confirme qu’il était très largement au dessus de Nadal et de Fed

    Tu ne me réponds pas sur Soderling, mais d’ou Nadal avait un quelconque problème, que dalle, rien de rien, il a juste pris un scud nommé Soderling dans le match qu’un joueur du niveau de Soderling fait une fois dans sa carrière et pour le coup c’est mentalement qu’il a cédé et mis la flèche une partie de la saison 2009

    Si tu exclus RG du palmarès de Nadal en GC il a fait le plein en GC uniquement dans SES années d’intense domination et a toujours été friable et prenable sur les tournois sur dur et peu ou prou identiquement à Wimb.
    Quand je parle de SES années de domination elles sont peu nombreuses rapporté finalement à Fed et Djoko ses contemporains et c’est bien RG qui lui a permis d’engranger non seulement le palmarès mais surtout le socle et la confiance en ses capacités pour briller ailleurs, ce qu’il a réussi à faire non sans succès d’ailleurs.

    Plutôt que le Nadal souvent blessé je vois plutôt un joueur qui a su tirer le meilleur de son tennis, de son physique et de ses limites sur dur pour tirer clairement la quintessence de ce qu’il avait en lui.
    Et sur dur ce ne sont pas les blessures mais les efforts (et cela n’a rien à voir) qu’il lui fallait faire pour gagner certains tournois qui lui ont fait perdre certains autres.
    Mais j’appelle cela gérer son potentiel qu’il connait mieux que quiconque et laisser dire qu’il était au final blessé lorsqu’il perdait a du l’arranger

    Bref faudrait savoir comme la poule et l’oeuf qui a commencé avec cette histoire d’un Nadal souvent blessé alors qu’il entame finalement allègrement sa 16ème année au sommet du tennis !!!

    • Rubens 30 avril 2019 at 14:32

      Renaud,

      En effet je ne t’ai pas répondu pour Söderling. Mes posts ne sont pas assez longs, je n’en excuse.

      Je vais juste te répondre (à toi et à Paulo aussi) sur un petit point : je ne suis par une taupe du clan Nadal. Je ne suis intoxiqué, ni par les dires de Tonton Toni, ni par les constructions journalistiques autour du cas Nadal. Et je revendique une totale liberté d’appréciation, et de ce que je vois derrière mon écran, et de ce que je lis sur le tennis.

      La rivalité Nadal-Federer (sans oublier Djokovic) suscite depuis 15 ans des passions exacerbées sur tous les forums de tennis. Les fans de Federer – les plus nombreux – ont beaucoup souffert, et parmi eux il s’en trouvent qui mettent depuis 15 ans le doute sur la propreté de Nadal. Les fans de l’Espagnol – moins nombreux mais non moins virulents – ne sont pas en reste. Ca fait des années que tout argument en faveur de l’un ou de l’autre se voit taxer de « construction journalistique » ou d’ »élément de communication », le tout orchestré par le clan, ce qui cherche à couper court au débat. Je ne t’en fais pas le grief, tout là-haut, chez nos politiques, ils sont les premiers à donner l’exemple. L’argument qui tient la corde en ce moment, c’est l’accusation de fake news. Dans le format télévisuel c’est imparable, il faut rendre l’antenne.

      Pour en revenir au tennis, je suis tout ça d’assez loin, mais je n’ai pas caché être un fan de Roger. Entre autres raisons, si mon fils venait à jouer au tennis et s’il était prometteur, je lui montrerais des vidéos de Federer plutôt que de Nadal, car je ne tiendrais pas à ce qu’il soit grabataire à 50 ans. Pour autant, l’ami Rafa, j’ai appris à le respecter, à tomber de mon fauteuil devant ses passings de coup droit « lucarnes ». Et je suis immensément respectueux du travail accompli pour diversifier son jeu et le rendre plus agressif, car j’imagine le nombre d’heures de travail avant d’en arriver là.

      Ce que je dis sur Rafa s’appuie sur les vidéos où je l’ai vu jouer, et pas seulement à Roland. A sa gestuelle entre les points, je crois deviner quand il est bien, quand il n’en fout pas une et quand il est diminué. Il ne me revient pas de dire si j’y parviens ou pas, je te livre juste mes impressions.

      • Paulo 30 avril 2019 at 15:36

        « Pour autant, l’ami Rafa, j’ai appris à le respecter, à tomber de mon fauteuil devant ses passings de coup droit « lucarnes ». Et je suis immensément respectueux du travail accompli pour diversifier son jeu et le rendre plus agressif, car j’imagine le nombre d’heures de travail avant d’en arriver là. »

        Je fais pleinement mien cet avis, même si moi aussi je préfère largement Fed à Nadal – et même, parfois, que je me laisse aller à penser tout bas ce que Jo a écrit « tout haut » ici : http://www.15-lovetennis.com/?p=21212&cpage=1#comment-226294 ;-)

        • Jo 30 avril 2019 at 17:17

          Merci pour ce bel hommage mon cher Paulo.

  24. Renaud 30 avril 2019 at 14:42

    Aucun problème pour débattre entre gens biens :-)
    Je suis moi aussi connu ici pour être clairement partisan de Fed mais je n’ai pour autant aucun problème à reconnaitre les nombreux mérites de Nadal et de Lendl d’ailleurs (private joke @ Antoine)

    Que Nadal soit + ou – bien suivant les années, le tournoi, la météo que sais-je encore c’est finalement le lot de tous.

    Je dis juste pour faire court que l’époque aime bien mettre des gens dans des cases et que Nadal journalistiquement parlant a un gros mental (les autres étant des quiches sans âmes) et une brute épaisse, le roi de la TB et souvent blessé.

    Tout comme Fed est le gendre idéal, le GOAT, poli et bien élevé (les autres des gros balourds qui pétent en interview)

    Bref les journaleux vont pas chercher bien loin mais Nadal contrairement à l’idée répandue a plutôt bien géré son physique et sa carrière quoique son clan en dise ou quoique les journalistes en dise.

    • Rubens 30 avril 2019 at 15:05

      Non, Lendl, tu charries là !?

      • Antoine 30 avril 2019 at 17:53

        C’est une provocation.

  25. Jo 30 avril 2019 at 17:14

    Il y a quelques années de cela, au cours d’une interview, Alain Minc avait dit ceci à propos de l’homme à la tête de veau: « J’ai été très hostile à Jacques Chirac politiquement mais depuis mai 2007, je suis plein de sympathie pour lui. Il faut toujours acheter à la baisse. »

    Je ne suis pas loin de penser la même chose du mi-homme mi taureau. Le Nadal millésime 2019 me plaît beaucoup jusqu’ici. Il demeure compétitif, s’accroche, fait le spectacle et finit par toujours par paumer, un peu comme un vieux Muster. J’ai vu trois matches de Rafa à la télé, contre Djokovic, Fognini et Thiem, j’y ai pris beaucoup de plaisir. La démonstration de Nole à Melbourne, jouer vite plutôt que taper fort (copyright Connors), avec du Nalbandian dans le revers ce jour-là était jouissive. Le grand numéro de Fabio à Monte Carlo et enfin la troisième fessée contre Thiem. Des échanges plutôt brefs tant Dominic se sent obligé d’être agressif. L’Autrichien hurle plus fort -et plus grave- que l’Espingouin afin de lui clouer le bec. Nadal demeure néanmoins dévastateur sur quelques coups droits décroisés et donc, spectaculaire. Il faut que ça continue, que Rafa passe des tours, fasse peur et se prenne le mur dans la tronche. Il faut qu’ils s’y mettent tous, un par un, dans une sorte de tournante terrienne. Zverev, Nishikori, Tsitsipas, Medvedev, qui sais-je encore.

    • Colin 30 avril 2019 at 18:13

      Pouille?

    • Nathan 30 avril 2019 at 23:01

      Richard ? dans un remake des Petits As

  26. Antoine 30 avril 2019 at 17:51

    Je disais un peu plus haut que Nadal loupe désormais plus d’un GC par an, soit qu’il ne participe pas, soit qu’il soit forfait, soit qu’il se blesse durant le tournoi.

    Evidemment, si on exclue les blessures, cela change beaucoup de choses. On peut -et on doit- certes partir du principe qu’un joueur qui se pointe sur le court est apte à jouer, mais on doit également reconnaître qu’il arrive qu’un joueur se blesse en cours de match et abandonne. IL arrive aussi qu’il poursuive le match mais étant clairement diminué et donc alors incapable de défendre ses chances.

    Et concernant Nadal, cela lui arrive manifestement davantage qu’à d’autres :

    -En 2018, il abandonne en demies contre Cilic à Melbourne et à nouveau contre Del Po à l’US Open
    -En 2017, il joue les 4 GC sans pépins
    -En 2016, il se retire de Roland après le 2ème tour, il ne peut pas jouer à Wim.
    -En 2015, il joue les 4 GC
    -En 2014, il se blesse en finale contre Stan à Melbourne mais poursuit le match. Il ne participe pas à l’US Open.

    Sur les 5 dernières saisons, Nadal a joué les 4 tournois du GC durant deux saisons (2015 et 2017), il n’a pas participé à 2 GC, s’est retiré en cours de tournois 1 fois, a abandonné en cours de match 2 fois, soit un total de 5 GC en 5 ans, soit 1 GC par an en moyenne.

    Ceci sans compter le fait qu’il a joué la finale de Melbourne jusqu’au bout contre Stan en 2014 alors qu’il s’est blessé au début du second set mais qu’il est probable que si ce n’était pas une finale, il aurait abandonné en cours de match.

    Nadal loupe donc bien au minimum 1 GC par an en moyenne depuis quelques années.

    Je disais aussi que ses stats sur dur étaient juste horribles. C’est bien le cas : en 2016, il ne joue plus après l’US Open, en 2017, il finit la saison sur les rotules également : après Shangaï, il renonce à venir à Bâle, abandonne en cours de tournoi à Bercy et loupe le Masters.

    En 2018, il n’a fini qu’un seul (!) des 6 M1000 sur dur, a du se retirer d’autres tournois et a loupé une fois de plus le Masters. Et ce n’est pas parti pour être mieux en 2019 : il a joué à Acapulco, a abandonné en cours de tournoi à IW et loupé Miami…

    • Colin 30 avril 2019 at 18:24

      Il renonce à Bêle… Pour ne pas risquer d’y perdre contre la Chèvre???

      • Antoine 30 avril 2019 at 18:29

        Bon, je corrige….

    • Rubens 30 avril 2019 at 18:53

      Yes Antoine, et j’ajoute que le rendement physique est au coeur de son jeu. C’est d’ailleurs ça qui lui a valu – et qui lui vaut encore – des soupçons de dopage. Là où Roger peut compenser un problème physique par sa technique fluide et économe qui le place quoi qu’il arrive au-dessus du commun des mortels, un Nadal à 70% de ses moyens physiques n’est plus du tout le même joueur.

      J’avais en tête 2015 comme unique saison complète de Nadal sans blessure, et dans un premier temps je me suis gratté la tête quand tu as cité 2017. Mais en effet il a pu disputer les 4 GC cette année-là sans blessure, les blessures ne sont arrivées qu’en fin de saison.

  27. Renaud 30 avril 2019 at 20:18

    Je connais la stat de Nadal sur dur depuis 2-3 ans, je l’avais même partagé sur un autre post d’un autre article.

    Je crois que nous avons fondamentalement une analyse totalement divergente et surtout que tu (Antoine) prends un raccourci qui t’arrange et/ou que tu re-écris les règles de ce qu’est un forfait, une non présentation, une blessure.
    Ou bien alors il faut redéfinir ce qu’on appelle une blessure et redéfinir ce qu’on appelle la fatigue et l’accumulation d’effort pour un sportif pro.

    Je suis désolé mais sur le plan comptable Nadal loupe 1GC tous les 2 ans. C’est le seul fait indiscutable. 7 non présentation + 1 forfait que je rajoute pour faciliter les comptes en 16 ans.

    Un vrai blessé c’est Del Potro qui en a loupé 16 en 13 ans, pour comparer soit + de 25% de tournois ou il n’est même pas sur la case départ !!!

    Si maintenant il faut compter comme Antoine alors on n’en sort plus et surtout je trouve qu’on accrédite en creux la thèse d’un Nadal imbattable sauf quand il est blessé alors que dans le même temps il a beaucoup gagné en partie grâce à son physique, sa résistance alors qu’il n’était peut-être pas intrinsèquement meilleur que son adversaire.

    Car à ce compte là s’il faut tenir compte dans la comptabilité des uns et des autres du physique, Anderson a perdu Wimb parce qu’il a eu une 1/2 trop longue et qu’il n’a pas pu se reposer, untel aura perdu une finale contre Nadal parce qu’il avait des ampoules, untel n’aura pas pu défendre ses chances parce que sa petite amie l’avait quitté…etc etc

    Surtout et encore en creux vous semblez bien défendre l’idée qu’il aurait gagné l’OA 2014, pour Rubens il aurait gagné l’USO 2009, et RG 2009 et la liste semble longue vous concernant.

    Et pourquoi l’on ne parle que des blessures physiques sans prendre en compte dans ce cas les blessures psychologiques moins apparentes mais tout autant destructrices !!!
    Nul ne me contredira tant il est évident que le psychotage en finale de GC fait des ravages dans les joueurs de tennis depuis + de 50 ans !!!

    • Antoine 30 avril 2019 at 21:45

      Nous ne parlons pas de la même chose : tu fais une moyenne sur une longue période, moi sur les 5 dernières saisons..

      Et j’estime que c’est cette moyenne sur les cinq dernières saisons qui est certainement plus significative pour évaluer les capacités physiques de Nadal aujourd’hui. Et c’est encore aimable pour lui car cela ne va certainement pas s’arranger. Je pense que Nadal n’est plus capable de jouer plus de 3-4 semaines consécutives sur dur..

      • Renaud 2 mai 2019 at 09:09

        Alors là nous sommes entièrement d’accord
        En fait je pense que nous pensons pareil, c’est juste la manière de le dire et parfois l’analyse qui en découle qui diffère.
        Car sans son physique que je pense réellement hors norme Nadal n’aurait pas fait la carrière et les victoires que nous connaissons (sans que cela n’enlève rien à ses immenses capacités tennistiques prioritairement sur TB mais c’est pas le sujet) pour le positif ni eu les blessures et les épuisements physiques qui ont jalonné sa carrière pour le négatif.

  28. Renaud 30 avril 2019 at 20:46

    Ma réponse me dérange car j’évite la question fondamentale finalement
    Est-ce que parmi les grands joueurs de l’histoire Nadal est le joueur le plus blessé de tous les temps ou pas ?

    Ce qui est évident par contre c’est que jamais un joueur et son clan n’ont autant communiqué sur le médical, les blessures jusqu’à la déclaration inouïe du tonton annonçant que Nadal est un blessé qui joue au tennis, fallait le faire.

    On a donc un joueur au plus haut niveau depuis + de 15 ans, 2ème mondial, 17GC au compteur qui a fait sa carrière sur 3/4 des tournois, qu’est-ce que ça aurait donné sans les blessures !!!

    Au delà de l’ironie les blessures et Nadal c’est conceptuel, l’un ne va pas sans l’autre dans le bon comme dans le mauvais
    Au lieu de faire un match normal au Xème tour et de perdre sans se faire mal, il fait X tour de plus, gagne ou perd le tournoi et nous déclare une blessure évitable s’il jouait normalement…

    Mais qu’est-ce que la normalité pour un sportif professionnel = pas de carrière et donc il n’est pas professionnel !!!

    • Rubens 30 avril 2019 at 23:18

      « On a donc un joueur au plus haut niveau depuis + de 15 ans, 2ème mondial, 17GC au compteur qui a fait sa carrière sur 3/4 des tournois, qu’est-ce que ça aurait donné sans les blessures !!! »

      Ca n’aurait rien donné sans les blessures, il aurait fallu qu’il sollicite moins son corps point après point, mais alors il n’aurait jamais rencontré le même succès. Voir sa saison 2015.

      Je me contrefiche de ce que le clan Nadal a pu communiquer sur ses blessures. En revanche, puisque tu évoques la normalité, je te réponds que Nadal est anormal, sur tous les plans, et que sa carrière – et notamment sa longévité – est un défi à l’entendement. Quand il a gagné son premier Roland en 2005, ils étaient nombreux à être scotchés devant une telle débauche d’énergie (et j’étais dans le lot) ; et ils étaient encore plus nombreux à lui prédire une carrière que les blessures allaient raccourcir (et j’étais dans le lot aussi). Dans des registres différents, Federer et Djokovic sont également anormaux.

      Je ne m’intéresse pas plus que ça aux records et aux stats, ou à la nomination du GOAT. Le sponsor IBM qui finance le circuit ATP depuis le début des années 90 fournit aux journalistes des océans de stats, ce qui est très bien mais ce qui les dispense aussi de réfléchir et d’interpréter ce qui se passe sur le terrain. Je sais juste que, dans l’ordre chronologique, Federer, Nadal et Djokovic ont fait bouger les lignes du professionnalisme.

      Et enfin, si tu lis mes propos tu n’y verras pas les affirmations que tu me prêtes sur RG et l’US 2009.

      Concernant l’US 2009, Rafa manquait de rythme et de confiance suite à sa blessure de l’été, la surprise pour moi n’a pas été la branlée en demi, mais le fait qu’il ait tout de même atteint les demis. C’est l’un des opus où il était particulièrement vulnérable. Gonzalez en quarts avait loupé une magnifique occasion.

      Concernant RG 2009, je te parlais du langage corporel de Rafa, et ce jour-là clairement quelque chose n’allait pas. L’année d’après, Soderling l’a attaqué en finale avec la même conviction me semble t-il, sauf que là tout revenait, de plus en plus vite et de plus en plus long. A titre personnel, au fil de ses 11 couronnes parisiennes, j’ai noté qu’un Nadal en confiance et à 100% de ses moyens physiques n’a jamais perdu Porte d’Auteuil. Même sans jouer son meilleur tennis (2011, 2014, 2018) il l’a emporté avec une marge assez nette. Et si ces conditions sont réunies en 2019, je n’ai pour ma part aucun doute sur le fait qu’il ira chercher une 12ème victoire. Mais de ce que j’ai vu la semaine dernière, c’est au niveau confiance que ça pêche.

      Peut-être que je te fais bondir, mais encore une fois nous ne parlons pas de quelqu’un de normal. 11 couronnes parisiennes ont nourri ma conviction (qui est définitive depuis 2012 en fait) que Rafa est intouchable à RG quand il n’est pas blessé ou hors de forme. Et si Thiem (ou un autre) envoie des parpaings pendant des heures, voit tout revenir, ne faiblit pas, persiste, voit tout revenir, encore et toujours plus dur et plus long, et si au bout de 5 heures de jeu l’Autrichien est encore debout et émerge en vainqueur, je dirai bravo Dominik. Bravo parce qu’il aura réalisé un exploit que personne n’aura réalisé avant lui.

      • kkfm_clan_de_cheatah 1 mai 2019 at 08:13

        OK pour la défaite contre Soderling en 2009, les genoux l’avaient lâché après sa victoire homérique contre Djokovic à Madrid en 3 tie-breaks et 4h de jeu. D’où la victoire facile de Federer en finale derrière.
        Mais qu’est-ce qui n’allait pas chez Nadal en 2015 quand Djokovic l’a battu en 3 sets secs en 1/4 ?
        L’Espagnol restait sur 5 victoires à 0 contre le Serbe à RG avant de se prendre le mur.
        Nadal à 100 % est battable à Paris mais seul Djokovic en est capable.

      • Paulo 1 mai 2019 at 10:53

        « Bravo parce qu’il aura réalisé un exploit que personne n’aura réalisé avant lui. »

        On te répondra que c’est parce que Nadal a 33 ans, et qu’à 33 ans on n’a plus tout à fait la même vélocité et la même explosivité qu’à 25, et que par dessus le marché il est humainement normal et compréhensible que la motivation s’effrite au cours du temps « quand on a tant gagné », etc. ; et que cela n’enlève rien au fait que quand Nadal est à 100% de ses moyens physiques, et cerise sur le gâteau, e, confiance, il est et restera pour l’éternité imbattable Porte d’Auteuil. Ce qui est sans doute vrai, d’ailleurs. En tout cas, avec le matos actuel. Et avec la concurrence actuelle.
        Mais l’important ne sera pas là : il aura arrêté de nous faire ch.., comme le dit poétiquement notre ami Jo, et on aura enfin une autre trombine en première page de l’Équipe le lundi suivant Roland.

      • Rubens 1 mai 2019 at 14:29

        2015 : Nadal aborde Monte Carlo avec une nouvelle raquette. Son spin prend beaucoup moins, il joue beaucoup trop court. En pleine saison sur TB il revient à sa raquette précédente, il n’a absolument aucune sensation. Avec 10 fautes directes par set au lieu de 3, il échoue logiquement en quarts face à Nole. Il surjoue pendant un set et demi, puis explose en vol.

         » Nadal à 100 % est battable à Paris mais seul Djokovic en est capable. » Oui, j’ai écrit quelque chose comme ça plus haut dans les coms. Djoko est celui qui s’est le plus approché de l’exploit en 2013, mais il manquait encore un petit quelque chose. Sauf que je l’écris en sens inverse pour 2019 : si Nole met fin à sa phase peace & love, seul Rafa pourra l’arrêter à Paris, c’est mon seul espoir.

        Paulo : je sais bien que les 33 ans de Nadal pèseront lourd dans les commentaires s’il perd cette année. Peut-être que ce sera vrai d’ailleurs. Mais là où certains journalistes ont leur article nécrologique déjà prêt avant d’avoir vu le match, moi je dis juste « wait and see ». Nadal est un champion, le battre à Roland est le défi ultime et le scénario que je décris plus haut est le scénario dont je rêve le concernant : qu’il tombe comme un immense champion face à un type qui ne le craint pas et qui lui rentre dedans pendant des heures sans faiblir. Alors là oui, je me joindrai à toi pour dire qu’enfin il va pouvoir arrêter de nous faire ch…, et accessoirement saluer l’empereur déchu.

      • Anne 2 mai 2019 at 11:01

        Pour Soderling RG 2009 vs RG2010, il ne faut pas oublier que dans un cas, il le rencontre en 1/8e de finale et de l’autre en finale… Or, Nadal, tout comme Federer ou Djokovic sont au final souvent plus prenables dans les premiers tours et de moins en moins à mesure que le tournoi avance…

        • Jo 2 mai 2019 at 11:08

          Preuve en est Federer-Soderling en 2009 mais Soderling-Federer en 2010.

  29. Jo 1 mai 2019 at 15:18

    Cette discussion endiablée autour de Nadal est tout à fait passionnante et, du reste, ne manque pas de sel dans un temple voué au culte de Dieu.

    Mais il faudrait poser les vraies questions. Tout Espagnol a deux noms de famille, celui du père en premier, celui de la mère en second. Alors pourquoi avons-nous d’un côté, Rafael Nadal (Parera), David Ferrer (Ern), Fernando Verdasco (Carmona), Nicolas Almagro (Sanchez) et de l’autre, Roberto Bautista Agut, Pablo Carreño Busta, Guillermo Garcia Lopez, Daniel Gimeno Traver?

  30. MarieJo 1 mai 2019 at 15:29

    C’est souvent une décision propre au joueur.
    Pendant des années tout le monde disait Arantxa Sánchez puis un jour à sa demande on a rajouté son 2ème patronime Vicario
    .

  31. Paulo 1 mai 2019 at 16:58

    Un chiffre qui montre que le revers à une main est gage de longévité : 42%.

    Pour faire quelque peu suite à mon petit article sur les papys du tennis, 42% des joueurs de 33 ans et plus du top 250 sont dotés d’un revers à une main – précisément : 14 joueurs* sur 33. (dans le top 150, ce chiffre est de 36% : 8 sur 22)

    Sachant que la proportion de revers à une main du top 100 (tous âges confondus donc) est de… 17 % : 17 joueurs du top 100 en sont dotés.

    Alors, facteur de longévité, le revers à une main ?

    * Federer, Wawrinka, Kohlschreiber, Cuevas, Lopez, Karlovic, Stakhovsky, Garcia-Lopez (ces 8 dans le top 150), Bolelli, Dutra Silva, Robredo, Sela, Mahut, Darcis (ces 6 classés 151-250).

    • Rubens 1 mai 2019 at 22:41

      Salut Paulo,

      J’ignore si le revers à une main est un gage de longévité. Sur le plan de la gestuelle et de l’énergie dépensée, ça ne me semble pas évident. Il faudrait regarder ces stats sur la longue durée pour voir s’il y a une évolution.

      Spontanément, je vois une autre interprétation possible de ces chiffres, et elle me fait peur. Et si c’était le signe que le revers à deux mains est en voie d’extinction, puisque les vieux le possèdent plus que les jeunes ?

      • Montagne 2 mai 2019 at 08:53

        Pas tellement en voie d’extinction puisqu’il est enseigné dans toutes les écoles de tennis.

        • Rubens 2 mai 2019 at 09:21

          Montagne, je crains justement qu’il ne soit plus guère enseigné. Je me suis remis au tennis voici quelques années, en gros entre 2012 et 2015. J’ai vu sur les tournois (niveau 3ème et 2ème série) un paquet de jeunes, je les ai affrontés parfois. Pas un n’avait de revers à une main.

          Après il faut nuancer. Un entraineur, en général, ne décide pas à l’avance d’apprendre le revers à une ou deux mains. C’est chacun de ses élèves, dans les première années d’apprentissage, qui « choisit » le revers qu’il sent le mieux, et l’entraineur suit le mouvement. Cela étant, j’en vois beaucoup aussi faire du mur dans leur club, ils ont une dizaine d’années, et ils ne frappent que des coups droits et il ne semble y avoir personne pour leur dire que le revers est aussi important que le coup droit et qu’ils doivent le travailler aussi. Voila comment on se construit un point fort et un point faible dès l’enfance…

          • Montagne 2 mai 2019 at 13:33

            Dans mon club, tous les enfants jouent leur revers à deux mains, je vérifierai, mais je crois qu’il n’y a pas d’exception. Après, vers 14/15 ans, j’en voix certains, très rares qui jouent à une main, mais c’est vraiment l’exception

      • Colin 2 mai 2019 at 13:36

        Une fois qu’on a corrigé la phrase de Rubens « Et si c’était le signe que le revers à deux mains est en voie d’extinction » par ce qu’il a vraiment voulu écrire, à savoir « Et si c’était le signe que le revers à une main est en voie d’extinction », on comprend que vous êtes d’accord, en fait, tous les deux.

        • Jo 2 mai 2019 at 13:41

          Je note un prurit correctif chez toi. Serais-tu enseignant ?

        • Colin 2 mai 2019 at 16:03

          Pas du tout Jo. D’ailleurs je ne suis même pas humain : je suis un module d’intelligence artificielle expérimental fourni avec WordPress, programmé pour réagir aux fautes de frappe et aux lapsus des forumeurs (et accessoirement, pour produire des articles au kilomètre, remplis de tableaux et de graphes, pendant les périodes de disette éditoriale). Les créateurs du site m’ont paramétré en mode « emmerdeur de niveau 5 », ce qui n’est pas loin d’être le maximum.

        • Montagne 2 mai 2019 at 16:38

          Ah bon, s’il faut corriger les phrases par son contraire, pour comprendre l’inverse que ce que le texte dit, tu es sur que Rubens veut dire le contraire de ce qu’il écrit ?

          • Rubens 2 mai 2019 at 17:22

            Oh sainte-vierge, la boulette… Heureusement que vous êtes là pour me lire, je découvre à peine le lapsus.

    • Paulo 2 mai 2019 at 11:42

      Tu as raison de te poser la question, Rubens. En fait, je me la suis posée moi aussi, après avoir écrit mon commentaire.

      Je viens de prendre le temps de faire la vérification. Pour cela, je me suis dit : et si la génération des « papys » était en réalité davantage dotée de revers à une main que la génération actuelle ?
      J’ai donc regardé ce qu’il en était du top 100 en janvier 2011, quand les « papys » actuels avaient 27-28 ans. Et là, on observe effectivement que les revers à une main étaient plus nombreux qu’aujourd’hui : 25 des top 100 en étaient dotés (contre 15 aujourd’hui).
      Ta crainte est donc fondée : le R1M est en voie d’extinction lente.
      Oui, MAIS : dans le top 300 actuel, on a 37 « papys » (de plus de 33 ans), et sur ces 37 papys, on a 15 R1M, ce qui représente 40% !
      Pour le dire autrement, si les papys avec un R1M avaient pris leur retraite au même âge que les papys au revers à 2 mains, on aurait 9,25 R1M parmi les 37 papys actuels du top 300.
      Il me semble que ça fait encore une différence significative en faveur du revers à une main, facteur de longévité.
      Qu’en penses-tu ?

      • Paulo 2 mai 2019 at 11:49

        Je dois préciser que mes chiffres sont un peu différents de mon premier commentaire * mais cela ne change rien sur le fond.

        * 15 R1M au lieu de 17 dans le top 100 actuel : c’est lié aux mouvements dans le classement d’une semaine à l’autre, Karlovic et un ou deux autres faisant la navette autour du 100ème rang ; et 15 R1M sur 37 papys au lieu de 14 : je m’étais trompé, ayant oublié Berlocq dans mon premier recensement

      • Paulo 2 mai 2019 at 12:03

        Une des explications que je verrais au revers à une main, « facteur de longévité », est celle-ci :
        Les R1M ont en général un jeu davantage porté vers l’attaque que les R2M ; du coup, ils écourtent les échanges, et passent moins de temps sur le court. Cela a souvent été avancé concernant Federer, pour expliquer son bon état de forme et le peu de blessures qu’il a eu dans sa carrière. Quand on voit Karlovic, Lopez, Sela, Mahut, Stakhovsky… ces gars-là ont un jeu très offensif. Il faudrait pour confirmer cette impression faire des stats (encore…) et voir parmi les joueurs considérés comme attaquants (i.e. qui sont meilleurs quand le nb d’échanges est faible) le % de R1M…

        Sur le plan biomécanique, je ne suis pas un spécialiste ; j’ai juste l’intuition que le R1M (souvenir du temps où je jouais) est moins « contraignant » que le R2M…

        • Rubens 2 mai 2019 at 22:39

          Salut Paulo,

          J’aurais aussi bien envie de placer les R1M dans la catégorie des attaquants/artistes/esthètes. Mais dans cette catégorie ne figurent pas Almagro et Gaudio, deux R1M magnifiques. Ton hypothèse est donc à nuancer. Et j’ai aussi l’intuition que le R1M est moins contraignant que le R2M, mais moi non plus je n’ai rien pour l’étayer.

          Pour ta comparaison avec 2011, je crois qu’il faut remonter plus loin : les noms de 2011 sont en partie les mêmes en 2019, sauf qu’ils ont 8 ans de plus et qu’ils faussent donc ta stat. Au fait Paulo, sur quel site tu vas pour sortir ces chiffres ? Rassure-moi, tu ne consultes pas la fiche Wikipedia ou ATP de chaque joueur ?

          • Patricia 3 mai 2019 at 12:34

            Avant, il fallait, mais Jeeeeff de TennisAbstract tient maintenant à jour une liste des R1M (il a aussi les gauchers) : http://tennisabstract.com/reports/oneHandBackhandRankings.html

            Le label « attaquant/artiste » m’a aussi interpelée… l’un n’entraîne pas l’autre, c’est un slash/ou (Karlo on peut repasser pour l’esthétisme, même Lopez…). Dans la liste de Jeff, je trouve quand même une dimension « artistique » au jeu d’une majorité de ces joueurs. Sur le top 100 j’en exclurais 4 ou 5, avec des cas litigieux (Lajovic, Cuevas ?) Sur les 11 classés entre 100 et 200 (que je connais), il y a bcp moins de joueurs que je qualifierais d’ »esthétiques » (juste Stakhovsky et Bolleli). Mon impression est qu’il y a quand même un nombre respectable de R1M dans le gratin, et que ceux-ci choppent plus facilement le label « esthétique » parce qu’ils ont un chouïa plus de talent que les autres, ce qui est nécessaire pour « compenser » le désavantage de leur R1M dans certains secteurs et parce que les avantages sont dans des secteurs qui favorisent la variation et une palette technique large (slice, volée, « petit jeu ») qu’on associe au caractère esthétique.

        • Paulo 3 mai 2019 at 13:24

          @ Rubens,

          Pour les R1M, je sais de tête pour la plupart des joueurs, jusqu’à 7-8 ans en arrière. C’est vrai qu’avant, il m’a fallu regarder sur leur fiche ATP (ce qui est vite fait, à partir du classement).

          Attaquants : pas forcément esthètes (enfin, je veux dire que l’esthétisme est subjectif)

          Pour la base de comparaison, voici la logique : les actuels « papys » (37 joueurs du top 300 âgés de 33 ans et plus) ont en moyenne 35 ans, à un mois près.
          Il faut les comparer avec un top 100 ayant peu ou prou le même âge qu’eux, donc c’est le top 100 de 2011-2012 qu’il faut prendre : en effet, le top 100 à cette époque a 27-28 ans ; j’ai depuis un moment un tableur chez moi avec l’âge moyen du top 100, ou du top 50, qui est très peu différent : ceci en 1989, 1999, 2004, 2009, 2014 et 2019. J’y ai ajouté, pour le coup, le top 100 de juillet 2012.
          Janvier 2011 : 25 R1M dans le top 100.
          Juillet 2012 : 22 R1M.

          Ppour info, en 2006, on avait 41 R1M dans le top 100 et aujourd’hui, seulement 15. Il y a donc une très nette tendance à la baisse.
          Mais cela n’enlève rien au fait que la base de comparaison pertinente, pour mes papys de 35 ans en 2019, est le top 100 de 2011-2012, où l’âge moyen des joueurs était de 27-28 ans (cet âge moyen était d’à peine 26 ans en 2009 et avant).

          Donc à mon sens, le R1M a tendance à être un facteur de longévité. En tout cas, s’il joue, c’est dans le sens de la longévité, pas l’inverse.

          On pourrait (mais c’est du boulot), prendre une autre base, par exemple les joueurs de 30 ans et plus (au lieu de 33 ans), pour confirmer cela.

          • Paulo 3 mai 2019 at 13:34

            Pour le dire autrement, si par exemple je prends le top 100 en janvier 2006 (qui comporte 41 R1M), ces gars ont à l’époque 25 ans 9 mois en moyenne.
            Donc ces mêmes gars ont aujourd’hui 13 ans et 3 mois de plus, soit 39 ans.
            Les gars du top 100 de 2006 ont 4 ans de plus aujourd’hui, en moyenne, que mes 37 « papys ». Compte tenu de la tendance lourde à la diminution des R1M au cours du temps, il serait logique qu’ils comptent davantage de R1M que mes papys, proportionnellement. Or ce n’est pas le cas…

          • Rubens 3 mai 2019 at 22:27

            Paulo, pour commencer sache que je viens de faire lire ton post à ma compagne. Elle a l’habitude de dire que je suis un fusillé de la tête avec toutes les conneries de tennis que j’ai dans la tête, mais ce soir elle m’a traité de minable. Je m’incline religieusement, avec tes tableaux et tes stats tu me dépasses de loin. Respect total.

            Ceci dit, j’avoue avoir un peu de mal à te suivre. D’un côté tu me parles de tes « papys » de 2019, si je te suis bien tu fais référence aux 37 joueurs de 33 ans et plus qui sont dans le top 300.

            Ensuite, tu introduis le chiffre de l’âge moyen du top 100 de 2011-2012, qui semble être de 28 ans (ça me surprend un peu qu’il soit aussi élevé, mais je te fais confiance !). Là où je ne suis plus sûr de te suivre, c’est sur cette comparaison. Si tu prends le chiffre de 2011-2012, c’est parce que l’âge moyen (28 ans) était semblable à celui d’aujourd’hui (je parle bien de l’âge moyen du top 100 en 2019, j’ai entendu qu’il était également de 28 ans), ou parce que les joueurs âgés de 28 ans en 2012 sont aujourd’hui âgés de 35 ans ? Dans tous les cas, je crois voir un biais dans ton approche, parce que dans un cas tu regardes un top 100 et dans l’autre tu regardes un top 300. Introduisant au passage un deuxième biais, avec un chiffre sur les joueurs âgés de 33 ans et plus.

            Je n’ai pas ton tableau sous les yeux, et par ailleurs je n’ai pas l’habitude de donner des devoirs à faire à un tiers sur un forum de tennis, mais vu à qui je semble avoir affaire on va y aller.

            Notre interrogation de départ à toi et moi, c’est de savoir si le fait d’être R1M est un gage de longévité d’une part, et d’autre part si les R1M sont en voie d’extinction. Ce sont deux questions différentes, et tu ne peux pas les traiter ensemble.

            Pour la première question, je prendrais un échantillon de joueurs ayant intégré le top 100 à un moment ou un autre, et je regarderais, pour chacun, l’âge auquel ils sont rentrés dans le top 100 pour la première fois, et l’âge auquel ils l’ont quitté définitivement. La différence des deux me donnera leur longévité dans le top 100 ; c’est là qu’on pourra voir la proportion de R1M parmi eux. On pourrait ensuite affiner les conclusions, en examinant les âges d’entrée et de sortie du top 100. Par exemple, un joueur qui est top 100 entre 18 et 26 ans, et un autre qui y est entre 26 et 34 ans, sont identiques en première analyse, alors que leurs carrières sont radicalement différentes. Si tu prends comme unique variable l’âge de sortie du top 100, tu verras déjà apparaître des chiffres intéressants, et éventuellement des biais « vieillissants » en faveur des R1M.

            Sur quel échantillon de joueurs travailler cette première question ? Tu as plusieurs méthodes. Soit travailler sur les dates de naissance des joueurs (par exemple les joueurs nés dans les années 80, puis 90, etc.), soit sur les données de rentrée dans le top 100, par exemple prendre l’ensemble des joueurs ayant intégré le top 100 depuis 10 ans, ou depuis 20 ans, etc.

            Pour la deuxième question, la raréfaction des R1M dans l’élite mondiale, je ne prendrais pas l’âge moyen, je prendrais, clairement, la date de naissance. Leur R1M (ou leur R2M), ils l’ont à 18 ans, à 25 ans, à 33 ans. Là, c’est l’échantillon qui est important. Le listing idéal serait la liste des joueurs ayant intégré le top 100 à un moment ou un autre, nés (par exemple) en 1975 et après. Et là je fais des tranches : 1975-1979, 1980-1984, 1985-1989, etc. Et je compare la proportion de R1M dans chacune des tranches…

            Je ferais bien ce boulot moi-même, mais je n’ai pas les outils… Mais toi Paulo, qu’est-ce que ton tableau permet de faire exactement ?

          • Paulo 4 mai 2019 at 11:54

            @ Rubens :

            Ça peut paraître compliqué comme ça au premier abord, surtout écrit comme ça, un peu à la va vite, sur internet… en fait c’est très simple. J’explique :

            Il y a 2-3 ans, j’avais un peu de temps de libre et ai voulu vérifier comment évoluait l’âge moyen des tennismen.
            À partir du site de l’ATP (single rankings) j’ai donc fait un copié-collé du top 50 – pour leur âge, je ne me souviens plus : je crois que j’ai combiné avec un copié-collé du site live-tennis.euque tu dois connaître et qui donne l’âge des joueurs avec une décimale* – sur mon tableur Open Office, pour 1989, puis 1999, puis tous les 5 ans.
            Pourquoi le top 50 ? Parce que l’échantillon me paraissait d’une taille suffisante (il est vrai que j’ai dû sans doute compléter quelques dates de naissance en route, ce qui prend quand même un peu de temps).
            Ça m’a donné des chiffres que j’ai jugés significatifs, avec une nette augmentation de l’âge moyen depuis 1989. J’aurais pu prendre le top 100, ou faire des sous-catégories, comme tu l’évoques dans ton post, ou… mais je fais ça sur mon temps libre, donc voilà.

            Et puis, l’autre jour, après avoir fait mon petit article sur les papys, j’ai eu l’impression qu’il y avait bcp de R1M parmi ces 22 joueurs du top 150. Là aussi, le top 150 est un compromis, le compromis du moment… comme tu m’as parlé de Ferrer qui était juste au-delà du top 150, je me suis dit : bon allez, pousse jusqu’au top 250, et puis allez, jusqu’au top 300. Comme ça, j’ai 37 joueurs, ce qui me paraît un nombre suffisant, ou du moins très correct pour faire un % des R1M. Le top 100 (une quinzaine de joueurs) aurait été insuffisant, en effet un ou deux R1M de plus ou de moins ferait changer de façon trop sensible le %.

            Après, effectivement, je ne suis pas allé aussi loin que toi dans les questions – avant tout parce que c’est du boulot ! -
            Je me suis juste dit qu’il fallait voir si les joueurs de cette « génération » n’étaient pas en réalité davantage portés sur le R1M.
            Nos papys de 33 à 40 ans avaient effectivement 8 ans de moins en 2011, donc entre 25 et 32 ans. J’ai considéré qu’ils étaient alors, en moyenne (!), au meilleur de leur carrière, tout comme les joueurs du top 100 de l’époque.
            On pourrait effectivement être bcp plus précis, à condition d’avoir toutes les données.
            Les R1M semblent jouer plus longtemps, oui, mais n’atteignent-ils pas leur meilleur niveau plus tard que les R2M ? C’est la question que tu sembles poser.
            Tu voudrais avoir des échantillons plus importants, ce que je peux aussi comprendre… j’ai juste fait une approche, qui mériterait sans doute d’être creusée, parce que derrière ma question, il y a le présupposé que les joueurs arrêtent leur carrière essentiellement pour cause de santé (blessures…) donc l’interrogation de savoir si le R1M permet ou non de se préserver davantage que le R2M.
            Je n’ai évidemment pas les moyens, à partir de mes quelques tableaux, de faire un boulot de cette ampleur, dont les résultats soient statistiquement significatifs…
            Donc fusillé de la tête, non quand même, pas à ce point-là :-D

            * à partir de là, facile avec un tableur de déterminer la date de naissance de chacun, à un demi-mois près, ce qui est suffisant pour des moyennes sur des grands nombres. Certes on peut faire plus précis encore avec les vraies dates de naissance, mais pas sûr que le jeu en vaille la chandelle, à mon niveau.

    • Jo 3 mai 2019 at 15:08

      Converti peu à peu au revers à une main par des années de fréquentation de ce site de vieux conservateurs fédérolâtres, quoique reconnaissant la supériorité de celui de Nalbandian, je regarde davantage le qualitatif que le quantitatif. Peu m’importe que Tartempion, 89e joueur mondial, ait un revers à une ou deux mains, vu qu’il joue comme un pied. En revanche, je me réjouis de voir que Tsitsipas et Shapovalov, deux très grands de demain, versent dans le classicisme.

  32. Renaud 2 mai 2019 at 09:58

    @ Rubens
    Pour quelqu’un qui ne serait pas fan de Nadal tu es un défenseur acharné et disons que tu prends quelques raccourcis que l’on pourrait appliquer à tous les grands champions de tous les sports depuis une éternité, quand un champion disons dominant sur une période, une surface (pour le tennis), un lieu, un événement … est à 100% de ses moyens physiques et mentaux et qu’il est donc le champion du moment-période-lieu il gagne, ce qui me semble être une lapalissade ???

    Bref Nadal a perdu 2 fois à RG et dans les 2 cas, peut-être un cas un peu plus que l’autre, il n’avait pas de problème particulier.

    Du moment que tu écris : » Ca n’aurait rien donné sans les blessures, il aurait fallu qu’il sollicite moins son corps point après point, mais alors il n’aurait jamais rencontré le même succès. Voir sa saison 2015. » ça me va.

    Car Nadal et son physique c’est un tout qui définit sa carrière dans les + et dans les -

    Maintenant au vu de la durée de la carrière de Nadal ( bien qu’il possède certainement un physique hors norme) je trouve étrange d’être un des seuls à m’interroger sur la différence entre la perception du grand public, entretenu je pense depuis très longtemps par le clan Nadal et des journalistes fainéants comme pas deux, pour qui Nadal est souvent blessé et une autre grille de lecture qui pourrait être que depuis le début de sa carrière Nadal est très conscient de tout cela et que lui et son clan aurait très bien géré les phases ON et les phases OFF

    C’est juste une autre lecture du truc, et s’il avait parfaitement conscience de cette problématique physique depuis le départ et qu’il avait parfaitement géré le truc et qu’il ne l’avait pas du tout subit !!!
    A l’appui de mon idée
    Il est revenu de blessure à de nombreuses reprises en étant relativement rapidement à nouveaux capable de gagner des grands titres.
    Bien entendu tout ceci ne va pas en s’améliorant avec l’âge et l’on peut dans ce cas en revenir au post d’Antoine sur les 5 dernières années en GC, un ratio de 3/4 de GC en capacité physique devant être acceptable pour Nadal.

    Car à la différence d’un FED et pour le coup c’est une certitude depuis le début de sa carrière Nadal a besoin de match pour mettre en place son jeu hors la TB, ce qui expliquerait du coup pourquoi il s’entête à continuer à jouer sur dur car il gère son physique et se sait capable d’être encore performant par période restreinte sur la surface, ses finales 2017 et 2019 à l’OA et sa victoire à l’USO en 2017 étant là pour le conforter dans SES choix.

    Donc je pense que Nadal gère parfaitement tout ceci depuis le départ et qu’il ne subit pas mais que son clan a parfaitement communiqué du contraire peut-être involontairement au départ mais qu’au final sur la durée cela arrange bien Nadal d’avoir eu cette construction journalistique qui en a fait dans l’esprit de beaucoup un joueur imbattable en forme et battu seulement lorsque blessé = pas battu à la régulière

  33. Jo 2 mai 2019 at 18:09

    Je le sens foireux ce Pouille-Robredo.

info login

pour le login activer sur votre profil la barre d'outils

Demande d’inscription

contactez-nous à : 15-lovetennis@orange.fr

Archives

Suivez nous sur Twitter

@15lovetennis