Un détour par Lyon, à la veille de « Roland »

By  | 11 juin 2019 | Filed under: Bord de court

Open de tennis de Lyon parc de la Tête d'orJ’avais depuis longtemps envie de voir à quoi ressemblait un tournoi organisé la semaine précédant immédiatement un Grand chelem. Je me disais que l’ambiance devait y être assez différente des autres tournois du circuit. Je n’ai pas été déçu de ma visite à Lyon – pardon, à l’Open Parc Auvergne-Rhône-Alpes. Les pieds à Lyon, la tête à « Roland », c’est le leitmotiv de tout le monde sur site, ou presque. Choses vues.

« T’as vu ? Martineau mène 4-0 contre Ymer… ! » On est à Lyon, et le spectacle sur le court est plutôt sympa avec l’opposition totale (de trajectoire, d’âge, de style) entre Pablo Cuevas et Hubert Hurkacz, mais l’attention des spectateurs n’en est pas moins distraite. Un oeil pour observer la passe d’armes, l’autre rivé sur le téléphone portable pour suivre l’avancée des qualifications, 500 kilomètres plus loin, de Roland-Garros : c’est le lot du tournoi de Lyon comme, sans doute, celui de Strasbourg au même moment chez ces demoiselles, ou d’Auckland à la veille de l’Open d’Australie, d’Eastbourne pour Wimbledon ou Winston-Salem pour l’US Open.

Dans l’ombre médiatique de Roland-Garros, Lyon pousse le vice jusqu’à être organisé dans un cadre arboré faisant inévitablement penser au Grand chelem parisien. Installé au coeur du parc de la Tête d’or, dans le prolongement d’une roseraie, l’endroit est bucolique, avec son Central monté de toutes pièces au milieu d’un vélodrome sur une presqu’île, et les annexes à l’ombre des arbres, que l’on rejoint en franchissant le plan d’eau… Clairement, Lyon remporte d’assez loin le prix du plus beau site d’accueil d’un tournoi ATP / WTA en France – derrière Roland-Garros, encore.

La chanson de « Roland »

Sur place donc, « Roland » est dans toutes les têtes.

  • Dans celles des spectateurs qui scrutent les résultats parisiens et ont bien souvent une virée à Paris prévue dans les quinze jours (grosse proportion de licenciés parmi le public, m’a t-il semblé, sensation apparemment corroborée par la faible promotion du tournoi dans les rues de Lyon… Mes amis lyonnais non branchés tennis n’étaient absolument pas au courant de l’existence d’un tel évènement à côté de chez eux) ;
  • dans celles des membres de l’organisation et d’agences diverses prêts à sauter dans le TGV pour gare de Lyon d’ici la fin de semaine (sans même parler de ceux, type partenaires ou agences RP, qui font des allers-retours à Paris pour la soirée des joueurs du mardi et/ou le tirage au sort le jeudi) ;
  • et dans celles des dirigeants du tournoi enfin, encore plus soumis aux aléas d’entry list que leurs autres homologues du circuit.

Lyon avait un plateau très correct sur le papier ? Trois forfaits d’Isner, Berdych et Raonic plus tard, l’épreuve remportée par Dominic Thiem l’an passé se retrouve avec Nikoloz Basilashvili pour tête de série n°1. Rude changement de standing… A l’opposé, le plateau de son homologue de Genève, peu ronflant au départ, bénéficie en dernière minute des présences de Stan Wawrinka, Alexander Zverev et Grigor Dimitrov. Soit un triple champion du Grand chelem et les deux derniers lauréats du Masters (sans même parler de la présence très remarquée de « Dédé » Agassi dans le box du Bulgare) : glorieuse incertitude des programmations et intérêts des champions à la veille d’un Grand chelem.

Le bataillon français, l’engouement canadien

Benoît Paire Felix Auger Aliassime Lyon 2019Du coup, le plateau lyonnais est abondamment garni de joueurs maison : les Français pèsent un tiers des joueurs du tableau final (9 sur 28). Et ils font parler d’eux, en début de semaine par le bulletin de santé de la génération déclinante (Jo-Wilfried Tsonga, Richard Gasquet), au milieu par les progrès des p’tits jeunes qui-n’en-veulent (mention particulière à Corentin Moutet qui débarrasse le tournoi de la menace Reilly Opelka – celui-là, au passage, n’a pas fini, pour le meilleur et pour le pire, de squatter les affiches finales des 250 américains type Newport, Atlanta, Winston-Salem and co) et à la fin par la découverte du Benoît Paire nouveau, vainqueur du tournoi sans avoir – sauf erreur de ma part – fracassé la moindre raquette ni s’être pris la tête avec arbitre(s) et/ou spectateur(s). Bref, le « Ben » que l’on allait voir dix jours plus tard se hisser aux portes des quarts de finale de Roland-Garros.

Felix Auger-Aliassime, lui, ne verra pas Paris, pour n’avoir pas écouté ses adducteurs qui lui enjoignaient de lever le pied. Battu par Paire en finale et forfait pour Roland-Garros, pas sûr d’après ses déclas ensuite qu’on le revoit souvent jouer lors de ce créneau de veille de Grand chelem… En l’absence de cadors du classement, les deux prodiges canadiens, Denis Shapovalov et lui, ont été les grandes attractions de la semaine. Il y a une excitation certaine autour d’eux, et le représentant de l’ATP couve ses protégés façon duègne : de la séance d’autographes à l’interview aux médias, du passage au stand partenaire au clinic avec des jeunes, tout est compté, minuté, verrouillé. En quelques années, l’accès aux joueurs s’est durci de manière flagrante, et tant pis pour le côté spontané, convivial, que pouvait encore (parfois) revêtir ce type de « petit » tournoi – vraie question au passage de savoir si le lourd protocole « Grand chelem » a une raison d’être à l’échelon 250…

On parie que votre voisin de gradin parie ?

J’évoquais tout à l’heure les spectateurs scrutant les résultats sur leur portable. Autre activité à base de téléphone portable omniprésente au bord des courts : les paris. L’expansion du phénomène est impressionnante pour moi qui ne faisait plus beaucoup de bord de court depuis deux, trois ans. C’est comme si tout le monde s’y était mis. Impossible de s’asseoir en tribune ou de déambuler dans une allée sans entendre à un moment ou un autre des : « Sa cote est intéressante, vas-y » ou « s’il perd le prochain jeu, on mise sur lui », ou « il m’a fait perdre X euros, ce con » (je vous la fait élégante sur le juron), ou « vas-y, mise sur le set à moins de 8,5 jeux » (oui, les paris proposés sont parfois sacrément tordus).

Benoît Paire dissertait justement là-dessus en évoquant le dévoiement du principe même d’encouragement : « Dans plein de cas, on n’est pas dupe quant au fait que les mecs nous encouragent juste parce qu’ils ont misé sur nous. Ce sont les mêmes qui t’insulteront sur les réseaux sociaux si tu as perdu. » Ce qui ne sera donc pas son cas cette semaine : dernière cérémonie protocolaire, derniers discours, dernières séances photos… Il est temps de démonter les installations et de plier bagages. On est samedi, le grand tableau de Roland-Garros débute demain… Le dernier TGV n’attendra pas : tous au train !

About 

Prenez ma nouvelle adresse : http://livre.fnac.com/a7085832/Marc-Gdalia-Les-monuments-du-tennis-moderne

Tags: , ,

324 Responses to Un détour par Lyon, à la veille de « Roland »

  1. Paulo 21 juin 2019 at 20:17

    Quant à Roger, un match compliqué face à Bautista Agut malgré qu’il jouait plutôt bien… mais l’Espagnol jouait aussi très bien, jusqu’au moment de servir pour rester dans le match, à 5-4 contre lui dans le 3ème, où il a dû se rendre compte tout d’un coup qu’à part les gens de sa box, le stade entier était contre lui… résultat, 4 vilaines fautes de rang, et la victoire offerte sur un plateau au Suisse qui ne se faisait pas prier.

    • Elmar 21 juin 2019 at 20:30

      Agut jouait très bien, il était même plutôt devant dans le 3ème set, que ce soit en termes de jeu proposé qu’en termes d’occasions sur les services adverses. Roger pas mal, mais très peu efficace en 1ères balles eu égard à ses standard sur gazon (peut-être Agut retournait-il spécialement bien?)

      • Anne 22 juin 2019 at 06:47

        J’ai eu l’impression que la position de retour de RBA gênait vraiment RF, l’empêchant de profiter de son service au T par exemple. Et j’ai trouvé aussi que RF avait pas mal de mal à lire le jeu adverse alors que c’est habituellement l’une de ses (nombreuses) grandes forces

  2. Anne 22 juin 2019 at 09:00

    « Je n’ai pas du tout envie de commenter cette décision. P-H sait ce que j’en pense, je m’en suis expliqué avec lui et je ne veux pas m’étaler. » Signé Mahut. A sa place, je resterais avec Roger-Vasselin à l’issue de Wimbledon et je ferais tout pour aller aux JO avec lui

    • Jo 22 juin 2019 at 14:11

      Quel imbroglio. Murray, qui fait un bon double avec Lopez cette semaine, aurait très bien pu enchaîner Wimbledon avec le même partenaire. Herbert aurait lui pu retrouver son fidèle acolyte au lieu de ce curieux pas de danse: « je joue / je ne joue pas / ah, ben si , je joue ».

    • Paulo 22 juin 2019 at 15:08

      Quand on écoute les explications de P2H, sa décision se tient, je trouve. Là, on est clairement dans l’exception qui confirme la règle. Moi, je crois que j’aurais fait pareil :
      https://www.eurosport.fr/tennis/wimbledon/2019/c-est-enorme-herbert-a-deja-hate-de-disputer-wimbledon-en-double-avec-murray_sto7338935/story.shtml

      • Montagne 22 juin 2019 at 16:13

        Ouais, moi aussi, si Murray me demande de jouer un double avec lui, je dis OK (en anglais même !)

    • Achtungbaby 22 juin 2019 at 15:47

      La décision de P2H se tient complètement. A circonstances exceptionnelles, décision exceptionnel. Mahut doit comprendre ça, sinon c’est pas un pote.

      • Patricia 22 juin 2019 at 19:18

        Ben voyons, il doit comprendre que le prestige est plus important que l’amitié, la fidélité et la loyauté, sinon il est pas un pote ?

        Bizarre que le frangin de Murray n’ait pas demandé les mêmes efforts de compréhension à son partenaire habituel, dans son cas c’était nettement plus défendable…

        • Achtungbaby 22 juin 2019 at 22:04

          Rhô lala les grands mots ! On parle d’un tournoi de tennis, pas d’une alliance diplomatique ou d’un pacte du sang, ni d’un engagement pour 10 ans ! Mon point de vue c’est que Mahut devrait comprendre. C’est une fois dans la vie de P2H. Mahut fait le tournoi, tout va bien.

        • Anne 22 juin 2019 at 22:46

          Et puis le problème n’est pas seulement qu’il joue Wimbledon, mais c’est le 3ème tournoi qu’il’jouera de suite en double aussi. Et les deux autres, ce n’était pas pour jouer avec Murray…
          après, bien sûr qu’on ne sait pas tout, mais entre la crise de nerfs digne d’un enfant en finale à Londres, le fait qu’il avertisse au téléphone son pote qu’il met leur paire en stand-by histoire de se consacrer au simple et maintenant ça… ça commence à faire beaucoup, toujours dans le même sens.

          Ce qui est étonnant aussi c’est que Murray enchaîne luî le Queen’s/Eastbourne/Wimbledon et en plus avec trois partenaires différents…

    • Jo 22 juin 2019 at 14:06

      Il ne faudrait pas que Kyky se complaise dans le rôle du connard. Il est en train de passer à côté de sa carrière alors qu’on a besoin de cet immense talent au plus haut niveau. Les facéties à la Monfils, les services à la cuillère, voire quelques matches balancés, oui. Les sorties de route, stop!

      • Paulo 22 juin 2019 at 15:11

        Perso ça fait un petit moment que j’ai fait une croix sur Kyrgios comme top player. Le type est incurable, à mon avis. Il a quand même déjà 24 ans, un lourd passif, et ça ne s’arrange pas malgré les suivis psy et autres promesses de s’amender.

        Il reste le Kyrgios qui fait le spectacle (et qui attire et attirera du public rien que pour ça) ; on aime ou on n’aime pas, mais on ne changera pas le gars.

        • Jo 22 juin 2019 at 15:24

          Je ne lui demande pas de gagner sept fois l’Open d’Australie ou huit fois Wimbledon mais on est en droit d’attendre de ce type, encore assez jeune, surtout dans un contexte vieillissant, qu’il soit à l’affût en Grand Chelem durant les cinq prochaines années, période de transition. Kyrgios doit pouvoir remporter un, deux ou trois titres.

      • Arno, l'homme des antipodes 22 juin 2019 at 15:38

        Kyrgios a trouvé un moyen d’exister vachement moins hasardeux que de gagner des tournois du GC : il joue au con.

        Il n’y a pas de déception à avoir, ce mec n’est juste pas un joueur de tennis. Il gagne bien sa vie, on parle de lui, il est content… Ou pas d’ailleurs vue la tempête qui semble souffler entre ses deux oreilles !

        • Jo 22 juin 2019 at 15:48

          Il n’est pas un professionnel, pas assez souvent mais quel putain de joueur.

    • Antoine 23 juin 2019 at 16:26

      Kyrgios, c’est malheureusement un nouveau Gaël, avec un potentiel sans doute plus élevé mais plus cinglé et pas davantage pro, sinon moins. Jusqu’à présent, ce qui l’intéresse, c’est de faire le show et les matchs contre le Big 3. C’est tout. J’avais espéré un changement après Acapulco mais cela n’a eu aucun effet sur lui. Il peut dégommer n’importe qui mais pas gagner un gros tournoi. Peut-être un M1000 dans une bonne semaine si ça se goupille bien..

  3. Jo 22 juin 2019 at 15:34

    Les frayeurs étant passées, je pense que Rogé l’Embrouille va tranquillement dominer le gentil Huggy puis le p’tit Goofy.

    • Arno, l'homme des antipodes 22 juin 2019 at 15:41

      Attention à Goffin quand même, il a l’air chaud comme une baraque à frites depuis quelques semaines. Un set pris à Rafa à Roland, là il stoppe Berettini qui semblait unstoppable…

    • Paulo 22 juin 2019 at 16:58

      D’accord avec Arno, attention à Goffin qui rejoue vraiment très bien, avec de moins en moins de trous d’air. Les deux retours monstrueux qu’il fait pour faire la différence au tie break du 1er set contre Berrettini m’ont rappelé le finaliste du Masters 2017.

      S’il continue sur sa lancée, il pourrait bien embêter Roger… la chance de ce dernier étant qu’il s’agit d’une finale.

    • Jo 23 juin 2019 at 07:07

      Federer qui se ferait surprendre en finale à Halle par un contreur du type Hewitt ou Coric, vous n’y pensez pas.

  4. Achtungbaby 22 juin 2019 at 15:46

    quelqu’un aurait un stream pour le match de Fed svp ? les miens ne fonctionnent pas.

    • Jo 22 juin 2019 at 16:15

      Les années passent et Pierre McHerbert fait toujours aussi petit garçon.

      • Achtungbaby 22 juin 2019 at 16:21

        ce bandeau ne lui va pas du tout aussi

        • Jo 22 juin 2019 at 16:36

          Un petit côté serre-tête.

          • Anne 22 juin 2019 at 22:48

            Mais tellement

  5. Montagne 22 juin 2019 at 17:23

    Je viens de voir que Simon, s’est qualifié pour la finale du Queen’s.
    C’est bizarre comme ce tournoi a perdu en notoriété depuis une vingtaine d’années, au palmarès pas de Federer, une fois Nadal en 2008, pas de Djokovic.
    On trouve trois victoires de Murray, mais surtout ceux qui depuis 15/20 ans sont les seconds couteaux : Cilic, Feliciano Lopez, Querrey, Roddick.

    Si on regarde le palmarès des années 75/95, on a une collection de McEnroe, Connors, SAmpras, Becker, Lendl, EDberg.

    A l’époque c’était vraiment le tournoi d’entrainement sur herbe avant Wimbledon, il y avait une semaine de moins entre RG et Wimb que maintenant et moins aussi d’autres tournois sur herbe.

    Simon/ Feliciano ou Simon/F2A ça brille moins que
    Connors//McEnroe en 82 et 83
    Becker/Connors ou Becker/Edberg en 85 et 86.

    • Jo 22 juin 2019 at 17:42

      Roddick n’est tout de même pas un second couteau, surtout pas sur gazon. Il tient la comparaison avec Murray sur cette surface. 5 titres au Queens pour Andy l’Ecossais contre 4 pour Andy le Ricain. 3 finales chacun à Wimbledon, dont deux titres pour Murray, qui n’a eu à se farcir qu’une fois Federer Imperator. Durant ses années Top Ten, Roddick était sans doute dans le Top Five sur herbe.

      • Montagne 22 juin 2019 at 19:34

        Peut-être top 5 sur herbe mais pas N° 1 à l’ATP comme les MCEnroe, Connors, Becker, Edberg des années citées.

        • Jo 22 juin 2019 at 19:57

          Ben si. 13 semaines en tant que numéro un pour Roddick contre 12 pour Becker. Certes Boris a un palmarès plus conséquent mais il n’a jamais fini l’année en pole position au contraire d’Andy en 2003.

          • Montagne 23 juin 2019 at 09:48

            OK Jo, chacun ses arguments.
            Je pense que Becker a plus marqué le tennis que Roddick, même si je reconnais que ce joueur avait beaucoup de qualités.

            • Jo 23 juin 2019 at 10:12

              Je rebondissais sur l’argument « numéro un à l’ATP », petite lacune de Becker. Il va de soi que Boris a plus marqué le tennis que Roddick, sur et en dehors des courts. Boum-Boum occupe une place de choix dans l’évolution du jeu en tant que grand frère lourd de Sampras, qui est l’ancêtre de Federer.

              Mon propos original était de retirer Roddick de la liste des seconds couteaux pour lui attribuer une position plus conforme à son standing sur gazon, un peu derrière Murray.

    • Paulo 22 juin 2019 at 20:27

      Je suis d’accord avec Montagne, globalement. Le prestige du Queen’s n’est plus ce qu’il était.

      Sur Becker vs Roddick, faut pas déconner, le nombre de semaines comme numéro un est loin d’être le seul critère pour situer la valeur du joueur.
      Quand même :
      - 6 titres en Grand Chelem dont 3 à Wimbledon (1-0 pour Andy le Ricain)
      - 3 Masters cups (0 pour Andy)
      - ratio contre le top 10 : 65% contre un petit 37% pour Andy
      - je ne connais pas le nombre de semaines dans le top 5, mais ça doit être à l’avenant…

      Pas pour rien que je ne sais plus dans quel article Colin avait accordé une dérogation spéciale à Boris et l’avait comptabilisé parmi les « grands », car à part l’anomalie « nombre de semaines numéro un » il coche toutes les cases, le bombardier teuton.

      Andy le Scott a gagné 5 fois ? On peut voir la chose sous un autre angle : s’il n’avait pas honoré le tournoi de sa présence, comment les médias britanniques l’auraient-ils traité ?

      • Jo 22 juin 2019 at 20:38

        Je valide le fait que le Queens ait perdu de sa superbe, mais si Federer y avait élu domicile plutôt qu’à Halle, comment les médias internationaux l’auraient-ils traité? Avec des si…

        En revanche, j’affirme que Roddick, aux côtés de Hewitt et de Murray, a contribué à maintenir un certain prestige au tournoi londonien. Si Andy n’est pas Boris, il est infiniment plus que Sammy.

      • Bapt 23 juin 2019 at 11:05

        Pas que Federer puisque Djokovic et Nadal y vont de moins en moins. Djokovic y est allé l’an dernier car il manquait de repères et de confiance. Cette année il a fait l’impasse.

      • Colin 23 juin 2019 at 18:03

        Belle mémoire Paulo, ce n’était pas dans un article mais dans la page permanente « Post-it : Grands chelems et statistiques ». Et l’anomalie Becker n’était pas le nombre de semaines n°1 mais plutôt le fait qu’il n’ait jamais ***terminé*** une année n°1 (ce qui était clairement un bug en 1989).

        Personnellement, j’aurais tendance à dire que tant que Hewitt, Roddick et Murray gagnaient le Queen’s, la diminution de son aura ne se voyait pas trop, malgré l’absence de Fed. Cette année, c’est vrai, la finale Lopez / Simon fait un peu cheap. OK, mais que dire de la finale 98, où Scott Draper s’était imposé face à Laurence Tieleman?

    • Antoine 23 juin 2019 at 16:19

      Oui, le Queen’s a perdu en niveau global et un peu en prestige alors que c’est l’un des plus agréables à regarder comme cadre et qu’in Peut encore y avoir des places.

      Mais qui est le grand responsable de cela, sinon celui qui n’y a jamais mis les pieds et qui a signé un contrat à vie avec un tournoi qui était de seconde zone qui était un 250 et qui continue à avoir un tableau moins relevé que le Queen’s ?

      • Anne 23 juin 2019 at 18:00

        Le Queen’s aussi a longtemps été qu’un ATP250… et il n’avait qu’à lui offrir une WC à ses débuts…
        A voir les deux finales, et même les tableaux, difficile de dire que Halle est vraiment moins relevé que le Queen’s…

        • Antoine 23 juin 2019 at 18:14

          Cette année ce n’était pas flagrant car il y avait 3 top 10 et 7 top 20 à Halle, mais habituellement la différence est nette. Sinon, je ne crois pas que cela aurait changé grand chose si Roger avait eu une WC au Queen’s en début de carrière, mais qui sait ? Peut-être..

          • Anne 23 juin 2019 at 19:28

            A priori si : il demande une WC dans les deux en 2000, je crois. Seul Halle la lui donne. L’année d’après, il y retourne par reconnaissance. Ensuite il commence à y prendre ses habitudes. Après, il y a la’ langue et aussi le toit qui ont fait la différence… car j’imagine que les deux tournois peuvent largement rivalisé quand il s’agit de donner des garanties
            Le contrat à vie, il n’est signé qu’en 2010. Le Queen’s avait largement le temps d’essayer de le convaincre d’y aller

  6. Paulo 22 juin 2019 at 19:45

    Deux spécialistes du service-volée donc en finale du Queen’s demain :

    - Lopez, superbe vainqueur d’un F2A tout de même émoussé (Lopez a bénéficié d’une wild card !)

    - Gilles Simon, qui est monté au filet la bagatelle de 30 fois contre Medvedev, réussissant pas moins de 25 de ces montées

    Moyenne d’âge des finalistes : 36 ans…

    PS : j’ai appris que Lopez bénéficiait aussi d’une invitation à Wimbledon, ce qui me semble justice quand on voit son niveau de jeu.

    • Jo 23 juin 2019 at 07:13

      Un rameur se muant en volleyeur sur gazon. Eurêka ! Simon est notre Borg, comme Gasquet est notre Federer (soupir).

      • Colin 23 juin 2019 at 18:05

        :lol:
        Je vais devoir changer d’avatar

    • Paulo 23 juin 2019 at 12:05

      Ça devrait être rigolo, cette finale : Simon a gagné TOUS ses matches (4 jusqu’ici) en 3 sets, et Lopez a joué et gagné à la fois en simple et en double, associé à Murray – dont 3 matches disputés hier ! Leur nombre d’heures totales passées sur les courts additionnées, ça doit avoisiner les records.
      Deux vieux croûtons sur les rotules en finale, quoi…

      PS, à Jo : la volée réflexe « saut de cabri » de Gillou, les deux pieds en l’air, vaut le coup d’œil. Esthétiquement, je crois que Djoko-le-pantin-désarticulé est battu à plate couture.

  7. Jo 22 juin 2019 at 20:15

    https://www.eurosport.fr/tennis/atp-halle/2019/federer-ne-planifie-pas-ce-qu-il-fera-apres-sa-carriere_sto7341011/story.shtml

    Involontairement, Federer me fait de plus en plus rire. Il respire la langue de bois, un peu comme ces mecs que l’on côtoie au quotidien au boulot ou ailleurs, de bonne foi dans leur mauvaise foi, ils ne peuvent pas faire autrement. Par exemple, encore en activité, le gars a créé la Roger, pardon la Laver Cup, qui n’est qu’une vaste opération marketing sur son nom, pardon celui de Old Rod, mais il ne planifie rien, c’est juste par amour du jeu.

    • Achtungbaby 23 juin 2019 at 13:49

      oui, foutage de gueule en effet !

    • Antoine 23 juin 2019 at 16:09

      Ce qui est nouveau est qu’il a dit qu’il était en fin de carrière (une évidence mais jamais formulée aussi brutalement à ma connaissance) auquel s’ajoute le fait qu’il dit planifier les 6-12 prochains mois alors que jusqu’ici il disait toujours planifier les 12-18 mois suivants. De plus il a dit de façon insistante que sa famille était sa priorité. Tout cela laisse penser qu’il pourrait fort bien s’arrêter à Wimbledon ou à Bâle l’année prochaine…

      • Anne 23 juin 2019 at 18:03

        Il ne le disait pas forcément aussi clairement mais ça fait déjà quelques mois, je trouve, que son discours a changé et qu’il semble accepter l’idee qu’à chaque fois qu’il vient dans un tournoi, ça peut potentiellement être la dernière

        • Antoine 23 juin 2019 at 18:16

          Il n’y a pas longtemps il a donné une interview assez contraire, laissant entendre qu’il jouerait sans doute en 2021, après les jeux de Tokyo où il n’a visiblement pas très envie d’aller, trouvant cela trop loin..

          • Anne 23 juin 2019 at 19:22

            C’est étonnant d’ailleurs de voir à quel point il a jamais eu l’air de donner d’importance aux JO de Tokyo. Londres puis Rio, il les avait mis très haut. Ce qui ne l’avait pas empêché d’ailleurs d’arrêter sa saison avant Rio. Mais Tokyo, jamais. Il n’est pas le seul d’ailleurs car à part des joueurs comme Herbert/Mahut, mais pour le double, strictement personne ne semble en faire une quelcone priorité. Seraient-ils en train de remettre les JO à leur juste place dans le tennis ?

          • Colin 23 juin 2019 at 23:13

            Après que le Big 3 ait sacrifié la Coupe Davis, qui ne leur rapportait pas assez, il n’y a pas de raison qu’ils ne laissent pas aussi tomber les JO, puisque ça ne paie pas.
            Bref, encore une autre raison pour laquelle il serait souhaitable que les trois dinosaures multimilliardaires disparaissent, en laissant la place à des jeunes pour qui jouer une compétition uniquement pour le plaisir et/ou pour son pays voudrait dire encore quelque chose. S’il faut attendre qu’une météorite géante s’abatte sur eux, on n’a pas fini.

            • Anne 24 juin 2019 at 10:45

              Euh… je crois que tu fais un contre-sens historique. C’est bien le fait que Federer/Nadal/Murray aient fait des JO une réelle priorité qui dénote et non pas l’inverse. Donc qu’ils aient d’autres priorités aujourd’hui, à un âge où l’immense majorité de leurs prédécesseurs avaient déjà pris leurs retraites parfois depuis belle lurette… difficile de leur en tenir rigueur. Demande à la génération contemporaine des Agassi and co ce qu’ils pensent du tennis aux JO…

              Ensuite, le tennis aux JO, c’est quand même une sacrée anomalie. A part la FFT qui en fait une priorité absolue, ce qui prouve une fois de plus à quelle point elle est déconnectée… mais bon comme en 2012, on a eu deux médailles en double et que Santoro est allé loin en 1992 et Di Pasquale a obtenu une médaille de bronze face à Federer, il faut donc essayer de faire croire que c’est aussi bien qu’un GC…
              A mon sens, tout sport où les JO ne constituent pas la plus grande épreuve de la discipline ne devrait tout simplement pas en être. Quand on voit qu’en tennis, elle reste en-deçà d’un Grand Chelem, du Masters et ne doit même pas être largement au-dessus des M1000, après reste l’intérêt personnel qu’ils peuvent y porter…

              Enfin, les JO de Tokyo vont être une vraie fournaise… c’est peut être ça la vraie raison de leur manque d’entrain.

            • Colin 24 juin 2019 at 16:12

              Ma remarque était quelque peu provocatrice, tu l’as remarqué.
              Certes, Federer, Nadal, Murray, et à un degré moindre Djokovic (et à un degré supplémentaire Del Potro) ont fait des JO l’un de leurs objectifs prioritaires (pour Fed ça avait commencé dès 2000). Mais ils vieillissent et cet intérêt s’émousse, c’est bien naturel.
              Ce qu’il faudrait maintenant, c’est que la NextGen reprenne le flambeau et que Tokyo 2020 soit l’occasion d’une empoignade géante entre Thiem, Nishikori-le-local-et-bronzé-en-titre, Zverev, Tsitsipas, F2A, Shapo, Khachanov, Medvedev, Coric, et même, soyons fous, Dimitrov voire… Kyrgios (oui non là je sais, je déraisonne!)
              Ça fera moins vibrer le grand public, mais ça changera un peu.
              A part ça, pas d’accord du tout avec ta phrase « tout sport où les JO ne constituent pas la plus grande épreuve de la discipline ne devrait tout simplement pas en être ». C’est un peu trop martial (provocateur?) comme affirmation: Dans beaucoup de sports, les JO sont la plus grande épreuve mais… à égalité avec les championnats du monde, donc ce serait un peu raide de les virer.

              • Anne 24 juin 2019 at 17:46

                point de volonté de provoquer. Il y a quand même une différence entre être à égalité avec les championnats du monde, qui souvent ne se déroulent qu’une fois tous les deux ans, et une discipline où les JO se retrouvent en terme d’importance derrière au moins 5 épreuves annuelles. Aussi je persiste à penser que même si visiblement ça leur a fait super plaisir d’y participer, voire d’être pour certains d’être porte-drapeau, le tennis n’aurait probablement jamais dû être intégré aux JO. D’autant que cela aurait ainsi laissé de la place pour une discipline moins en vue…
                Après, ils auraient aussi pu faire ce qu’ils ont fait en foot, c’est à dire d’ouvrir l’épreuve qu’aux jeunes. Une sorte de tournoi NextGen quoi…

            • Colin 24 juin 2019 at 16:19

              Pour ce qui est des points ATP, les JO de 2004, 2008 et 2012 en ont donné, mais le barème avait été quelque peu rapia : 800 points seulement pour le vainqueur (baissé à 750 pts en 2012) – A mon avis, c’étaient sûrement les organisateurs de M1000 qui avaient dû gueuler pour que les JO ne leur passent pas devant. Si on m’avait demandé mon avis, j’aurais plutôt donné 1200 pts (plus qu’un M1000, moins qu’une Masters Cup), mais personne n’a pensé à me demander, ils sont trop nazes à l’ATP.

              On a déjà eu l’occasion de gloser longuement sur le sujet du tennis aux JO notamment grâce à un article très complet d’Elmar (en date du 21 juillet 2012):
              Tennis-JO : Les amants déchirés

  8. Jo 23 juin 2019 at 13:00

    David et Chum Jetze. Quoi qu’il arrive, un régal technique. Le plaisir est dans le pré.

  9. Achtungbaby 23 juin 2019 at 13:48

    ça ne va pas être une partie de plaisir pour Fed.
    Goffin est bien dans son match, agressif alors que le suisse a énormément de mal à passer ses 1ères.

    • Paulo 23 juin 2019 at 13:59

      Fed se fout de notre gueule, c’est clair.

      • Paulo 23 juin 2019 at 14:04

        La preuve, il gagne le tie break les doigts dans le nez, cet imposteur !

      • Achtungbaby 23 juin 2019 at 14:05

        Money time Paulo !

      • Achtungbaby 23 juin 2019 at 14:06

        il faudrait quand même qu’il passe plus de 1è pour se faciliter la vie et moins nous faire peur

    • Achtungbaby 23 juin 2019 at 14:39

      Bon ben ça passe !
      Dans un trou de souris dans le 1er, et ensuite Goffin baisse un peu, Fed sert mieux, et fait moins de fautes directes.

      Globalement bcp de fautes des 2 côtés j’ai trouvé.

      En attendant, 102 !!

  10. Jo 23 juin 2019 at 15:02

    Après l’archer suisse et la flèche wallonne, papi Féli et maître Gilou. C’est… lent.

  11. Antoine 23 juin 2019 at 16:03

    Je pensais que ce serait plus dur que cela au vu du niveau de Goffin en quart et en demie. En fait, il a continué sur sa lancée mais jusqu’au tie break et son jeu s’est ensuite délité, puis complètement effondré avec ces doubles fautes notamment où il file carrément deux breaks à Roger. Le Suisse a mal démarré, puis a bien joué, très bien par moments notamment au tie break.

    Roger gagne gros et possiblement très très gros dans l’affaire : 10 ème titre à Halle, 102eme titre, de la confiance avant Wimbledon et grosse cerise sur le gâteau puisqu’il sera TS2 à Wimbly, grillant la politesse à Nadal.

    Quand on sait que la TS4 sera Kevin-les-grandes-oreilles, qu’il reprend tout juste et qu’il n’est manifestement pas au niveau (une victoire laborieuse au Queen’s contre Norie avant de paumer au deuxième tour contre Gilou), la place de TS2 vaut cher : il y a une chance sur deux pour que Roger ait potentiellement à battre Nadal et Djokovic pour remporter le titre comme cela aurait été le cas s’il était TS3, mais il y a désormais une chance sur deux pour qu’il n’ait à battre que celui des deux autres qui arrivera en finale..

    Le tirage va donc soit conforter la position de favori de Djoko (côte 2.5), soit l’atténuer, voire l’annuler ( côte de Roger:4, côte de Nadal 6, les autres : pas moins de 11-12). Si l’on part de l’idée que le Big 3 sera encore en demies et que chacun d’entre eux a à peu près une chance sur 2 de gagner un match contre les deux autres (je dis cela par approximation pour montrer le résultat), cela veut dire que celui qui n’a qu’un des deux autres à battre a 1 chance sur 2 de remporter le titre contre 1 chance sur 4 pour les 2 autres…

    Ce tirage aura également une grande importance compte tenu du nombre de types très dangereux sur un match dont certains ne seront même pas TS, Jo, Lopez ou Kyrgios par exemple..Leur place rééquibrera le tableau ou au contraire aggravera encore son déséquilibre au profit soit de Djoko, soit de Roger…

    Le tirage risque donc d’être très déterminant pour leurs chances respectives. Je n’imagine plus qu’un autre qu’un membre du Big 3 puisse gagner. Ce n’est pas que les jeunes ne soient pas bons, ils sont très bons, mais c’est juste que le Big 3 est encore trop fort. Ils ont gagné les 10 derniers GC et un outsider devra probablement en dégommer 2, voire les trois pour gagner le tournoi. Peut-être seulement un mais c’est improbable…

    • Anne 23 juin 2019 at 18:08

      A voir quand même si Nadal nous refait un Wimbledon façon 2018 ou plutôt comme celui des années précédentes…

      Ce qu’il y a de bien, c’est que l’on sait avec Wimbledon quand Djoko et Federer débuteront leur tournoi

      • Antoine 23 juin 2019 at 18:27

        En fait, en 2017, Nadal avait le niveau pour aller très loin à Wimbly. Il a manqué de bol mais le jeu était là. L’année dernière à 1 point près il gagnait probablement le titre : contre Djoko à 7-7, il mène 15-40. S’il breakait, il avait 80% de chances de gagner le match. En finale, il aurait presque certainement battu Anderson. Il est bien meilleur qu’avant sur herbe, retourne de beaucoup plus près et frappe beaucoup plus à plat son coup droit. S’il passe les 1/8 emes, il sera dur à arrêter..C’est le favori numéro 3 et ça me paraît totalement justifié. Mais du Big 3, c’est le plus vulnérable en début de tournoi..

      • Antoine 23 juin 2019 at 19:27

        Djoko joue le match d’ouverture à 15heures la cales sur le Center Court, privilège du tenant du titre et Roger jouera donc mardi. Ça lui laisse un jour de plus pour se reposer et être prêt comme il l’a dit. Mais il ´´aura qu’un jour de repos entre son 3ème tour samedi et les 1/8emes tous disputés le lundi.

  12. Paulo 23 juin 2019 at 17:53

    Ouf, on l’a échappé belle : vous imaginez Gillou vainqueur du Queen’s ?

    Un magnifique lauréat en la personne de Feliciano Lopez, auteur d’un tie break final remarquable (voir en particulier le point monstrueux à 4 points à 2 pour lui).
    Wild card et vainqueur du tournoi, il va gagner quelque chose comme 60 places au classement…

    • Antoine 23 juin 2019 at 18:05

      J’ai eu une vision d’horreur à plusieurs reprises dans le dernier set, surtout quand Maître Gilou a égalisé à 6-6..J’ai revu le fantôme de Bartoli gagnant à Wimbly…

      • Colin 23 juin 2019 at 18:09

        Scott Draper, Antoine. Scott Draper !!! (1998)

        • Antoine 23 juin 2019 at 18:19

          Bon, mais il était australien et allait au filet, non ?

        • Colin 23 juin 2019 at 18:26

          Australien, oui, mais dans ma mémoire ce n’était pas un attaquant-volleyeur. Et que dire de son finaliste : Laurence Tieleman ! un italien !!! (l’ancêtre de Berettini, sans doute)

          • Antoine 23 juin 2019 at 18:29

            Ça devrait être interdit..

        • Montagne 23 juin 2019 at 19:17

          Scott Draper, voilà bien un nom qui ne me laisse aucun souvenir !!
          Tieleman non plus d’ailleurs !!

          • Antoine 23 juin 2019 at 19:24

            C’est parce qu’en 1998, le Queen’s avait remplacé le tournoi de tennis par un tournoi de crocket..

        • kkfm_clan_de_cheatah 23 juin 2019 at 20:43

          Scott Draper était un excellent joueur de la fin des années 90. Au début de sa carrière il était régulièrement comparé à Rod Laver :
          gaucher, revers à une main, bras très rapide et jeu complet et très agréable à regarder. Malheureusement un peu petit pour le tennis moderne (1,77 m) et un mental pas à la hauteur de son talent raquette en main.

          https://www.youtube.com/watch?v=TpFc-GzgTLY

          D’ailleurs son talent ne s’arrêtait pas au tennis car il excellait également au golf. À tel point qu’en 2005 il a décidé de mener une carrière sur les 2 fronts : circuit ATP ET circuit PGA ! Un cas unique dans l’histoire de ces 2 sports où le niveau professionnel compte parmi les plus inaccessibles.

          Bref il mérite le respect.

          • Montagne 24 juin 2019 at 09:17

            Je ne doute pas un instant qu’il mérite le respect.
            D’ailleurs la vidéo le prouve.
            Je disais simplement que suivant le tennis depuis longtemps, je n’avais pas souvenir de ce joueur…

        • Paulo 24 juin 2019 at 09:30

          @ Colin : tu as une mémoire d’éléphant, car comme d’autres ici je ne me souvenais pas de ce joueur (qui certes n’a jamais fait mieux que 42ème mondial).

          Et tu as raison, il montait peu à la volée : https://youtu.be/TpFc-GzgTLY?t=86 où on voit que Fed est monté 19 fois quand Draper n’est monté que deux fois. Cela dit, un joli coup de raquette, avec un revers à une main, et un style plutôt offensif de fond du court.

  13. Antoine 23 juin 2019 at 18:00

    J’ai bien cru que comme Mahut qu’il a fini par achever, comme son disciple Medvedev qu’il a fini par dégoûter hier de son propre jeu, que Maître Gilou allait finir par rendre fou Lopez et gagner le Queen’s…La Reine aurait pu en avaler son gin-tonic de travers et cela aurait fait tâche dans le palmarès du vénérable tournoi. Heureusement, Lopez a remporté le tie break du troisième après avoir couru en vain au jeu précédent durant plus de douze minutes où il a eu une balle de match sur le service de Gilou, enfin disons plutôt mise en jeu puisque Gilou ne passait pas une première…

    Cela mérite amplement que le Club donne une WC à Lopez pour Wimbly. Ce seraient vraiment des chiens s’ils ne le font pas.

    • Paulo 23 juin 2019 at 19:33

      Pour Lopez WC à Wimbly, c’est fait officiellement, Antoine : https://www.wimbledon.com/en_GB/news/articles/2019-06-19/wild_cards_for_the_championships_2019.html

      • Antoine 23 juin 2019 at 19:36

        Jolly Good !

        • Antoine 23 juin 2019 at 20:35

          Lopez gagne le titre en double avec Andy : 7-5 5-7 et 10-5 au super tie break ! Lopez, vainqueur en simple et en double après 5 matchs en deux jours. Chapeau !

          Bon retour sur le circuit pour Andy qui jouera le double à Eastbourne la semaine prochaine et le double et le double mixte à Wimbly ensuite..

  14. Antoine 24 juin 2019 at 13:56

    Au mois de mars, après IW, puis après Miami, j’ai commencé à parier sur Wimbledon (à l’époque sur Roger qui avait un cote de 5 -contre au mieux 4.33 aujourd’hui sur les trois sites que j’utilise, et sur Tsitsipas qui avait alors une cote de 24 – contre au mieux 15 aujourd’hui) et je viens de compléter ce matin mes paris en me protégeant d’une défaite éventuelle de ces deux là, en pariant sur une victoire de Djoko (cote 2.5) et sur Nadal (cote 7).

    La combinaison de paris que j’ai effectués donne les résultats suivants :

    - Si Roger gagne, je gagne 95 €
    - Si Tsitsipas gagne, je gagne 135 €
    - Si Djoko gagne, je perds 5 €
    - Si Nadal gagne, je ne gagne ni ne perds rien (0€)
    - Si aucun des ces 4 joueurs ne gagne le titre à Wimbledon, je perds 105 €….

    Vous prendriez ?

    • Jo 24 juin 2019 at 15:53

      Tout comme toi, j’ai bien du mal à envisager une grosse surprise lors de ce Wimbledon. Toutefois, je n’écarterais pas totalement Zverev. Il me souvient un jeune joueur de 22 ans très prometteur, ayant occupé le 3e/4e rang mondial, déjà titré en Masters 1000, déjà titré au Masters, dont on commençait à se désespérer en Grand Chelem, que l’on attendait pas à Wimbledon. Et pourtant…

      • Antoine 24 juin 2019 at 16:34

        En fait, cela me fait suer de perdre 5€ si Djoko gagne le tournoi..J’ai donc re-miser 4€ sur lui et 1€ sur Nadal et cela donne désormais ceci :

        -Si Roger gagne, je gagne 90 €
        -Si Tsitsipas gagne, je gagne 130 €
        -Si Nadal gagne, je gagne 1 €
        -Si Djoko gagne, je ne gagne rien et ne perds rien…
        -Si un autre joueur gagne, je perds 110 €….

        Effectivement Jo, il n’est pas sur que l’un des 4 gagne et ce pourrait être Zverev ou un autre. Mais on ne peut pas se protéger de tous les cas de figure. La cote de Zverev est compris entre 13 et 26. Je pourrait mettre 5 € sur Zverev chez Bwin à 26, et s’il gagnait, je gagnerais alors 15€ mais cela réduirait mes gains (ou augmenterait ma perte) de 5€ dans tous les autres cas de figure…

        Mais c’est vrai en juin 2003, avant Wimbledon, Roger était 5ème, ce qui est exactement le classement de Zverev aujourd’hui…Par contre, ce n’est que fin 2003 que Roger gagne le Master’s. Zverev a un peu d’avance sur lui au nombre de titres aussi: 10 vs 8 (dont 2 M1000 contre 1). Mais Roger n’avait pas encore 22 ans alors que Zverev les a depuis avril dernier.

        Si l’on pousse la comparaison, en 2003, Roger gagnait son premier titre à Halle. Zverev lui a été éliminé au premier tour de Stuttgart par Dustin Brown, puis a été battu par Goffin à Halle. Ses meilleurs résultats de la saison sont une finale à Acapulco et un titre à Genève. Cela ne fait pas lourd et c’est surtout nettement moins bien qu’en 2018 ou 2017. Il semble stagner, voire régresser…

        Si Zverev bat un du Big 3 en quarts, il sera temps de me préoccuper de ce risque là…Et tant qu’à miser sur un outsider, je préfère encore miser sur Félix (à 30 chez Betclic) ou Berretinni (à 41 chez Bwin), voire Stan (à 67 chez Bwin)…

        • Jo 24 juin 2019 at 17:05

          Le lauréat mystère n’est pas Federer.

          • Antoine 24 juin 2019 at 18:01

            J’ai trouvé..C’est ce bon vieux Leyton Hewitt, vainqueur en 2002..

            Difficile quand même de comparer Zverev à Leyton : non seulement l’australien avait gagné le Queen’s juste avant, mais il l’avait déjà gagné les deux années précédentes (en plus d’un titre à S-Hertogenbosch en 2001), autrement dit il était super fort sur herbe. Zverev lui n’a fait que deux finales sur herbe : Halle (16, 17)…Mais surtout, en 2002, Hewitt était TS1 à Wimbledon et les 3 suivants étaient Safin, Agassi et Henman. Zverev sera TS6 (ce qu’était Sampras en 2002) et les trois premières TS ont gagné 14 fois Wimbledon à eux trois…

            • Jo 24 juin 2019 at 18:15

              Ni Hewitt.

            • Nath 24 juin 2019 at 18:27

              En 2002 Hewitt était déjà titré en GC. Que se passa-t-il 10 ans avant déjà ?

            • Colin 24 juin 2019 at 18:45

              Mmmh moi aussi j’avais cru reconnaître Federer dans le candidat mystère.
              Bon, OK, m’enfin Agassi en 1992 avait déjà trois finales en GC à son actif… enfin à son passif plutôt vu qu’il les avait perdues. Il était plus près du Gotha que Zverev aujourd’hui. Ceci dit le fait qu’il la mette au fond à Wimbledon plutôt qu’à RG, Flushing ou même Melbourne avait été une grosse surprise.

              • Jo 24 juin 2019 at 18:59

                Avant Wimbledon 2003, où il faisait partie avec Roddick des joueurs les plus attendus, depuis son exploit contre Sampras en 2001 en fait, Federer n’avait jamais été 4e et à fortiori 3e mondial. Par ailleurs, il n’avait pas encore fêté ses 22 ans ni remporté le Masters.

              • Jo 24 juin 2019 at 19:03

                4e mais pas 3e.

              • Elmar 24 juin 2019 at 20:16

                « Ceci dit le fait qu’il la mette au fond à Wimbledon plutôt qu’à RG, Flushing ou même Melbourne avait été une grosse surprise. » Cette phrase, Colin, mérite une blague salace à base de Brooke et de Schields, mais je ne saurai la faire!

              • Nath 24 juin 2019 at 20:18

                Ah mais moi aussi j’ai pensé en premier à Fed. Il est omniprésent dans nos têtes en fait :?

            • Antoine 24 juin 2019 at 18:52

              Bon, ça ne s’arrange pas. Pas trouvé. Et personne pour répondre à ma question : « vous prendriez ?« 

            • Arno, l'homme des antipodes 24 juin 2019 at 19:16

              Agassiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!
              Et pour répondre à Antoine, je prends !

              • Antoine 24 juin 2019 at 22:00

                Bien, me voila conforté : il ne te reste plus qu’a faire la même chose. Il se trouve que pour le Big 3, les meilleures cotes sont toutes ce soir chez Bwin : Djoko 2.5, Roger 4.4, Nadal 6.5…Si tu es prêt à perdre au cas où l’un des 3 ne remporte pas le titre, tu peux gagner dans tous les cas si l’un des 3 gagne..

                Exemple: 10€ sur Nadal, 15 sur Roger et 30 sur Djoko. Si Djoko gagne, tu gagnes 20, si Roger gagne tu gagnes 11, si Rafa gagne tu gagnes 10. Si aucun des trois ne gagnes, tu perds 55….

              • Arno, l'homme des antipodes 24 juin 2019 at 22:41

                Et je vois mal qui que ce soit empêcher un de ces 3 là de rafler la mise… Très bon plan ^^

            • Patricia 25 juin 2019 at 13:01

              Hewitt était déjà N°1 quand il gagne Wim, Jo parle d’un 3/4è mondial. Ca pourrait marcher pour Dédé contre Ivaniscevic.

              • Patricia 25 juin 2019 at 13:03

                ah ben je vois que la réponse était bien celle là… Effectivement, Dédé était plus crédible que Zverev et ses 2 quarts en GC.

  15. Patricia 25 juin 2019 at 13:13

    C’est vrai que ton combo est convainquant, Antoine. Franchement, quand on voit que le 5è prétendant d’après les books est Zverev (à 26), qui n’est pas en confiance, qui s’est blessé, suivi de FAA à 29(0 match gagné en GC), puis Cilic à 34, en complète décapilotade, à égalité avec Thiem dont je pense que le jeu va l’amener à faire comme Stan dans le tournoi (plafond à 1/4) et Raonic, forfait un tournoi sur 2, suivi d’Anderson convalescent…
    Le seul crédible, ç’aurait été del Po sans sa fracture (à mon avis, il aurait eu autant de chances que Tsitsi, qui a l’air d’encore tâtonner sur gazon).

    • Antoine 25 juin 2019 at 17:14

      Ce n’était pas le cas quand j’ai misé sur TsiTsi mais effectivement, c’est aujourd’hui le 4ème favori, très distancé il est vrai. Et je ne vois pas qui d’autre qu’eux pourrait gagner. Je donnerai une toute petite chance à Sasha et à Félix, mais c’est tout.

      Cela fait un moment que je fais cela dans les GC et ça marche très bien puisque c’est toujours l’un des membres du Big 3 qui gagne.

      La martingale est très bonne. Le taux de profit moyen est égal à 1-(1/cote1 + 1/cote2 + 1/cote3), soit avec des cotes de 2.5, 4.4 et 7 donne 23% (en supposant exclu le risque que l’un des 3 joueurs ne gagne pas). On l’obtient si l’on calcule les mises de façon à gagner la même sommes que ce soit le joueur 1, 2 ou 3 qui gagne.

  16. Guillaume 25 juin 2019 at 16:57

    En parlant de Zverev, s’il ne se réveille pas rapidement, on va se retrouver avec les 3 derniers vainqueurs du Masters qui auront connu une saison pourrie derrière. Pas encore de quoi faire un parallèle avec la malédiction du champion du monde de cyclisme, mais on aurait là une sacrée série.

    • Arno, l'homme des antipodes 25 juin 2019 at 21:49

      Je trouve qu’on est un poil durs avec Zverev-le-Jeune.
      Effectivement quand on regarde ses résultats et son niveau de jeu ça paraît décevant, mais le mec est quand même 8ème à la Race… Donc malgré l’impression ffranchement moyenne qu’il laisse, seuls 7 joueurs font mieux que lui depuis janvier. Qu’est ce que ça va être s’il se met à bien jouer !!

      Un peu de patience, le type est encore jeune.

    • Guillaume 25 juin 2019 at 22:52

      Hé hé c’est exactement son propre argumentaire pour défendre sa saison, qu’il ne juge pas si mauvaise. Perso je considère qu’un 3e mondial victorieux du Masters doit avoir plus d’ambitions que ça dans la foulée. A plus forte raison s’il est jeune, justement. On ne parle pas d’un trentenaire qui gagne son bâton de maréchal et s’en contente.

      Bon après le sens initial de mon post était juste de noter la curiosité que ça représente(rait) de voir 3 vainqueurs du Masters de suite foirer, pour des raisons diverses et variées, la saison suivante :)

      • Perse 26 juin 2019 at 10:48

        C’est vrai alors que le palmarès du tournoi est monstrueux. La seule vraie anomalie étant pour moi Dimitrov. Zverev a déjà beaucoup plus prouvé que le Suricate des plaines bulgares.

  17. Anne 25 juin 2019 at 23:48

    Djokovic est visiblement étonné, comme Nadal, que Federer soit établi tête de série numéro 2 à Wimbledon. Mais curieusement, l’an passé, en revanche, il n’a trop rien dit quand le même système lui a permis d’être TDS 12 bien que seulement classé 21e mondial… et visiblement qu’Anderson soit TDS 4 mais classé 8e ne semble guère lui poser problème non plus…

    • Antoine 26 juin 2019 at 08:18

      L’argumentation de Nadal ou Djokovic est purement utilitaire et intéressée et cela se voit. Le bon argument qu’ils auraient pu employer est : « pourquoi y a t il un classement spécial pour désigner les TS dans le tableau masculin et pas dans le tableau féminin ? »….Mais comme ils se fichent du circuit féminin, ils n’y ont pas pensé…

      • Anne 26 juin 2019 at 08:41

        Oui, exactement
        Chez les femmes, ils ont prouvé l’an dernier qu’ils pouvaient faire ce qu’ils veulent. A la tête du client. Selon qu’il s’agisse de Serena ou des autres

        Petite précision par rapport à mon message précédent, Djokovic était classé 17e

    • Paulo 26 juin 2019 at 09:53

      À ce niveau-là, c’est de la mauvaise foi pure et simple : cela fait des lustres que ça fonctionne comme ça. Et Nadal ferait mieux (d’ailleurs il le fait selon l’Equipe – cherchez l’erreur) de critiquer les autres GC, qui n’ont pas ce genre de classement, que de critiquer Wimbledon.
      En plus, quand je lis selon l’Equipe que cela aboutit à un « tirage moins favorable » pour Nadal, autant être précis : cela ne jouera QUE pour l’enchaînement demie puis finale, à savoir qu’il aurait eu une chance sur deux, si ce classement spécifique Wimbly n’avait pas existé, de n’avoir à se coltiner que l’un des deux autres (en finale), alors que là, il est sûr de se coltiner les deux… si du moins les deux sont en demie et que lui y est aussi, ce qui n’est pas fait.

  18. Paulo 26 juin 2019 at 09:59

    Sacré Boris…

    « Les trophées de Boris Becker vendus aux enchères pour l’aider à payer ses dettes » :

    https://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Les-trophees-de-boris-becker-vendus-aux-encheres-pour-l-aider-a-payer-ses-dettes/1033568

    • Jo 26 juin 2019 at 12:10
      • Paulo 26 juin 2019 at 13:15

        Genius Q il y a 1 an (modifié)

        Pistol Pete Sampras—the best tennis player ever.
        Federer’s 20 slams do not measure up to Sampras’s 14 slams.
        Why? The 90s was the most competitive era in tennis history. 15-20 guys were capable of winning Grand slams.
        Tennis has never been the same since this era.

        D’ailleurs il me semble que c’est suite à cette finale du Masters que Becker a déclaré que Sampras était le meilleur joueur de tous les temps (oui bon d’accord, ça lui permettait d’encaisser la défaite la tête haute).

        • Perse 26 juin 2019 at 16:21

          A l’époque en 1996 il imprimait une très grosse marque en terme de palmarès effectivement. Et la qualité du tennis produit atteste du talent de Pete.

          Boris Becker a pour lui d’avoir une présence étourdissante, il est un peu balourd mais quel roc! Très Terminator avec ses coups un peu mécaniques et saccadés.

        • Jo 26 juin 2019 at 17:52

          Sampras fut le meilleur joueur de tous les temps, puis il a été dépassé par Federer… et d’autres?

          • Antoine 26 juin 2019 at 19:25

            Je ne crois plus au concept de GOAT. Pete était le meilleur joueur de son époque, c’est tout, et c’est déjà pas mal. Je ne me souviens pas que quelqu’un ait jamais dit qu’il était devenu le GOAT durant sa carrière. A chaque époque, on invente un nouveau GOAT…

            Tilden a été le premier à être considéré comme le GOAT et cela a duré jusqu’aux années 50. Puis, on a dit ensuite que c’était Gonzales. Je ne suis même pas sûr qu’on ait considéré Laver comme le GOAT par la suite. Borg a été considéré comme le GOAT. Sampras, je ne crois pas. Depuis 2009, dix ans, on entend dire que Roger est le GOAT.

            Le phénomène nouveau, c’est qu’on considère depuis la fin de la carrière de Pete que le critère déterminant devrait être le nombre total de GC remportés en simple. Mais c’est vraiment nouveau et réducteur.

            • Anne 27 juin 2019 at 11:32

              J’ai lu récemment qu’en fait le concept de GOAT avait été créé par les médias américains pour faire mousser la rivalité Agassi/Sampras. Et comme Sampras s’est retrouvé avec le plus grand nombre de titres de Grand Chelem, ou pas loin de le battre pendant un moment, ils ont établi qu’il s’agirait du critère indéniable pour le mesurer… critère qu’il leur est revenu tel un boomerang dès 2009, soit même pas dix ans après que Sampras a décroché le record en la matière.

              • Antoine 27 juin 2019 at 17:36

                Pas créé, mais popularisé…

          • Jo 26 juin 2019 at 19:42

            Il y a à mon sens deux critères objectifs et principaux: le nombre de titres de Grand Chelem et le nombre de semaines en tant que numéro un mondial. A la fin de sa carrière, Sampras était le premier: 14 Grands Chelems et 286 semaines. Depuis Federer a fait mieux: 20 Grands Chelems et 310 semaines.

            J’ai ouvert ma question car je ne sais trop qui mettre en deuxième. Sampras est, à ce jour, resté plus longtemps numéro un que ses poursuivants et a surtout terminé six saisons en pole position, record actuel. Pour ce qui est de la longévité au classement, Djokovic, 15 Grands Chelems, peut le rattraper en mettant les bouchées doubles mais Nadal, 18 Grands Chelems, peut égaler ses deux contemporains en finissant une cinquième fois numéro un mondial cette saison.

            • Antoine 26 juin 2019 at 21:43

              Ces critères n’ont que l’apparence de l’objectivité :

              - le classement ATP ne date que de 1973 et sa formule de calcul a changé à de multiples reprises. Quand il y a un changement, cela donne parfois des résultats différents pour la place de numéro un si l’on appliquait la formule de l’année précédente ou la suivante. Qui peut sérieusement prétendre que Bercy vaut Indian Wells ?

              - pour le total des GC, comparer les totaux de joueurs quand on n’en jouait que 2 ou 3 par an, les autres étant si décotés que les meilleurs n’y participaient pas et ceux de la période actuelle ou tout le monde joue les 4 n’a pas de sens. De surcroît, c’est parce que les 4 GC se valent désormais que ce critère émerge comme étant décisif. Comme ce n’était pas un objectif d’empiler les GC quand l’Australian Open et Roland Garros ne valaient pas grand chose, comparer n’a pas de sens.

              Bref, ces deux critères ont de l’importance aujourd’hui mais étaient loin d’avoir la même auparavant. On ne peut donc pas les utiliser pour des comparaisons entre générations de joueurs différentes. On ne peut pas non plus appliquer les critères du passé pour estimer la génération actuelle : cela n’aurait pas de sens de compter aujourd’hui seulement les titres à Wimbledon et à l’US Open.

              Enfin, il n’y a pas de moyen simple de comparer les palmarès actuels avec ceux de la période où les amateurs et les pros ne jouaient pas ensemble comme c’était le cas depuis les années 30, et surtout depuis 1945, jusqu’à l’ère Open : si l’on compte le nombre de titres majeurs obtenus par Laver ou Rosewall, on aboutit aux mêmes chiffres que le nombre de GC de Roger ou Rafa…

            • Jo 27 juin 2019 at 06:05

              Je suis surpris que tu considères que ces chiffres n’aient que l’apparence de l’objectivité alors que tu t’adonnes à la spéculation de résultats de matches basés sur des pourcentages de victoires hasardeux.

              Néanmoins, je te rejoins sur un point. Plus on remonte dans le temps, moins le tennis professionnel est démocratique, structuré. Je veux bien bannir l’expression « de tous les temps », voire l’ère Open, envoyer les fossiles aux oubliettes et ne parler que de l’ère ATP.

              • Antoine 27 juin 2019 at 11:04

                Je ne me base absolument pas sur ces chiffres pour parier. A la rigueur, on peut tenter de déterminer un GOOE (pour ère Open) du moins depuis que l’OA est redevenu un vrai GC, mais cela n’a pas grand intérêt puisque c’est une période finalement assez brève.

              • Jo 27 juin 2019 at 11:16

                « Depuis que l’Open d’Australie est redevenu un vrai Grand Chelem. » Là on sombre dans le subjectif au contraire des chiffres, faits et records indéniables.

              • Antoine 27 juin 2019 at 12:41

                Jo, dans les années 70, l’Open d’Australie n’était même pas dans les dix premiers tournois de l’année. A part les australiens et quelques rares joueurs qui faisaient le déplacement, il n’y avait personne…

              • Jo 27 juin 2019 at 12:58

                Le propos de l’échange est d’évoquer les plus grands accomplissements de l’Histoire, pas de dénaturer les titres de Connors ou de Vilas à l’Open d’Australie.

            • Paulo 27 juin 2019 at 09:36

              À l’argumentation d’Antoine, que je partage, j’ajouterai le système des têtes de série : longtemps en GC il n’y en a eu que 16, ce qui favorisait les accidents de parcours pour les meilleurs.
              Surtout si on couple ce point avec l’évolution du matériel et des surfaces : jusqu’à la fin des années 90, être bon partout comme on le voit aujourd’hui avec Roger, Rafa et Novak ou d’autres était impossible : sur ta moins bonne surface, tu trouvais toujours à un moment ou à un autre de ton parcours en GC, un spécialiste qui soit te lourdait soit t’en faisait tellement baver qu’au tour suivant tu n’avais plus d’essence dans le réservoir. Un exemple éclatant de cela est Pete, justement, à Roland Garros 1996, où il élimine à la fois Bruguera et Courier, deux anciens doubles vainqueurs, en 5 sets à chaque fois, et se fait cueillir sans coup férir en demie par Kafelnikov.

            • Jo 27 juin 2019 at 10:52

              Il est indéniable que les 32 têtes de série allègent le parcours des tout premiers tours des meilleurs. Encore faut-il vouloir et pouvoir gagner les suivants. On peut aussi considérer que le ralentissement des surfaces a avantagé Nadal et, à un degré moindre, Djokovic, mais ce n’est pas ce facteur qui leur a permis de remporter respectivement 12 Roland Garros et 7 Opens d’Australie.

              Quant à Sampras, il a échoué à Roland Garros parce qu’il n’était tout simplement pas assez bon sur terre battue. De 1992 à 1996, il a été constant sur la surface en essayant d’imposer son jeu d’attaque avec deux pics, Rome 1994 et Roland Garros 1996 sur une terre battue sèche. Il n’a néanmoins jamais été ce merveilleux joueur de terre battue qu’a pu être Federer. Sampras le Ricain n’a pas voulu se faire… suer sur clay et a carrément dit… flûte au French, bâclant sa préparation et accumulant les défaites sans gloire à partir de 1997.

              • Paulo 27 juin 2019 at 11:40

                Tu ne peux nier que si on ajoute les TS + l’évolution du matériel (raquettes, cordage) + le ralentissement des surfaces (gazon mais aussi dur notamment indoor) + l’absence de course au record de GC pour diverses raisons (moindre prestige, éloignement géographique pour l’Australian…), on a suffisamment de différences entre époques pour conclure que les comparaisons entre époques ont peu de sens.
                Dire de Roddick qu’il ne vaut pas Becker, pour moi cela ne fait aucun doute, mais dire de Sampras qu’il ne vaut pas Nadal ou même Federer, cela n’a pas de sens. Et s’il me fallait entrer dans ce jeu, je dirais même que Sampras, avec ses 5 Masters en plus de ses 14 GC, en est à 19 Majeurs (faut battre 4 voire 5 des 8 meilleurs au Masters, chose que tu fais rarement même en GC), donc mieux que Nadal. Mais en réalité, cela n’a pas de sens : on a là les meilleurs de leur ère, chacun ayant ses spécificités.
                Et s’il fallait retenir une ère, je retiendrais les années 80, avec cette formidable diversité, ces rivalités, entre Connors, McEnroe, Wilander, Lendl, Becker, Edberg. Aucun d’entre eux n’a remporté plus de 8 GC, et pour cause : ils étaient trop nombreux pour cela.

              • Jo 27 juin 2019 at 12:03

                Objectivement, l’évolution du matériel et le ralentissement des surfaces a touché tous les joueurs d’une même époque, le monde évolue. Subjectivement, on peut considérer que sans le fameux ralentissement des surfaces, Federer aurait pu être avantagé, donc encore plus fort, donc encore plus titré (?) Quant à la concurrence époque par époque, c’est au meilleur de la mater. Prenons Lendl par exemple, qui n’a « que » 8 Grands Chelems. Course au record ou pas, je ne crois pas qu’il ait fait exprès de perdre les 11 autres finales.

                Objectivement, un Masters ne vaut pas un Grand Chelem. (Ou alors l’ami Perse va s’arracher les cheveux. :-) ) Le Masters est un critère de qualité, important, mais venant en second lieu.

                Objectivement, Federer est devant Sampras. Pour commencer, outre les Grands Chelems et le nombre de semaines en tant que numéro un, il a… un Masters de plus. Ensuite, il est un peu plus complet, notamment sur terre battue, le palmarès est sans appel. En revanche, c’était l’idée de départ de mon premier post, je ne sais qui mettre après Roger dans un classement fictif et fluctuant. Je trouve que Sampras, Nadal et Djokovic ont des arguments à faire valoir et j’aurais aimé connaître la position de chacun à ce sujet.

              • Paulo 27 juin 2019 at 13:25

                Bon sang, si j’aurais su, j’aurais pas parlé de la faillite de Becker :-)

              • Jo 28 juin 2019 at 06:16

                Que nenni, il faut bien faire marcher le café du commerce. ;-)

        • Patricia 26 juin 2019 at 18:21

          Ben, avec le Big 4, il y a 3 gars qui gagnent les GC des 15-20, et chacun d’entre eux est globalement plus dur à battre que les 15-20, il me semble que ça compense…

          • Montagne 27 juin 2019 at 14:16

            Quand tu parles des 15-20 c’est bien sûr de l’hôpital pour aveugles.

  19. Arno, l'homme des antipodes 26 juin 2019 at 12:26

    Désolé d’intervenir pour parler des choses importantes. Parce qu’au final les têtes de série à Wimbledon, la faillite de Becker, tout ça on s’en fiche.

    La seule vraie info du jour c’est que Gaël et Elina ont recollé les morceaux. D’ici à ce que Gaël gagne Wimbledon et ne fasse plus rire personne, il n’y a qu’un pas !

  20. kkfm_clan_de_cheatah 26 juin 2019 at 20:25

    Un match comme on n’en voit malheureusement plus :

    https://www.youtube.com/watch?v=9EDJ0bGftOM&list=WL&index=108&t=0s

    On parle souvent (à juste titre) du service de Sampras mais celui de Krajicek n’était pas mal non plus, dans un style complètement différent.

    L’Américain avait une boucle de préparation certes magnifique mais assez compliquée.
    Le service du Batave était beau, juste, simple et efficace. Selon moi il incarnait la perfection technique.

    Je ne comprendrai jamais pourquoi aucun joueur des années 2000, mis à part Gulbis peut-être, et pas davantage de nos jours n’a réussi à reproduire ces gestes d’école.

    Je mets Federer à part car son service, bien qu’extrêmement efficace, n’est pas une arme de dissuasion massive comme ceux des grands serveurs des années 90.

    • Jo 27 juin 2019 at 08:45

      Feliciano Lopez, dont nous avons beaucoup parlé la semaine dernière, a pour le coup vraiment un service d’école, aussi beau, simple, délié qu’efficace.

  21. Renaud 27 juin 2019 at 14:05

    @ Jo
    Derrière Federer ….en prenant l’hypothèse que ce soit bien lui en N°1 mais Antoine dirait à raison qu’en 1950 tu aurais mis Gonzales mais disons qu’en prenant depuis l’ère Open nous mettons Fed N°1 le N°2 doit se poser entre Sampras, Borg, Nadal et Djoko et qu’il ne serait pas déconnant au vu de l’époque de mettre dans la course également Connors et McEnroe et pourquoi pas Lendl

    Le problème de cette focalisation sur les tournois du GC c’est d’éviter les questions qui fâchent
    - Qui pour croire une seule seconde sérieusement qu’un Nadal vaut 2 Borg à RG
    - Qui pour croire sérieusement qu’un Djoko vaut bientôt 2 McEnroe ou 2 Becker
    - Qui pour croire sérieusement qu’un Fed vaut x fois un Sampras

    Et des questions de ce genre je t’en sors à la pelle

    Il ne faut surtout pas oublier que le 1er à 11GC (c’est quand même un score surtout en ne concourant que dans 3/4) à 25 ans n’est ni Nadal, ni Fed, Ni Sampras, encore moins Djoko mais BORG !!!

    S’il n’avait pas été la véritable 1ère méga hyper extra superstar pratiquement mondial (dans une vision certes ethno centrée sur l’Europe et les Usa et un peu les Sud am) du sport et qu’il n’en avait pas pété les boulons il aurait pu mettre la barre à un niveau tel qu’on ne parlerait pas des records en GC car tout le monde continuerait de courir derrière les records de Borg…. supputation faute de mieux.

    Bref même fan absolu du jeu de Fed et pas plus que cela de l’homme car d’abord je le connais pas et ensuite je ne crois pas un seul instant à une quelconque aura de ces types faut pas pousser mémé dans les orties.

    les 3 dont nous parlons profite d’abord de tout ce qui a été dit (matos, préparation, surface, parcours protégé….) + du Dieu $$$ qui leur permet d’avoir des équipes pléthoriques, de rafler 80% de l’argent distribué (et je compte pas les contrats pubs qui ne font qu’accentuer cette avantage) et de laisser dans la quasi misère et sans aucune chance de s’inviter à la table des grands

    Victoire de Nadal à RG, apprise hier, j’étais en voyage dans une grotte depuis !!!! un mot à dire merde mais alors écrit en gros sur la surface de la lune !!!

    • Jo 27 juin 2019 at 14:56

      Tout d’abord, je regarde les Grands Chelems mais aussi les périodes de domination qui se traduisent par le nombre de semaines en tant que numéro un mondial, voire le nombre total de titres, sans oublier la complétude du palmarès.

      Borg: POUR: 11 Grands Chelems, ses doublés Roland Garros-Wimbledon. CONTRE: 0 US Open, craquage mental (dû aussi à un déclin inévitable après 1981?)

      Connors et Lendl: POUR: Nombre de semaines en tant que numéro un, nombre de titres sur le circuit. CONTRE: nombre de titres en Grand Chelem, surtout Lendl qui a trop perdu. Je dirais à peu près la même chose pour McEnroe, un peu derrière en termes de chiffres.

      Personne ne force ceux qui s’invitent aujourd’hui à la table des grands à bénéficier des conditions qui sont les leurs. Le pouvoir ne se donne pas, il se prend.

    • Antoine 27 juin 2019 at 17:34

      Le simple fait que l’on discute à l’infini du GOAT montre que le débat ne peut être clos rationnellement et donc que le concept même de GOAT est en réalité dépourvu d’intérêt réel, hormis le plaisir d’en discuter…

      J’ai remis 2€ dans le juke box hier en écrivant que je n’y croyais plus. Mais puisqu’on y est de nouveau et que l’on évoque Borg qui fût lui aussi considéré comme le GOAT, autant continuer…J’ai souvenir qu’en 1980, lorsqu’il remporta Wimbledon pour la 5ème fois consécutive (au passage c’est toujours un record qui n’a été qu’égalé mais pas dépassé par Roger), certains commencèrent à dire que Borg était le GOAT, qu’il avait surpassé Laver

      L’argument en faveur de Borg reposait sur le fait qu’il avait battu des records importants : celui du plus grand nombre de matchs gagnés consécutivement à Wimbledon par exemple (détenu jusqu’en 80 par Laver avec 31 victoires) en le portant à 41 (autre record égalé mais non battu par Roger), celui d’être devenu le premier à battre le record de 4 titres consécutifs à Wimbledon (détenu par Laver), celui d’être l’unique joueur a avoir réalisé 3 fois le doublé Roland Garros-Wimbledon (contre deux fois pour Laver), celui d’avoir dépassé les 4 titres de Roland détenu par Henri Cochet (il arrive à 5 en 1980). Le nombre de GC ne rentrait pas dans cette discussion (Borg en était à 10 et égalera les 11 de Laver en 1981 avec son dernier titre à Roland)

      Bref, après la finale d’anthologie de Wimbledon en 1980 contre Mc Enroe, Borg est considéré comme un demi-Dieu. le fait qu’il n’ait pas encore gagné l’US Open était vu comme un manque de bol (ce qui était en partie vrai) et la preuve que somme toute Borg était un être humain…

      Cela dit, il y a des gens très bien qui vous expliqueront toujours que Laver est le GOAT, et non sans arguments. Entre autres choses, il a gagné environ 200 tournois (le chiffre précis est discuté) et compte (ou compterait) 1473 victoires (le palmarès de Rosewall est du même acabit). On peut lire ici quelques arguments en sa faveur :

      https://en.wikipedia.org/wiki/Rod_Laver#Legacy_and_place_among_the_all-time_great_tennis_players

      Mais il y a aussi des gens très bien, Jack Kramer en particulier (bien qu’ayant des rapports conflictuels avec lui) qui vous explique que Pancho Gonzales était meilleur que Laver (sans qu’il le considère comme le GOAT pour autant).

      https://en.wikipedia.org/wiki/Pancho_Gonzales#Place_among_the_all-time_great_tennis_players

      D’autres diront que c’est Tilden, non sans de bonnes raisons également. Tilden détient encore aujourd’hui une vingtaine de records dont on peut se demander quand et si ils seront battus. Pour n’en citer qu’un -et pas le plus impressionnant- avec 42 matchs gagnés consécutivement à l’US Open (pas encore Open) il devance d’une unité Borg et Roger concernant le plus grand nombre de matchs gagnés consécutivement dans un GC. Les records doivent nécessairement entrer en ligne de compte si l’on veut tenter de déterminer qui est le GOAT…

      • Jo 27 juin 2019 at 17:57

        Les records doivent nécessairement entrer en ligne de compte si l’on veut tenter de déterminer qui est le plus grand joueur de l’ère ATP, je suis bien d’accord.

        Il était normal que Borg soit considéré comme le plus grand à son époque au vu de son palmarès. En revanche, il n’a pas gagné l’US Open parce qu’il a été battu par plus fort que lui en finale, Connors et McEnroe, deux fois chacun, sans aucune victoire. C’est une vraie lacune sur le toit du monde. Par ailleurs, 5 Wimbledon, consécutifs ou non, c’est gigantesque, mais moins que 7 ou 8 (merci La Palisse). D’autres ont fait mieux depuis.

        Enfin, nous nous accorderons pour considérer que François Jauffret, sans être une chèvre, n’est certainement pas le GOAT.

        • Montagne 27 juin 2019 at 22:42

          Battu par plus fort que lui ? Peut-être…
          Mais surtout battu par les organisateurs qui lui ont toujours fait jouer ses finales en night-session (exclusivité de l’US Open)en sachant que le suédois avait des problèmes de vision nocturne.

          • Jo 28 juin 2019 at 06:17

            Des problèmes de vision nocturne? C’est vraiment pas de bol.

            • Colin 28 juin 2019 at 10:11

              C’est dommage pour un joueur qu’on surnommait « l’extra-terrestre ». Peut-être venait-il d’une planète où le soleil ne se couchait jamais.

          • Colin 28 juin 2019 at 10:10

            Borg est donc le GOAT du tennis joué en journée, voilà qui est clair (c’est le cas de le dire).

          • Jo 28 juin 2019 at 11:02

            Redevenons sérieux. Borg: POUR: 11 Grands Chelems, son écrasante domination dans le combiné Roland Garros-Wimbledon. CONTRE: carrière avortée, bilan à l’US Open, n’est pas nyctalope.

  22. Renaud 27 juin 2019 at 14:07

    manquer la fin de l’avant dernière phrase, …à la table des grands tout ce qui navigue au delà de la 50ème place mondiale à la louche.

  23. Antoine 27 juin 2019 at 16:39

    (AFP) Corentin Moutet, 85e mondial, et Grégoire Barrère, 117e, ont décroché jeudi leur qualification pour le tableau final de Wimbledon.

    Trois Français jouaient leur place ce jeudi lors du troisième tour des qualifications pour l’étape sur gazon du Grand Chelem qui débute lundi.

    Corentin Moutet, 20 ans, qui s’était récemment hissé au troisième tour de Roland-Garros, a validé son ticket pour le tableau final de Wimbledon en battant l’Australien Andrew Harris (220e) en trois sets, 6-2, 6-4, 6-4.

    Grégoire Barrère a lui davantage bataillé pour obtenir sa qualification, après cinq sets face au Britannique Liam Broady (287e), 3-6, 0-6, 6-2, 6-4, 6-3.

    Leur compatriote Enzo Couacaud (215e) a en revanche été battu en trois sets (6-2, 6-4, 6-0) par le Polonais Kamil Majchrzak (111e).

  24. Rubens 28 juin 2019 at 02:10

    Salut à tous, et pardonnez-moi de me faire rare ces temps-ci, je suis en pause bébé. Je viens de jeter un oeil à vos discussions sur le GOAT, et je ne peux m’empêcher d’intervenir. Je vous préviens, j’ai du lourd.

    Tout d’abord vous avez évoqué ce cher François Jauffret sur un mode léger. Vous n’auriez pas dû, je vais vous en faire baver. Jauffret a remporté 7 fois le National, dans les années 60-70. Pour les plus jeunes, je rappelle que le National était une compétition annuelle réservée aux joueurs français. Zappé régulièrement par la génération Noah-Leconte-Tulasne (qui n’y venaient que pour régler leurs comptes sur le terrain), le National est tombé en désuétude et a été arrêté à la fin des années 80. Vous allez me dire « mais qu’est-ce qu’on en a à foutre de ton National » ? Je réponds que Bill Tilden a été évoqué dans ce débat, en particulier avec ses 7 US Open dont 6 consécutifs. Quand on regarde ce qu’était l’US Open dans les années 20, on constate que ce n’était guère plus qu’un championnat national. Il fallait vraiment que nos Frenchies aient l’esprit patriotique sacrément chevillé au corps pour aller le disputer, sachant qu’ils n’y venaient que pour s’échauffer en vue de la Coupe Davis. Tilden n’a donc pas plus d’arguments que Jauffret, sauf à la rigueur les 6 titres consécutifs. Allez Bill, parce que c’est toi, je te mets quand même juste devant François Jauffret.

    Ensuite, dans les débats sur le GOAT, vous êtes nombreux à sous-estimer l’importance du H2H pour juger de l’importance d’un champion.

    Exemple 1 : le nom d’Edberg a été prononcé. Mais comment oublier ce cher Aaron Krickstein, qui mène 3/1 dans son H2H en Grand Chelem face au Suédois ? Cette seule donnée fait d’Aaron le vainqueur virtuel de 18 GC, 3 fois plus qu’Edberg qui en compte 6. Plié, emballé.

    Exemple 2 : la présence de Pete Sampras dans le débat sur le GOAT est une vaste fumisterie. Le grand Pete est au coude-à-coude avec Jaime Yzaga dans l’histoire du tennis. Ouais. Le Péruvien a affronté Sampras à quatre reprises à l’US Open, et est ressorti vainqueur deux fois. Comment dès lors affirmer que Pete est réellement meilleur que Jaime ?

    Un vieux dicton nous rappelle qu’il ne faut jamais se fier aux apparences. Faites donc bien attention à ma prose. Elle vous semble dénuée de sens ? Ne vous y trompez pas, elle est réellement dénuée de sens.

    • Jo 28 juin 2019 at 06:26

      Mon cher Rubens, félicitations pour cette pause partum et merci de ta contribution.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Championnat_de_France_de_tennis_masculin

      D’après ce site scientifique qu’est Wikipedia, il semble que deux joueurs furent contemporains, François JAUFFRET et François JAUFFET. Cette quasi homonymie pouvant occasionner des erreurs, il nous faudra donc procéder à un recomptage des titres.

      Le dernier vainqueur de ce prestigieux Championnat de France, renommé Masters France, n’est autre que Julien Benneteau, injustement considéré comme « la plus bêle chèvre de l’Histoire des finales de tennis ». Juju a remporté le Masters! Donc un Grand Chelem! Julien outragé, brisé, martyrisé mais Benneteau réhabilité.

    • Paulo 28 juin 2019 at 09:34

      Effectivement Rubens, ta prose ne peut pas avoir de sens, puisque dans les années 60-70, le verbe zapper n’existait pas : on aurait dit ‘Snobé’. C’est qu’on savait parler, en cette époque reculée.

      • Rubens 28 juin 2019 at 11:37

        Yes Paulo, tout fout le camp ma pauv’ dame.

        D’ailleurs j’ai hésité à mettre un autre aspect, mais qui me semblait potentiellement anachronique. Quand je parlais des Mousquetaires qui se rendaient aux Etats-Unis pour la finale de la CD, disputer l’US rallongeait leur séjour de plusieurs semaines. Je voulais mettre une tournure du genre « ils rallongeaient leur régime de McDo de plusieurs semaines », mais les McDo existaient-ils à l’époque ? J’ai la flemme de vérifier.

    • Antoine 28 juin 2019 at 12:30

      C’est du très lourd Rubens…

  25. Paulo 28 juin 2019 at 11:59

    Pas mal le tableau de Nadal à Wimbledon, pour une fois :-)

    Potentiellement Kyrgios au 2ème tour, Shapo ou Tsonga au 3ème, Cilic en 1/8, sans oublier Federer en 1/2 et Djoko en finale bien sûr.

    • Anne 28 juin 2019 at 12:21

      En fait le sort s’est chargé de lui faire payer en une seule fois tous les tableaux en carton qu’il a pu avoir ;-)

      • Antoine 28 juin 2019 at 12:28
        • Paulo 28 juin 2019 at 12:46

          Merci Antoine.

          Pour Roger, plus facile en revanche sur le papier au moins : Pouille ou Richie au 3ème tour, Coric en 1/8 puis Nishi ou Isner en 1/4, avant Nadal donc en 1/2.

          Pour Djoko, je vois mal qui pourrait l’empêcher de rallier les 1/2 hormis peut-être un F2A en feu. Ensuite, ce n’est a priori pas Anderson qui va l’arrêter…

          • Antoine 28 juin 2019 at 12:58

            Le tableau de Roger est en carton !

            Deux tocards pour commencer, puis Pouille ou Richie et le voilà en 1/8èmes contre Coric ou Struff (qui a battu Coric en 5 sets à Roland et qui peut certainement le refaire sur herbe), voire Ebden. En quarts Nishi ou Berrettini (Isner n’a pas joué un match depuis Miami). c’est sérieux surtout si c’est Berrettini contre qui il n’a jamais joué mais comme 1/4 en GC, il y a bien pire…Ensuite, un bon en demie évidement, mais probablement pas Nadal qui n’aura pas survécu à la première semaine ou à son 1/8ème. A part Nadal, le seul vraiment dangereux pour lui est Cilic s’il se remet à très bien jouer, mais il n’y a pas d’indices en ce sens jusqu’ici…

            Donc, Roger devrait aller en finale…

          • Antoine 28 juin 2019 at 13:10

            Je ne trouve pas le tableau de Djoko facile :

            Kohly n’est plus ce qu’il était mais c’est un client sur herbe et il a déjà battu Djoko cette année. Se le prendre au premier tour, c’est un match dangereux. Ensuite, sans doute Kudla qui sait jouer sur herbe et qui était en quarts à Stuttgart battu par le futur vainqueur Berrettini. Après Hurkacz ou Lajovic puis en 1/8ème Félix ou Dimitrov si Dimitrov est bon. Pas évident du tout. Et en quarts, le plus dangereux des top 5-8, à savoir TsiTsi (ou s’il est battu Goffin, Medvedev ou Edmund)..En demies : Wawrinka, Zverev, Raonic ou Anderson.

            • Paulo 28 juin 2019 at 13:33

              Kohli ne fait plus rien depuis au moins le début de l’année : je l’ai vu perdre des matches qu’il aurait gagnés sans problème les années précédentes.
              Kudla, il aime le gazon mais ça reste un second couteau : 2 fois 1er tour, 2 fois 2ème tour et 1 fois 1/8 à Wimbly. À Eastbourne, battu par P2H qui lui-même est sorti par Evans…
              Dimitrov et surtout F2A, d’accord ça peut lui poser des problèmes.
              Tsitsi, je ne le trouve pas si bon que ça sur gazon, il vient d’ailleurs de perdre prématurément sur les 2 tournois préparatoires qu’il a joués. De plus, en 1/8 Djoko commencera à être chaud.
              Wawrinka sur gazon, n’en parlons pas. Zverev, je n’y crois pas du tout.
              Des gars comme Goffin, Medvedev voire Raonic sont à mes yeux plus dangereux, même si je pense qu’ils serviront surtout au Djoker, s’il les joue, à bien rentrer dans son tournoi.
              Ce serait à mes yeux un accident industriel si Djoko ne parvenait pas en finale (sauf éventuellement contre F2A, qui ne cesse de progresser).

              • Antoine 28 juin 2019 at 14:58

                Depuis le début de l’année, Kohly a certes beaucoup perdu -et en particulier au premier tour à Stuttgart et Halle- mais depuis le début de l’année il a quand même battu des joueurs tels que Fognini, Kyrgios, Herbert, Kachanov, Cechinato, Gilou et Djoko lui même…

                A son âge, dans un bon jour, il demeure dangereux, surtout sur herbe.

                L’herbe est la surface préférée de Tsitsi et c’est en atteignant les 1/8èmes l’année dernière à Wim qu’il s’était fait connaitre (battu par Isner). Il a tout ce qu’il faut pour briller dessus: service, retour et volée. Il a perdu en 1/4 au Queen’s mais c’est plus parce que Félix est sa bête noire que pour autre chose. Il a déjà battu Djoko sur dur (1-1 entre les deux).

                Djoko risque d’avoir à battre les 3 jeunes les plus prometteurs : Félix, TsiTsi et Zverev et les deux derniers sont quand même 5ème et 6ème à l’ATP. Félix est 21 ème mais 10ème à la Race…

                Que l’un des trois arrive à le battre n’aurait rien de très surprenant..

                Stan n’est pas si mauvais que cela sur herbe (deux fois de suite en 1/4 à Wim en 2014-15) et il a surtout un jeu qui ne convient pas bien à Djoko : sur leurs 7 derniers matchs, il en a gagné 3.

              • Paulo 28 juin 2019 at 15:19

                Tsitsipas fait 1/8 à Wimbly l’an dernier, mais en battant Barrère, puis Donaldson, puis Fabbiano… je ne le trouve pas si bon, notamment son revers où ayant moins de temps qu’ailleurs pour le frapper, il joue très court ou part à la faute facilement.

                Kohli, il bat Djoko à IW, mais le Serbe n’était pas dans son assiette lors de cette tournée nord-américaine, ni d’ailleurs à Monte Carlo. Il bat Khachanov, mais le Russe est un modèle d’inconstance (l’essentiel de ses points ATP, c’est sur deux tournois). Cecchinato, pas une référence, pas plus que Simon. Battre Fognini sur dur non plus…
                L’ALlemand perd quand même 6-3 6-0 vs Djoko à Rome ; il perd vs Mahut à Roland ! Et à chauqe fois au 1er tour à Stuttgart et Halle, alors qu’en temps normal il joue très bien en Allemagne. Ce serait un miracle s’il battait Djoko à Londres, d’autant que ce dernier va forcément se méfier.

                Félix et Raonic dans une moindre mesure sont à mon sens les plus dangereux pour le Djoker. Et Nadal si ce dernier parvient en finale.

              • Paulo 28 juin 2019 at 15:21

                Et Tsitsi s’est surtout fait connaître du grand public en atteignant la finale à Barcelone l’an dernier (qu’il perd vs Nadal)…

              • Antoine 28 juin 2019 at 15:32

                Si je te comprends bien Paulo, les victoires de Kohly ne comptent pas, seules comptent ses défaites…On peut dire cela, mais pour tout le monde alors.

                S’il n’était pas potentiellement dangereux pour un premier tour, pourquoi écris tu que Djoko va forcément se méfier ? Cela étant dit, même avec une cote de 8 ou 8.50, je ne suis pas sûr de parier sur lui.

                Quant à TsiTsi, c’est le favori n°4 pour tous les bookmakers..

              • Paulo 28 juin 2019 at 16:26

                Antoine, tout le monde disait en mars dernier que Djoko n’y était pas… quant à MC, c’est de début de la saison sur terre, pas mal de joueurs passent à côté.
                Et si je pense que Kohli n’est pas vraiment un danger, c’est avant tout parce qu’il a sensiblement baissé au classement, ce qui s’explique par ses nombreuses défaites précoces, en particulier dernièrement. Et forcément que Djoko va s’en méfier, puisqu’il a perdu 2 fois cette année contre lui…

                Si Tsitsi est 4ème pour les books, ça montre surtout le désert qu’il y a derrière le Big Three…

              • Antoine 28 juin 2019 at 19:18

                Tu te trompes : à Monte Carlo, Djoko a battu Kohly en 3 sets..Il mène donc 2-1 cette année.

    • Antoine 28 juin 2019 at 12:41

      Là, Nadal doit se les mordre de ne pas avoir été désigné TS2…

      D’abord, il débute contre Sugita qui sort des qualifs et qui vient de battre Rosol en trois sets secs. Sugita a joué trois challengers sur herbe avant et fera son match.

      Ensuite, c’est Mr K. du moins si celui-ci bat son compatriote Thompson, ce qui n’est pas garanti (Thompson est 45ème mais a toujours perdu au premier tour à Wim). Mr K. va sans doute faire l’effort de pouvoir aller jouer contre Nadal pour le taper. Il n’y aurait rien de vraiment surprenant si Nadal saute dès le 2ème tour. Il n’a pas vraiment prêt puisqu’il a dit hier qu’il n’était pas prêt à jouer des points après avoir pris 6-3 6-3 contre Cilic dans une exhib. Il a intérêt à être prêt vite fait…

      S’il survit, ensuite il se prendra Tsonga ou Shapovalov (qui a battu Djoko dans une autre exhib hier). Pas évident du tout. Et tout cela pour arriver en 1/8ème contre Cilic. Voilà la première semaine et le manic monday de Terreminotaure..

      Ca m’étonnerait beaucoup qu’il arrive en quarts. S’il y arrive en ayant joué ces adversaires là, chapeau ! C’est de loin le quart du tableau le plus dur.

  26. Nathan 28 juin 2019 at 13:08

    S’il maintient son niveau de jeu, F2A a un tableau qui pourrait l’amener assez loin, voire loin si Djoko vient sans son camion refroidi et pressuré.

    • Antoine 28 juin 2019 at 13:12

      Oui. S’il bat Djoko en 1/8ème, il hérite de son tableau et peut aller en finale…

  27. Renaud 28 juin 2019 at 14:37

    @ Antoine
    Je suis entièrement d’accord mais alors totalement raccord sur ton post GOAT, enfin sur les 3 premières lignes, et pour être synthétique sur les 5 et une apostrophe dernier mot !!! :-) « hormis le plaisir d’en discuter »

    Pour le tableau clair que Nadal à la partie de tableau la plus difficile, i’am happy sans que cela ne surprenne personne et s’il pouvait ne pas rejoindre les 1/4 je m’en porterai bien mieux

    • Jo 28 juin 2019 at 15:04

      Quand on y pense, tout n’est ici que futilités: commentaires, conjectures, conjoncture autour de types qui poussent une baballe jaune. Parlons-en d’ailleurs de la couleur de la balle, qui était blanche jusqu’à 1978. Cela a-t-il influé sur les résultats de certaines finales de grands tournois? Est-il plus dur de gagner un Grand Chelem avec une balle blanche ou jaune? Les premiers titres de Connors? Et Borg, l’anti-Daredevil du tennis dans tout ça?

      • Nathan 28 juin 2019 at 16:01

        That is the question… celle que je me pose chaque nuit et qui me renvoie au temps où je m’appelais Jacky, où j’avais une raquette Spalding avec un presse Zéphyr, des Springcourt en toile blanche, des balles blanches, où j’étais beau, beau, beau et… champion à la fois (de mon club en benjamin) !

      • Colin 28 juin 2019 at 16:43

        Borg a arrêté sa carrière à cause du fait que les balles sont devenues jaunes. En effet, en plus de ne pas voir la nuit, Borg ne voyait pas le jaune (ben oui, c’est un extra-terrestre, donc ses super-pouvoirs sont contrebalancés par quelques infra-pouvoirs).
        Mais comment diable a-t-il fait pour gagner des matches et des tournois entre 1978 et 1981, me direz-vous?
        Ben tout simplement en regardant l’ombre de la balle sur le sol, et en en déduisant sa position dans l’espace (il utilisait aussi, pour cela, le son fait par la balle en fendant l’air pendant sa trajectoire – son côté Daredevil quoi).
        Mais ce travail était épuisant à réaliser, même pour un extraterrestre. D’où son burnout en 1981.
        Bref, quand on sait ça (et peu de gens le savent), la question du GOAT ne se pose même plus.

        • Jo 28 juin 2019 at 17:17

          Voilà une argumentation tout à fait pertinente. En attendant, Federer (dont je ne suis pas fan, contrairement à beaucoup ici) a le record de Grands Chelems remportés, de semaines passées en tant que numéro un mondial, de Masters remportés; il est par ailleurs deuxième en nombre de tournois remportés et de matches gagnés, juste derrière le premier.

        • Antoine 28 juin 2019 at 19:13

          Le problème avec cela est qu’a Wimbledon ils n’ont adopté les balles jaunes qu’en…1986. Bien entendu ils ont été les derniers à le faire. Les balles jaunes sont en usage depuis 1972. C’est la diffusion de la TV en couleur qui est la cause de l’usage des balles jaunes. Elles se voient mieux à la TV. Pour les joueurs, c’est mieux aussi. Ce qui devrait être interdit, ce sont les tenues jaunes fluo. Il est démontré que cela gêne la vision de l’adversaire.

    • Antoine 28 juin 2019 at 15:51

      Je vais résolument parier sur le fait que Rafa n’atteindra pas les 1/4…

  28. Remy 28 juin 2019 at 15:47

    Une chouette itw de Roger pour la route : https://www.ft.com/content/7895fe14-9667-11e9-8cfb-30c211dcd229

    • Montagne 28 juin 2019 at 18:41

      Rien que le titre du journal auquel Fed accorde l’interview nous renseigne sur sa personnalité profonde.

      A propos du débat sur Borg, le GOAT de certains, je rajoute que le simple fait qu’il autorise Colin à utiliser une de ses photo d’enfant gâté comme avatar prouve leur coexistence d’extra terrestres .

      • Jo 28 juin 2019 at 19:21

        Je suis très curieux de voir l’après-carrière que Federer ne planifie absolument pas.

  29. Renaud 28 juin 2019 at 19:19

    Comme je suis celui qui a remis la pièce de 5 £ d’Antoine j’ai cité Borg comme un possible GOAT car au final FED ne l’a dépassé en précocité qu’à partir du 12ème titre LOL
    Bref question précocité, même Nadal et Djoko font pâle figure par rapport à Borg

    Sur son burn out les moins de 50 ans ne peuvent même pas imaginer ce qu’a représenté Borg à son époque….au delà des amusantes spéculations des fumeurs de moquette du vendredi :-)

    • Jo 28 juin 2019 at 19:29

      Tu es si vieux que ça ?

      • Renaud 28 juin 2019 at 20:52

        Yes indeed, dans l’ordre des 2 plus grandes séries de Nadal à RG lol !!!

        • Jo 29 juin 2019 at 06:12

          Alors 5+4, tu as donc 9 ans, d’où les lol à profusion.

          • Renaud 29 juin 2019 at 11:56

            Je suis déçu d’être vieilli….c’était la soustraction la bonne opération ah euh

  30. Antoine 28 juin 2019 at 20:26

    Je suis de plus en plus convaincu que Rafa ne sera pas prêt à temps pour affronter Kyrgios jeudi prochain s’ils passent tous les deux leur premier tour : il vient à nouveau de perdre un match d’exhibition-préparation, contre Pouille cette fois : 6-3 4-6 10-5 et en sortant il a dit que c’était un petit mieux qu’il y a deux jours contre Cilic qui l’avait battu 6-3 6-3. À propos de son propre niveau, Cilic avait dit qu’il avait évolué pas loin de son meilleur niveau et que tout allait bien pour lui, merci. Cilic pourrait rencontrer Rafa dès les 1/8emes..Curieusement à mon sens, la cote de Nadal n’a pas bougé après le tirage (entre 6 et 7) mais je pense qu’elle augmentera ce week-end.

  31. Patricia 28 juin 2019 at 23:57

    Tiens, y a un jeune de 99 en finale d’Antalya, Kecmanovic (classé 82 avant le tournoi) ; je ne l’avais pas pris en compte dans mes supputations vu son classement encore récemment au delà des 100. Bon, c’est sûr qu’à Antalya, on n’est pas sur des bases très élevées (Paire TS1, Mannarino TS2)…
    Autre fait amusant : la présence d’Italiens en demi, Sonego (un 95) et Fabbiano ; l’herbe inspire derrière Berretini, on dirait. Globalement, ils ont vraiment du monde, avec Berretini, 20è, Sonego 67è, le petit Sinner qui est 209è à 17 ans (il a gagné 2 matches en qualifs à S’Hertogenbosch)…

    Chez nous, en moins de 25 ans, le premier est Humbert (65è), puis Moutet (81è), et Hoang (102è) ; les 2 sont jeunes, donc on peut espérer une progression.

    sinon,au tirage, pas de bol pour Thiem qui choppe Querrey (en finale d’Eastbourne) au 1er. Domi ne devait guère nourrir d’ambition, mais quand même une sortie d’entrée ferait tache. Bon, s’il passe, un quart est quand même envisageable.

    • Patricia 29 juin 2019 at 23:30

      Et un autre Italien qui prend un titre sur gazon !
      Sinon, Fritz confirme ses dispositions avec sa victoire sur Querrey.

info login

pour le login activer sur votre profil la barre d'outils

Demande d’inscription

contactez-nous à : 15-lovetennis@orange.fr

Archives

Suivez nous sur Twitter

@15lovetennis