TRWC 2019 : Le point avant le Super GP de New-York outdoor

By  | 25 août 2019 | Filed under: Actualité, Tennis Race

TRWC2019Classement après dix courses

Les trois Grands prix disputés depuis notre dernière mise à jour n’ont pas apporté de modification substantielle à la hiérarchie des TRWC. Les trois monstres sont toujours aux trois premières places, deux d’entre eux s’étant imposés (Djokovic devant Federer à Londres, puis Nadal à Montréal). Seule nouveauté, l’irruption soudaine dans le top 5 d’un « petit » nouveau (membre lui aussi du club des 6 pieds 6 pouces, avec Del Potro, Cilic, Zverev-le-jeune et autre Khachanov), à savoir le russe Daniil Medvedev, deuxième à Montréal puis vainqueur à Cincinnati.

Le dernier Super GP de l’année démarre à New York dans quelques jours, et comme d’habitude, les membres du triumvirat sont les favoris pour s’y imposer. Medvedev, Tsitsipas, Zverev, Thiem, voire Khachanov, n’y seront que des outsiders.

Classement_TRWC_201908

Signalons que le nouveau barème imposé par la FIA depuis la saison 2010, favorise plus le vainqueur de chaque course, et permet aux 10 premiers de marquer des points: 25-18-15-12-10-8-6-4-2-1.

Rappelons que 14 Grands prix sont disputés cette année, dont 4 «super grands prix» (Melbourne, Paris-outdoor, Londres-outdoor et New-York) qui apportent deux fois plus de points qu’un GP classique, et un «masters GP» indoor qui clôture l’année (réservé aux huit meilleurs cogneurs de la saison, ce dernier rapporte 50% de points en plus qu’un GP classique; il sera disputé cette année, comme lors des neuf éditions précédentes, à Londres).

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Sous d'autres cieux et en d'autres temps, je fus connu sous le sobriquet de "Colin Maillard et Tartempion".

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383 Responses to TRWC 2019 : Le point avant le Super GP de New-York outdoor

  1. Paulo 3 septembre 2019 at 13:35

    Bravo à Renaud et à Quentin de se faire les avocats du diab… heu, de Djokovic (les mauvaises langues diront que c’est pareil) : dans une démocratie, tout accusé a le droit à la défense.

    Personnellement, ce dossier à charge de type Panzerdivision de Rubens me gêne un peu. Pour un peu, on croirait que Djokovic est vraiment le diable incarné.
    Je crois qu’il a des défauts – comme tout le monde – et je ne cache pas que depuis cette finale de Wimbledon où il affiche son ambition de dépasser Nadal et Federer pour se venger du désamour du public envers lui (ce n’est pas dit exactement comme ça mais c’est cela que ça veut dire) et forcer ledit public à l’aimer, je tique plus qu’avant sur Djokovic.
    Ce que dit Lisnard, c’est du lourd et si c’est avéré, ça charge encore plus la barque, d’autant plus que c’ »est un témoignage de première main, très vraisemblablement, Lisnard étant monégasque et Djokovic vivant à Monaco. D’ailleurs, je suis curieux de savoir comment ces deux-là vont se saluer la prochaine fois qu’ils se croiseront sur le Rocher. Vous me direz, Lisnard aura peut-être disparu entre temps, sa voiture ayant été retrouvée criblée de balles et brûlée près d’une crique isolée. Notons tout de même que Lisnard fait cette décla à un média SUISSE (héhé, comment brosser son lectorat dans le sens du poil – mais bon, il paraît que Roger réprouve le procédé). Qui nous dit par ailleurs que Lisnard n’a pas lui-même un vieux contentieux avec Djokovic, et que ces jours-ci lui paraissaient propices à un règlement de comptes en bonne et due forme, sur fond de tensions au players council de l’ATP et de défaite précoce du Serbe à Flushing. Hé oui, tirer sur une ambulance ce n’est pas bien, mais se défouler sur un type qu’on n’a jamais pu blairer, ça fait un bien fou et par les temps moroses qui courent, il ne faut pas hésiter à se faire du bien.

    Sur les amis que Djokovic peut avoir sur le circuit, j’ai quand même l’impression qu’une affirmation à la Lisnard est excessive : il faut bien qu’il en ait un minimum pour avoir été élu président des joueurs à l’ATP. Qu’ils soit clivant en revanche, et qu’il ait sinon des ennemis du moins des adversaires, c’est possible mais cela ne signifie pas qu’il n’a pas d’amis. Bien des joueurs ont dit au fil des ans leur amitié (qui semblait sincère) envers le Serbe ; je me souviens par exemple, récemment, d’une telle déclaration de Jérémy Chardy.

    Sur l’avis de Rubens selon lequel le fait de casser sa raquette signifie « tu viens de gagner ce jeu parce que j’ai fait n’importe quoi. », on peut le dire de plein de joueurs et si certains s’abstiennent de casser leur raquette, c’est à cause du risque d’avertissement et/ou de leurs sponsors, mais ils n’en pensent pas moins. Il n’y a rien de plus commun que la frustration, au cours d’un match de tennis. Le type qui ne se frustre jamais, je ne l’ai pas encore rencontré.

    Ce qui me dérange beaucoup, quoiqu’il en soit, est cette volonté d’être « reconnu à sa juste valeur » et aimé ; quand on a des qualités, les gens vous apprécient spontanément pour cela. Sinon, c’est qu’on n’a pas de qualités. C’est le B-A BA des relations humaines depuis que l’homme est l’homme… vouloir forcer les gens à nous aimer, c’est contre nature et en fait, c’est le propre des dictateurs ; ce n’est pas pour rien que ces derniers instaurent presque toujours le culte de la personnalité.
    Saluer le joli point d’un joueur, cela ne mé dérange pas (au contraire) ; d’ailleurs bien d’autres que Djoko le font.
    Haranguer la foule, j’aime déjà moins. Mettre sa main derrière l’oreille pour réclamer un soutien que l’on estime mériter, encore mois. Provoquer la foule comme l’a fait Medvedev par deux fois, je suis carrément très mal à l’aise. Heureusement, il semble que Medvedev se soit rendu compte de son insondable connerie ; sinon, nul doute qu’il finira par s’autodétruire. Djoko n’a à ma connaissance pas été jusqu’à faire ce que Medvedev a fait, mais il n’en a vraiment pas été loin.
    Mais aller jusqu’à dire, comme Djoko, qu’il reçoit les huées du public comme autant d’encouragements, puis annoncer de façon à peine voilée que désormais il jouera pour prouver à ce foutu public qu’il est meilleur que les chouchous dudit public, ça dépasse tout.

    • Anne 3 septembre 2019 at 14:51

      juste une précision : l’interview de Lisnard a été publiée dans Le Temps avant la défaite de Djokovic

  2. Nathan 3 septembre 2019 at 15:24

    @rubens

    Faut-il en rire ou en pleurer ?

    Mais comme il me reste quelques jours de vacances, qu’il fait aujourd’hui très beau, que mon éducation m’exhorte à évacuer les passions tristes, je vais essayer de te répondre du mieux que je peux.

    Ma première réaction en lisant ce long commentaire a été de me dire : mais si ce n’est pas de l’amour, qu’est-ce que c’est donc ?

    Pour te dire la vérité, cela m’a fait penser – mais quelle idée saugrenue, j’en conviens ! – aux longs posts d’un internaute que bien sûr tu n’as pas connu, dont le pseudo se terminait par 4, et qui vouait une admiration sans borne à l’objet de ta détestation. Je ne sais pas pourquoi, une certain façon d’écrire, un style ondulatoire de serpent élégant, pas désagréable d’ailleurs. Comme quoi l’adage : « le style fait l’homme » est sans fondement. N’est-ce pas ?

    Allons, allons ! Il faut être sérieux cinq minutes ! Ce brave Djokovic ne mérite ni cet excès d’honneur, ni cette indignité.

    Ce type a un comportement odieux, je suis parfaitement d’accord, pour toutes les raisons que tu as détaillées. Mais de là en faire cinquante lignes ! Franchement ! De la haine à l’amour… Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas, il faut se méfier, Rubens, il faut se méfier.

    Je peux comprendre qu’on n’aime pas Djokovic. Je le comprends d’autant mieux que je ne l’apprécie pas. Ni lui, ni son style de jeu sans imagination et sans éclat.

    Mais ce que je ne peux pas comprendre, c’est qu’on se réjouisse de son abandon par blessure, comme cela a été fait.

    Non pour une question de morale, non parce que cela ne se fait pas de dire du mal de son voisin. Ce n’est pas ma préoccupation, ni ma tasse de thé.

    Mais pour la continuité pathétique que je vois entre ce type d’assertion et les chansons odieuses de certains décérébrés de supporters du Paris Saint-Germain, par exemple. Pour moi, dire de telles choses, ce n’est pas se respecter au fond. Ni respecter la raison de notre présence sur ce site qui est la passion que nous avons pour ce sport.

    Et plus prosaïquement aussi, parce que je trouve cette assertion un peu bêtasse au mieux ou hypocrite au pire. On peut dire tout ce qu’on veut de Djokovic, que ce type est odieux, que son jeu est moche, que son père est insupportable, on peut tout dire, on peut même se tromper, on peut être injuste comme je le fus parfois peut-être, mais on ne peut pas se réjouir d’un abandon sur blessure de sa part car ce type demeure un exceptionnel compétiteur qui magnifie les enjeux, les oppositions et la victoire finale (sur l’Affreux, cela va de soi).

    Là-dessus, je te serre bien la pince.

    PS : Je regrette de n’être pas à l’US Open cette année comme je le fus l’année dernière. J’avais assisté à un médiocre Paire-Federer, entre autres. Je confirme, et m’en excuse auprès de ton frère, spécialiste en béton tennistique, l’US Open c’est lent, il faut sacrément taper pour que ça avance. Moi, je n’ai pas de frère, je n’ai que mes yeux faillibles et une sœur qui a fait une thèse sur Pic de la Mirandole et Pinocchio dans la littérature fantastique. On fait ce qu’on peut.

    • Elmar 3 septembre 2019 at 16:07

      Comme tu l’as bien dit, Djokovic ne mérite pas 50 lignes.

      Je distingue deux choses:

      Le joueur Djoko. Et là oui, une défaite, une blessure ou, extase suprême, une fin de carrière, me réjouissent.

      L’homme Djoko. Là, comme à n’importe qui en ce bas-monde, je ne lui souhaite que du bonheur.

    • Patricia 3 septembre 2019 at 17:58

      Moi je trouve que tout vaut la peine à discussion, surtout si c’est étayé et nuancé, et le ressenti de joueur de Rubens m’a intéressée – j’ai lu un million de critiques sur Djoko, souvent les mêmes, là il creusait un angle particulier.
      Les causes de la désaffection de Rubens envers Djoko sont intéressantes, et en fait pas dissociées de son immense carrière : loin de l’excuser, elles l’exposent et on se foutrait pas mal d’un joueur moins kolossal, quand bien même il serait plus odieux que lui. On n’aurait pas à le voir triompher et durer.

      Pour ma part, je formulerai ma réaction à sa défaite -fut-elle par blessure- par du soulagement. J’avoue que même s’il était plus sympa, j’appelle de mes voeux le renouvellement du palmarès (pour ça faut que les deux autres dégagent aussi, c’est pas gagné), et ce, même si oui il est supra fort et fait des supra matches épiques contre des demis dieux. Là, à ce point, je m’en fous de la légende, j’en ai de l’urticaire, je suis blasée, je préfère un Goffin/PCB, un Monfils/Shapovalov, un Tsitsi/Waw (à RG), et peu me chaut que Djofedal ajoutent au prestige de n’importe quel tournoi. Vive la plèbe !

      J’aimerais mieux qu’il ne soit pas blessé, même si c’est un sale con (en tous cas si on se fie à Lisnard), et qu’il dégage pour une autre raison. Mais cette autre raison, à savoir des non Big 3 assez forts pour le faire gicler à la loyale, c’est une fois tous les 10 000 ans qu’elle se matérialise en GC. Nadal, Federer, Djokovic, sont tellement forts qu’ils ne dégageront que pour des raisons « non honorables » qui en feront une affaire non sublime et non héroïque : blessure, temps, finitude, mort, entropie. Novak Djokovic quitte ce tournoi pour une mauvaise raison, dommage, mais c’est déjà ça.

      • Paulo 3 septembre 2019 at 19:12

        Tiens, c’est à peu de choses près la réflexion que je me faisais hier : j’en ai marre de voir toujours les mêmes truster les premières places.
        Voir des mecs de 38, 33 et 32 ans tout écraser sur leur passage 12 à 15 ans après leur prise collective du pouvoir est surréaliste. On n’a jamais vu ça, dans l’histoire de ce sport, à ma connaissance du moins. Même parmi les joueurs de leur générations, une bonne partie a déjà raccroché les gants, mais eux, ils sont là et ils imposent leur joug d’airain au circuit. Le pire, si j’ose dire, c’est que plus Roger insiste, et plus il donne des idées aux deux autres, qui continueront jusqu’à leurs 45 ans si Roger joue jusqu’à ses 45 ans.
        Donc comme j’en ai marre de voir toujours les mêmes, et qu’un Monfils-Shapovalov ou un Wawrinka-Tsitsipas m’intéressent infiniment plus qu’un Federer-Goffin ou pire encore, qu’un Nadal-Djokovic, je suis pour qu’ils dégagent, y compris le maestro que pourtant j’aime bien. Mais place aux jeunes, et stop à la science-fiction-devenue-réalité (par quel miracle, d’ailleurs ?).
        La prochaine décision du board de l’ATP devrait être d’introduire un âge légal et obligatoire de départ en retraite, puisque ça discute grave « social » en ce moment…

        • Bapt 3 septembre 2019 at 21:50

          Tu dois être content Paulo, car il y a un petit jeune qui ne démérite. Malgré la fatigue, Medvedev domine le vieux briscard Wawrinka. La porte de la demi-finale s’ouvre pour lui.

          Moi aussi j’en ai marre des vieux même si un 21e pour Federer me ferait franchement plaisir.

          J’avoue toutefois que mon raz-le-bol est très subjectif : le jeu de Djokovic et de Nadal m’ennuie. S’ils jouaient comme McEnroe je serais plus tolérant quant à leur résilience à la limite du vraisemblable (qu’ils partagent avec Federer toutefois).

  3. ConnorsFan 3 septembre 2019 at 21:51

    Amusant de voir Medvedev gérer son match contre Wawrinka, avec une apparente absence d’émotion, comme s’il était un androïde. Il fait des tonnes de doubles-fautes mais reste imperturbable et passe au point suivant. Ça lui réussit bien jusqu’à maintenant.

    • Bapt 3 septembre 2019 at 21:54

      Dans cette nouvelle génération, un jeune qui saurait garder ses nerfs ça serait bienvenu quand même. Excepté Thiem ils sont sacrément instables et nerveux.

      • ConnorsFan 3 septembre 2019 at 22:31

        En tous cas, Medvedev a des nerfs d’acier dans ce jeu à 5-3 où Wawrinka tente de gagner la 3ième manche.

        • Bapt 3 septembre 2019 at 23:02

          Je n’ai fait que suivre le score mais cela semble être sans bavure. Patricia avait donc raison : Stan n’était pas si bon et sa victoire contre Djoko un peu un trompe l’œil.

      • Bapt 3 septembre 2019 at 22:48

        Troisième set perdu mais break dans le quatrième. Medvedev ne s’est pas décomposé.

      • ConnorsFan 3 septembre 2019 at 23:00

        C’est même Stan qui a l’air désarçonné dans ce match. Les frappes de Medvedev ne ressemblent à celles de personne d’autre (à ma connaissance). Même lorsqu’il est coincé, il se contorsionne et sort une frappe à plat près d’une ligne. Étonnant.

        C’est fait, Medvedev passe en demi-finale.

        • Laslo 3 septembre 2019 at 23:58

          Je n’avais jusqu’alors pas vu beaucoup de match (matchs ?) de Medvedev, et j’ai beaucoup apprécié celui-ci. Bien que son naturel semble se rapprocher d’un jeu « patient » comme il dit, contreur peu enthousiasmant, il est apparemment capable de très bien s’adapter à l’adversaire et de transformer assez drastiquement son jeu.
          Je l’avais vu frapper beaucoup plus ses coups droits à Cincinnati contre Djoko, ici contre Stan il a joué pas mal d’amorties et est parfois monté au filet avec une certaine adresse.
          11 a

          • Laslo 4 septembre 2019 at 00:02

            *11 aces pour 12 doubles fautes cependant, je ne sais pas si une gêne physique l’a empêché de servir correctement ou si c’était juste un jour sans pour sa stratégie de « cogner les deuxièmes balles comme des premières ».

          • ConnorsFan 4 septembre 2019 at 00:33

            Il a fini par stabiliser son deuxième service, après la première manche où il en a fait 9, dont 6 ou 7 à ses 3 premiers jeux au service sans que Wawrinka ne parvienne à le briser.

            • ConnorsFan 4 septembre 2019 at 00:35

              …première manche où il a fait 9 doubles-fautes…

  4. Renaud 3 septembre 2019 at 22:44

    @ Rubens
    Le rapport avec le dopage aucun , cet aparté sur le dopage était pour signifier que je distingue le palmarès et le joueur de l’homme.
    D’ailleurs on devrait toujours (et je me mets dans le lot) s’en souvenir de cela, on ne connait de ces 3 joueurs que la face publique, on discute, on argumente, on se passionne pour des champions dont nous ne savons en réalité rien.

    Tiens un exemple sur mon chouchou, puisque tout le monde sait que je suis un ardent défenseur du Fed (soit dit en passant le Fed il en a pas besoin de fan comme nous car on psychote plus que lui quand il rencontre Nadal et à part RG cette année faudrait quand même voir qu’il lui règle son compte depuis 3 ans bientôt partout ailleurs …..et merde si d’aventure le Nadal l’étend en finale ce post va me revenir en bon boomerang de derrière les fagots !!!!) bref je disais donc ce cher Fed, son côté gendre idéal, facilité avec les langues communes de par sa naissance, talentueux et esthétique et avec si peu une légende se construit.
    Mais croyez vous un instant qu’il n’y a pas le Fed de l’ombre, qu’il ne met pas en connaissance de cause via sa team une pression monumentale sur les directeurs de tournois pour la programmation, croyez vous que le fait d’accaparer depuis bientôt 20 ans la majorité des recettes du tennis mondial lui ai donné la moindre envie quand il était au conseil des joueurs de rémunérer plus décemment les joueurs au delà du top 50/100/150 quitte à rogner sur la part des top player, croyez vous qu’il ne joue pas de son aura, envergure, présence pour avant les matchs faire tout ce qu’il faut pour déstabiliser les jeunots du circuit…..

    @ Nathan, lol 35 lignes pour se moquer des 50 lignes de Rubens c’est du lourd. je rigole bien entendu, on est vide débordé par sa plume et c’est pas moi qui ne sait pas faire en moins de 50 à 100 lignes qui vais la ramener à ce sujet !!!

    Sur l’abandon de Djoko je ne m’en réjouis pas plus que cela, il n’est pas coutumier du fait (à peine plus que les 2 autres et encore faudrait voir des chiffres précis des abandons en GC je précise, là ou sa compte triple sourire) et qui va lui reprocher de passer un tour de plus quand ça peut le faire contre une quiche et de savoir qu’on ira pas au bout contre un bon, très bon qui ne lâche pas l’affaire.
    Vous croyez que Nadal, à priori blessé ou diminué (mais bon c’est ce qu’il dit et j’en ai pas plus la preuve que n’importe qui ici et perso j’en doute encore) se serait gêné pour prendre l’OA à Wav si ce dernier avait commencé de psychoter.

    Donc en la matière c’est bien un traitement différent que l’on applique à Djoko vs les 2 autres

    De toute manière heureusement que Djoko est passé par là car autrement et en toute bonne logique Nadal en aurait quelques uns de plus que Fed (faudrait que je cracule crorrectement, je retranche de Djoko les gagnés contre Nadal pour les ajouter à Nadal mais fraut raussi que je nenlève ceux gagnés contre Fed ouille ouille ouille ca devient compliqué cette affaire)

    Je sors

    • Don J 4 septembre 2019 at 00:08

      si on prend que les finale en GC gagnée par Djoko contre Nadal et Fed, ça fait 4 V en plus pour Nadal et 3 V en plus pour Federer -> bilan Djoko ne change rien à leur rivalité.

    • Anne 5 septembre 2019 at 17:10

      13 abandons dont 6 en Grand Chelem pour Djokovic (qui a conclu son Grand Chelem d’abandons cette semaine à New York) et certaines fois pour des raisons étonnantes, comme n’avait pas manqué de le rappeler Roddick en son temps… Nadal autour de 10 (je n’arrive pas à retrouver la statistique exacte). Quant à Federer, jamais quand bien même il a joué plus de matchs que les deux premiers.

  5. ConnorsFan 4 septembre 2019 at 04:57

    Match tendu entre Federer et Dimitrov. Ce dernier joue très bien, et Roger alterne entre les bons points et les erreurs bêtes. On a donc un score serré : Roger est en avance 2-1 dans les sets mais tire de l’arrière 2-4 dans le quatrième. Il ne paraît pas ravi de la situation, contrairement à Grigor.

    • ConnorsFan 4 septembre 2019 at 05:18

      Le public en a pour son argent. Servant pour le 4ième set à 5-4, Dimitrov a d’abord paru très nerveux et s’est retrouvé à 0-40. Il est parvenu à remonter au score et après quelques passages à 40-40, il a fini par remporter la manche.

      Oh, le soigneur vient visiter Roger maintenant. Les deux quittent le court.

    • ConnorsFan 4 septembre 2019 at 05:38

      Roger revient sur le court au pas de course et tout semble OK. On ne sait pas ce qui a été fait durant la pause médicale.

      Par contre, Roger perd les 4 premiers jeux du 5ième set. Deux appels de balles erronés sur son service ne l’ont pas aidé. 57 erreurs non provoquées pour Roger jusqu’à maintenant. On est maintenant à 4-1 Dimitrov.

    • ConnorsFan 4 septembre 2019 at 05:50

      Voilà, Dimitrov vient de gagner la cinquième manche 6-2. Une fois de plus, le match Federer-Nadal n’aura pas lieu au US Open.

      • Jérôme 4 septembre 2019 at 06:35

        Et Dimitrov vient d’offrit à Nadal un 19ème titre du grand chelem, le 4ème à l’US Open.

  6. Rubens 4 septembre 2019 at 05:49

    Et Dimitrov bat à l’instant le Roger. F…………CK. Mais bravo Grigor. Vous vouliez des nouvelles têtes, il y en aura une en finale, Medvedev ou Dimitrov.

    • Colin 4 septembre 2019 at 09:53

      Des nouvelles têtes en finale, ça n’est pas nouveau. Non, ce qu’on veut, c’est des nouvelles têtes qui gagnent les grands titres !

  7. Rubens 4 septembre 2019 at 06:27

    Ah la la…

    Bon, il faut que je répondre à plusieurs là. Et en faisant court en plus.

    Nathan, puisque tu évoques mes passions tristes que tu compares aux cris du singe poussés dans les stades de foot, je te renvoie à ce que j’ai pu écrire sur ce forum. Tu pourras convenir, je pense, que je ne fais pas non plus une fixette sur Djoko. Mais, dans le contexte précis de ma prose d’hier, je mets en cause le comportement de Djoko, je considère que je dois apporter les biscuits qui vont derrière. Et donc ça prend 50 lignes, je n’y fais pas particulièrement attention. Mais je ne rallonge pas en évoquant son jeu et son palmarès, et je n’en rajoute pas une couche sur Federer et une sur Nadal pour éviter le « deux poids deux mesures » que pointe Renaud. Parce que là ça prendrait 200 lignes. Parce que je prends les questions l’une après l’autre. Et parce que je ne vois pas, dans les comportements de Nadal et de Federer sur le terrain, matière à soutenir qu’ils seraient aussi cons que Djoko. Mais là ça n’engage que moi hein… Donc Paulo, je suis désolé du côté Einsatzgruppen de ma prose, mais là je me suis attardé sur une chose et une seule, et tu as pu constater que j’ai déjà eu des remarques sur la longueur.

    Nathan again, je pourrais te retourner la question, quand tu parles de l’Affreux, le grand A te semble important. Si je te demande de détailler un peu, promis tu auras droit de me faire sur Nadal 50 lignes et même plus, et promis je ne te reprocherai pas le « deux poids deux mesures » au prétexte que tu n’auras pas dit dans ta prose que Federer est lui aussi la dernière des raclures.

    Vous aurez peut-être remarqué que je n’interviens pas dans toutes vos discussions sur ce forum. Tout simplement parce que je n’ai pas systématiquement quelque chose à dire qui me semble intéressant, en tout cas rien qui apporte quelque chose de nouveau à votre discussion. Quand Nathan m’a interpellé sur l’abandon de Djoko, je me suis dit « mais il a raison, ça fait plusieurs fois que tu mentionnes ta détestation de Djoko, mais tu ne la justifies pas, et du coup ça semble gratuit. » Donc j’ai détaillé.

    Paulo, sur les jets de raquette j’ai déjà répondu à Quentin. Par contre, je voudrais creuser ce que tu dis sur le « désir d’être aimé » du Djoker, que je rapproche d’un truc que j’ai lu pas mal de fois, en gros le cœur du public est à 80% pour Federer et à 20% pour Nadal, il n’y a donc pas de place pour Djokovic. C’est l’une des plus grandes fumisteries de journaliste que j’ai entendues. Tout simplement parce qu’il n’y a pas de limite au cœur du public, ni même aux affinités d’une personne. Mais aussi parce, comme le dit Renaud, beaucoup de fans dissocient, à juste titre je crois, le joueur et l’homme. Ce n’est pas parce que Nole gagnera encore plus de grands titres qu’il deviendra plus populaire, c’est en apprenant à se tenir correctement sur le terrain et à respecter l’adversaire. En leur temps, Navratilova, Seles, Sanchez, furent détestées comme jamais. Non parce qu’il y avait Evert, Graf et Sabatini, mais parce que leur langage corporel les rendaient déplaisantes à beaucoup de personnes, indépendamment de leur palmarès. Je me rappelle avoir assisté depuis les tribunes du Central de Roland Garros à un Pierce/Capriati, en 1993, à un moment où leur palmarès était vierge. Le public était, nettement, en faveur de Capriati : Pierce avait beau être française, elle ne passait pas auprès de beaucoup de gens, et son jeu n’y était strictement pour rien. Navratilova est un exemple encore plus parlant, avec ses 18 GC et son jeu offensif et spectaculaire. Quand elle affrontait Evert il y avait entre 70% et 90% du public derrière Evert, et pourtant le public n’était pas constitué de mâles adultes amoureux de Chris…

    • Paulo 4 septembre 2019 at 11:34

      Houla Rubens, ne confondons pas Panzerdivision et einsatzgruppen… bitte ! (en allemand, hein)

      À part ça, je ne crois pas que tu aies à te justifier, Rubens. Après tout, nous ne parlons que de cette futilité qu’on nomme tennis ;-)

      • Rubens 4 septembre 2019 at 12:01

        Pardon Paulo, mais je n’avais pas ton texte sous les yeux quand j’ai écrit ça ! Je m’étais même demandé si ton expression n’était pas les Sonderkommandos…

        Pour le reste, effectivement nous ne parlons que de futilités. Mais c’est toujours intéressant de voir le regard des uns et des autres quand quelqu’un fait un pas de côté. Et, concernant le Big 3, la critique de l’un engendre mécaniquement le retour de bâton sur la partialité de l’auteur, qui a scandaleusement oublié de défoncer les deux autres. Reproche dont je ne suis pas certain d’être exempt.

        Ca s’appelle la passion et c’est, pour le meilleur et pour le pire, humain.

        Mais concernant Djoko, j’avoue que mon regard est totalement épidermique, sans doute parce que j’ai eu moi-même à affronter des comportements analogues en tant que joueur. C’était terriblement chiant pour le joueur que j’étais, un joueur du dimanche s’efforçant d’être un peu sérieux.

    • Nath 5 septembre 2019 at 08:13

      Bah moi j’aime pas Djoko et c’est gratuit, na !

      Intéressant tes exemples de joueuses mal aimées, le public (nous) s’intéresse forcément à la personnalité des joueurs et joueuses à travers les attitudes et comportements qu’ils montrent sur le court (j’avais beaucoup de mal avec Pierce aussi). Eh oui, il n’y a pas que le jeu et le palmarès qui comptent.

      Et oui, je suis totalement d’accord quand tu dis que le désamour pour djoko n’a rien à voir avec le duo Fed-Nadal.

      • Rubens 5 septembre 2019 at 09:43

        « le désamour pour djoko n’a rien à voir avec le duo Fed-Nadal. »

        C’est clair, il faut arrêter avec ça !

  8. Elmar 4 septembre 2019 at 06:54

    Et bien, papy Roger a fait peine à voir sur ce match!
    Catastrophique dans son placement, un nombre incalculable d’erreurs et… 11 coups droits gagnants en 5 sets seulement !
    Son seul bon moment du match de situe en fin de 3ème manche. Il n’a pas su serrer le jeu en début de 4ème set et il n’avait pas grand-chode à proposer ensuite pour faire tourner le match en sa faveur.
    Ça se solde par une défaite logique mais je ne crois guère aux chances de Dimitrov contre Medvedev.

    • Nath 4 septembre 2019 at 08:59

      J’ai pas vu le match. Je déteste l’US Open, je ne vois pas assez de matches à mon goût. En tout cas Dimitrov fera (au moins) un bond de 50 places à la Race, pour atteindre la 25° place. Ca lui réussit d’éviter Stan ! C’est Medvedev qui ne cesse de me surprendre.

    • Nath 4 septembre 2019 at 09:01

      Ah, et demi-finale inédite, et c’est bien ça qui me fait plaisir ! Même si je risque de louper le match encore une fois…

    • Remy 4 septembre 2019 at 09:08

      Roger était diminué par son dos.
      J’ai eu la bonne idée de me réveiller alors qu’il menait 2 sets 1. Content de me dire que j’allais voir la victoire de Fed dans le 4ème.

      Quel calvaire !

  9. Paulo 4 septembre 2019 at 11:14

    Bon, Djoko et Roger out, l’un à cause de son épaule, l’autre à cause de son dos, reste maintenant au genou de Rafa à coincer, et la boucle sera bouclée : comme le fait remarquer Colin plus haut et comme Patricia, moi-même et quelques autres le souhaitons, on aura enfin un autre vainqueur de GC que l’un des trois monstres mi-hommes mi-machines.

    Stan n’a pas bien joué, mais cela ne signifie pas qu’il n’a pas bien joué contre Djoko. Son inconstance est légendaire, certains semblent l’oublier… à commencer par les journalistes.
    En fait, mon sentiment à la vue de ce match contre Medvedev, en dehors du fait que ce dernier a fini très fort, et qu’il ne sera pas le nouveau n°4 mondial lundi prochain pour rien, est que Stan a été complètement déstabilisé par la gêne physique éprouvée par le Russe en début de match. Le cadre n’était plus celui, sécurisé, d’un match où on joue contre une adversaire qu’on connaît, où chacun est en pleine possession de ses moyens, et cela a suffi à dérégler Stan the Man. Il connaissait assez peu Medvedev, en plus il s’est fait battre par lui la seule fois où ils se sont joués, et en plus il était diminué : trop de paramètres en dehors des clous, et ça a bugué là-haut.
    En plus, les frappes très à plat de Medvedev en revers, fusante sur son propre revers, le jeu de défense hallucinant du Russe, sa patate au service, sa faculté à varier (montées au filet, amorties…) ont achevé de dérégler le Suisse.

    Pour la demie entre Dimitrov et Medvedev, avantage au Russe je pense, qui a facilement battu le Bulgare la seule fois où ils se sont affrontés sur dur (Washington 2017). Certes Grigor a battu Daniil au Queen’s (2017 aussi) mais ce fut en 3 sets. L’inconnue sera l’état de Medvedev…

    En tout cas, sauf genou qui coince ou énorme surprise, Nadal est en finale. Et que ce soit contre Medvedev ou contre Dimitrov, je ne donne pas cher des chances de son adversaire dimanche… du reste il pourrait, comme en 2017, remporter le titre sans avoir battu un seul top 20 ! (si Berrettini en 1/2 puis Dimitrov en finale)

    • Paulo 4 septembre 2019 at 11:48

      « Medvedev a un jeu pénible, un jeu différent… » : Stan Wawrinka après sa défaite https://www.eurosport.fr/tennis/us-open/2019/wawrinka-medvedev-a-un-jeu-penible-un-jeu-different._sto7441810/story.shtml

      C’est peut-être un peu facile de dire ça maintenant, mais Medvedev pourrait bien être le prochain Next Gen à remporter un GC. Incroyable comme ça évolue vite : avant-hier Zverev, hier Tsitsipas puis F2A (sans oublier Shapo ou Khachanov suite à sa victoire à Bercy), aujourd’hui Medvedev…

      • Don J 4 septembre 2019 at 12:03

        On se rapproche tout doucement de la situation entre 2000 et 2003, où l’incertitude et l’instabilité régnaient sur le tennis, entre des champions sur la fin (Agassi, Sampras) et des jeunes aux dents longues (Hewitt, Roddick), il y avait de la place pour un one shooter de gagner un GC.

    • Colin 4 septembre 2019 at 11:59

      Ou alors, scénario catastrophe, Medvedev pourrait être le prochain NextGen à *ne pas* remporter un GC (tout comme Zverev, Tsitsipas, F2A, Shapo ou Khachanov…). Peut-être que les 3 monstres vont continuer à tout rafler jusque fin 2021 et que le prochain « néo-titré » en GC, qui va tous les enterrer début 2022 (tel un nouveau Borg, Wilander, Sampras, Kuerten ou… Nadal) n’a aujourd’hui que 16 ans et n’est pas encore classé à l’ATP.

    • Patricia 4 septembre 2019 at 19:44

      Ben ouais, Dimitrov a eu besoin d’un coup de pouce de la vieillerie pour vaincre enfin Fed… C’est sûr qu’on aurait préféré que Grigou fasse un match génial pour battre un bon Fed, sauf que dans cette configuration, ça suffit même pas…

      Medvedev est un joueur au jeu chiant, bon tacticien, qui ne réussit guère à ceux qui veulent jouer en cadence : si tu parpines, Medvedev contre, si tu régules, il donne des balles molles. Thiem le joue très bien (quand il est en forme), en sliçant un max et en variant énormément.

      Stan a été mauvais, il nie avoir été dérangé par les pbs physiques de Med, et j’ai tendance à le croire. Par contre, il n’avait pas en face de quoi s’appuyer, se mettre dans l’état d’esprit Stanimal, et comme son niveau de jeu moyen a bien baissé, il a joué médiocre… Medvedev a fait preuve d’une grande maîtrise sur le plan mental, c’est un joueur qui sait « faire avec » (enfin il a du mal à faire avec le vent, vu son jeu très à plat).

  10. Nath 5 septembre 2019 at 08:01

    Deux joueurs de moins de 24 ans en demi-finale de l’US Open et pas un message :|
    J’ai regardé le Berretini – Monfils à partir de la fin du troisième set et il y a eu des hauts et des bas, surtout côté français. Je suis toujours aussi enthousiasmée par l’Italien (9° à la Race en l’état actuel) mais je ne le vois pas passer Nadal (quelle surprise, n’est-ce pas ? :mrgreen: ) qu’il jouera pour la première fois.

    L’autre demie est à voir en revanche :P

    • Colin 5 septembre 2019 at 09:27

      Pas pu voir le match de Monfils mais j’ai suivi le scoreboard dans le 5ème set. Atrocement frustrant, avec un Gaël qui a multiplié les doubles fautes et semble s’être un peu sabordé lui-même.
      En tous cas Berettini semble avoir alterné les parpaings sans complexe, et les fautes directes en mode « petit bras » (« qu’est-ce qui m’arrive mon Dieu ??? je suis à 3 sets / 2 sets / 1 set / 1 jeu d’une demi-finale en GC où je vais me faire ratatiner par Rafa… »). Pas très rassurant en vue de sa demie face au DurMinotaure.

    • Rubens 5 septembre 2019 at 09:31

      Je suis parti me coucher à 6/3 2/0 pour Monfils. Je ne suis qu’à moitié surpris du résultat. Je ne vois pas non plus Berretini causer des soucis à Nadal, mais il a bien le droit d’essayer, Monfils a essayé de nombreuses fois face au Big 3 et il a toujours échoué, alors autant que ce soit Berretini. Jeu plaisant, puissant, accrocheur. Mais trop de hauts et de bas, pas assez de régularité mentale, pas assez d’intensité sur la distance des cinq sets.

      Medvedev me semble nettement favori de l’autre demi-finale, mais une inconnue subsiste sur son état de santé.

    • Paulo 5 septembre 2019 at 10:20

      J’ai vu le match, et je suis très très content de la victoire de Berrettini, dont je préfère tellement et le jeu, et l’attitude, à celle du clown Monfils.
      Monfils qui n’a rien fait aux 2ème et 3ème sets, aussi parce que l’Italien jouait très bien, mais quand même, extrêmement passif, comme souvent, comme s’il n’était pas concerné.
      Et bien sûr, réveil au 4ème set, je suis quand même là pour faire le show, tant pis si ça va aux 5 sets, tant pis si derrière je suis cuit de chez cuit et que je me fais ratatiner par Nadal, je suis là pour le show avant tout. Et vas-y que je te harangue le public, que je te fronce les sourcils, que je me mets en mode guerrier, que je te sors des coups de fusil, que je te remporte le 4ème set : le public est bouillant, l’adrénaline est à 300%, que c’est bon !!
      Sauf que Berrettini lui, est resté constant, son objectif bien en tête : gagner ce match, se qualifier pour une demie à Flushing Meadows, ce qui n’est pas un mince exploit, le dernier Italien à l’avoir fait étant Barazzutti en 1977 ! De plus, il n’atait que 55ème à l’ATP en début d’année, il découvre le très haut niveau…
      C’est ça le problème de Monfils : gagner est assez secondaire, après tout ; l’important c’est le show. C’est d’ailleurs pourquoi il ne gagne pas ce match, clairement, avec des doubles fautes à la pelle en fin de match, où il remet en selle un Berrettini qui clairement lui aussi tremblait.
      C’est celui qui l’a plus voulu qui a remporté ce match, et c’est tant mieux. D’autant que Berrettini est vraiment intéressant comme joueur : puissant, complet, une gifle de coup droit remarquable, un slice de revers superbe, il sait aussi volleyer, lober… et il semble avoir une belle mentalité et être sympa. Très content pour ce joueur que j’ai découvert lors de la saison sur gazon (où il a montré aussi de très belles choses).
      Évidemment il est tout sauf favori face à Nadal, mais son tournoi aura été fructueux, puisque le voilà au pire 13ème lundi (14ème si Dimitrov remporte le titre), 2 places derrière Fognini.

  11. Paulo 5 septembre 2019 at 10:34

    Quant à Schwartzy dont j’aurais tellement aimé qu’il batte l’ogre de Majorque afin que la fête soit complète (aucun trentenaire en 1/2…), j’ai juste vu de courts extraits, deux fois il a craqué au moment de servir pour rester dans le set, à 4-5 dans le 1er set et à 5-6 dans le 2ème… très talentueux, mais voilà, on craque au pire moment, dans le money time

    • Colin 5 septembre 2019 at 12:02

      Il est quand même remonté de 0/4 à 4/4 dans le premier, puis de 1/5 à 5/5 dans le deuxième. Avant dans les deux cas de perdre les deux derniers jeux. Gros effort de sa part quand même, tout le monde n’est pas capable d’aligner 4 jeux face à Nadal.

      Mais dans le troisième malheureusement le règlement n’autorise pas de revenir de 2/6 à 6/6…

  12. Kristian 5 septembre 2019 at 10:38

    Le physique sera tres determinant lors des demi finales. Medvedev est en lambeaux apres son ete meurtrier, Dimitrov et Berretini sortent de 5 sets plutot voire tres intenses, et Nadal curieusement a semble soufrir aujourd’hui apres 2 heures de jeux. Et puis il est vieux, et il finit toujours par se blesser apres un certain nombre de matchs sur dur. On n’est peut etre pas au bout de nos surprises.
    Sur cet US Open, c’est le toutes facons le physique qui fait la difference, on n’atteint pas des sommets en terme de niveau de jeu. Djokovc et Federer ont lache prise physiquement, ce tournoi semble s’offrir a celui qui aura assez de ressource pour aller au bout

    • Bapt 5 septembre 2019 at 18:38

      Je n’ai pas vu grand chose du match Dimitrov-Federer mais il ne m’a pas semblé que c’était un gros match en cinq sets. Dimitrov n’avait pas l’air trop fatigué dans le cinquième. Il a peu joué cette année en se faisant vite sortir, malheureusement pour lui d’ailleurs.
      La demi peut aller vite si Medvedev lâche physiquement. Dans ce cas je ne vois pas un Dimitrov, par ailleurs assez endurant, cramé en finale.

      Son problème sera évidemment dans la tête. Toutefois il est gros comme une pastèque.

      • Elmar 6 septembre 2019 at 08:05

        C’est surtout en termes de niveau de jeu que le Dimitrov me paraît trop limité. Qu’il ait lâché 2 sets face à ce Federer-là qui a eu, en gros, 15 minutes où il a joué à peu près correctement en fin de 3ème set, c’est quand même pas folichon.

  13. Patricia 5 septembre 2019 at 12:45

    Cette année, on aura donc eu 5 nouveaux demi-finalistes en GC, donc 4 jeunes : Tsitsipas, Pouille, Medvedev et Berrettini. On a aussi deux nouveaux vainqueurs en M1000 avec Thiem et Medvedev. Pareil l’an passé, avec une proportion plus importante de « néo » plus âgés : Chung et Edmund en demi à l’AO, un nouveau finaliste à RG avec Thiem et nouveau demi finaliste (Cecchinato), un nouveau demi finaliste à Wim (Isner), Isner, del Po et Khachanov en nouveaux titrés en M1000 et Zverev aux Masters.

    Evidemment, c’est pas très bien parti pour avoir d’autres vainqueur en GC que le Big 3 vu le parcours des demi finalistes hors Nadal, m’enfin ça fera au moins un néo-finaliste….

  14. Patricia 5 septembre 2019 at 13:09

    Je me disais que Berrettini allait se faire piler par Nadal en demi, avec son revers falot, son manque d’expérience… quand un précédent victorieux de ce style de jeu et configuration de tournoi m’est passé en tête : Tsonga à l’AO 2008 ! Jo avait le même âge que l’Italien, un classement un peu plus faible, le combo grosse patate en coup droit/gros service/jeu vers l’avant… Il suffit donc que Berrettini fasse un match génial et il peut fesser Nadal.

    Deux différence hélas me conduisent à moins caresser ce rêve déjà vaporeux : Tsonga avait lâché deux sets à ce stade(un contre Murray et un contre Gasquet), Berret en lâche au moins un à chaque tour, sauf contre Rublev. Et il semble mentalement moins « méchant » et ambitieux que Jo….

    • Rubens 5 septembre 2019 at 13:44

      Et j’ajouterais que le Nadal de l’AO 2008 avait le plus grand mal à allonger ses balles, et que le Nadal d’aujourd’hui a beaucoup plus d’armes tennistiques pour ramener sur terre un adversaire qui tire sur tout ce qui bouge.

      Par contre, physiquement Nadal vieillit doucement, et on sait qu’il se blesse de plus en plus souvent sur dur. Apparemment il a eu des crampes contre Schwartzman. En cas de match à rallonge, la tête ne fléchira certainement pas, mais le corps, lui, semble plus fragile et moins endurant.

  15. ConnorsFan 5 septembre 2019 at 16:02

    On a pu voir hier les diverses facettes du mental de Nadal dans son match contre Schwartzman. Après un départ canon où il joue avec confiance, bouscule le petit argentin et prend les devants 4-0, il fait quelques fautes dans le cinquième jeu et, à partir de là, devient très nerveux. Son coup droit se dérègle, il n’ose plus attaquer et se content de remettre la balle au centre du court. Schwartzman prend le contrôle des échanges et remonte au score, à 4-4. Au fil des jeux, Nadal cherche une solution mais c’est finalement la nervosité de Schwartzman en fin de set qui lui permet de gagner la manche 6-4.

    Scénario quasi-identique au deuxième set, avec un départ moins fracassant mais un résultat similaire, Nadal sert à 5-1. Nouvelle attaque de nervosité intense, plus rien ne tient, et Schwartzman remonte encore une fois. Et, encore une fois, l’argentin devient tendu lui aussi en fin de set et s’incline 7-5.

    Finalement, ce n’est qu’au tout dernier jeu du match qu’on revoit le Nadal confiant du début.

    Côté physique, Nadal étirait son avant-bras droit à la fin du 3ième set, comme s’il avait des crampes. On voyait, par contre, que ça ne l’inquiétait pas du tout. Cette diversion l’a peut-être même aidé à sortir de sa nervosité.

    Si, en voyant le match Berrettini-Monfils, je me disais que le gagnant ne ferait pas long feu contre Nadal, j’ai changé d’avis après la deuxième demi-finale.

    • ConnorsFan 5 septembre 2019 at 16:38

      … après le deuxième quart de finale.

    • Bapt 5 septembre 2019 at 18:36

      Je n’ai pas vu beaucoup du match de Berrettini-Monfils mais quand même environ un set.
      Je vais être optimiste : avec son grand coup droit, son grand service et sa capacités à frapper fort, si Berrettini est dans le coup, il peut gêner Nadal. On connait la recette : il faut frapper fort, l’empêcher d’installer son rythme quitte à faire pas mal de fautes. Et évidemment il faudra passer pas mal de premières.

      Avec ses nombreux matchs dans les pattes et sa faible expérience en grand chelem, cela va quand même être compliqué pour le sympathique italien. Surtout que Nadal a l’air quand même assez à l’aise dans son tournoi. Il serait bien que Berrettini lui impose au moins un match un peu difficile pour que Nadal n’arrive pas trop frais en finale contre un des deux survivants de l’autre demi-finale.
      Cette dernière peut toutefois se finir vite : Dimitrov peut tout à fait se liquéfier et Medvedev se blesser franchement et abandonner.

      • Don J 6 septembre 2019 at 11:47

        le vrai hic pour l’italien c’est que c’est surtout sa première contre Nadal… Je ne connais pas la stat, mais ça n’a pas dû arriver souvent ces dernières années pour un joueur de battre Nadal à sa première confrontation. Il a un tennis tellement différent et il sait tellement bien s’imposer psychologiquement qu’il faut au moins une bonne branlée avant de ne serait qu’avoir un début de solution… pour le prochain match j’entends =)

        • Don J 6 septembre 2019 at 11:54

          ha j’ai trouvé Kyrgios à Wimbly 2014, ça doit être un explois unique ça !

          • Don J 6 septembre 2019 at 11:58

            bon j’ai rien dit Cilic l’a aussi accompli en 2009

          • Don J 6 septembre 2019 at 12:00

            et Shapo aussi en 2017

          • Don J 6 septembre 2019 at 12:04

            Coric en 2014

          • Don J 6 septembre 2019 at 12:06

            Dzumur en 2016
            aie aie aie

          • Don J 6 septembre 2019 at 12:08

            Feliciano Lopez en… 2003

          • Don J 6 septembre 2019 at 12:14

            Ferrer en 2004 sur terre-battue sivouplé !

          • Don J 6 septembre 2019 at 12:16

            Rosol 2012, joli crû

        • Don J 6 septembre 2019 at 12:10

          Dustin Brown en 2014 qui mene 2-0 d’ailleurs, ça c’est un record !

        • Colin 6 septembre 2019 at 19:45

          Vive Dustin Brown ! C’est lui qu’il nous faudrait en finale de cet US Open pour terrasser DurMinotaure !!!

      • Bapt 6 septembre 2019 at 21:03

        Au contraire, je pense qu’arriver sans match antérieur face à Nadal ne sera pas un gros handicap pour Berrettini.
        Et Nadal est un joueur méthodique et organisé : je ne pense pas qu’il aime plus que cela les inconnus et les nouvelles terres. Il préférerait sans doute rencontrer un type qu’il aurait déjà battu une ou deux fois avant.

  16. Paulo 6 septembre 2019 at 12:12

    Bon, moi je veux croire en Dimitrov (Jo n’est pas là, alors je m’y colle).

    Berrettini, je ne crois pas vraiment qu’il puisse battre Nadal. Il est bon, mais son coup droit ne fuse pas autant que celui de Jo, il est bien plus lifté et souvent assez court. Peut-être quand il le joue court croisé ?
    J’aimerais bien, mais je n’arrive pas à y croire. D’autant que Nadal joue beaucoup plus près de sa ligne, plus agressif qu’en 2008, avec un revers bien plus solide – et accessoirement, un meilleur service.

    Mon scénario (hormis blessure de Nadal, évidemment, qui rebattrait totalement les cartes) : Dimitrov bat sans trop se fatiguer un Medvedev au bout du rouleau.
    Puis en finale il refait un match du niveau de sa demie contre l’Espagnol en 2017 à Melbourne. Sauf que cette fois-ci, il gagne.

    Un élément encourageant : c’est à l’US Open que l’on trouve le plus de joueurs à avoir chahuté l’hégémonie du Big Three :
    - victoire de Del Potro en 2009,
    - victoire de Murray en 2012,
    - victoire de Cilic en 2014,
    - victoire de Wawrinka en 2016.

    Alors, victoire de Dimitrov en 2019 ?

    • Patricia 6 septembre 2019 at 19:46

      J’ai pas vu assez de matches de Berrettini pour trancher, mais je trouve son coup droit d’attaque visuellement plus facile et fulgurant que celui de Jo (sinon, vous vous rappelez de l’époque « Jo la gratte » ?) Pour le style de jeu de Nadal, c’est vrai qu’il est plus agressif mais en terme de niveau pur, pour moi le summum de Nadal c’est 2008, tout comme c’est 2006 pour Fed, quoi qu’on en dise… Nadal est plus facile à battre maintenant. En 2008, il atteint la cime absolue de ce qui le rend unique, son physique de monstre avec l’association improbable puissance/endurance.

      • Paulo 6 septembre 2019 at 20:40

        Il faut bien que quelque chose soit moins bon chez Berrettini que chez Tsonga, sinon l’Italien serait 5ème mondial. Ce n’est pas son revers (meilleur), a priori pas son service, ni sa volée, peut-être son retour, mais je pense aussi son coup droit, bien plus lifté mais souvent plus court. La défense de Berrettini me paraît plutôt meilleure que celle de Jo.

        Nadal plus facile à battre maintenant qu’en 2008 ?
        Ses dernières défaites en GC, c’est :
        - Fed à Wimbledon
        - Djoko à Melbourne
        - Del Potro et son corps à l’US 2018
        - Djoko (très dur) à Wimbledon 2018
        - Cilic et son corps à Melbourne 2018
        Nadal reste très difficile à battre en GC, il faut des costauds pour le sortir et encore, c’est pas une sinécure.
        Alors en revanche oui d’un certain côté, son physique le lâchant de temps en temps, c’est peut-être légèrement plus « facile » de ce côté. Bref, vu ses adversaires encore en lice, il vaudrait mieux pour eux que le corps de Nadal demande grâce d’ici dimanche soir…
        À moins d’un Dimitrov transfiguré, messianique, qui endosse pour un soir l’habit vengeur du beau tennis si longtemps outragé :-)

        • Bapt 6 septembre 2019 at 21:01

          Rien que d’écrire ces quelques mots sur Dimitrov, tu viens de lui faire perdre tous (faibles) moyens. C’est manifestement un type qui n’arrive pas à supporter la pression et les attentes.

        • Patricia 7 septembre 2019 at 10:49

          Ben à 23 ans, quand il joue sa demi, Jo était 38è mondial, pas 5è ^^ ! Il entre dans le top 10 fin 2008, la 6è place fin 2011 (à 26 ans), la 5è un an après ! Il faudrait déjà voir ce que fait Berrettini dans les prochaines années avant d’en juger !^^ Après, je pointe déjà que Jo me semble avoir un avantage dans sa caractère et sa personnalité pour être plus coriace, plus le profil du champion (j’ai bcp de sympathie pour Berret, c’est un signe, j’aime les trop gentils^^)… Tsonga avait aussi des meilleures stats au service à son top. Je ne suis pas assez fine technicienne pour comparer leur faiblesse, le revers, mais globalement je trouve Berret plus fluide, dans le petit jeu, à la volée… son slice est meilleur. Mais pour moi le caractère est bien plus important que le talent pour faire la différence aux avant postes.

          Pour Nadal : ben oui, il est toujours très très très dur à battre, c’est un monstre, mais il faut comparer les échantillons : Nadal jouait plus de 90 matches sur une année comme 2008, il y avait donc plus d’occasions statistiquement pour un adversaire de le cueillir au bout d’un enchaînement de 3-4 tournois. Mais le ratio victoire/défaites n’est pas comparable… En 2008, Nadal perd 1 fois sur terre, contre 3 cette année (Tsitsi, Fog, Thiem) ; quand il arrive à l’USO, après sa victoire à RG où il a émietté Fed, il gagne le Queen’s contre Djoko, (après avoir battu Roddick), Wim contre Fed, le Canada contre Kiefer, perd à Cinci en demi contre Djoko, gagne les jeux Olympiques après avoir sorti Djoko, et finit par sortir contre Murray en demi à l’USO…. les scores de ses matches sont très souvent écrasants. (Pour comparaison, il a joué 8 matches post Wim jusqu’à Berrettini cette année, c’était 21 en 2008).

  17. Bapt 6 septembre 2019 at 22:39

    Bon c’est parti. Grigou vient de débreaker. Il rentre assez fort dans la balle et repousse Medvedev. C’est un peu étonnant mais attendons de voir.

  18. Sebastien 6 septembre 2019 at 23:04

    Dimitrov domine légèrement ce set pour l’instant. Il joue relâché, fluide, puissant.

    • Sebastien 6 septembre 2019 at 23:07

      et alterne le slice avec des coups frappés. En voilà un qui a dû revoir Thiem / Medvedev à Barcelone

    • Bapt 6 septembre 2019 at 23:11

      Il faut bien dire qu’il a un jeu plaisant. Mais il n’est pas assez opportuniste.

    • Bapt 6 septembre 2019 at 23:21

      Ça n’a pas raté. Il reste l’éternel loser élégant qu’il est !

  19. Bapt 6 septembre 2019 at 23:10

    Grigou joue franchement bien. C’est surprenant. 6/5 et balle de set.

  20. ConnorsFan 6 septembre 2019 at 23:11

    Quand Medvedev est dans le pétrin, il joue plus agressif et s’en sort; un peu comme Bianca Andreescu. J’aime bien son style inorthodoxe . C’est un beau contraste avec le style très orthodoxe de Dimitrov.

    • Achtungbaby 7 septembre 2019 at 16:41

      ConnorsFan, je crois qu’on dit plutôt « hétérodoxe » !

  21. Sebastien 6 septembre 2019 at 23:21

    Dimitrov a joué un très mauvais tie-break. Medvedev, sans être extraordinaire, a attendu la faute adverse. Peu de premières pour Dimitrov, et des fautes directes. Opportuniste, le Russe.

  22. Sebastien 6 septembre 2019 at 23:22

    Ce premier set devrait laisser des traces : 1h !

  23. Sebastien 6 septembre 2019 at 23:28

    Break Dimitrov. Le Russe est loin du niveau de Montréal ou Cincy.

  24. Sebastien 6 septembre 2019 at 23:31

    Dimitrov est vraiment aimable, il rend le break blanc. Mental un peu suspect !

  25. ConnorsFan 7 septembre 2019 at 00:21

    Plusieurs points enlevants à la fin de ce deuxième set. Brad Gilbert est très élogieux de Medvedev. Il le considère comme l’un des meilleurs du circuit au niveau des déplacements (« great mover », « quiet mover »), et le meilleur à ce niveau parmi tous les joueurs de 2 m ayant joué sur le circuit. Il souligne aussi ses attaques sournoises lors des points importants.

    Medvedev gagne le deuxième set 6-4 et mène 2-0 dans les manches.

  26. Rubens 7 septembre 2019 at 00:26

    Je kiffe totalement la copine de Medvedev.

    OK je sors.

    • Sebastien 7 septembre 2019 at 02:49

      Honte sur toi, c’est son épouse ! :mrgreen:
      Apparemment personne ne sait comment elle s’appelle :)

      • Patricia 7 septembre 2019 at 10:23

        Ouais, les russes sont précoces, Khachanov et lui déjà mariés à 23 ans….

  27. ConnorsFan 7 septembre 2019 at 04:19

    Medvedev d. Dimitrov 7-6, 6-4, 6-3
    Nadal d. Berrettini 7-6, 6-4, 6-1

    Berrettini a sauvé 6 balles de bris au premier set, sans en obtenir une seule lui-même. Il a ensuite pris les devants 4-0 dans le bris d’égalité, puis 6-4, mais Nadal a fini par l’emporter 8-6. Durant ce set, on a eu droit à un festival d’amorties de Berrettini, toutes réussies et magnifiques… sauf une, sur un point de set à 6-5 dans le bris d’égalité.

    On aura finalement les mêmes finales qu’à la Coupe Rogers :

    Montréal : R. Nadal – D. Medvedev
    Toronto : S. Williams – B. Andreescu

    En bonus, un extrait vidéo assez amusant, après le match de mercredi soir :
    https://twitter.com/SportsCenter/status/1169616616788766722

    • Bapt 7 septembre 2019 at 09:43

      Au moins les deux finalistes ont eu un match assez proche : serré au début puis un adversaire qui finit par lâcher pris du fait de l’intensité des deux premiers set.

      Nadal ne sera pas trop fatigué (voire pas du tout) et son genou fonctionnera. Medvedev, s’en s’être reposé, n’aura pas trop aggravé son état de fatigue (que l’on ne connait qu’à moitié).

      Au passage ce dernier est quand même très solide mentalement. Il a parfaitement négocié sa première demi en grand chelem. Le Russe a une sérénité assez impressionnante alors que notamment il était bien malmené.

      Quant à Dimitrov : il est fidèle à lui-même. Il est plus joli à voir jouer qu’efficace. Il n’est pas du tout opportuniste et son niveau fluctue dans les matchs très souvent au mauvais moment.

  28. Paulo 7 septembre 2019 at 11:26

    OK, donc même finale qu’à Montréal pour probablement le même résultat. D’autant que Nadal a passé peu de temps sur le court et est bien plus frais que Medvedev.

    Le Dimitrov-Medvedev : Dimitrov est désespérant. Il a eu le 1er set dans la raquette et l’a offert à Medvedev. À peu près pareil dans le 2ème. Medvedev gagne ce match sur sa confiance, et son culot par moments. Au moins, il n’aura pas laissé trop d’énergie sur ce match.

    Nadal-Berrettini : comme prévu, l’Italien n’a pas fait longtemps illusion. Je n’ai vu que le 1er set : plus le set avançait et plus Berrettini se réglait, jusqu’à mener 4 points à 0 dans le tie break. Oui mais voilà, comme contre Monfils en demie, il tremble au moment de conclure. C’est sans doute là sa principale différence avec Tsonga, lequel n’aurait pas tremblé et aurait gagné le set. Derrière, le Majorquin déroule…

    Je ne vois vraiment pas Medvedev inquiéter Nadal en finale. Autrement dit, 19ème GC fingers in the nose pour l’Espagnol. À une petite unité de Roger… (ah, cette finale de Wim, comment peut-il la laisser passer)

    Les jeunes toujours aussi décevants donc, incapables de bousculer le trio infernal. Déprimant…
    PS : je ne demande pas mieux que d’être démenti par Medvedev, mais sa cote, là, est de 5,75 contre 1,15 à Nadal (Betclic)…

    • Paulo 7 septembre 2019 at 11:32

      @ Patricia : oui sans doute, Jo n’était que 35ème en janvier 2008, mais 1- il était plus jeune et surtout 2- il avait eu pas mal de pépins de santé jusque là, et il valait bien mieux que son classement.
      J’aime bien le jeu de Berrettini, en plus il paraît sérieux et sympa, mais à mon avis il ne fera pas la carrière de Jo ; son jeu est quand même différent, au-delà de la puissance : plus de lift et de variations (l’école italienne, terre battue etc.) ; sans compter donc un caractère trop « gentil », ou pour le dire plus trivialement des cojones pas aussi grosses que celles du Français…

      • fieldog (vainqueur Odyssée 2010 et CC 2012) 7 septembre 2019 at 13:46

        Compte tenu de la fiabilité de tes pronos en ce moment, l’Italien fera donc une grande carrière :)

        • Paulo 7 septembre 2019 at 20:43

          C’est vrai que je suis prêt à dire n’importe quoi pour que Nadal ne remporte pas l’US :-) y compris à envisager une victoire de Dimitrov !
          Je crois qu’on peut quand même difficilement se réjouir quand un joueur gagne un GC en n’ayant battu au passage qu’un seul joueur du top 5 et à part ça, pas un seul joueur du top 20… c’est arrivé d’autres fois, y compris à Federer il me semble.
          Qu’est-ce qu’on aura eu comme gros matches cette année ? Pas grand-chose je trouve. Pour l’instant je ne retiens que le Shapo-Monfils (le meilleur à mon goût), le Tsitsi-Rublev et le Monfils-Berrettini, même si ce dernier fut particulièrement riche en tremblote aiguë de part et d’autre.

      • Patricia 7 septembre 2019 at 19:47

        Jo a ses 23 ans en avril, donc il a seulement qq mois de moins que Berrettini. Oui il avait eu des pépins de santé, qui lui ont fait manquer qq mois début 2005, mais c’est pas non plus des années de perdues….

        Pour la cote de Med, c’est pas terrible mais je pense que del Po devait pas avoir mieux quand il a battu Fed ici, et il s’était pris 6 branlées avant (dont le fameux double bagel à l’AO), donc tout est possible dans l’absolu…

        • Paulo 8 septembre 2019 at 10:11

          Pour Del Po, il y a au moins un match qui ne fut pas une branlée et qui annonçait nettement Flushing : la demie de Roland, quelques mois avant, où l’Argentin domine copieusement le Suisse durant 3 sets… avant de lâcher physiquement.

        • Paulo 8 septembre 2019 at 10:23

          Pour Tsonga, voici ce que dit Wiki english :
          « Tsonga suffered a string of injuries beginning late in 2004, with a herniated disc that caused him to be out of action until March 2005. Then came two right shoulder injuries later in 2005, back and abdominal ailments from October 2005 to February 2006, and the recurrence of an abdominal injury at the end of 2006. In all, he played (only the singles events of) just eight ATP Tour tournaments from August 2004 to November 2006. »
          Ce que Wiki français résume par « Débuts sur le circuit gâchés par des blessures »

          Jo perd près de 2 ans avec ses soucis de santé en début de carrière…

    • ConnorsFan 7 septembre 2019 at 18:59

      Il me semble que la victoire de Medvedev contre Dimitrov est plutôt une bonne nouvelle pour ceux qui souhaitent voir du nouveau parmi l’élite du tennis mondial. Tant qu’à avoir un jeune qui performe, aussi bien en avoir un qui apporte quelque chose de différent, plutôt que d’en avoir un, moins jeune, qui est une réplique d’un des vieux.

      Quant à bousculer le Big 3, Dimitriov a battu Roger au US Open et Medvedev a battu Novak à Cincinnati. Reste à voir ce que donnera la finale Nadal – Medvedev.

      Mais je crois comprendre que le désir de voir les jeunes prendre leur place est motivé, en partie, par le souhait que ces jeunes bloquent Nadal et Djokovic, et préservent les records de Federer. La fixation sur le pseudo-titre de GOAT m’a toujours parue étrange, de même que sa soi-disant « preuve » par le nombre de titres de GC.

      • Patricia 7 septembre 2019 at 19:56

        Je me fous des records de Fed, même si c’est mon préféré des 3 ; je veux que les jeunes le bloquent aussi, en tous cas que le Big 3, désormais, ne gagne pas plus d’un GC sur 4, parce que je trouve qu’au point d’énormité où ils en sont, ça étouffe le circuit au-delà du supportable. Vu leur âge, ce rythme pourrait laisser à Nadal ou Djoko de quoi rattraper Fed, peu importe. Un titre de Thiem, Shapo, Tsitsi me ferait 10 fois plus plaisir qu’un 21è de Fed, qui le mettrait assez à l’abri…

      • Paulo 7 septembre 2019 at 20:34

        Le renouveau, c’est quand un ou mieux des jeunes remporteront des GC, pas juste qu’ils battront occasionnellement un membre du Big three ou remporteront un Masters 1000. D’autant que la victoire de Dimitrov, par exemple est « entachée » du pépin de santé de Federer…

        La préférence pour un style de jeu est à mettre sur un autre plan que le désir de renouvellement de l’élite ; en d’autres termes, je préférerais voir Shapovalov (un Canadien ! au passage) gagner un GC que Federer, aujourd’hui. Medvedev, c’est pas mal, mais c’est moins attrayant à mes yeux que Shapo ou Tsitsipas.

        C’est vrai que j’en ai ma claque des Nadal et Djokovic ; et que pour qu’ils dégagent, je suis prêt à accepter que Federer dégage aussi, alors que je le préfère nettement aux deux autres.
        Nous vivons quand même une époque assez inédite, avec 3 joueurs de 32, 33 et 38 ans qui se partagent TOUS les GC et les 3 premières places mondiales, ne laissant que quelques M1000, et encore, aux autres. À la limite, on peut se demander comment des joueurs de cet âge se déplacent encore aussi bien, aussi longtemps, aussi vite, et sur un nombre de tournois et de matches aussi élevé, que des joueurs de 22, 25, 28 ou même 30 ans… (1)
        Cela dit, je pense que les jeunes ont, en général, un souci d’approche de la compétition, d’ambition, de détermination hors des courts et sur les courts, de solidité de nerfs, voire carrément de maturité, bref de « mental » pour employer ce terme fourre-tout et qui désigne ce qui se passe entre les deux oreilles des champions et explique en bonne partie leur trajectoire de carrière. (2)
        La part entre (1) et (2) n’est pas évidente à faire…

        PS : Nadal va sans doute dépasser Federer en nombre de GC (Djoko aussi, peut-être), et comme il restera devant au H2H et qu’il pourrait bien finir une 5ème fois numéro un mondial, les spécialistes en concluront sans doute que Nadal est le GOAT (ou Djokovic). Ça ne m’empêchera pas de dormir, et encore moins de souhaiter un renouvellement de la hiérarchie…

        • ConnorsFan 7 septembre 2019 at 22:20

          Je ne sais pas si les jeunes ont vraiment un problème. J’ai tendance à croire qu’on a affaire à 3 joueurs très exceptionnels qui sont arrivés à la même époque, et qui évoluent à un moment où le niveau de jeu peut être maintenu jusqu’à un âge plus avancé (on ne sait pas encore jusqu’à quel âge). Roger a été particulièrement épargné par les blessures durant sa carrière; il a donc presque toujours été présent. Les deux autres ont dû prendre des pauses mais à des périodes différentes, ce qui fait qu’on avait au moins 2 des 3 prêts à accueillir les nouveaux venus.

          On a eu une période semblable chez les femmes avec les Williams, Henin et Clijsters, mais une seule a persisté et maintenu son niveau. On verra bientôt si la petite nouvelle va la renverser. Les deux finales mettent à l’affiche l’ancienne génération contre la nouvelle. Depuis quelques jours, c’est la folie Bianca Andreescu ici.

  29. Sebastien 7 septembre 2019 at 20:55

    J’ai regardé le Nadal – Berrettini, et je peux vous dire que Nadal est particulièrement stressé sur cet US Open. Est-ce parce que ses 2 coreligionnaires ont été battus et qu’il a la pression d’être obligatoirement le vainqueur du tournoi ?

    Sa nervosité était vraiment manifeste pendant un set et demi contre Berrettini, la balle sortait très mal de sa raquette, courte, moins puissante, pratiquement aucun point gagnant entre la fin du 1er set et le début du 3ème set. Je n’ai pas vu le match contre Schwartzman mais se faire reprendre deux fois un double-break est très rare chez Nadal.

    Toute la pression sera forcément sur Nadal en finale, comme en Australie en 2014 contre Stan où il avait commencé le match ultra-crispé dès le premier set et s’était vite blessé.

    Medvedev va jouer cette fois sans vent contrairement à Montréal, et en ayant le précédent d’une grosse finale contre Nadal.
    Il joue moins bien que dans les deux M1000, mais paradoxalement peut mieux faire là.

    La réussite de Nadal dans ce tournoi s’appuie aussi sur le fait de servir très fort, mais avec un % de premières autour de 50%, avec 80-90% de réussite derrière la première, et 60-70% derrière la seconde.

    Medvedev étant le meilleur relanceur que Nadal aura à affronter, il sera intéressant de voir comment la relance du Russe peut influer sur la réussite de Nadal.

    Même si Nadal gagne cet US Open, je crois davantage en Djoko comme n°1 en fin de saison. Je ne crois pas une seule seconde en la gravité du problème à l’épaule du Serbe, et il va revenir très fort sur les tournois de fin d’année qui lui réussissent très bien. Donc les 2000 points d’écart à la race (si Nadal gagne à Flushing) peuvent être vite comblés.

    • ConnorsFan 7 septembre 2019 at 21:29

      Curieusement, le match de Nadal contre Berrettini m’a plutôt rassuré sur la gestion de ses nerfs. Il n’a pas perdu les pédales comme contre Schwartzman. Faut dire que Berrettini servait et frappait très fort, ce qui forçait Nadal à reculer, puis l’autre lui envoyait des amorties incroyables. En somme, ce n’était pas un adversaire commode. J’ai trouvé Nadal stable et assez entreprenant lorsqu’il était dans l’échange, et plutôt bon lorsqu’il pouvait attaquer. Il est très souvent nerveux dans les grands tournois (sauf à Roland-Garros), alors son dernier match m’a semblé « normal ». Contre Schwartzman, il était paralysé par la peur.

      Contre Medvedev, il aura un adversaire qui combine le service puissant (comme Berrettini) et la stabilité en fond de terrain (comme Schwartzman). Je pense comme toi que Medvedev va faire beaucoup mieux qu’à Montréal, et les conditions de jeu plus clémentes vont y contribuer. Avec le vent qu’on voyait auparavant dans le stade Arthur Ashe sans toit, j’aurais donné Nadal gagnant facilement.

  30. Patricia 7 septembre 2019 at 23:01

    Elle a des couilles prodigieuses la petite Andreescu. Serena doit avoir l’impression bizarre de se voir, tant elle dégage une pugnacité et un sentiment de légitimité qui lui sont d’ordinaire réservés…

    • ConnorsFan 7 septembre 2019 at 23:05

      En effet. La jeune Bianca n’a peur de personne. Elle ne tremble pas, peu importe le pointage, et sait varier le jeu au besoin. J’adore cette joueuse!

    • ConnorsFan 7 septembre 2019 at 23:45

      Là, elle tremble un peu, quand même…

  31. Patricia 7 septembre 2019 at 23:04

    Et elle remporte le set sur un double break et une double de Serena.
    Ce qui est intéressant, c’est que son jeu n’est pas seulement punchy, il y a une très bonne lecture et des schémas tactiques très clairs.

  32. ConnorsFan 7 septembre 2019 at 23:55

    Bianca Andreescu avait le match sur sa raquette à 6-3, 5-1. Serena a limité les erreurs et Andreescu est devenue nerveuse et on s’est retrouvé à 5-5. C’est maintenant 6-5 pour Andreescu.

  33. ConnorsFan 8 septembre 2019 at 00:00

    C’est fait : Bianca Andreescu remporte le US Open 6-3, 7-5. Wow!

    Si la relève n’a pas encore pris la place des vieux chez les hommes, je pense qu’on assiste au changement de garde et à l’arrivée d’une nouvelle étoile chez les femmes. Bravo Bianca!

    • Paulo 8 septembre 2019 at 10:44

      Chez les filles, il y a quand même une sacrée tendance aux étoiles filantes : à part deux ou trois joueuses (Halep et Kvitova notamment), peu d’entre elles se maintiennent durablement dans le top 8.
      Il y a 2-3 ans, c’était Muguruza la nouvelle étoile… Kerber a été incapable de confirmer une fois numéro un mondiale… on nous a aussi parlé de Stephens comme successeur de Serena W., puis de Naomi Osaka, puis ce fut Barty, maintenant Andreescu ; en attendant Anisimova et Gauff.
      Et toutes ces joueuses comme Coco Vandeweghe, Caroline Garcia ou d’autres qui font un aller-retour express dans le top 8 et disparaissent presque aussi vite…
      Le circuit féminin est très difficile à suivre ; autant chez les hommes ça ne se renouvelle pas assez, autant chez les femmes, à part Serena qui est quand même entre deux eaux et qui n’y arrive pas pour le 24ème (tant mieux), ça se renouvelle beaucoup trop vite…

      • Perse 8 septembre 2019 at 10:54

        Petit bémol pour Kerber qui amasse quand même des GC malgré ses performances plus que mercuriennes, son irrégularité est tout de même hallucinante.

        La disparition la plus étonnante est celle de Muguruza depuis qu’elle s’est séparée de Sunyk, ce n’est plus ça du tout.

        En revanche, Stephens ou Vandeweghe n’ont jamais été vue comme de très grosses promesses.

      • Patricia 8 septembre 2019 at 14:00

        Il n’y a pas beaucoup de filles gagnant un GC jeune (donc pressentie comme « étoile potentielle »)dans la décennie qui n’ait pas gagné au moins un 2è titre en GC : si on met à part Barty et Andreescu, pour qui on n’en sait rien, il n’y a qu’Ostapenko. Azarenka, Kvitova, Osaka très rapidement, Muguruza, ont toutes récidivé… Halep et Kerber, qui à défaut de gagner très jeunes ont fait une apparition en finale ou dernier carré ont récidivé et se sont maintenues dans le top 10. Il n’y a pas de super nova façon Serena Williams, mais je ne trouve pas qu’on puisse considérer qu’une joueuse multi titrée qui se maintient dans le top 10 peut être qualifiée « d’étoile filante ».
        Stephens appartient plutôt à la catégorie « apparition jeune, mais titrée plus tard », comme Halep et Kerber ; il est envisageable qu’elle gagne à nouveau un GC et elle est restée dans le top 10 depuis son titre à l’USO.

        En fait, ce qui dans la décennie est plus frappant chez les femmes que les très jeunes joueuses qui remportent un GC et disparaissent, c’est la floppée de joueuses qui remportent un titre sur le tard (Schiavone, Stosur, Bartoli, Pennetta, Na Li, Wozniacki) : à part Woz, aucune d’elle n’était précocément aux avant-plans, et logiquement, peu récidivent.

        Là où il faut se méfier, c’est pour les très très jeunes joueuses qui font un run à 15 ou 16 ans, parce que les blessures font des ravages. Cori Gauff, c’est évident qu’il faut attendre, suffit de voir Cici Bellis…

        Andreescu est sujette aux blessures, mais sinon elle paraît avoir un sacré package : ce n’est pas une joueuse « boum boum », elle a du mental, elle est très régulière sur l’année. Comme Osaka on devrait la revoir.

      • ConnorsFan 8 septembre 2019 at 18:10

        On a vu ce que c’était ici avec Eugenie Bouchard, dont on parlait beaucoup (trop à mon goût) et qui a dégringolé aussi vite qu’elle était montée.

        Je crois que le cas de Bianca Andreescu est très différent de la plupart des « étoiles filantes ». Sa fiche en 2019, selon mes calculs, est de 46 victoires et 5 défaites, dont 2 défaites sur blessure. Contre le top 10, elle est 8-0. Au niveau du jeu, je trouve qu’elle se démarque nettement des autres. Des joueuses comme Ostapenko, Muguruza et Keys sont très limitées sur le plan tactique. Si ça ne marche pas en cognant, c’est fini. D’autres, comme Halep et Wozniacki (et peut-être Kerber), n’ont pas vraiment la puissance pour adopter le style de cogneuse. Je n’ai pas vu Osaka assez pour en parler. Andreescu peut adopter un style de cogneuse ou jouer en finesse. Si le plan A ne marche pas, elle passe au plan B ou C. Elle utilise une grande variété de coups selon l’adversaire et la situation, à la recherche de la faille chez son adversaire. On l’a moins vu durant cette finale, et même durant ce US Open, mais elle peut alterner les balles hautes, les balles coupées, les amorties et les frappes en puissance dans un même point, et elle a le courage d’essayer tout ça dans les situations les plus corsées. C’était très remarquable lors de ses victoires à Indian Wells et à Toronto. Une fille comme Ashleigh Barty a aussi un jeu varié mais elle semble mal à l’aise sur le court, comme si elle n’était pas à sa place. Bianca n’a pas ce problème. Mentalement, elle est très solide et elle se voit comme une championne (commentaire de Moratoglou en début de US Open).

        Ça faisait des années que je ne regardais presque plus de tennis féminin. Depuis que j’ai vu Andreescu à Indian Wells, j’y ai repris goût. Le fait qu’elle soit canadienne est la cerise sur le gâteau (ici, on dirait « sur le sundae »). On a beaucoup parlé de Shapovalov et de FAA mais, depuis quelques mois, c’est Bianca Andreescu qui est la vraie vedette du tennis canadien.

        Comme le souligne Patricia, elle a été ralentie par les blessures et doit bien gérer son calendrier. C’était une erreur de jouer à Miami alors qu’elle était sur les rotules après avoir gagné 7 matches à Indian Wells. Leçon apprise, puisqu’elle a déclaré forfait à Cincinnati après sa victoire à Toronto. C’était rassurant de la voir en finale hier, sans aucun des bandages qu’elle portait à ses matches précédents.

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