2010 : 40 ans après Laver, le Grand chelem pour le Grand Suisse !

By  | 11 mars 2010 | Filed under: Regards

En 2009, Roger Federer a raté de peu, et de beaucoup, l’occasion de renouveler, quarante ans après Rod Laver, la performance du maître Australien… Cette année, après avoir remporté la première levée à l’Open d’Australie, il a opposé un net – et peu spontané – démenti aux journalistes qui lui demandaient s’il avait pour objectif de réaliser cet exploit cette année… A l’en croire, si ceci se produisait ce serait, bien sûr, tant mieux, mais il a indiqué n’avoir pas l’intention de concentrer ses efforts sur ce but et que ce dernier n’était pas – et n’avait jamais été – son objectif numéro un… Le bénéfice du doute parait autorisé.

S’agissant du Grand chelem, dont beaucoup avaient annoncé qu’il avait les capacités de le réaliser, Roger Federer a toujours fait preuve d’une modestie de bon aloi, d’une prudence avisée, d’un certain désintérêt, ou d’une faculté certaine à dissimuler ses objectifs. Il n’a, en tout cas, jamais affiché d’ambitions en la matière, préférant semble t-il croire, et laisser croire, que cette exploit serait, en quelque sorte, la cerise sur la gâteau, si cerise il devait y avoir… Incontestablement, le gâteau bien été là ces dernières années, allons-nous avoir droit à la cerise ?

En la matière, l’attitude du Suisse ressemble davantage à celle de Don Budge, auteur du premier Grand chelem en 1938, à une époque où, malgré l’existence de quelques professionnels, il est néanmoins assez probable qu’il était alors le meilleur joueur du monde, qu’à celle de Rod Laver, auteur d’un doublé, inédit (1962 et 1969) et qui restera sans doute sans égal. Si Rod a réalisé le premier en tant qu’amateur, à une époque ou trois, voire quatre joueurs lui étaient supérieurs mais interdits de participation pour cause de professionnalisme, il n’en va évidement pas de même en 1969.

En 1938, titillé par le parcours de Jack Crawford qui avait échoué en finale du championnat des Etats-Unis en 1933 après avoir gagné les trois premiers tournois, parcours qui donna naissance à l’expression « Grand chelem », Don Budge s’était, à la fin de l’année 1937,  fixé pour objectif de réussir ce que Crawford avait presque réalisé, sans d’ailleurs le souhaiter puisque malade il ne s’était rendu aux Etats-Unis que contraint et forcé par sa Fédération. Don Budge, qui avait décidé que 1938 serait sa dernière année « amateur », ne mit toutefois dans la confidence de son projet que son partenaire de double, Gene Mako, qu’il devait d’ailleurs battre en finale de Forest Hills, en remportant ainsi la dernière levée de ce qui fût le premier Grand chelem.

Trente ans plus tard, les tournois du Grand chelem étant devenus « open », Rod Laver adopta une position différente. Comme « l’ouverture » ne débuta qu’à Roland-Garros en 1968 et que le tournoi australien de la même année est donc le dernier tournoi dont les professionnels demeurèrent exclus, la première opportunité de Grand chelem ne se présenta pas en 1968, mais en  1969. Rod Laver, qui avait regagné « son » titre à Wimbledon en 1968, six ans après une interruption forcée, remportant ainsi le tournoi pour la troisième fois consécutive (après ses titres en 1961 et 1962), une première depuis Fred Perry dans les années 1930, ne fit pas mystère de ses intentions : il déclara le jour du Nouvel An qu’il avait pour objectif de réaliser le Grand chelem au cours de l’année 1969 où les quatre tournois étaient « open » !

Rétrospectivement, il est difficile de déterminer si cette ambition affichée, considérée comme déraisonnable par beaucoup alors que l’Australien avait atteint 30 ans six mois auparavant, le desservit ou, au contraire, l’aida à la concrétiser. Bien qu’il demeurait l’incontestable numéro un depuis 1964, son temps n’était il pas passé ? Pourrait-il faire une saison aussi brillante que deux ans auparavant, lorsqu’il avait remporté les quatre grands tournois professionnels, alors qu’il n’avait gagné « que » Wimbledon au cours de la saison précédente ?

Toujours est-il qu’il y parvint, non sans mal évidemment, puisqu’il faillit trébucher à plusieurs reprises, et tout particulièrement lors du premier Open australien où il manqua de très peu de succomber en demi-finale sous les coups de butoir de Tony Roche, battu seulement 7-5 22-20 9-11 1-6 6-3 sous une chaleur torride.

Une fois l’Open d’Australie en poche, le plus dur restait à faire, semble t-il, puisque Rod Laver, pour l’emporter à Roland-Garros, devait logiquement ensuite battre celui qui, sur terre battue, était supérieur à tous, et particulièrement à lui-même, c’est-à-dire Ken Rosewall, vainqueur du premier « French Open » l’année précédente, quinze ans après son premier triomphe, à dix huit ans, mais plus encore vainqueur à huit reprises, dont les six dernières consécutives, du « French Pro » dans les années antérieures ; les quatre dernières à chaque fois aux dépends de Rod Laver en finale. Ken Rosewall était alors l’incontesté maître de la terre battue depuis presque 15 ans. Pourtant, arrivé en finale de Roland-Garros, comme l’année précédente, Rod Laver le battit en trois sets sans contestation (6-4 6-3 6-4) au cours de ce qui fût certainement l’un des meilleurs matchs de sa carrière sur terre battue… L’obtention de ce titre, sept ans après sa première victoire à Roland-Garros en tant qu’amateur,  ne fut pas pour autant une promenade de santé pour Laver, qui dût, dès le deuxième tour, renverser une situation compromise, avant de s’imposer face à l’australien Dick Crealy 3-6 7-9 6-2 6-2 6-4. Il perdit également le premier set, en quarts et en demi-finales, contre Andrès Gimeno (qui emporta le tournoi trois ans plus tard), puis Tom Okker.

Dès lors, les choses semblaient pouvoir se simplifier : Rod Laver était archi favori à Wimbledon et l’emporta pour la quatrième fois consécutive. Lorsqu’il brandit la coupe après avoir battu John Newcombe en quatre sets (6-4 5-7 6-4 6-4), personne ne l’avait plus battu depuis la finale de 1960 sur le Center Court. Le parcours ne fut pourtant pas aisé : au deuxième tour, un  joueur Indien presque inconnu, Premjit Lall, fît sensation en remportant les deux premiers sets 6-3 6-4 avant que Rod Lever ne rétablisse brutalement la situation 6-3 6-0 6-0. Stan Smith, qui commençait à devenir le très grand joueur qu’il devint par la suite, remportant notamment le tournoi trois ans plus tard, le poussa également aux cinq sets en huitièmes de finale, battu seulement 6-4 6-2 7-9 3-6 6-3. En demi-finale, Arthur Ashe, qui avait gagné le premier US Open six mois auparavant, lui donna également du fil à retordre durant les trois premiers sets : 2-6 6-2 9-7 6-0.

Au premier US Open, Laver dût également combattre âprement : en huitièmes de finale, il fut mené deux sets à un par Dennis Ralston avant de s’imposer 6-4 4-6 4-6 6-2 6-3. En quarts, il battit Emerson qui fut près de mener deux sets à zéro : 4-6 8-6 6-4 6-3. En demies, comme à Wimbledon, il battit Arthur Ashe, tenant du titre, 8-6 6-3 14-12. En finale, il devait retrouver Tony Roche qui lui avait posé tant de problème en début d’année à l’Open d’Australie et qui, au terme de la saison, sera le seul joueur à avoir un bilan annuel positif contre lui (5-3). Les deux joueurs durent patienter deux jours avant que les conditions climatiques ne permettent que la rencontre se dispute. Elle fut longuement interrompue par deux fois et Rod Laver, devant un public clairsemé, en sortit vainqueur sur le score de 7-9 6-1 6-3 6-2.

Ce bref rappel éclaire peut-être les difficultés de ce que sera le parcours de Roger Federer cette année : il n’est plus le joueur aussi dominant qu’il a pu être, il est plus âgé, de nouveaux compétiteurs sont apparus depuis deux ans, ses chances paraissent donc à première vue moindres qu’elles ne furent il y a quelques années… Rod Laver était considéré comme moins fort en 1969 qu’en 1967, Federer est considéré comme moins fort en 2010 qu’en 2006… Cela n’a pas empêché l’un de réaliser la passe de quatre et cela n’empêchera peut-être pas l’autre d’en faire autant cette année…

Est-il d’ailleurs bien sûr que Federer soit aujourd’hui moins fort qu’en 2006 ? Un moins bon joueur ? Un joueur moins capable de s’imposer dans les tournois qui comptent, c’est-à-dire les Grands chelems ? A bien des égards, la réponse ne parait pas évidente si l’on regarde de près le parcours du Suisse dans ces mêmes Grands chelems à l’époque où il est supposé avoir été meilleur qu’il ne l’est aujourd’hui. Une analyse sommaire tendrait à conclure qu’il est toujours au même niveau sur herbe, légèrement moins bon sur dur, mais meilleur sur terre battue…

Si cette analyse est exacte, alors le niveau moyen (toutes surfaces confondues) du Suisse lui donne davantage de chances qu’auparavant : dans une optique de Grand chelem, rien ne sert en effet d’être nettement le meilleur sur herbe et sur dur si l’on est trop faible pour s’imposer sur terre battue.

Or c’est bien là le problème : si Federer n’a pas, jusqu’ici, réalisé le Grand chelem, ce n’est pas parce qu’il n’était pas le meilleur en moyenne ; il l’était, et de loin ; c’est parce qu’il n’était pas le meilleur sur terre battue et qu’il a du subir la supériorité de Nadal sur cette surface. Parce qu’il est meilleur sur terre battue qu’il y a quelques années, tout en ayant conservé une marge d’avance sur ses concurrents sur les autres surfaces, même plus réduite qu’en 2006, Federer a aujourd’hui plus de chances de réaliser le Grand chelem qu’il n’en avait alors. Ce qui compte en effet, dans l’optique d’un Grand chelem, c’est le niveau du candidat sur sa moins bonne surface.

Si Roger Federer a plus de chances de réaliser le Grand chelem cette année qu’il n’en avait il y a quelques saisons, c’est bien sûr aussi en raison de la concurrence.

A commencer par celle de son plus dangereux adversaire… Il est possible que Rafael Nadal retrouve ses marques, son tennis, et les résultats qui vont avec, dès qu’il aura touché terre à Monte-Carlo. Mais, même si Nadal devait obtenir au printemps d’aussi bons résultats que les années passées, ce qui est douteux, il lui manquera en tout état de cause un peu de l’ingrédient supplémentaire qui est la confiance issue du fait qu’il est invaincu au meilleur des cinq sets sur terre battue. La pression sera plus forte qu’elle n’a jamais été pour lui, car Nadal sans un titre en poche à Roland-Garros n’est plus le Nadal que l’on a connu. Dans cette hypothèse optimiste où il gagnerait tout ou presque avant Roland-Garros, comme d’habitude, il ne retrouvera ce degré de confiance que s’il devait l’emporter à nouveau Porte d’Auteuil… Et ce ne sera donc qu’après – et non avant – que la finale se fût disputée. Après quatre tournois consécutifs du Grand chelem où il a échoué ou n’a pu participer, Nadal Version 2010 est, en tout état de cause, assurément un obstacle plus aisé à surmonter pour le Suisse qu’il ne le fut jamais depuis 2005… Et si Federer devait le battre à Rome ou Madrid, lieu de leur dernier affrontement (où Nadal ne put d’ailleurs remporter un seul set – une première), le favori d’un match devant les opposer Porte d’Auteuil ne serait pas nécessairement celui que l’on désignerait aujourd’hui…

Nadal n’est pas, bien sûr, le seul à pouvoir faire trébucher le Suisse, à Roland-Garros ou ailleurs, mais qui sont ceux pouvant être désignés comme favoris en cas d’affrontements en trois sets gagnants Porte d’Auteuil ?

Juan Martin del Potro vient immédiatement à l’esprit mais l’Argentin parait aujourd’hui être dans une phase de digestion des progrès qu’il a accomplis en un an. Par ailleurs, il aime de moins en moins jouer sur terre battue, ayant demandé à sa Fédération que les tournois en Argentine soient désormais disputés sur dur. Novak Djokovic est une menace réelle et sérieuse sur terre battue au vu de sa saison de l’an passée, si l’on excepte Roland-Garros bien sûr, mais il parait avoir désormais intériorisé la supériorité du Suisse en Grand chelem. Andy Murray peut être très dangereux, mais ne parait pas encore suffisamment bon sur terre. Le jeu de ping-pong de Nikolay Davydenko semble moins adapté à la terre battue, et l’Open d’Australie a démontré qu’il continuait à souffrir d’un handicap psychologique important face à Federer en Grand chelem. Andy Roddick ne compte pas sur terre battue. Jo-Wilfried Tsonga, dans un très bon jour, peut battre n’importe qui, mais n’a pas à ce jour démontré qu’il pouvait le faire sur terre battue. Marin Cilic est-il bon sur terre battue ? Robin Soderling est-il capable de battre le Suisse pour la première fois ? Restent tous les autres, candidats à l’exploit d’un jour, qui peuvent battre un Federer des mauvais jours ; mais si l’on compte bien, ils ne sont pas si nombreux que cela, même si on peut y ajouter une unité en la personne de Gulbis…

L’une des chances de Federer cette année, c’est que Nadal ait des soucis et que les autres soient encore trop jeunes et n’aient pas, ou pas encore, franchi le palier qui en font des adversaires si redoutables que la répétition des victoires tiendrait d’un exploit invraisemblable de la part du Suisse.

Comme pour Rod Laver en 1969, si Roger Federer conserve son titre à Roland-Garros, les choses deviendront alors sans doute plus simples : il est, de toute façon, l’indiscutable favori à Wimbledon, victoire à Roland-Garros ou pas, et sa marge sur herbe est telle qu’il est aussi difficile à battre que le fut Sampras… S’il arrive à Wimbledon en ayant emporté l’Open d’Australie et Roland-Garros, il est probable qu’il sera alors irrésistible. Dans cette hypothèse, s’il ne manifeste pas d’excès de confiance comme ce fut le cas contre Roddick l’année dernière, le plus probable est qu’il ne perdra pas un seul set…

Restera alors à faire le plus dur : éviter le sort de Crawford, de Lew Hoad aussi, et emporter la dernière levée à Flushing Meadows. Dans cette hypothèse, il prendra durant l’été les moyens qui s’imposent et mettra toutes les chances de son côté, quitte à se contenter d’un seul tournoi de préparation, afin d’éviter de se trouver à court de jus dans un cinquième set en finale alors qu’il sera, sauf météo déréglée comme en 2008 et en vertu des règles aberrantes de l’US Open, obligé, comme son adversaire, de jouer la veille une demi-finale…

On objectera sans doute à ces propos que 21 matchs à remporter, c’est beaucoup. C’est exact. Cependant, trois demi-finales et trois finales ne font après tout que six matches à gagner, ce qui est déjà beaucoup moins… Ce faisant, il est implicitement supposé que Roger Federer sera en demi-finale des trois prochains Grands chelems. Est-ce si improbable ?

Roger Federer a-t-il plus de chances de réaliser le Grand chelem cette année ou de risques de le voir perdre avant les demi-finales de l’une des trois manches restant à disputer pour la première fois depuis six ans ?

Si Roger Federer ne parvient pas à remporter le Grand chelem cette année, c’est probablement parce qu’un joueur aura réussi à mettre fin à l’invraisemblable série toujours en cours.

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Né l'année ou Rod Laver réalise son premier grand chelem, suit le circuit depuis 1974, abuse parfois de statistiques, affiche rarement ses préférences personnelles, aime les fossiles et a parfois la dent un peu dure...

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410 Responses to 2010 : 40 ans après Laver, le Grand chelem pour le Grand Suisse !

  1. DIANA 13 mars 2010 at 21:14

    sympa cette video, effectivement, que de talent que voilà :même en exhib, il ne peut s’empêcher de nous surprendre : petit bémol: il a gagné avec Pete, contrairement à ce qu’Eurosport déclare .

  2. Alexis 13 mars 2010 at 21:50

    Et voilà plié en 2 sets, apus Simon. C’était bien laid.

  3. DIANA 13 mars 2010 at 21:55

    Quelle descente aux enfers pour lui !!! battu par le 175 ème mondial, c’est bien triste.

  4. David 13 mars 2010 at 22:01

    the match du second tour, j’ai nommé Gulbis-Davydenko, is about to start.
    Le lien avec fromsport est pas trop mal.

  5. Nath 13 mars 2010 at 22:08

    S’il continue de jouer comme ça, le Gulbis, il va devenir le chouchou du tournoi :)

  6. Alexis 13 mars 2010 at 22:12

    La transition Simon/ Gulbis est assez déconcertante.

  7. Alexis 13 mars 2010 at 22:23

    Pour reprendre sur une discussion plus haut ou dans l’article précédent, je ne sais plus, concernant le manque d’initiative des joueurs actuellement : Gulbis n’ayant pas à lutter pour sa survie, il peut se permettre de développer un jeu totalement affranchi des servitudes de la rentabilité. D’où de sublimes amorties qui rebondissent dans son terrain, ou des coups frappés « full throttle » dans n’importe quelle position. Un tennis immaculé par l’appât du gain, voire originel dans son état d’esprit.

    • Alex 13 mars 2010 at 23:01

      Bien vu mon homonyme ! J’aime bien cette idée.Espérons qu’il apprenne tout de même un jour à allonger d’un soupçon de réalisme laborieux son tennis aristo panaché,ce n’est pas incompatible et ça nous permettrait de le voir plus souvent en fin de semaines,et pas seulement arpentant les trottoirs encanaillés du samedi soir..

      Il reste à espérer que son père soit ruiné avant les 25 ans du fiston pour le voir un jour s’endimancher enfin !! Il est pas trader des fois ?

      Putains de liens de meeeeerde !!!!!!! Je renonce

  8. Cochran 13 mars 2010 at 22:29

    Petite polémique après le match d’exhibition d’hier. A croire que Dédé en a gros sur la patate…
    http://www.tennis-x.com/xblog/2010-03-13/3543.php

    • Alex 13 mars 2010 at 22:53

      44 Grands chelems autour du filet !!!

      Pete imite très bien Dédé et sa trottinette,et le perruquier de répondre par un coup bas.Le dragon n’a pas craché encore tout son fiel..décevant..et il a failli s’en prendre une de balle,il l’aurait pas volée je crois !

  9. David 13 mars 2010 at 22:31

    Le break que vient d’obtenir Davydenko est assez révélateur de Gulbis. Mené 0-40, il aligne deux premières imparables. Et sur la troisème, il obtient une balle à un mètre du filet, à hauteur de hanche, et au lieu de la jouer tranquille, il la frappe de toutes ses forces. Bien sûr elle arrive dans le couloir…

  10. Alexis 13 mars 2010 at 22:33

    Sur l’autre match : amusant de voir Ancic qui de loin (ok de très loin) fait très sosie de Simon. J’aimerais assez voir ce que ferait Nadal face à un Benneteau en feu façon Bercy 2009 contre Federer. En tout cas pour le moment il joue le bougre.

  11. Alexis 13 mars 2010 at 22:39

    Gulbis sert au moins à 130 mph de moyenne en première…

  12. alfred 13 mars 2010 at 22:43

    Le coup droit de Gulbis est juste amazing

  13. alfred 13 mars 2010 at 22:45

    En puissance pas si sûr que Del potro soit supérieur à Gulbis…

  14. Alexis 13 mars 2010 at 22:53

    Et en plus Gulbis prend le balle tôt.

  15. David 13 mars 2010 at 22:56

    Rarement voit-on Davydenko aussi dépassé : je ne comparerais Gulbis qu’à Soderling, qui arrive lui aussi à mettre perpétuellement sous pression le russe, alors que Davydenko n’a pas spécialement de problèmes avec Del Potro. Mais le problème de Gulbis, c’est la constance et l’intelligence de jeu, chose que le suédois semble avoir corrigée depuis l’an dernier. Peut-être devrait-il prêter au fougueux letton Margus Norman ?!

    • David 13 mars 2010 at 23:13

      Ce qui n’empêche pas Davydenko de breaker sur jeu blanc. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu un match de Gulbis; ça ne me manquait pas : c’est désespérant de voir un type comme ça qui réalise un superbe point et commet trois fautes directes derrière. S’il arrive vraiment à se poser, Gulbis est facile Top 10 à la fin de l’année.

      • Antoine 14 mars 2010 at 00:18

        Décevant de voir qu’il n’a pas pris un gramme de plomb dans la tête après son premier titre…J’attendais pas mal de lui ici et à Miami. Pour Indian Wells, c’est terminé..

  16. Elmar 13 mars 2010 at 23:10

    Le déplaceent etle jeu de james de Gulbis sont catastrophiques. Jamais il pourra prétendre à faire une vraie carrière avec une telle carence.

    • Alex 13 mars 2010 at 23:22

      « jeu de james »

      Y’a Blake qui joue en ce moment ? ;)

  17. Nath 13 mars 2010 at 23:13

    Ancic joue de mieux en mieux au fil du match, depuis que je me suis dit qu’il avait l’air crevé. Ca a dû le vexer :mrgreen:

  18. Alex 13 mars 2010 at 23:18

    Mode épandage ( © Karim ) pour l’homme au prénom imprononçable.Lucky Lenko c’est plus arrosage automatique contrôlé,crachant sa pluie meurtrière à moments utiles et chronométrés.Un beau duel d’anciens de la ☭

  19. Alex 13 mars 2010 at 23:43

    38 unforced le Letton armé ! Du 38 spécial ! Un noble assassin qui se tire une balle dans le pied encore une fois..

  20. Oliv 13 mars 2010 at 23:43

    38 fautes directes pour Gulbis en 20 jeux, soit une moyenne de 2 par jeux ! Difficile de gagner un match dans ces conditions.

    • Nath 14 mars 2010 at 00:10

      Je crois qu’Ancic en est à 44 (17+27) en 22 jeux (2 par jeux également, mais lui a réussi à prendre un set avec cette stat horrible…

  21. Alex 13 mars 2010 at 23:48

    Je songe attaquer pour rupture de contrat et promesses non honorées Gulbis et Gasquet,on pourrait constituer un collectif pour l’occasion.Ils feraient couler la plus fantastique des Odyssées ces deux-là !! Y’a du pognon à se faire avec le Erneststststs tssss si lui en a pas besoin,il va nous rembourser une crédibilité de pronostiqueurs !

    • Franck-V 14 mars 2010 at 00:19

      Avec Richard, c’est vrai que je commence à avoir les abeilles, mais Gulbis, non.

      Une 1/2 de 500, une victoire en 250, y’a pire pour un > 50 début janvier. Et puis, là c’est Davy quand même, du reste.. un autre de mes poulains.Il a un 1/4 de tableau difficile en plus.

  22. David 13 mars 2010 at 23:50

    Pendant ce temps,Ancic et Benneteau nous font une WTA : Le croate prend les cinq premiers jeu du second set. Croyez vous qu’il conclurait ? Ce serait trop facile et il laisse donc les six suivants au français qui va donc servir pour le match !

  23. Jean 13 mars 2010 at 23:54

    J’ai lu le lien posté par Cochran et regardé la vidéo. Sampras et Federer en double, ça claque, ça fait toujours plaisir de revoir Pete, et c’est un peu étrange de le voir dans ce genre d’ambiance. Pas du tout ce truc, c’est pour ça que je le kiffe, Pete, mal à l’aise dans les mondanités, le contraste avec Mister Perfect « hein que vous m’aimez ? » est saisissant. Nadal est tranquillou aussi.

    Dédé, je n’ai jamais pu le blairer, mais là, je pense qu’il va falloir lancer un fatwa pour lui faire fermer sa gueule vite fait. On l’achètera pas ton bouquin !!!

    Sacré Nenesse, le seul type qui déplace les foules alors que l’on est certains du résultat. C’est vrai qu’il ne vaut mieux pas l’attendre en finale. Je me plains souvent des types trop calculateurs, celui-là a la tête pleine d’eau, y’aurait pas un modèle intermédiaire ?

    Plus personne ne sait jouer sur herbe, autant dire au tennis, on ne peut pas apprendre à jouer sur herbe puisqu’il n’y en a plus, il faut juste savoir jouer au tennis. Ça me fait toujours marrer de penser à ces cons d’Australiens qui ne savaient jouer que là-dessus et qui l’ont enlevé.

    • Alex 14 mars 2010 at 00:09

      Je te le revends ..pas cher pas cher, 1 dollar..fouille dans tes poches…

      Un instant j’ai cru qu’ils allaient jouer une troisième mi-temps à la Bastille.Ca m’écorche,mais André est un con.

    • Antoine 14 mars 2010 at 00:20

      J’ai vu aussi, c’est vraiment lamentable de la part d’Agassi..En fait, il a pris tellement de tôles contre Pete qu’il le déteste..Je ne vois que cela comme explication tellement c’est minable..

    • Jean 14 mars 2010 at 00:29

      Je te remerçie beaucoup Alex de l’avoir lu pour nous mais me vois dans l’obligation de décliner ton offre, ayant investit mon euro (ainsi que 8 autres) dans le très magnifique bouquin de Marc-Edouard Nabe, « L’âme de Billie Holiday » (Poche), consacré à la divine. Vous n’êtes absolument pas obligés d’aimer les autres bouquins de Nabe (un très bon guitariste, fils de Zanini), si vous aimez Billie, c’est grandiose (si vous n’aimez pas Billie, je ne vous parle pas).

      D’un autre côté, Antoine, détester le tennis et Pete Sampras, c’est cohérent.

      • Valentin 14 mars 2010 at 00:42

        J’ai découvert Holiday à travers un sorte de bio de Sagan, ou plutôt un carnet de rencontres, avec mon meilleur souvenir que ça s’appelait, ça m’avait donné envie de découvrir la chanteuse, quelle voix…
        Ca se lit avec plaisir.

  24. Antoine 14 mars 2010 at 00:27

    Maintenant, c’est Benetteau qui est mal barré…

  25. Nath 14 mars 2010 at 01:01

    Bah, personne pour commenter la fin du match ?

    Je vais qualifier ce match de, heu… déroutant.

    Quel que soit l’état de forme de Nadal, il ne fera qu’une bouchée d’Ancic au 2° tour (ouais, je sais qu’il n’a pas encore gagné contre l’allemand, mais bon…)

    Ancic me fait une drôle d’impression. En-dehors du fait qu’il est très irrégulier (ce que je considère comme normal, n’étant plus habitué au haut niveau) malgré de supers coups ponctuels (retour, coup droit, volée), je l’ai trouvé très nerveux aujourd’hui. Il a par exemple contesté de nombreuse décisions d’arbitrage, ce qui l’a chaque fois sorti du match. D’une part ça lui donne du mérite d’avoir gagné quand même, mais je n’ai pas le souvenir que ça lui arrivait avant. Cela me fait penser qu’après avoir été privé de tennis pendant aussi longtemps, il veut revenir très (trop?) vite. J’ai bien peur que cette pression ne s’avère négative.

  26. David 14 mars 2010 at 08:01

    Moi, je vous le dis, au rythme de l’hécatombe qui touche les bleus, c’est PHM qui va aller le plus loin. Si, si ! Lui, il a compris que le challenger de Sunrise rapportait moins de points qu’IW.

  27. David 14 mars 2010 at 08:12

    Grosse surprise tout de même et qui va en faire râler certains : le jeune poulain de l’écurie croate, Cilic, s’est fait sortir par le glorieux Guillermo Garcia-Lopez qui comptait jusqu’à présent le bilan flatteur de cinq défaites pour une victoire.
    7-6 6-0, visiblement le Marin n’était pas dans son assiette. Du coup, son action en bourse de l’Odyssée risque de chuter.

    • Pierre 14 mars 2010 at 10:07

      Et la mienne avec !

  28. Antoine 14 mars 2010 at 10:22

    Le fait que les Frenchies se prennent des claques n’est pas une surprise, c’est le cas la plupart du temps à Indian Wells, Miami ou autres..mais je suis surpris quand même de voir Benetteau perdre contre Ancic..Chardy n’a visiblement pas pesé lourd face à Querrey et Simon encore moins face à Dabul (j’ignorais jusqu’à l’existence de ce joueur dont le nom m’évoque vaguement qq chose lié à l’OA..)..

    Cilic: ça c’est une surprise ! Et avec la manière: une bulle au deuxième set ! Dans ces cas là, ilv vaut mieux avoir gagné le premier comme Djoko qui s’en est pris une aussi contre Fish..On dirait un score WTA !

    Comme Davydenko a l’air de toujours souffrir de son poignet et que Djoko n’a pas l’air bien en forme, Rafa pourrait peut être se glisser en finale pour défendre son titre sans trop de difficultés..

    • Nath 14 mars 2010 at 11:07

      Dabul ? Je sais pas pour l’OA mais il me semble bien que c’était lui qui avait battu Nadal en exhibition le samedi précédant RG 09, lors de la journée spéciale. Allez, on va dire que je suis sûre sans vérifier ! quoique… :?

      • DIANA 14 mars 2010 at 13:59

        Confirmé Nath,il avait battu Nadal à RG

  29. Chewbacca 14 mars 2010 at 10:26

    Il joue quand Zizou? cette nuit ou la suivante? faut que je règle le réveil.

    Vive Jean! Ferrat pas le poisson….

    • Antoine 14 mars 2010 at 10:30

      Zizou joue cette nuit Chew..

      • Chewbacca 14 mars 2010 at 12:30

        Je pensais a un truc Antoine si le Suisse parvenait à remporter les 4GC, il existerait encore un défi bien plus redoutable à relever? celui de remporter tout les tournois Challenger sans perdre un set.

        Le règlement lui permet -il d’ y participer?

        Il pourra verser les gains à la FFT ça peut aider.

    • Franck-V 14 mars 2010 at 13:32

      Non, les challengers sont le Graal suprême.

      Il ne doit pas brûler les étapes, ça serait présomptueux, même pour Dieu.

      Après les 4 GC, les 9 MS 1000,puis les 11 MS 500 et les 40 MS 250.

      Forcément pour ces 2 dernières catégories, cela se fera en plusieurs années, il ne peut pas être partout en même temps..quoique..

      Enfin, il sera temps seulement de s’attaquer à l’ultime défi des challengers. Une tâche délicate certes, mais il doit en passer par là pour s’assurer une place parmi les Légendes.

      http://www.atpworldtour.com/Scores/Archive-Event-Calendar.aspx?t=4&y=2009

      Existe-t-il plus enivrante aventure que de s’engager dans un tournoi à 30 000 $?

  30. David 14 mars 2010 at 10:36

    Hanescu a tout de même la poisse : OA : Federer au deuxième tour et Iw, rebelote.

  31. Jérôme 14 mars 2010 at 13:38

    Je serai honnête. Dédé n’a jamais été mon joueur préféré. D’abord parce qu’il s’est vite affirmé comme la bête noire de Becker. Ensuite parce qu’une fois commencées les guerres médiques, j’ai toujours penché du côté du grec plutôt que du côté du perse.

    Mais quand on regarde le H2H entre Pete et André, il est loin d’être si déséquilibré que ça (ce doit être 20-16, non ?). En grand chelem, il est déformé, et surtout parce que Sampras n’a jamais fait quelque chose de grand à Roland Garros, sauf en 1996 quand Dédé était au fond du trou. Ce qui fait surtout mal à Agassi, c’est qu’il n’a jamais été fichu de battre Sampras à l’US Open qui l’y a battu à 4 reprises (1990, 1995, 2001 et 2002) dont 3 finales et 1 match d’anthologie. Mais si on regarde leurs autres rencontres en GC, à part la finale de Wimb 99, Agassi a battu Sampras 1 fois à Roland Garros (1992 en quart), 2 fois à l’OA (1995 en finale et 2000 en demi).
    Sur 8 rencontres en GC, en avoir gagné 3 n’est pas infâmant. Surtout qu’Agassi, lui a remporté les 4 tournois, illustrant néanmoins par la même occasion que faire un « career grand slam » (notion inventée par les escrocs qui s’apprêtent déjà à nous parler de « career little slam ») ne suffit pas à faire de vous un meilleur joueur que vos rivaux.

    Ce qui me déçoit chez Agassi, ce n’est pas le fait qu’il ait pu ressentir sur le moment de tels sentiments. C’est humain de ressentir de l’envie, voir de ne pas aimer les gars qui vous infligent des humiliations, même si c’est leur job et le votre.
    Non, ce qui est vraiment décevant, c’est qu’à quasiment 40 balais, il ne soit toujours pas passé à l’étape suivante et qu’il ne regarde pas ça avec philosophie. Le fait de l’écrire est certes caractéristique d’une certaine religiosité américaine et de cette culture de la confession publique. Mais le problème est qu’en religion comme en morale, le pardon des fautes est la conséquence du regret sincère. Je n’ai certes pas lu le livre d’Agassi et n’en ai pas l’intention. Mais s’il y dit les choses de la façon que vous indiquez, ça ne ferait que mettre en évidence qu’Agassi n’est toujours pas en paix et se repait de sentiments négatifs.

    Il a fait le con et était ridicule avec ses fringues de carnaval et en plus il en veut aux autres de l’avoir battu ? Tant pis pour lui.

    Le résultat est qu’à peu près tout le monde va s’apitoyer sur son sort … actuel.

    Sinon, effectivement, avec un tableau d’IW qui connaît des hécatombes de 1er tour, les résultats ne risquent pas d’être très significatifs, sauf si Fed et Murray sont au rendez-vous. Car effectivement, même revenant de convalescence, Nadal bat toujours les gars qui ne sont pas dans le top 10.

    • Jérôme 14 mars 2010 at 15:03

      Tiens, d’ailleurs, pourquoi diable a-t-il joué l’exhib pour Haïti avec un pantalon de survêt plutôt qu’un short comme tout le monde ? Pour cacher qu’il n’a plus aucun poil aux pattes et qu’il se collait des perruques sur les jambes ?

      D’ici qu’il divorce de Steffi Graf et qu’il commette plus tard un bouquin pour expliquer que c’était pas vraiment une affaire …

      • Alex 14 mars 2010 at 21:47

        6-3 en chelem 2 à Wim 93 (quart) et 99 et 20-14 en tout.

        Vraiment étrange cette amertume rétroactive,alors qu’il a accompli une chose que Sampras n’a même pas approchée d’un match : le Gran Slam career .Il a duré plus longtemps,et sa vie privée semble une réussite : une femme aimante et des gosses bien élevés,enfin pour les apparences….Ses démons d’enfance et d’adolescence le rattrapent-ils ? La midlife crisis des 40 ?

        Dans un an je fais un blog où je balance tout sur mes ex et mes collègues avant de me (petit) suicider !

  32. Quentin 14 mars 2010 at 14:49

    La défaite prématurée de Cilic, vous en retirez quoi?
    -Un simple accident de parcours du a un début de saison bien rempli et donc fatigant?
    -Une preuve que ce jeune joueur est certe prometteur mais n’est clairement pas au niveau du top 8 pour le moment?
    -Autre chose?

    • Jérôme 14 mars 2010 at 15:04

      A mon avis juste le fait que Cilic a encore besoin de serrer les boulons et qu’il n’est pas dit qu’il ne soit pas autre chose qu’un bon très bon joueur pro d’1,98m.

    • DIANA 14 mars 2010 at 15:13

      Offrons lui le bénéfice du doute : l’usure du 1er trimestre chargé. Il a trop progressé depuis l’année dernière pour n’être qu’on bon joueur simplement.

      Mais qu’il semble difficile de maintenir son niveau, c’est là où les performances d’un Federer sont simplement monstrueuses.

      • Djita 14 mars 2010 at 18:44

        Je rejoins Diana, il a fait une début de saison plus qu’honorable. Une déconvenue de ce type ça peut arriver aux meilleurs (Federer Bercy 2009==>je n’en reviens toujours pas d’ailleurs) Moi je lui laisse le bénéfice du doute.
        Un joueur par cycles, je ne crois pas. Il n’a pas encore trouvé son rythme, quand ceci sera fait. Il devrait devenir régulier. A moins qu’il ne nous fasse un parcours à la Simon, qui peine à se retrouver.

    • Nath 14 mars 2010 at 16:36

      Il y a bien évidemment la possibilité que cette défaite ne soit qu’un accident de parcours et qu’il ait réellement progressé en 2010 dans la continuité de la saison dernière.

      Mais un coup d’œil dans son historique me donne l’impression qu’il fonctionne par cycles, avec, chaque année, de bonnes séquences (janvier-février, juin-juillet, octobre) et des creux, notamment la période mi-mars à mi-mai riche en M1000 où il ne fait jamais rien hormis 2 quarts à Munich ce qui fait très léger.

      Du coup, il y a plusieurs explications possibles pour expliquer ces résultats.

      Cela peut être dû à une caisse physique insuffisante pour être efficace toute l’année ou des raisons de préparation physique, mais là, ce n’est pas moi qui en parlerai le mieux…

      Il y a la question des surfaces, il me semble évident qu’il est meilleur sur gazon et en indoor que sur dur extérieur, mais ses bons résultats à l’AO, ainsi que son absence de perf dans les M1000 indoor ne vont pas vraiment dans ce sens.

      Je vois aussi la possibilité qu’il se plaise dans certains tournois plus que dans d’autres (Chennaï, Zagreb…)

      Cela peut être aussi tout simplement révélateur d’un manque d’expérience / maturité au plus haut niveau : il ne sait pas gagner en jouant mal. Dans ce cas, ça peut s’arranger avec le temps, mais cela n’offre que peu de marge par rapport au top 8 pour l’instant.

      Je remarque par ailleurs qu’au fil des années il reste en général mauvais dans les M1000, tournoi où les meilleurs sont rapidement amenés à jouer contre de très bons joueurs, mais cela s’applique moins à Indian Wells et Miami qui font venir plus de joueurs, et encore moins à sa défaite d’hier.

      Enfin, je crois que le duo Fed-Nadal, à force de régularité, a modifié notre perception d’un top player. Les joueurs capables d’éviter à ce point les contre-perf sont rarissimes, il ne faut pas l’oublier. Bref, comme Diana, je lui accorde le bénéfice du doute et attends le mois de juillet pour revoir mon avis. Il n’a que 21 ans, après tout !

      Je suis peut-être un peu sortie du sujet, rayez les mentions inutiles :lol:

      • Quentin 14 mars 2010 at 17:00

        Ok, je raye tout le post alors?:)
        Pousse pas, je sors…

      • Nath 14 mars 2010 at 18:00

        Je vois que l’époque pendant laquelle les nouveaux se pointaient sur la pointe des pieds est révolue, quelle honte ;)

        Je n’ajoute donc pas qu’il vient de prendre Ivanisevic comme coach, leur collaboration commence mal…

        • Valentin 14 mars 2010 at 18:03

          T’as vu ça, ya pu d’respect. Ivanisevic? Il a quoi comme expérience en coach?

      • Alex 14 mars 2010 at 22:17

        Chennai et Zagreb, il s’y plait ….à battre qui ? Wawrinka et…sans regarder les tableaux,je n’ai le souvenir d’aucun autre gros ou moyen poisson.Des vrais 250 ceux-là ! En 500,il a perdu en quart,et rien donc en Master pour l’heure.Il a forcé son destin en début de saison et doit digérer maintenant,j’y crois,à un simple passage à vide (il a intérêt pour mon Odyssée sinon il finira sur un banc d’accusés aux côtés d’ex futurs espoirs cocaïnomane et maquereau).

        Je suis curieux de le voir sur terre battue et sur gazon où son ancêtre de coach fut très bon,et je ne serais pas surpris de le voir gagner Shanghaï par exemple et nous finir en poule ou demis du Masters dans la peau d’un honnête top 4 à 6 en attendant peut-être mieux la saison prochaine.
        Il a,en tout cas,un mental plus stable que Goran.

        Même Djoko ou Murray ont des coups de moins bien,quelques deuxième et troisième tours contre des Tipsa ou des Kolshy.
        D’accord sur le fait que Rafa (en dehors de ses blessures) et Roger ont déformé la notion de régularité,pour la placer à un niveau paroxystique rarement (jamais?) atteint depuis les 70′s/80′s avec Connors/Mac/Lendl/Borg et consorts.Et que l’on est tenté de juger à cette aune les jeunes pousses : déraison !

        Ah si,en régularité il y a bien Richard,à l’opposé de la courbe,et il n’est plus si jeune que ça… Gasquet ça compte comme une mention inutile ?

  33. Quentin 14 mars 2010 at 18:40

    Désolé Nath, c’est la premiere et derniere fois que je trolle…
    Pour Ivanisevic, voila ce qu’il a dit: « Bob Brett est toujours son entraîneur mais à Miami et Madrid, je le remplacerai parce qu’il ne sera pas là. Je serai alors une sorte de mentor pour Marin. »
    Autrement dit, ca semble juste provisoire.
    Mais effectivement, peut etre que l’absence de son coach habituel a pertubé Marin

    • Chewbacca 14 mars 2010 at 19:09

      Un sorte de mentor wouz-wouz !si le Cilic se met à déchirer ses T-Shirts faudra pas chercher bien loin .

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