La relève… ma, qué relève !?

By  | 28 avril 2010 | Filed under: Regards

Début 2007 : Juan Martin del Potro, 18 ans. Fin 2007 : Ernests Gulbis, 18 ans. Début 2008 : Marin Cilic, 19 ans. Mi-2008 : Kei Nishikori, 18 ans. En l’espace de quinze mois, ce sont pas moins de quatre sérieux espoirs du tennis mondial que l’on avait découvert.

Deux ans après l’éclosion de ces quatre-là, aucun autre jeune prometteur n’est venu frapper à la porte. Au point que del Potro, Cilic et Gulbis (ainsi que l’Ukrainien Dolgopolov) sont toujours, à 21 ans bien tassés, les plus jeunes pensionnaires du Top 100 mondial. Sans aller jusqu’à demander des génies précoces à la Nadal ou à la Gasquet, l’absence totale de la tranche 18 – 20 ans dans le Top 100 est très probablement une première dans toute l’histoire du classement ATP.

Si l’on se penche sur les dernières années écoulées, on remarque d’abord l’inutilité totale du circuit junior, qui depuis Gaël Monfils en 2004 n’a plus donné un N°1 capable de se faire une place au soleil chez les « grands ». Donald Young (N°1 en 2005) végète en Challengers, Thiemo de Bakker (N°1 en 2006) n’avait rien fait jusqu’à son improbable victoire sur Gaël Monfils en Coupe Davis l’an dernier, et Ricardas Berankis (N°1 en 2007) a attendu deux ans et demi pour signer, à San Jose cette année, son premier quart de finale sur le circuit principal. On a souvent parlé dans ces colonnes de la difficile transition juniors/seniors, mais là, après un début de décennie très convaincant (Gasquet, Baghdatis, Monfils numéros 1, Cilic, Murray ou Wawrinka vainqueurs de Grands chelems), on touche clairement le fond. Il y a clairement eu un passage à la trappe de ces joueurs aujourd’hui âgés de 20 à 22 ans et dont on attend toujours l’éclosion.

Fautes de nouvelles de ceux-là, il nous donc reporter nos attentes sur les stars annoncées, celles qui sont censées faire de la promo 1990 – 1992 une génération aussi dorée que la cuvée 80-82 (Federer, Hewitt, Ferrero, Roddick, Safin, Nalbandian, Coria, Davydenko) ou que la 85-87 (Nadal, Djokovic, Murray, Gasquet, Monfils…), et qui commencent tout doucement à arriver. Tour d’horizon de ces jeunes qui sont censés représenter la future tête de gondole de l’ATP. Ils sont ici présentés en suivant l’ordre de leur classement ATP cette semaine :

• Guillaume Rufin.
Français, 19 ans, 145e à l’ATP. L’un des moins performants de sa génération chez les jeunes, mais celui dont le jeu sans fioritures (très gros service, gros coup droit, revers de remise) lui a le plus vite permis de s’installer chez les seniors : vainqueur de Schwank lors du dernier Roland-Garros – alors 500e mondial, il est devenu le joueur le plus mal classé à franchir un tour dans le tableau – il s’est imposé en fin d’année dernière au Challenger de Florianopolis, peuplé de solides terriens sud-américains (il y a battu des Marcos Daniel ou Diego Junqueira). En début d’année, il a signé son premier quart de finale sur le circuit à Marseille. Sauf blessure, il est a priori lancé et devrait vite rejoindre le Top 100.
• Federico del Bonis. Argentin, 19 ans, 153e à l’ATP. Un classement assez intéressant, d’autant plus que ce jeune gaucher doté d’un revers à deux mains a gagné plus de 700 places au classement lors des six derniers mois (il ne jouait auparavant que chez les juniors). Vainqueur de son premier trophée en Challenger fin 2009, il vient d’en remporter un nouveau la semaine dernière à Rome. Jouant pour l’instant surtout sur terre battue, del Bonis a déjà battu des Florian Mayer, Daniel Koellerer, Flavio Cipolla ou Potito Starace. A suivre.
• Ryan Harrison. Américain, 17 ans, 252e à l’ATP. L’un des plus sérieux espoirs de cette génération. Sérieux dans tous les sens du terme, d’ailleurs. En 2008, à seulement 15 ans, il battait l’Uruguayen Cuevas au premier tour du tournoi de Houston, devenant l’un des dix joueurs les plus précoces à gagner un match sur le circuit (le plus jeune depuis Gasquet en 2002 et Nadal en 2003). Depuis, il prend sciemment son temps, soucieux d’éviter les écueils qui ont brisé Donald Young : trop grosse médiatisation trop tôt, trop de facilités reçues sous forme d’invitations pour entrer dans les grands tableaux et y perdre systématiquement face aux stars du jeu devant les caméras de télévision… Grand fan de Pete Sampras bien que son jeu soit plus proche du Agassi des jeunes années, Harrison arrive doucement mais sûrement : cette saison, il s’est extirpé comme un grand des qualifications à Memphis et Delray Beach, et a bien mis à profit l’une des rares wild-cards qu’il ait accepté lors du dernier tournoi d’Indian Wells, où il a battu Taylor Dent avant de titiller le futur vainqueur Ivan Ljubicic (défaite 6/2 7/6). A noter que le nom Harrison pourrait à terme se décliner en deux versions puisque le petit frère, Christian, 14 ans, est une terreur dans ses catégories d’âges.
• Henri Kontinen. Finnois, 19 ans, 262e mondial. « Ouf » de soulagement, voici celui qui est censé redonner le sourire aux désespérés du service-volée. Attaquant dans l’âme (donc tardif, comme le veut la tradition des siens depuis Rafter ?), il s’est signalé fin 2009 sur le circuit Challenger en battant quelques valeurs sûres comme Jarkko Nieminen ou l’énorme serveur – énorme tout court, d’ailleurs – Michaël Berrer en indoor. Cette année, nul doute qu’il aura énormément appris d’un premier tour de Coupe Davis où il a apporté le cinquième point décisif à son équipe face au Polonais Przysiezny qui, au-delà de son nom imprononçable, était tout de même classé aux portes du Top 100. Kontinen l’a emporté sur le genre de score qui vous forge un mental : 6/4 3/6 6/7 7/6 7/5.
• Andrey Kuznetsov. Russe, 19 ans, 284e à l’ATP. En voilà un pour lequel Fabrice Santoro doit souhaiter un destin de N°1 mondial. Auquel cas le Français pourra l’ajouter à la longue des N°1 qu’il a un jour battu : c’était à Moscou et Andrey Kuznetsov, le seul espoir sérieux de Mère Russie, devenait ainsi le dernier joueur que « le magicien » aura vaincu au cours de sa longue carrière. Vainqueur junior de Wimbledon en 2009 (à 18 ans bien sonnés, donc – doux euphémisme – peu précoce), il a depuis bien progressé au classement, surtout grâce au circuit Challenger. Une victoire à recenser chez les « grands » : il a battu Marcel Granollers lors du dernier tournoi de Saint-Pétersbourg. Rien de clinquant donc, mais qui sait…
• Bernard Tomic. Australien, 17 ans, 296e à l’ATP. Ne vous fiez pas à son classement actuel : Bernard Tomic est sans doute de toute cette liste celui qui est actuellement le plus proche du top niveau. A 17 ans, il a déjà passé deux tours en Grands chelems (Open d’Australie 2009 et 2010), remporté deux Challengers et signé son fait de gloire face à un top joueur en défiant cinq sets durant Marin Cilic lors du dernier Grand chelem austral (défaite 6/7 6/3 4/6 6/2 6/4). Son classement cette semaine ne reflète pas forcément son niveau puisqu’il inclut les mois difficiles passés l’an dernier suite à ses divers démêlés avec les arbitres ou avec ses compatriotes Hewitt et Luczak…  Joueur assez fluide, à la gestuelle très épurée, il n’impressionne pas visuellement mais présente des temps de passage tout à fait dignes d’un futur caïd. Point noir toutefois : une potentielle allergie à la terre battue à prévoir.
• Yuki Bhambri. Indien, 17 ans, 321e à l’ATP. Passé professionnel il y a un an après notamment un titre junior en Australie, il a depuis joué les terreurs sur le circuit Futures (cinq titres) et se frotte cette année aux qualifications des tournois du circuit principal. Aucun fait de gloire à recenser pour l’instant.
• Filip Krajinovic. Serbe, 18 ans, 328e à l’ATP. Sparring-partner régulier de Mario Ancic quand ce dernier joue au tennis, il s’aguerrit depuis un moment sur le circuit satellites : Futures puis Challengers, sa courbe de progression est régulière. Passé aux qualifications de tournois Grand prix depuis le début de la saison, il s’est déjà offert des Tiago Alves, Somdev Devvarman, Ruben Ramirez-Hidalgo et même un certain Gaston Gaudio à Indian Wells.
• Grigor Dimitrov. Bulgare, 18 ans, 334e à l’ATP. Avec Kontinen, l’autre « élu » des trentenaires – jeunes quadras nostalgiques. Son surnom de « Mini-Federer » explicite à lui seul les attentes placées sur ses jeunes épaules. Le garçon est doué, très doué, au point que Peter Lundgren en personne s’est intéressé à son cas. Sauf que le chantier est grand, et que si le joueur est talentueux la tête est encore loin de suivre. Nous avons probablement tous eu occasion de le voir en action l’an dernier, quand il a battu Tomas Berdych à Rotterdam avant de prendre à set à Rafael Nadal, ou quand il a inquiété Gilles Simon à Marseille puis au Queen’s. Depuis, il prend son temps et les interrogations s’accumulent. Peter Lundgren lui-même explique qu’il va y avoir du boulot et que Grigor aura besoin de temps : « Il a encore tout à apprendre, sur et en dehors du court. Il doit se stabiliser, apprendre à jouer les bons coups au bon moment »… ça vous rappelle quelqu’un ?
• Brydan Klein. Australien, 20 ans, 351e à l’ATP. Déjà 20 ans, et beaucoup de temps perdu en route. Mais il a déjà prouvé qu’il avait le tennis pour aller loin et mérite sa place dans cette liste. Il y a un an, Brydan Klein appartient encore pleinement à la nouvelle vague. Il vient de gagner son premier Challenger, a passé un tour à l’Open d’Australie (battant Bjorn Phau), est sorti des qualifications à Eastbourne où il a battu Gabashvili. Il est alors 170e mondial et en plein décollage. C’est là qu’il décide de se faire remarquer en lâchant des propos racistes à l’encontre du Sud-Africain – noir de peau – Raven Klaasen au cours d’un match. Suspendu quatre mois en fin de saison, il redémarre de zéro en 2010.
• Jonathan Eysseric. Français, 19 ans, 489e à l’ATP. « Le Verdasco français » partait de loin avec un surnom pareil. Grosses cuisses, énorme coup droit de gaucher, le parallèle n’était pas infondé. Peut-il suivre le modèle Espagnol, sachant que Verdasco n’a rien eu non plus d’un modèle de précocité ? Sparring-partner de Roger Federer en 2007, N°1 mondial junior en 2008, c’est cette année-là qu’Eysseric laisse éclater son potentiel : invité à Roland-Garros, il crève l’écran et saoule de coups Andy Murray (10e mondial) cinq sets durant. Il s’incline finalement 6/2 1/6 4/6 6/0 6/2 et seule la caisse physique semble alors l’avoir empêché de s’offrir la tête de celui qui terminera l’année 4e mondial. En fin d’année, à Bercy, il remet ça en chipant un set au joueur baromètre qu’est Juan Monaco. Il a à peine 18 ans… et la tête qui tourne. « Il s’est vu trop beau, trop vite » s’accordent à dire tous les éducateurs qui se sont succédé à son chevet depuis deux ans – et il y en a eu quelques-uns. Pas super bosseur, refusant difficilement une virée au Mc’Do du coin, il ajoute à cela l’expérimentation des blessures (poignet gauche) et le spleen d’un déménagement mal vécu de sa Côte d’Azur natale vers le Paris d’Arnaud Lagardère. Il semble bien loin l’ado qui clamait : « Nadal ? Dans deux ans je le tape ! »… Même si ce rude portrait doit être nuancé par les dernières nouvelles, faisant état d’un Eysseric qui se serait sérieusement remis au boulot depuis quelques mois.
• Javier Marti. Espagnol, 18 ans, 621e à l’ATP. Espagnol, Javier Marti ? Un Espagnol qui a plus regardé Roger que Rafael, alors. Ou alors qui, pour rester en Espagne, se serait plus inspiré de Carlos Moya (pour le coup droit) et d’Alex Corretja (pour le revers à une main et la capacité à monter au filet) que de l’école des tontons lifteurs. Niveau résultats, c’est toutefois encore un peu court : deux ans qu’il navigue entre juniors et circuit Future, sans y faire d’étincelles.
• Tiago Fernandes. Brésilien, 17 ans, 937e à l’ATP. Vainqueur junior du dernier Open d’Australie en date, à 17 ans, il est entraîné par un certain Lari Passos. Forcément. Qu’attendre de lui ? La poignée de matchs jouée sur le grand circuit est insuffisante pour se faire une idée. Etant le plus jeune de toute cette liste avec ses 17 printemps fêtés en janvier, il sera temps de faire un premier bilan en fin de saison.
• Carlos Boluda. Espagnol, 17 ans, 944e à l’ATP. Le futur Nadal annoncé, premier môme à remporter deux années de suite le prestigieux tournoi des Petits as (2006 et 2007). Sauf que la croissance bloque pour l’instant le garçon en-dessous de 1,75 mètres, ce qui, conjugué à un tour de taille made in malbouffe, pourrait bien indiquer un avenir moins glorieux que prévu. On annonçait un Nadal, d’ici à ce qu’on ait un Ferrer… Deux ans déjà que Boluda arpente sans grande réussite les Futures espagnols : 1 victoire, 3 défaites en 2008 ; 6 victoires, 9 défaites en 2009 ; 2 victoires, 4 défaites en 2010. Ce qui ne serait pas alarmant en soit si ça n’était pas doublé d’une certaine régression chez les jeunes, où il perd maintenant contre des joueurs à qui il collait des roustes il n’y a pas si longtemps. 2010 sera une année clé pour lui, plus encore que pour les autres.
• Daniel Berta. Suédois, 17 ans, 1220e à l’ATP. Un peu comme pour Tiago Fernandes, un classement qui relève de l’anecdote vu qu’au contraire de nombre de ses camarades de promo, Berta a choisi de jouer à fond le circuit junior (vainqueur de Roland-Garros en 2009). On est donc en manque de références en ce qui le concerne. A suivre cette année.
• Devin Britton. Américain, 19 ans, 1301e à l’ATP. Pour lui, en revanche, c’est un chouïa plus inquiétant. Déjà 19 ans… Même jurisprudence du serveur-volleyeur tardif que pour Kontinen ? Il avait pourtant montré de belles choses contre Roger Federer au premier tour du dernier US Open. Il faut dire aussi que cet Américain fana de Pat Rafter (au pays d’Agassi et de Sampras ça ne s’invente pas !) a mené de front études et tennis jusqu’à l’an dernier, finissant d’ailleurs champion universitaire 2009. Pour le reste, il est très discret depuis son médiatique face-à-face avec Roger F. à New York. Tout juste a-t-il inquiété Tommy Haas au premier tour de San Jose il y a quelques semaines (défaite 6/4 7/6).

A titre de comparaison et afin de voir quel est l’âge moyen auquel les futurs « Grands » se révèlent, livrons-nous à un rapide passage en revue de la dernière très faste génération en date, celle des 1980/1982. Elle nous montre qu’un joueur qui fera une grande carrière perce en moyenne entre 18 et 20 ans… cette fameuse tranche d’âge qui a actuellement déserté le Top 100.

• Lleyton Hewitt. Le plus précoce de tous, révélé par sa victoire à Adélaïde en 1998, dans ce qui était alors son tout premier tournoi professionnel. Il avait 16 ans et 10 mois et battait en cours de route Andre Agassi ainsi que ses aînés australiens Stoltenberg, Woodforde et Draper.
• Marat Safin. On le découvre à 18 ans, quand il éjecte Agassi et Kuerten de Roland-Garros 1998. Sa carrière est lancée.
• Roger Federer. Révélé en 1999, à 18 ans, quand il bat le N°4 mondial Carlos Moya à Marseille. Il persiste et signe en jouant aussi des quarts de finale à Rotterdam, Bâle et une demie à Vienne.
• Andy Roddick. Révélé en 2000 : alors qu’il joue encore chez les juniors, il met à profit une wild-card à Washington pour battre Kucera et Santoro. Il confirmera dès le début 2001 en sortant Sampras à Miami et en gagnant deux tournois en quelques semaines. Il a 18 ans.
• Juan Carlos Ferrero. « Juanqui » se révèle dès sa première saison professionnelle, en 1999, remportant le tournoi de Majorque. Il confirme de suite après ce premier fait de gloire. Il n’a encore que 19 ans.
• Guillermo Coria. Il explose en 2001, à 19 ans : vainqueur à Vina del Mar, demi-finaliste à Monte-Carlo.
• David Nalbandian. Plus jeune de douze jours que Guillermo Coria, il décolle peu de temps après son compatriote : 2001, 19 ans, demi-finales à Umag, Sopot, finale à Palerme, troisième tour à l’US Open.
• Fernando Gonzalez. Les mordus de tennis le découvrent l’année de ses 20 ans, quand il gagne le tournoi d’Orlando à la faveur d’un tableau dégagé (un seul joueur classé Top 100 en cinq matchs : Nicolas Massu, 89e). Mais l’envol réel, c’est 2002 : vainqueur à Vina del Mar, demi-finaliste à Cincinnati, quart de finaliste à l’US Open. Il a 22 ans.
• Nikolay Davydenko. Un profil de tardif. Professionnel en 1999, il attend 2001 pour jouer ses premiers quarts de finale dans des tournois peu côtés. Mais c’est réellement en 2003 qu’il décolle, vainqueur à Adélaïde et Estoril, puis finaliste à Sankt Poelten : il s’apprête à fêter ses 22 ans !

Si l’on étend l’étude à quelques joueurs des années 1990 (au-delà ce ne serait pas forcément très pertinent, le monde du tennis ayant par trop changé entretemps) et que l’on prend le parti pris de ne regarder que les multi-vainqueurs en Grand chelem de la décennie, le constat demeure similaire :

• Andre Agassi. Forcément le plus précoce de tous, révélé dès 16/17 ans à la faveur de quarts et demi-finales à Stratton Moutain, Tokyo ou Séoul. Il gagne son premier tournoi, Itaparica, à 17 ans. A 18 ans, il sera Top 10.
• Pete Sampras. Un précoce également, révélé dès 17/18 ans par des quarts ou demi-finales à Schenectady, Détroit, Adélaïde. A 19 ans, il gagne l’US Open.
• Jim Courier. Découvert à 18 ans avec des demi-finales à Charleston et Stockholm.
• Sergi Bruguera. Découvert en 1989, à 18 ans, par une demi-finale à Rome et un huitième à Roland-Garros.
• Evgueni Kafelnikov. Révélé à 20 ans, en 1994, sortant quasiment de nulle part pour gagner deux tournois (Adélaïde et Copenhague) et faire finale à Hambourg.
• Patrick Rafter. Passé professionnel à seulement 18 ans, il se manifeste au plus haut niveau en 1993 : troisième tour à Wimbledon (un set pris au tenant du titre Andre Agassi), demi-finale à Indianapolis (bat le tout récent N°1 mondial Pete Sampras). Il a alors 20 ans bien tassés… et attendra presque 25 ans pour jouer sa première demi-finale majeure et remporter dans la foulée son premier Grand chelem !
• Gustavo Kuerten. Un peu le même profil que Rafter pour le passage tardif chez les pros (19 ans !). Anonyme presque complet (un quart à Bucarest fin 1996 et des derniers carrés en Challengers) jusqu’à sa victoire à Roland-Garros. Comme Rafter, il est à mi-chemin entre 20 et 21 ans.

On s’en serait un peu douté, mais ça va mieux en le disant : la tranche 18/20 ans est donc clairement l’âge clé. Les exceptions de jeunes hyper-précoces (Agassi ou Nadal, révélés à 17 ans à peine) ou de tardifs (Rafter ou Kuerten, révélés alors qu’ils s’acheminent doucement vers leurs 21 ans) ne sont justement que des exceptions. Avant 18 ans le risque de « burnout » et de carrière inachevée demeure énorme (Carlsson, Arias, Perez-Roland voire Krickstein ou un certain Richard G. s’il continue en ce sens). Après 21 ans, il faudra alors se contenter de miettes, plus ou moins copieuses selon les époques : une demi-finale en Grand chelem, un titre en Master 1000, un Masters pour Davydenko… voire au bout du bout peut-être un Grand chelem en cas d’alignement des étoiles (Nikolay ?).

Qu’en conclure ? Qu’en termes d’âge, de potentiels et d’états de service effectifs, les très gros potentiels de la génération 90/92 restent Tomic, Dimitrov et Harrison. Rien n’a donc changé depuis leurs primes années. A suivre toutefois Berta et Fernandes, qui ne se sont pas encore frottés à la dure vie du circuit professionnelle ; une surprise sensationnelle n’est pas à l’ordre du jour, mais si mince soit-elle la probabilité n’est pas à exclure. A 17 ans, ces cinq-là sont toujours largement dans les temps de passage de leurs prestigieux aînés et ont encore grosso modo un an devant eux pour réaliser leurs premiers faits de gloire.
Parmi les 19 ans, plus âgés de deux ans et pourtant à peine mieux classés, la problématique est un peu différente : s’ils veulent s’imaginer un avenir glorieux, il va falloir impérativement montrer qu’ils en ont dans le ventre lors des douze prochains mois. Ensuite il sera toujours possible de faire une belle carrière, mais il ne faudra plus rêver à un destin de multi-vainqueur de Grand chelem…

Mais dans l’ensemble, ces gamins sont toujours dans les temps. Sans doute est-nous qui avons le viseur encore perturbé par la cuvée 1985/87, qui nous a offert quelques crus précoces (Nadal, Gasquet,voire Djokovic). Ceux-là étant là depuis longtemps, la tranche des Berankis, De Bakker, Young, Bester… n’ayant rien montré, l’impression est réelle d’être devant un classement monfial figé. Ce qui n’est pas tout à fait faux et permet notamment à une flopée de presque trentenaires de toujours se maintenir – voire de revenir – en haut de l’affiche (Federer, Roddick, Ferrero, Ljubicic, Hewitt et Haas avant leurs énièmes blessures…).
Mais il faut inverser le miroir et se rappeler que la précocité n’est pas une règle. Ce sont bien les cas Gasquet ou Nadal qui sont exceptionnels, et non les autres qui traînent à arriver. En revanche, ce qui est assez étonnant, c’est qu’aucun de ces mômes ne se démarque en arrivant plus vite que les autres au top. Les 1970/72 ont eu leur Agassi, les 80/82 ont eu leur Hewitt, les 1985/87 ont eu Gasquet et Nadal… Sauf explosion de Tomic ou Harrison cette année, personne ne semble assumer ce rôle chez les 1990/92. Mais cette remarque demeure plus du registre de l’anecdote qu’autre chose.

Quelles observations à tirer de cette étude…

• D’abord que cette génération est bien moins stéréotypée que ce qu’on pourrait craindre : des terriens (del Bonis, Boluda, Marti), des aficionados du gazon (Harrison, Kontinen, Britton) et du jeu au filet (Kontinen, Britton), des gauchers (del Bonis, Eysseric), des revers à une main (Dimitrov, Kontinen, Marti) …

• Sur un thème extérieur à l’article, notons que la Coupe Davis n’a pas fini de faire étalage de son éparpillement des meilleurs : Dimitrov, Bhambri, Kontinen, en voilà trois de plus qui pourraient s’ajouter à la liste des stars (Murray, Baghdatis, Gulbis…) traînant leur peine d’esseulés dans les divisions inférieures de la compétition. On notera en parallèle que tous les pays phares du tennis, sans exception, ont des raisons d’espérer : Australie (qui avec neuf joueurs de moins de 22 ans dans le Top 300 présente le plus gros potentiel sur un plan collectif), Etats-Unis, France, Suède, Espagne, Argentine, Russie…

… et quelques pistes pour réflexion pour terminer :

• Dans une société où l’adolescent rentre de plus en plus tard dans l’âge adulte (études à rallonge, avec pour corollaire l’envol du nid familial bien souvent repoussé au-delà de 25 ans), faut-il s’étonner que le tennis peine à nous donner des champions accomplis très tôt ? Sans doute pouvons-nous nous préparer à ce que les records de la catégorie établis par Chang, Becker et Wilander tiennent encore longtemps.

• On remarque aussi une prudence extrême de la part des environnements (familles, coachs) des jeunes pousses. Tout le monde bichonne ses petits jeunes par crainte de les voir grillés trop vite. Même tonton Nick, qui depuis son camp militaire de Floride s’occupe de Bhambri et Krajinovic, les laisse aller à leur rythme… ce qui n’est pas on en conviendra dans les habitudes de la maison. Plus généralement, quelle que soit la stratégie adoptée – la fréquentation exclusive du circuit junior comme Berta ou l’apprentissage progressif chez les grands comme Harrison – la formation se fait petit pas par petit pas. Peut-être faut-il voir là une conséquence des crashs retentissants vécus ces dernières années par des gamins qui devaient tout gagner (Donald Young, Alexandre Sidorenko, Philipp Bester…), pour qui le passage chez les professionnels a représenté l’équivalent d’une porte claquée en pleine figure. Ces précédents encore frais dans les esprits ont du coup rendu les éducateurs prudents, leur faisant se rappeler qu’avant d’être un joueur de tennis leur interlocuteur est un adolescent… Une carrière se construit sur le très long terme, mais peut se détruire en deux temps, trois mouvements. Donc mieux vaut ne pas précipiter les choses.

• Et puis il faut simplement remarquer que le niveau ne cesse de s’élever au sommet de la pyramide et que, là où l’élite se restreignait au seul Top 100 il y a encore peu de temps, elle s’est aujourd’hui étendue aux 200 meilleurs, voire mieux… Quelle élite, me direz-vous ? Celle des joueurs ayant arpenté à un moment ou un autre les tournois du circuit principal et qui savent donc ce qu’est le haut niveau. On ne compte plus les anciens membres du Top 30 tombés en page 2 du « Ranking ATP ». Un œil sur ce classement suffit d’ailleurs à se faire une idée quant à la valeur de cette seconde division du tennis : Nicolas Massu, Robby Ginepri, Dominik Hrbaty, Taylor Dent, Stefan Koubek, Nicolas Lapentti, Nicolas Kiefer, Filippo Volandri, Gilles Muller, Kristof Vliegen… Difficile dès lors pour un môme sans bagage de se faire une place au milieu de ces types aussi expérimentés que morts de faim. Ne reste plus qu’à observer et attendre ceux qui réussiront à grimper tout en haut de la hiérarchie…

About 

Prenez ma nouvelle adresse : http://livre.fnac.com/a7085832/Marc-Gdalia-Les-monuments-du-tennis-moderne

Tags:

987 Responses to La relève… ma, qué relève !?

  1. Ulysse 29 avril 2010 at 22:53

    Je vois bien ça comme ça.
    Mais pas de quoi s’emballer parce Nadal est imbattable en avril. Sur ocre l’exception et la surprise c’est quand il perd – et dans ce cas la cause est médicale – on le sait maintenant. Il nous fait le coup tous les ans depuis 2005, on va quand même pas tomber à la renverse, non ?

  2. Cochran 29 avril 2010 at 23:25

    Effectivement. Et c’est pas le sympathique Stan demain qui fera mentir les statistiques. A moins d’un ongle incarné, d’un mauvais karma et d’un Djoko on fire en finale, Rafa wins. As usual.

    • karim 29 avril 2010 at 23:39

      Et s’il tombe sur un Djoko au karma incarné on fire?

      Bonne nuit à tous…

    • Ulysse 29 avril 2010 at 23:48

      Non, il faudrait qu’il ait mangé un chicken korma avec du chili con carne.

  3. Bastien 30 avril 2010 at 02:54

    Très bon article journalistique qui fait une bonne synthèse pour ceusses qui n’ont plus le temps de mirer tous les résultats des tournois de seconde zone.

    En parlant de ça, j’ai emmené mon fils pour la première fois sur l’ocre, au future Open Anjou. On a pris un gueuleton à côté de Patience et Ruffin. Assez marrant comme expérience !

    Hors ça, pour compléter ton analyse, ces éléments statistiques vont clairement dans ton sens :
    http://www.tennis28.com/charts/Top100Ages.GIF

    Le top100 a pris presque 2 ans de moyenne entre 1995 et 2010. C’est assez énorme je trouve ; surtout quand on voit que malgré cela les joueurs les plus vieux sont un peu plus jeunes qu’il y a peu.

    La bise à tous, je retourne dans ma tanière !

    • Nath 30 avril 2010 at 09:20

      Intéressant, d’ailleurs il n’y a pas que l’évolution en 15 ans qui est énorme, je trouve que pas loin de 27 ans de moyenne pour le top 100, c’est vraiment beaucoup.

      J’adore ce site, ils montrent aussi le détail du top 100 le plus jeune et le plus vieux au cours de cette période : http://www.tennis28.com/rankings/group_records_youngest.html et http://www.tennis28.com/rankings/group_records_oldest.html

      L’âge des plus vieux est le même globalement en 95 et en 2010, mais pas leur nombre:
      En 95, quand l’âge moyen est le plus faible, il y a un total de 7 trentenaires dans le top 100. En 2010, on en trouve 10 rien qu’entre la 70° et la 100° place, la densité étant moins élevée au-dessus de cette catégorie.
      L’âge moyen des plus vieux ne baisse plus depuis la retraite de Connors à mon avis, mais le nombre de trentenaires actuellement dans le top 100 est assez incroyable, comme quoi il est encore possible de faire un longue carrière.

      Cette moyenne qui ne cesse d’augmenter est donc le résultat de ces deux facteurs, l’absence des 20 ans et moins et l’augmentation de la part des plus âgés.

      La question que je me pose, c’est est-ce que le nouveau comptage des points mis en place en 2009 est pour quelque chose dans l’inamovibilité ( :? ) de ceux qui sont déjà en place. Il y avait eu un article (d’Ulysse ?) qui posait cette question à l’époque, on a peut-être assez d’éléments de réponse aujourd’hui. Si un bilan a déjà été fait, je n’ai rien dit… (et je me ferai un plaisir de le lire ;) )

      • Sylvie 30 avril 2010 at 09:57

        C’est vrai qu’il est bien ce site.

    • Alex 30 avril 2010 at 09:21

      Le graphique a tout dit ! Il y avait déjà un fort vieillissement en 2006,puis la vague Goule bis,Ni chicorée est venue donner un coup de jeune en 2007/ 2008,et depuis la courbe est remontée sensiblement vers les 27…étonnant vraiment…

      On voit que ça marche un peu par vagues,mais la tendance de fond est à la Santorisation du circuit !

    • Nath 30 avril 2010 at 09:52

      Pas d’évolution de ce type au niveau du top 50 dont l’âge moyen tourne autour de 25,5 ans, à part depuis fin 2008 : http://www.tennis28.com/charts/Top50Ages.GIF

      L’évolution structurelle porterait donc sur le ventre mou du top 100. C’est bien la jurisprudence « Santoro » :D

  4. Florent 30 avril 2010 at 07:54

    Sur le sujet re-re-re-re-battu « est-ce le fedex fait semblant ou pas », il y en a qui ont des avis franchement tranchés !!! Surprenant !!

    http://fr.sports.yahoo.com/tennis/patrick-mouratoglou/article/759/

    • Sylvie 30 avril 2010 at 09:42

      C’est un article très partisan qui repose sur une affirmation gratuite : Federer fait exprès de perdre. Le mec ne s’interroge pas, il affirme et donc établit un parallèle à la gloire de Nadal et très critique vis à vis de Federer. J’imagine aisément à qui vont ses préférences tennistiques…

      On peut regretter ses défaites prématurées mais, une fois de plus, le Federer qui a tellement les cartes en main qu’il gère pile poil ses matchs comme des exhibs, disposant de son adversaire et du score à sa guise, j’y crois très peu voire pas du tout.

    • Ulysse 30 avril 2010 at 09:57

      Le papier de Moratoglou est caricatural c’est évident.
      Federer acteur-réalisateur de films sur ses propres matchs on ne peut pas y croire. Sinon pourquoi jouer en double, pourquoi aller à Estoril, pourquoi se créer des balles de match, pourquoi perdre au deuxième tour alors qu’un troisième tour lui permettait probablement de conserver sa première place mondiale même si Nadal gagne tout jusqu’à RG inclu ?

      Ce qui est vrai par contre c’est que Fed planifie et maîtrise son jeu non au cours d’un match donné, mais sur l’échelle de la saison. Il est certain que c’est sciemment qu’il se présente dans les Masters 1000 avec un niveau de préparation physique et technique insuffisant, parce qu’il soigne sa surcompensation pour être au top au moment du majeur.

    • Antoine 30 avril 2010 at 11:07

      Moratoglou raconte n’importe quoi..comme d’habitude..

  5. Le concombre masqué 30 avril 2010 at 09:50

    Pour que ce tournoi de Rome garde un semblant d’intérêt, il faudrait que Gulbis passe Lopez, et alors je serais curieux de voir la cote que les bookies lui donneraient pour sa 1/2 face à nadal…j’en connais un (Antoine si tu me lis) qui ne pourrait pas s’empêcher de parier à mon avis.

    Concernant le Jo, curieux de voir ce qu’il ferait face à Djoko sur terre…c’est quand même incroyable qu’il se retrouve toujours face à lui quand il parvient à avancer dans un tournoi…je veux dire, Jo a prouvé qu’il était bien un cran en dessous de nadal et Fed et que Djoko était à sa portée. Mais moi, j’aimerais bien voir ce qu’il ferait contre la Murène (la vraie) ou contre Davy (le vrai) voire même Roddick. Pensez-vous qu’il arriverait à les emmerder sur dur?

  6. Sylvie 30 avril 2010 at 09:51

    D’ailleurs, cet article devrait plaire à karim dans la lutte contre le veau d’or. En tous les cas, on voit bien que dés que Federer recommence à perdre,il redevient de fait critiquable et que les articles qui vantent mr Perfect quand il gagne , s’attaquent souvent à l’homme quand il perd. En 2008, 2009, il était borné, trop sûr de son fait pour se remettre en cause, en 2010 il méprise le public et les organisateurs en balançant des matchs, tellement sûr qu’en arrivant à Roland sans jouer, il gagnera le tournoi haut la main et même de la main gauche.

    C’est marrant, moi j’ai vraiment l’impression que l’une des clés du Suisse, en plus de son travail, c’est cette capacité à se remettre en cause et à ne jamais sous estimer personne mais que parfois, et heureusement, il joue mal et perd.

  7. Ulysse 30 avril 2010 at 10:04

    Match à enjeu pour Fed aujourd’hui.
    Il doit mettre des cierges pour que Jo-Wil renvoie Djoko à la troisième place et que Rafa reprenne sa place en bas de tableau à RG. Si jamais il rencontre Nadal en demi à RG, sa saison risque de vraiment partir en couille.

    • Le concombre masqué 30 avril 2010 at 10:15

      Mais sa saison comprend un titre en Grand Chelem. Il y a au maximum 4 types par an qui peuvent s’en vanter…ça en fait beaucoup qui partent en couilles…pour le coup, ça me refait penser au « j’ai créé un monstre » de Fed.

      Je me rappelle d’un certain Pete sampras, qui, quand il commençait une saison par gagner en australie et faire de la merde sur TB, faisait là une de ses meilleures saisons, puisqu’il gagnait Wimbledon derrière.

      Si Fed oerdait en demi à Roland face à nadal et gazgnait Wimbly derrière son partage en couille avec 25 demi en GC consécutives et 17 GC en carrière serait quand même tout relatif nan?

      • Ulysse 30 avril 2010 at 11:37

        Concombre, tout est relatif. Avec Rodgeur il faut déplacer la limite conventionnelle du « départ en couille », tu le sais bien puisque tu cites « J’ai créé un monstre ».

        Plus précisemment : sa stratégie de focaliser sur les GC est mine de rien risquée. Ça pourrait faire un peu le héron qui lâche la proie pour l’ombre.

        On comptera les points dans quelques mois…

        • May 30 avril 2010 at 12:18

          Oui mais cette stratégie ceux sont les journaleux et les personnes comme ns qui discutons sur les forums qui l’imaginons.
          Ce n’est pas en perdant aux 1ers tours de MS1000 qu’il se prépare pour les grandes échéances.
          Je me souviens que Fed en début d’année avait pour objectif de gagner plus que 4 titres donc, il inclus aussi les tournois autres que les GC.
          Si il avait pu gagner les matches perdus eh ben il l’aurait fait non? Un grand champion n’aime pas la défaite et vouloir perdre un match intentionnellement c’est anti-sportif et je ne comprends pas comment on peut penser qu’il balance. De plus c’est vraiment n’avoir aucune considération pour ses adversaires.

          • Yaya 30 avril 2010 at 13:39

            c’est un peu caricatural. Quand certains disent qu’ils balancent c’est qu’il n’a pas la même appétit, le même engagement, le même niveau de concentration. Bien sûr qu’il veut gagner, mais fait-il tout ce qu’il faut avant et pendant le match pour y arriver ?

    • Franck-V 30 avril 2010 at 10:58

      Seulement une demi à RG? 8O

      Après l’AO 08, ce serait indéniablement la 2° phase de l’inéluctable déclin qui serait en marche et cette fois bien marquée :mrgreen:

      Les chiffres parleraient d’eux-mêmes.
      10 finales consécutives W05-US07 et « seulement » une série de 8 derrière, RG08-AO10.
      Faudrait pas être surpris si derrière, ça ne va pas plus loin que 6 finales de suite :-), Là il serait vraiment temps de prendre sa retraite pour éviter le ridicule à la face de tout le circuit compatissant… :roll:

  8. Le concombre masqué 30 avril 2010 at 10:16

    Ohn en revient toujours au fait qu’on attend toujours plus du Suisse. D’auta,nt plus que Nadal en ce moment, ben…on peut pas en attendre plus. Résultat on est frustrés des résultats du Suisse.

    Moi je commencerait à dire qu’il y a un problème s’il ne va pas en finale à Wimbledon. Pas avant.

  9. Damien 30 avril 2010 at 10:33

    Bravo Guillaume pour cet article complet, précis, et agréable à lire. Vraiment du très bon boulot, j’ai appris plein de choses. Je ne connaissais pas la moitié des juniors cités.
    Il semblerait effectivement que les très précoces (~18 ans) aient quasiment disparu du top 100, et je pense que c’est une tendance lourde, qui va continuer durablement. La raison est à cherche je pense du coté de la nécessité d’avoir un physique, une caisse à la hauteur, ce qui n’arrive que vers 18-19 ans.

    En ce moment je n’ai pas le temps de ragarder du tennis, dommage, j’aime beaucoup le jeu sur terre battue.
    Je pense que Djoko peut bousculer Nadal sur TB. Il l’a fait l’an dernier, je ne vois pas pourquoi il ne le pourrait pas cette année. Mais je ne vois pas qui d’autre le pourrait en revanche. Certainement pas Fed en tout cas vu sa forme du moment. J’espère pour lui et pour l’intérêt du jeu qu’il saura se réveiller bientôt.

    Mais n’oublions pas les leçons du passé concernant Nadal : chaque année il perd un match sur TB, pourquoi pas cette année encore. De plus, même s’il est très régulier dans ces résultats, il n’atteint le niveau de régularité de Fed, en particulier en GC, même sur sa surface favorite. Il a zapé Barcelone, et il a très bien fait je pense, conscient (il était temps) des limites de son physique. Je lui souhaite de tout coeur de re-conquérir RG, il le mérite largement vu sa domination sur cette surface. Et surtout j’espère le voir aller loin à Wim, car il y fait de très bon et beaux matchs, notamment contre superbiquette…

  10. Guillaume 30 avril 2010 at 10:38

    Moi plus les semaines passent plus j’ai un besoin urgent de voir de nouvelles têtes.

    Pour tout dire je regarde très peu de tennis en ce moment (pas le temps), mais quand je jette un oeil sur les tableaux de résultats de Lequipe.fr ça me déprime : Nadal, Ferrer, Ferrero et Verdasco en meilleurs performers de la saison de terre battue, c’est simple, c’était déjà les mêmes en 2005. Et sur dur c’est pas mieux.

    J’espère revoir le Giraldo qui vous a apparemment fait triper cette semaine. Et puis Delpo bordel reviens aux affaires !

    • Damien 30 avril 2010 at 10:44

      Tout pareil, j’aime la nouveauté. J’étais à fond derrière Delpo à l’USO (je doit être le seul ou presque ici :) ), et j’ai envie de voir du Gulbis cuvée 2010, de Bakker éventuellement, et Giraldo a éveillé ma curiosité.

    • Nath 30 avril 2010 at 10:54

      :idea: Une Kuerten est demandée d’urgence à RG 2010 :mrgreen:

      • Franck-V 30 avril 2010 at 10:59

        Dommage Gulbis est trop bien classé 40°, faut au moins du 66… qui est 66°?

      • Nath 30 avril 2010 at 11:13

        Les chiffres ont leur mot à dire, remember IW avec ses 3 vainqueurs les plus mal classés 26° 8)

        Et il faut attendre le 1° lundi du tournoi pour avoir le bon classement, patience.
        (Giraldo pourrait être dans ces eaux-là la semaine prochaine, actuellement c’est Stakhovsky, 4 matches gagnés sur TB sur le circuit pincipal, ce serait plus qu’un surprise pour le coup)

    • Damien 30 avril 2010 at 11:15

      Le 66e c’est l’ukrainien Sergiy Stakhovsky (24 ans), qui fait partie de ma team ! Faut pas espérer le voir briller à RG, c’est plus un joueur de surfaces rapides, ses modèles sont Sampras et Rafter.
      Moi je dis c’est Gasquet qui va tout péter à RG cette année, et puis il prend sa retraite derrière.

    • Clemency 30 avril 2010 at 11:46

      Je suis bien d’accord avec ça. Mon colloc qui n’est pas à fond de tennis jette de temps en temps un oeil sur les match que je regarde et me disais l’autre jours : mais c’est encore les deux même !
      Les premiers tours de M1000 donnent l’impression qu’il y a un circuit à 20 joueurs…

  11. Antoine 30 avril 2010 at 11:12

    Gulbis va certainement progresser au classement d’ici Roland puisqu’il n’avait gagné aucun match ou presque à la même époque l’année dernière..Résultat, il sera une petite tête de série qui devra rencontrer un des top 1-8 dès les troisième tour..

    Question: cela va tomber sur qui cette bonne nouvelle ?

  12. Kristian 30 avril 2010 at 11:29

    Tres bon article.

    Pas de reaction sur le defaire de Soderling? Sacre surprise quand meme. Non seulement il nous prive d’un match revanche saignant aujourd’hui. Mais en plus avec Del Potro qui recule, Murray qui n’avance plus et Davydenko qui stagne, il en train de laisser passer une opportunite (unique?) de devenir top4 a l’aube de RG. Et d’etre en position ideale pour defendre ses points.

    Plein de match potentiellement passionnants aujourd’hui. Je ne partage pas du tout la morosite ambiante. Meme Gulbis – Lopez, si les deux sont dans un bon jour peut etre tres spectaculaire.

    • Sylvie 30 avril 2010 at 11:37

      C’est vrai que cette défaite me surprend également. Je voyais Soderling passer. Après sa finale à Barcelone, on le pensait lancé. Un qui ne semble pas fatigué c’est Verdasco qui enchaîne allègrement les perfs.

    • karim 30 avril 2010 at 12:00

      Sylvie, je ne serai qu’à moitié surpris si Verdasco (qui devrait être vice champion de la TB logiquement au départ de RG) paie ses efforts au moment où ça compte, à Paris. S’il continue à jouer finale ou dernier carré partout, il va arriver un peu vidé. Il a l’air super solide physiquement mais on ne sait jamais.

      • Sylvie 30 avril 2010 at 19:19

        Moi, je pense depuis le début qu’il sera décevant à Roland sauf s’il fait un gros break ou ne fait rien à Madrid.

  13. Ulysse 30 avril 2010 at 11:45

    Je vois beaucoup le bon Djoko présenté comme une menace pour Rafa sur TB. J’ai l’impression que ça repose essentiellement sur la demi disputée de Madrid 2009. Or ce match était le début de la chute pour Rafa qui derrière perd contre Fed puis ne joue plus pendant deux mois et demi.

    Djoke était le DEBUT de la chute, pas la CAUSE de la chute nadalienne. Le vers était dans le fruit avant. Pour moi Djoko n’a jamais rien fait d’extraordinaire sur TB quand les deux cadors sont là. Il a toujours été transparent à RG, en tout cas pas à la hauteur de sa place sur le podium mondial. Je ne vois pas pourquoi spécialement cette année ça changerait.

    • Clemency 30 avril 2010 at 11:51

      Ca tient au fait qu’on cherche quelqu’un capable de battre Nadal, et en valeur absolue, « si » Djokovic retrouve tous ses atouts, il paraît être un des seuls.
      Del Potro paraissait l’homme capable de battre Nadal à la régulière à RG, il n’est pas là et on est bien en mal de citer un gars capable de challenger top-spin man.

  14. Kristian 30 avril 2010 at 12:01

    Djokovic a fait deux matchs enormes sur TB dans sa carriere. La demi finale d’Hambourg 2008 ou il joue le match de sa vie, et la demi finale de Madrid 2009, ou il joue encore mieux. A chaque fois contre Nadal, et avec a chaque fois le meme denouement..

    C’est un tres bon joueur de TB, mais meme quand il est au top, il perd..
    La question n’est tant peut il battre Rafa (a priori, non), c’est plutot vont il reproduire le meme spectacle? (J’espere..)

    • May 30 avril 2010 at 12:28

      Il faut relativiser le match de madrid 2009 où Djoko fait un bon début de match et Nadal est en dedans, il se réveille à la moitié du 2nd set et fait jeux égal avec Djoko qui obtient des balles de match mais dans l’ensemble de la partie, c’était Djoko qui jouait le mieux malgré la défaite au bout.
      Cette année Nadal joue beaucoup mieux qu’en 2009 (en tout cas jusqu’à hier).
      - Hanescu avec de bonnes stats – 16 winners / 10 errors (31 / 11 pour Nadal)avec + de 70% de 1ères autour des 200 km/h ça fait 3/6 & 2/6.

      • Ulysse 30 avril 2010 at 12:51

        Hanescu m’est très sympathique (à cause de 15 Love) m’enfin ça reste Hanescu et même en bonne forme c’est quand même pas un étalon pour Nadal sur TB.

      • DIANA 30 avril 2010 at 13:28

        J’ai vu le 1er jeu : Djoke n’a pas l’air de vouloir lâcher comme il l’a fait à Monte-Carlo : il emporte sa mise en jeu au terme d’un dur combat. Bon niveau des deux joueurs.

    • Damien 30 avril 2010 at 13:20

      On va voir déjà ce que ça donne contre Verdasco. J’aurais bien aimé voir ce match tiens !

  15. Quentin 30 avril 2010 at 14:02

    Djokovic qui balance sa raquette par terre sans raison particulière…
    Quelque chose qui m’échappe dans cet énervement, je n’en saisi pas bien les raisons.

    • Quentin 30 avril 2010 at 14:07

      Break Verdasco. Là je comprends mieux.

    • Quentin 30 avril 2010 at 14:46

      Premier set Verdasco, 7/6

  16. Le concombre masqué 30 avril 2010 at 14:03

    flash WTA : « Wozniacki sortie d’entrée à stuttgart »
    Ca sent bon pour les williams sisters n°1&2 après Roland.

    J’adore.

  17. Lionel 30 avril 2010 at 14:13

    4/3 en 50″. Depuis le début je me dis que ça peut-être le premier grand match de l’année. Deux grands joueurs – on peut conssidérer que Verdasco est capable de – au top physiquement, qui ont tous les 2 de grosses motivations, deux similitudes…
    Djokovic relativement deçevant depuis Open d’Australie 2008, et Verdasco depuis The match O A aussi contre Nadal. Les ingrédients sont là, et ce break de Verdasco n’est peut-être pas si grave que cela.

    Pendant ce temps rumeur de tromperie sur Obama. Ou va le monde? Passe encore pour Ribéry, Sarkosy ou Kennedy, mais si même le sauveur afro-américain trempe le gougon comme un sagouin… reste plus que…
    R O G E R

  18. hamtaro 30 avril 2010 at 14:15

    une stat qui fait mal 8% de pts gagnés sur ses secondes balles pour novak

  19. joseph 30 avril 2010 at 14:24

    Federer, qui nous fait croire que l’infiniment petit n’a pas tant d’importance que ça, ce qui compte, c’est l’infiniment grand, mais qui aujourd’hui le crois vraiment? Jusqu’à il y a peu de temps, il était difficile de lui donner tort, et pour cause, mais à force de négliger cet infiniment petit, cela semble aujourd’hui l’avoir rattrapé…pour de bon?
    Et puis Federer, victime de sa raquette!? La question (surprenante, je vous l’accorde) mérite peut-être, d’être posée. Je m’explique, combien d’entre vous l’on testé? et combien d’entre vous finisse par le même constat, INJOUABLE? je gagerai pour une grande majorité…
    Et effet, la raquette en question pèse plus ou moins 350g, sans prendre en compte un ajout de plomb supplémentaire (bonjour le bras après 4 heures de match!), à ça, on ajoute un tamis des plus petit, 615, certain parle même d’un tamis encore un peu plus petit? alors on comprendra que le placement, la coordination oeil balle prennent tout leurs sens ici, le tout conditionné par une excellente condition physique biensur. L’erreur est mince avec ce genre de raquette plus qu’avec une autre, pour ne pas dire infime (d’où les nombreuses balles boisées parfois) et l’age avançant, je me demande dans ces conditions si il n’aurai pas intérêt, dans un future proche, à viser plutôt un peu plus grand, genre 630, histoire de compenser sa perte de vitesse éventuelle…! je ne fait que poser la question, rien de plus.
    Pour le reste je suis passablement énervé de voir les djokovic (MC) soderling (rome) federer (tout le temps) ne pas vouloir rencontrer Nadal, et c’est pas les espagnols ferrer, verdasco, feliciano lopez avec leurs complexe, lui donnant les matchs sans veritablement combattre qui vont m’apaiser, merde.

    • May 30 avril 2010 at 14:46

      Pourtant ils s’en sont donné à coeur joie au 2ème semestres 2009 ce n’était pas suffisant?

      • joseph 30 avril 2010 at 14:55

        Oui et depuis? Quand je vois comment Verdasco (qui a vraiment un potentiel de feu) se donne à fond contre les autres joueurs…notamment en ce moment et son comportement amorphe contre Nadal ou il semble résigné a l’avance et il n’est pas le seul je te l’accorde, alors non, évidemment que cela n’est pas suffisant, le tennis s’arrête pas à un match…si?

      • May 30 avril 2010 at 15:09

        Et je dirais idem: t’as vu comme Soderling s’est donné pour battre Nadal à RG et comment il a fait plouf face à Fed en plus de lui faire allégeance lors de son discourt…? Et pourtant Soderling il n’est pas Suisse, ni Roddick, ni Davy, etc… Nadal il a les Espagnols et Fed le reste du monde c’est pas très équilibré, si?.

    • Sam 30 avril 2010 at 14:57

      C’est vrai ça. Moi quand je joue avec la raquette de Fed, je ne gagne jamais un GC.

      • joseph 30 avril 2010 at 15:07

        change de raquette alors…

    • Damien 30 avril 2010 at 15:09

      Sur la raquette de Fed (ou équivalent), jamais o grand jamais je n’oserais jouer un match complet avec de peur de choper une tendinite aussi sec. J’ai eu l’occasion de jouer avec une raquette de 320g non cordée, et bien c’est beaucoup trop pour moi. Avec ce genre de raquette il faut en permanence taper la balle parfaitement. Il faut un placement au poil, une bonne traversée de la balle, sous peine d’envoyer la balle en bas du filet. Par contre quand tu trouve le spot, t’envoie des missiles, mais ça arrive pas souvent.

      Fed a toujours joué avec ce dérivé de ProStaff, et je pense pouvoir dire que cela lui a réussi, donc pourquoi changer ?

      • Kristian 30 avril 2010 at 15:14

        T’as joue avec une raquette de 320g non cordee? C’est sur que sans cordage il faut etre vachement precis pour renvoyer la balle…
        Je sors..

      • Damien 30 avril 2010 at 15:19

        mdr, faut viser la tranche c’est balaise

      • joseph 30 avril 2010 at 15:22

        oui Damien, je suis d’accord avec toi, mais je ne fais que poser la question, parce qu’il me semble moins rapide qu’avant et un tamis chouia plus grand pourrais peut-être compenser cette perte de vitesse donc de placement…jusqu’à aujourd’hui, cela lui a plutôt bien réussit, lol, mais dans un future proche… encore une fois, c’est juste une idée, comme ça. est-elle si folle que ça?

      • Damien 30 avril 2010 at 15:46

        De mon point de vue de tennisman du dimanche, je ne pourrais que lui conseiller de prendre une raquette un peu plus tolérante, donc avec un tamis un peu plus grand (genre 600-630 contre 585 actuellement).
        Mais je pense qu’il a déjà du essayer des raquettes plus faciles d’accés, et que cela ne lui convient pas, car la contrepartie c’est que tu perd du toucher et de la précision.

        D’autres joueurs font le choix du changement en cours de carrière (Tsonga récemment, Djoko l’an dernier) avec plus ou moins de réussite : rappelle-toi l’an dernier combien Djoko en a bavé pour s’adapter à sa nouvelle arme…

        • joseph 30 avril 2010 at 16:15

          Encore une fois il ne s’agit pas de changer de raquette ou de savoir qui joue avec sa raquette, peut-être que certain joueur du dimanche au sandwich jambon beurre joue avec parce qu’il aime s’identifie à leur idole, à leur champion (sam en fait peut-être parti, je plaisante sam ) et se dise peut-être qu’en jouant avec cette raquette, eh bien il s’imagine jouer comme lui, et c’est très bien, pas de jugement la dessus, honnêtement peux-tu me dire combien de joueur professionnel joue avec? et si il y en a peu, alors pourquoi? non, cette raquette est faite pour lui, pas de doute là-dessus, mais je pose simplement la question farfelu de savoir qu’un tamis un peu plus grand mais avec la même raquette donc, il n’y gagnerai pas… voila
          ah ma grande tristesse, je ne vois poindre acun argument…

    • Yaya 30 avril 2010 at 17:38

      intéressant ce que tu dis sur la raquette de Federer. Sampras avait le même problème. Leur raquette c’est une sorte d’excalibur, une arme d’exception mais qui ne tolère aucune erreur.

      • joseph 30 avril 2010 at 18:13

        ah merci yaya, il semblerai que toi, tu es compris le sens de ma question!
        c’est un peu ça, l’erreur est difficilement pardonnable, et étant donné qu’il vieilli….

  20. hamtaro 30 avril 2010 at 14:48

    premier set au tie break verdasco ils ont passé 1h30 pour ce premier set :roll:

  21. Clemency 30 avril 2010 at 15:55

    Empoignade de fous entre Djoko et Verdasco, un jeu de 10 minutes et Verdasco finit par breaker, celui qui s’en sortira va être cramé.

    • Nath 30 avril 2010 at 16:05

      J’ai pris le match pendant ce jeu, j’ai rarement vu Verdasco jouer aussi bien, elles sont où les fautes directes ? 8O

  22. David 30 avril 2010 at 16:02

    Je vois bien Tsonga en finale s’il passe Ferrer car vu ce que se mettent les deux autres pour le moment…

    • Nath 30 avril 2010 at 16:06

      ou Ferrer s’il passe Tsonga, il a un bon H2H avec Djoko sur TB il me semble.

  23. Jeanne 30 avril 2010 at 16:12

    terribles les échanges de ce match, c’est de la boxe !

  24. Jeanne 30 avril 2010 at 16:12

    ce qui me fait penser que djokovic avait clairement sous-joué à monte-carlo

  25. joseph 30 avril 2010 at 16:17

    c’est tout benef pour tsonga si il venait a passer…

  26. Ulysse 30 avril 2010 at 16:34

    Je regrette de ne pas voir ce Verdasco-Djoko. Je n’ai que le scoreboard et même ça c’est déjà spectaculaire. 3h17 de match et première balle de match Verdasco. Ils ne se moquent pas du monde…

    • May 30 avril 2010 at 16:36

      Djoko out! Verdasco le nouveau marathon man?

    • Damien 30 avril 2010 at 16:38

      Dégouté également de pas le voir… Ils se sont battu jusqu’au bout. Djoko a breaké une fois de plus son adversaire mais gagne 2 points de moins sur l’ensemble du match : c’était très serré.

  27. Clemency 30 avril 2010 at 16:35

    Verdasco passe, un sacré bon match de terre battue.
    Mine de rien il fait pour l’instant une bonne saison sur terre le biquet.

  28. Jeanne 30 avril 2010 at 16:38

    énorme verdasco, quel physique de titan (et la tête qui va de mieux en mieux, il bat des top 10 maintenant)… combien de points perd djokovic dans cette histoire ?

    • May 30 avril 2010 at 16:42

      520 pts Jeanne.
      Quoi qu’il arrive il reste N°2 next week.
      Le 2 c’est pas son numéro fétiche on dirait bien.

      • Jeanne 30 avril 2010 at 16:44

        ok merci, mais il a montré de belles choses dans ce match, et il n’arrivera pas carbonisé à roland

      • Quentin 30 avril 2010 at 16:57

        Plus exactement 420 pts: il perd les 600 pts de sa finales qu’il échange contre les 180 pts de son quart. Il passe de 7390 pts à 6970.
        Si Nadal gagne, il restera à 6480 pts, donc effectivement la place de dauphin de Djokovic n’est pas menacée pour le moment.
        A voir par contre après Madrid. Pas dit que le serbe soit tête de série numéro 2 à Roland Garros.
        Par exemple, si Nadal gagne à Rome et Madrid et que Djoko fait un quart à Madrid, il devient troisième (6790 pts contre 6880 pts pour Nadal dans cette hypothèse).
        Et il a un titre à défendre à Belgrade (250 pts)…

      • joseph 30 avril 2010 at 16:58

        420 pts

      • May 30 avril 2010 at 18:14

        oui erreur de ma part -420 pts

  29. Ulysse 30 avril 2010 at 16:41

    La première balle a été la bonne, ce qui vaut mieux pour Verdasco car s’il laisse passer une ou deux occasions il chickenise big time.

    Federer a perdu son double mais à coup sur il se frotte les mains quand même.

  30. Clemency 30 avril 2010 at 16:41

    Djoko 40 points gagnant pour 33 à Verdasco, il n’a pas fait du Djoko frileux. De longs rallyes, des points magnifiques, c’est le match le plus plaisant que j’ai vu depuis un moment. Et Verdasco a prouvé qu’il savait matcher parce que Djoko n’a rien lâché, même s’il paraissait bien crevé su la fin.

  31. hamtaro 30 avril 2010 at 16:49

    quel match, les spectateurs en ont eu pour leur argent
    et verdasco risque d’arriver cramer à RG

  32. Clemency 30 avril 2010 at 16:55

    A Jo la gratte (copyright chewbacca) de s’y coller. Et contre un gratteur de métier.

  33. Clemency 30 avril 2010 at 17:02

    Si il gagne, pas sûr qu’il arrive plus frais que Verdasco. A moins qu’il le domine tranquillement, en écourtant les échanges. Et si c’est le cas, je changerai d’opinion sur ses capacités sur terre.

info login

pour le login activer sur votre profil la barre d'outils

Demande d’inscription

contactez-nous à : 15-lovetennis@orange.fr

Archives

Suivez nous sur Twitter

@15lovetennis