Carlos Moya, un hidalgo à Paris

By  | 20 mai 2010 | Filed under: Légendes

Il était le plus vieux vainqueur d’un tournoi du Grand chelem encore en activité. Avec son Roland-Garros 1998, plus belle pièce d’une armoire à trophées remplies de 20 breloques, il était même le dernier vainqueur d’un Majeur dans les années 1990 à n’avoir pas raccroché. La dernière survivance d’une ère passée, quand les surfaces ne différaient pas que par leur couleur, quand l’Oncle Sam régnait encore sur le tennis, quand le jeu ne s’encombrait pas d’une quelconque classification d’un « plus grand joueur de tous les temps ». Avec la retraite de Carlos Moya, c’est une page qui se tourne. Lleyton Hewitt devient le doyen des vainqueurs en Grand chelem, juste devant Juan Carlos Ferrero, Roger Federer et Andy Roddick qui se tiennent dans un mouchoir de poche. Et en même temps que ces gars-là deviennent les papys du circuit, c’est nous qui prenons un coup de vieux.

Comme la plupart des joueurs Espagnols, le Majorquin Carlos Moya a préféré faire ses classes en Challenger plutôt qu’user ses fonds de culotte sur le circuit junior. A peine un an après être passé professionnel, il réalise ses premiers « coups » : titre à Buenos Aires, demi-finale au « Godo » de Barcelone, finale à Munich en battant au passage celui qui est alors l’ogre de la terre battue, Thomas Muster. De là à imaginer le séisme qu’il allait provoquer début 1997… Alors que l’Open d’Australie se déroule sous une canicule extrême, le genre de cagnard dont seules les antipodes ont le secret, Carlos Moya élimine d’entrée le tenant du titre Boris Becker. Un soupçon plus frais que l’Allemand, il s’impose 6/4 au cinquième set. « Charly » » est en forme… et en confiance : tour après tour, il progresse dans le tableau, jusqu’à laminer en demi-finale le N°2 mondial – et finaliste 1996 – Michaël Chang. L’aventure Moya s’arrêtera en finale. La marche est trop haute, l’adversaire trop rompu aux joutes pour le titre du dernier dimanche ; Pete Sampras ne fait qu’une bouchée de lui.

De retour d’Australie, Moya réalise rapidement l’ampleur de ce qu’il a réalisé ;  avec sa belle gueule, son profil aquilin encadré de cheveux longs, l’attente suscitée est énorme en ces temps où « España » rime avec Bruguera, Arantxa et Conchita. Carlos Moya amène la touche flamboyante qui manquait cruellement à ses aînés, un physique avenant apte à convertir les filles au tennis et surtout un jeu aux antipodes de la lime chère à l’école espagnole : très bon serveur, doté de l’un des plus gros coups droits de sa génération (excellent en décalage notamment), pas maladroit au filet, seul son revers peut être taxé de coup « faible », bon coup de remise mais sur lequel il réalise peu de coups gagnants. Bref, Moya n’a pas le profil du terrien typique, celui qui balaye les lignes de fond de court et ne quitte le court qu’à la nuit tombée, après avoir consciencieusement maculé de terre son short et transformé son T-shirt en un torchon détrempé. Il possède au contraire les caractéristiques du joueur polyvalent, au point que le voir briller sur le Rebound ace australien n’a quand on y réfléchit rien d’une surprise. Avec Moya et le Barcelonais Alex Corretja, les Espagnols comprennent tout à coup que bien jouer partout ne signifie pas forcément devenir moins bon sur la surface mère, contrairement à ce qu’avait toujours clamé Sergi Bruguera quand il affirmait « Je ne veux pas  progresser sur surfaces dures pour ne pas devenir moins bon sur terre ».

L’exploit australien vite digéré, Moya se stabilise dans le Top 10 grâce à une victoire sur le ciment de Long Island et des finales à Indianapolis, Bournemouth, Amsterdam. Qualifié pour le Masters de fin d’année, il perd en poules sur Patrick Rafter (N°3), mais bat Thomas Muster (N°9) et surtout le N°1 mondial Pete Sampras, futur vainqueur du tournoi (6/3 6/7 6/2). Qualifié pour les demi-finales, il échoue sur Evgueni Kafelnikov.

Carlos Moya est ambitieux et confirme en 1998 qu’il vise ni plus ni moins que la première place mondiale. Son troisième titre ATP sera un Master series, et pas n’importe lequel : Monte-Carlo, l’antichambre de Roland-Garros. Thomas Muster (6/3 6/0), Hicham Arazi (6/1 6/1), Evgueni Kafelnikov (6/2 6/3), Alex Corretja (6/3 6/2), Richard Krajicek (4/6 6/1 6/4) et Cédric Pioline (6/3 6/0 7/5) se font tous rouler dessus. Abordant Roland-Garros en partageant l’étiquette de favori avec Pete Sampras et Marcelo Rios, l’entame de tournoi du Majorquin est anecdotique puisque il n’affronte pas le moindre joueur du Top 100 avant les quarts de finale ! Mais l’affiche qui nous attend ce mercredi 3 juin 1998 est de nature à révéler les champions : c’est ni plus ni moins que Marcelo Rios, l’homme fort du début d’année (finale en Australie, victoires à Indian Wells, Key Biscayne et Rome), qui attend Carlos Moya. Pete Sampras depuis longtemps déjà éliminé, on joue presque pour le titre ce jour-là sur le Chatrier. Mais comme souvent avec Rios il y aura tout dans ce match : les coups de génie (il remporte le second set 6/2, mène encore 2/0 au troisième), avant les coups de Trafalgar : Moya a le mauvais goût de se battre, ce qui agace le Chilien. Et c’est le rebondissement comme seule la terre battue en a le secret : Moya aligne six jeux de suite, gagne le troisième set 6/2. Rios est clairement frustré et s’inclinera en quatre sets à l’issue d’un match décousu (6/1 2/6 6/2 6/4). Carlos Moya doit maintenant assumer le statut de grand favori du tournoi… Ce qu’il va faire avec brio face à ses compatriotes Félix Mantilla, 15e mondial et écarté en quatre sets, et Alex Corretja le dernier dimanche, à l’issue d’une terne finale bouclée en trois sets : Moya était trop fort et Corretja trop bien élevé pour vouloir gâcher la fête de son ami  (voir).

L’été qui suit ce premier sacre en Grand chelem est laborieux. Moya subit le contrecoup de l’évènement parisien, fête ce titre comme il se doit et répond favorablement à toutes les sollicitations en Espagne. Il se découvre à l’aise sur les plateaux télés, au point qu’il fera par la suite quelques apparitions dans des films et séries. Porté disparu sur les courts après Roland-Garros, il va pourtant refaire surface à la manière des grands : en Grand chelem. A l’US Open, il atteint les demi-finales après avoir sorti Chang, Corretja et Larsson. Il terminera sa saison par une finale au Masters, finale durant laquelle il mènera deux sets à rien mais qu’il perdra pourtant face à un Alex Corretja qui avait ce jour-là exceptionnellement décidé de se révolter.

Une défaite qui relèvera finalement de l’anecdote car, fort de sa régularité dans les grands tournois, Carlos Moya devient au soir d’une finale d’Indian Wells 1999 le seizième N°1 mondial de l’histoire, le premier venu d’Espagne. Une accession au trône qui se fête. Beaucoup. Se double d’une petite décompression, aussi, l’objectif suprême enfin atteint. Dans ces conditions, la suite de la saison ne peut être qu’en dents de scie : une belle demi-finale de Masters series à droite, (voir), des défaites prématurées à gauche, et au final un titre à Roland-Garros abandonné dès les huitièmes de finale à Andre Agassi, match dans lequel il s’effondre inexplicablement alors qu’il menait tranquillement 6/4, 4/1 double break, facile. Trop facile. L’Espagnol oublie d’enfoncer le clou, sort quelque peu du match, perd finalement ce set 7/5,  abandonne le troisième sur le même score, et s’effondre finalement 6/1 au quatrième face à un Agassi qui ne ratait plus rien (voir). En quelques mois, Moya est passé de l’euphorie au doute, découvrant de manière abrupte que le leadership est encore plus difficile à conserver qu’à conquérir. Ou comme il dira plus tard, dans une explication de texte qui éclaire sans doute sur la trajectoire de bien des joueurs : « « Il y a ceux qui veulent devenir numéro 1, et ceux qui veulent le rester pour marquer l’histoire. Je n’entrais pas dans cette seconde catégorie ». Il n’aura passé que deux semaines à la première place mondiale.

Pis, il se blesse sérieusement au dos en fin de saison. L’opération est inévitable. Passage sur le billard, puis repos forcé, sa carrière plonge dans les profondeurs. 2000 est une année difficile, ponctuée par la déception de n’être pas sélectionné en Coupe Davis et de regarder depuis le canapé ses potes Corretja, Costa, Balcells, des gars à qui il mettait la misère peu de temps auparavant, ramener ce Saladier d’argent espéré par tout un peuple depuis près de cinquante ans, emmenés par un petit jeune de 20 ans, Juan Carlos Ferrero. Moya expliquera bien plus tard avoir été blessé de n’être pas sélectionné pour prendre part à l’aventure. Mais, blessé au moment où une équipe se créait, il avait raté le train et le triumvirat Duarte – Perlas – Avendano, qui se partageaient alors le capitanat de l’équipe espagnole, n’avait pas voulu le retenir.

Moya va mettre du temps à revenir. Il se reconstruit pas à pas. Le moment charnière, celui où il refait vraiment surface, c’est Monte-Carlo en 2002. Dans ce tournoi qu’il a gagné quatre ans plus tôt en laminant ce qui se faisait de mieux à l’époque, il manque refaire le coup, tombant Lleyton Hewitt, Alex Corretja, Marat Safin et Tim Henman. Seul Juan Carlos Ferrero, qui s’affirme alors comme le meilleur terrien du moment, parvient à l’arrêter en finale. Battu en cinq sets par Guillermo Canas à Roland-Garros, il se console en remportant peu de temps après le Masters series de Cincinnati. En finale, il bat de nouveau le N°1 mondial Lleyton Hewitt. Une tendance qui ne va pas se démentir : Carlos Moya sera la bête noire du Hewitt période leader du tennis mondial (trois victoires pour une seule défaite).

La seconde période dorée de Carlos Moya vient de débuter : elle comprendra un troisième et dernier titre en Masters series, à Rome ; un titre, forcément prestigieux à ses yeux, à Barcelone ; une finale à Miami ; une nouvelle demi-finale au Masters (voir) ; une place de quatrième mondial occupée plusieurs mois durant ; et surtout une Coupe Davis en 2004, revanche contre le sort et aboutissement pour Moya, fer de lance de son équipe cette année-là (voir). A ses côtés dans l’équipe, on découvre alors un jeune gaucher venu comme lui de Majorque et qu’il a pris sous son aile : Rafael Nadal. Ils s’entraînent ensemble depuis que « Rafa » est ado et c’est à l’aune de Carlos Moya que le neveu de Miguel Angel étalonnera ses ambitions futures. Au point que l’élève dépassera plus tard le maître, mais c’est une autre histoire…

Curieusement pourtant, Moya ne brille plus en Grand chelem ; sans qu’il y ait réellement une explication au phénomène, ce Moya qui ne quitte guère le Top 5, qui brille en Masters series et en Coupe Davis, ne passe plus les quarts de finale en Grand chelem, lui qui y était justement meilleur que partout ailleurs lors de sa « première carrière ». Il pourra notamment nourrir des regrets à Roland-Garros ; si la défaite contre Martin Verkerk en 2003 peut être nuancée par le fait que personne n’aurait sans doute battu Juan Carlos Ferrero cette année-là, il n’en va pas de même pour 2004. Ferrero lessivé par une varicelle, le titre semble devoir se jouer à trois, selon une configuration assez identique à 1998 : un N°1 mondial très attendu mais sans réelles références Porte d’Auteuil, Roger Federer remplaçant Pete Sampras ; un épouvantail des douze derniers mois sur la surface, Guillermo Coria endossant le costume de Marcelo Rios (en remarquera que le parallèle s’étend jusqu’au caractère des deux loustics), et Moya en arbitre de tout ça. Le tirage au sort choisit pourtant de s’en mêler et place – comme en 1998 toujours – Moya et Coria dans le même quart de tableau. Federer éliminé prématurément – comme en 1998 enfin – l’on se retrouve dans la configuration identique lorsque le vainqueur de Monaco et celui de Rome se retrouvent en quarts : le titre pour le vainqueur. Mais Coria sera simplement trop fort ce jour-là. Deux fois dans les deux premiers sets, il reprendra le service de l’Espagnol alors que celui-ci servait pour le set : celui que l’on surnomme « Mini-Moya » se qualifiait en trois sets pour les demi-finales et, vu son niveau à cette époque, semblait bénéficier d’une autoroute vers le titre…

Sa victoire en Coupe Davis acquise, Moya recule assez nettement dans la hiérarchie dès 2005, ce que confirmera encore 2006. C’est donc une réelle surprise de le voir s’offrir un retour dans le Top 20 en 2007, suite notamment à des quarts de finale à Roland-Garros et l’US Open et à une dernière victoire en tournoi, sa cinquième à Umag. Les blessures l’empêcheront hélas de s’offrir des adieux dignes de ce nom. En délicatesse avec son épaule dans un premier temps, opéré ensuite à un orteil, il n’a jamais pu réellement revenir, malgré quelques tentatives à oublier au début de cette saison. A presque 34 ans, Carlos Moya s’apprête, selon ses propres mots, à quitter le circuit « heureux et très impatient de passer à la suite. » La suite ? Le champion espagnol, en couple avec une actrice espagnole, s’apprête d’ici peu à pouponner.

Champion marquant du tournant de millénaire, ayant tutoyé tant Pete Sampras que Roger Federer au sein de l’élite mondiale, Carlos Moya était un joueur attachant, un gars réputé simple, pote avec un peu tout le monde sur le circuit et distingué plusieurs fois du prix Arthur-Ashe saluant les actions humanitaires des sportifs. Sans doute aura-t-il au final trop peu gagné aux yeux des spectateurs les plus exigeants. Mais au-delà de ça le vainqueur de Roland-Garros 1998 respirait l’humilité et le charisme. Ou en un mot comme en cent : juste la classe.

Palmarès Carlos Moya :

• Roland-Garros 1998
• Monte-Carlo 1998
• Cincinnati 2002
• Rome 2004
• Buenos Aires 1995 – 2003 – 2006
• Umag 1996 – 2001 – 2002 – 2003 – 2007
• Long Island 1997
• Estoril 2000
• Acapulco 2002 – 2004
• Bastad 2002
• Barcelone 2003
• Chennai 2004 – 2005

• Coupe Davis 2004

• Finaliste Open d’Australie 1997
• Finaliste Masters 1998

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368 Responses to Carlos Moya, un hidalgo à Paris

  1. Guillaume 20 mai 2010 at 18:20

    Zut et flûte. Si un modo génial sait comment faire pour que les liens URL fonctionnent il a ma bénédiction pour repasser derrière moi.

    Je n’aurais pas pensé être tellement dans le timing du quart d’heure nostalgie avec l’annonce de la retraite de Grosjean. L’Equipe lui a très bien rendu hommage, d’ailleurs. Grosjean et Moya, deux grands joueurs du tournant de millénaire, deux super coups droits et, plus encore, deux énormes décalages coup droit. Quand ils commençaient à tourner leur revers pour prendre la balle en coup droit depuis le couloir de double, on savait 9 fois sur 10 que le point était fini. Il a eu raison de ne pas accepter de wild-card à Roland. Finir en se faisant ridiculiser, ç’aurait été dommage. Bien content en tout cas d’avoir pu rencontrer Seb ‘en vrai’ l’an dernier. Un beau moment.

    • Franck-V 20 mai 2010 at 18:28

      Essaye en mettant un espace après et avant les parenthèses de l’adresse.

    • Franck-V 20 mai 2010 at 18:35

      Bah non, c’est pas ça :-(

    • Colin 20 mai 2010 at 18:51

      OK, j’ai mis des liens sur le mot « voir »

    • Guillaume 21 mai 2010 at 11:33

      Thanks Colin.

  2. Franck-V 20 mai 2010 at 18:31

     » Abordant Roland-Garros en partageant l’étiquette de favori avec Pete Sampras et Marcelo Rios »

    Pas Kuerten? Pourtant l’élimination du tenant du titre était une véritable surprise..même si c’était des mains de la révélation Safin.

    Enfin, ça s’est terminé avec les pieds de Pelé.

    • Guillaume 21 mai 2010 at 11:23

      En fait (merci ma belle-soeur qui empile les vieux mags et articles dans des cartons) la hiérarchie en 98 ressemblait à peu à ça :

      1- Rios, qui restait l’épouvantail pour tous les spécialistes
      2- Moya, impressionnant à Monaco mais discret depuis, et Sampras, N°1 mondial aux 10 Grands chelem… quand même.

      Derrière on attend, mais à degré moindre, Kuerten (tenant du titre mais pas éblouissant depuis 12 mois, ‘cos digestion de l’exploit), Albert Costa (qui vient de gagner le MS d’Hambourg) et Kafel. Plus des points d’interrogation sur Dédé, qui vient d’entamer sa remontée fantastique au classement, Petr Korda, vainqueur de l’OA, et Thomas Muster, l’ancien ogre de la terre battue qui reste sur deux saisons frustrantes. Et puis bien sûr personne n’écarte les Espagnols : Corretja, Mantilla et Bruguera (même si Sergi fait un début de saison calamiteux).

      Voilà. C’est sûr que tout cela fait plus de vainqueurs potentiels sur un tournoi que pour tous les Roland disputés entre 2006 et 2010. Mais le trio Rios/Moya/Sampras semblait quand même se détacher.

  3. Valentin 20 mai 2010 at 18:34

    Superbe article sur un joueur qui m’a toujours laissé indifférent… J’aimais bien son gros coup droit… c’est tout. Seule image marquante, les jongles de la tête avec Pelé pour sa remise de trophée à RG 98, la classe!
    Beau joueur quand même, et une vraie belle carrière.

  4. Quentin 20 mai 2010 at 18:36

    Très bon papier, j’ai découvert ce joueur avec sa raclée qu’il s’est prit à Madrid, je suis bien content d’apprendre qu’il a fait d’autres choses pendant sa carrière.
    Très classe, la réaction de Corretja!
    Petite erreur dans un article de Guillaume? Si l’on en croit wikipédia, Moyá n’a pas été « distingué plusieurs fois du prix Arthur-Ashe saluant les actions humanitaires des sportifs » mais une fois « seulement », en 2005. A moins que wikipédia se plante…

    http://en.wikipedia.org/wiki/ATP_World_Tour_Awards#Arthur_Ashe_Humanitarian_of_the_Year

  5. Colin 20 mai 2010 at 18:39

    Superbe, Guillaume, encore un article de haut vol, sur l’un des joueurs les plus élégants du circuit, dans tous les sens du terme.
    Je l’avais pris dans ma team Odyssée en espérant un dernière remontée dans le top30, mais hélas, contrairement aux chats, Moya le joueur n’a pas 9 vies, juste 3.

    • Colin 20 mai 2010 at 18:45

      En complément à cet article très complet, voici une petite notule que j’avais rédigée sur Moya en novembre 2007 (il était encore, à l’époque, dans le top 20)

      Carlos Moya fait partie du gratin du tennis mondial depuis son accession à la finale de l’OA 97. Sa régularité au plus haut niveau est exemplaire, et tandis qu’en France on s’extasie devant la longévité d’un Santoro, on méprise Moya qui est pourtant dans le top60 sans interruption depuis février 1996, et qui a terminé l’année trois fois dans le top5, cinq fois dans le top10 et huit fois dans le top25. Il a connu un gros coup de mou en 2000 et 2001 à cause d’une blessure au dos, mais sans s’arrêter de jouer et de gagner des matches. Il a remporté au moins un tournoi ATP tous les ans depuis 1995, sauf en 1999, année où, paradoxalement, il a atteint de façon éphémère la place de n°1 mondial. Il a emmené l’Espagne vers deux finales de Coupe Davis en 2003 et 2004, gagnant la deuxième avec Nadal et Ferrero. Et si encore c’était un bûcheron ou un crocodile… Mais non, c’est l’un des premiers espagnols à avoir adapté son jeu aux surfaces rapides, il monte beaucoup plus souvent que ses compatriotes au filet, là où son envergure et son toucher de balle font merveille, et c’est un type charmant et fair-play. Bien sûr il n’a plus jamais retrouvé le niveau de jeu stratosphérique qui était le sien au printemps 98 (victoires éclatantes à Monte-Carlo et Roland-Garros). Bien sûr il n’arrive plus aujourd’hui à rivaliser avec Federer et Nadal, alors qu’il arrivait régulièrement à prendre la mesure de Hewitt ou Nalbandian il y a encore 4 ou 5 ans. Mais il est encore capable de beaux exploits sur quelques matches, en souvenir de sa splendeur passée… et surtout du très grand champion qu’il a failli être.

      • Franck-V 20 mai 2010 at 18:51

        Tu trouves que Moya est ou a été méprisé en France? 8O
        Si il y a bien un Espagnol qui retenait les suffrages, c’est lui, et pas que des teenageuses énamourées par l’hidalgo.

      • Colin 20 mai 2010 at 18:52

        C’était sur un certain site que je ne nommerai pas, et sur lequel cette notule avait été publiée, que Moya était méprisé par de nombreux forumeurs.
        Un certain site sur lequel la plupart des forumeurs considéraient que seuls 2 joueurs étaient dignes d’intérêt, sans parler des nostalgiques de Pete et de Dédé évidemment, ou encore du Djoko-dépendant serbe. Cette automne là, un dénommé Nalbandian avait osé étriller les deux idoles à Madrid comme à Bercy, du coup certains avaient bien été obligés de faire amende honorable et de considérer que le Gaucho, avait, (par moments) une place dans le Gotha des joueurs « estimables ». J’avais donc sauté sur l’occasion pour réhabiliter quelques anciens bourreaux de Nalbandian, à savoir Moya, Hewitt et Gaudio, qui l’avaient atomisé à l’occasion, respectivement, de la finale de Rome 2004, de la finale de Wimb 2002 et de la 1/2 finale de Roland 2004.

      • Colin 20 mai 2010 at 19:09

        Ah ben tiens, d’ailleurs, c’est marrant, j’avais écrit un commentaire suite à mon article de l’époque, qui dit exactement la même chose:

        Revenons quelques minutes sur Moya. Si je me suis senti obligé de le défendre, c’est que j’ai lu ces derniers mois sur [Nom du fameux "certain site"], ici ou là, des commentaires assez désobligeants à son endroit (en gros, c’est un crocodile de fond de court qui ne sait que lifter et qui est totalement stéréotypé). Ce qui me semble réducteur. Ceci dit, même s’il a fait une belle carrière (et a fait encore une belle année 2007), je pense qu’il n’a pas tenu toutes ses promesses et qu’il avait un potentiel presque équivalent à celui de Kuerten, donc qu’il aurait très bien pu finir sa carrière avec 3 RG et un Masters comme le brésilien. Rappelons qu’en 98 c’est lui le n°1 sur terre battue (car Kuerten a encore du mal à confirmer son avènement de 97).[...Suit un long développement où je rappelle les hauts faits de sa carrière, sa blessure de 2000/2001, etc., pour ça, voir l'article de Guillaume] Donc, oui, il est encore vaillant le Moya, mais il aurait pu mieux faire. Enfin, à titre personnel, je suis très frustré de n’avoir jamais pu voir à RG, à Monte-Carlo ou à Rome une finale entre le meilleur Kuerten (celui de 97, 2000 et 2001) et le meilleur Moya (celui de 98).

    • Franck-V 20 mai 2010 at 18:48

      De toute façon, les chats au tennis ne sont pas convaincants par leur résurrection… Mecir, Coria…

      Très bon Guillaume, euh, tu vas t’en sortir sans conséquence avec ton paragraphe « lime chère à l’école espagnole »,  » pas le profil du terrien typique, celui qui balaye les lignes de fond de court et ne quitte le court qu’à la nuit tombée, après avoir consciencieusement maculé de terre son short et transformé son T-shirt en un torchon détrempé. », tout ça..? :roll:

      Pioline avait fait un bon parcours en sortant le jeune Safin sur ce RG 98, mais complètement dépassé par Corretja en 1/2, valait mieux laisser Alex aller prendre sa raclée en finale contre ce Moya-là, surtout que ça aurait fait sa 3° après Wimbledon et l’US contre Sampras..sauf que là, à RG, ça se serait vu.. et pas sûr qu’il aurait échappé à une Leconte du public…, de plus, un mois avant la CM, ça l’aurait foutue mal :-)

      • Colin 20 mai 2010 at 18:54

        Et ça aurait fait sa deuxième défaite d’affilée contre Moya, après celle en finale de Monte-Carlo un mois auparavant 6-3 6-0 7-5 comme l’a rappelé Guillaume :-(

  6. Benoît 20 mai 2010 at 19:08

    Très bon article ! Moya avait un jeu assez simple et peu varié : gros service, gros coup droit avec le quel il faisait le jeu. Le dernier grand souvenir que j’en garde est sa formidable demi finale à Chenai en janvier 2008 face à Nadal. Il perd au bout de 4h de jeu en ayant eu une balle de match où de mémoire il rate une volée très facile qui sort de quelques centimètres en longueur !

    • Franck-V 20 mai 2010 at 19:10

      Ben, comme pour Pioline ci-dessus, il a bien fait de ne pas y aller en finale… :-) quand on a vu Youz derrière.

  7. Djita 20 mai 2010 at 19:09

    Quel article complet.Cela me permet de redécouvrir un joueur que j’ai connu sur sa fin.

  8. karim 20 mai 2010 at 19:42

    Breaking news. Guillaume je reviendrai commenter sur ton Moya dans la soirée, d’autant que c’est vraiment ma génération moi. Mais là y’a encore un petit pavé dans la marre du dopage:

    http://www.lequipe.fr/Cyclisme/breves2010/20100520_110449_les-aveux-fracassants-de-landis.html

    on a beau savoir, ça fait toujours son petit effet. et pour moi toujours cette sensation étrange que Armstrong et Flo Jo devraient être rayés des tablettes, preuves ou pas.

    • Colin 20 mai 2010 at 19:48

      Oui j’ai lu aussi cet article. Fracassant, mais qui en doutait encore?

    • Franck-V 20 mai 2010 at 20:26

      Sans faire un parallèle douteux, l’Equipe choisit un titre saisissant pour son article.. au contenu somme toute, convenu, comme d’hab.

      http://www.lequipe.fr/Tennis/breves2010/20100520_161005_nadal-impossible-d-etre-fatigue.html

      Seule perle à retenir, Le Gérard d’honneur largement mérité pour son « sponsor montres » qui en remet une couche sur le public français, et qui vient rappeler, si besoin était, tonton au bon souvenir de l’an passé.

       » Richard Mille, son sponsor montres, a profité de la conférence de presse pour lancer une petite pique au public parisien : « Rafael Nadal n’a pas la popularité qu’il mérite, a-t-il estimé. En France, on aime les perdants. Lui c’est un gagnant…  »

      C’est parfait , ne changez rien, continuez comme ça. On n’en demande pas plus :mrgreen:

      A croire que ça amuse aussi l’Equipe, cette histoire :-)

    • Franck-V 20 mai 2010 at 20:35

      Une dernière couche, si il le faut, on trouvera des supporters pour Nadal à Paris.. de gré ou de force, qu’on se le dise!!

      http://www.lequipe.fr/Football/breves2010/20100520_201514_dictature-cherche-supporters.html

      Sven Goran Eriksson lui-même, entraîneur de Karimland ne dément pas le parallèle

       » « Les Nord-Coréens sont organisés, ils courent tout le temps. Et ils n’ont pas l’air de se fatiguer en seconde période. Ils sont à fond tout le temps. » :mrgreen:

      http://www.lequipe.fr/Football/breves2010/20100520_185543_eriksson-etonne-capello-chasse.html

      :-)

      • karim 20 mai 2010 at 22:47

        Richard Mille? Ben dites donc s’il choisit une star populaire peut-être a-t-il l’intention de descendre en gamme, avec un peu d’espoire on aura des prix d’appel de 30.000 euros? Pour l’instant les gammes vont d’environ 100.000 à plus de 400.000 euros donc y’a du mou là pour faire plus cheap. A côté Roger avec ses Rolex à 5000 euros il fait carrément casio en plastic de 1982 avec le jeu électronique bien méchant.

  9. karim 20 mai 2010 at 19:48

    Ceci dit j’ai lu et c’est un papier à la Guillaume, c’est nickel comme d’hab, c’est rond et carré à la fois. Et c’est vraiment un bien bel hommage à ce Monsieur qui à lui seul à une époque sauvait le tennis espagnol de son style.

    la dernière fois que je l’ai vu jouer réellement c’était à l’US Open contre PHM il y a trois ans je crois. Sur le dernier set il était totalement dans la zone et finissait TOUS les points en deux ou trois frappes de balle, son coup droit était monumental. Jusque là et malgré tous les matches que je l’avais vu faire à son meilleur, j’avais toujours trouvé exagérée l’aura dont bénéficiait sa droite. un peu comme Agassi. Mais là, et peut-être parce que c’était sur un petit court qui rendent bien mieux l’impression de vitesse à la télé, c’était météorique. Avec Rosset, Ulhirach ou JMDP, une des démos de coup droit les plus inquiétantes qu’il m’ait été donné de voir. Le pauvre PHM n’y allait plus. Je pense que ça a certainement été sa dernière « zone ».

  10. Quentin 20 mai 2010 at 20:35

    Gasquet a battu Rochus 6-4 6-2, Sliderman a perdu en deux sets secs face au bien connu Starace (64ème mondial)

    • Franck-V 20 mai 2010 at 20:39

      O.Rochus améliore donc son score dans son Gasquethon perso sur TB. De bon augure avant RG.

      Rappel
      6 Nice
      3 Bordeaux
      2 Casablanca
      1 Belgrade

      • Nath 20 mai 2010 at 21:08

        Bordeaux = Casa + Belgrade
        Nice = Bordeaux + Casa + Belgrade
        Prochaine fois, 12 jeux ! Méfie-toi, Richard :mrgreen:

        • Baptiste 21 mai 2010 at 02:54

          si la prochaine fois c’est à roland c’est tout bon pour ritchie

  11. Geô 20 mai 2010 at 20:43

    Je vois dans mes boules de cristal que Couilles-de-Criquet se fera à son tour passer dessus par Cojones-de-Becerra en finale.

  12. Patricia 20 mai 2010 at 20:51

    Tes boules sont en cristal ? Pas étonnant que tu fasses une fixation sur les gonades…

    • karim 20 mai 2010 at 22:48

      ourf ourf ourf

    • Geô 21 mai 2010 at 08:06

      Plus que les gonades, les valseuses. En aparté avec Olivier peu après son match: « Jeu de M…! Manche de M…! Partout où j’vais, j’me fais enc… par Couilles-de-Criquet! »

  13. Nath 20 mai 2010 at 21:06

    « Et en même temps que ces gars-là deviennent les papys du circuit, c’est nous qui prenons un coup de vieux. » A qui le dis-tu, Moya était le dernier vainqueur d’un GC plus âgé que moi :|

    Super, cet article, j’y ai appris plein de choses. En le lisant, on peut se dire que Moya a eu une drôle de carrière, ponctuée de hauts et de bas, mais ce n’est pas le premier, ni le dernier.

    N’ayant pas connu ses 2 premières carrières, je confonds sa finale à l’OA avec celle de Rios, vu que j’ai appris leur existence à peu près en même temps, probablement au printemps 98. L’année, où j’avais voulu regarder le plus de matches de RG possibles pour la première fois. (Mal)heureusement, il y a eu un gros orage de grêle, la foudre a frappé et a grillé ma télé :( ce qui m’a obligée à réviser sérieusement pour le bac et m’a permis de le réussir de justesse :)
    Bizarrement, je n’ai plus vraiment eu envie de regarder le tennis jusqu’en 2005-2006, à part quelques matches ici et là.

    Du coup, je n’ai jamais vu Rios à l’œuvre en direct. J’ai eu plus de chance avec Moya et lui suis donc reconnaissante d’avoir émergé une 3° fois, le temps que je le connaisse un peu, sans trop accrocher malgré le fait que, d’après karim, il était « in the zone » le jour où je l’ai découvert (USO 06 vs PHM), je demandais juste une petite amortie, moi… J’avais été nettement plus enthousiasmée par Youyou qui battait Nadal, mais j’ai assez dévié du sujet comme ça :mrgreen:

    En me relisant, je me rends compte qu’à part mes mésaventures avec mon téléviseur, je n’ai pas grand-chose à dire sur le sujet, donc vais laisser ma place à d’autres. Merci Guillaume, Moya mérite bien cet hommage, il a apporté un souffle nouveau au tennis espagnol.

    PS : tu as inversé Hewitt et Ferrero semble-t-il dans le 1° paragraphe.

    • Nath 20 mai 2010 at 21:11

      Moya était le dernier vainqueur d’un GC… en activité bien sûr

  14. Antoine 20 mai 2010 at 21:48

    Vraiment excellent et très complet ton article Guillaume. J’ai appris des tats de choses que j’ignorais parce que je ne suis vraiment jamais intéressé au joueur. Je me souviens d’ailleurs assez vaguement de la finale de RG et je crois bien m’être dit avant le match: pourvu que Corretja ne gagne pas ! Il a eu une belle carrière même si sa limitation côté revers l’a handicapé pour faire mieux.

    Je me dis que le successeur de Moya aujourd’hui, mais pour le coup avec un meilleur revers, c’est Del Potro..

    • Djita 20 mai 2010 at 22:01

      Antoine, c’est officiel tu me fais peur.
      Je tremble encore des commentaires que j’ai lu sur Sportvox grâce à Nath je crois. Quel sang-froid dans la critique :!:

      Sinon, qu’est-ce qui s’est passé pour que tu te métamorphoses comme cela. Je te prenais pour un type sympa et tout. Mais en fait, tu nous leurres depuis le début. :D

    • Jean 20 mai 2010 at 22:27

      Vous n’avez pas à avoir peur d’Antoine, il y a juste quelques précautions élémentaires à prendre, pas la mer à boire, des règles d’or :
      - ne jamais le clasher sur le tennis pré-Open. Jamais. Sous aucun prétexte.
      - dire périodiquement du mal d’Ivan Lendl. Quand vous avez une théorie un peu bancale à faire passer, casez une vacherie sur Tristos premier. Moi, je n’ai pas à me forcer.
      - ne jamais oublier de citer Tilden dès que l’on parle Goat, même si vous ne savez pas qui c’est. Moi non plus.
      - le cas échéant, une petite photo de Shakira amadouera son courroux.

    • Quentin 20 mai 2010 at 22:51

      OK Jean:
      -La période pre-open, c’était quand même franchement de la rigolade, le niveau était d’un faible, des temps d’obscurantisme, rien à voir par rapport à aujourd’hui, heureusement que les temps ont changées!
      -Qu’Ivan Lend n’ai jamais conquis le gazon londoniens est sans la doute la plus grande injustice de l’histoire du tennis, et une incroyable injure faite au jeu magnifique mais malheureuseemnt incompris de beau tchèque :evil:
      -Tilden le goat? Vaste blague, tout le monde sait que le tennis se résume à une biquette et un taureau, le reste c’est de la noix
      -Shakira est quand même canon, mais si la chanson est à ch…
      http://www.youtube.com/watch?v=bXy88aXSoU0&feature=fvsr

      PS: C’est sans doute mon dernier post, et je ne risque pas de voir le lever du soleil, adieu à tous, adieu la vie (là il faut pleurer) :oops:

      • karim 20 mai 2010 at 22:55

        Toi tu le fais exprès ou quoi? si tu veux te suicider vas sur un autre site, tu insistes depuis 24hrs pour que ça se produise ici, pourquoi? Antoine est déjà en bas de chez toi, à l’heure qu’il est ta conchita est en train de lui donner ton digicode contre restitution de ses ovaires. on t’aura prévenu…

      • Quentin 20 mai 2010 at 23:00

        T’en fait pas, je vais me planquer dans la jungle, aec un peu de chance même Antoine ne pourra pas me retrouver!
        Blague à part, je ne savais pas que Jean était fan de Shakira!

        • Quentin 20 mai 2010 at 23:02

          Antoine, pas Jean, dsl

      • karim 20 mai 2010 at 23:07

        Tu peux pas ta planquer dans la jungle mon garçon. dans la jungle y’a nous. et nous on n’a pas envie qu’Antoine vienne te chercher là. j’ai écrit que j’ai plus peur de lui c’est vrai, mais si je peux éviter une confrontation directe j’aime mieux. alors tu es bien gentil mais tu te planques ailleurs. essaye le montagne tiens!!

      • Quentin 20 mai 2010 at 23:13

        Bonne idée! Je vais aller me planquer au fin fond de l’Himalaya, et si il me poursuit quand même, je lui envoie le Yéti!

    • karim 20 mai 2010 at 22:53

      Mais non Jean, Antoine est sous traxene depuis qu’on a migré sur 15-LT.

  15. May 20 mai 2010 at 22:54

    Très plaisant ce joli portrait de Moya que je découvre réellement grâce à toi Guillaume.

    1995 – 2005 est une période pendant laquelle j’ai très peu suivi le tennis hors RG. J’ai l’impression du coup d’avoir loupé quelques belles rencontres. Celui que je ne regrette pas d’avoir zappé , c’est Hewitt et dans une moindre mesure Rios.
    Si quelqu’un se propose de réhabiliter ce gars, si c’est possible je réviserais peut-être mon propos.

    La première chose qui me vient à l’esprit sur cette période survolée, c’est que cette génération, Coria, Rios, Safin, Hewitt avaient de sacrés personnalités mais aussi étaient pour certains de vrais têtes de C… Je me trompe? J’aimais bien Juanqui.

    Bon, il me reste encore youtube…

  16. Quentin 20 mai 2010 at 23:10

    Sinon je sais pas si ça a déjà été dit, mais Moyá est forfait à Roland
    http://www.sports.fr/cmc/scanner/tennis/201020/stepanek-karlovic-et-moya-forfait_285389.html?popup

  17. Franck-V 20 mai 2010 at 23:15

    Davydenko, Del Potro, Blake, Nalbandian, Simon, Haas, Stepanek, Karlovic, Andreev et Moya.

    Une participation relevée pour ce nouveau tournoi, c’est où déjà?

    Ah ce sont les forfaits de RG, ok.

    • karim 20 mai 2010 at 23:22

      Avec ça Jocelyn Houana (plus du tout sûr de son nom du coup) sera tête de série je pense.

    • May 20 mai 2010 at 23:22

      Hormis Delpo, les autres ne seraient pas allés bien loin anyway!

      • Quentin 20 mai 2010 at 23:28

        Et peut-être Davydenko

    • Franck-V 21 mai 2010 at 01:04

      Ils ne seraient peut-être pas allés bien loin, mais tout à fait susceptibles d’empêcher d’autres de le faire également :-), c’est ça le truc.

  18. Ulysse 21 mai 2010 at 00:52

    Ne remue pas le couteau dans la plaie Karim. Ouanna est mon quatorzième espoir déçu (je les ai comptés).

  19. Baptiste 21 mai 2010 at 01:37

    Excellent article vraiment sur un joueur que j’aimais bien mais sans plus, qui avait sans doute tout pour devenir un très grand ( + creux de qqs années entre Sampras et Fed) et qui sera malheuresement peut-être resté dans l’ombre relatif de Kuerten et Hewitt.

    By the way si quelqu’un fait un article pour réhabiliter Hewitt j’en sors un pour réhabiliter rusedski :)

  20. Lionel 21 mai 2010 at 08:06

    Bel article, carré complet. Moya ma pèriode totalement off du tennis, qui correspond aussi au creux du tennis. J’ai sûrement du le voir 1 ou 2 fois à se grande époque mais aucun souvenir, et 98, la coupe du monde occupait les esprits. L’époque ou les finales femmes étaient plus intéressantes que celle des hommes.

    En fait je l’ai découvert il y a 5 ans chez un ami pd, et découvert que Moya était une icône dans leur monde. Ca ne m’a pas fait plus d’effet que ça. Je pense sans être spécialiste qu’il n’y avait aucune haine ni amour envers lui de la part du public, pas un Bruguera rasant, pas un Kuerten qui dans la samba non plus, un joueur de tennis.

    Toujours plus drôle de parler de notre Richard. 8 victoires et l’on commence à se dire, qu’il doit battre Sarace et en finale qui sait, arriver avec 9 ou 10 victoires de rand à Roland, une 1ère depuis qu’il a 15 ans je pense, et l’on va le mettre dans les outsiders. Vamos Richard!

    • Pierre 21 mai 2010 at 08:25

      même expérience que toi, Moya m’a laissé froid mais je trouvais l’homme sympathique. Je regardais plus les filles que les hommes et ça n’a pas changé, sauf sur un court de tennis )D

      • Lionel 21 mai 2010 at 08:43

        Hingis numéro 1, Steffi toujours à l’affût. Le sommet de la carrière de Jelena Dokic si je me souviens, 1/4 ou 1/2 à Roland. Ahhhhhhhhh Jelena Dokic, c’est elle la vraie goat. Quelle pouliche!

  21. Ulysse 21 mai 2010 at 09:16

    Comme beaucoup ici, la période Moya figure grosse moto dans mon no man’s land tennistique. Je n’ai re-suivi le tennis qu’en 2004. Je n’ai pas pour autant un avis neutre sur le bonhomme qui depuis des années suscite des commentaires respectueux parmi les connaisseurs du site, ce qui est rare pour une carrière courte au sommet de ce type.

    La petite monographie fignolée par Guillaume est idéale pour permettre de relier toutes ces impressions et chiffres en une histoire cohérente. C’est très intéressant et ça m’explique plein de trucs que je ne faisais que ressentir à son sujet.

    • Elmar 21 mai 2010 at 10:53

      Moya, carrière courte? On parle quand même d’un type qui a terminé 5 saisons dans le top-ten (97, 98, 02, 03, 04) et qui a été encore classé 12ème mondial en mai 2008 (j’ai halluciné quand j’ai vu ça en faisant des recherches tant j’ai l’impression que Moya a été un has been très très longtemps).

      A la lecture de ces chiffres, on constate au contraire qu’il a eu une longue carrière à haut niveau, mais évidemment qui pêche, dans la seconde partie de sa carrière, en termes de résultats, par comparaison avec ses accomplissements de début de carrière. Il n’a plus jamais disputé une demi-finale de GC après 98.

  22. Henri 21 mai 2010 at 09:22

    Très bon joueur ce Moya, moi j’appréciais. Il avait eu le bon goût de perdre face à Sampras en 97 en finale de l’open d’Australie, et il avait dit un truc du genre « son coup droit est trop fort », c’était le bon temps ou Sampras savait jouer du fond du court…

    Et surtout comme mentionné dans l’article, c’était un des seuls à résister à Hewitt en 2002. Il faut le rappeler pour ce qui n’ont pas de mémoire mais à l’été 2002 Hewitt était un véritable épouvantail. Pour le battre il fallait un coup fort, genre l’énorme coup droit de Carlos.

    Pour ce qui est des ennuis de dos, il faut dire qu’il était un peu raide, sans doute à cause de sa grande taille.

  23. Antoine 21 mai 2010 at 09:23

    @Nath: tu as exhumé un commentaire que j’avais posté sur un site actuellement moribond il y a plus d’un an, ce qui a suscité divers commentaires sur lesquels je ne reviendrai pas. La question que je me pose est: comment as tu réussi puisque j’avais demandé que la totalité non seulement de mes articles mais également de mes commentaires soient effacés ? Par ailleurs, il y a prescription, non ?

    • Colin 21 mai 2010 at 09:37

      Tes articles ont été effacés, mais tes commentaires (inoubliables) sont toujours sur SV.

    • Nath 21 mai 2010 at 13:36

      J’avais effectivement oublié que tu avais voulu tirer un trait en faisant effacer tes traces (dans le cas contraire, je n’aurais pas abordé le sujet). Tu n’as été qu’à moitié exaucé puisque tes posts sont restés comme l’a écrit Colin. Il est vrai qu’à partir du moment où l’on s’exprime sur un site en lecture libre, on est lu par des tas de gens dont on ne sait rien (comme moi là-bas).

      Personnellement, j’aime bien ta manière de t’exprimer sans concession, que l’on peut encore repérer dans tes analyses de matches. D’ailleurs j’avais plus été marquée par le post de karim que par le tien à l’époque. Tu veux marquer la rupture avec une autre époque, je prends note, définitivement cette fois. Suffit de demander.

  24. Ulysse 21 mai 2010 at 09:29

    Pendant que j’y suis, je voudrais apporter la contradiction sur trois sujets glanés dans les commentaires.

    1) J’espère que personne n’est impressionné par la série victorieuse de Gasquet. On parle d’un vainqueur de Challenger qui tutoyait le top 10 il y a un an et demi. Sa saison de terre battue est un modèle de n’importe quoi désordonné.

    2) On ne peux pas comparer Moya à Santoro. Mais Santoro mérite mieux que ce qu’il récolte habituellement sur le site. Il ne faut pas l’estimer en termes de palmarès et domination comme un joueur normal mais pour ce qui le rend unique : top 100 pendant plus de 20 ans et une collection de scalps sans commune mesure avec son niveau moyen. Je le redis : Santoro a l’age de … Michael Chang.

    3) J’ai oublié mais c’était cinglant !

    • Marque 21 mai 2010 at 10:16

      Tu dis parce que tu considères encore Gasquet comme un potentiel top 10, alors qu’il faut etre réaliste, Gasquet est aujourd’hui un joueur moyen qui joue des tournois adaptés à son classement : même dans un Challenger il n’est pas tête de série N°1
      Et il ne prépare pas RG (où , s’il passe 2 tours , ce sera bien), mais esaie de retrouver un certain niveau de jeu pour poursuivre sa carrière
      Il me semble plus malin de passer plusieurs tours sur de petits tournois (et donc de « pratiquer » du tennis)et remonter au classement si son niveau lui permet que d’aller se faire étendre au 1er tour par Nadal à US Open par ex, pour faire de la figuration, et se faire traiter de gros minable

  25. Kristian 21 mai 2010 at 09:33

    Bon article. Le probleme de Moya, c’est que..

    J’ai un gros service, un gros coup droit, un revers qui sert avant tout a remettre la balle, et je ne vais au filet que pour conclure.. Je suis?
    Bah, plein de joueurs en fait. Moya est un peu le prototype tres en vogue dans les annees 2000, pas grand chose qui sort du lot finalement. Efficace, certes, mais quand meme limite..

    • karim 21 mai 2010 at 09:51

      Je vote pour toi si tu présentes à la mairie de Moscou.

  26. Capri 21 mai 2010 at 09:54

    Ca se lit bien. Presqu’un exploit tellement cette période du tennis s’est faite sans moi (j’avais du boulot). En fait j’avais l’image d’un Moya beaucoup plus atypique que ce que tu décris, Guillaume, au regard de l’école espagnole. Pas un serveur-volleyeur bien entendu mais un gars qui n’hésitait pas à aller conclure à la volée. D’après les autres commentateurs il n’ y allait guère. D’un côté si ton coup droit a déjà fait le point t’as plus de raisons de monter.

    Ps = y’a des chances que je sois publié avant le mois de juin ?

    • Guillaume 21 mai 2010 at 10:25

      Je suis aussi assez étonné des commentaires. Moya montait effectivement beaucoup. Même sur terre battue. Pour ceux qui ne l’ont pas fait, regardez les vidéos, notamment les deux premières (RG98 et Hb99), Moya monte très souvent. Et pas que pour conclure les points. Il n’était pas rare même de le voir faire service-volée (un peu comme Corretja, d’ailleurs). J’ai souvenir de Moya/Henman ou Moya/Philippoussis sur gazon où c’était festival de chip and charge des deux côtés.

      Et puis faire la fine bouche parce qu’un joueur ne monte au filet que pour conclure les points… Ben c’est déjà pas si mal si on s’en fie au tennis des années 2010. Moi si on me dit qu’Almagro va enfin apprendre à monter au filet derrière ses monstrueux coups d’attaque je me mets à faire une danse de la pluie sur le toit de mon immeuble !

      Publié avant le mois de juin ? Avec Roland qui commence dans 48h ? Euh… Je peux rien te promettre, là.

      • Capri 21 mai 2010 at 10:39

        Ok, c’est un peu dommage mais je comprends. J’avais fait en sorte de terminer les BP 4 pour avant RG, en restant sur les bases d’une publication par mois. J’avais indiqué dans le titre de l’article qu’il serait prêt vers le 20 mai. Je t’avoue que faire en sorte de terminer pour une date et d’avoir une publication 2 ou 3 semaines après c’est tout de même un peu durail.

        Tu vois pour Moya, j’allais presque dire que c’était l’un des attaquants qui avaient gagné RG, dans le style Noah. C’est les bribes qu’il m’en restait, la vox 15lovetennissi m’indiquait le contraire et ça me troublait un peu. Je ne leur en veux pas. Je connais aussi des gars très calés en foot par ailleurs qui ont vu Laurent Blanc joué la finale de la CM 98. :-)

        • Franck-V 21 mai 2010 at 11:18

          Ça, c’est l’effet « la lumière est venue de Laurent Blanc », son esprit était encore sur le court, le dimanche de la finale.. sur le court dis-je.. ah ben ce n’est pas ça encore, c’était Pelé sur le court.

      • Guillaume 21 mai 2010 at 10:56

        Bah tu sais moi j’ai longtemps cru que Franck Leboeuf avait joué la finale 98. C’est dire les hallucinations, parfois !

        • Capri 21 mai 2010 at 11:12

          Beaucoup croient qu’il jouait au football, tu n’es pas le seul.

  27. Elmar 21 mai 2010 at 11:18

    Arf… ai écrit un long post qui n’est pas passé…
    En gros: 98 est pour moi une très bonne cuvée de tennis (avec les premières craquelures de Pete et parce que c’est l’année de mes premières nuits et petits déj’ devant l’AO, qui a conservé depuis une place particulière dans mon coeur, même si, n’étant plus étudiant, c’est devenu plus difficile de suivre les nigts sessions endiablées); Moya me laisse indifférent; jamais compris comme il pouvait être top-ten en 04-05, sans réel résultat probant (surtout 05); je lui préférais nettement Corretja, dont 98 fut la grande année (demi des Masters contre Pete juste monstrueuse); triste que ce dernier n’ait jamais gagné RG (mais il manquait clairement d’un coup fort).

    • Franck-V 21 mai 2010 at 11:22

      Ton comm’ me rappelle qu’effectivement 98 était une des pires années tennistiques que j’ai connues (si je me souviens bien..ou pas, ceci expliquant cela).Je peux même dire , un certain recul de ma part.

      Rios et Korda se tirant la bourre pour être n°1..sous l’oeil désabusé de Pete….

    • May 21 mai 2010 at 11:31

      Souviens toi que Poussin dixit Gilles Simon a été classé 6ème à l’ATP, comme quoi tout peut arriver! :lol:

  28. Clemency 21 mai 2010 at 11:21

    Salut Guillaume, merci pour l’article. J’en profite pour remercier tous ceux qui font tourner ce site, je me rend compte que ce n’est pas rien en termes d’investissement en temps et en énergie. Bon ça me met souvent en retard dans mon boulot (j’imagine vous…) mais c’est le tennis ça, comme RG quand j’avais des exam à réviser…

    Moya, comme d’autres apparemment, ça me replonge dans une période où avec un roi moins dominant, ou disons replié sur sa citadelle c’était une joyeuse foire d’empoigne sur le circuit, avec tous ces numéros un en peu de temps : Moya, Rafter, Rios, Kafelnikov, au gré des pics de forme. L’année 1998, c’était quelque chose quand même : 8 finalistes différents pour 4 tournois du grand-chelem.
    Pour RG moi j’attendais Rios, j’étais à fond sur ce joueur…

    Je me souviens de l’effervescence espagnole avant la finale de l’AO 1997, effectivement ils étaient à fond d’avoir un mec qui brille sur surface rapide, et Santana (je crois que c’était lui) était très optimiste, disant que Moya allait bomber ses trajectoires sur le revers de Sampras, ce qui le gênerait. On a vu comme ça l’a gêné.
    Pour ce qui est de son jeu, quand Tsonga a débarqué il m’a beaucoup fait penser à lui techniquement, le coup droit et le service mais aussi cette manière un peu gênée, tronquée de frapper son revers. Mais Moya se déplaçait beaucoup mieux malgré un gabarit comparable c’est à dire balèze, d’où la différence de résultats sur TB.

    • Franck-V 21 mai 2010 at 11:26

       » Je me souviens de l’effervescence espagnole avant la finale de l’AO 1997, effectivement ils étaient à fond d’avoir un mec qui brille sur surface rapide »

      C’est curieux ce paradoxe, ils se revendiquent , à juste titre comme les rois de la TB, surface diluée dans leur biberon, et malgré tout, on sent poindre le complexe de « n’être que cela ».

      Enfin, Nadal les a décomplexés de ce côté, même si demeure dans la manière et les circonstances, quelques réserves qui font toujours grincer des dents (reliquat de la composition du fameux biberon initial) :-)

  29. Sylvie 21 mai 2010 at 11:24

    Ce que j’aime sur ce site c’est qu’on y apprend tous les jours plein de choses. Moya, je l’ai très peu vu jouer car il a émergé à une période où j’avais pas mal cessé de suivre le tennis. Je n’ai donc vu que les matchs de sa seconde partie de carrière mais j’ai pu apprécier son style et le joueur m’a toujours semblé avoir du panache et de la classe. Ce qui est dommage, lorsqu’on découvre un joueur comme Moya en fin de carrière ou presque, c’est qu’on oublie le palmarès assez conséquent qui est le sien et les performances accomplies. Cet article a le mérite de nous rafraichir la mémoire, de nous faire revivre les grandes heures d’un sportif là où le temps cruel ne garde que le présent.
    En tous les cas, je lui souhaite une bonne retraite. J’espère tout de même qu’un hommage lui sera rendu à Roland Garros, terre de son sacre.

    • Quentin 21 mai 2010 at 11:26

      Malheureusement, il sera forfait à Roland cette année et je doute fort qu’il soit encore là l’année prochaine.
      http://www.sports.fr/cmc/scanner/tennis/201020/stepanek-karlovic-et-moya-forfait_285389.html?popup

    • Guillaume 21 mai 2010 at 11:31

      Je me demande s’ils ne vont pas lui proposer de venir remettre le trophée. En tout cas avec le sacre annoncé de Nadal ça aurait de la gueule d’inviter son mentor qui s’apprête justement à prendre sa retraite.

    • Sylvie 21 mai 2010 at 11:33

      Oui, je pensais à un truc comme cela : remise de la coupe ou alors lui remettre un trophée souvenir sur le court avant une grosse affiche.

      • Sylvie 21 mai 2010 at 11:35

        J’ai posté trop vite et le site m’a dit « calmez-vous ! » :D

      • Quentin 21 mai 2010 at 11:47

        Non! :lol:
        C’était déjà arrivé à Karim le jour de la finale hommes de Roland-Garros 2009 ;)

  30. Franck-V 21 mai 2010 at 11:27

    Instant de vérité, compte à rebours H-3mn

  31. Jean 21 mai 2010 at 11:45

    Pareil que tous les vieux, bien que cet article soit très bon et justifié, cela me faisait moyennement rigoler de voir des Korda, Rios, Kafelnikov, Moya se tirer la bourre pour éjecter Sampras. Il ne faut pas chercher beaucoup plus loin à mon avis pour trouver la cause d’une certaine baisse de popularité de RG, de cette impression de se trouver aux confins de l’univers tennistique, d’autant qu’à l’époque, pas (ou peu) d’Internet et que les chaînes hertziennes se tamponnaient complètement de Wim. Donc j’ai vu en direct la finale de RG 98, mais pas celle de Wim 99, pauvre de moi, je me suis rattrapé depuis.

    Moya a une tête triste, et puis il me faisait surtout penser à Bono, ce qui n’est pas bon signe.

    • Elmar 21 mai 2010 at 11:47

      Moi j’aimais bcp Kafel’; Korda pouvait atteindre des niveaux tennistiques rarement vus; Rios on adorait le détester… dans la liste, il n’y a guère que Moya qui me laissait profondément indifférent.

      Sinon, Moya, plus que de Bono, c’est le sosie de Kurt Russell.

      • Clemency 21 mai 2010 at 12:04

        Bah moi j’adorais adorer Rios…
        Korda c’était un serial Killer, il pouvait dézinguer Sampras à la régulière. La traversée de balle, mama mia… Ca faisait un bruit, mmh.
        Et la gueule, oulala…

    • Jean 21 mai 2010 at 12:03

      De très bons joueurs bien sûr, souvent très talentueux, mais qui ne me donnaient pas l’impression de pouvoir durer et marquer le tennis. Korda était parfois incroyable, mais est-ce que l’on peut penser qu’il ai fait se dire à un mioche « j’aimerais être comme ce type-là » ? Un tel coton-tige qu’il aurait du avoir une dérogation pour se doper. Rios n’a jamais rien fait, Kafel, je n’en pense rien, je ne pourrais même pas dire une vacherie sur lui. Et toujours cette impression en regardant RG de bouffer des chips dans un terrain vague alors que le caviar a été servi dans le jardin, sans nous.

      J’ai au moins regardé qui est Kurt Russell : il me dit quelque chose.

      • Clemency 21 mai 2010 at 12:13

        « mais est-ce que l’on peut penser qu’il ai fait se dire à un mioche « j’aimerais être comme ce type-là »? Si on se réfère à sa dégaine et sa gueule effectivement, son divin revers et sa fulgurance générale ne faisait pas le poids. Et pourtant, quel joueur. On signerait des deux mains (surtout la gauche) aujourd’hui pour voir un mec comme ça sur le circuit. Et même deux : Rios c’était du velouté de tennis.

        • Jean 21 mai 2010 at 12:19

          Je suis d’accord : deux des plus fulgurants talents que l’on ai pu voir. Mais ça a donné quoi ? Un GC et une suspension d’un côté, et une réputation de connard de l’autre.
          Je me répète mais on voyait très peu de matchs à l’époque.

          Say yes to drugs : http://www.sporting-heroes.net/files_tennis/KORDA_Petr_199207_NF_R.jpg

    • Kristian 21 mai 2010 at 12:07

      ARgh.. non. Korda et Rios avait la foudre dans leur bras (gauche). Justement ils apportaient du genie pure a l’epoque ou Wimbledon se noyait dans le flot insupportable d’aces des Sampras et autres Goran.

      Et puis ils n’etaient pas du tout au confins de l’univers tennistique. Rios etait tete de serie numero 1 a RG 98, parcequ’ il avait degomme Agassi a Miami 2 mois plus tot. Et Korda l’avait battu superbement en finale en Australie.

      • Guillaume 21 mai 2010 at 12:11

        C’est pas Korda qui tape Sampras à l’US 97 aussi ?

        Juju vs Serena en quarts de Roland. Premiers tours Dokic/Safarova pour Lionel, Kuz/Cirstea pour Jean.

      • Clemency 21 mai 2010 at 12:15

        Oui il le tape à la régulière avant de se blesser si mes souvenirs sont bons, et à Wimb c’était 5 sets.

  32. Jean 21 mai 2010 at 12:12

    Quart probable Serena/Juju. La tenante du titre va dégager au premier tour devant Cirstéa. C’est tout.

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