Nadal – Ferrero : l’autre rivalité

By  | 26 juin 2009 | Filed under: Regards

Ferrero vs Nadal, Rome 2008 (photo DR)Septembre 2003 : un Espagnol se hisse sur le trône mondial. Un sacre tout ce qu’il y a de logique lorsqu’on porte un prénom royal. En atteignant la finale de l’US Open, Juan Carlos Ferrero s’impose comme le patron. En début d’année, il s’était défini trois objectifs : « gagner Roland-Garros, gagner l’US Open, être n°1 mondial ». Reçu deux sur trois. Seul Andy Roddick, en finale à New York, l’a empêché de réaliser le carton plein. Qu’importe : Juan Carlos n’a que 23 ans, et a déjà accompli ses deux vœux les plus chers : « gagner Roland-Garros et prouver que je ne suis pas qu’un joueur de terre battue ».

Qui oserait encore prétendre le contraire au vu des résultats de l’Espagnol depuis un an ? Finaliste de l’US Open, finaliste du Masters, demi-finaliste de l’Open d’Australie, et capable de pousser Hewitt et Philippoussis à jouer cinq sets sur gazon en finale de Coupe Davis… Oui, Juan Carlos Ferrero est de la race des très grands.

Et puis le train déraille. Début 2004, la varicelle, cette maladie bénigne pour les enfants mais potentiellement grave chez les adultes, laisse Juan Carlos à quai. Pendant ce temps, Roger Federer s’envole en tête de la hiérarchie mondiale tandis que Guillermo Coria semble n’avoir qu’à se baisser pour cueillir Roland-Garros. Juan Carlos Ferrero précipite alors son retour sur le circuit : erreur lourde de conséquences. A Monte-Carlo, où il est double tenant du titre, il est sorti au premier tour par un pré-retraité, Alex Corretja, qui ne l’avait pourtant battu qu’une fois en cinq confrontations. A Roland-Garros, il abandonne son trophée au second tour face au Russe Andreev. Mal remis, miné moralement, Ferrero est bord du gouffre. Des blessures aux côtes et au poignet vont achever de l’y précipiter.

Il revient en 2005, mais le refrain a bien changé : Juan Carlos frappe moins fort, court moins vite, anticipe moins bien. Il n’a pas perdu son tennis. Simplement, comme tout joueur qui revient après une longue coupure, il fait tout un peu moins bien qu’avant. Surtout, il peine à se remotiver : où puiser l’énergie pour revenir au top, pour se ‘déchirer’ à l’entraînement, quand on a déjà atteint tous ses objectifs ? Il confie alors peiner « à retrouver l’envie ».

Et voilà que le coup de grâce lui est porté par un de ses compatriotes. Il est jeune, a la crinière folle et braille des ‘vamos’ retentissants à chaque point gagné : Rafael Nadal vient d’entrer avec pertes et fracas dans la cour des grands, réalisant le quadruplé Monte-Carlo, Barcelone, Rome, Roland-Garros. Au passage, il bat deux fois de suite Juan Carlos. Ce qui commence à être dur à avaler pour ce dernier, surtout après l’épisode de la finale de Coupe Davis quelques mois plus tôt. Afin de défier les Etats-Unis, le capitaine Jordi Arrese avait en effet choisi de retenir en simple le jeune Nadal au détriment de la star Ferrero. Ce dernier avait vécu sa sélection en double comme une véritable gifle. Lui qui a toujours royalement snobé la discipline – quatre matchs gagnés en double dans toute sa carrière ! – avait la sensation d’être envoyé au casse-pipe contre les frères Bryan, faute d’équipe de double espagnole digne de ce nom. Et pendant que ‘Rafa’ accédait à la gloire, ‘Juanqui’ faisait la tête sur les photos de famille suivant la victoire.

Dès lors, l’Espagne a son nouveau chouchou, et peu importe maintenant ce qui peut arriver à l’ancien. Seul compte Rafa, pour qui tout un pays a les yeux de Chimène. A Halle, en 2005, les journalistes ibériques quittent en bloc le tournoi après l’élimination du Majorquin au premier tour, sans un regard pour les autres joueurs espagnols. Juan Carlos l’orgueilleux est outré et le fait savoir publiquement. Sans doute a-t-il la sensation de s’être fait voler la place qui était la sienne. Après tout, n’était-ce pas lui l’idole nationale avant sa blessure ? N’a t-il pas remporté son premier tournoi dès sa première saison professionnelle ? N’a-t-il pas été le principal rival de ce Gustavo Kuerten qui régnait sur terre battue au tournant du siècle ? Surtout, n’a-t-il pas été le grand artisan de la première victoire de l’Espagne en Coupe Davis, victoire qui avait eu un retentissement difficilement imaginable en France ?

Tout cela… Aux oubliettes. Non seulement le palmarès de Rafael finit par éclipser celui de Juan Carlos, mais sa personnalité contribue elle aussi à effacer l’enfant d’Onteniente. Les deux hommes sont tellement différents : Juanqui est un écorché vif à jamais marqué par le décès prématuré de sa mère, Rafa est un ado pleinement intégré à sa cellule familiale. Juanqui se révèle volontiers froid et distant, peu à l’aise avec les gens qu’il ne connaît pas, Rafa est bouillant, sanguin, invitant facilement au partage des émotions. Bref, on ne peut faire plus opposés que ces deux-là.

A partir de là, doit-on s’étonner que le roi déchu et le son successeur ne s’apprécient guère ? Car, c’est une évidence, ils ne s’aiment pas. Là où les matchs entre Espagnols sont souvent des matchs de ‘potes’, les Nadal / Ferrero sont toujours remplis d’électricité. Ces rencontres-là sont de véritables concours de ‘vamos’, de regards noirs, de poings tendus, sans oublier des poignées de main glaciales à la fin. D’ailleurs, est-ce un hasard si c’est face à ce même Rafael Nadal que Ferrero a réalisé, du côté de Cincinnati et de Rome, les meilleurs matchs de sa seconde partie de carrière ? La fierté du champion ne disparaît jamais.

Quand Ferrero affronte Nadal, sa motivation est toute trouvée : il joue celui qu’il estime en quelque sorte lui avoir pris sa place. Quant à Nadal, il doit gérer une configuration inédite : il affronte le seul de ses compatriotes dont le palmarès ne fasse pas de lui un simple faire-valoir. Oh, il y avait bien Carlos Moya, mais lui est hors catégorie : il est l’ami, le mentor de Rafa. Quant aux autres, les Ferrer, Verdasco, Lopez… ce sont des amis dans la vie qui, sur le court, s’avèrent n’être que de gentilles mises en bouche pour l’ogre Rafael. D’ailleurs, combien de fois ont-ils battu Rafael depuis que celui-ci est Nadal ?

Alors que Ferrero… Voilà un joueur qu’il n’apprécie guère (et qui le lui rend bien), et qui est en outre le seul Ibérique dont les états de service ne fassent pas pâle figure comparés aux siens. Pas étonnant alors qu’il ressente le besoin de le remettre à sa place lorsqu’il le trouve sur sa route… même si on notera que les deux hommes semblent avoir pris depuis peu le parti de mettre de côté leur antagonisme. La nomination d’Albert Costa à la tête de l’équipe d’Espagne de Coupe Davis n’est sans doute pas pour rien dans cette coexistence pacifique nouvelle. Proche des deux hommes, Costa a réussi le tour de force de parvenir à les (ré)unir au sein d’un même groupe. Les Espagnols sont autant une équipe que des amis (Ferrero et Ferrer, Lopez et Verdasco…), et il règne dans le groupe une sorte d’union sacrée : tout le monde accepte de s’effacer pour faire passer au premier plan l’intérêt collectif.

Individuellement, le presque trentenaire Juan Carlos a aussi – enfin – appris à relativiser les choses, acceptant la carrière qui a été la sienne au lieu de ressasser celle qu’il aurait pu faire. Apaisé, enfin débarrassé de ses multiples bobos, il rejoue pour le plaisir, et sans doute est-ce là que se trouve la clé de sa belle saison 2009. Et quand Nadal demeure totalement impliqué dans le tennis, Ferrero consacre en parallèle beaucoup de son temps à sa reconversion (propriétaire de tournoi et d’hôtels). Il a même lâché que l’annonce de la retraite de son pote d’enfance Marat Safin le « faisait réfléchir ». Ses bonnes performances de 2009, saluées par un retour dans le Top 20 et une troisième Coupe Davis à titre personnel, seront-t-elles suffisantes pour pousser Ferrero à rester encore un moment joueur de tennis ? On peut le penser. Et quand il partira, peut-être l’Espagne se rendra t-elle alors compte que c’est l’un de ses enfants prodigues qui s’en va…

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84 Responses to Nadal – Ferrero : l’autre rivalité

  1. Antoine 26 juin 2009 at 11:26

    Excellent article sur une rivalité quelque peu escamotée par l’arrivée de Nadal. Dommage que Ferrero ait eu cette mauvaise année 2004 mais cela n’aurait sans doute pas changé grand chose..Ferrero inspire l’ennui, même quand il était bon..C’était propre, bien joué mais ennuyeux. Je trouve incroyable qu’il ait pu parvenir au rang 1 au classement sans un seul très bon coup..Hier, il a réussi à perdre le premier set contre Santoro..pas terrible quand même..Sur la rivalité avec Nadal, j’avais été frappé par le fait que Ferrero niait l’évidence quand les journalistes lui faisaient remarquer que Nadal avait des ampoules monstrueuses le jour ou il a réussi à le battre à Rome l’année dernière..Ferrero était aux anges; il avait très bien joué mais en face Nadal jouait sur une jambe…

    • Guillaume 26 juin 2009 at 12:21

      Pas de grand coup ? Certes. Si j’ai bien compris, tu reproches à certains de n’avoir qu’un grand coup et rien d’autre, et aux autres d’être complets mais de ne pas avoir de grand coup ? Monsieur est difficile, à ce que je vois :)

      Je chambre mais, plus sérieusement, le Ferrero des jeunes années avait un sacré revers. Le coup droit était suffisamment bon pour tenir tête (voire battre) Kuerten sur terre battue. Surtout, sa frappe sèche, vive, était un vrai poison. Ca fusait dans tous les sens sur le court, à une vitesse étonnante chez un pareil gringalet (cherchez pas plus loin pour le surnom de Mosquito).

      Pour la mauvaise foi après Rome, c’était un grand moment. Je pense qu’aujourd’hui encore Juanqui est le seul à ne pas avoir vu que Rafa était blessé !

      • Antoine 26 juin 2009 at 13:46

        Mais non, je ne lui reproche rien à Ferrero, sinon d’avoir un jeu un peu soporifique à mon goût; je m’étonne qu’il ait pu être numéro 1, certes pas très longtemps, sans un coup qui fait vraiment mal qui lui permet de gagner pas mal de point..

        Cela prouve, pour rejoindre le débat d’hier, que c’est un joueur très complet..

        Mais en fait, il a quand même un très bon coup; son revers croisé court..

  2. Jean 26 juin 2009 at 12:20

    Cet article est très bon, je ne connaissais pas les raisons du déclin de JC Ferrero, me voilà donc renseigné (la varicelle !!). Les rivalités nationales sont souvent très dures, largement alimentées par une presse qui y voit un thème facile à exploiter (Noah/Leconte, Becker/Stich…). Très bon, j’aime bien ce type-là, au delà de son tennis, on sent qu’il trimballe une sorte de blues…

    • Guillaume 26 juin 2009 at 12:29

      J’aime bien ton idée d’un type qui traîne une sorte de spleen. Finalement, ç’a toujours été un peu ça. Un gars qui aime le tennis, mais pas forcément tout ce qu’il y a autour. Les honneurs, les sollicitations dûes à son rang… tout ça, c’était pas son trip (un peu comme Gasquet?). Mal à l’aise devant cette reconnaissance.

      Une anecdote. Je l’ai vu jouer son 2e tour de Roland contre Kohly cette année. Court 17, tout au bout des allées. Pourtant, c’était bondé de chez bondé : la plupart des gens avaient enduré un match féminin entier pour être sûr de voir Juanqui ensuite !

      Les deux hommes entrent sur le court : applaudissements polis pour l’Allemand… ovation pour l’Espagnol. Gens debout, acclamations. Lui s’avance vers sa chaise. Il sourit discrètement. ça lui fait plaisir, mais il ne le montre pas plus que ça. Comme s’il était à la fois content et… gêné d’être ainsi acclamé.

    • Jean 26 juin 2009 at 12:54

      Avant même que Nadal n’écrase le tennis espagnol de son envergure (et probablement de son charisme), on sentait que Ferrero était à part, beaucoup plus ambitieux et intérieur que des Moya, Costa ou Corretja. Quant on dit que Federer a « tué » moralement la concurrence, ton papier montre qu’il n’a pas été le seul à le faire et que tous ceux qui avaient élu la terre comme domaine, même si ils étaient capables de se diversifier (Ferrero, Coria,…) ont vu une grande partie de leurs ambitions, et donc de leur moral, brisées par Nadal. D’autant plus difficile quant on ajoute à cela difficultés physiques et concurrence nationale. Aujourd’hui encore, on sent une très grande fierté, bien que contrariée, et une très grande auto exigence chez lui.

      Alors que je l’ai vue, je ne me souviens pas vraiment du déroulement de sa finale contre Costa dont je viens de vérifier le score : 6/1 6/0 dans les deux premiers sets, il s’était vraiment craqué, victime me semble-t-il de son statut de favori (et peut-être à nouveau du stress supplémentaire consistant à rencontrer un compatriote). J’avais été content pour lui qu’il gagne l’année suivante (d’autant que Verkerk…), on sentait qu’il jouait beaucoup de lui-même sur ce titre, qu’il n’est pas du genre à relativiser facilement et qu’un nouvel échec aurait été réellement dramatique.

    • Guillaume 26 juin 2009 at 13:00

      Ambitieux ? Oui. Il savait qu’il pouvait laisser une trace bien plus importante que celles des Moya, Bruguera… Kuerten sur le déclin, RG lui était promis quelques années de suite, ainsi que 1-2 GC sur dur.

      Je viens de regarder : Fed lui a barré la route plus d’une fois, à lui aussi. Une fois à l’OZ, deux fois à Wimby.

      Sur la finale de 2002, Ferrero était blessé au pied. Dans son état, c’était déjà un miracle qu’il ait pris un set à Costa !

    • Jean 26 juin 2009 at 13:09

      C’est d’ailleurs intéressant de réfléchir différemment à cette histoire de génération mise sous l’étouffoir par le couple Federer/Nadal. On a pendant l’ère post-samprassienne et l’ère anté-federienne une flopée de n°1 mondiaux (la période la plus instable du tennis) qui comme le dit Antoine n’avait pas forcément l’envergure technique ou physique pour s’imposer durablement et qui s’est peut-être vue trop belle. On parlait à l’époque de Hewitt comme d’une intelligence de jeu prodigieuse et de Ferrero comme d’un roi de la terre battue, ce qui était probablement surfait, en dehors même de l’arrivée des deux monstres, et qui s’est peut-être un peu retourné contre eux, comme l’a montré la suite de leurs carrières (je ne sais pas si je me fais bien comprendre, ça leur a peut-être fait gonfler le melon d’une manière un peu exagérée et artificielle, un peu comme Clapton que l’on surnommait ni plus ni moins « God » ( !!!) à Londres et qui avoue être tombé dans une quasi-déprime à l’arrivée très brutale du génie, un vrai celui-là, Hendrix qui l’avait alors complètement éclipsé. Mais il faut bien reconnaître que son surnom et l’estime qui lui était donnée étaient artistiquement complètement exagérés).

    • Guillaume 26 juin 2009 at 14:04

      La différence étant que pour Ferrero, était-ce vraiment surfait ? Ses premières saisons sont réellement prodigieuses. En 1999, pour sa première année en tant que pro, il remporte un tournoi (Majorque). Qui peut se targuer d’avoir gagné un tournoi ATP dès sa première année ? Edberg, McEnroe, Borg, Connors… Que des grands noms (à noter que Nadal a attendu sa 2e saison, Fed sa 3e).

      2000 : première participation à Roland, première demi-finale. Il mène deux sets à un et break dans la 4e face au Roi de la surface, Gustavo Kuerten. Ce dernier s’en sort après un combat d’anthologie.

      2001 : il se rapproche de plus en plus de Kuerten, le battant en finale à Rome (encore cinq sets). Hélas pour lui, le Brésilien sort l’un des meilleurs matchs de sa carrière lors de la belle en 1/2 de RG.

      Donc oui, Ferrero a profité vers 2002-2003 de la baisse de niveau globale. Maintenant, il fut auparavant le plus grand rival de Kuerten dans ses meilleures années. Personne (ni Moya, Corretja, Bruguera, Costa, Rios, Agassi, Kafel…) ne peut se targuer d’avoir autant fait trembler le Brésilien. C’est à la lumière de cette perf qu’on peut mesurer ce que Ferrero n’avait pas été monté en épingle par accident.

  3. MarieJo 26 juin 2009 at 12:49

    curieusement ferrero n’a plus jamais réussi à RG depuis l’avènement de Nadal, alors qu’il a fait de très bon parcours à l’oz ou à wimb.

    je pense qu’il n’a jamais digéré son éviction du simple en coupe davis au profit de nadal, et il n’a plus participé depuis.

    petite précision : à rome en 2008 il était lui aussi touché aux adducteurs, et il avait clairement dit que même blessés tous les deux, il avait été meilleur ce jour là. Ferrero ne lui fera jamais de cadeaux de ce point de vue.

    en tous cas je lui souhaite de revenir au classement, même avec un tennis moins percutant, il joue nettement moins les angles qu’avant, son revers est encore bon, son coup droit décroisé aussi, il lui manque un poil de confiance pour gagner contre de bon joueurs, gonzo sera un gros morceau au prochain tour…

    sinon, moi je pensait que que vous seriez bien plus émus par la disparution d’une drôle de dame : farrah Fawcett… aucun respect pour la gent féminine ! pfff

  4. karim 26 juin 2009 at 18:05

    Pour ce qui est du jeu de JCF et jusqu’à son implosion en 2004, son coup droit était avec celui de Norman l’arme fatale sur TB. Je ne suis pas d’accord quand Antoine dit qu’il n’avait pas de grand coup, revoyez les vidéos de l’époque, ça crachait dru côté coup droit. Demandez à Kuerten il en sait quelque chose. C’était vraiment un coup très très fort. Et son revers était excellent. Il a considérablement amélioré son service également mais comme un hewitt ou un Grosjean, ces joueurs qui ont « appris » à servir des aces, son pourcentage de premières frise les 50% quand il veut servir le plomb.

    Je n’ai jamais apprécié le tennisman ceci dit. Il menaçait Gustavo sur TB, vous pensez bien!!

    Très bon papier.

  5. Kristian 26 juin 2009 at 18:07

    Tres bon article. Curieusement Ferrero est aujourd’hui encore assez percutant sur surface rapide et notamment sur gazon, mais tres quelconque sur terre battue. Sur TB il est noye dans la masse de ses compatriotes qui tappent plus fort, en plus lifte et plus longtemps. Sur gazon et dur, sa vitesse d’execution lui permet de sortir un peu de l’anonymat..

    • MarieJo 26 juin 2009 at 18:14

      1500 tième commentaire du site, bravo !

  6. MarieJo 26 juin 2009 at 18:12

    tiens ya pas que moi qui fait la sieste :)
    ne me dites pas que vous êtes tous scotchés par karlovic ?
    bon, tsonga out… simon va être le meilleur français du tournoi, ça compte si on reformule la question du quizz ? ;)

    même un bon roger a pas envie de se farcir karlovic… ce mec c’est pire que la roulette russe !

  7. Antoine 26 juin 2009 at 18:32

    Mais si Marie Jo, j’étais scotché par le match Tsonga Karlovic..

    Fascinant et très très décevant pour Tsonga qui est évidemment un bien meilleur joueur que Karlovic et qui a très bien joué. Il a du gagner huit ou neuf échanges sur dix, quand il y avait un échange bien sûr..Il perd le match en se faisant prendre une fois sur seconde balle, c’est assez dûr…Il aurait pu aller loin et était écoeuré..

    C’était fascinant parce que Karlovic a mieux servi que jamais: plus de trois premières sur quatre, 90% de points gagnés derrière et près de 70% sur sa seconde balle, 46 aces au total. Cela uarait du faire quatre tie break mais il a eu un pot incroyable sur un retour amorti et a réussi à breaker une fois. Tsonga lui n’a pas eu une seule balle de break de tout le match… Le quatrième set était presque hilarant puisque jusqu’au tie break ni Karlovic, ni Tsonga n’ont pu marquer un seul point sur le service adverse..Je pensais que si Tsonga tenait jusqu’au cinquième, il gagnerait parce qu’au cinquième il n’y a pas de tie break mais il n’a pas tenu, malheureusement pour lui et pour le public qui était derrière lui..

    Ce qu’il y a de monstrueux dans le service de Karlovic,ce n’est pas essentiellement la vitesse en première balle encore qu’il frappe à 220-230 mais les angles extérieurs qu’il trouve frappant la balle à près de quatre mètres de hauteur. La balle rebondit très haut, surtout là, sur le numéro 1. Et puis, il y a autre chose, c’est sa seconde balle qu’il frappe à 190 en moyenne, la vitesse de Federer en premières…

    Il était fatal qu’un jour ou l’autre Karlovic dégomme une pointure; c’est tombé sur Jo qui n’a absolument rien à se reprocher…

    • Franck-V 26 juin 2009 at 18:44

      « Je pensais que si Tsonga tenait jusqu’au cinquième, il gagnerait parce qu’au cinquième il n’y a pas de tie break  »

      Tu misais donc sur une baisse de régime du Croate au service, vu que sur le match, JWT n’a eu aucune balle de break… mais combien de match en 5 sets Tsonga a-t-il gagné? En a t-il seulement ….disputé?

      Dans ce cas, il ne semble pas beaucoup plus avantagé que Karlovic dans un set décisif.

      Moi je pensais plutôt que Jo est plus solide mentalement (plus complet aussi, ça va sans dire)et avait sa chance en 3 ou 4 , justement qu’aux tie breaks..

      Sinon il a plu ce matin, je crois, donc le toit était refermé, en quoi ça a modifié les conditions de jeu, plus rapide, plus lent? Fed a encore glissé…

      • Antoine 26 juin 2009 at 19:37

        Oui, s’il y avait eu un cinquième, je pense que Tsonga aurait gagné, peut être 17 à 15 ou qq chose comme cela..Il y a un moment ou il baisse un peu comme on l’a vu à Paris contre Hewiit mais là, il n’a pas baissé et servi au quatrième comme au premier…

        Je ne savais pas que le toit a été fermé ce matin mais en ce qui concerne Tsonga cela n’a rien changé puisque c’était sur le 1 qui présente la particularité d’être plus sec, avec des rebonds plus hauts…

  8. Franck-V 26 juin 2009 at 18:35

    Karlovic, c’est d’abord l’affaire de Verdasco, Roger a bien d’autres chats à fouetter avec Söderling, match maîtrisé contre Kohli mais tout de même une vingtaine de bb vendangées; ça fait désordre…

  9. Jean 26 juin 2009 at 18:38

    Que dire du match Karlovic/Tsonga ? On est vraiment à la limite du tennis et de la roulette russe, comme tu dis MarieJo.

    Un truc comme 46 aces, Tsonga n’a pas été capable de lire le service adverse, il a semblé assommé mentalement à partir du 3ème, ce type de serveur demande probablement une vivacité d’attention très particulière pour retourner.

    C’est l’homme à abattre, il faut accrocher partout à Wim des promesses de récompense pour celui qui le sortira, ça tombe bien, il a une tête de truand. Le cirque qu’il nous a fait à la fin était très déplacé, vu le niveau de « tennis » produit.

    C’est paradoxal, il est le seul joueur que j’ai vu enchaîner au filet depuis le début de la semaine (j’imagine que Stepanek le fait aussi). Par contre il a la volée d’un 15/5.

    Du coup, j’ai souvent zappé sur le match de Cirstea, qui a perdu aussi contre Azaranka.

    Sur l’article, j’ai peu suivi le tennis de la deuxième moitié des 90’s et du début 21ème siècle, je suis donc très intéressé par les textes traitants de cette période et de ses joueurs (j’aimerais bien des trucs sur Kuerten ou Korda, dont on parle très peu).

  10. karim 26 juin 2009 at 18:45

    Karlovic… on a presque envie de dire c’est pas de jeu. Comment un Santoro ou un Roccus se sent quand on lui dit qu’un gars a marqué 46 points sur ace? Soit l’équivalent de douze jeux blancs? C’est proprement dégueulasse.
    Tsonga de toute façon vient de passer sa pire période de l’année, si on fait abstraction des risques potentiels de blessures. Si son tennis est en place (et il n’y a pas de raison qu’il ne le soit pas) il fera partie des gros outsiders croqueurs de points ATP derrière le trio de tête (je n’y mets provisoirement plus Djoko qui pour moi glisse vers JMDP et quelques autres).
    C’est assez bizarre de dire que Tsonga est bien meilleur que Karlo mais a perdu. Bien que ce soit la vérité. Comme quoi le meilleur tennisman n’est pas forcément celui qui gagne.

  11. Pierre 26 juin 2009 at 18:48

    Pour Fed, c’est une partie très sérieuse. Les 2 premiers sets sont à sens unique et peu passionnants, mais on a pu voir tout de même un excellent Fed au service et de très bons déplacements, avec aussi une large palette de coups en demi-volée…Tout bon. Dans le troisième set, Kholi se met à jouer très très bien (20 coups gagnants et 2 fautes directes), ce qui a donné un très beau spectacle : Fed mène 4 à 2 et semble filer vers la victoire mais se fait rattraper. Le dernier set sera à nouveau à sens unique, Fed montrant enfin une vraie capacité à accélérer les échanges.

    Une partie intéressante car il me semble qu’il travaille toujours autant les amorties (ce qui lui sera très utile par la suite), son revers slicé fait toujours mal (même si Murray n’en sera pas gêné s’ils se jouent). En revanche, son revers frappé/lâché est aux abonnés absents : à vue de nez, une dizaine de vraies percussions dans la partie…

  12. Antoine 26 juin 2009 at 19:33

    Je pensais qu’il aurait plus de mal contre Kohlschreiber qu’aux deux tours précédents et J’ai regardé le match du Suisse jusqu’au début du troisième ou je pensais que l’affaire était pliée. Jusque là, je n’avais pas été impressionné….Je l’ai trouvé d’une paresse et d’une nonchalance peu commune, franchement lent par moments et l’impression que j’ai eu c’est que s’il menait, c’est surtout parce que Kohlschreiber jouait mal..Nettement moins bon qu’au tour précédent en tout cas..Là dessus, il trouve le moyen de perdre le troisème alors qu’il avait un break en poche; je ne trouve pas cela rassurant du tout pour lui..Normalement il ne devrait pas perdre un set contre Kohlschreiber..

    Maintenant, il va falloir qu’il joue beaucoup mieux parce que le Soderling de cette après midi, c’était du niveau de ce qu’il a fait à RG: trois points perdus sur sa première balle seulement..

    • Pierre 26 juin 2009 at 19:59

      Sincèrement, Kholschreiber a livré un troisième set de haute volée…et Federer a eu une saute de concentration. Maintenant, ce n’est pas non plus vraiment rassurant avant d’affronter un Söderling qui monte, qui monte… Reste l’avantage psychologique, du côté suisse.

  13. MarieJo 26 juin 2009 at 19:47

    nadal avait dit après son match contre karlo au queens l’année dernière, qu’au retour de service il fallait anticiper un côté comme au tirs au but, visiblement tsonga a rarement anticipé le bon côté au cours du match, vu le nombre de points marqués sur le service adverse et deuxième point : ne pas se fruster quoi qu’il arrive… j’ai pas vu tsonga assez positif surtout en fin de match.
    même fed n’a pas envie de revoir karlovic, surtout que ce dernier l’avait battu à cincy, permettant à nadal de prendre la première place au même moment, s’il passe ce sera une revanche, c’est sûr !
    donc verdasco va-t-il écarter le Dr Ivo ? rien n’est moins sûr, vu qu’il a eu du mal avec qui ? montanes, eh oui !

  14. MarieJo 26 juin 2009 at 20:53

    astuce du jour : pour éviter de voir vos comm’ réduits au fur et à mesure que vous répondez au même comm, choisissez l’option de répondre au comm initial, votre texte s’aligne à la suite sans effet réducteur pour la lecture, c’est bien mieux !

    finalement djoko a repris ses esprits et fait un match solide, il a sauvé une seule balle de break, fish a servi moyennement, il faut le reconnaitre.

    maintenant tommy haas, c’est toujours académique mais très clean et agréable à voir.

  15. Marc 26 juin 2009 at 21:15

    Article très intéressant de Guillaume sur les coulisses de la rivalité Ferrero/Nadal, avec des analyses percutantes.
    Au delà des aspects psy, Nadal est un bien meilleur joueur que Ferrero, auquel il manque un vrai grand coup qui permet de gagner des points facilement, l’atout maître.

    Je finis ce WE mon panorama des joueurs complets, j’ai pas mal avancé, et au delà des 3 grands critères (technique, physique, mental), j’ai rajouté un 4è : l’atout maître, le coup du roi. Vous verrez que l’absence d’un tel coup est pénalisante…mais qu’un grand coup seul ne vaut pas grand chose…

    Sur Wimbledon, le tableau est scandaleusement déséquilibré, le 1/4 de Murray est peuplé de nuls ou d’alergiques au gazon, alors que le quart de Fed (Verdasco, Karlovic, Soderling) et le quart d’Hewitt (Stepanek, Roddick, Berdych) sont vraiment peuplés de bons joueurs. Djoko n’a pas non plus à trop se plaindre, mis à part Haas…

    Mettre 4 sets à Kohlschreiber en abandonnant 1 set par inadvertance face à 1 mec en feu (20 points gagnants au 3è set) ne me semble pas trop grave…surtout en mettant 6/1 derrière. Kohli était en 1/2 à Halle et était tout près de battre Haas.

    Je pense que je n’ai rien raté en ne voyant pas Tsonga/Karlovic. Ca ne ressemble pas bcp à du tennis, mais bon, Bruguera/Berasategui ou Borg/Vilas non plus…

    Je trouve l’ami Antoine très sévère avec Fed et super indulgent vs Murray…mais bon, comme Antoine est un sacré parieur et un bon connaisseur, peut-être a-t-il raison et devrons nous nous résoudre à voir un Britannique (et non un Anglais) triompher ds le temple du tennis.

  16. Alexis 26 juin 2009 at 23:10

    Impressionné par federer pendant la plus grande partie de son match, mais dès qu’il se met à tergiverser un peu on voit à quel point ses coups deviennent « inoffensifs ». Inquiétant tout de même.
    Je trouve tout le monde un peu dur avec Karlovic. Peut-être parce qu’il a un petit air de Lendl? Oui il vendange des balles faciles etc mais tactiquement c’est au point, il peut même montrer ainsi une forme de décontraction et de tranquillité à son adversaire, et du coup le démoraliser un peu. D’ailleurs, Tsonga qui parle d’un non-match s’en est rendu compte à ses dépens : aucun rythme, peu de rallies, comment se régler et faire monter la pression dans ces conditions?
    Son revers chopé est efficace, et au filet il n’est pas si manchot.

    Le tennis le plus chiant que j’aie pu voir jusqu’ici : Djokovic/ Fish. Echanges de parpaings totalement inintéressants, aucune poésie là-dedans. Et donc je zappe sur le match Bartoli/ Schiavone, et là je me régale : cette Italienne sait tout faire! Quelle imagination, quelles variations ! Ce smash de revers dans le premier set! Le deuxième set était moins agréable techniquement, mais voir la Bartoli et son air bovin repartir en monocycle, c’était bon.

    Enfin, concernant cet excellent article : je me souviens que des deux côtés chez Ferrero ça partait très vite, que ses courses et son endurance étaient exceptionnelles. Il avait éteint le pauvre Verkerk, atomiseur de crocodiles en titre, comme on souffle sur une bougie, pfuiit et c’est fini.
    Aujourd’hui, il me fait beaucoup penser à Ivanisevic avec sa dégaine semi-désabusée, même si leurs jeux n’ont bien sûr rien à voir.

  17. Antoine 26 juin 2009 at 23:47

    je suis peut être sévère avec Federer mais comme je l’ai dit, je n’ai pas vu le match en entier; je constate néanmoins qu’il a perdu son service deux fois et perdu un tie break, ce qui lui arrive rarement,surtout à Wimbledon…En revanche, je ne crois pas du tout être indulgent avec Murray: que dire de désagréable sur son match d’hier: 5 fautes directes et c’est tout, plus de points gagnats que Gulbis qui commence son interview d’après match en disant qu’il a une chose à dire, c’est que Murray a joué à un niveau incroyable…

    Tout ceci n’était que des matches de première semaine; on verra bien..Sinon, ce n’est pas un scoop que les deux quarts de tableau les plus difficiles sont ceux de Federer et de feu Nadal..

    Pour revenir sur le cas du sieur Karlovic, il faut bien voir qu’il a mieux servi que l’année dernière au Queen’s contre Nadal en seconde balle. Je me demande s’il a déjà servi aussi bien aussi longtemps mais je ne crois pas. Tsonga est parti avant à plusieurs reprises pour se planter deux fois sur trois et quand on lit son interview, il est évident que la frustration, palpable au quatrième set, est très grande. Il dit qu’il n’y avait rien à faire et interrogé sur son propre niveau de jeu il répond qu’il n’a pas joué. Il aurait pu gagner ce match; il avait une chance sur deux de le faire mais le hasard en a décidé autrement, c’est tout..

    Le premier set, Karlovic le gagne parce qu’un coup de Tsonga sort de 5 cm..Il gagne le deuxième parce que Karlovic foire une volée facile..Il perd le troisème parce que Karlovic fait un retour amorti pour lequel il s’excuse, puis fait un retour gagnant sur seconde balle, unique exemplaire du match..il gagne en enfin le quatrième set parce que Tsonga sort un coup de 10 cm…C’était une véritable roulette russe…

    Durant les jeux « normaux » (hors tie break), il n’y avait rien à faire; il n’a pas eu une balle de break. Il est allé deux fois à 0-30 sur le service de Karlovic; la première fois Karlovic aligne quatre aces de suite, totalement intouchables pour n’importe qui; la seconde, Karlovic fait deux aces et deux services pratiquement gagnants ou il n’a plus qu’à pousser la balle dans le court désert..Tsonga a réussi un retour gagnant sur première balle et un deux sur seconde balle..

    Aujourd’hui, Karlovic était tout simplement intouchable sur ses jeux de service. Tsonga aurait néanmoins pu gagner au jeu des ties break mais la roulette croate en a décidé autrement. Karlovic empoche un mini break au quatrième, le reperd, le reprend, mène 6-3; Tsonga les sauve toutes les deux et Karlovic a une occasion de conclure sur son service. Il frappe et c’est le 46ème ace…

    Tsonga a perdu une fois son service au dernier jeu du deuxième set; lorsque Federer a perdu contre Karlovic (unique fois en douze rencontres) l’année dernière, Federer n’avait pas perdu son service une seule fois..Cela ne l’a pas empêché de perdre..

    C’est le genre de match qui fait regretter l’existence des tie break parce que quand il sert comme cela, Karlovic n’a qu’à gagner un seul point au tie break sur le service adverse et c’est mort…

    Lu hier sur le site de Peter Bodo que Lungden avait eu une discussion avec Roddick sur le service lui faisant observer que Sampras avait un sacré service..Réponse de Roddick: le meilleur service jamais vu, c’est celui de Karlovic..Au vu du match d’aujourd’hui, difficile de lui donner tort…

  18. Alex 27 juin 2009 at 03:35

    Curieux gars ce Karlovic,né au tennis de haut niveau à seulement 24 ans ,ex-nihilo à Wimbledon en sortant Hewitt,alors tenant du titre, au premier tour.Avant 2003 et ce match contre « come-on »,point de participation en grand-chelem ! Début tardif mais en fanfare …
    On a presque du mal à croire que ce monsieur tie-break ait déjà l’âge des vétérans,30 ans,tant il paraît récent.Il semble en position de réaliser son meilleur GC ici et maintenant.

    D’accord avec Alexis pour ne pas en faire une unique machine à aces.Il a une belle envergure à la volée et des facilités de smashs,normal vous me direz armé de ces 208 cm !.. Et une « main » pour les revers slicés,non là je vais trop loin… Il sait exécuter un coup droit en décalage long de ligne,je sais je l’ai vu !
    Et puis,il n’a gagné « que » 46 points directs,or il en a marqué 114 au moins pour l’emporter,je sais j’ai compté !
    Et puis on arrive pas au quatorzième rang mondial en ne sachant que servir… Si ?!.

    Plus sérieusement : de l’intérêt à avoir modifié la nature du jardin anglais.Car le scénario cauchemar imaginé par Ulysse en des voyages anciens en des contrées pas si lointaines serait déjà à l’oeuvre et on ne compterait plus les aces de Ivo mais ses non-aces et il figurerait sans doute parmi les favoris ou au moins les outsiders crédibles.
    Disant ceci je me rends compte qu’il n’a pourtant pas gagné le Queen’s,Nadal et…Roddick étant passés par là.
    Ses grilles de résultats sont édifiantes,on pourrait proposer à lui et ses adversaires de disputer direct les tie-breaks,on gagnerait du temps, et de renommer en Croate cette appellation de « jeu décisif » en son honneur posthume quand il ne jouera plus,et en celui d’un certain Goran … Tiens (merci Google),ça ferait :
    « Četvrtak odlučujući »

    Bonsoir la compagnie de haute volée ! Vous êtes tous très bons,à part un c’est ..hum.. Le site est bien foutu pour des amateurs,bien foutu tout court..de tennis..ahem..

    Ps : comment ça j’étais censé parler de Ferrero ??
    Un grand coup droit de terrien cela dit en passant..

  19. Bastien 27 juin 2009 at 05:14

    Aaaaah… Ferrero. C’est peu dire qu’en comparaison du gratte-ciel croate, j’ai une légère préférence pour les piqûres du mosquito.

    Il aurait facilement pu gagner 2 à 3 Roland de plus avec un zeste de sérénité mentale en plus. En même temps, il aurait aussi pu naître quelques années après Nadal, et là, ça redevenait nettement plus dur.

    L’essentiel, c’est que ce mec pouvait générer un réel plaisir visuel, en particulier dans ses combats contre Kuerten.

    Moi qui adore le brésilien, je trouve que c’est ce faucon au profil noble et aquilin de Ferrero qui l’a le mieux mis en valeur, et réciproquement.

    J’ai eu du mal avec les années 2000-2002, heureusement qu’il y a eu Guga, Goran… et donc l’elfe Juanqui.

  20. fieldog38 27 juin 2009 at 09:30

    Merci pour cet article Guillaume qui met bien en relief cette rivalité qui finalement sur le plan sportif n’a jamais réellement existé tant Nadal était et est supérieur à Ferrero.

  21. Antoine 27 juin 2009 at 10:27

    J’ai vu à peine deux trois jeux de Djokovic, et rien de Verdasco..Si quelqu’un les a vu jouer hier, je serai intéressé par un commentaire…

    • fieldog38 27 juin 2009 at 10:32

      Pour ce que j’ai vu du match entre Djoko et Fish (le 3ème set), le serbe a réalisé un match très sérieux donnant peu de points et faisant parfaitement déjouer son adversaire du fond du court.
      En fait c’est très simple, à chaque fois que Mardy n’arrivait pas enchainer service-volée, il perdait quasi-systématiquement le point.
      Je regrette simplement que Djoko ne monte pas plus souvent à la volée pour finir le point car parfois il « s’englue » un peu en fond de court. Ca devrait passer contre Sela mais s’il reste autant attentif j’ai peur que son 1/4 face Cilic ou Haas soit compliqué…

      Pour Verdasco, pas vu désolé.

      • Antoine 27 juin 2009 at 12:20

        Thanks, en lisant la presse, on a l’impression que le Djoker est de retour et qu’il vient de le signifier aux autres. On verra contre Sella. S’il est bon, il ne devrait pas lui laisser un set.

  22. franckie 27 juin 2009 at 10:34

    roger a été très bon.dans les 2 premiers sets,kohli n’avait rien à faire car le suisse retournait bien ses services,imposait un rythme en demi-volées très percutant,defendait super bien,ce qui surclassait l’allemand.au 3e set,après avoir fait breaké d’entrée,fed gère(baisse progressive du poucentage de premières)ce qui permet à son aversaire de l’attaquer sur ses secondes,très profonds(combien de fois rodgeur a dû jouer les balles dès leur impact sur le sol?),et à ce moment l’allemand ne donnait plus rien(21 points gagnants pour seulement 2 fautes directes),on assistait à des échanges de toute beauté,de très haut niveau.le débreak c’est plus l’allemand qui vient le chercher que fed qui le donne,tout comme ce set conclu par un revers à mi-court croisé sublime de kohlschreiber.le 4e set est une copie conforme des 2 premiers sets,où là le suisse très frais prend les choses en main,celles-ci dès le retour de service et ça fait…6/1

    personnellement j’ai trouvé fed dans l’ensemble très impliqué,très bon au service,en défense et fait rare actif dans les mises en jeu adverses et donc bon dans le jeu.soderling ne tiendra pas un tel ryhtme comme l’a plutôt pas mal fait l’allemand,sa grande taille l’handicapera beaucoup sur les balles basses.la survie du suédois se décidera en grande partie sur ses engagements.je ne m’inquiète pas,il est déjà en finale

  23. karim 27 juin 2009 at 11:51

    Je vais pouvoir suivre ma première journée de tennis. J’espère qu’il vont pas nous passer Simon et Razzano… Oh putain je sens que si!!

    Tsonga dit qu’à un moment il avait envie de s’asseoir et laisser servir Karlovic. Je comprends la frustration, mais c’est un peu faux cul de dire ça dans la mesure où lui-même ne se prive jamais de servir un ace dès que possible. Il aurait bien fait 46 aces s’il pouvait. Peut-on reprocher à Karlovic d’être le meilleur serveur du circuit quand soi-même on base son jeu sur son service d’abord? Alors je pense que les autres apprentis bombardiers au service devraient la boucler sur le sujet. Les spectateurs peuvent se plaindre, là ok.

    ça me rappelle ce joueur qui critiquait le jeu de Marc Rosset en disant que c’était très couillon, servir fort, et frapper encore plus fort en coup droit si ça revenait. C’était qui déjà?… Ah ça me revient, ce poète de Jim Courier.

    • Antoine 27 juin 2009 at 12:18

      C’est de la frustration de sa part parce qu’il a été le premier à défendre Karlovic dans son intervew..Il a même été assez élogieux. par ailleurs, comme tu le dis, il ne s’est pas non plus privé de faire des aces, 26 au total et a d’ailleurs été excellent au service tout au long du match..C’est Federer qui a critiqué Larlovic en disant que ce n’était pas vraiment un match de tennis..Bon au prochain tour, c’est peut être Verdasco qui va dérouiller..Aux 46 aces de Karlo, il faut ajouter 29 services gagnants, soit 75 services non retournés, près de 60% de ses services..en moyenne, trois aces ou services gagnants par jeu de service..

      Je me suis demandé pourquoi Tsonga n’a pas essayé de changer de position au retour, histoire d’essayer de dérégler la machine infernale, voire carrément de se mettre deux mètres derrière la ligne de service de temps en temps..

      Le pire, c’est que Karlovic peut taper plus fort, hier il visait la régularité et les angles mais il peut certainement frapper au delà de 250 km/h s’il voulait..Il faut espérer qu’il ne fasse pas cela à chaque match parce que sinon il ne peut être exclu qu’il ne gagne le tournoi. Pour l’instant en tout cas, il n’a pas perdu son service une seule fois..

  24. Alexis 27 juin 2009 at 12:29

    C’est ça : croisement Phil Defer / Ivan Lendl!

    Je te rejoins sur la mauvaise foi de certains concernant le service : c’est sûr, si tout le monde pouvait sortir 46 aces par match, personne ne s’en priverait.

    Quelque chose de réellement insoutenable : les commentateurs qui prononcent VirDginie Razzano au lieu de Virginie.

  25. Franck-V 27 juin 2009 at 12:30

    Une piste pour un Karlovic-Verdasco sur gazon… finale Nottingham 2008 sur un score..mon Dieu, encore une fois …surprenant, victoire du Croate….

    7-5 6-7(4) 7-6(8)

    Sinon le H2H global 2-1 pour Karlo, toujours en 3 sets (aucune rencontre en GC)

    Bon courage Fernando.. qui est peut-être quand même, meilleur relanceur que JWT…

    • Antoine 27 juin 2009 at 13:14

      Oui Verdasco a plus de chances de gagner ce match que Tsonga n’en avait; il retourne beaucoup mieux:

      Depuis le début de l’année, il est 8ème au classement concernant la fréquence de points gagnés sur première balle adverse, 6ème sur les secondes balles. Tsonga est très loin derrière: 34ème sur premières et 58ème sur secondes et le match d’hier ne va pas améliorer ses stats..Et sur la fréquence avec laquelle un joueur remporte un jeu de service adverse, Verdasco est 5ème depuis le début de l’année, derrière Murray, Nadal, Nalbandian et Davydencko..

      Verdasco a donc une bonne chance de passer…

    • MarieJo 27 juin 2009 at 13:25

      franck, cette finale à nottingham a du se jouer en indoor sur dur, car il avait plu toute la journée, mais bon, est-ce que ça change vraiment la donne ?
      si verdasco flanche au karlo-ace-test, ya que fed dans un bon jour au retour qui sera capable de le sortir sans aller au tie break… autrement la roulette croate va faire bien des dégats…

    • Franck-V 27 juin 2009 at 13:52

      Oui MarieJo, d’ailleurs dans leurs autres rencontres victoire en indoor de Karlo, victoire de Verdasco sur dur.

      Il ne suffit pas de lui prendre son service en plus, comme tu citais Fed à Cinci 08, il perd …2 tie breaks et gagne un set 6-3… sans avoir lâché le sien dans le match.

      Du reste, c’était le Fed ..2008 , sa seule défaite contre lui; depuis Fed l’a battu 2 fois cette saison (IW et Rome) en 2 sets.

      Je ne vais pas comparer avec Stich, mais Edberg perd la 1/2 F Wimbledon 91 dans des conditions similaires..sans avoir concédé son service.

      Il n’y a pas que Federer qui sait (saurait?) le retourner, à Cinci justement, Murray avait gagné 2 fois 6-4 , comme bien d’autres et somme toute, le bilan cette année de Karlo, c’est …

      17 victoires (1 en Coupe Davis) 13 défaites pour 14 tournois disputés, c’est dire qu’il a déjà largement dépassé son ratio sur ce Wimbledon… où il n’avait plus franchi le premier tour ..depuis 5 ans.

      Et le bilan Karlo dans un match au 5° set.. c’est 0-10.

  26. Alex 27 juin 2009 at 14:09

    ..Et Edberg n’avait pas perdu son service du tournoi,soit six matchs au meilleur des 5 sets sans lâcher son engagement ! Même Karlo ne peut pas (encore) se vanter de ça,il faudrait déjà qu’il joue six matchs de rang… Et ça voudrait dire..non ! mon dieu…

  27. Franck-V 27 juin 2009 at 15:03

    Stepanek se blesse à la fin de 1° set, le remporte quand même 7-5.

    Ferrer s’échappe dans le 2° 3-0 , et Step sauve une balle de 4-0.. avant de refaire son retard 4-4.. et le break utile à 5-5.

    Résultat.. 7-5- 7-5 Step hop hop il a de quoi emballer au moins.. Gisèle Dulko, là :-)

    Ferrer doit être dég.

  28. Alexis 27 juin 2009 at 17:14

    La figure de Stepanek à la fin de son match!!!

  29. Franck-V 27 juin 2009 at 18:07

    On ne voit plus Karim….

    Il doit regarder le match de Gilles Simon :-)

  30. Guillaume 27 juin 2009 at 19:01

    Je sais pas pour vous mais moi, ça me fait sacrément plaisir de revoir Tommy Haas à ce niveau.

    Pour avoir vu le 4e set de Karlovic hier, il m’a impressionné. D’habitude, Karlovic n’est pour moi qu’un excellent serveur parmi d’autres (je caricature à peine). Intouchable en débuts de sets, claquant aces sur aces, mais ayant tendance à se gripper dans le « money time », où il devient tout à coup bien plus vulnérable. Or, hier, et c’est ce qui est réellement costaud, il n’a jamais baissé de régime. N’a jamais semblé se dire « il faut que je force mon service car, si je le perd maintenant, je perd le set ». Non, il a servi juste… et joué juste derrière. Contrairement à d’habitude, la pression se semblait pas l’atteindre. Dans le 4e, on sentait même que c’était côté Tsonga que se trouvait l’appréhension. Au point que quand Ivo était au filet, JWT donnait l’impression de ne plus savoir quoi faire.

    Allez Victor !

    • Franck-V 27 juin 2009 at 20:04

      Et toujours Allez Viktor!! (l’autre).. même si c’est mal barré :-)

  31. Franck-V 27 juin 2009 at 19:13

    Oui, Haas est sur une bonne dynamique là, une revanche de Halle contre le Djoko n’est plus très loin..

    Aïe Victor mené 2 sets 0, on va nous vendre ça comme une perf’ de Simon alors que c’est TS 31 contre TS 8. :-(

    hihi le commentateur « french fortune » sur le break du 3°.. Nan, c’est le cul bordé de nouilles à Simon, nuance!! ;-)

    J’espère que le vainqueur de Gonzo-JCR va le ramener à plus de raison… mais le match n’est pas terminé.. wait and see

    Hewitt continue bien, il en veut, c’est clair..mais ce n’est pas une surprise.

  32. karim 27 juin 2009 at 19:44

    J’ai vu une vingtaine de minutes de Gilles Simon avant de tourner de l’oeil. C’était une expérience assez extrême, je ne la recommande à personne.

    En effet Leyton Hewitt a l’air de très bien jouer cette année, et surtout il a l’air détendu et heureux d’être là. Il ne sera pas simple à sortir. J’aurais bien aimé que ce soit lui qui se colletine Karlovace au prochain tour.

    Le coup droit d’Andy Roddick est devenu moins dangereux que celui d’Amélie Mauresmo. Il enroule la frappe comme un espagnol des années 90 et fait deux winners par match dessus. Je ne sais pas pourquoi une telle évolution dans son jeu. La recherche de sécurité? Pour moi ça ne lui laisse vraiment que son service comme arme réelle.

    Berdych va fort dites donc, il est très à l’aise sur herbe ça on le savait, mais en plus il joue son meilleur tennis. A surveiller de près.

    Verdasco? je pense pas qu’il puisse arrêtre Phil Defer.

    Valentino Rossi a remporté sa 100ème victoire en grand prix, c’est énAUrme. Chapeau l’artiste.

    Bastareau aurait été coup de poigné par un de ses partenaires de l’équipe de France? on nous aurait menti? affaire à ne pas suivre.

    Michael Jacks… c’est bon je sors.

  33. Guillaume 27 juin 2009 at 20:05

    Suis-je donc le seul qui n’en a rien à f… de Michael Jackson ?

    Perso, j’ai jamais accroché. D’abord parce que j’appartiens à la génération qui a surtout connu le Bambi blanc aimant beaucoup les enfants.

    Mais même à son apogée, boarf boarf : autant les Jackson 5, avec leur son typé Motown, ça s’écoute sans problème, autant Jackson en solo… c’est toute l’esthétique des 80′s comme je la déteste. Que ce soit la musique ou surtout les clips, trops criards pour moi. Non franchement, ces clips, on dirait des épisodes de Miami Vice ! Les années 80′s dans tous leurs travers…

    Pour paraphraser Desproges : « allez y comprendre quelque chose : quand Bashung est mort, j’ai écrasé une larme. Quand Bambi est mort, j’ai repris deux fois des frites ».

    En parlant de frites… Murray est en balade. Pourquoi ce saut du cop à l’âne ? Une citation, tirée de l’excelllllent Un poisson nommé Wanda : « la contribution de l’Angleterre à la gastronomie ? Les chips »

    • Franck-V 27 juin 2009 at 20:28
    • Pierre 27 juin 2009 at 22:21

      Tu n’es pas le seul, Guillaume, tout ce tapage posthume me laisse froid. On ne peut pas avoir adulé les Clash et pleurer le Jackson des années 80, ça doit être ça le truc !

      Fred Chichin et Bashung, je ne dis pas…

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