De Stockholm à Shanghai : histoire d’un tournoi

By  | 14 octobre 2010 | Filed under: Histoire
Si par définition les Masters 1000 ont, depuis la création de ce « label » au début des années 1990, plutôt respecté le principe d’unité de lieu (rappelons que bien que Key Biscayne ait mué en Miami le tournoi n’a pas changé de localisation, juste de sponsor principal), il est une exception, celle de l’avant-dernière étape de ces rendez-vous annuels.

Depuis vingt ans, l’actuel Master 1000 de Shanghai a en effet très souvent déménagé, au gré des fortunes nationales tennistiques ; tournoi historique disputé à Stockholm depuis le début de l’ère Open, il aura suffi que les champions suédois déclinent pour que celui-ci perde son statut d’épreuve privilégiée. Ce fut au bénéfice d’une Allemagne imposant sa puissance, sportive et financière, dans les années 1990 et dont le grand argentier fut Ion Tiriac. Et quand l’Allemagne s’essouffle, le moustachu sent bien le vent : direction l’Espagne, avant la promotion en terre battue qui permet à Shanghai, désormais dépourvu de Masters Cup, d’organiser depuis l’an dernier son « grand » rendez-vous de tennis. Retour sur l’histoire agitée de ce tournoi.

1969 – 1994, les années Varègues. Entrée dans l’ère Open, et de suite un rendez-vous suédois qui sera, bien avant l’avènement des pompeuses étiquettes « Super 9″, « Masters Series » ou encore « Masters 1000″, l’un des plus gros rendez-vous de la saison hors Grands chelems. Florilège du palmarès : Stan Smith (deux titres), Arthur Ashe (deux titres), Bjorn Borg (un titre), John McEnroe (quatre titres… et ceci), Mats Wilander (un titre), Ivan Lendl (un titre), Stefan Edberg (deux titres)… Avec la décennie 1990, les bombardiers se rendent maîtres de la moquette suédoise et Boris Becker se taille la part du lion, égalant bientôt le quadruplé de « Big Mac » : 1988, 1990, 1991 et 1994. Durant la période, mentionnons également les victoires de Goran Ivanisevic (1992) et de Michaël Stich (1993). Mais s’il fallait n’en retenir qu’une, ce serait l’édition 1994, durant laquelle Boum-Boum effectuera un exploit qui demeurera inédit quinze ans durant : battre les trois meilleurs mondiaux en succession. Becker n’est alors plus que 6e à l’ATP, mais que veut dire le classement chez ce type de champions… Il le démontrera en battant tour à tour Michael Stich (N°3), Pete Sampras (N°1) et Goran Ivanisevic (N°2), podium de l’ATP et podium des surfaces indoor… moins Boris !

1995 : Essen, l’année Muster. Becker et Stich chez les hommes, Graf et la petite Huber chez les femmes, l’Allemagne du tennis rayonne. Jamais très loin de Boris, Ion Tiriac, première fortune de Roumanie, met sur pied un grand tournoi allemand en indoor et prend la place de Stockholm au calendrier. Et pour que cette unique représentation dans la Ruhr reste inoubliable, elle consacrera un vainqueur inattendu, Thomas Muster, qui remportait là le second de ses quatre titres conquis sur une surface autre que la terre battue. 4 sur… 44 ! Battant MaliVai Washington en finale et avec également Arnaud Boetsch dans le dernier carré, l’édition 1995 ne restera pas dans les mémoires, malgré tout de même une superbe demi-finale Muster / Sampras. Dès l’année suivante, on met le cap sur une ville un peu plus « sexy » pour les sponsors, Stuttgart et sa vitrine resplendissante Porsche – 13 victoires aux 24H du Mans, 3 titres de champion du monde de F1.

1996-2001 : Stuttgart, les années folles. Cinq ans durant, l’épreuve allemande consacrera un palmarès assez bigarré, entre vieux chevaux de retour et jeunes espoirs fougueux :

. 1996 : Il était le roi de Stockholm, il inaugurera en grande pompe l’évènement de Stuttgart. Boris Becker remporte là son 48e titre ATP, battant en finale Pete Sampras au bout de cinq sets endiablés (3/6 6/3 3/6 6/3 6/4), prémices à leur épique duel – Martin, si tu nous lis – quelques semaines plus tard en finale du Masters. L’Allemand conclura sa faste saison (titré à Melbourne en début d’année) par une victoire en Coupe du Grand chelem. Sa carrière est quasiment achevée.

. 1997 : Le filiforme Petr Korda a faim. Très fragile et souvent blessé, le Tchèque au bras d’or sort d’un quart de finale à l’US Open (victoire sur Sampras au passage). Son succès allemand, victoires sur Rios, Rafter et Krajicek à la clé, le ramène dans le Top 10 pour la première fois depuis 1993. Trois mois plus tard, il soulèvera la Coupe d’Australie, six ans après sa finale de Roland-Garros perdue contre Jim Courier.

. 1998 : Après s’être contenté du plateau de finaliste l’année précédente, Richard Krajicek s’adjuge à l’unanimité le trophée. Norman, Agassi, Ivanisevic, Sampras et Kafelnikov seront tour à tour épinglés au mur, seul Sampras parvenant à lui chiper un set, au tie-break. Pour ceux qui en doutaient encore, oui, le Hollandais pouvait être énorme dès lors que son corps le laissait tranquille. Problème, comme disait Agassi : « Krajicek ? A chaque fois qu’il voit un court de tennis il se blesse ».

. 1999 : Thomas Enqvist au palmarès. Le grand frère de Tomas Berdych a toujours excellé en indoor, au point d’ailleurs de remporter les deux Masters Series de fin de saison : Bercy en 1996 et donc Stuttgart en 1999, où il effectue une démonstration de force à peine moins impressionnante que Krajicek la saison précédente, avec des victoires sur quatre membres du Top 10 : Andre Agassi (N°1), Gustavo Kuerten (N°5), Richard Krajicek justement (N°8), et Marcelo Rios (N°9). Malheureusement pour Enqvist, aucun Grand chelem ne s’est jamais joué en salle !

. 2000 : Wayne Ferreira. Lorsque débute le Masters Series de Stuttgart, le Poil-de-Carotte sud-africain n’a plus remporté le moindre tournoi depuis le Super 9 de Montréal en 1996. Autant dire que malgré des huitièmes de finale à Melbourne et Wimbledon personne n’imagine Ferreira capable de remporter le titre. Il écartera pourtant comme un grand le tenant Thomas Enqvist, Andrei Pavel, Sébastien Grosjean et en finale Lleyton Hewitt pour remporter le 14e tournoi de sa carrière. Il attendra encore trois ans pour qu’un quinzième (Los Angeles) vienne définitivement clôturer une carrière bien remplie.

. 2001 : Tommy Haas. Celui que l’Allemagne attend comme fer de lance de sa relève réalise une fin de saison de feu dont ce titre à la maison sera l’apogée. Tombeur notamment du bientôt N°1 mondial Lleyton Hewitt en demi-finale, Haas signe par cette victoire son entrée dans le Top 10. Mais la sensation provient de l’identité du finaliste, plus habitué aux trophées de double que de simple : le Biélorusse Max Mirnyi. Pour en arriver là, Max « The Beast » a sauvé pas moins de quatre balles de match lors de ce parcours : deux contre Kuerten, deux contre Ivanisevic. Fatigué par son périple (il gagne également le tournoi en double), il prendra trois fois deux en finale. Fin de l’histoire pour Stuttgart : le tournoi s’éteint complètement à l’ATP pour reprendre un créneau WTA.

2002-2008 : Madrid, les années royales. En sept ans, le Master 1000 de Madrid aura consacré sept vainqueurs différents, et quels vainqueurs : Agassi, Ferrero, Safin, Nadal, Federer, Nalbandian et Murray. Que du lourd, au point même que les cinq premières éditions consacrèrent cinq N°1 mondiaux. Le détail :

. 2002 : Un prestigieux vainqueur, Andre Agassi, qui grâce à ce troisième Master Series de l’année entretenait l’espoir de terminer l’année N°1 (il se contentera du 2e rang, derrière Hewitt et devant Safin), mais pas de finale. Blessé, Jiri Novak ne pouvait disputer sa première – et seule – finale dans un tournoi de cette importance. A noter que, après Monte-Carlo 1997 et Montréal 2001, Fabrice Santoro signait ici sa troisième et dernière demi-finale en Master Series.

. 2003 : A ce moment précis, Juan Carlos Ferrero semble avoir posé sa patte sur le circuit. Vainqueur à Roland-Garros, finaliste à l’US Open, l’Espagnol vient de s’emparer de la première place mondiale suite à sa victoire sur Agassi à New York. Dans la foulée, il remporte à domicile son quatrième Master Series. En chemin, il bat Roger Federer dans un bras-de-fer haletant (6/4 4/6 6/4) qui était quasiment un match pour la place de N°1. C’est aussi à Madrid que l’on découvre réellement un joueur qui fera parler la poudre quelques mois plus tard à Athènes : Nicolas Massu, qui se fraye un chemin jusqu’en finale grâce à son grand coup droit (bat Kuerten et Roddick).

. 2004 : Début de l’état de grâce safinien. Marat Safin entame à Madrid une marche en avant qui lui offrira titres à Madrid, Pékin, Bercy, demi-finale au Masters avec match énorme à la clé contre Federer, avant le sommet australien en début d’année suivante. L’autre homme fort de la semaine, c’est l’Argentin David Nalbandian, arrivé en finale sans perdre un seul set. Mais le match pour le titre tourne court : comme souvent à cette époque, Nalbandian est fébrile dans ses finales et il n’y aura pas réellement match : Safin s’impose 6/2 6/4 6/3 et débute le dernier grand run de sa carrière, le plus accompli aussi.

. 2005 : L’année où trois joueurs se partagèrent les neuf Masters 1000 : quatre à Federer, quatre à Nadal, un à Berdych (Bercy, où les deux premiers cités étaient absents). A Madrid, Rafael Nadal prouve dès 2005 qu’il est un terrien qui s’exporte. En finale, il bat l’homme chaud du moment, Ivan Ljubicic, qui restait sur 16 victoires consécutives (deux en Coupe Davis, avant des titres à Metz, Vienne puis le parcours madrilène). Le Croate remporte pourtant les deux premiers sets, mais Nadal, égal à lui-même, défend obstinément, s’accroche, pousse l’adversaire à la faute, inverse petit à petit la vapeur, jusqu’à remporter le match au tie-break du cinquième set. Un grand moment dans la jeune carrière de l’Ibérique… et une victoire à la Pyrrhus puisque, exténué, le pied meurtri, Nadal mettait dans la foulée un terme à sa saison, avant de louper l’Open d’Australie suivant.

. 2006 : Oubli réparé pour Roger Federer, qui remporte l’un des rares Master Series où il ne s’était jamais distingué. Il ne reste alors guère plus que Bercy sur cette liste peu envieuse… Cette année-là, le Suisse trace, au point d’exploser sa bête noire David Nalbandian en demies (6/4 6/0) puis le Chilien Gonzalez en finale (7/5 6/1 6/0). La semaine suivante, les deux hommes se retrouveront encore en finale à Bâle, avant leurs retrouvailles à venir en finale de l’Open d’Australie 2007, titre à la clé pour Federer sans perdre un set, tandis que le Chilien se consolera avec l’un des plus furieux parcours de ces dernières années en Grand chelem (Blake, Hewitt, Nadal, Haas).

. 2007 : David Nalbandian fait son Safin et s’adjuge le doublé indoor Madrid – Bercy. Mais lui ne parviendra pas à prolonger l’état de grâce jusqu’aux antipodes. Surtout, David contribue à remettre au goût du jour un exploit plus vu depuis treize ans et Becker à Stockholm : battre les trois meilleurs mondiaux sur un tournoi. Djokovic avait initié le mouvement à Montréal (bat Roddick, Nadal, Federer), Nalby le fera à un moment où le Serbe a pris la place de l’Américain sur le podium : après avoir épinglé Berdych (11e) et un tout jeune del Potro (53e) en guise d’amuse-bouche, David lamine Nadal (6/1 6/2), bat Djokovic (6/4 7/6) avant de retrouver la clé du coffre-fort suisse (1/6 6/3 6/3). A Bercy, il remettra ça aux dépends du Top 2, battant cette fois Federer en quarts (6/4 7/6) puis Nadal en finale, score à peine moins sec qu’à Madrid (6/4 6/0).

. 2008 : Un an après Djokovic, un autre petit jeune est venu frapper timidement à la porte du banquet des géants. Il se nomme Andy Murray, est Écossais et remporte à Madrid son deuxième Master 1000 de l’année. Tout nouveau 4e mondial, il a battu Cilic, Monfils et surtout Federer pour se hisser en finale. Le dernier obstacle avant le titre est Français et a explosé cette saison : Gilles Simon. Déjà trois fois vainqueur en tournois, demi-finaliste à Cincinnati, le Niçois  s’est fait à Madrid une spécialité des matchs marathons : trois sets contre Andreev, trois sets contre Blake, trois sets contre Ginepri, trois sets contre Karlovic, et enfin trois sets contre le N°1 mondial Rafael Nadal, battu du fond du court, à la bagarre. Épuisé, le Français ne parviendra pas réellement à faire trembler Murray en finale. Le tournoi peut maintenant déménager en Orient.

2009 – 20?? : Shanghai, année zéro. Le géant chinois veut du tennis, le tennis veut le marché chinois. Le jeu des chaises musicales s’est enclenché : Hambourg, dernier fleuron du tennis allemand, perd son statut de Master 1000 ; Madrid récupère le créneau ; et Shanghai, qui vient de perdre le Masters, obtient son gros tournoi en guise de compensation. Mais quel tournoi ; après l’habituelle série de forfaits (pour le coup Federer et Murray), voici venir la litanie des abandons : Zverev et Acasuso au premier tour, Haas, Roddick et del Potro au second, Monfils et Wawrinka en huitièmes, Ljubicic en quarts et Lopez en demies… Vous avez bien compté : neuf abandons en une semaine pour des joueurs fatigués par les longues saisons, sans doute pas trop motivés par cette tournée à l’autre bout du monde et qui ne trouvent pas de réconfort dans des tribunes aux deux tiers vides. Pour un coup d’essai, vraiment pas un coup de maître. Dans ce grand vide, un homme à saluer car son parcours ne dut rien à personne : Nikolay Davydenko, vainqueur de son troisième Master 1000 en carrière en battant, sans abandon aucun, Gonzalez, Stepanek, Djokovic et Nadal. La succession du Russe est ouverte.

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726 Responses to De Stockholm à Shanghai : histoire d’un tournoi

  1. Djita 16 octobre 2010 at 15:40

    Debreak, c’était trop beau!

    • Humpty-Dumpty 16 octobre 2010 at 15:46

      Fed était allé chercher le double break, il ne lui était pas tombé tout cuit non plus. Et on dirait que ce n’était pas superflu !

  2. alfred 16 octobre 2010 at 15:40

    Je pense que Djokovic a un problème physique.

    • Chewbacca 16 octobre 2010 at 15:47

      Oui il a la Rubéole.

  3. Sylvie 16 octobre 2010 at 15:40

    Attention, Federer vient d’ouvrir une porte. ça serait bête de perdre ce set avec un double break !

  4. Sylvie 16 octobre 2010 at 15:42

    Il joue mieux Djokovic là. Federer a été un peu négligent à 4/1.

  5. Jérôme 16 octobre 2010 at 15:44

    Faut dire qu’avec la musique mise à fond à chaque changement de côté, je comprends qu’on puisse avoir des sautes de concentration.

    C’est vraiment débile cette mode à la … ! Quand je regarde jouer Doudou au tennis, c’est une symphonie à lui tout seul. Pas besoin de leur soupe !

    • Chewbacca 16 octobre 2010 at 15:50

      D’accord avec toi ,complètement débile ces gens là, en plus ils ne comprennent rien à ce sport.

      Allez Zizou!Je t’aime!

  6. Clément 16 octobre 2010 at 15:47

    Salut à tous !

    J’ai pris le match à 4/5 premier set, ça jouait carrément bien à ce moment-là et jusqu’à… maintenant et le débreak de Nole. Bien que ce dernier ait fait aussi pas mal d’erreurs en début de deuxième-second set.
    Je précise que ça faisait un moment (depuis la fin de l’USO en fait) que j’avais pas regardé de tennis, ça fait du bien de s’y remettre et de voir un match comme ça.

    Bon, que fait la Guérilla ?

    • Djita 16 octobre 2010 at 15:51

      Elle a abandonné face à la ferveur des FFF. Car même si un Federer piteux depuis l’OA n’a pas réussit à les calmer alors il n y a rien à faire. ;)

      • Clément 16 octobre 2010 at 15:54

        Pas si sûr, il suffit que je fasse un post pour que mon stream se fasse la malle, c’est Karim qui utilise le côté obscur pour détruire ma connexion !

        Argh, rien ne marche, atdhe ou fromsport…

      • Djita 16 octobre 2010 at 15:58

        Pareil j’ai loupé la fin.
        Du bon Federer.

  7. The-True-Class 16 octobre 2010 at 15:48

    GOD mode,no chance Djoko.

  8. Sylvie 16 octobre 2010 at 15:51

    Bon, Djokovic va t-il refaire le coup de l’USO ? Je ne suis pas plus sereine que cela.

  9. Chewbacca 16 octobre 2010 at 15:51

    Je t’aime Zizou!Marave le !

  10. Ulysse 16 octobre 2010 at 15:51

    5-4 Service Fed. A lui de faire le boulot.

    • Jérôme 16 octobre 2010 at 15:53

      Qui a un lien qui marche ?

  11. Ulysse 16 octobre 2010 at 15:52

    Apparemment il le fait !

  12. Humpty-Dumpty 16 octobre 2010 at 15:54

    Et boum, sur un jeu blanc. Il avait envie de gagner, après tout !

  13. Jérôme 16 octobre 2010 at 15:55

    Bon, j’ai raté la fin mais l’essentiel c’est que Fed va torcher PZ en finale.

    • Sylvie 16 octobre 2010 at 15:59

      Alors là, à voir.

      En tous les cas, le mec qui ne gagne que par manque de concurrence vous dit m…. Entre son tableau et celui de Murray, il n’y avait pas photo.

      • Nath 16 octobre 2010 at 16:13

        Ben alors, tu as lu quoi avant de poster? Tu ne vas pas nous la jouer revancharde quand même? ;)

        Je penche plutôt pour Fed demain. Contre Monaco, j’ai trouvé Murray loin de son niveau de Toronto (ou Montréal), moins bon que Djoko aujourd’hui, même si ce dernier n’a pas été à son meilleur avec pas mal de fautes (mais il faut considérer le niveau de jeu en face). Mais c’est difficile de juger sur un seul match de chacun :?

      • alfred 16 octobre 2010 at 16:14

        « En tous les cas, le mec qui ne gagne que par manque de concurrence vous dit m »

        Non ce n’est pas ce qui est dit. On dit juste que sans concurrence le mec gagnait tout. Là avec la concurrence il ne gagne que 1 GC au lieu de 3 GC comme ce fut le cas au temps des hobbits. C’est là toute la différence!!!!

        :mrgreen:

        • Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 16 octobre 2010 at 16:19

          Oui. Et entre un Fed de 24 ans en pleine fine et un Fed de 30 ans et papa, il n’y a bien sûr aucune différence. Seule la concurrence explique qu’on soit passé de saisons à 4 défaites à des saisons à 15-20 défaites. C’est évident. D’ailleurs, en 2010, on a vu à quel point des gars comme Montanes étaient meilleurs que des mecs comme Hewitt ou Roddick à l’époque. C’est évident.

          • Sylvie 16 octobre 2010 at 16:23

            Laisse tomber Elmar. D’ailleurs Djokovic était diminué physiquement sinon Fed aurait perdu. Cela va sans dire.

      • Sylvie 16 octobre 2010 at 16:21

        Je lis régulièrement que dés que Federer rencontre un vrai cador, il perd. La preuve que non et que même à 29 ans il peut encore challenger les jeunes alors qu’il n’est plus aussi régulier qu’avant. Alors oui, Nath, un peu revancharde mais il n’y a qu’à lire le post d’alfred et tu comprendras.

        Reste que ce n’est pas gagné demain mais que c’est une bonne victoire car Djokovic impressionne depuis Pekin et même l’USO.

        • alfred 16 octobre 2010 at 16:34

          « Je lis régulièrement que dés que Federer rencontre un vrai cador, il perd »

          Non, non et non. Tu déformes les propos pour les retourner à ton avantage. ce n’est pas cool comme procédé. Fed a un énorme talent et est un pro avant tout. Lui donner 0% de chance de victoire face un joueur d’où qu’il vienne (même qui porterait le nom Nadal) n’est pas du tout réaliste. Il y a trois ans tout le monde aurait vu le titre pour le maître cette semaine. ce n’est plus le cas aujourd’hui. Non?

          Et puis quand je vois Federer évoluer sur le court dans cette demi contre Djokovic, je me dis que la théorie qui stipule qu’il y a un Federer de 24 ans et un autre de 29 ans ne tient pas vraiment la route. Enfin ce n’est que mon humble avis.

          :mrgreen:

        • Sylvie 16 octobre 2010 at 16:39

          Tu sais exactement à quels propos je fais allusion pour affirmer que je déforme ?

          La théorie d’Elmar tient la route car on voit bien que Federer peut avoir un énorme niveau de jeu sur un match ou deux voire un tournoi mais qu’il n’est plus capable d’enchaîner les perfs comme avant. Il a beaucoup perdu sur le niveau de jeu moyen sur une année.

      • Nath 16 octobre 2010 at 16:30

        Je comprends, moi aussi ça m’énerve (d’ailleurs je ne rentre jamais dans ce débat), c’est un réel manque de respect pour les top players de la génération Fed.

        • Sylvie 16 octobre 2010 at 16:35

          Contente de lire ça chez une non Fed fan. J’avoue que le mépris pour les Roddick, Hewitt, Davydenko et consorts me dérange. Surtout que Murray et Djokovic n’ont jamais été numéros 1 et que Murray n’a pas encore de GC à son palmarès. Et que dire de Soderling, Verdasco et compagnie ?
          Ils ne sont pas meilleurs pour moi que Blake, Gonzalez, Safin, Nalbandian…du temps de leurs grandes années.

          • alfred 16 octobre 2010 at 17:33

            Il ne faut jamais perdre de vu le fait que même le Rafa adolescent (typé TB) gagne 11 titres sur une saison du temps de leurs grandes années. Il remporte au passage des tournois (2 M1000 siouplait ) sur dur et in door en battant Agassi et Ljubicic, cadors de l’époque.

            Ne voyez pas forcément le mal dans ces analyses. C’est juste que souvent il faut éviter de prendre des cygnes pour des canards sous prétexte qu’il y a du brouillard au lac.

            Je pense qu’il est temps de lâcher cette histoire de concurrence. Tout le monde il a réalisé « le carreer slam » et tout le monde il est content. No?

            :mrgreen:

  14. The-True-Class 16 octobre 2010 at 15:57

    Murray n’a aucune chance,j’avais dit que le gagnant de ce match sera le vainqueur du tournoi.

  15. Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 16 octobre 2010 at 15:57

    Très bon match de la part du Suisse. Djoko a un peu baissé de niveau dans le second set.

    J’ai pas vu jouer Murray cette semaine, je me prononcerai donc pas pour demain. But I hope.

    Fed lâche les GC depuis que Nadal lui est passé devant en MS. Il devient chasseur de MS pour avoir tous les records.

    • Djita 16 octobre 2010 at 15:59

      Pas vu Murray aussi. Mais ce Federer m’a régalé.

  16. Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 16 octobre 2010 at 15:59

    C’est, à mes yeux, le 2ème très bon match de Fed joué cette année, après la finale de l’AO.

    • David 16 octobre 2010 at 16:00

      Son match contre Davydenko à Cincinnati était pas mal non plus

    • The-True-Class 16 octobre 2010 at 16:12

      Absolument d’accord,et je dirais même qu’il a joué l’un des meilleures tennis de sa carrière dans ce match.

  17. Oliv 16 octobre 2010 at 15:59

    Si mes calculs sont exacts, fed redevient numéro 2 lundi.

    • Sylvie 16 octobre 2010 at 16:01

      D’après les commentateurs, il faut qu’il gagne le tournoi.

      Si Fed pouvait enchaîner, Sodrling, Djoko et Murray ça serait beau.

      • Oliv 16 octobre 2010 at 16:05

        Fed avait 6735 points avant le tournoi, si on ajoute les 600 points du finaliste et que l’on n’enlève rien car absent l’année dernière, on obtient un total de 7335 points.
        Djokovic avait 7145 points et ne bouge pas car déjà demi-finaliste l’année dernière.
        Donc il me semble que Fed passe devant.

      • Sylvie 16 octobre 2010 at 16:06

        ça semble logique.

  18. Chewbacca 16 octobre 2010 at 16:00

    A Antoine l’intellogriste,

    peux tu nous faire un beau compte rendu d’après match stp ? et nous expliquer comment Fed va réaliser le GC en 2011!

    Merci.

  19. Sylvie 16 octobre 2010 at 16:02

    Je n’ai pas vu jouer Murray mais il a mis des scores. Il reste sur une victoire face à Federer. Je suis loin de penser qu’il va perdre. A voir.

  20. Cochran 16 octobre 2010 at 16:09

    Léger avantage pour Murray demain, qui sera plus frais et qui semble retrouver la forme en cette fin de saison. Il sera de plus gourmand et certainement désireux de gommer son parcours en demi-teinte depuis sa victoire à Montréal. De plus, Murray en finale de MS, c’est une seule défaite pour 5 victoires, pas mal. Sans parler de son jeu qui, lorsqu’il est bien calibré et épaulé d’une première balle incisive (comme à Montréal) peut faire très mal au Suisse.
    A voir demain, mais je ne serai pas surpris d’une victoire écossaise. Fed devra montrer le même niveau de jeu qu’aujourd’hui, avec une prise de balle précoce et surtout, se trouver au-delà des 68% de premières.
    Chouette match en perspective en tout cas, même si je le raterai :’(

    • Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 16 octobre 2010 at 16:13

      Au-delà des 68%?

      Tu demandes l’impossible là! Au-delà de 68%, ça confine à l’exceptionnel; pour Fed comme pour les autres.

      • Nath 16 octobre 2010 at 16:16

        C’est la moyenne de Roddick sur l’année, quand même.

      • Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 16 octobre 2010 at 16:19

        Je sais. Et Roddick est exceptionnel au service.

        • Nath 16 octobre 2010 at 16:25

          Heu… Starace est à 75%. (j’ai pas pu m’empêcher :mrgreen: )
          Ok pour Roddick, c’est une petite énigme son service pour moi.

    • Ulysse 16 octobre 2010 at 16:27

      Sauf ton respect Cochran, Fed sera aussi frais que Murray. Ce ne sont pas deux petits sets sur surface rapide qui vont le mettre à genoux. Il le dit lui-même dans sa dernière ITW : l’entraînement quotidien en tournoi c’est 3-4 heures.

      Quant à Andy, Tsonga est le premier top 20 qu’il bat depuis Toronto (et non pas Montreal les années paires). C’est un peu court pour le réputer en forme.

      J’accorderai donc plutôt l’avantage au Suisse. Murray n’est qu’un jouet dérisoire face au Fed d’aujourd’hui à partir de 5-5.

  21. Antoine 16 octobre 2010 at 16:17

    Je ne sais pas si Federer va faire le grand chelem en 2011 mais il aurait besoin d’être meilleur qu’aujourd’hui pour y arriver. D’ailleurs, chaque jour est différent mais le match a été intense et il finit plus tard que Murray qui a eu un match facile et je ne serais donc pas surpris de voir la Murène tirer les marrons du feu demain..

    Le match était assez bon mais sans plus vu le nombre de fautes directes de part et d’autre, et surtout du côté Djoko, ce qui lui coûte le match.

    Je trouve qu’il était d’ailleurs bien plus serré que ne le reflète le score et le Suisse n’avait pas de marge de sécurité, sauf au moment ou il a empoché son double break. Il a forcé un peu au service avec quelques doubles au passage, ce qui était nécessaire parce que le Djoko a vraiment bien retourné. C’est ce qu’il a fait de mieux d’ailleurs. Le Suisse s’en est quand même remarquablement bien tiré au premier set et Djoko peut s’en vouloir de ne pas avoir breaké en début de rencontre avec quatre balles de break à 1-2. Au second, Djoko a baissé et multiplié les cadeaux.

    Au total, Federer a été solide, et bon quand cela comptait double face à un Djoko assez moyen, moins bon que le reste de la semaine ce qui était également assez prévisible vu le nombre de matchs, en simple et en double qu’il a enchaîné depuis Pékin.

    • Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 16 octobre 2010 at 16:22

      D’accord en rien avec ce que tu dis. Sauf sur la baisse de régime au second set.

      Bcp de fautes directes? Fallait voir les échanges! Quand, après 12 défense de folie, tu arrives sur la balle en retard et que tu accroches la bande, ça n’a rien d’infâmant.

    • Sylvie 16 octobre 2010 at 16:30

      J’abonde dans le sens d’Elmar. Djokovic n’était pas moins bon, du moins au premier set, il a eu une vraie opposition et cela change tout. Au deuxième il a un peu eu un coup de mou mais il s’est ensuite bien ressaisi.

      Les fautes, franchement, vu les échanges de malades et les risques pris, elles étaient inévitables mais ça ressemblait peu à des bâches gratuites comme on a pu voir sur certains de leurs matchs.

      Après Federer a eu des matchs plus durs et à joué plus tard. Face à Murray qui a une grosse défense il risque de le payer. A mon avis, l va jouer agressif et tenter d’abréger les échanges mais il va s’exposer aux contres et risquer les fautes directes.

      Sur ce match Federer a montré une belle solidité mentale et une vraie envie. Cela fait plaisir.

  22. The-True-Class 16 octobre 2010 at 16:19

    Je persiste à dire que Federer à son meilleur niveau est quasi-imbattable ,Murray n’a aucune chance avec le Fed d’aujourd’hui .

    • Sylvie 16 octobre 2010 at 16:41

      Tu es un incorrigible optimiste. Je t’envie.

      • The-True-Class 16 octobre 2010 at 17:02

        Comment ne pas l’être après le récital d’aujourd’hui ?!!

      • Pat 16 octobre 2010 at 17:15

        Je ne suis pas sûr que ce soit de l’optimisme !
        A mon avis, on n’a pas fait une affaire avec cette nouvelle recrue : aucune analyse et lire quelqu’un qui se pâme uniquement pour Federer n’améliore pas le débat.
        Ceci dit, j’aime bien le jeu de Federer, mais pas que lui !

        • David 16 octobre 2010 at 17:22

          Déjà fait la réflexion mais on m’a dit qu’il fallait être indulgent.

        • The-True-Class 16 octobre 2010 at 17:23

          Merci monsieur je décide qui rentre sur le site,tu peux te les gardés ces comms a 2 francs,j’ai le droit de parler de qui je veux,passe ton chemin une prochaine fois merci.
          Méchanceté gratuite quand tu nous tiens.

        • Robin des bois 16 octobre 2010 at 17:29

          mdr, c’est moi qui vous l’ai envoyé : il n’y avait pas de raison qu’on ait la garde exclusive à notre charge :mrgreen:

  23. Nath 16 octobre 2010 at 16:21

    Dans l’intérêt de l’Odyssée, une victoire de Fed demain serait sympa :)

  24. Marc 16 octobre 2010 at 16:33

    Match très solide du Suisse, sans être génial, un Djoko plutôt bon, surtout au regard de son début d’année pourri.

    Le jeu de Fed a Shanghai rappelle un peu le niveau qu’il avait à l’OA. Gros trou d’air ensuite jusqu’à la reprise à Toronto.

    Pour moi, ces 6 mois médiovres (pour lui) sont assez inexplicables, surtout au regard de son niveau à l’OA.

    Sinon, on peut voir qu’il est en pleine forme physiquement…e cela change pas mal de choses. A 29 ans, il n’y a pas de droit à l’erreur, si on n’est pas au top physiquement, cela ne pardonne pas.

    On verra contre Murray demain, s(il enchaîne Soderling, Djoko et Murray, c’est plutôt encourageant.

  25. Pierre 16 octobre 2010 at 16:55

    Salut,
    je débarque un peu et n’ai rien vu du tournoi sauf ce match et j’ai trouvé ce petit Suisse en forme, bien sur ses jambes et disposant d’un coup droit à nouveau foudroyant, par moments en tout cas. Pas mal de montées au filet (ratio 13/18 il me semble) et de la concentration. Plaisant. faut dire aussi qu’en face, je ne l’ai pas trouvé transcendant le Djoker, il y a eu du déchet…
    Sinon, l’âge de Fed, ben , comment dire … de toutes les façons, il va bien falloir qu’il joue jusqu’à au moins 65 ans, c’est le tarif suisse pour partir à la retraite. Il est donc normal qu’il se ménage.

  26. The-True-Class 16 octobre 2010 at 17:18

    C’est incroyable comment sur un certain site il sont entrain de cracher sur FED,ils parlent même de dopage?!! pffff ils sont pathétiques.

    • David 16 octobre 2010 at 17:23

      Es tu capable de parler d’autre chose que Federer ?

    • Babolat 16 octobre 2010 at 17:58

      Oumpf… il est vrai que ça fait un sacré bail que je n’étais pas allé traîner mes guêtres sur « Wehatetennis ». La vache… ça bastonne comme à Chicago comme dirait Renaud.
      The true class… comme on te l’a si gentiment fait remarquer, il est inutile de venir ici avec un arsenal de superlatifs pour encenser tel ou tel joueur. nous sommes présentement sur un site de gentlemen (et women) qui aiment le tennis et je dois dire qu’une des raisons qui m’ont poussé à m’inscrire ici est que la guéguerre Pro-Fed et pro-Nadal est bien moins virulente qu’ailleurs.
      Alors… on se détend, on se calme et on boit frais (comme à St Tropez). Après… comme Pat a essayé de te le faire remarquer mais avec un peu moins de diplomatie, on n’est pas sur un site de groupie de tel ou tel joueur et il n’est donc pas interdit de parler tennis sans parler du natif de Bâle qui est ton joueur favori… on l’a compris. C’est aussi le mien parmi les joueurs en activité mais j’essaie aussi de parler des autres… enfin quand j’interviens…ce qui est rare. (qui a dit tant mieux ?).

    • Sylvie 16 octobre 2010 at 18:01

      Je crois que certains ont persuadé notre ami qu’ici c’était un repère de fanatiques pro Fed qui détestaient tous les autres joueurs.

  27. Ulysse 16 octobre 2010 at 17:28

    C’est sur que c’est louche cet enchaînement de quatre matchs gagnés par le Suisse après un repos de un mois.
    Et puis ce style relaché et varié, cette façon de quitter la ligne de fond de court pour un oui ou pour un non. Je suis sur qu’il est dopé au nouveau Cortico-beta-hormono-anabolisant, celui qui permet de réussir des amorties sans effort. Quel salaud de tricheur ce Federer !

    • Nath 16 octobre 2010 at 17:34

      Tu m’as l’air en forme, toi !

  28. Antoine 16 octobre 2010 at 17:36

    Marrant comme qq commentaires me donnent l’impression que l’on n’a pas vu le même match. @Elmar: pour reprendre le cas de figure que tu décris, cela ne s’appelle pas une faute directe; cela s’appelle une faute provoquée. La comptabilisation est toujours contestable mais celle que donne le tournoi est qu’il y a eu une cinquantaine de fautes directes, dont une trentaine pour Djoko. En deux sets, cela fait quand même beaucoup !

    Djoko a joué correctement au premier set mais n’avait plus de jus après, ce qui est compréhensible. Sinon, ce serait sans doute allé au trois sets et en tout cas, il y aurait eu bataille pour le deuxième, ce qui n’a pas été le cas.

    Federer a fait un bon match, et a été très solide. J’aurais pu mentionner le fait qu’il a été très bon à la volée, comme d’ailleurs toute la semaine. C’était d’autant plus important qu’il en a réussies quelques unes qui étaient difficiles au meilleur moment. Il a beaucoup moins varié le jeu que durant le reste de la semaine, très peu d’amorties en particulier, ce qui peut se comprendre aussi compte tenu de la position avancée de Djoko. Tactiquement,il a été bon: il a vite compris que le Djoker était plus friable côté revers aujourd’hui et il l’a acculé dans son coin en envoyant trois balles sur quatre sur son revers plutôt que de s’amuser à faire du droite gauche qui est le schéma préféré du Djoker.

    Cela étant, il n’est pas, sur ce match, au niveau ou il jouait en demie ou en finale à l’OA, loin de là. Et quand à dire que s’il fait montre du même niveau de jeu qu’aujourd’hui, la Murène n’aurait aucune chance contre lui, cela me fait sourire..

    • David 16 octobre 2010 at 17:40

      Assez d’accord. On a vu du bon Fed, solide dans tous les compartiments du jeu et agressif, mais tout de même assez éloigné du tennis champagne de l’OA. Je le vois quand même bien gagner face à Murray, qui a été étonnamment nerveux aujourd’hui en fin de première manche contre Monaco et qui n’a eu aucun véritable test cette semaine.

    • Ulysse 16 octobre 2010 at 17:53

      Murray n’a eu que Tsonga comme test positif depuis Toronto. Pas de quoi casser trois pattes à un canard.

      Aujourd’hui j’ai vu un Federer mal réglé au début, puis qui a nettement élevé son niveau de jeu en trouvant un bon équilibre entre winners et UE de sorte que Djoko a été poussé à faire des erreurs pour forcer son destin. Son niveau à partir de 4-4 dans le premier jusqu’à son relachement qui permet à Djoko de revenir à 4-2 est tel que le Murray qu’on connaît actuellement aurait été balayé.

      En plus la tactique appliquée par Djoko est en plus incisif celle de Murray : pilonnage du revers du Suisse. C’était un sparring idéal pour demain.

  29. Nath 16 octobre 2010 at 17:38

    Au fait, suis-je la seule à ne plus pouvoir voir les avatars? Ça fait bizarre de devoir lire les pseudos :|

    • Djita 16 octobre 2010 at 17:45

      Moi je vois les avatars. A part pour ceyw qui n’en ont pas.
      Par exemple, je vois ton avatar. ;)

      • Nath 16 octobre 2010 at 18:01

        Bizarre, je n’ai aucun pb sur d’autre sites. Quelle poisse. Merci Djita ;)

      • Sylvie 16 octobre 2010 at 18:02

        moi aussi

  30. Ulysse 16 octobre 2010 at 17:38

    Je lis en ce moment « Winning Ugly » de Brad Gilbert. C’est assez nauséeux, parfois ignoble, il faut serrer les dents. Brad est vraiment un gros con. Mais c’est instructif. Il n’est pas exclu que j’en fasse un digest sur le site.

    • Cochran 16 octobre 2010 at 18:59

      Alors là je suis preneur !

    • Robin des bois 16 octobre 2010 at 19:06

      moi aussi, je suis preneur, vite la fiche de lecture!!!

  31. William 16 octobre 2010 at 17:41

    J’ai quitté le match après le jeu de plus de 9min sur le service de Federer dans le 1er set et je n’ai pas vu la suite. Le reste du match était vraiment aussi impressionant que ce que je lis ? Fed m’a semblé en forme, mais pas aussi incisif que sur la tournée nord-américaine par exemple. Le match face à Berdych à Toronto reste pour moi l’un de ses meilleurs depuis l’OA.

  32. Sylvie 16 octobre 2010 at 17:48

    Est-ce que quelqu’un a vu les matchs de Murray cette semaine ? Federer m’a plu mais je n’ai pas d’idée sur le niveau de jeu d’Andy.

    • David 16 octobre 2010 at 17:52

      J’ai vu une partie du match contre Chardy, où le français a eu pas mal d’occasions au premier set qu’il n’a pas su concrétiser. Et j’ai vu son match contre Monaco où l’écossais avait adopté le mode muraille : balles hautes milieu du court et défense à tout va contre un argentin qui était rincé dès la fin du premier set. Rien de bien significatif.

    • Ulysse 16 octobre 2010 at 17:55

      Murray a lu Brad Gilbert.

      • Sylvie 16 octobre 2010 at 17:58

        Il l’a eu comme coach, non ?

    • Sylvie 16 octobre 2010 at 17:58

      Bon, merci. ça sera la surprise alors.

  33. MarieJo 16 octobre 2010 at 18:05

    salut la bande :)

    perso, j’ai trouvé fed assez bon, parfois exceptionnel en contre, quelle remise en revers gagnant sur le retour court croisé de djoko dans le 4e jeu, quand même.
    mais on sent qu’il a une marge limitée, surtout au service comme l’a fait remarquer antoine, il s’est fallu d’un cheveu dans les tous premiers jeux pour que djoko lui passe devant. le serbe lui, ne l’a pas assez attaqué coté coup droit je trouve, il a cherché la faille côté revers qui est rarement venue.

    maintenant, j’ai pas bcp vu du murray, mais le niveau de fed me semble assez bon pour prétendre au titre, compte tenu de ce qu’il a montré aujourd’hui.

    le commentaire qui m’a fait marrer sur sport+ : bercy était un objectif pour le suisse 8O ! ils ont pas compris que c’était le masters qui comptait bcp plus ?

    • May 16 octobre 2010 at 19:51

      Moi aussi j’ai bien rit sur le coup de Bercy d’ailleurs il y a eu un petit blanc après cette réplique, ils se sont rendu compte de l’absurdité de cette affirmation, il y a eu quelques autres perles aussi, il faut bien se faire plaisir, ils avaient l’air tout heureux de retrouver un bon Fed.

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