Andre Agassi 2010

By  | 1 novembre 2010 | Filed under: Regards

Longtemps Andre Agassi fut une énigme laissant perplexe et dubitatif. Jusque récemment. Jusque début septembre quand un de mes nombrables amis m’offrit le numéro 98687 de l’édition francophone d’Open, l’autobiographie écrite à quatre mains, plus exactement les propos enregistrés d’Agassi et l’excellent travail de mise en forme du journaliste John Joseph « J.R. » Moerhinger. Deux ans d’effort et de collaboration intense entre les deux hommes. Disponible depuis décembre 2009 dans toutes les bonnes quincailleries de langue française, de Montréal à Abidjan espérons-le, en passant par la FNAC Italie 2, Place d’Italie d’où provient le numéro d’impression 98687. J’attendis presque deux mois pour en entreprendre la lecture.

Bien m’en prit.

Ouvrons Open et examinons la structure de l’ouvrage volumineux.

La première de couverture entièrement remplie de l’ovale de la figure fait adroitement penser à un gros plan de Harry Dean Stanton dans Paris Texas, mais un peu plus lucide et éclairé, occupe la totalité de la page et fait corps avec le titre qui propose de s’ouvrir.

La quatrième de couverture relaye le tissu d’âneries destiné à faire vendre l’objet. C’est bien là le but de la publication d’un livre : « …du chaos punk des années 1980… un homme qui a choisi d’utiliser son succès pour changer le monde. » La soupe mondiale pour que la ménagère achète est servie. Agassi était un punk devenu père Thérésa, qui veut changer le monde en aidant les pauvres.

Le livre ne dit évidemment rien de cela.

Passons à l’intérieur.

A- Présentation

D’abord une exergue de Van Gogh insiste sur la nécessité de trouver l’amitié et l’amour, unique chemin pour accéder à la liberté et au bonheur. Mal traduite et difficilement compréhensible, très lourde, comme le reste de la traduction, donne une fâcheuse première impression. On imagine le peintre néerlandais s’exprimant dans une langue fluide. Nous reviendrons sur la traduction calamiteuse.

Puis, avant le chapitre 1, Agassi commence par un autre intitulé La fin. Sa dernière victoire, homérique contre Baghdatis, deux jours avant son dernier match, est classique et défendable. Comme Ettore Scola dans Nous nous sommes tant aimés, Andre va présenter son histoire, à rebours de l’épilogue. Comment est-il arrivé trente-six ans et un mois après sa naissance à ce match contre Marcos ? Nous allons voir la destinée d’un homme. Le thème du livre se trouve là, dans le devenir, un Ecce homo nietzschéen, comment l’homme devient ce qu’il est. Comment Andre tue le Kid de Las Vegas pour devenir Andre Agassi. A partir de 29 ans.

Au delà d’insignifiantes anecdotes, des épiphénomènes merdiques relayés abondamment par la presse internationale. Par des journalistes qui doivent eux aussi gagner leur vie : il a joué avec une perruque jusqu’à 24 ans, critique une dizaine de joueurs, n’aime pas le tennis et s’est même dopé. Et après, on s’en fout. Personne ne va voir ce que cela signifie dans le contexte des 500 pages, ni de l’évolution de son rapport à ce sport. Agassi décide d’être Open, les journalistes non.

Peu ont commenté ce livre, le récit de vie d’un être humain en milieu de vie. Ni proposé un début de critique, ou d’analyse. La publication n’étant qu’un commerce, pourquoi parler d’autres choses que de sa perruque ? On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre. Il faut vendre.

Tentons donc un plan :

B- Développement

I- 1970 – 1987, enfance et adolescence. Chap 1 à 8. Jusqu’à 17 ans.

La formation du monstre, enfant d’un hydre à deux têtes, son père puis Nick Bollettieri à partir de douze ans, est longue autant qu’éloquente, étouffante. Nécessaire. Où l’on comprend pourquoi Agassi doué pour ce sport, n’est qu’un produit de consommation sans substance, n’obéissant qu’à des stimuli, subissant son existence tout en devenant compétitif. Tout d’abord le père, fou, ayant fui l’Iran et la pauvreté, projetant sur son fils ses rêves de tennis. Une longue et minutieuse description de son absence de liberté. Un million de balles frappées annuellement devaient et l’ont amené à la première place…

Achetant un terrain au milieu du désert dans le seul but de pouvoir y construire un terrain de tennis pour entraîner André alors âgé de trois ans.

Le désert. Le thème est omniprésent. Agassi a grandi dans le désert. Agassi est un enfant du désert. Au sens premier et figuré. Il arrive sur le circuit en ne connaissant que le désert avec un court de tennis au milieu et une balle à renvoyer. Ce désert c’est la vie à laquelle il avoue ne rien connaître que deux folies complémentaires le poussant jusqu’au sommet du tennis, son père par amour et pour la gloire, Bollettieri pour l’argent.

Où on apprend que son père l’envoie chez Bollettieri pour ne pas le détruire comme ses trois premiers enfants. L’école de Nick représentant une version allégée de Full metal jacket et de la première prison paternelle, où la déshumanisation engendre des résultats probants.

Andre a 17 ans, il commence à gagner quelques matchs, et entre dans les 100 premiers mondiaux.

II- 1988 – 1998, le jeune adulte. Chap 9 à 21. 18 à 28 ans.

La construction. Agassi construit l’essentiel de sa carrière. Vie de jeune adulte. Rencontre fondamentale avec Gil Reyes, préparateur physique qui s’occupe de lui avec affection. Agassi parle de lui comme d’un père de substitution. Je pense qu’il s’agit aussi d’une mère.

Erre aussi entre Wendy et Brooke Shields pour passer le temps. Un homme au bord de la crise de nerf. Un homme parmi les hommes. Cette partie est plus connue, des défaites et des victoires.

Une très lente évolution vers l’âge adulte.

III- à partir de 1999, Ecce homo, the Kid devient Andre Agassi. Chap 22 à 29. 29 ans à aujourd’hui.

Le récit est bien mené. Le centre névralgique de l’existence, celui qui décide d’une existence est particulièrement beau. Juin 1999, finale de Roland-Garros contre Andrei Medvedev. Le match qui décide d’une vie. Medvedev peut passer de grand joueur à champion pour une première victoire en Grand chelem, Agassi de grand champion à Immortel, remportant le dernier tournoi qui lui manque, dans ce qui sera sa dernière occasion de le faire, moment magique coïncidant avec ses débuts avec Steffi Graf qu’il courtise depuis presque dix ans.

Le livre montre la cohérence de l’existence. Il aurait pu rencontrer Steffi Graf en 1990, devait battre Andres Gomez la même année, mais le sens de sa trajectoire en aurait été autre.

En 1999 à Paris, il s’en sort par chance contre Clément, la folie Agassi prend enfin, la vraie, plus le marketing. Il raconte bien ce point en finale, la balle de break qui est presque une de match contre lui mené deux sets zéro déjà.

Il la sauve sur un détail, un peu de réussite. Et le match tourne.

La plus grande émotion de sa vie, qui n’a le tennis que comme apparence. Il a gagné pour lui et non pour les autres en même temps qu’il va rencontrer autre chose qu’une actrice de série B pour passer le temps.

La conclusion est splendide, limpide, renvoyant l’analyse finale de Ted Tinling dans les cordes. En substance il dit : « Non je n’étais pas rebelle, il faut vraiment être con pour croire que jouer avec un short en jean est autre chose que du marketing, pas plus que je suis un modèle maintenant marié et doublement père. Je me suis juste trouvé. Cela me fait du bien de le coucher sur le papier. » Agassi n’est plus un produit, il est devenu un homme. Il ajoute même qu’il n’essaiera pas de pousser ses enfants au tennis, mais les incitera plutôt à lire.

Les journalistes continuent en 2009 à vendre le short en jean de 1988. Qu’importe le livre existe. Et tout le monde peut le lire.

J’aimerais ne pas finir sur un traditionnel bon mot mais il me semble définitivement juste.

Agassi en 501 pages toutes rondes nique son short en jean de merde, casse son mythe en carton pour construire un mythe, très américain, ou simplement un homme, arrivé au bout de sa route, comme les personnages de Kerouac, mais lui à un début de réponse et d’achèvement. En cela le livre est remarquable, respectable et exemplaire. Le propre de l’autobiographie est de communiquer avec l’autre. D’établir un rapport de connivence. Pour ma part, je crois avoir entendu Agassi. Comme lui j’ai eu un paternel spécial, je ne sais pas si je suis quelqu’un de bien maintenant, mais je sais pourquoi j’étais un sacré trou-du-cul.

C- Commentaires et relectures d’Agassi.

Ayant quitté sans regret aucun Agassi en septembre 2006 à l’issue de ses deux derniers matchs, et connaissant les passages croustillants du livre, je repris contact avec lui en octobre 2010, partant sur un a priori négatif, plutôt fermé devant l’opus Open – voilà la preuve qu’on peut avoir lu des milliers de livres sérieux et être toujours aussi con.

A ma décharge néanmoins, je dois être le seul être humain à avoir parcouru et survécu à l’intégralité des écrits de Nathalie Tauziat (Les dessous du tennis féminin), Arnaud Clément (Passing Potes), le livre du premier coach de Becker et celui de Chris Evert, un petit bijou dont le nom m’échappe. De quoi avoir de sérieux doute sur la possibilité d’une production de qualité venant d’un joueur de tennis et en sortir avec quelques dommages intellectuels.

Pourtant, comparant cette lecture à un match en cinq sets commencé avec un break d’avance en ma faveur, je dirais que j’ai perdu de justesse 7/5 le premier set, puis facilement le second 6/2. Et 6/0.

1 – Agassi au commencement.

Revenons vingt ans avant. Et même vingt-deux. 1988. Les jeunes singeaient Agassi. Achetant un short en jean en 1988 ou un panti fluorescent quelques années plus tard. Comme on leur disait de voter pour n’importe qui sauf Le Pen, de manger McDonald puis bio dix ans plus tard, ils achetaient également chers les vêtements d’Andre. Docilement. Une éternelle histoire de moutons et de Panurge. Je n’avais rien contre Agassi, rien à lui reprocher particulièrement, pas davantage qu’au Coca-cola ou au hamburger remarquez que je consommais occasionnellement. Civilement adulte, il faisait son boulot du mieux qu’il pouvait, avec son physique et sa conscience nulle des choses à ce moment ; moi je me désintéressais méthodiquement de la balle jaune, l’âge et l’absence de retransmissions à l’époque favorisant également cette inclination.

Avant cette lecture, Agassi représentait un phénomène intéressant de par le jeu et le personnage, mais davantage du fait qu’il représente la première étape de la dernière évolution-révolution du tennis. Sans retour possible. Agassi instigateur malgré lui du règne d’une puissance suggérée par Ivan Lendl et Boris Becker au mitan des années 1980, avec des styles inimitables eux ; un arrachage quotidien des sourcils et des poches pleines de sciures de bois pour le Tchécoslovaque, des shorts ceinture explosés par des cuisses wagnériennes pour l’Allemand.

Agassi n’a rien à voir, il ne peut être qu’imitable. Voilà la fin de toute poétique et du monde d’avant, le triomphe définitif de la force sur le dilettantisme. Il y a un avant et un après Agassi dans le tennis. Performance rare pour un sport de plus en plus populaire existant depuis 136 ans aujourd’hui, depuis la naissance en Angleterre du tennis et de Churchill en 1874.

Je n’aimais ni ne détestais Agassi, sans savoir pourquoi. Grâce à son Open dans lequel il s’ouvre, je sais pourquoi je n’avais jusqu’à présent rien écrit de près ou de loin sur un incontournable contemporain. Pourtant même Arantxa Sanchez eut droit a mes faveurs.

Agassi après Montaigne et deux trois autres va nous dévoiler une part de son être, comme Michel, de M, il essaiera d’être open envers son lectorat.

« C’est ici  un livre de bonne foi. Il t’avertit dés l’entrée, que je ne m’y suis proposé aucune fin, que domestique et privée : je n’y ai eu nulle considération de ton service, ni de ma gloire : mes forces ne sont pas capables d’un tel dessein. Je l’ai voüé à la commodité particuliére de mes parents et amis : à ce que m’ayant perdu (ce qu’ils ont à faire bien tôt) ils y puissent retrouver aucuns traits de mes conditions et humeurs, et que par ce moyen ils nourrissent plus entiére et plus vive, la connaissance qu’ils ont eu de moi. Si c’eut été pour rechercher la faveur du monde, je me fusse paré de beautés empruntées. Je veux qu’on m’y voit en ma façon simple, naturelle et ordinaire, sans étude et artifice : car c’est moi que je peinds. Mes défauts s’y liront au vif, mes imperfections et ma forme naïve, autant que la révérence publique me l’a permis. Que si j’eusse esté parmi ces nations qu’on dit vivre encore sous la douce liberté des premiéres lois de nature, je t’assure que je m’y fusse trés-volontiers peint tout entier, et tout nu. Ainsi, Lecteur, je suis moi-mesme la matiére de mon livre : ce n’est pas raison que tu emploies ton loisir en un sujet si frivole et si vain. A Dieu donc. » Au lecteur, Montaigne 1580, préface des Essais.

Andre a le même projet. Nous allons pouvoir relire les évènements de sa vie.

2 – Production hollywoodienne et révolution.

La raison de ma longue perplexité, agaçante concédons le à la fin, venait du fait que le personnage sortait d’une production hollywoodienne au schéma invariable, intéressante car nouvelle cette production, mais sans surprises, à l’opposé des œuvres européennes, inégales, mais individuelles et originales. Voilà qui m’interdisait une quelconque passion envers le produit. Le produit justement. Bridant le personnage. L’annihilant à coup de filières mécaniques répétitives et inéluctables : service excentré avec effet, coup droit dans l’angle opposé avec prise de balle le plus tôt possible, frappe très lourde, temps de replacement entre les frappes et entre les points minimes, surtout imposer un rythme trop rapide pour l’adversaire rendant définitivement obsolète un siècle de jeu, fait de nuance et de changements de rythme. Plus de changement de rythme. Une accélération permanente du rythme ou, maintien d’un rythme élevé rendant impossible tout autre rythme.

Le stupéfiant temps Agassi est en marche. Noah parlait du rythme à trouver, de la musique intérieure à rechercher. En tennis comme en littérature ou tout autre art, tout est une question de rythme. Agassi marque probablement la fin du questionnement de l’appartenance du tennis à l’art. Car un seul rythme sera possible, ressemblant à la fanfare du 14 juillet.

Révolution.

3 – Agassi Terminator comme anticipation.

Quelque-chose de fascinant dans le chevelu de 18 ans de 1988 : un Frankenstein séduisant fabriqué par son père et Nick Bollettieri. Agassi tient plus du phénomène de foire que du joueur traditionnel. De là une inquiétude sourde né à l’aune des années 1990, se vérifiant partiellement en 2010, celui du règne de la technologie.

Dans un parallèle historique cinématographique avec l’époque d’Andre, Agassi serait la version première balbutiante du Terminator, faillible, Nadal sa version achevée. La mort du tennis. Le règne de l’Ennui.  Le tennis est – ou était – communément considéré comme un sport intelligent, faisant appel à des ressources morales ou psychologiques insoupçonnées, très différent d’un sport collectif. Ainsi, Leconte sera le nouveau Rod Laver. Dix ans après le même journaliste corrigea sa prédiction en sortant ce mot resté fameux « La différence entre les Leconte et Laver est entre les deux oreilles. » Le monde jaune bien avant Agassi. Aujourd’hui, il sera possible d’être un parfait anonyme et d’être un des plus grands – au minimum – joueur de l’histoire. Que la fuerza te acompana Rafa.

Nadal n’est pas méchant bien sûr. Un quidam quelconque, qui durant sa vingtaine d’heures quotidiennes de libres supporte le Real Madrid, cherche publiquement à copuler avec Shakira, et surtout joue à la Play Station. Comme tout hétérosexuel mâle qui se respecte. Il ne semble être que cela. Et depuis sept à huit ans que nous le fréquentons, cela vire à la certitude. Triste règne du commun.

Quel autre grand tennisman peut être de banalité affligeante ? Le vrai problème Nadal c’est la mort  de l’imagerie chevaleresque associée à la chose tennis et de toute subtilité.

C’était ça en creux la crainte sourde provoquée par Agassi. L’ère du Nadal et du Berdych. C’est bien là la limite de l’activité tennis, sa face cachée. Le fils de Sarah Connor, Roger le Bâlois ballot parfois, repoussa longtemps l’avènement. C’est exactement ce que dit Agassi en filigrane, parlant juste de la puissance de Nadal qui le balaye lors de son dernier Wimbledon 2006, alors qu’il évoque avec insistance la perfection unique de Federer qui l’écrase naturellement plusieurs fois.

Soulagé de ne pas faire école Andre.

A travers Agassi, je découvre le problème que j’éprouve envers Nadal, le fait qu’il remette en cause mes convictions, là où Agassi ne fit que les ébranler. Il ne reste bien que la littérature pour nous consoler, ou l’écriture du moins, l’Open d’Agassi par exemple, il l’a bien compris. Tout le propos d’Agassi fut de chercher puis de retranscrire l’humain.

Les journalistes n’ont pas lu ou rien compris car au-delà de sa perruque, de ses haines, c’est cela qui explique Open.

D’ailleurs le chapitre final qui s’intitule Début, le montre heureux de taper la balle avec sa femme.

4 – Critique de l’édition.

La critique à faire de ce livre concerne l’édition française. La précipitation de la publication due à l’arrivée des dernières fêtes de 2009 explique mais n’excuse en rien certaines fautes, que l’on ne trouverait même pas dans une revue échangiste de la région PACA.

Première erreur. Les deux traducteurs sont nullissimes, connaissent les subtilités du tennis et du français autant que moi l’hébreu. Là où un Nelson Monfort eût parfaitement fait l’affaire, les éditions Plon ont dégotté Suzy Borello et Gérard Meudal pour la besogne. Exemple d’incompétence, l’expression « Kick my ass » traduite une bonne centaine de fois littéralement par un « Botter le cul » pourtant assez rare de par chez nous, rend le texte d’une lourdeur indigeste. Quelqu’un aurait-il l’idée crétine de traduire mot à mot l’expression « coller une danse », ou « mettre son poing sur la gueule » dans la langue de Barack Obama ?

Second problème. Le nombre de coquilles et d’oublis de mot rend la lecture fastidieuse. Si la coquille fait partie de l’édition, son omniprésence est un phénomène inconnu à cette échelle de publication. On apprend que Agassi a été choqué « shocking » à tout bout de champ, pour tout et rien. Rappelant que si le mot shocking est courant aux États-Unis, choquer en France ne s’utilise que dans quelques usages spécifiques. Les substituts attendus comme « étonné », « perturbé » ou « dérangé » sont des mots pourtant usuels.

Les éditions Plon qui effectuent là un de leurs plus gros coups de fric ont réalisé un travail indigne. Un boulot de merde pour un livre qui ne l’est pas. Un massacre. Imaginons qu’il ne s’en vende que 100 000 exemplaires pour l’édition française. Chiffre hallucinant et rare dans le milieu. A 22 euros l’unité, 2.2 millions d’euros de chiffres d’affaires méritent autre chose qu’une traduction de soudards incultes. C’est dommage car le récit – même massacré – est intéressant. Si je m’énerve un peu c’est que j’en ai parcouru des ouvrages, des petits des gros, des chefs-d’œuvres, des daubes, sur tous les sujets, mais je n’avais jamais vu ça. Pas à ce niveau de production. Incroyable venant d’un livre générant des revenus colossaux. Certains d’entre vous penseront peut-être « Mais qu’est-ce qu’il nous fait chier avec son style ? , on veut lire la vie d’ Agassi nous autres, on s’en fout de Proust et de Molière. » Erreur je pense. La forme doit être intelligible pour exprimer le fond du propos.

Voilà vive Andre. Un livre qui peut être mis entre toutes les mains, même non amatrices de sport.

About 

Tags:

656 Responses to Andre Agassi 2010

  1. Sylvie 4 novembre 2010 at 21:33

    La joie fut de courte durée. Re-break la Monf’

  2. Sylvie 4 novembre 2010 at 21:40

    Le Djoke pourrait bien breaker à 3 partout même

    • Diana 4 novembre 2010 at 21:44

      Mais non, je l’aime bien Nieminen, il fait beaucoup mieux que ce que j’attendais de lui.

    • Sylvie 4 novembre 2010 at 21:50

      Moi aussi je l’aime bien mais contre les tous meilleurs, il cale souvent en deux sets accrochés.

  3. Diana 4 novembre 2010 at 21:54

    Malin le Finlandais, s’est fait avoir 1 fois mais pas 2 : au 1er set, s’est battu comme un chiffonnier sur le jeu de Djoko à 5/4, et s’est fait breaker ensuite : 6/4.
    Au second set, a laissé le Serbe emporter son jeu en ne lui prenant qu’1 point, pour garder ses forces pour son service pour 5/5 : and it worked :)
    Son seul espoir, le tie-break, dans lequel il pourrait renverser la situation.

    Et il fait pareil à 6/5 pour Joke.

  4. Sylvie 4 novembre 2010 at 22:10

    Et voilà, victoire de Djokovic après avoir écarté deux balles de set. Comme prévu, je dirais. En revanche, je trouve qu’il en a fait un peu trop sur la balle de match.

    • Diana 4 novembre 2010 at 22:23

      Il a fait quoi ? :evil:

  5. Diana 4 novembre 2010 at 22:12

    Vraiment dommage, il avait balle de set. Il n’a pas démérité,entraîner le n° 3 mondial dans un match de 2h tout de même.

    Contre Haase demain, la Joke a intérêt d’être frais.

    • William 4 novembre 2010 at 22:15

      Hate de le revoir, Haase !
      Il m’avait impressionné à Wimbly, je n’étais pas le seul d’ailleurs : je me souviens avoir suivi vos commentaires à tous sur 15-love !

      • Diana 4 novembre 2010 at 22:18

        En plus, il est bôoôô :)

        • Nath 4 novembre 2010 at 22:30

          Haase ?

      • Diana 4 novembre 2010 at 22:28

        Ca ne fait pas longtemps que tu es inscrit sur 15 ?

        • William 4 novembre 2010 at 22:31

          Non, je me suis inscrit mi-septembre je crois. Après l’US Open en tout cas.
          Mais je suis les articles et les commentaires depuis le Masters de l’an dernier, à peu près !

          • Diana 4 novembre 2010 at 22:33

            Ok. Quels sont tes joueurs préférés ?

            • William 4 novembre 2010 at 22:39

              Federer, Nalbandian, Murray (désolé !), j’aimais beaucoup Guga et Safin.
              A ajouter que je suis bizarrement assez sensible aux joueurs « underachievers » : Nalbandian et Safin donc, Gasquet, Gulbis. En définitive les joueurs qui sortentles coups qu’on ne voit pas ailleurs, j’imagine que c’est pour cette raison que Dolgopolov me plait parmi la « nouvelle génération ».
              Malheureusement trop jeune pour l’avoir vu mais je pense que McEnroe m’aurait rendu fou : je l’aurais adoré.

      • Diana 4 novembre 2010 at 22:46

        Tu n’as pas à être désolé de tes goûts, il ne manquerait plus que ça. Moi aussi j’aime beaucoup Murray, surtout quand il joue contre des pointures. C’est là qu’il montre ses meilleurs atouts.

        Je suis de la génération MC Enroe, effectivement, un super joueur, qui m’a cependant lassée avec son caractère à la con.

        • Ulysse 5 novembre 2010 at 02:12

           » j’aime beaucoup Murray, [...] C’est là qu’il montre ses meilleurs atouts. »
          Les meilleurs atouts de PZ ? La loupe est fournie ?

  6. Diana 4 novembre 2010 at 22:40

    Les BB (Bryan Brothers) sont en train de préparer une roue de vélo à Isner et Querrey à Bâle :oops:

  7. Robin des bois 4 novembre 2010 at 22:52

    Qui se dévoue pour peindre le Monfils born again aussi sérieux qu’agressif dans ses matches ?
    L’homme est devenu méconnaissable, et ça a l’air de vouloir durer au-delà du mini-trophée de montpellier.

    • Diana 4 novembre 2010 at 22:59

      Ben vas-y mon grand, ça fait 2 posts que tu nous sers sur lui, lance-toi, toi qui aimes tant l’actualité qui manque tant ici, fais en sorte de faire progresser le site, car la critique vaut, mais l’action bien davantage.

      • Robin des bois 4 novembre 2010 at 23:43

        je suis un aiguillon qui lance quelques idées à qui veut bien s’en inspirer, mais un article c’est trop pour moi – je ne suis pas un homme de peine

  8. Chewbacca 4 novembre 2010 at 23:10

    C’est bien beau de sortir de somptueux coups ,mais si c’est pour avoir un palmarès de crevette ,vaut mieux rester à la maison.

    Voilà quoi..hein psssssssssssss.

    • William 4 novembre 2010 at 23:16

      Aurais-tu écarté de ma liste le premier cité ? Lui combine les coups somptueux et le palmarès, mais je sais que que ce n’est pas à toi que je vais l’apprendre :)

      • Ulysse 5 novembre 2010 at 02:21

        Bon William, je ne te le cache pas y a un gros problème avec toi :
        - d’une part tu aurais adoré McEnroe en plus d’aimer Federer, Nalbandian, Guga, Safin, Gasquet, Gulbis et Dolgopolov. Ça frise le score parfait.
        - mais tu aimes aussi Murray.

        C’était trop beau pour être vrai. J’en conclus que tu pratiques la provocation de mauvais goût ou au mieux l’écriture automatique.

      • Elmar 5 novembre 2010 at 07:55

        Je me reconnais bien dans les goûts de William.

        Et je constate que de plus en plus de gens osent avouer ici qu’ils aiment Murray. Regardez bien, il devient l’un des tennismen les plus populaires de 15LT (derrière superbiquette, il va sans dire).

        On ne me reprochera pas d’avoir pris le train en marche, tant j’ai pris des risques d’embastillage lorsque, en précurseur, j’avais eu la témérité d’avouer que j’aimais ce joueur.

        • Robin des bois 5 novembre 2010 at 08:29

          « osent avouer », lol, l’expression est savoureuse

      • Sylvie 5 novembre 2010 at 10:41

        Moi aussi je l’aime bien et depuis le début. Et je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi vu qu’il a, à priori, beaucoup de choses pour me déplaire. Comme quoi…

  9. Lionel 5 novembre 2010 at 08:33

    Jean, pas d acc avec toi pour le papier, un com m a fait marrer :
     »sérieusement, qui regarde le WTA ?

    (zapper 3 minutes sur un match pour mater le cul des joueuses ne compte pas)  »
    Sinon dede parle 2 fois de McEnroe dans son chef d oeuvre. En 88, il va choisir ses fringues, MC voit le short jena et fait ‘pouahhh’ dede le prend.
    Et 99 il fait le mixte a Wimbledon avec Steffi qui declare forfait en demie. İl dit  »C’est quoi cette connasse de qui elle se fout. »

    Voila tu connais l’essentiel du livre.
    5 jours dede a la une. Ca part a vau l’eau.

  10. Duong 5 novembre 2010 at 08:47

    juste une parenthèse pour ceux qui ont envie de voir du tennis ce matin : du Becker-Lendl du Masters 88 et cette fameuse balle de macth incroyable (à partir de 2.42 min) :

    http://www.youtube.com/watch?v=ieTWAg7X0nQ&feature=related

    ça jouait quand même vachement bien, très fin au bout du compte par rapport à ceux qui parlent de ceux-là comme de « bourrins », et ces deux-là avaient le jeu pour se faire briller mutuellement.

  11. Antoine 5 novembre 2010 at 09:33

    Je vois que certains font leur coming out au sujet de la Murène. Cela prouve que le processus de sélection des nouveaux membres a été défaillant. Compte tenu des propos de William, je lui poses cette simple question:

    William, que penses tu d’Ivan Lendl ?

    Ne te plantes pas parce qu’en cas de mauvaise réponse, c’est l’exclusion immédiate et sans appel..

    • Ulysse 5 novembre 2010 at 10:32

      Tu as bien raison Antoine. On ne peut rester passif devant la banalisation rampante de certaines idées sur le forum. Il est peut-être encore temps. Il reste de l’espoir tant que McEnroe est cité régulièrement.

      Puisque tu as relevé tes manches de chemise et que tu as un projecteur braqué sur la face de William, profites-en pour lui dérouler le questionnaire complet : Greg Rusedski, Brad Gilbert, Jean-François Caujolles et les autres de la liste C.

      • Antoine 5 novembre 2010 at 10:45

        On pourra le faire s’il répond correctement à la première question car dans le cas contraire, il n’aura pas droit à une de session de rattrapage: c’est douze points en moins tout de suite..

        Avec consternation, j’ai aussi relevé les propos récidivistes d’Elmar plus haut. Peut être s’imagine t il qu’il ne peut pas être viré au motif qu’il est Suisse ? je crois que je vais prendre la peine de relire les posts publiés depuis deux mois et dresser une liste noire en distinguant les cas: ceux qui doivent être exclus immédiatement, ceux qui doivent faire repentance sous peine d’exclusion, ceux mis sous surveillance..Ce n’est pas que cela m’amuse tout cela mais il faut bien que quelqu’un s’y colle puisque Guillaume n’assume plus son boulot de modérateur…

        Petit ajout: pendant que j’écrivais cela, Sylvie, au sujet de la Murène, a écrit un commentaire indiquant qu’elle semble perdre la raison. Je crois que je vais la mettre dans la catégorie deux..

        • Sylvie 5 novembre 2010 at 10:49

          Moi j’aime bien Murray mais je n’aimais pas du tout mais alors pas du tout Lendl. Est-ce que ça peut compenser ?

          • Antoine 5 novembre 2010 at 10:58

            Au risque de donner peut être une indication à William sur la façon dont il convient de répondre à la question très simple que je lui ai posée, il est bien évident que ta réponse montre que tu fais toujours partie de la société civilisée et que tu mérites, tout au plus, d’être mise dans la catégorie 3..

          • Sylvie 5 novembre 2010 at 11:00

            Il y a combien de catégories ?

            • Antoine 5 novembre 2010 at 11:15

              Trois comme je l’ai écrit un peu plus haut..

          • Djita 5 novembre 2010 at 11:20

            J’avoue que c’est inquiétant cette montée en puissance d’amour de Murray chez 15-love. Vous me faites super peut là. Ok, il a un jeu efficace etc. Mais descendez sur terre c’est Murray…PZ. Ouuuh ouuh 15-love ça va? Je crois que y en a certains qui sont encore en vacances. ;)

          • Sylvie 5 novembre 2010 at 11:27

            C’est vrai que si on se met à aimer Murray, Leurfils et Simon, c’est la réputation du site qui part en vrille. ;)

            • Djita 5 novembre 2010 at 11:47

              Exact Sylvie. Allez reprends-toi. :D

    • Duong 5 novembre 2010 at 11:18

      je sais que c’est un petit jeu mais j’espère au moins que vous savez que ça peut être vu par certains comme du « terrorisme », en particulier par des nouveaux.
      Si vous le savez OK c’est un risque que vous prenez …
      Sur le fond ni Murray ni Lendl n’étaient mes joueurs favoris mais il y a du bon chez chacun d’eux, qui sont extrêmement différents.
      J’avoue que j’avais plus un faible pour Lendl, mais ceux qui ne l’ont pas vu à ses débuts en 81 ne peuvent pas comprendre … et puis quand même il était très doué, pas seulement un gros travailleur.
      Pour moi bien meilleur, beaucoup plus complet et plus varié qu’Agassi, qui ne semble pas donner autant de boutons à Antoine.
      J’ai lu un type qui disait que Courier avait dit que Lendl avait le coup droit le meilleur et le plus lourd qu’il ait jamais vu, meilleur que le sien, celui d’Agassi ou de Sampras. Avec des raquettes modernes à mon avis il aurait fait beaucoup plus de points gagnants que ce qu’il faisait à l’époque, mais à l’inverse on aurait sans doute pu le déborder plus facilement, en tout cas il aurait certainement gagné Wimbledon comme l’a fait Nadal.
      Et puis même à la volée, pour moi le niveau où il était arrivé était pas mal, par exemple il pouvait faire des belles volées basses, pour moi meilleur que celui d’Ivanisevic.
      Murray je suis très neutre : beaucoup de talent, des beaux matches contre les meilleurs, mais l’attitude générale, attentisme, râleur, pas courageux, susceptible (cf les piques avec Federer), ne me le rendent pas sympathique.
      Mais il m’a donné des bons moments et je suis plutôt content de le voir jouer, contrairement à Nadal ou Simon (qui ne m’ont donné des bons moments que quand ils perdaient, par exemple mes meilleurs délices de 2009 étaient Youzhny baladant Simon ;) )

      • Sylvie 5 novembre 2010 at 11:23

        Duong, je pense que les nouveaux ont bien compris qu’il s’agit de second degré. Moi je n’aimais pas Lendl qui m’a donnée des cauchemars en battant tous mes chouchous mais il est évident que je respecte le champion. Et puis, avec le recul, même si son jeu n’est toujours pas ma tasse de thé, j’éprouve une forme de sympathie pour lui. La passion de l’instant présent et les excès qui vont avec s’estompe avec le temps. Je crois que je serais même contente de voir jouer Ivan sur le senior tour.

      • Duong 5 novembre 2010 at 11:34

        je pense que pour Lendl, il y a aussi une différence entre ceux qui n’ont vu que « Schwarzy » et ceux qui l’ont connu jeune : quand on n’a vu que « Schwarzy », on ne peut que voir le côté antipathique, quand on a vu ce qui précède on sait d’où il venait.
        Aussi sur le plan du jeu d’ailleurs, car il a beaucoup évolué dans son jeu. Par exemple au début il ne faisait que des revers
        slicés.
        Et puis depuis j’ai lu son histoire personnelle : ça colle avec ce que j’avais ressenti en le voyant si maigre contre Borg en
        finale en 81.

    • William 5 novembre 2010 at 11:31

      Lendl ne me fait ni chaud ni froid, je sais qu’il n’est pas très apprécié ici !
      Le seul reproche que je pourrais lui faire c’est qu’il est celui qui a donné -d’après ce que j’ai pu apprendre- une nouvelle dimension à la préparation physique. Sur le papier, ok, mais si la conséquence à moyen terme ce sont des joueurs robotisés qui renvoient inlassablement la balle (comment ça, Murray ? Je vous vois venir !), et bien non merci Mr Lendl.
      Au final, Antoine, je ne partage pas ton aversion légendaire pour le sémillant Tchèque. Et puis ça aurait pu etre pire, s’il avait eu un revers à deux mains ?..

      • Antoine 5 novembre 2010 at 11:35

        Co..Comment cela ? Merci Mr Lendl ? Tu te paies ma tête ?

      • Duong 5 novembre 2010 at 11:43

        c’était « non merci » :-)
        Sinon William a raison : « ça aurait pu être pire, il aurait pu avoir un revers à 2 mains », non ? :lol:
        Lendl et Becker n’avaient pas les revers les plus élégants, mais au moins c’étaient des revers à une main, j’avoue que j’en ai aussi complètement marre des revers à deux mains, ça ressemble à rien selon moi : d’ailleurs c’est une des raisons pour lesquelles j’aimais bien Lendl mais que Wilander m’insupportait complètement.

  12. Antoine 5 novembre 2010 at 10:37

    Il y a deux matchs assez ouverts aujourd’hui à Bâle: Roddick vs Nalby; les deux ont rarement joué ensemble (3-2 Roddick) et une seule fois depuis 2003 (victoire de Nalby au Master’s en 2006). Cela peut être pas mal..

    L’autre match intéressant, c’est Richard vs Troicki et Mozart serait bien inspiré de le battre ce qui lui donnerais ensuite le droit de se mesurer à Djoko. Une sorte de bon test en vue de la finale de CD qui pourrait donner des indications intéressantes à Forget. Pour moi, il est clair que si Richard perd aujourd’hui, je ne vois pas ce qu’il pourrait bien aller faire à Belgrade à part porter les sacs de ses potes..

    • Duong 5 novembre 2010 at 11:04

      j’ai vu un peu le match de Nalby hier, ça confirme ce que j’ai vu à Montpellier la semaine dernière : il est bon mais c’est pas son meilleur indoor, pas super en déplacement notamment.
      Sur ce que j’ai lu Roddick semble bien, la surface est rapide : je le vois donc gagner.
      Gasquet-Troicki très ouvert oui.
      Mais il y a beaucoup de matches ouverts.
      Le plus intéressant avec Roddick-Nalbandian dans l’absolu reste Söderling-Monfils : celui-là pourrait être très serré sauf si Söderling déjoue.

    • Sylvie 5 novembre 2010 at 11:05

      En même temps, à part Gaël qui est légitime ? Llodra qui vient de perdre à Bâle ? Benneteau qui est blessé ? Clément ?

      Il reste Simon qui semble en forme mais il n’a pas encore fait ses preuves en CD et là, ça sera une finale.

      • Ulysse 5 novembre 2010 at 11:27

        Simon n’a pas fait ses preuves en CD ? Oui ça serait même plutôt l’inverse, mais il a droit à une seconde chance et qui choisir d’autre derrière le spécialiste du grand écart facial ?

    • Sylvie 5 novembre 2010 at 11:07

      Soderling est en méforme. Franchement face à Monfils, ça va être difficile. L’un est en pleine confiance, l’autre sort d’une défaite surprise chez lui. Match intéressant sur le papier mais qui pourrait virer en sens unique comme hier.

      • Antoine 5 novembre 2010 at 11:27

        Cela me plairait assez que Monfils sorte cette brute épaisse de Sod..Sinon, pour répondre à ta question, à part Gaël, pour l’instant aucun ne se dégage vraiment mais Simon me parait être le candidat le plus crédible pour l’instant: il est revenu à un bon niveau et sera peut être à son meilleur niveau d’ici deux semaines.

        Cela étant, je n’ai aimé ni les déclarations de Richard, ni celles de Simon avant que Jo ne déclare forfait. Ils ne cessaient de dire que la CD pour eux, c’était très hypothétique parce qu’il était évident que les joueurs de simple devaient forcément être Jo et Gaël. Mais entre les deux, le plus solide mentalement, c’est quand même Simon. Llodra peut éventuellement jouer un simple et Simon l’autre, Gaël faire ses deux simples. Mais le gros problème, outre le forfait de Jo qui plombe sérieusement l’équipe, c’est le double..Benetteau n’a toujours pas joué un match depuis l’US Open et ne sera probablement pas au niveau. Clement joue très mal et n’avais pas été terriblement bon aux côtés de Llodra contre les Argentins. C’est très risqué de le prendre, d’autant plus qu’il n’est pas une option en simple. Gaël, pas possible…Richard a été mauvais avec Llodra dans le passé…Faut peut être faire jouer Simon et Llodra ensemble mais Llodra va jouer Bercy avec Benetteau..

        • Robin des bois 5 novembre 2010 at 12:46

          c’est vrai que dans le genre « brute épaisse », monfils tranche bien avec soderling

      • Duong 5 novembre 2010 at 11:39

        Non Antoine Simon en double, là je t’assure que ça va pas le faire.
        Par contre je suis plus optimiste pour les simples : Simon et Gasquet jouent bien à mon avis, et Simon est le meilleur.
        Pour la coupe Davis le problème de Simon c’est qu’il a du mal à supporter Guy passant son temps à lui crier dans les oreilles.
        Ca le déconcentre … alors qu’à mon avis, Simon comprend beaucoup mieux le jeu, en tout cas le jeu moderne, que Forget.
        Voilà ce que je crains pour Simon en coupe Davis : mentalement le type est costaud, mais il n’est pas fait pour jouer avec un capitaine pareil, lui il lui faudrait Tarpischev ou Patrick MCEnroe :lol:

        • Robin des bois 5 novembre 2010 at 12:51

          je suis d’accord : moi, je n’arriverais absolument pas à rester concentré à côté d’un forget me parlant sans arrêt avec ses yeux exorbités de gourou de secte

      • Sylvie 5 novembre 2010 at 11:40

        Benneteau n’est pas forfait à bercy ? Il est blessé au poignet.

      • Duong 5 novembre 2010 at 11:45

        oui oui Benneteau est forfait à Bercy mais reste encore candidat à la coupe Davis.
        Le double ça sera Llodra (si non blessé) avec Clément, Gasquet ou Benneteau dans cet ordre décroissant de probabilité à mon avis.
        Mais ni Simon ni Monfils :lol:

    • Duong 5 novembre 2010 at 11:20

      Söderling a quand même mis des raclées à Montanes et Gimeno-Traver, qui avait battu Almagro, sur une surface pas très rapide où ils pouvaient être à l’aise.
      Et puis son niveau de base est quand même supérieur à celui de Monfils.
      Je vois Monfils gagner, mais si Söderling joue bien, c’est loin d’être fait.

    • Ulysse 5 novembre 2010 at 11:21

      « je ne vois pas ce qu’il [Richie] pourrait bien aller faire à Belgrade à part porter les sacs de ses potes. »

      Ben Antoine, y a quand même les sandwichs. Richie est assez fiable pour faire les sandwichs.

  13. Lionel 5 novembre 2010 at 11:03

    Sinon pour revenir a du factuel, la FRANCE joue en ce moment.

    Aravane Rezai lutte depuis 10′ pour revenir a 2 partout dans la manche initiale, breakee qu’elle fut. Et 3-1 pour Kleybanova.
    Agassi Rezai, les deux plus grands joueurs de la diaspora iranienne de toute l’histoire du monde.

  14. karim 5 novembre 2010 at 11:23

    Horst Skoff, Thomas Muster, Heinz Gunthard, Ion Tiriac, Harlod Solomon, Ivan Lendl, Greg Rusedski, Jeff Tarango, brad Gilbert, Robin Soderling (le vrai, celui d’avant RG 09), Sam Querrey, Thierry Tulasne, Felix Mantilla.

    Voilà mon hall of fame personnel, les joueurs qui m’ont ou me font rêver, ceux qui m’ont amené au tennis et m’y maintiennent. Mes héros. Et le reste c’est du pipi de chat.

    • Sylvie 5 novembre 2010 at 11:25

      Tu les as tirés au sort ?

    • Duong 5 novembre 2010 at 11:27

      et Kent Carlsson, Berasategui et Tommy Robredo ?
      Gunthardt était moche à voir, je n’ai aucun souvenir de son jeu ?

      • Ulysse 5 novembre 2010 at 13:41

        Duong,
        Reconsidère ton avis sur Berasategui. Je pense qu’il n’a sérieusement pas sa place ici. Il était très original, capable d’éclairs de génie sur un match, et c’est quelqu’un de très sympa pour ne rien gâter.

      • Duong 5 novembre 2010 at 13:50

        pour être honnête, Berasategui est arrivé à une époque où je regardais moins le tennis : il est donc possible que mon avis soit mal renseigné.
        Dans mon esprit Berasategui c’était le coup droit de Bruguera sans rien d’autre, mais évidemment c’est toujours pareil quand on n’a pas assez vu un type jouer …
        De manière générale, je suis faible sur les années 90, surtout la 2e partie, alors que c’est une période souvent très bien connue des internautes.

    • Antoine 5 novembre 2010 at 11:33

      Harold Solomon, l’inventeur de la moon ball ! tant de matchs épiques de cinq ou six heures avec Borg qui se terminaient par 6-0 6-1 6-0. Même à la WTMachin, ils ont interdit le truc..Choix magnifique Karim !

    • Ulysse 5 novembre 2010 at 11:35

      Ne relève pas Sylvie. Karim teste les limites du nouveau système de contrôle en accord avec nous. L’alerte a bien fonctionné : tous les voyants sont au rouge, la force d’intervention rapide était partie avec les bergers allemands. On l’a rappelée in extremis. Nous sommes prêts.

    • Sylvie 5 novembre 2010 at 11:39

      Gunthardt jouait service volée, il me semble. Jeu plaisant. Par contre Berasategui, c’est un style…

    • karim 5 novembre 2010 at 11:52

      Non Sylvie, je ne les ai pas tirés au sort. ce sont les joueurs que mon coeur et mon amour du jeu ont choisis. Je n’y peux rien, c’est affectif.

    • Duong 5 novembre 2010 at 11:55

      qu’est-ce qui te déplaisait chez Gunthardt alors ?

      • karim 5 novembre 2010 at 12:09

        Son nom. On dirait un nom de traitement contre une maladie rare. Comme Dolgolopov qui ressemble à une marque d’armes légères.

      • Duong 5 novembre 2010 at 12:13

        :lol:
        Dolgolopov serait encore pire que Dolgopolov :lol:

        • karim 5 novembre 2010 at 12:19

          en même temps il l’a bien cherché.

    • karim 5 novembre 2010 at 12:01

      Et évidemment sur TB je ne vous fais pas l’insulte de vous préciser que Bruguera c’était plus beau qu’Edberg (pffff clairement surcoté celui-là) sur herbe. Sergi à Roland Garros c’était beau comme un vol d’étourneaux, compact comme en band de sardines, c’était juste de la poésie. Si j’exagérais je dirais plus beau que du Lalasne. Mais je n’irai pas jusque là.

      La seule émotion comparable que le sport m’ait donnée c’est les Detroit Pistons de la fin des années 80, les injustement appelés bad boys. quand ils corrigeaient ces Lakers agricoles.

  15. Lionel 5 novembre 2010 at 11:50

    Agassi parle de Nieminen comme de l’Homme-poubelle une bonne dizaine de fois. Sympa le dede. Ce qu’il faut trouver c’est gros con avec jeu de merde. Tulasne se pose la quand meme.
    Skoff non pas plus que Kolherer actuellement, tellement tete de con que ca en devient chouette a voir.
    Aravane est menee 1/6 2/3. Allez Aravane on t’aime, on te suit a Bali!

    • Duong 5 novembre 2010 at 11:53

      Il entend quoi par « homme poubelle » sur Nieminen ?

      • Lionel 5 novembre 2010 at 11:56

        Le jeu horrible je crois. Apres je sais pas si c est son surnom.
        David Ferrer qui dit mieux?
        Ca c’est degueulasse. 1/6 2/5 perd Caravane.

      • Duong 5 novembre 2010 at 12:05

        merci j’aime pas non plus le jeu de Nieminen (Ferrer ça passe mieux pour moi), mais je crois qu’il fait l’unanimité en dehors du court comme un des types les plus sympas du circuit, cela dit.

  16. Jean 5 novembre 2010 at 11:56

    C’est marrant, je n’avais jamais entendu dire du mal de Thierry Tulasne (du bien non plus, remarquez) et là, deux fois ce matin. Il a fait quoi lui, à part rien ?

    • Duong 5 novembre 2010 at 12:07

      Tulasne avait un jeu très moche (et un sacré caractère), mais pour le jeu et dans le même style, Carlsson était vraiment le summum …

      • Jean 5 novembre 2010 at 12:28

        Carlsson, il y avait quelque chose de sublime dans sa façon de se détruire lui-même plus encore que ses adversaires. Ses genouillères de 12 kilos. Tellement inoffensif pour les autres (pas foutu de gagner un match en cinq sets) et dangereux pour lui, il avait inventé le tennis à l’envers. Je l’aime bien. Le genre de type qui a fait faire des progrès à la médecine.

        • Lionel 5 novembre 2010 at 12:32

          Pareil que Jean. Carlsson s’est un phenomene. Y avait un super article de Laurent sur SV d’ailleurs.
          Que devient-il? Laurent je veux dire.

      • Duong 5 novembre 2010 at 12:42

        je comprends le fond mais Carlsson n’était pas si inoffensif, 6e mondial à même pas 20 ans.
        Il était quand même dur à jouer sur terre.

      • Jean 5 novembre 2010 at 12:44

        Carlsson, c’est le genre de type qui a joué le rôle du hamster dans un labo. Je pense sincèrement que Nadal n’aurait pas pu jouer au milieu des 80’s, que la médecine ne lui aurait pas donné cette possibilité. C’est même une certitude pour moi.

      • Duong 5 novembre 2010 at 12:48

        oui Nadal aurait fait comme Carlsson, en mieux : terreur sur terre quelques années, et fin de carrière rapide.
        Heureusement pour lui la médecine a fait d’énormes progrès : cette année les injections sanguines l’ont sauvé.

  17. Antoine 5 novembre 2010 at 11:58

    Bennetteau forfait à Bercy ! cela m’avait échappé..C’est très très mal barré pour l’équipe de France. Cela fait deux joueurs out, dont le meilleur en simple. Et puisque Bennetteau ne joue pas à Bercy, il ne faut pas rever, cela ne sert à rien de l’emmener à Belgrade.

    C’est assez dramatique parce que s’ils perdent le double, c’est cuit. Djoko gagnera ses deux simples, plus ou moins difficilement mais il les gagnera. Je pense que Ljubicic a raison: Il faut faire l’impasse sur ces deux matchs là et tâcher de gagner les trois autres..et il disait cela la semaine dernière à Montpellier avant le forfait de Jo..

    • Duong 5 novembre 2010 at 12:11

      Ljubicic est un copain de Djoko, entre ça et son interview où il parle du public serbe de manière encore pire que Forget, il envoie clairement des messages de découragement volontaires ;)
      Mais il n’y a pas d’impasse à faire A PRIORI : tout peut arriver, Djoko ne m’a pas toujours semblé dans les meilleurs dispositions mentales à domicile dans ses précédents matches, à l’inverse les deux autres y étaient à fond.
      Donc oui a priori on a plus de chance pour le 2e simple, mais il n’y a rien de joué dans aucun match.

      Ceci dit, je viens de lire que Tipsarevic va partir en voyage de noces après Bercy … je sens de plus en plus que Troicki sera le 2e joueur de simple, et Tipsarevic jouera le double … et éventuellement un 5e match décisif.

      • Antoine 5 novembre 2010 at 14:14

        Oui, ce sera Troïcki, sauf s’il se blesse d’ici là bien sûr..et c’est bien pénible parce qu’il n’y a aucune garantie que les joueurs français parviennent à le battre..

      • Duong 5 novembre 2010 at 14:25

        il n’y a aucune garantie pour personne, même pas Djoko, mais je sens quand même Monfils supérieur à Troicki en ce moment, surtout si la surface n’est pas très rapide, et Simon mène 4-0 dans ses matches contre Troicki (même si Tipsarevic pourrait bien jouer le 5e match contre Simon)

  18. Jean 5 novembre 2010 at 12:00

    Eliott Telstcher, Gene Mayer, André Agassi, Lleyton & Witt, Nadal, Steffi Graf, Monica Seles, Nadine Morano…
    Guy Forget, Arnaud Clément…

    • karim 5 novembre 2010 at 12:24

      tu as quoi toi?

      Seles avait un jeu horrible avec le recul, elle est l’inventeur du jeu WTA actuel et de ses cris. Mais je l’aimais beaucoup quand elle battait Graf à 16-17 ans. Et elle a morflé, c’est mine de rien la joueuse qui a vécu l’une des expériences les plus déstablisantes et traumatisantes sur un court. ça a conditionné tout le reste, dont ses soucis de poids. On parle souvent de la trace laissée par Lendl sur l’entraînement physique, Borg sur le professionnalisme, Agassi sur le jeu en cadence, mais on ne rend jamais hommage à Seles… qui est la maman de toutes les petites hurleuses qui nous rendent la WTA imbuvable.

      Et Agassi et Steffi n’ont rien à faire là.

      • Jean 5 novembre 2010 at 12:41

        Ah oui, c’est vrai, l’autre l’avait prise pour une Knacki. Graf/Seles, comment dire ? Je ne peux même pas le dire, vous me mettrez une Sanchez avec, pas besoin de sac c’est pour gerber tout de suite.

        Je revoyais un bout du Becker/Dédé de la Coupe Davis 89, où le Teuton remonte deux sets chez lui. Putain, jamais vu une brêle pareille à la volée que Dédé (à l’époque, bien sûr, aujourd’hui on a Djokovic), on sent qu’il avait carrément la moumoute qui se décollait rien qu’à entrer dans le carré, Lendl à côté c’est Pat Cash. Le jeu moderne, quoi.

        • Jean 5 novembre 2010 at 12:59

          D’ailleurs, magnifique la façon dont Gros Boris mené deux sets à zéro chez lui en Choucroutie du nord par ce petit yallo qu’il déteste décide de lui rentrer dans le lard sur toutes ses secondes balles et de suivre, quitte à se prendre quelques passings dans les dents.
          Un peu comme Petros Guillaume et ses amis.

          Est-ce qu’ils vendent des t-shirts « IloveBoris » de l’autre côté ?

    • Lionel 5 novembre 2010 at 12:35

      Noelle Van Lottum peut-etre. Que reponds-tu a Jay Berger?

      • karim 5 novembre 2010 at 12:45

        jay berger? il avait encore plus mal partout que Karlson. mine de rien les 80′s ont produit de sacrés freaks aussi. les joueurs en kit ça ne date pas d’aujourd’hui.

      • Duong 5 novembre 2010 at 12:50

        Oui pas mal de types bizarres : Prpic aussi …

        • karim 5 novembre 2010 at 12:55

          Ah oui, l’autre Goran. Il y a une intention d’emmerder l’autre jusque dans l’orthographe de son nom.

    • Duong 5 novembre 2010 at 12:37

      Pour moi Seles c’est Nadal au féminin, ou plutôt Nadal c’est Seles au masculin.
      Franchement sur la manière d’être sur le court, c’est copie conforme, non ?
      Et même en dehors du court les deux sont aussi humbles, calmes et souriants … et avec un certain charme : Seles avait de très beaux yeux et un beau sourire, Nadal a beaucoup de charme masculin, c’est clair …
      Cette fille me fichait la trouille … donc pour ceux qui ne comprendraient pas que mon aversion pour Nadal n’est pas liée seulement à ses victoires sur Federer, voilà pour comprendre mon impression.

      • Duong 5 novembre 2010 at 12:52

        et je précise que je n’aimais pas du tout Graf : je supportais à fond Sanchez contre elle :lol:

      • Sylvie 5 novembre 2010 at 13:16

        Ah bien moi c’est l’inverse. Sanchez j’en ai mal à la tête rien que d’y penser.

      • Duong 5 novembre 2010 at 13:21

        Seles était bourrée de tics, sèche, une vraie « tigresse », elle me faisait peur.
        Sanchez était ronde, même ses balles étaient rondes :lol: , elle se battait avec ses moyens et correspondait à ce que je perçois comem de « l’humanité ».

  19. MarieJo 5 novembre 2010 at 12:42

    ahaha mais vous êtes dans une forme matinale excellente :)

    les joueurs qui m’ont fait rêver : chang sampras et rusedski… comment les oublier :) ah et wilander contre un terrien des années 80… prenez un nom au hasard, c’est suffisant…

    en ce qui concerne murray, surtout ne jamais regarder un de ses matchs ou il joue benneteau ou chela… supplice garanti, la chaise à clous est un vrai moyen de passer un très bon moment à côté de ça !

    en fait tous ces joueurs qu’on adore… détester, arrivent toujours à nous surprendre, parfois dans le bon sens, plus souvent dans le mauvais… à chaque nouveau match on espère les voir se bonifier d’une façon ou d’une autre, histoire de se dire que malgré tout, ils ont des qualités tennistiques indéniables… et puis non, ya rien à faire ;)
    entre délit de sale gueule, et technique irritante, ou jeu anesthésiant… plus les rares fois où vous aimeriez qu’il sorte enfin un match contre X ou Y et qu’il arrive toujours à se foirer mais qu’il a la fâcheuse manie de réussir quelques autres ou vous aimeriez le voir perdant… bref, qu’il s’agisse de murray ou d’un autre, une fois l’étiquette gravée sur le front, plus aucune chance que ça change… les plus maniaques d’entre nous prennent même un malin plaisir à le rappeler périodiquement…
    pour l’instant murray est en cours de rusedskisation avancée :mrgreen:

    • karim 5 novembre 2010 at 12:52

      Ton aversion à Sampas est notoire. Mais je cherche à comprendre. Je juge pourtant son jeu terriblement attrayant. On peut ne pas apprécier la personnalité effacée, mais au niveau du jeu, tu n’accroches pas? tu lui reproches quoi dans son jeu? je veux comprendre.

      le fait que Sampras te donne des boutons et que tu glorifies Nadal est quelque part rafraîchissant, ça prouve que la diversité garantit qu’au moins tous, on puisse plaire à quelqu’un ou avoir quelqu’un qui nous plaise. Tous.

      • Duong 5 novembre 2010 at 12:55

        en même temps j’aime la cohérence : ceux que je n’arrive pas à comprendre, c’est ceux dont les idoles sont Sampras … et Nadal.

        • Robin des bois 5 novembre 2010 at 13:02

          ça c’est juste moi, et faut pas oublier d’ajouter Andrew pour faire bonne mesure :)

        • Arno 5 novembre 2010 at 13:05

          Mon cher Duong, je crois que ce cas de figure se trouve surtout chez les anti-fed.

          Grands fans de Sampras devant l’Eternel, ils n’ont pas supporté que leur idole soit déchue si vite de son titre de Goat, ils se sont donc tournés vers le seul joueur capable de stopper l’ascension de Fed, c’est à dire Rafa.

        • Robin des bois 5 novembre 2010 at 13:05

          J’oubliais de préciser que la cohérence est simplement celle du coeur, fatalement inaccessible à la raison

        • Duong 5 novembre 2010 at 13:14

          @Arno : ce cas existe, je pense aussi qu’il y a une autre raison qui est que Nadal et Sampras sont perçus comme des
          « gagneurs », dominés par aucun adversaire et qui selon la légende ont gagné leurs matches par le simple pouvoir de leur
          esprit, par exemple on trouve toujours la légende que Sampras ne « pouvait » par être battu en finale (on se demande commen tSafin te Hewitt ont fait) ou qu’au moment voulu, il aurait « forcément trouvé quelque chose » (en pratique un gros service).
          A l’inverse le côté « pleureuse » de Federer empêche tout à fait certains de le considérer comme un « winner ».
          Donc il y a chez certains fans Sampras/Nadal ce côté « gloryhunter » : encenser les « gagneurs », qu’on retrouve aussi chez pas mal de fans de Federer.
          Enfin, je n’exclus évidemment pas d’autres raisons : come dit Robin le coeur a parfois ses raisons, c’est tout à fait juste …

    • Lionel 5 novembre 2010 at 13:05

      Ouais c est vrai ca. Sampras avait un super jeu. Je garde un grand souvenir de l US Open 90. Apres ca manquait de sang ou autre.
      Quand a Murray, c est une categorie de joueur trop haute. Donc la comparaison avec Rusedsky parait compliquee. Quand a aimer le Nadal post 2008… dur pour moi. Avant j aimais assez.

      • Arno 5 novembre 2010 at 13:06

        Ah tiens?? Moi je le préfère maintenant, le Rafa. Avant c’était juste un mur. Maintenant c’est un mur qui joue au tennis.

        • Antoine 5 novembre 2010 at 13:58

          Elle est excellente celle là: Maintenant c’est un mur qui joue au tennis…!

          Faudrait la mettre en page d’accueil du site !

          Sinon, c’est ton serviteur qui est l’auteur de qui peut sérieusement croire que deux MS valent un grand chelem ? J’avais ajouté: Andy Murray ?

  20. Arno 5 novembre 2010 at 13:02

    Arrrrrrrghhhh!!!!! C’est quoi ces suites de noms de joueurs infâmes??
    Non mais, imaginez un nouveau lecteur qui arrive à ce moment là, il court sur WLT direct!!

    Bref, mon anti-panthéon personnel, puisque c’est le sujet: Bruguera, Chang, Rusedski, Hewitt, Muster. Trop la classe, quoi.

    Murray, je suis partagé. Il lui arrive d’être beau à voir jouer, mais il est tellement PZ… J’ai du mal à éprouver de l’admiration pour un mec qui ne va au bout de son potentiel que dans des tournois qui ne servent à rien. Car, comme disait je ne sais plus qui, qui peut sérieusement croire que 2 Masters 1000 valent 1 GC??

    Lendl, c’est le contraire. Dieu qu’il était moche!!! Mais alors lui, par contre, que d’efforts pour passer outre ses blocages mentaux, pour faire évoluer son jeu!!

    Je préfère voir jouer Murray (quand il joue bien). Mais j’ai beaucoup plus d’admiration et de tendresse pour Lendl.

    PS: j’ai toujours la grippe. Diana, ce soir Fed joue, aux fourneaux!!

    PS2: Rezaï. mdr xptdr.

    • Diana 5 novembre 2010 at 13:23

      Arno, ta « maladie » n’excuse pas tout :evil: Un peu de tendresse dans ce monde de brutes bordel .
      Et je ferai si tu baisses d’un ton :roll:

      • Marque 5 novembre 2010 at 14:08

        Oups, en lisant en diagonale, je n’avais vu le « d’un » de la dernière phrase

        J’ai cru que c’était devenu terriblement chaud ici!

        • Arno 5 novembre 2010 at 14:09

          Mes relations avec Diana sont purement gastronomiques et tennistiques.

          N’entachons pas l’honneur de cette dame.

    • Djita 5 novembre 2010 at 14:06

      Rezai no comment!

  21. May 5 novembre 2010 at 13:59

    Taylor Dent, somptueux, un vrai esthète malgé son jeu d’attaque.
    Hewitt, Verdasco, Soderling avant et après RG et Bartoli représentante du tennis féminin français depuis le départ d’Amélie.
    Les retraités, m’en fout ils ne sont plus la.

    • Arno 5 novembre 2010 at 14:07

      Ahhhhhhhh, Dent… On a parfois la Dent dure avec lui, mais il me donne une rage de Dent rien qu’à le regarder.

      La porte, svp?? Là-bas? Merci.

    • Nath 5 novembre 2010 at 14:15

      « Les retraités, m’en fout ils ne sont plus la. » Fais gaffe, il y a la jurisprudence Muster, la menace est partout!

      Sinon, pas de retraités pour ma part non plus, mais c’est surtout parce que je ne voyais que quelques matches par ci par là avant RG 2005 et du coup je ne voyais personne suffisamment pour qu’il me tape sur les nerfs. Sinon ma liste est plutôt féminine.
      Pierce, Azarenka, Sharapova, Wozniacki, Monfils, Granollers.
      J’ai failli mettre Bartoli mais sa préparation au service me fait rire.

      • Sylvie 5 novembre 2010 at 14:19

        Au service, on dirait qu’elle va pondre un oeuf. je n’ai jamais vu un geste aussi inesthétique.

        • Nath 5 novembre 2010 at 14:26

          :lol:
          Je vois que j’ai bien fait d’en parler.

      • Djita 5 novembre 2010 at 14:23

         » J’ai failli mettre Bartoli mais sa préparation au service me fait rire »
        C’est excellent! Elle est juste trop marrante cette joueuse, moi aussi je ne parviens pas à la prendre au sérieux. Si tu trouves une video de son service, n’hesites pas à la partager que je me marre un peu.

  22. Arno 5 novembre 2010 at 14:01

    Je viens de regarder les HL de Nadal/Haase à Wimb. C’est monstrueux, le niveau du Néerlandais. Gros service, gros coup droit, gros revers (à deux mains, mais bon…), variations, bon jeu d’attaque, bonne volée…

    Quelqu’un d’autre que moi pense t’il que ce mec peut un jour gagner Wimb s’il s’achète un physique??

    • Duong 5 novembre 2010 at 14:32

      son physique est fragile : un genou pété toute l’année dernière, je crois.
      Sinon tu vas un peu loin mais ce qui semble dire qu’il sait varier son jeu, c’est qu’il s’est refait un classement en gagnant 4 ou 5 challengers de terre battue.
      C’est un futur top-50 régulier, ça c’est sûr. Et mieux de temps en temps, même top-20, tout à fait possible.

  23. Antoine 5 novembre 2010 at 14:08

    Dans mon panthéon perso des joueurs qui m’ont fait le plus ch.. il y a une palanquée de limeurs infatigables: Harold Solomon, Eddie Dibbs, Borg, Wilander, Corretja;

    Des types complètement inoffensifs aussi: Coardo Barrazutti (quelqu’un se souvient il de ce tocard qui est parvenu une fois en demie à Roland ou il a pris un jeu à Borg ? record à battre ), JF Caujolle, T. Tue l’âne.

    Le pire c’était de les voir jouer entre eux: je me souviens que la moitié du Chatrier s’est barrée au cours du match entre Borg et Barazutti tellement c’était affligeant. faut le faire en demie finale d’un GC..Dibbs vs Solomon, cela valait le détour aussi..

    • Arno 5 novembre 2010 at 14:14

      Quand tu parles de Borg comme étant ch…, tu veux dire à RG?? Parce qu’à Wimb, c’était autre chose, quand même.

      Wilander, ok, mais c’est pas ma génération, alors il m’a pas choqué.

      Eddie Dibbs, tu l’as inventé, celui-là!! Avoue!

      Corretja, j’aimais beaucoup. C’était un élégant crocodile capable de fulgurances, et en plus, un mec super si j’en crois les « on dit ».

    • Duong 5 novembre 2010 at 14:17

      à l’époque de Borg, il y a eu une flopée de types pas intéressants, il faut bien dire.
      Sur terre, Higueras n’était pas non plus passionnant …

    • Duong 5 novembre 2010 at 14:22

      Tiens Antoine une question : lequel t’insupportait le plus alors ? Lendl ou Wilander ?
      Moi j’étais clairement pour Lendl quand ils se rencontraient, en tout cas sur terre où Lendl était quand même le type qui essayait vraiment d’enfoncer l’autre, ça a toujours été un de mes critères dans un match entre joueurs de fond :lol:

    • Antoine 5 novembre 2010 at 14:34

      Oui, je rajoute Higueras…Quelle plaie ! Non Arno, Eddie Dibbs, je n’invente rien hélàs. Il sévissait du temps de Borg. A propos de ce dernier, les seuls matchs intéressants de Borg étaient ceux ou le type en face était fort et ou il y avait une opposition de style parce que sinon, il n’y avait aucun suspense et on s’emmerdait grave. Surtout sur terre bien sûr..Quand à Wilander vs Lendl, je ne regardais tout simplement pas mais quand Wilander gagnait, je considérais que c’était quand même un bon résultat Duong..

      • Duong 5 novembre 2010 at 14:58

        A ce point-là ? :lol:

        pourtant c’était des sacrés combats !

    • Sylvie 5 novembre 2010 at 14:37

      Je confirme Arno, Eddie Dibbs existe, si, si. Pour aller dans le sens d’Antoine et même si à l’époque j’adorais Borg, franchement, la question était plus de savoir qui lui servirait de sparring partner en finale de RG qu’autre chose.

  24. Sylvie 5 novembre 2010 at 14:11

    Sport + diffuse le match de Gasquet pour ceux que ça intéresse.

  25. Sylvie 5 novembre 2010 at 14:46

    Et Richard qui craque à 4/4… Je la sensbien la finale de CD, moi

    • Antoine 5 novembre 2010 at 14:55

      Richard est en train de faciliter la vie de son capitaine…Il perd le premier set, se fait breaker d’entrée au second. Il pourra partir en vacances après Bercy..

      • Arno 5 novembre 2010 at 14:58

        En même temps, rien d’étonnant. Troicki est chaleur en ce moment… Il pourrait bien nous faire mal, celui-là…

        • Antoine 5 novembre 2010 at 15:03

          C’est clair. Il a toutes les chances de battre le français n°2 et même contre Monfis, c’est loin d’être plié..En plus, il joue mieux en CD qu’ailleurs..

          • Arno 5 novembre 2010 at 15:06

            Je pense que Simon peut le faire déjouer. Il a pas l’air d’avoir 36000 plans de jeu, quand même.

            Par contre, l’intelligence tactique légendaire de Monfils pourrait nous trahir.

  26. Antoine 5 novembre 2010 at 14:47

    Pour avoir une idée de la plaie que pouvait représenter le fait de voir jouer Borg contre Solomon, Dibbs ou Barazutti, il faut bien comprendre que ces types avaient moins de chances de battre Borg que moi de battre Rafa au prochain Roland Garros. Zéro chance. Ils arrivaient battus et repartaient battus…Voici d’ailleurs les H2H:

    Contre Solomon:

    http://www.atpworldtour.com/Players/Head-To-Head.aspx?pId=B058&oId=S065

    Contre Dibbs:

    http://www.atpworldtour.com/Players/Head-To-Head.aspx?pId=B058&oId=D026

    Contre Barazutti:

    http://www.atpworldtour.com/Players/Head-To-Head.aspx?pId=B058&oId=B007

    Ce n’est pas moins qui les regretteraient..

  27. Pingback: Steffi Graf vs Martina Hingis RG99 final set2 – 4 of 6 | Best of Tennis

info login

pour le login activer sur votre profil la barre d'outils

Demande d’inscription

contactez-nous à : 15-lovetennis@orange.fr

Archives

Suivez nous sur Twitter

@15lovetennis