CDMO : la ligne de crête du tennis

By  | 17 novembre 2010 | Filed under: Regards

La boxe ou les échecs ont un champion du monde. Le devient celui qui bat l’ancien champion en match officiel. Le concept n’existe bien sûr pas du tout au tennis. Ce n’est pas grave : on va le créer.

Cet article est une version réactualisée et approfondie d’une première version écrite fin 2008 sur un autre forum. L’idée provient de l’exemple original donné pour le football par l’association Unofficial Football World Championships dont je vous invite à visiter l’étonnant site www.ufwc.co.uk.

On compare souvent le tennis à d’autres compétitions individuelles, la boxe pour son côté lutte physique oules échecs pour l’aspect affrontement d’égos et importance du mental. Ali bat Foreman pour reconquérir son titre en 1974 à Kinshasa ou Kasparov bat Karpov en 1987 à Séville ; pourtant ce concept n’existe pas au tennis. Qu’est-ce que le Champion Du Monde Officieux (CDMO) ? Simplement celui qui bat l’ancien CDMO en match officiel.

Cette définition récursive pose le problème du champion de départ. Qui est le premier CDMO ? Arbitrairement il doit être le vainqueur du premier tournoi officiel. C’est donc Spencer Gore qui gagne Wimbledon en 1877, première joute organisée suivant les règles codifiées par le major Wingfield. Trouver le match suivant perdu par Gore et parcourir ainsi de suite le siècle à venir est une activité réservée aux schizophrènes or je ne suis que névrosé ordinaire. Je me contente donc de partir de 1968, début de l’ère Open et surtout des résultats archivés sur le site de l’ATP.

Le premier CDMO à peu près clair répertorié par mes soins dans l’ère moderne est Ken Rosewall qui gagne les tournois consécutifs de Bournemouth puis Roland-Garros en 1968, battant un certain Rodney Laver dans les deux cas et dominant un tableau parisien dans lequel figure entre autres cadors Pancho Gonzalez. Cette série de victoires permet d’identifier à ce moment quasi-sûrement l’Australien comme le vrai successeur de Gore. Si toutefois Rosewall n’est pas CDMO à l’issue de Roland-Garros 1968, il y a gros à parier que Laver l’est lui à Wimbledon, ou encore Ashe à l’US Open qui suit. Ainsi l’essentiel du parcours de ce titre ces quarante dernières années n’est pas sujet à débat car le parcours du titre de CDMO est relativement stable ou «robuste à l’erreur». Le CDMO c’est bien la «ligne de crête» du tennis.

Rosewall abandonne sa ceinture de champion à Tony Roche à Wimbledon 1968 qui la cède à son tour au vainqueur Laver dans la finale du tournoi qui est donc aussi une finale de CDMO (tous les matchs de cette compétition sont par définition des finales). Celui-ci perdra vite sa couronne au profit de Drysdale à l’US Open lequel la remet dès le tour suivant au vainqueur du tournoi : Arthur Ashe. La liste continue avec Rosewall de nouveau, puis encore Laver… initiant la liste des 1366 matchs suivants au cours desquels le titre de CDMO a changé de mains au cours de ces 42 dernières années, couronnant 338 champions différents jusqu’à l’actuel dépositaire Robin Soderling qui le tient de Monfils, lequel l’était pour la toute première et unique fois en le recueillant des mains de Federer qui l’avait pris à Melzer l’ayant conquis face à Ferrer vainqueur de Granollers à Valence, lequel…

Vu le nombre de matchs annuels pour un bon pro (entre 60 et 90 comparé à 15 au grand maximum pour la boxe), le concept de CDMO appliqué au tennis est un peu touffu. La liste complète pour l’ère Open avec le nom de chaque champion, la date et le tournoi de son accession, le nombre de défenses victorieuses avant de rendre le titre doit être triée et exploitée un peu pour en sortir quelque chose de présentable dans cet article. La surprise est que ça se révèle exploitable et qu’on y trouve du sens. Suivre le parcours du titre semble un peu vain. Il change souvent 40 fois de mains par an, passe par la totalité de ce qu’on considère les grands champions, à de nombreuses reprises. Parfois le hasard des contre-performances enchainées le fait échoir à des joueurs notablement mineurs. On peut ainsi citer le Français Nicolas Thomann qui en battant Agassi en 2001 à Atlanta s’adjuge le titre, et qui serait sûrement content d’apprendre qu’il a été champion du monde de tennis, même officieux.

Mais le titre ne coule jamais longtemps dans les abysses du classement, et reparaît toujours assez vite aux sommets de la compétition en deux ou trois tournois. Il est intéressant dans un premier temps de compter le nombre de fois où les grands champions ont conquis le trophée, ce que fait le tableau suivant.

Nombre de conquêtes du titre de CDMO (15 premiers) :

1

Lendl

39

6

McEnroe

26

11

Moya

17

2

Agassi

36

7

Edberg

23

12

Nastase

16

3

Sampras

33

8

Becker

21

13

Wilander

15

4

Federer

28

9

Borg

20

13

Hewitt

15

5

Connors

27

10

Nadal

19

13

Chang

15

On retrouve au premier rang les candidats GOAT classiques, ceux dont le palmarès et la carrière à rallonge sont les plus notables. Les grands anciens dont une bonne part de la carrière s’est effectuée avant l’ère Open ne figurent évidemment pas dans ce tableau.

Plus intéressant est de compter le nombre de matchs de CDMO gagnés, incluant donc les conquêtes de titres mais aussi les matchs de défense du titre. Toute victoire en match de CDMO, que ce soit conquête ou défense du titre, rapporte un point. A ce petit jeu le classement intemporel est le suivant:

Nombre de défenses du titre de CDMO (15 premiers) :

1

Federer

229

6

Nadal

151

11

Edberg

93

2

Lendl

226

7

Connors

146

12

Nastase

83

3

McEnroe

221

8

Agassi

130

13

Laver

80

4

Sampras

191

9

Becker

96

14

Wilander

78

5

Borg

163

9

Vilas

96

15

Courier

62

On retrouve nos usual suspects, mais dans un ordre faisant une part accrue à la réelle domination exercée : pour conserver le titre il faut en effet enchaîner des gains de tournois. Federer a acquis la première place dans ce tableau cet été en gagnant Cincinatti. Nadal est bien parti pour dépasser lui aussi largement les 200. Sampras et Borg étonnent par leur réalisme en titre du grand chelem comparé à la domination moyenne exercée sur leurs contemporains.

Certains joueurs ont conquis souvent le titre, suite à une longue carrière, mais ne l’ont pas en moyenne gardé longtemps – l’archétype est Agassi 2ème dans le premier tableau mais seulement huitième dans le deuxième classement. A l’inverse il y a des joueurs à la carrière plus courte mais capables de confisquer le titre longtemps, c’est-à-dire dominant réellement le circuit. Laver encore figure par exemple dans le tableau alors pourtant que ses matchs avant 1968 ne sont même pas comptabilisés. Ceux-là se distinguent par un grand nombre moyen de matchs pendant lesquels ils parviennent à conserver leur titre du CDMO. Cette constatation amène tout naturellement au troisième tableau qui proscrit définitivement les besogneux à la carrière assez longue pour accumuler des points sur un nombre suffisant de malentendus (qui a dit Santoro ?) et retient plutôt l’intensité de la carrière, même si elle est courte. On se rapproche plus ici du critère ‘talent’, privilégiant la brillance à la longévité.

Rétention moyenne du titre de CDMO (15 premiers pour le critère : nombre de défenses sur nombre de conquêtes) :

1

McEnroe

8.5

6

Courier

6.2

11

Newcombe

5.5

2

Federer

8.2

7

Laver

6.0

12

Connors

5.4

3

Borg

8.2

8

Lendl

5.8

13

Wilander

5.2

4

Vilas

8.0

9

Sampras

5.8

14

Nastase

5.2

5

Nadal

7.9

10

Rios

5.5

15

Muster

4.7

Je suis personnellement d’avis qu’un tableau qui classe McEnroe en première position contient forcément des vérités fondamentales et profondes. Les joueurs dominants sont clairement désignés. Ils ont réussi des séries remarquables: Mac a gagné 23 puis 41 matchs de CDMO d’affilée en 1984, Federer en a gagné 35 puis 32 en 2006-2007. Juste derrière, Nadal est en embuscade.

Deux surprises :

  • la piètre place de Sampras, au même niveau que Lendl, probablement pénalisé dans cette statistique par une fin de carrière un peu laborieuse,
  • et celle un peu trop flatteuse de Vilas due au fait qu’il était très dur de battre l’Argentin au cours de ses nombreuses tournées sud-américaines pendant lesquelles il confisquait parfois le titre.

En revanche quelques confirmations : incapable de se cramponner au titre bien longtemps Agassi le butineur n’est même pas dans les 15 premiers pour ce critère, son ratio n’est que de 3,6. Nadal est par contre déjà bien présent parmi les très grands, pas encore il est vrai usé par la fin de carrière

En analysant sur ces 42 années le parcours du titre et en particulier en notant combien de fois il change de main par an on distingue assez nettement les trois phases classiques de l’ère Open :

  • 1968-1984 : la couronne n’est partagée que par un faible nombre de joueurs par an avec environ 25 passages de relais par an, des points bas à 10-12 dûs clairement à Laver-Rosewall en 1969-70 et McEnroe en 1983-84 et quelques points hauts aux alentours de 40 révolutions de palais dans les années où le haut niveau se cherchait 1971, 1974-75, 1980 . On peut y voir l’influence des balbutiements de la professionnalisation, des tournois fermés, de la séparation entre la tournée européenne et le circuit américain WCT. On peut également voir dans ces chiffres transcrite l’affirmation débattue à longueur de forums sur l’isolement ou la démocratisation du très haut niveau.
  • 1985-2003 : en effet la seconde période voit les joueurs se répartir plus largement le trophée, signe d’un top niveau moins dominateur. De 30 couronnements par an on passe à 40 à partir de 1990, structuration du circuit par le circuit Master Series oblige. En 1997 le titre est perdu 66 fois. Il fait aussi des excursions rocambolesques comme la série des tournois de Atlanta, Orlando, Birmingham, Budapest, Espinho, Ostend et Poznan en 2000 passant entre les mains d’inconnus notables tels que Van Herck ou Kempes. Typiquement Sampras ou Agassi obligés de se plier au rythme des tournois imposés sont capables de perdre assez souvent au premier tour après le gain d’un majeur ce qui explique cette diversité. Les années 2000-2003 voient encore environ 40 hand overs annuels.
  • 2004 à nos jours : subitement en 2004-2005 seuls 12 et 13 joueurs se sont repassé le trophée. Il a dû se passer quelque chose et on devine quoi. En 2006 et 2007, Federer l’a confisqué pendant la moitié du temps et Nadal un tiers ce qui limite bien sur l’assiette possible des champions, mais on voit déjà plus de mouvement car les deux champions se contestent la possession du trophée. Les quatre dernières années 2007-2010 sont stables autour de 30 couronnements annuels.

A part ces singularités, la variété des CDMO dans l’ère moderne le prouve : on a bien maintenant un top 100 beaucoup plus compétitif que dans les années 1970-80. Un plus grand nombre de joueurs se partagent le gâteau, et ce malgré la structuration plus grande du circuit et la présence de la totalité du gratin mondial dans tous les plus grands tournois. Actuellement, loin d’être seul au monde, le top 4, le top 10, le top 30 se prend plus souvent des roustes contre bien moins classé que lui.

Il faut citer le cas de Sampras en 2002 qui menace la continuité de la lignée s’offrant le luxe de prendre sa retraite immédiatement après avoir remporté l’US Open, récupérant par la même son titre de CDMO en finale contre Agassi. Joli départ en beauté ! Bien sur on n’a pas le droit d’abolir ainsi la dynastie CDMO. Il a donc conquis puis rendu le titre au finaliste, par le fait de démissionner du circuit. De nouveau l’argument de la stabilité de la ligne de crête permet de considérer cet accident de parcours du titre comme peu significatif.

Pour l’anecdote, le classement hexagonal est sans surprise et permet de vérifier la pertinence des critères CDMO. Noah est le meilleur français de loin en toutes catégories avec 8 conquêtes et 32 défenses du titre, score comparable à celui de Kuerten. Puis, loin derrière : Santoro 7 et 11 (au bénéfice de son extraordinaire longévité), Leconte 4 et 9, Pioline 7 et 8, Tsonga 4 et 7. Les autres sont aux fraises.

Le titre de CDMO couronne une lignée de centaines de champions comptant tous les plus grands joueurs du tennis et qui remonte sur 133 ans. C’est la plus vieille compétition individuelle ininterrompue du monde. Son prestige est donc sans pareil. Bien entendu la nature de la bagarre pour le titre a bien changé entre :

  • l’époque pré-open d’une part avec la séparation amateurs / pros, les tournées de plusieurs mois à deux champions, le coté vase clot, etc… toutes caractéristiques qui ont dû favoriser des scores CDMO records
  • et la période open comme son nom l’indique plus ouverte et donc concurrentielle, seule à même de fournir des statistiques fiables et à peu près significatives.

Il y a un néanmoins un plaisir supplémentaire à suivre le trente-deuxième de finale d’un tournoi insignifiant sachant que le titre suprême et vénérable est en train de s’y jouer à l’insu de toute la planète (sauf 15-Love) et même des joueurs. Par exemple j’ai suivi avec attention Murray lâchant son titre en seizièmes au profit de Juan Monaco à Valence début novembre. En octobre, Garcia-Lopez l’avait subtilisé à Nadal à Bangkok.

Chaque match du CDMO est par définition une finale. Parmi celles-ci les mythiques Borg-Connors de 1978 à l’US Open, les deux Borg-Mac de Wimbledon 1980 et 1981, tout le parcours de Noah à Roland 1983, le McEnroe-Lendl de Roland 1984, 24 matchs Sampras-Agassi parmi lesquels leurs rencontres des US-Open 2001 et 2002, et curieusement la totalité des classicos Nadal-Federer. C’est finalement un peu logique : ces deux-là ne se rencontrent qu’en finale des grands tournois. On voit que la ligne de crête fréquente les beaux quartiers. Bien sûr d’un autre coté il y a aussi le Van Lottum-Rochus d’Amesfoort en 2002, beaucoup moins glamour. Presque tous les Majeurs ont vu se jouer sept finales de CDMO. Les deux derniers à y échapper sont les Wimbledon 2002 et 2004, Costa et Gaudio ayant zappé la verdure londonienne après leur prise de pouvoir Porte d’Auteuil. Il arrive plus souvent que le titre ne passe pas par la Masters Cup qui ratisse évidemment moins large. C’était le cas en 1998, 2003 et 2007 avec Todd Martin, Tim Henman et David Nalbandian CDMO’s en titre qui n’étaient pas qualifiés pour le rendez-vous de fin d’année. Le Masters est d’ailleurs le seul tournoi dont le CDMO en exercice peut repartir sans l’avoir gagné. C’est bien ce qu’a fait Tsonga en 2008, débarquant à Shanghaï avec le titre, le perdant en poule avant de le reprendre in extremis à Djokovic dans son troisième match de poule joué donc pour plus d’enjeu que juste les 200 points ATP.

Le parcours court terme du CDMO s’annonce plutôt intéressant et devrait pimenter le règlement de comptes de fin d’année. Robin Soderling emporte le titre à Londres où il sera en jeu dès dimanche contre Murray. Y-a-t-il une chance que le CDMO se joue aussi à Belgrade prochainement ? Oui si Djokovic remporte le tournoi comme en 2008.

Je vous souhaite un plaisir supplémentaire a suivre le circuit à la lumière de cette compétition aussi méconnue que prestigieuse !

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353 Responses to CDMO : la ligne de crête du tennis

  1. Marque 18 novembre 2010 at 14:26

    J’aime bien sur ce site la façon dont Lendl est systématiquement l’étalon dépréciatif qu’on met à toutes les sauces
    - j’aime bien le service-volée
    - c’est nul, même Lendl le faisait en fin de carrière

    Il faut fonder un comité FFL

    • Duong 18 novembre 2010 at 14:41

      en plus, je lis des gens dire qu’ »Agassi avait un jeu plus varié que Lendl », mais à la volée, Lendl était 10 fois meilleur qu’Agassi en fin de carrière.
      En revanche, je viens de parler de Noah et Leconte qui aimaient plutôt bien jouer Lendl, il faut le reconnaître qu’ils ont des résultats anormalement bons contre ce joueur. Mais à côté de ça combien ont perdu plus qu’à leur tour ? Même McEnroe, Connors, Edberg, Becker …

    • Elmar 18 novembre 2010 at 14:52

      Agassi plus complet que Lendl? C’est des gens qui prétendent sérieusement suivre le tennis qui osent dire cela?

      Agassi, LE joueur par excellence sans plan B.

      • Duong 18 novembre 2010 at 15:35

        bein figure-toi que je l’ai pas mal lu sur menstennisforums, où il y a des vrais connaisseurs, mais aussi pas mal qui ne le sont pas, comme partout … et puis surtout beaucoup de gens qui ne l’ont pas vu jouer et à qui on présente souvent Lendl de façon caricaturale.
        C’est un vrai problème pour la compréhension de Lendl.
        Ici Antoine contribue beaucoup à ça ;)
        Avant d’être Schwarzenegger, le type était quand même un garçon très doué, qui bien que gringalet, pousse Borg aux 5 sets en finale de Roland-Garros à 20 ans … et gagne beaucoup de tournois cette année-là.
        Il me semble avoir lu que Sampras, quand il est allé s’entraîner chez Lendl dans sa jeunesse (il dit y avoir appris la valeur du travail) avait dit avoir été étonné par tous les coups en toucher que le père Lendl était capable de faire. Il avait une vraie main en fait, et pouvait faire des coups très croisés qui n’étaient pas faciles à faire avec les raquettes de l’époque.

  2. William 18 novembre 2010 at 14:31

    On parlait de Harrison hier, et de son fameux match en 5sets perdu contre Stakhovsky. Je n’avais pas pu voir ce match et les highlights m’ont impressionés : http://www.youtube.com/watch?v=OFwLpg57LT0&feature=related

  3. Ulysse 18 novembre 2010 at 15:10

    On n’a rien contre Lendl ici. Qui a fait circuler cette idée ?

    C’est juste qu’il nous a fait chier à virer sa cuti de chicken pile poile au troisième set de la finale de RG 1984. Faut se mettre à notre place. Certains d’entre nous étaient en pleine construction émotionnelle à cette époque. Encore fragiles, on n’avait pas cette cuirasse de cynisme dont la vie nous a bardé par la suite. Il pouvait pas retarder ça de quelques jours ce con d’Ivan et se rattrapper sur Chang plus tard si la ligne sur la palmarès est importante pour lui ?

    Mac, Llodra,… Ah c’est trop, je sors.

    • Duong 18 novembre 2010 at 15:38

      Après coup j’ai regretté, mais ce jour-là, comme beaucoup de Français d’ailleurs, j’étais pour Lendl à ma grande honte ;)

  4. Antoine 18 novembre 2010 at 15:33

    Pioline aussi bon que Leconte ? Quelle blague ! Personne n’est aussi bon que Leconte à part Mc ! Je veux dire le Leconte des bons jours parce que dansun mauvais, même Barhami peut le battre…

    Je lis énomément de commentaires plus haut mentionnant le nom d’Ivan Lendl dans des termes positifs. A leurs auteurs: ignorez vous qu’il existe des modérateurs, dont ma pomme, et que je me fais un devoir de supprimer tout commentaire portant atteinte à la dignité humaine ?

    • Duong 18 novembre 2010 at 15:42

      hier j’ai parcouru ce fil et j’étais mort de rire (vers le tiers, on commence à parler de Lendl) :

      http://www.15-lovetennis.com/?p=4903

      • Antoine 18 novembre 2010 at 17:06

        Oui ! J’avais bien ri avec Franck notamment !

  5. Antoine 18 novembre 2010 at 15:39

    Belle interview de la Murène dans le journal espagnol « Marca »: il y déclare apparemment que Nadal est bien partie pour effacer le record de GC de Federer et que cela dépend d’ailleurs surtout de son physique plutôt que de son tennis (je ne savais pas que les deux étaient indépendants)…

    Comment avouer plus clairement que la Murène se sent incapable, au cous des prochaines années, d’empêcher Rafa de rafler ainsi un maximum de GC ?

    • Duong 18 novembre 2010 at 15:43

      j’ai pensé la même chose : c’est surtout ça l’info de toutes les itws où Murray dit son amour transi pour Nadal.
      Ceci dit, le bémol c’est qu’il a quand même réussi à le battre plusieurs fois … mais qu’à Wimbledon, il perd essentiellement au mental.

    • Yaya 18 novembre 2010 at 16:40

      Murray est un incapable. O GC. C’est ça la soi-disante concurrence de Nadal ? Même Hewitt fait mieux que lui.

    • Marque 18 novembre 2010 at 16:45

      Ce qui me parait le plus déplorable, c’est cette façon de dévaloriser l’exploit d’un GC en les vendant par botte de 12
      C’est monnaie courante chez les journalistes, les anciens joueurs le font aussi pour que les journalistes s’interessent à eux.
      Mais si même les joueurs en activité, en l’occurence un qui connait la difficulté de gagner 1 1er titre en GC aprés 2 echecs en finale, trouvent normal de dire  » untel va en gagner 10″(surtout s’il en a déja gagné 9, ce qui est énorme), ça devient n’importe quoi, genre si t’as pas gagné 12 GC , t’es un joueur de club, un sous-athlete
      Cette façon de ne plus reconnaitre la performance réalisée en valorisant à outrance la performance possible à venir me casse les …

      Nota: Je ne dis pas ça parce qu’il parle de Nadal, j’étais déja choqué qu’on parle du record de Sampras pour Fed dés 2005, alors qu’il en était à 6 titres

      • Elmar 18 novembre 2010 at 19:47

        Si t’as pas 16 GC à 29 ans, t’as raté ta vie!

    • Duong 18 novembre 2010 at 17:00

      moi ce qui me surprend, avec cette prédiction de Murray que son avenir sera bouché, c’est Borg, car à l’âge de Nadal il avait un grand chelem de plus, 1 finale en plus (et il avait perdu la dernière finale de l’US Open de justesse contre McEnroe), 1 masters (et allait gagner celui qui vient), 2 finales de Masters, tout ça sans jouer en Australie.
      Son jeu était plus complet (Borg montait même plus au filet que Federer à Wimbledon)
      Et ce type ne le fait même pas remarquer aux journalistes qui l’interrogent …
      C’est clair qu’on parlerait moins de ce qu’il dit dans les journaux s’il disait ça, mais bon …
      McEnroe c’est différent : de par sa fonction à la télé US, c’est normal qu’il fasse monter la sauce …

      • Yaya 18 novembre 2010 at 17:10

        Duong, peu de joueurs de tennis pro connaissent l’histoire de leur sport.

        Il n’est même pas sûr que Murray connaisse le palmares de Borg.

      • Duong 18 novembre 2010 at 17:17

        en fait, je voulais surtout parler des propos de Borg lui-même, qui en a aussi ajouté une couche sur Nadal « futur GOAT » dans la presse d’après ce que j’ai compris.

        • Yaya 18 novembre 2010 at 17:30

          ah mais Borg, ça correspond à une autre stratégie de com.

          Et puis lui n’aime pas Federer, donc si son chouchou pouvait dépasser le Suisse, il en serait ravi.

    • Ulysse 18 novembre 2010 at 17:03

      Murray fait de l’intox.

      Nadal gère mal la place de favori et en fait toujours des tonnes pour se présenter comme l’outsider. La murène lui met gentiment la pression c’est tout : « c’est toi le favori. On serait tous sur le cul si tu gagnais pas les 10 prochains GCs ». C’est de bonne guerre et Murray a tellement souffert de cette joute à distance de la part de Fed avant leurs finales qu’il est logique qu’il cherche à prendre Rafa à ce piège.

      • Duong 18 novembre 2010 at 17:16

        je crois pas : on a suffisamment lu d’itws de Murray qui montraient qu’il était amoureux transi de Nadal, qu’il était celui qu’il préférait jouer, etc.
        Une fois, il a même dit, alors qu’on lui demandait si quand même Nadal ne le gênait pas un peu de prendre autant de temps entre les points, que « non, avec son jeu, on peut tout lui pardonner, ce serait mesquin » … alors même qu’à un autre match contre un autre adversaire (qui prend pourtant moins de temps que Nadal) la même année, il pestait en itw contre ce type qui prenait tellement de temps …
        En fait, entre Murray amoureux de Nadal (comme Davydenko l’est de Fed), et Djokovic qui s’est fait tellement torturé sur terre battue que ça lui est rentré dans la tronche comme à Federer,
        on a là 2 joueurs qui me semblent potentiellement très forts, meilleurs que les adversaires de Fed en leur temps, clairement supérieurs sur dur, et pour Murray, tout à fait capables de battre Nadal sur gazon
        … et dont on se dit que mentalement, ils risquent de faire un blocage.
        En plus je ne crois pas que Murray soit très ambitieux, alors si il peut gagner un GC au moins une fois, il pourrait s’en satisfaire et laisser Nadal tranquille le reste du temps …
        Reste Del Potro, qui, lui, ne risque pas de faire un complexe : c’est un vrai combattant, à la Nadal justement, un type qui ne se pose pas de questions et qui veut gagner, c’est tout.
        Bref, moi je pense qu’intrinsèquement, au moins sur dur, ces joueurs devraient dépasser Nadal dans les années qui viennent … mais Murray et Djoko pourraient lui faire des beaux cadeaux encore quelques années.

        • Yaya 18 novembre 2010 at 17:33

          je suis en phase avec ce que tu dis ou presque.

          « meilleurs que les adversaires de Fed en leur temps » ça c’est totalement faux !

        • Duong 18 novembre 2010 at 17:40

          ah un mot oublié : Nadal est celui qu’il préfère VOIR jouer.

          Et quand je parle de Djoko et Murray « clairement supérieurs sur dur », je veux dire « supérieurs à Nadal » (et pour Murray capable de le battre sur gazon).

          Je veux dire ces types devraient avoir un excellent avenir, mais semblent bloqués.

          Djoko a eu sa meilleure année en 2008, à 21 ans : il a régressé depuis, ce qui est incompréhensible.

          Et Murray a un potentiel énorme, complètement inexploité.

          Fed ne devrait plus être numéro 2 mondial, et on ne devrait pas postuler que Nadal domine tout, c’est une aberrationn, permise par la régression de ces deux joueurs et l’absence de Del Potro.

          • Ulysse 18 novembre 2010 at 17:45

            Je rejoins bien ton analyse. Une seule chose m’étonne, c’est la faiblesse démontrée dans les faits de Djoko à Wimbledon alors qu’avec sa qualité de retour, il devrait beaucoup plus y briller.

            A-t-il seulement pris la surface au sérieux ?

          • Yaya 18 novembre 2010 at 17:50

            Djokovic a changé de raquette, en cours de route, et personnellement je trouve qu’il n’est plus le même depuis.

        • Ulysse 18 novembre 2010 at 17:42

          Murray raide dingue de Nadal je n’y crois pas une seconde. Il est faux cul c’est tout.
          Cette terreur de la moindre vague relationnelle qui va avec ce sourire perpétuel collé sur la face c’est une manière d’être typique des Britishs et inculquée très tôt chez eux. Ils en rigolent eux-mêmes car le Brit ne dédaigne pas l’auto-dérision, contrairement au latin.

  6. Antoine 18 novembre 2010 at 17:05

    ..De nos jours, si tu n’as pas gagné 12 GC à cinquante ans, tu n’as plus qu’à acheter une Rolex si tu ne veux pas avoir raté ta vie..

  7. Antoine 18 novembre 2010 at 17:10

    Tiens, Moya arrête…Je ne le regretterai pas..J’ai l’impression que son sucesseur/clone est Del Potro, non ?

    • karim 18 novembre 2010 at 17:38

      c’est quoi ça? n’importe quoi Antoine. JMDP est nettement plus prometteur. Une vraie menace. attends un peu qu’il se rétablisse.

    • Duong 18 novembre 2010 at 17:42

      j’avais déjà senti l’an dernier après l’US Open qu’Antoine risquait une Del Potro-phobie comme de Lendl ;)
      S’il se mettait à gagner tout en mettant des parpaings, j’imagine l’horreur pour Antoine …

      • Ulysse 18 novembre 2010 at 17:47

        Pas de danger que JMDP gagne tout. Vous pouvez tranquiliser les populations. Monfils sera là pour le neutraliser.

        • Ulysse 18 novembre 2010 at 17:48

          …à Bercy ! Je voulais dire le neutraliser à Bercy bien sur !

        • Nath 18 novembre 2010 at 18:01

          JMDP et Monfils pour principal paysage tennistique ? Tu veux ma mort ?

          • Djita 18 novembre 2010 at 21:05

            Non, ton bonheur. :lol:

  8. Antoine 18 novembre 2010 at 18:08

    C’est péjoratif pour Del Po de dire qu’il ressemble stylistiquement à Moya qui n’est quand même pas n’importe qui et qui a d’ailleurs été numéro un mondial alors que Del Po n’a pour l’instant pas fait mieux que 5ème ?

    Je ne veux pas jouer les oiseaux de mauvaise augure à son propos, mais revenir au niveau qui a été le sien, cela va être à mon avis très très difficile pour lui, beaucoup plus que d’être arrivé là la première fois..Je ne suis pas sûr du tout qu’il y arrive un jour..

    • Djita 18 novembre 2010 at 19:21

      Alors là je te trouve très pessimiste. Del Po reviendra à son niveau de 2009. Il le surpassera même. C’est sûr qu’il aura des difficultés à prenez le rythme du top 10. Mais je pense que d’ici la mi-saison prochaine il retrouvera un excellent niveau. Et ce, même si Karim persiste à le garder dans sa team. ;)

  9. inès 18 novembre 2010 at 18:42

    Effectivement, Antoine, il ne faut pas espérer le voir revenir dans les 10, l’année prochaine ! L’année 2012, c’est possible, sous réserve que ses problèmes de poignet ne l’handicapent pas et qu’il n’ait pas d’autres soucis !
    Même avec un classement protégé dans certains tournois, il aura régressé. Il devra aussi jouer des qualifs et se battre pour accéder au tournoi principal. Or, passer 3 jours, c’est pas joué d’avance !

    • Duong 18 novembre 2010 at 18:47

      il n’aura aucune qualif à jouer : avec son classement protégé (valable pour une dizaine de tournois et qui sera dans les top-20, bref suffisant pour s’inscrire à n’importe quel tournoi) plus éventuellement quelques wild-cards, il n’aura aucune qualif à jouer, ça c’est sûr et certain.

    • Duong 18 novembre 2010 at 18:48

      le seul problème c’est qu’il ne sera pas tête de série avant qu’il retrouve un classement suffisant.
      Ce qui n’est pas seulement un problème potentiel pour lui mais aussi pour les têtes de série …

      • inès 18 novembre 2010 at 18:52

        Excuse d’insister mais 10 tournois, c’est environ le tiers de de que fait un joueur dans une saison !
        Et avoir dans les 2 autres tiers, à chaque fois une WC, tu dois être un peut optimiste il me semble, non ?

      • Duong 18 novembre 2010 at 19:02

        DelPo ne jouera pas plus de 24 tournois, c’est pas son genre d’en jouer 30.
        Il a aussi droit à une dizaine de wild-cards : c’est quand même un vainqueur de grand chelem, et en battant Fed et Nadal, et en étant assez jeune, un type présenté par pas mal de gens comme un futur numéro 1, c’est pas rien ?
        Et puis SURTOUT une fois qu’il sera revenu dans les 80 meilleurs joueurs du monde, plus besoin de classement protégé (sauf pour les Masters Series : il faut revenir dans les 45 premiers) ni de wild-cards, et je suis désolé mais arriver dans les 80 meilleurs du monde, c’est un objectif assez simple pour un type avec un niveau pareil !
        Sauf si tu postules qu’il va faire une saison à la Korolev, sans rien faire, mais moi j’y crois pas.

      • Duong 18 novembre 2010 at 19:04

        et même Korolev, avant de se blesser, il était dans les 80 premiers.

        Il faut 600 points pour être dans les 80 premiers.

      • Duong 18 novembre 2010 at 19:15

        Plus généralement, je peux te dire que le classement protégé est un système qui marche vachement bien et qui a été bien calibré, cards bons joueurs comme ça qui se blessent et qui ont le temps de revenir pendant qu’ils ont ce classement, il y en a énormément, par exemple pour les plus récents, Tommy Haas l’a fait à plusieurs reprises, Nishikori l’a fait, Chela, Haase … le plus souvent, ils réussissent.
        Seuls quelques-uns n’y arrivent pas, mais c’est plutôt des joueurs pas forcément très bons et/ou qui se reblessent (exemples : Guccione, Dancevic).
        Gonzo va aussi avoir besoin de ce système quand il va revenir l’été prochain. Actuellement, c’est Tursunov qui l’utilise régulièrement.

      • Duong 18 novembre 2010 at 19:18

        Souvent, ils passent par la case « challengers », mais à mon avis DelPo, comme Haas, n’en aura même pas besoin.

        • inès 18 novembre 2010 at 19:43

          Bon admettons qu’il obtienne la possibilité d’entrer directement dans les tournois qu’il choisit. J’ai quand même vu des Youzhny faire des qualifs…
          Mais quid de son niveau !
          Il va avoir perdu des sensations, du physique, de la confiance, bref il ne sera plus dans les mêmes conditions. Il risque de se coltiner des top players dès le premier tour, alors je ne suis pas sûre qu’il revienne aussi vite que tu sembles le penser

        • Duong 18 novembre 2010 at 19:49

          Youzhny n’avait pas de classement protégé, car son classement était tombé, mais il n’avait pas été blessé 6 mois.
          On peut toujours douter de sa faculté de revenir, d’autres que toi le pensent.
          Mais là où je ne vous suis pas, c’est là où les gens commencent à dire que ça va l’obliger à faire des qualifs, des challengers, etc.
          Non il peut avoir des difficultés à regagner le top du top, évidemment.
          Mais revenir dans les 80 meilleurs (100 meilleurs pour les grands chelems) en un peu plus de 6 mois me semble un objectif assez simple pour lui.

      • Elmar 18 novembre 2010 at 19:59

        En effet, s’il ne retrouve pas le top-80, ça serait quand même très décevant.

        Regardez Nalby: il ne lui a pas fallu tellement de perf pour revenir autour de la 30ème place!

  10. Elmar 18 novembre 2010 at 19:57

    Fou les nombres de sujets abordés depuis 2 jours:

    - les dimensions du sport
    - les dangers de l’instantanisme face à l’histoire
    - Noah
    - l’amour de Murray pour Nadal

    Et maintenant, Del Potro.

    J’aimerais vraiment qu’il revienne, mais ça va quand même pas être si facile. Duong est très optimiste. Moi, je suis toujours un sceptique. Je suis comme St Thomas: je crois ce que je vois. DelPo va revenir? Attendons pour voir. Nadal va devenir le GOAT? Attendons pour voir. Fed ne va plus rien gagner? Attendons pour voir.

    • Duong 18 novembre 2010 at 20:05

      à titre personnel, et même si je ne l’ai pas dit pour l’instant, je suis assez optimiste, en tout cas plus que la moyenne que ce que je lis (personnellement, le top-10 me semble très atteignable).
      Mais ce que j’ai dit au-dessus ne me semble même pas optimiste : c’est plus une explication de comment fonctionnent ces histoires de classement protégé, même pour toi revenir dans le top-80 en un peu plus de 6 mois te semble assez simple apparemment ?

      En tout cas, il y a un truc que je ne sais pas, et qui pourrait plaire aux Sud-Américains, c’est si Del Potro va en profiter pour faire pour la première fois la saison sud-américaine sur terre en février. Les Sud-Américains se morfondent tellement de l’avoir qu’ils veulent changer les surfaces de la terre au dur, notamemnt à Buenos-Aires. Alors cette année ? Là les wild-cards on s’agenouillera pour les lui donner.

      Je ne sais pas ce que son entraîneur (Davin) va décider.
      D’ailleurs dans son interview Davin, lui, semblait optimiste, disant « c’est surtout les autres qui vont avoir peur de tirer Del Potro », alors que c’est pas le genre aux déclarations grandiloquentes.

  11. Duong 18 novembre 2010 at 19:59

    Ce que je trouve le plus rigolo avec cette com’ moderne, c’est tous ces grands champions du passé, des types qui étaient hyper-orgueilleux, qu’on voit obligés de dire :

    - McEnroe : oh je rêverais de jouer comme Federer, puis oh Fed-Nadal est un match bien meilleur que mon match contre Borg, puis oh ce sont sans doute les 2 meilleurs joueurs de tous les temps. Dans le cas de McEnroe, évidemment le cas est extrême par sa position de commentateur télé.

    - Borg (palmarès meilleur que Nadal au même âge, je le répète) : oh Nadal est le plus grand joueur de tous les temps (lui ? le journaliste ne va même pas lui demander)

    - quand Laver était interrogé sur Federer, on le sentait presque gêné de dire que bon le jeu avait beaucoup changé, c’est difficile de comparer … alors que le journaliste piaffe qu’il encense Federer. Dans le fond, je suis persuadé que Laver pense qu’aucun autre joueur n’a réussi mieux que lui jusque maintenant.

    - Sampras même topo

    Pareil pour Becker et quelques autres : pour se faire leur place dans le monde médiatique, ou par la pression des questions, tous ces types sont obligés d’encenser les jeunes et même dans le cas de McEnroe et Borg, de se dévaloriser implicitement.

    Il y en a un que je n’ai jamais vu rentrer dans ces questions-là, c’est Connors.
    Lendl a eu quelques rares itws où il encensait Fed, mais je ne l’ai jamais lu encenser Nadal. Il faut dire qu’il est moins médiatique, et aussi que ça serait plutôt le type qui dirait une vérité dérangeante plutôt que de « servir la soupe au lait ».

    C’est assez rigolo ? j’imagine dans 20 ans Fed servir de faire-valoir pour le nouveau petit jeune qui monte :lol:

    • inès 18 novembre 2010 at 20:06

      Oui, je m’étais fait cette remarque, aussi ! Quelle modestie ! Mais comment faire autrement ? Déclarer qu’on est le meilleur et que les joueurs actuels sont loin de vous valoir… Délicat pour ne pas dire impossible !

    • Djita 18 novembre 2010 at 20:35

      Federer a trop d’ego pour encenser complètement les futurs joueurs.Il peut leur faire des compliments certes, mais les estimer meilleurs que lui? Non, je ne l’imagine pas :D

      • Duong 18 novembre 2010 at 20:56

        je ne l’aurais jamais pensé de McEnroe non plus … mais ça dépend si Fed deviendra commentateur TV ou pas.
        A priori je l’imagine mal commentateur TV, mais en fait il paraît qu’il regarde énormément de matches, et suit énormément les résultats de tous les joueurs, même en challenger.
        Ce qui peut-être fera qu’il ne deviendra pas commentateur TV, c’est que je pense qu’il ne vivra pas aux USA ou dans un autre grand pays, donc à moins qu’il ne devienne commentateur à la TV suisse :lol:
        En tout cas c’est une bonne question : que fera Fed après sa carrière d’après vous ?
        je me lance, il ne vendra pas des slips et des soutifs comme Borg, mais plutôt des parfums ou produits de luxe :lol:
        Ou il fera papa gateau comme Lendl :lol:

        • Djita 18 novembre 2010 at 21:04

          Federer peut-être en commentateur exceptionnel mais pas en continue comme Mcenroe. Cela dit, en papa gâteau je le vois bien aussi. Et il vendra des produits RF partout, les jeunes espoirs porteront sa griffe etc. :lol:

      • inès 18 novembre 2010 at 20:58

        Le problème ne se pose pas trop pour lui puisqu’il est en exercice et en haut de la pyramide (ou presque !) Mais il est presque certain que lorsqu’il aura arrêté sa carrière, les journalistes lui poseront ce genre de question au sujet de … Nadal !

        • Duong 18 novembre 2010 at 20:59

          on ne sait pas encore lequel des deux va arrêter sa carrière en premier ;) :lol:
          moi je vois bien Fed finir dans 3 ans et Nadal dans 4 ou quelque chose comme ça.

        • Djita 18 novembre 2010 at 21:03

          Nan pas de Nadal, ils prendront leurs retraites en même temps. :lol:
          Plus sérieusement, admettons que Fed prennent sa retraite en 2015. Il aura 34 ans. Nadal en aura 29 ans. Je ne pense pas que Nadal continuera sa carrière au delà des 30 ans. Donc ils se suivront. Avec une dernière finale victorieuse à Wimbledon pour Federer en 2015. :o

          • inès 18 novembre 2010 at 21:16

            C’est sûr que Federer risque d’arrêter par lassitude ou parce que son niveau baisse. Nadal, ce sera sans doute parce qu’il manquera de pièces de rechange !

          • Djita 18 novembre 2010 at 21:25

            Je pense que Nadal partira dès qu’il sentira qu’il ne peut plus gagner de GC. Il a trop de mental et d’ego pour rester et se prendre des petites dérouillées par des futurs Nadal.

          • Duong 18 novembre 2010 at 21:31

            Pour Nadal, oui ça peut être car il en a mal de souffir avec tous ses bobos divers et variés, de ces injections de plasma qui le torturent ..

            Et puis sans parler d’ »orgueil de se faire
            battre » comme Djita, il faut bien reconnaître qu’il est obsédé par la gagne, et qu’au-delà, son obsession c’est « de progresser ».

            Tous ces facteurs mis bout à bout (bobos, obession de la gagne pour un joueur dont le jeu dépend beaucoup du physique -bien plus qu’un Connors par exemple) plaident pour une retraite relativement rapide.

      • Duong 18 novembre 2010 at 20:58

        Ceci dit, il pourrait suivre le circuit et être commentateur pour Eurosport ou une autre chaîne pan-européenne qui lui succèdera.

  12. Djita 18 novembre 2010 at 21:23

    Sinon vous avez lue, la dernière de Verdasco? Il eut remporter l’OA! Ma première réaction a été MDR! Et ensuite, après mûre réflexion cela a été: PTDR!

    • inès 18 novembre 2010 at 21:29

      On ne peut pas dire qu’il manque d’ambition mais de modestie, un peu tout de même !

      • Djita 18 novembre 2010 at 21:32

        C’est un pro et c’est tout à fait normal qu’il espère gagner un GC. Surtout le GC où il a fait son meilleur résultat. Mais bon, Verdasco quoi! lol

    • Marina 18 novembre 2010 at 21:35

      Euh… et bien bonne chance Fernando! :lol:

    • Sylvie 18 novembre 2010 at 21:36

      Disons qu’il vise haut. Il pourrait dire, j’espère faire un bon résultat à l’open d’Australie. Mais bon, si Monfils espère gagner Roland Garros, pourquoi pas Verdasco ?

      • Djita 18 novembre 2010 at 21:38

        C’est sûr qu’il ne passe pas par quatre chemins Fernando Pas de diplomatie, il veut et il aura! :lol:

      • Sylvie 18 novembre 2010 at 21:39

        C’est la victoire ou rien !

        • inès 18 novembre 2010 at 21:54

          Mais s’il sort au premier tour, il sera la risée de tous

        • Djita 18 novembre 2010 at 21:57

          Je surveillerais attentivement son parcours. :lol:

        • Sylvie 18 novembre 2010 at 22:02

          Tout le monde aura oublié qu’il a dit ça, sauf nous peut-être.

          • Nath 18 novembre 2010 at 23:06

            Ce que tu dis vient de me faire penser qu’après sa défaite prématurée à RG, il avait dit un truc du genre « Ouais, mais mon objectif, c’est Wimbledon ».

            Résultat : défaite au premier tour de Wimby contre… Fabio Fognini, qui a l’air de bien aimer jouer ceux qui l’ouvrent un peu trop, comme par exemple, au hasard, Gaël Monfils à RG. Je l’aime bien, ce joueur :mrgreen:

  13. Jérôme 18 novembre 2010 at 21:47

    Je suis seulement à moitié d’accord avec le message de Duong à 17H40. D’accord sur l’idée que le niveau de jeu ne monte pas éternellement ni de manière continue.

    Nadal se maintient alors que Fed et Djoko se sont tassés.

    Pas d’accord en revanche à l’idée que Murray aurait un énorme potentiel inexploité. Murray il lui manque clairement un coup droit de patron pour être un boss durable sur surfaces rapides, en plus de ses problèmes de mental.

    Dire que Murray a un potentiel énorme inexploité, c’est verser dans la fiction. C’est comme imaginer un Wilander avec 5/10 centimètres, 10 kilos de muscles en plus, la même vélocité en plus, le service de Sampras et le coup droit de Federer. C’est sûr qu’un Frankenstein pareil aurait dépassé Laver, sauf que … voilà.

    • Duong 18 novembre 2010 at 22:04

      bon, alors j’exagère sans doute un peu, surtout la notion de « potentiel » (surtout « énorme » :lol: ) porte à confusion : c’est pas tellement que je pense que son jeu peut changer du tout au tout, non.

      C’est plutôt que je pense que s’il arrivait à mettre toutes les composantes de son jeu en place ET bien se comporter mentalement en grand chelem, il pourrait en gagner beaucoup !

      Je ne suis pas loin de penser que c’est potentiellement le meilleur joueur sur dur aujourd’hui, et qu’il n’est pas loin de Fed et Nadal sur gazon.

      Mais jusque maintenant en grand chelem il a failli mentalement, ou n’a pas bien joué tactiquement.

      Et notamment parce qu’il ne sait pas toujours bien comment composer avec toutes les facettes de son jeu.

      Par exemple, à Bercy, quand il faisait service-volée contre Nalbandian, c’était super-efficace … mais il ne l’a pas fait contre Cilic ni contre Monfils.
      Pourquoi ? sans doute parce qu’il pensait que Cilic avait tendance à faire des erreurs, et que Monfils était à l’aise en passing.

      Mais quand même … rien que le fait qu’on ne sache pas quelle était la meilleure tactique à appliquer pour lui montre que c’est pas facile pour lui de savoir quoi faire.

      Et au bout du compte, ce qui prime souvent, c’est son tempérament : l’attentisme.

      Pour moi, son problème est avant tout mental, et pas technique.
      Même on parle de son coup droit … mais il n’est pas si mauvais, on l’a vu certaines fois cette année.

      Moi je l’ai vu « live » à Bercy : franchement je ne l’ai pas du tout trouvé moins bon que celui de Djoko, au contraire.

      Autre chose : il a un très bon premier service mais plafonne à peine à plus de 50% de premiers services de moyenne. On se dit qu’un jour il pourrait l’améliorer ?

      Mon expression « énorme potentiel » laissait penser que je le voyais changer complètement de jeu : non ça c’est une erreur, mais enfin il a des grosses marges de progression, bien supérieures aux autres meilleurs à mon avis.

    • Duong 18 novembre 2010 at 22:06

      Ce que je veux dire, c’est que pour lui, je peux imaginer que ça puisse « cliquer » un jour et qu’il devienne régulièrement très fort.

      Même à Wimbledon contre Nadal, bein il ne m’a pas du tout semblé inférieur … sauf mentalement.

  14. Djita 18 novembre 2010 at 22:20

    Ils sont vraiment mignons nos joueurs de tennis. Par contre, je ne comprends pas ce que fait Ferrer en costume gris. Il n’était vraiment pas prévu ou quoi? Du coup, il fait un peu intrus le pauvre. :|

    http://www.barclaysatpworldtourfinals.com/Multimedia/Photo-Landing.aspx

  15. Antoine 18 novembre 2010 at 23:22

    L’idée selon laquelle le niveau de jeu monte, de façon plus ou moins régulière, mais monte quand même, comme dans les autres sports est une idée séduisante parce que dans certaines disciplines sportives, comme dans l’athlétisme, cette idée semble pouvoir se résumer à une mesure de chronomètre..

    On prétend par exemple que Bolt serait meilleur que Lewis parce que Bolt court plus vite que ne l’a jamais fait Lewis.

    J’ai tendance à penser que le fait que Bolt court plus vite que Lewis ne prouve en aucune manière que Bolt est un meilleur athléte que Lewis et l’on verra bien quand Bolt aura terminé sa carrière ce que l’on peut penser de cette comparaison..

    Au tennis, c’est encore moins vraisemblable parce que le meilleur joueur n’est pas celui qui court le plus vite, qui frappe le plus fort et ainsi de suite puisqu’il faut certes avoir d’excellentes condition et capacités physiques, mais il s’agit aussi, bien que cela soit de moins en moins apparent, d’un jeu d’adresse et que s’agissant de l’adresse, on aura beau s’escrimer à s’entraîner si nécessaire, cela ne changera jamais rien à l’affaire…

    Et il n’y a aucune raison de penser que les joueurs actuels bénéficient d’un quelconque avantage en la matière..

    Ce n’est pas dans une quelconque académie que l’on peut espérer créer un Nastase ou un Mc Enroe…Ils apparaissent, ou pas..et peut être moins d’ailleurs aujourd’hui qu’hier..

    • Duong 18 novembre 2010 at 23:39

      et puis surtout il y a le matériel, surtout en tennis, mais aussi en athlé : les pistes, les chaussures changent.

  16. MarieJo 18 novembre 2010 at 23:34

    http://www.livemint.com/2010/11/17200402/Flashback-2010-before-the-gran.html?h=C

    du grain à moudre question intox, et comm’ édulcorée et sirupeuse ;)

    http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/tennis/9207410.stm
    et politiquement correcte !

    même murray est loin d’être un super brat…
    qui est le dernier punk du tennis ? ou du moins le plus rock and roll ?

    @duong, karim and co : à vous voir parler de noah, lendl, leconte et tutti quanti… on se croirait dans un bar corse où les vieux (disont les sages) épiloguent à n’en plus finir sur quel était le gars le plus doué du village quand il s’agissait d’affronter le plus doué du village voisin… bref, je vous adore, vous me faites poiler malgré le sérieux de la discussion ;)

    s’agissant de delpo… tout dépendra du rodage, compte tenu de l’éloignement, je pense qu’il préférera faire qques challengers pendant le mois de mars si ses débuts sont laborieux, et choisira les MS s’il est confiant dans ses capacités, dans le cas contraire. le plus important pendant les 3/4 premiers mois de son retour est de retrouver de bonnes sensations, le timing dans les frappes. Ce n’est pas comme nalby dont l’absence a été relativement courte, et qui a préféré se préserver pendant wimb, alors qu’il aurait sans doute pu jouer pour mieux étaler les russes en CD après. C’etait un choix risqué mais intelligent, car il a su se motiver pour être au top très vite, il avait un objectif précis et concret pour son retour. j’espère que delpo se fixera son tournoi maison pour être déja bon. Ce sera un bon indicateur pour la suite.

    bon, je file au dodo j’ai dépassé l’heure…

  17. inès 18 novembre 2010 at 23:37

    Un paramètre objectif à prendre en compte, c’est la vitesse du jeu (service ou coups). Plus la balle va vite, plus l’effort est important pour aller sur les balles. Plus il est difficile de monter puisque les passing sont aussi plus rapides.

    • Duong 18 novembre 2010 at 23:44

      La vitesse du jeu a considérablement augmenté, donc la dimension physique du jeu, c’est d’une clarté absolue.

      Mais avec une raquette en bois, impossible de faire énormément de coups qui sont faits aujourd’hui (notamment le lift de Nadal) : ça n’a juste rien à voir.

      Le tennis des années 60 et 70 était beaucoup moins physique mais bien plus technique et tactique, c’est une évidence que Laver est bien obligé de rappeler quand on l’interroge.

  18. Duong 18 novembre 2010 at 23:52

    Tiens, puisqu’on a parlé de Noah et des raquettes : la fiche Wikipedia de Noah dit qu’il est le dernier joueur à avoir remporté un grand chelem avec une raquette en bois : quelqu’un pour le confirmer ou contredire ?

    N’empêche que l’année suivante, il n’est encore battu qu’en 5 sets en quarts de RG par Wilander, futur vainqueur, et qu’en 86, ayant écrasé Lendl à Forest-Hills sur terre battue américaine et perdu au tie-break du 3e set à Rome contre le même Lendl, il se sentait vraiment capable de regagner Roland-Garros (il a dit qu’il « aurait bouffé Lendl », pourtant écrasant numéro 1 à ce moment-là) … mais cette fameuse valise tombée sur son pied le contraint à l’abandon. Il atteint pourtant son meilleur classement (3e) juste après.

    Et puis un autre truc incroyable avec Noah : c’est cette histoire de suspension de 3 mois de Chatrier, président de la fédération internationale et de la fédération française … juste après sa victoire à Roland-Garros, et seulement … parce qu’il avait déclaré pour la coupe des nations (« world team cup ») à Düsseldorf juste avant Roland-Garros, pour mieux se préparer.

    Du fait de cette suspension, il ne jouera plus que 4 tournois cette année-là comme je l’ai dit, ce qui évidemment limitera sa progression au classement.

    Quand même incroyable ce qu’avait fait Chatrier : imaginez le scandale si ça arrivait aujourd’hui !!

    • Jean 19 novembre 2010 at 00:04

      Pas un déconneur le Philou, il avait été intraitable avec Jimbo. Par contre, il manque un mot dans ta phrase, mot que je croyais être « forfait » (après déclaré), hors j’ai vérifié et il se trouve qu’il l’a jouée.

      Mais… c’est assez étrange, entre ses victoires à Madrid et Hambourg, il perd ses trois matchs de Cup en prenant notamment deux bulles par l’illustre allemand Damir Keretic et 2 et 1 par Higueras José ! Bizarre, donc.

      Je ne me souvenais plus de cette histoire de suspension qui a peut-être joué dans l’étrange histoire d’haine/amour qui s’est développée après sa victoire.

    • Duong 19 novembre 2010 at 07:37

      ah oui il était pas forfait mais je comprends que Chatrier ait ragé avec ces scores (encore qu’il ait fait un 76 76 contre un Néo-Zélandais) :lol:

    • Antoine 19 novembre 2010 at 16:44

      C’est exact: Noah est bien le dernier à avoir gagné un GC avec une raquette en bois..

      • Duong 19 novembre 2010 at 16:58

        merci Antoine :)

    • Jean 19 novembre 2010 at 17:10

      Et je crois que Patrick Cash est le dernier a en avoir gagné avec un matériau non composite (sa Prince en aluminium).

  19. Duong 18 novembre 2010 at 23:56

    autre question : je viens de lire que Fed avait tenté un « tweener » sur une balle de match obtenue dans le fameux match contre Safin à l’open d’Australie 2005, et que Safin avait pu faire une volée gagnante :
    quelqu’un peut-il aussi confirmer ?

    • Robin 19 novembre 2010 at 00:07

      Il avait tenté ce coup et avait mis la balle dans le filet, lors du tie-break du quatrième set (http://www.youtube.com/watch?v=s6LeILBuPik à 3:15). Il courrait peut-être plus vite avant, mais au moins maintenant les tweeners il les réussit :).

    • Elmar 19 novembre 2010 at 00:12

      A 8m50 ici : http://www.youtube.com/watch?v=efQ8dmJZDWk&feature=related

      T’as le match en entier sur youtube. Ca vaut la peine, l’un des plus grands matchs de l’histoire du tennis.

    • Duong 19 novembre 2010 at 07:34

      oui merci je l’ai vu sur la vidéo de Robin (la vidéo d’Elmar est bloquée par TF1 chez moi :lol: ), c’était bien sur la balle de match, mais le journaliste que j’avais lu s’est trompé : la balle n’était pas dans le court volleyée par Safin dans son souvenir) mais bien dans le filet.
      Oui un des plus grands matches du tennis, et pour moi bien plus beau à voir que tous les Fed-Nadal ;)

      • Yaya 19 novembre 2010 at 10:38

        Les Fed Nadal sont des matchs très moches à l’exception d’un ou deux. Le fait est que dans les FED – Nadal, la priorité est de pousser l’adversaire à la faute et non pas de faire un coup gagnant.

        • alfred 19 novembre 2010 at 11:50

          Tu n’as donc pas compris qu’il est suicidaire, face à un défenseur de la trempe de Federer de tenter des coups gagnants?

          y en a qui ont essayé et ont eu des problèmes.

          On ne le dit jamais assez mais Fed est un défenseur exceptionnel. Et contrairement à la légende qui voudrait que Fed soit plus un attaquant qu’un défenseur, je pense qu’il s’exprime beaucoup mieux en défense.

          ALors pour battre Fed il faut plus chercher à le faire déjouer quand on a pas la puissance de JMDP. Soderling a une préparation trop ample pour l’inquiéter sur surface rapide.

          C’est grâce à cette défense que l’ami suisse est arrrivé à se maintenir dans le top des tops.

          Et c’est grâce à celle-ci qu’il ne faut surtout pas l’enterrer.

  20. Marque 19 novembre 2010 at 08:23

    Murray a rencontré Lou Reed qui, comme à son habitude, n’a pas était tendre. Andy nous explique:
    No matter what I did it never seemed enough
    he said I was lazy, I said I was young
    He said, « How many slams did you won ? »
    I’d won zero, I’d lied and said, « Ten. »
    « You won’t be young forever
    You should have won fifteen »
    It’s work

    (celui qui trouve la référence gagne un seringue usagée)

  21. karim 19 novembre 2010 at 08:36

    Je pense qu’on a le record du monde de revers gagnants le long de la ligne. qui veut compter?

    http://www.youtube.com/watch?v=rNO_t4gibkk&feature=related

    • hamtaro 19 novembre 2010 at 10:55

      donc Nalby fut mince je ne m’en rappelais pas
      comment a t il pu se perdre autant c garçon??

      • Duong 19 novembre 2010 at 11:13

        j’ai vu Nalbandian en live la semaine dernière, franchement je ne l’ai pas trouvé gros du bide, j’ai surtout trouvé qu’il est costaud du haut du corps, des épaules notamment, ce qui peut donner une impression de « gros », mais franchement quand on dit qu’il est « gros », je trouve ça exagéré.
        D’ailleurs je les ai tous trouvés assez fins et plutôt longilignes, même Ferrer par exemple a presque l’air longiligne tellement il est fin de jambes, et Davydenko pareil
        … et Isner qui a l’air un peu « gros » parfois à la télé, en vrai je l’ai trouvé fin et vachement bien foutu, bien proportionné pour un mec de cette taille.

        Nalbandian est différent des autres par les épaules surtout, j’ai trouvé.

      • Duong 19 novembre 2010 at 11:14

        pour Ferrer et Davydenko, l’impression vient à la fois de lafinesse de jambes mais aussi de la souplesse : Ferrer qui sautille a l’air quasiment sur la pointe des pieds.

      • Sylvie 19 novembre 2010 at 11:23

        J’ai souvent lu cela, qu’en vrai, les joueurs semblaient plus minces qu’à la télé : Nadal notamment mais aussi Federer ou d’autres. La télé semble grossir. A l’écran, Nalbandian ne semble pas gros mais a un ventre un peu proéminent, qui est visible sous le t-shirt et pas seulement de profil ;)

      • Duong 19 novembre 2010 at 11:25

        et finalement je vais vous dire celui qui m’a surpris comme « pas fin » : c’est Murray.
        Il a des grossses jambes, notamment les mollets.
        Et sur le haut du corps il a une forme un peu féminine, je veux dire en triangle, plus élargi au niveau du bassin et des épaules.
        Je l’ai trouvé grand aussi : l’ATP ne donne que 2 cm de différence entre Murray et Djokovic, mais il m’a semblé qu’il y avait plus.
        Murray est plus fin en toucher de balle que Djokovic, mais de corps Djoko m’a semblé bien plus fin, même bien plus fin que Federer d’ailleurs.

      • Duong 19 novembre 2010 at 11:32

        j’ai trouvé Roddick super-fin aussi, même dans ses gestes, même au service, il n’a pas du tout l’air brutal, plutôt délié.

    • karim 19 novembre 2010 at 12:38

      Nalbandian est un joueur costaud, pas gros. Il a du gras c’est clair, mais c’est surtout un solide gaillard. Pour un tennisman cela s’entend. Parce qu’un tennisman ça reste assez fin quoi qu’on dise. Quand je lis que Tsonga est gros ça me fait rire, ou qu’il est énorme. C’est clair il est plus lourd que Djoko, mais dans la vie de tous les jours, c’est un gars athlétique, mais pas corpulent.

    • Duong 20 novembre 2010 at 10:49

      Pour les revers gagnants de Nalbandian, j’ai en mémoire la demie de l’US Open 2003 contre Roddick où il avait aussi fait un festival ! (perdue en 5 sets malheureusement)

  22. benja 19 novembre 2010 at 10:40

    Quel régal!! Quels échnages!! Merci

    • karim 19 novembre 2010 at 10:49

      Et comme toujours chez Agassi, quand on ne voit que les highlights on pense qu’il s’en est pris plein la gueule, mais à la fin on est étonné de le voir lever les bras.

      • Le concombre masqué 19 novembre 2010 at 11:22

        ben justement, je me faisais la réflexion inverse : « contrairement à ce qu’on voit d’habitude quand on ne voit que les highlights on pense qu’il s’en est pris plein la gueule, mais à la fin on est étonné de le voir lever les bras. »

        C’est vrai que d’habitude les highlights de ses matchs que je regarde sont ceux contre Pete, et comme les highlighters goutent généralement peu les aces, services gagnats, voire service volées, mais sont férus de longs rallyes, on voit surtout les winners d’agassi dans les highlights des matchs pete/dédé.

      • karim 19 novembre 2010 at 12:34

        Pas du tout le concombre. Agassi trentenaire finissait souvent ses matches contre les tops avec un tiers ou moitié moins de winners. Il provoquait beaucoup de fautes en fait en faisant faire l’essui-glace et marquait des winners en contre. Mais rarement des attaques gagnantes sr la fin.

        • benja 19 novembre 2010 at 13:30

          j’aurais pas mieux dit…

        • Le concombre masqué 19 novembre 2010 at 14:07

          Certes, mais justement, connaissant bien le phénomène que tu décris à la perfection, j’ai toujours trouvé que dans les highlights, comme justement ils ne « retiennent » jamais les fautes provoquées on a d’habitude l’impression que dédé fait plein de coups gagnants (parce qu’il en fait quand même 5/6 par set, et que du coup on les voit TOUS). Souvent je trouve que dans les highlights pete/dédé, on voit plein de winners d’Agassi, et à la fin on voit Pete lever les bras. Mais c’est justement à cause du phénomène que tu décris. Je maintiens donc que je trouve ces highlights justement très réalistes, mais opposés aux highlights qu’on trouve normalement sur la toile.

          Bref, je ne remets pas en cause que dédé provoquait plus la faute qu’autre chose, je remets en cause le « comme d’habitude DANS LES HIGHLIGHTS ». Ce qui est, j’en conviens, un sujet de discussion beaucoup plus superficiel. Mais sur l’article de névrosé d’Ulysse, on peut tou se permettre.

          Kamoulox.

          Concombre

          • benja 19 novembre 2010 at 14:36

            juste aussi :-)

          • karim 19 novembre 2010 at 14:54

            Je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire.

            • Le concombre masqué 19 novembre 2010 at 15:02

              Prouve-le.
              :D

          • Babolat 19 novembre 2010 at 15:25

            Ben ici…

            http://www.youtube.com/watch?v=2VUBtEbuOuY

            On nous met autant les aces samprassiens que les passing agassiens. On nous passe même les volées de Dédé… c’est dire :)

  23. Duong 19 novembre 2010 at 13:43

    La fiche de l’ATP dit 1,88m pour Roddick (en fait ça marche par pouces donc ils sautent de 3 cm à chaque fois),
    mais quand on voit la photo de groupe des joueurs pour les Masters, il est plus près de la taille de Murray (1,90) que de Djoko (1,87-1,88).
    En vrai j’avais eu la même impression.

  24. Sylvie 19 novembre 2010 at 14:03

    « Depuis sa finale à Wimbledon, Tomas Berdych a enchaîné les défaites prématurées et les contre-performances. Une méforme que le Tchèque explique dans le Prague Post par un surplus de pression dû à son nouveau statut. « Auparavant, je jouais plein de matches dans la peau du challenger. Mais après Wimbledon, tout a changé. Mes adversaires sont devenus les challengers et étaient encore plus motivés à l’idée de battre un Top 10. Chaque jeu est devenu bien plus dur à gagner pour moi. Maintenant que je suis à Londres pour le Masters, je vais essayer d’élever mon niveau de jeu et de prouver que je ne me suis pas qualifié par accident. »

    Cela prouve, une fois de plus, que seuls quelques joueurs ont la capacité de gérer la pression et qu’il est souvent plus facile, contrairement aux idées reçues, d’être dans la peau du challenger. Cela rend encore plus admiratif pour ceux qui, année après année, ont su être présents aux grands RV.

    • alfred 19 novembre 2010 at 14:17

      Comme Federer par exemple. No?

      :mrgreen:

    • Duong 19 novembre 2010 at 14:21

      j’ai lu les gens interpréter ce qu’il dit comme le fait qu’il aurait faibli sous la pression, mais j’ai l’impression qu’il parle surtout de gros matches de ses adversaires.
      Et pour avoir été témoin de ses matches contre Baghdatis à Cinci, Garcia-Lopez à Shanghai et Kamke à Bâle, je confirme qu’il est tombé contre des joueurs en feu ce jour-là (plus que les jours précédents et suivants pour ce qui concerne notamemnt Garcia-Lopez et Kamke).
      Et puis après tout à Wimbledon il était passé de justesse contre Istomin et Daniel Brands était aussi très bien parti pour le battre.
      Et Fed contre des Benneteau, Baghdatis ou Berdych en feu, il a aussi mordu la poussière.
      Comme Nadal contre Melzer, Garcia-Lopez, et il aurait dû contre Troicki si il n’y avait pas eu une faute d’arbitrage à 30-15 sur le service de Troicki.

      • Sylvie 19 novembre 2010 at 14:28

        Tout cela est lié. Comme je l’ai dit plus haut, je ne pense pas que les joueurs s’écrasent face aux meilleurs mais sont souvent surmotivés. Arriver malgré tout cela à s’en sortir relève d’une grande force tennistique et mentale.

      • Duong 19 novembre 2010 at 15:10

        il y a des fois où c’est un atout d’être un « gros », d’avoir de l’aura, notamment quand les matches sont serrés et que le challenger se tend, soit par désir trop fort soit parce qu’impressionné.

        Mais par contre, pour moi qui regarde pas mal de matches, je pense aussi que le niveau de jeu des types qui rencontrent un gros est en moyenne supérieur à celui qu’ils ont contre un autre joueur, n’ayant rien à perdre, très motivés, ils élèvent leur niveau de jeu.

        Quand un joueur atteint une aura extrême comme Fed l’a eue à un moment, comme Nadal l’a parfois, notamment sur terre battue, mais moins sur dur, ça joue plus en sa faveur qu’en sa défaveur.

        Mais dès que l’adversaire sent une faiblesse donc une chance, alors ça joue plus en la défaveur du gros car la motivation l’emporte sur la tremblotte.

        Et pour moi qui regarde aussi pas mal de matches, la motivation des adversaires est encore plus forte contre Nadal et Fed que contre Djoko ou Murray par exemple ; donc quand ces joueurs perdent leur aura car ils donnent une impression d’être battables, alors ça sent pas bon pour eux.

        C’est arrivé à Nadal à un moment, ça concerne plus Fed aujourd’hui.

        Quant à Berdych, il a à mon avis moins baissé de niveau de jeu que ses adversaires l’ont monté quand ils l’ont rencontré.

      • Sylvie 19 novembre 2010 at 15:14

        Oui, je suis d’accord avec ton analyse. Pour Berdych, en revanche, conte Davydenko il a clairement laissé tomber dans le troisième set, j’ignore si c’est mental ou non.

        Et je suis également d’accord sur le fait que certains joueurs se transcendent pour jouer Nadal et Federer. Même Murray semble sortir son meilleur tennis face à eux.

        • karim 19 novembre 2010 at 16:34

          Contre Nadal en général – en tout cas sur TB – les joueurs vomissent dans les vestiaires avant d’entrer sur le terrain, ont les jambes qui ne les portent plus au moment du toss, et perdent parfois connaissance quand l’arbitre annonce: play!

          y’en a un une fois qui a eu une rupture d’anévrisme quand il a vu Nadal faire ses sprints dans les vestiaires.

      • Duong 19 novembre 2010 at 15:21

        Berdych a toujours été irrégulier

  25. William 19 novembre 2010 at 16:38

    Puisque je vois que vous parliez de Nalbandian plus haut, et que Coria a annoncé un éventuel retour, voilà un très beau match de ces deux compatriotes : http://www.youtube.com/watch?v=HymGHfzkU4A

    Et au passage, oui, Fed-Safin OA 05 est sensationnel.

    • karim 19 novembre 2010 at 17:11

      C’est fabuleux! Nalbandian là est juste inhumain. c’est l’année où il remporte la Masters Cup non 2005? avec l’automne 2007 ce sont les deux meilleurs passages de sa carrière, on A-game, qui franchement est quasi aussi merveilleux à voir que celui de Fed. quelle facilité… c’est incroyable.

      • William 19 novembre 2010 at 17:20

        Oui, il remporte la Masters Cup 05, en remontant un déficit de 2 sets à rien contre Fed en finale. Victoire au tie-break du 5e il me semble.

      • Elmar 19 novembre 2010 at 21:05

        Moi je lui en veux, à Nalby, d’avoir été un intermittant et de nous avoir privés de duel de légende.

        Putain, dans un tennis-fiction, on aurait pu avoir à la même période Fed-Nadal-Nalby. Avec au début du trio Safin et à la fin Murray. Un truc de fou. C’est à en pleurer.

  26. Jean 19 novembre 2010 at 17:40

    Nalbandian… m’en a toujours touché une sans bouger l’autre, celui-là, même si ses trajectoires en revers sont parfois étonnantes et s’il a une « assise » au sol impressionnante. Pour le reste, il a toujours été en dessous de ce que l’on attendait de lui et de ce que son talent lui promettait, pas non plus de coups de folie à la Rios ou Leconte. Pas ma came, comme Dédé. Mais Dédé avait plus de bollocks.

  27. William 19 novembre 2010 at 18:07

    Cruel manque de « balls », yep.
    Ses parcours en GC sont éloquents : OA 06 défaite en demi contre Baghdatis après avoir mené 2 sets à 0, US Open 03 défaite en demi contre Roddick après avoir mené 2 sets à 0 (même s’il y a l’incident avec le spectateur dans le tie-break du 3e, sur balle de match il me semble).
    11 titres pour 10 finales perdues souvent sans prendre un seul set, 1 finale de GC perdue…

    …mais on a aussi l’un des 4 joueurs en activité à avoir atteint les demi-finales dans les 4 tournois du GC, avec Djokovic, Nadal et Federer.
    De très bons bilans face aux top-players : 2-2 contre Nadal, 8-10 contre Federer, 2-0 contre Murray…
    Le tout avec un jeu flamboyant quand la mécanique est impeccable.
    Je me joins aux remarques plus haut : Nalby est en effet très large d’épaules et est plus costaud que « gros ».

    A quand un article dans la rubrique Légendes ? Djokovic y a bien eu droit…

    • Jean 19 novembre 2010 at 18:24

      Et hop, encore une idée d’article pour Karim. Ca défile.

      Nalbide est large d’épaule, mais quand même à corpulence variable, il a perdu mais l’an dernier, il avait de la réserve hivernale. Il a une tête de Fraggle Rock.

    • Elmar 19 novembre 2010 at 21:09

      Nalby s’est surtout blessé durantle match contre Roddick. Sans ça, le tournoi était pour lui.

      • Duong 20 novembre 2010 at 10:54

        à l’US Open 2003 il s’est blessé ?
        il avait été fabuleux dans ce match !

        • Yaya 20 novembre 2010 at 12:51

          oui Nalbandian s’était blessé à la fin du 2e set je crois.

  28. Duong 19 novembre 2010 at 18:07

    Quand il est « on », oui pour moi Nalbandian est quasi-aussi merveilleux à voir que Fed quand il est « on ».
    J’adore ses trajectoires, ses coups hyper-croisés, son toucher, c’est un joueur infiniment plus varié et avec infiniment plus de toucher qu’Agassi, Jean ;)

    Pour ce qui concerne Nalbandian et le Masters, il est à l’origine de deux faits uniques, je crois, d’après mes vérifications :
    - il est le seul à avoir gagné le Masters alors qu’il était remplaçant, en 2005 donc : pire que ça il n’était que le 4e remplaçant car 12e mondial ! Il doit sa qualification et donc sa victoire au MAsters au forfait conjoint de Nadal, Roddick, Hewitt (numéros 2, 3 et 4 mondial)et Safin (qualifié automatiquement comme vainqueur de grand chelem). Mais sinon oui, il avait été formidable, mais Fed revenait à la compétition après une blessure et était un peu court sur ce tournoi … et avait perdu en ayant des balles de match comme ça lui est arrivé si souvent (comme contre Safin en Australie) :lol:
    - il est aussi le seul selon mes vérifications à être sorti d’une phase de poule à 4 avec une seule victoire, l’année suivante en 2006 : battu par Fed et Ljubicic, il doit battre Roddick en 2 sets pour se qualifier … et gagne 6/2 7/6 ! Pour la petite histoire Roddick aurait pu être qualifié dès le match précédent quand il a eu balle de match contre Federer au tie-break du 2e set.

    A l’inverse, et pour info, mes vérifications m’ont fait retrouver seulement 6 joueurs éliminés en poule avec 2 victoires :
    - Murray et Djoko l’an dernier, comme vous le savez
    - Rusedski en 98, pourtant invaincu dans ses 2 matches, mais remplaçant arrivé au 2e match il est éliminé par les 2 victoires de Henman et Corretja, futur vainqueur du tournoi
    - Rafter en 97, éliminé au nombre de jeux par Moya … et par Sampras qui l’écrase au dernier match alors qu’il suffisait d’un set à Rafter … et pour la petite histoire, alors qu’il aurait été qualifié avec la règle actuelle. Le dernier jour il fallait une victoire de Moya en 2 sets et une défaite contre Sampras en 2 sets pour l’éliminer et toc Sampras punit Rafter ! Sa grande malchance était de jouer un Sampras en jambes au dernier match alors que Moya avait surpris Sampras au 1er match.
    - Becker en 91, éliminé encore par Sampras !! comme Nalbandian contre Roddick en 2006, Becker devait gagner en 2 sets contre Sampras et se présente au tie-break du 2e set … mais Sampras le gagne, se qualifie par la même occasion alors qu’il aurait été éliminé (situation analogue à Federer contre Del Potro en 2009) … et Sampras gagnera le tournoi. Pour la petite histoire, Becker gagnera finalement le match 6/4 6/7 6/1 et pouvait encore espérer une défaite d’Agassi contre Stich lors du dernier match … mais Stich ne lui fera pas ce cadeau.
    - Gottfried en 1976, éliminé au set-average par Vilas et Solomon, Vilas battant Solomon le dernier jour alors que Solomon était déjà qualifié ; Gottfried pouvait encore se qualifier en gagnant le dernier match en 2 sets contre Ramirez, déjà éliminé, mais perd le 1er set 6-4.

    Voilà le résultat de mes recherches de l’an dernier, vous voyez que je cherche aussi des choses un peu folles comme Ulysse !

    Et vous voyez aussi le genre de situations un peu folles auxquelles peut donner lieu la formule du MAsters (le Masters 98 gagné par Corretja étant vraiment spécial car il y a eu en plus beaucoup d’abandons et remplacements en cours de tournoi)

    • Duong 19 novembre 2010 at 18:16

      dans le cas de Becker 91, en plus le tournoi était en Allemagne … et donc les vedettes locales Becker et Stich (finaliste et vainqueur de Wimbledon) avaient été éliminés dans leur poule par les jeunes Américains Agassi et Sampras.
      Ensuite, Sampras, vainqueur au final de ce Masters grâce à ce tie-break gagné conre Becker, se rend en France … et se fait battre par Leconte et Forget en finale de la coupe Davis (son premier match de coupe Davis en plus, il me semble), comme chacun sait.
      Pire encore je crois que Sampras avait gagné le tournoi de Lyon cette année-là … la ville où il sera donc balayé par les petits Français pour son premier match de coupe Davis ! (il remplace Courier, numéro 2 mondial derrière Edberg, et numéro 1 américain, qui avait fait les matches de coupe Davis précédents)

    • Babolat 19 novembre 2010 at 18:26

      « Fed revenait à la compétition après une blessure et était un peu court sur ce tournoi … et avait perdu en ayant des balles de match comme ça lui est arrivé si souvent »

      Ah non… pas de balle de match pour Fed ce coup là. Il a servi pour le match et menait 30/0 sur son service mais Nalby est revenu. En 2005, d’ailleurs, outre le match contre Safin, Federer avait perdu un autre match en ayant un « match point »… c’était contre Gasquet à Monte carlo.

      • Duong 19 novembre 2010 at 18:36

        Ah OK, et oui ça lui fait deux matches perdus cette année-là en ayant balle de match (contre Safin et Gasquet), et un en servant pour le match et en ayant balle de match.

        Et alors qu’il loupe de peu le record victoires-défaites de MCEnroe (il l’aurait égalé en battant Nalbandian, sûrement battu en battant Safin car il aurait battu Hewitt … par contre pas battu en battant Gasquet car il aurait sûrement perdu contre Nadal au tour suivant :lol:

        Ceci dit, j’avais aussi regardé ça, et en 2005 il a aussi été 6 fois à un tie-break de perdre :
        - contre Nadal à Miami (26 67 76 (5) 63 61)
        - en finale de Rotterdam contre Ljubicic (57 75 76 (5))
        - contre Ljubicic en poule du Masters (63 26 76 (4))
        - contre Ivo Minar et Ferrero aux deux premiers tours de Dubai (67 63 76 (5) contre Minar et 46 63 76 (6) contre Ferrero
        - contre Söderling au 1er tour de Halle (67 76 (6) 64)

        … et puis McEnroe aurait aussi pu faire mieux en battant Lendl en finale de Roland-Garros, donc reconnaissons que l’année de McEnroe était de toute façon meilleure ;)

        • Duong 19 novembre 2010 at 18:36

          zut erreur :
          un en servant pour le match et en ayant 30-0, pas balle de match décidément.

        • Ulysse 19 novembre 2010 at 19:01

          1984 est une année de folie pour McEnroe.
          Quand j’ai du vague à l’âme, par exemple après le LLodra-Soderling et le Monfils-Fed de la semaine dernière, je vais remater les monstrueuses séries de tôles listées dans la playing activity de Mac en 1984. http://www.atpworldtour.com/Tennis/Players/Mc/J/John-Mcenroe.aspx?t=pa&y=1984&m=s&e=0

          Je termine sur youtube par quelques demi-volées sautées déposées à gauche en regardant à droite. Après ça va mieux. Ca vaut deux électrochocs matin et soir dans un grand verre d’eau sucrée qui était mon traitement précédent.

    • Ulysse 19 novembre 2010 at 18:48

      Je te rassure Duong, tu es largement aussi dingue que moi.

      • Duong 19 novembre 2010 at 18:52

        oui :lol: … mais c’est aussi la formule du Masters qui est franchement un peu dingue pour le tennis, et on en a eu spécialement la preuve l’an dernier, où pendant le 3e set contre Del Potro, je voyais plein de sites avec des gens qui faisaient des calculs :lol:

        En général, c’est vrai que j’aime souvent faire ce genre de calculs pour les derniers matches de poule dans d’autres sports aussi d’ailleurs :lol:

        • Babolat 19 novembre 2010 at 19:03

          Ben moi aussi… je pensais être le seul cas clinique sur la terre. :)

          Ah… ça va devenir le site des statisticiens anonymes si ça continue.

          « Euh bonjour… Babolat de mon petit nom… alors euh… j’ai commencé un jour à compter les double fautes de Dementieva puis ensuite ce fut l’engrenage infernal… »

          ;)

    • Nath 19 novembre 2010 at 18:57

      Duong, peux-tu m’apporter une précision au sujet de Rafter 97 : pourquoi aurait-il été qualifié selon les règles actuelles ?

      Je récapitule :
      Les trois (Sampras, Rafter et Moya) avaient 2V / 1D
      Set average : 5/2 pour Sampras, 4/3 pour les deux autres. Sampras est qualifié.

      Donc pour départager Moya et Rafter, ils utilisent le nombre de jeux, ce qui qualifie Moya.
      Selon les règles actuelles, ils procèdent autrement ? Confrontation directe même s’ils ont le même ratio sur les matches ? Ça me surprend mais je les connais tellement mal ces règles… (tout ça en admettant que mes calculs baclés soient corrects :? )

      • Duong 19 novembre 2010 at 19:07

        c’est ça bien joué :) : d’après l’écriture précise de la règle dans le réglement ATP, et on en avait beaucoup discuté sur menstennisforums et il y avait consensus :
        ils regardent les critères les uns après les autres et dès qu’un critère détermine un joueur devant ou derrière les autres,
        les autres joueurs sont départagés à la confrontation directe.

        Donc là Sampras étant devant aux sets, et Moya et Rafter à égalité sur ce critère, avec la règle actuelle telle qu’on l’a comprise, c’est le gagnant du match Rafter-Moya, donc Rafter, qui aurait dû passer.

        La situation était différente de Fed-Murray-Del Potro l’an dernier, qui étaient à stricte égalité à 3 sur le critère des sets, donc là on passe au critère des jeux et on classe les 3 (des esprits tordus auraient pu dire : on commence par regarder le premier, ou le dernier aux jeux puis la confrontation directe entre les 2 autres, mais ça ne marche pas comme ça : une fois qu’un critère est capable de départager tout le monde, on classe les 3 selon ce critère-là d’où le départage des 3 par le seul critère « jeux »)

      • Nath 19 novembre 2010 at 19:17

        Ah, là c’est clair ! J’aurai sûrement oublié dans une semaine mais j’ai tout compris :)

    • Elmar 19 novembre 2010 at 21:26

      Au Masters 05 a largement profité de l’état physique de Fed. Pendant 3 sets, il était tout seul sur le court, menant 4-0 dans le 5ème set. Fed ne mettait plus un pied devant l’autre.

      Puis, il y a eu une sorte de miracle: Fed a enchaîné un ou deux points, le public s’est réveillé, Fed est allé chercher des fautes insoupçonnées et Nalby a eu un peu les boules. Fed marque 5 jeux d’affilée, mène 30-0… mais ne parvient pas à conclure (pour la petite histoire, ma femme est entrée à ce moment-là, à 30-0 donc au salon pour voir la « fin du match »… tendu comme j’étais après 5h de match, c’était une sorte d’élémet perturbateur et après le match et dans ma superstition idiote, je lui ai dit qu’elle avait faire perdre Federer, ce qui m’a valu l’une des deux plus grosses disputes avec elle – la 2ème étant après Rome 06. Comment ça, je suis fou?).

      Bref, j’ai commencé par dire que Nalby avait profité de l’état de forme chancelant de Fed, mais c’est à son honneur d’avoir poussé le Suisse à jouer 2 TB. Je me souviens très bien pendant le match que je me disais que Nalby était peut-être en train de gagner le match en forçant Fed à aller au TB dans les 2 premiers sets. Après, il y a eu un long chemin de croix pour Fed avant le miracle du 5ème set, miracle qu’il n’a hélas pas su concrétiser (je suis toujours à penser que s’il avait gagné ce jour-là, c’eût été le plus grand exploit de sa carrière, plus encore que s’il avait remporté Wimbly 08).

      • Sylvie 19 novembre 2010 at 21:32

        Ne me parle pas de ce match, j’en ai encore des frissons.

  29. Duong 19 novembre 2010 at 19:17

    Pour ceux que ça intéresse et qui peuvent le voir, il y a en ce moment-même sur livescorehunter la fin du match Hrbaty-Kunitsyn, possiblement le dernir match de la carrière de Hrbaty : il y a quelques minutes, ça faisait 3-3 dans le dernier set.
    Il paraît que l’ambiance est digne de la coupe Davis !

    • Duong 19 novembre 2010 at 19:18

      c’est au challenger de Bratislava

    • Duong 19 novembre 2010 at 19:42

      Hrbaty a perdu au tie-break du dernier set alors qu’il servait pour le match :sad:
      Il était revenu de 6/4 3/0, balle de 4/0 dans le 2e, et tout le public était avec lui (comme hier où il était revenu de 6/3 2/0 contre Gabashvili)
      Sa carrière est finie :sad:

      • Robin 19 novembre 2010 at 19:47

        J’ai pu voir les derniers points et sa sortie. Il salue le public, se met à genoux et embrasse le court. Le tout filmé de loin, caméra centrée sur le terrain, un homme seul qui se relève, ramasse ses deux sacs et se dirige lentement vers la sortie, sous les applaudissements. Une silhouette pixelisée, aucune image de son visage.

      • Ulysse 19 novembre 2010 at 20:11

        Terrible ça : finir sa carrière pixellisé…

        • Robin 19 novembre 2010 at 20:33

          :)

    • Sylvie 19 novembre 2010 at 21:32

      Je l’aimais bien moi Hrbaty. Je me souviens de ses larmes après la finale de Bercy où il avait été laminé par Davydenko. Il m’avait touchée. Par le joueur le plus charismatique mais sympa.

  30. Robin 19 novembre 2010 at 21:13

    Très bon article Ulysse, mais surtout excellente idée.

    On parle beaucoup de confrontations en tennis en mettant en avant le H2H, mais il ne faut pas oublier que la plupart des duels se font à distance, le but étant d’être présent au rendez-vous, et plutôt frais. Ainsi deux champions peuvent dominer une saison sans s’être jamais joués. Le concept de CDMO permet de « simuler » le combat seul à seul comme construction d’un palmarès fictif, j’aime beaucoup.

    Par ailleurs et comme tu l’expliques, le principe même est robuste car le choix de départ ou une erreur lors de la comptabilisation importent peu, on se retrouve toujours après un certain temps sur la crête (en physique on dirait que le système est stable et très peu dépendant des conditions initiales).

    Concernant la forme de l’article, certains ont déploré une sorte d’accumulation de remarques et de petites analyse, mais je vois mal une autre manière de traiter le sujet, surtout quand il permet de retracer une quarantaine d’années de tennis. Cependant j’aurais bien aimé voir deux ou trois choses en plus, même si je suis conscient de la somme de travail déjà accompli (combien d’heures dors-tu par nuit ?), et en premier lieu des graphes, parce que c’est classe, mais aussi pour représenter l’évolution du classement du CDMO au cours du temps, ce qui permettrait de visualiser la « crête » que tu décris (lorsque ce classement rejoint le numéro 1) et les moments « d’ensevelissement » où un joueur moins bien classé confisque le titre quelques temps. Cela permettrait ainsi de déterminer le temps moyen de persistance avant que le titre ne remonte. Quelqu’un (Nath je crois) se demandait aussi si le titre avait évolué en challenger, je ne sais plus si tu avais répondu.

    Dans tous les cas je guetterais de nouvelles mises à jour :). Bravo encore.

    • Nath 19 novembre 2010 at 22:48

      Robin,
      Ton idée de graphe me fait un peu peur à première vue. Parce que représenter en moyenne 30 changements de main en 42 ans sur le même graphe, même sans tenir compte des changements de classement du CDMO du moment, ça donnerait un truc assez illisible.

      Cela dit, l’idée est intéressante en choisissant une année représentative pour chaque période qu’Ulysse a choisie, c’est à dire « 1968-1984, 1985-2003, 2004 à nos jours » pour illustrer ses propos (et ça donnerait sans doute les informations dont tu parles : « ensevelissement », « crête », durée dans les « profondeurs »…).

      Autre graphe possible sur un sujet assez proche, une simple courbe avec le nombre de changements de main du titre de CDMO au fil des ans, en intro de cette partie justement. Des idées pour 2012 ?

      Détour en challenger ? Oui, c’était bien moi ;) Ulysse a dit qu’il regarderait, donc j’attends patiemment.

      • Nath 20 novembre 2010 at 00:17

        Ah j’oubliais ! Au graphe représentant le nombre de changements de main du titre de CDMO au fil des ans pourrait être ajouté une deuxième courbe avec le nombre de vainqueurs de GC (avec ou sans le masters) pour l’année concernée, on pourrait voir si ces 2 indicateurs suivent la même tendance ou pas du tout :)

    • Robin 19 novembre 2010 at 23:18

      Si on met en abscisse les semaines (en considérant uniquement les changements à la fin des tournois ou en milieu des Grands Chelems) et en ordonnées le classement du CDMO au moment de sa prise de pourvoir (ou juste avant, c’est selon), on aurait un graphe avec 52×42=2184 points, dont les côtes ne devraient pas « descendre » en dessous de la 200ème place. Je suis d’accord que ça serait un peu rébarbatif à première vue :). C’est la difficulté de « condenser » plus de quarante ans de tennis. En revanche cibler ce type de représentation sur une année phare ou montrer le nombre de changements par an c’est pas mal. Je ne sais pas à quel point les données d’Ulysse sont flexibles (tableau Excel…), mais si ça peut lui donner des idées pour la prochaine update :).

      • Ulysse 20 novembre 2010 at 10:00

        Nath et Robin,
        J’ai eu ce genre d’idée. J’ai la courbe du nombre annuel de CDMO mais je ne voulais pas surcharger l’article. Par ailleurs :
        - je n’ai pas les classements ATP pour chaque CDMO au moment où il l’est. Seulement pour les dernières années et aussi pour un certain nombre de joueurs.
        - en plus il s’agit du classement de fin d’année et non du classement technique « instantané » sinon c’était trop de boulot.

        Je procède par croisement de fichiers excel avec des fonctions de recherche et je ne peux pas charger tous les classements techniques depuis les origines, par contre tous les classements de fin d’année depuis 1973, rien de plus simple.

  31. Sylvie 19 novembre 2010 at 22:22

    Article du New York times qui évoque la collaboration Federer/Annacone, intéressant car il y a l’avis d’Annaconne qui fait une comparaison avec Pete au même stade de sa carrière.

    http://www.nytimes.com/2010/11/20/sports/tennis/20iht-SRATPFEDERER.html?_r=1

  32. Antoine 19 novembre 2010 at 23:14

    Ce qu’il y a de bien dans l’article posté par Sylvie, c’est qu’il met en évidence le fait qu’à ce stade de sa carrière, Federer a intérêt à jouer de façon plus offensive, réduire le temps de jeu etc..ce qu’il fait depuis sa défaite à Wimbledon qui est le point focal..

    Federer n’aurait jamais du perdre ce quart de finale contre Berdych et cette défaite est infâmante. Elle n’a rien à voir avec celle de Roland Garros contre Soderling qui était normale compte tenu des conditions de jeu ce jour là, de la forme de Soderling d’autre part..

    Depuis, et je trouve cela non seulement lucide, mais méritoire, il a décidé de changer les choses non seulement en recrutant Annacone, mais surtout en acceptant de changer de stratégie: abréger les échanges, plus de prise de risques..

    Le résultat est assez bon, pas encore à la hauteur de ses espérances sans doute, mais assez bon: en quatre mois; quatre défaites seulement, toutes en finale ou en demie finale: La Murène à Montréal, Djoko à l’Us Open, la Murène à nouveau à Shangaï, et Monfils la semaine dernière..et trois titres remportés dans l’intervalle..Un bon bilan..

    S’il gagne le Master’s, cette stratégie aura très largement démontré son efficacité..Cela va être assez intéressant de ce point de vue..

    • Duong 19 novembre 2010 at 23:25

      on a bien vu que pendant tout le tournoi de Wimbledon, il n’était pas bien, je ne pense pas que c’était un prob tactique, il ne pouvait juste pas bien se baisser et bouger sur l’herbe comme il le faisait d’habitude. Il aurait dû perdre au 1er tour.
      D’accord sur Roland-Garros : jusqu’à l’interruption par la pluie, c’était un excellent match et il résistait très très bien à un fort Söderling. Après l’interruption, il est revenu tout mou, mais globalement ça n’était pas infâmant, même si ça aurait dû à mon avis être un match plus serré, en 5 sets comme contre Del Potro l’année d’avant.
      Sinon, sur Annacone : c’est toujours difficile de dire si c’est à cause de lui qu’il a mieux joué ou non, il avait l’air plus motivé c’est surtout ça qui a compté, mais sinon les montées au filet se sont souvent concrétisées par des points perdus, et il n’a jamais gagné de tournoi quand Annacone était présent.
      Il a bien bossé en 2e partie de saison, notamment son revers long de ligne est revenu, mais c’est tout ce que je peux dire : bien bossé. Il avait besoin de motivation, et si Annacone peut servir à ça, c’est au moins ça.

    • Duong 19 novembre 2010 at 23:27

      Quant à « changer de stratégie: abréger les échanges, plus de prise de risques », c’est largement lié à la surface : la 2e partie de saison est la partie sur surface rapide, à chaque fois qu’arrive cette partie de saison, on le voit plus offensif.
      Wimbledon c’était un prob physique …

    • Sylvie 20 novembre 2010 at 09:37

      Pour l’apport d’Annacone, je pense qu’il n’a pas besoin d’être systématiquement physiquement présent. Il le dit dans l’interview, il savait un certain nombre de choses mais il avait besoin de les entendre formuler autrement et par quelqu’un d’extérieur

      Pour Wimbledon, je rejoins l’avis de Duong. Je ne pense pas que Federer était au top là-bas et je ne trouve pas la défaite contre Berdych infamante. Le Tchèque a très bien joué et a été intraitable sur les occasions que s’est procuré Federer. J’ai plus gardé l’image d’un Berdych bon qu’un Federer mauvais. Mais le fait qu’il ait failli prendre la porte dés le premier tout sur gazon était quand même un signe.

      Sinon, Annacon décrit Federer comme ouvert d’esprit et avec une encore très grande motivation, très au-dessus de Pete au même âge. Cela remet en cause quelques clichés sur le Fed qui s’en fout ou qui est borné, je trouve.

  33. Lionel 20 novembre 2010 at 09:36

    La Murène d’Antoine le comptable, au milieu de commentaires type thèse de doctorat au quotidien, je ne m’en lasse pas.
    Si Federer gagne le Masters on pourra dire qu’il est numéro 1 ex-aequo 2010, Janvier plus Août – Décembre, 6 mois? Non?

    • Djita 20 novembre 2010 at 10:11

      C’est ce que je pensais. Mais pour cela il faut qu’il le gagne. Mais c’est vrai qu’il aura fait une excellente fin de saison digne d’un numero 1 mondial. Et s’il ne remporte pas le master il aura fait juste une fin de saison convenable pour son rang. C’est vrai que je resterais sur ma faim. Et sa saison 2010 aura été somme toute décevante.

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