Paris tennis à Paris

By  | 30 novembre 2010 | Filed under: Insolite

Durant une période, j’eus l’idée d’utiliser ma somme intellectuelle et financière pour m’enrichir. Je cédai à l’attraction des paris sportifs via internet, persuadé que mes connaissances tennistiques assureraient mon succès dans cette profession. Je voyais surtout une double issue face à ma paupérisation et mon ennui, deux maux très communs dans la capitale. Je débutai les paris à Paris.

Que fait un futur parieur ?

Il regarde les sites de pari d’un œil distrait, puis curieux, enfin agité quand, persuadé qu’il aurait joué ça et ça et ça, qu’en trois heures de temps, ses 200 euros restant pour terminer le mois, se seraient transformés en 1800. Notable différence existentielle. Il est tombé dans le piège, un peu plus subtil que le bonneteau mais point trop, et beaucoup moins drôle.

Ensuite, il élabore une tactique seul dans son coin, une martingale infaillible qu’il teste par des parties à blanc, du virtuel dans du virtuel, ce qui devient assez abstrait. La tension monte. Son rapport au monde baisse.

Enfin, roulement de tambour et palpitations cardiaques : il s’inscrit. Moment décisif de l’expérience : il s’est engagé. Le peu d’argent dont il dispose se volatilise dans une hypothétique spéculation. La tension est à son comble. Il entre dans le vif du sujet. Comme un joueur de tennis après s’être bien entraîné joue le tournoi ? Non non, ça n’a rien à voir.

Ayant étudié la meilleure tactique, je m’inscrivis sur trois sites pour maximiser mes chances, jouer les meilleurs cotes suivant le site, suivant les conseils d’un spécialiste. Le premier jour, je doublai ma mise, le second, je la triplai sans avoir trop de tactique, avec de bonnes intuitions et une dose de réussite. Les petits gains initiaux me firent croire en de lendemains chantant et continuer l’expérience. Comme si boursicoter tel un petit banquier des paris tennis sur internet était un vrai métier, noble, comparable à boulanger, pécheur ou routier.

J’étais devenu joueur rapidement : malade, accroc souffrant de la pathologie du jeu que je ne connaissais que par Zweig (Vingt-quatre heures de la vie d’une femme), et Dostoïevski (Le Joueur). Au XXIe siècle, l’isolement dû au média internet rend le phénomène plus grave et à terme le rapport avec ses proches compliqué ou inexistant.

Mon temps de cerveau disponible et le reste dédiés à cette activité, j’en tirais quelques lois naturelles. Seul le site Betfair – littéralement parier avec savoir-vivre, civilité, courtoisie (quitte à se foutre du client autant bien le faire) – pouvait être lucratif. On ne joue pas contre un bookmaker professionnel qui en sait toujours plus, et qui propose des cotes moyennes; on mise uniquement contre d’autres joueurs. Le principe est plus simple, attrayant, moins attrape-couillon. Tous les gains sont redistribués. Comme au poker. Certaines subtilités du jeu restent hermétiques les premiers temps. Ainsi le seul vrai gagnant est le créateur du jeu, qui passe lui peu de temps devant ou derrière son ordinateur, mais, empoche 4 % de chaque pari gagnant plus un peu sur les transferts de liquidité. Moins connu mais sûrement plus riche que Zuckerberg et Gasquet réunis.

Un sacré gros paquet de pognon !

Mais le principe de Betfair reste sacrément excitant. Il s’agit d’être plus rationnel et patient que l’autre virtuel pour gagner. Plus la fameuse marge de 4 %. Surtout, ce site permet de faire des paris en direct – live bet. Le tennis fait parti des bons investissements car les cotes varient rapidement de façons gigantesques en quelques points, en faveur de l’un ou l’autre.

Rien ne vaut la pratique. Imaginons que Nadal mène 1 set à 0 contre Federer. Jeu décisif, 4 à 3 pour le résident majorquin, à 3 points du match. Vous pariez 30 euros sur le Suisse à 3 contre 1, c’est à dire 90 euros de gains et 60 euros de bénéfice en cas de victoire. Roger décide  de jouer dignement et mène 6 points à 4, trois balles de un set partout pour l’homme d’Oberwill. Les cotes s’inversent à presque 50-50, même 2.1 pour Nadal. Vous pariez 30 euros sur le phénomène ibérique. Vous gagnez 32 euros. Bénéfice 2 euros, moins 4% pour Betfair. En 3 minutes et 2 paris, vous êtes sûr d’être gagnant quel que soit le vainqueur.

Pour 60 euros de mise, vous empocherez 2 euros si Nadal l’emporte, 30 si c’est l’helvète.

Voilà le principe général exposé par un exemple peu pertinent. Ces inversions de cotes sont fréquentes dans des proportions parfois étonnantes. C’est sur cet étonnement que peut se faire le gain. Comme à la Bourse, à moins d’être un proche de Davydenko, cela ne sera rentable que sur des centaines de paris, sur le long terme. Il faut accepter de perdre fréquemment. Patience et longueur de temps font mieux que force et courage.

J’ai dégagé quelques tendances – notez, futurs parieurs - : ma tactique était de jouer un Top 10 contre un joueur au-delà de la vingtième place. La cote du mal classé est souvent dérisoire au regard des résultats et de ses possibilités réelles, parfois jusqu’à 1 contre 8, le Top 10 gagne le plus souvent oui, mais le match est en général accroché, ce qui permet de substantifiques gains. Les demi-finales de Bercy furent exemplaires, uniques même de renversements en veux-tu en -voilà. Deux matchs, 5 fois 7/6, 1 fois 7/5, les vainqueurs sauvant 4 et 3 balles de match. Numéro 2 contre 14, et 5 contre 32 mais en pleine bourre. Le paradis du parieur. De quoi jouer sur les variations à l’infini en presque 6 heures, et s’enrichir.

Quatre écueils : éviter les farfelus Safin, Gulbis ou Gasquet capables de tout et surtout de n’importe quoi, ou le circuit des vieux. Le résultat de McEnroe – Cash en 2010 dépend grandement de variables inconnues pour le parieur : le taux d’alcoolémie en début de partie, et l’entraînement postérieur ou non à deux mois. Jouer les valeurs sûres. Limeurs et poètes espagnols recommandés : Ferrer, Verdasco ou Montanes ; chiants, coriaces, durs au mal et aux paris, c’est le prix à payer pour gagner de l’argent. Oublier les matchs trop inégaux, Rafael – Richard à Roland, Roger – Roger-Vasselin à Wimbledon ou ailleurs, pas rentable et risqué. David vainc rarement Goliath dans la réalité. Ne pas jouer au-dessus du Top 100, généralement vous ne connaissez rien aux joueurs, les résultats sont incertains et le risque de fraude existe par opposition aux Top 100 qui, gagnant très bien leur vie, n’ont aucun intérêt à prendre des risques pour des clopinettes.

Il faut avoir conscience que le site de pari a souvent un temps d’avance sur vous. Aussi, il faut essayer de se brancher en même temps sur le site de l’ ATP pour le score et sur un lien vidéo pour l’image pour suivre la partie avec un décalage minime. A moins d’être dans les tribunes vous aurez toujours un temps de retard. A noter qu’il n’est pas nécessaire d’avoir l’image ou le score point par point pour faire de bons paris. Il n’est même pas nécessaire de connaître le tennis. L’essentiel est de garder la tête froide, de maîtriser les variations de cotes en fonction du score et des joueurs en course. Faire des paris plus qu’occasionnellement n’a rien d’amusant ou poétique, c’est mathématique. Il faut suivre une tactique raisonnable et s’y tenir.

Heureux au jeu, malheureux en amour. Et vice-versa. Le vainqueur éludera la Passion de Federer pour la Raison de Rafael. Tel un dimanche de juin 2008 où Betfair proposait Federer le matin de la finale parisienne à 2,36 contre 1,64 pour Nadal ; différence assez minime. Pourtant, le minimum de lucidité interdisait au parieur de penser un quelconque espoir pour l’ex-futur peut-être futur-ex numéro 2 qui sait dans quelques mois, numéro 1. Parier Nadal à 1,64, donc 640 euros de bénéfice pour 1000 euros de mise initiale était courir un risque certes, mais très minime ! De là à ce que l’autre gros nez de patate prenne 6/1 6/3 6/0 évidemment… Mais c’est un autre sujet.

Toute peine mérite salaire. Le joueur n’évalue pas a priori le temps colossal et l’auto-discipline inhérente, nécessaire à la réussite de l’entreprise : ne pas rester plus de tant d’heures devant l’écran, arrêter après telle partie, etc. Passer plusieurs heures par jour devant un écran en attendant l’évolution de chiffres rend fou, car seul le joueur n’a plus de garde-fou. De fait, la tactique initiale est difficilement tenable sur la longueur. Un coup de clic jamais ne doit être donné au hasard. Les concepteurs du jeu ont tout prévu pour rendre le joueur accro, le pousser à la faute et lui faire cracher la maille. Le jeu est infini, ne s’arrête jamais, il y a toujours une autre partie en jeu. La tentation est permanente, quand la concentration de l’individu est limitée temporellement par le repos ou l’alimentation. Le but du site de pari est de faire perdre doucement l’équilibre à l’individu et l’entraîner à des écarts qu’il n’aurait jamais supposés  dans son état normal. Le pari étant une drogue comme une autre, elle apporte son lot de plaisir que l’on désire réitérer, celui de la jouissance du gain et de la peur de perdre, celui de s’évader de la réalité, d’être dans du virtuel, tout le danger des drogues étant de ne pas perdre le contrôle des opérations, que la rencontre du plaisir rétrécissent comme peau de chagrin, et ne se transforme en asservissement.

Dernier conseil, le plus important : si vous le pouvez, faites n’importe quoi d’autre de votre vie que cette activité de déprimé désargenté. En bon ou mauvais moraliste je généralise mon cas à l’universel ; la vie n’est après tout qu’une suite d’expériences à vivre, allez-y finalement. En sachant que : ce type d’addiction développe toute une série de vices, aucune vertu, fait ressortir la part obscure de l’être humain. On a jamais entendu dire que passer sa vie devant un écran épanouit l’homme. De plus l’argent allant à l’argent là comme ailleurs, il est vivement conseillé de disposer d’une somme respectable de départ pour espérer la  bonifier. Betfair est simplement une banque. Elle vit grassement de ses milliers de petits épargnants, ne peut être rentable que pour ses gros porteurs.

On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre. L’appât du gain est stimulé par le fait que le joueur voit qu’il peut gagner mais lentement. Trop lentement. La tentation de faire un coup est toujours présente. D’autant plus que le pari se trouve souvent refusé dans des passages favorables aux parieurs, ce qui rend le stress insupportable, car la vie du parieur de tennis pour l’essentiel est d’attendre et d’attendre, fébrilement, le bon moment, pour miser, seul comme un con devant son écran. Cela devient sa raison d’être. Il ne se rend plus compte du temps qui passe, des gens qui l’entourent, ne sait se limiter dans le temps, ou à un match, repoussant toujours la fin à une prochaine partie pour se refaire ou accentuer ses gains. Il perd sa lucidité, son esprit totalement absorbé par le jeu, qu’il vient de perdre ou de gagner, qui se joue en même temps qu’il mange, ou qu’il fera le lendemain.

Il ne joue plus, le jeu joue avec lui.

Je ne regrette nullement l’expérience commune et singulière « Cette leçon vaut bien un fromage, ou 300 euros » dirait Jean, je retiens qu’il est impossible ou presque de gagner seul contre la machine, mais une association à deux ou trois où l’autre est là pour modérer les ardeurs peut porter ses fruits. Dans ce cas, celui de gains répétés et importants j’ai aussi entendu dire que le site interdisait l’accès au parieur, ce qui d’un coup n’est plus très fair.

En théorie, voilà un merveilleux moyen de gagner sa vie. Suivre les matchs de Richard, Roger et les autres tout en gagnant de l’argent. En pratique cela n’est pas si simple. Cette activité vire vite à la monomanie, le joueur se coupant du monde, l’esprit occupé par ses mises et son argent en jeu, il est devenu autiste. Il a une vie aussi passionnante que le joueur de poker vu à la télévision jouant ses meilleurs mains, portant lunettes fluorescentes ou chapeau de cow-boy, omettant l’essentiel de leur vie : les dizaines d’heures à attendre, la bonne main. C’est pareil pour le parieur derrière son écran. J’ai cessé car j’étais possédé, et que ma vie ressemblait au néant. Le suicide, du moins social, n’était plus très loin. A noter à ce propos que certains se découvrent ainsi des talents cachés qui faisaient partout ailleurs office de faiblesse, le bon joueur dispose d’une qualité rare : avoir la capacité d’attendre presque indéfiniment.

Les meilleurs choses ont une fin. Si mon malheur vint de gains initiaux, mon salut arriva d’une bourde. Le site de L’Équipe affichait une victoire de Rezaï contre je ne sais qui. Match proposé à trois contre un sur un autre site au même moment. Je parie sans hésiter 100 euros sur la Perse à 3.5. Gains sûrs de 350 euros, bénéfice 250 euros, rejouant en quelques minutes L’Arnaque, version AB Production. L’idée que l’erreur venait du site sportif et non du site de pari n’effleura pas ce qui me sert d’esprit. Pensez-donc ! Le match n’avait pas eu lieu évidemment ! Aravane joua, perdit, mit fin à mes chimères, comme l’orientale déjà Sylvie de Gérard de, je n’allais pas moi jusqu’au suicide. Je remercie éternellement Aravane de m’avoir réveillé  – 100 euros c’est beaucoup !  Et peu pour sortir d’une connerie pareille ! – , et la supporte depuis lors avec davantage de sincère enthousiasme. Car si elle avait gagné, moi aussi ! De quoi aurais-je encore été capable avec 400 euros sur mon compte ? En route vers la frontière symbolique et importante des 1000 euros… 6500 francs, un petit SMIC en quelques clics, de quoi se donner des idées de grandeur. Ce petit incident sonna le glas d’une grande carrière qui s’annonçait de manière certaine pleine d’hystéries, d’enfermement, de solitude sentimentalo-sexuelle et de dépressions. Au minimum. Ne pouvant plus relancer j’arrêtai les frais. Je ne pouvais pas suivre de toutes façons sans me mettre dans un début d’embarras. Je ne gardai finalement que le Mercurey, le Saumur-Champigny et le Chinon vendange tardive comme drogue en bonne quantité quotidienne et abandonnai le tennis, sur internet. Je cessai les paris heureux de laisser cette drogue n’apportant qu’asservissement, décrépitude physique et morale, sans plaisir en retour.

Bilan des paris : 280 euros de perdu, les mêmes problèmes d’argent et d’ennui, et l’article que vous lisez quelques années après.

J’envisage de façon très incertaine de reprendre cette activité mais d’une autre manière. Placer 200 ou 300 euros sans pression, pas comme un gagne-pain, Pour le plaisir d’Herbert Léonard, comme je goûte quelques bons cigares chaque année. Sans enjeux.

Pour élargir ce qui pourrait être un débat au-delà de ma passionnante et glorieuse histoire, il s’agit là d’un sujet dont on parle peu au regard de son importance réelle dans le tennis aujourd’hui. Ne pouvant percevoir d’impôt sur ces jeux la plupart des pays, États-Unis, Turquie ou la France depuis juin, ont interdit l’accès à ces sites, il faut donc ruser pour entrer, par la fenêtre. Le succès du tennis vient pour partie des sommes colossales générées par ces paris. Les mesurages de quéquettes auxquels se livrent les fans des uns et des autres est sans doute symptomatique d’une époque où l’individu se mesure presque uniquement à son compte en banque. Je me suis demandé et me demande toujours comment un Richard Gasquet ou un Rafael Nadal engagent tant de passions. Chaque époque est la pire qui soit, dirait l’autre. Voilà deux individus qui n’ont pourtant rien d’excitant, probablement moins que les gens que vous croisez tous les jours, beaucoup moins que mon voisin du dessous pour sûr ; à part que l’un a bien fréquenté Tatiana, l’autre Shakira. Il est fort probable que trente ans avant ils n’aient provoqué aucun commentaire. Qui a glosé sur Pierre Barthes http://www.youtube.com/watch?v=8LcGAnYnXU8 (à partir de 2’18 mais l’ensemble de la vidéo vaut le coup d’œil), Jan Kodes ou Corrado Barazutti ? Des milliers de choses ont été écrites sur Richard et Rafael alors qu’il n’y a pas plus à dire. Pourquoi ? L’argent, c’est à dire la conjugaison d’une médiatisation télévisuelle et des millions d’euros engagés à chacune de leur partie, où des milliers d’abrutis investissent leur salaire, euros, rials ou roubles sur deux autres abrutis n’ayant aucun intérêt, quand François et Corrado recevaient à peine un entrefilet dans le journal du sport. Betfair eut l’idée de montrer l’accroissement des sommes engagées au cours de la partie. Souvent supérieure au million d’euros ! De quoi faire saliver le chaland.

Ayant connu cette folie quelques semaines, sans aller jusqu’à mettre la clé de la maison sur le tapis, les bijoux de famille au clou ou pointé à l’association d’entraide aux Joueurs anonymes, j’ai participé à cet engouement et serais curieux d’avoir les témoignages d’autres expériences, nombreuses, honteuses ou glorieuses, pour avoir d’autres éclairages et j’espère rire.

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328 Responses to Paris tennis à Paris

  1. Yaya 30 novembre 2010 at 21:06

    Sympa cet article, Lionel, je le découvre paragraphe par paragraphe quand j’ai le temps.

  2. Pierre 30 novembre 2010 at 21:25

    Allongé sur le divan de l’ultime forum, on s’épanche parfois. Et là, on n’est jamais bien loin de la méprise voire du méga doigt dans l’oeil. Quand je parlais d’addictions, que les choses soient claires, je n’essayais pas de me décrire quotidiennement vautré dans le vomi d’orgies répétées.
    Il m’est arrivé d’avoir les yeux rougis par le sang de mes excès mais, par pitié, ne m’imaginez pas en Johnny Thunders, le regard perdu dans des rêves opiomanes. Je parlais de tempérament, de tendance naturelle, mes amis, rien de plus… D’ailleurs, voici un cliché récent sur lequel je m’étire lentement , vers 19 h 30 un samedi soir, avant de m’allonger, non sans avoir bu avec délices un bouillon de topinambours :

    http://entrainement-sportif.fr/culturiste-sexy.jpg

    N’est-ce point la preuve d’une hygiène de vie irréprochable, hummmm ?

    • Colin 30 novembre 2010 at 22:58

      Beeeuuuurk

  3. Elmar 30 novembre 2010 at 21:37

    Je tenais également à dire à Lionel que sur le forme, c’est l’article que je préfère provenant de toi. Comme d’hab, le vocabulaire est riche, mais l’ensemble est mieux maîtrisé, et surtout il y a moins de petits tics de langue. Bref, j’y ai goûté chaque mot sans jamais me dire « là, il en fait trop » ou « là ca ne colle pas » comme ca m’était parfois arrivé dans d’autres articles. Bravo.

  4. fieldog 30 novembre 2010 at 21:47

    Un article en forme de confession où l’auteur se met à nu pour nous mettre en garde face aux dangers de l’addiction bien réelle des paris.

    Lolo, ce qui m’a marqué à sa lecture, c’est la violence de certaines phrases : « dépression, suicide social, … ». Tu étais devenu aussi accroc que tu le décrits ou tu grossis volontairement le trait pour les besoins de ton papier? Parce que franchement, j’ai souvent été tenté par les paris toujours persuadé qu’il était facile de se raisonner et de s’arrêter quand on commençait à perdre de l’argent. Mais j’imagine que c’est là le principal vice et danger : croire que l’on contrôle la situation alors que l’on s’enfonce doucement mais sûrement dans une dépendance…

  5. Jean 30 novembre 2010 at 22:01

    Il faut que je te dise sincèrement, Lolo, car je ne pourrai garder en moi le poids du secret : je suis presque déçu par l’article, je ne t’avais jamais vu écrire un truc aussi carré, aussi sérieux, et du coup, ça ruine un peu mes espoirs de lire ta plume s’enflammer et partir dans tous les sens, fulgurances et menaces de sorties de route comprises. Ça partait super bien avec les fautes de conjugaison de l’intro pourtant, mais évidemment, je suis là victime de mon à priori, t’avais qu’à pas mettre la barre aussi haut non plus.

    Bon, donc en fait, ça parle vraiment de paris sportifs.

    Les seuls parieurs que j’ai connu sont des turfistes (Le dimanche, si tu cherches une bière ou des clopes, cherche d’abord un turfiste), j’ai joué deux trois fois avec un très bon pote qui effectivement se servait des canassons pour réussir à survivre un peu dans sa situation inextricable, pas du jeu. Mais les bourrins c’est différent, à la base c’est un truc social (j’imagine que cela se fait aussi sur le net mais il y en a qui pouvaient aussi échapper à leur femme comme ça), il y a un milieu à appréhender, et surtout, il y a la mystique des chiffres.

    Mais moi je ne peux pas croire en ce truc là, le jeu, il fait que l’argent corresponde à quelque chose de concret, à quelque chose vraiment, je n’ai de toute façon pas envie de gagner de l’argent sur le dos de Federer ou d’un autre. C’est de la spéculation.

    Comment faire deux euros avec un euro, sujet puissant, qui concerne tout le monde.

    Ça méritait d’être traité, l’argent virtuel et ce qu’il engendre. Finalement c’est bien, tu laisses le truc ouvert, on dirait Taddeï.

    T’aurais dû vendre du shit, c’est plus sûr qu’un retour de revers gagnant de Federer. Merde mais cette vanne ne marche même plus.

    • Lionel 30 novembre 2010 at 22:12

      J’ai mis McEnroe pour toi. Duong, Chewbacca (en privée), et toi, n’appréciez pas trop mon article. J’en déduis que c’est pas trop ce qu’on attend de moi. Peut etre que je me suis pas lâché comme je fais ou aurais dû, peut-être que c’est dur de s’enflammer sur des sujets comme ça? Peut-être à cause de FrancK en fait.

      Peut-être que pour qu’il y ait des parties de foot en Colombie, en Inde ou je ne sais où, faut aussi avoir connu des moments beaucoup moins glorieux. Parce-que se lever le matin pour regarder Betfair avant le café et bien avant la clope, ça c’est une vie de lose monumentale je t’assure. C’est drôle aussi.

      • Chewbacca 30 novembre 2010 at 22:40

        Oui Lolo ,la vie de lose c’est marrant mais faut savoir y mettre un terme , moi je n y suis pas encore arrivé.

        Songe a ce qu’aurait pu être ce papier, si tu avais traité du caractère thérapeutiques qu’entraine la vente du Poker coach Édition limité sponsorisé par Bruel chez les prolétaires et combattu par le dernier humaniste Léniniste Mélanchon.L j’aurais kiffé.

      • Jean 1 décembre 2010 at 00:02

        On te reproche parfois d’être trop barré, Lolo, moi c’est le contraire, j’aime le bordel créatif de ton écriture. Après tu as sûrement raison, ce que l’on fait tout seul devant un pc est louche de toute façon. Mais c’est bien, juste que je pars avec un certain à priori et que je suis gros fan des autres, comme Duong. Je ne te reproche rien, ceux que j’ai faits récemment étaient assez dépassionnés. Ça change.

        • Chewbacca 1 décembre 2010 at 00:30

          « ce que l’on fait tout seul devant un pc est louche de toute façon » t’as le don de me faire ptdr toi depuis quelques jours.

    • Duong 30 novembre 2010 at 22:32

      oui c’est un peu le style, et pas mal le sujet qui sont moins « jouissifs » que d’habitude pour moi (mais le style reste plaisant quand même) … mais tu vois que ça a beaucoup plu à d’autres ;)

    • Marque 30 novembre 2010 at 22:42

      Pour les cannassons, c’est une autre histoire, et il vaut mieux lire Bukowski pour entrevoir l’ambiance

  6. Lionel 30 novembre 2010 at 22:01

    Fieldog, je grossis le trait oui et non. Disons que j’ai bien ressenti la chose arriver pour comprendre. Ensuite j’ai suffisament de garde-fou ou mon éducation, ou ce n’est pas mon truc, ou le hasard, pour ne pas tomber dedans. Mais bon vivre à Paris sans boulot ou sans un boulot bien rémunérateur, c’est souvent une vie de merde. Même avec Paris bof bof… Alors les paris, on se raccroche à ça. Ne pas oublier que ce sont les écossais qui ont créer ça à Londres car c’était le seul moyen qu’ils avaient de subsister. Ce n’est pas un truc de winner à la base.
    Autre chose : bien distinguer l’amusement dans enjeu, et le jeu.

    C’est cependant fascinant de jouer avec les chiffres, et de se fixer des objectifs. Dans la théorie, dans la pratique, c’est moins drôle et exhaltant.

    Dans le genre addiction, je préfère Bear Grills à Betfair, Man VS Wild, ça j’aimerais bien faire, je ne m’en lasse pas. C’est la grande classe, complètement barré. http://www.youtube.com/watch?v=QlfkHDFgNi8&feature=related

    • William 30 novembre 2010 at 22:09

      Bear Grills est complétement dingue, et ses émissions sont passionantes !
      Je me rappelle d’un épisode où il devait survivre deux jours sur une île paumée d’Ecosse je crois, le tout avec un canif et un bout de bois, en gros. Le gus se débrouille pour faire griller les vers qu’il trouve sur une charogne de mouton, mouton dont il se fait une couverture avec la peau. Ambiance !

    • Pierre 30 novembre 2010 at 22:14

      Comment survivre quand il y a un type qui vous suit partout avec une caméra ?

  7. Sylvie 30 novembre 2010 at 22:07

    J’ai enfin pris le temps de lire cet article qui valait bien qu’on s’y attarde et je ne le regrette pas. C’est remarquable, sur la forme très maîtrisée et bourrée de références principalement littéraires (hormis Herbert Léonard) et sur le fond. C’est à la fois un exercice de style et une confession intime très touchante. Une expérience que tu nous fait partager. Moi aussi je me suis demandée si tu avais vraiment vécu cela de façon si extrême ou si tu avais forcé le trait pour montrer les dangers des paris et des jeux.

    Le sujet m’intéresse, en revanche je ne suis pas du tout attirée par les jeux et encore moins par les jeux d’argent. Cela doit être mon côté caisse d’épargne écureuil. Mais, je trouve déjà qu’internet et les forums peuvent devenir très vite addictifs alors j’imagine ce que cela doit être avec la passion du jeu en plus. J’ai déjà ressenti, comme beaucoup ici certainement, cette perte des notions de temps et de rapports sociaux que peut parfois entraîner le net sans aller jusqu’au palier supplémentaire du jeu.

  8. Chewbacca 30 novembre 2010 at 22:07

    Ayant vu autour de moi certains exemples je peux affirmer que cette addiction concerne généralement ceux qui ont les moyens ou les poètes ,le prolo joue petit ,20E sur un gagnant et placé au PMU du coin et si il joue gros et perd bobonne menace de le quitter et l’assistante sociale s’en mêle.

    T’as certes les flambeurs invétéré mais là aussi en examinant bien attentivement le milieu social dans lequel il vit on voit bien que derrière l’argent coule à flot.

    Ce qui a d’intéressant dans tout ça comme au casinos par exemple, (dernier rempart contre le darwinisme social )c’est qu’un tourneur fraiseur peut avec une seule paire d’as dépouillé un PDG.

  9. fieldog 30 novembre 2010 at 22:33

    Lolo : ok je vois. Je ne savais pas que l’invention du pari venait des écossais londoniens. En même temps, rien d’étonnant. Comme le dit, Mickey (ou Turquish je ne sais plus trop) dans Snatch : « Londres, temps de merde, bouffe dégueu, Mary Poppins de mes deux… Londres. » 8)

  10. Marque 30 novembre 2010 at 22:35

    Article inhabituellement simple et sincére venant Lionel. C’est trés agréable à lire et pour une fois j’ai tout compris
    Pour ma part, les paris d’argent quelqu’ils soient ne m’ont jamais attirés, ça se rapproche un peu trop de la Bourse, et j’ai beaucoup de mal à faire le lien avec une notion de plaisir. Et, si j’ai connu quelques années de vaches trés maigres, j’ai toujours préféré claquer le peu que je pouvais dans des sources directes de plaisir, quitte à le regretter le lendemain, que de prendre le risque de le perdre comme un con et de le regretter aussitôt . Plus une question de pingrerie que d’éthique, finalement.

    C’est d’ailleurs une de mes interrogations techniques : quand tu gagnais, tu allez toucher le pognon pour en profiter, ou finalement les gains et les pertes n’étaient que des fluctuations sur ton compte Betfair? Et que tout ça n’était finalement plus que virtuel, sans incidences financières directe (positive ou négative) sur le quotidien (hors évidemment la mise de départ)?

    • Lionel 30 novembre 2010 at 22:50

      Je capitalisais avec un vrai plan de bataille. Je pense qu’il faut arriver à 2-3000 euros minimum pour commencer des mises, donc des gains intéressants. J’en étais très loin.

  11. May 30 novembre 2010 at 22:37

    Lionel qui fait sa thérapie de groupe, sujet pour le moins intéressant et inhabituel sur fond de tennis, c’est très prenant.
    Tout ce qui est addictif me fait peur, donc par défaut j’évite de m’engager dans tout ce qui est connu comme « dangereux voir maladif ».

    En revanche pour la p’tite annecdote, il m’est arrivé de me faire anarquer « aux puces » lorsque j’étais étudiante par des petits malins qui te font croire que tu peux gagner des sous au jeu des gobelets (avec objet en dessous à trouver après un tour de passe-passse, avec complices qui font semblant de gagner et tout le toutim et voilà que j’tembrouille), résultat, ils m’ont dépouillé de 400 francs et celà en moins de 15 secondes. Quand tu es étudiant et que tu perds aussi bêtement le peu que tu possèdes ça soigne à vie. En conclusion on ne peut pas gagner de l’argent facilement et certainement pas par le jeu.
    Ce n’est pas vraiment un pari car là tu n’as pas le temps de réfléchir mais c’est le même attrait pour l’argent facile… du coup je suis la « Goat » toute catégorie des écureils avec Sylvie on dirait bien ;)

    • Lionel 30 novembre 2010 at 22:47

      C’est le bonneteau dont je parle au début.

      • May 30 novembre 2010 at 22:55

        C’est le nom de cette anarque? Je l’apprends donc!

    • Sylvie 30 novembre 2010 at 22:57

      Le bonneteau c’est le nom du jeu, en fait

  12. Yaya 30 novembre 2010 at 22:41

    petit quatrain en retour à MarieJo :

    Elle est contente, parce qu’il a gagné les J.O, Mariejo.
    Supporter un gratteur de … de balle, c’est fatal.
    Lorsde sa destruction par l’incroyable JO, KO fut Mariejo.
    Sans son physique, quel joueur banal, votre Nadal.

    • Oliv 30 novembre 2010 at 22:45

      Un peu agressif non ?

      • Yaya 30 novembre 2010 at 23:03

        Non pourquoi ?
        tout à l’heure c’était ad hominem
        Moi je me moque du joueur.

    • MarieJo 1 décembre 2010 at 01:18

      quel effort !!! continue t’as la marge de gaël

  13. Sylvie 30 novembre 2010 at 22:50

    Totalement HS mais je ne sais pas où mettre ça : jolie vidéo prise dans les vestiaires après la finale et qui montre bien le grand respect qu’il y a entre le clan Nadal et le clan Federer. Très classes les parents de Rafa d’ailleurs. ça change de la famille Djokovic.

    http://www.youtube.com/watch?v=vVwN1xHbncY

    • William 30 novembre 2010 at 22:56

      Très sympa ! Les parents de Nadal, des FFF ? :) Roger semble un peu surpris aussi.
      On aperçoit aussi la soeur Nadal, qui est très discrète.
      Dans les vestiaires, Mirka toute joyeuse et l’éternel Gavin Rossdale.

    • Sylvie 30 novembre 2010 at 23:00

      Les parents de Federer et de Nadal sont des gens très classes. Après la finale de Wimbledon 2008, les parents de Federer avaient été féliciter les parents de Nadal en leur disant qu’ils devaient être très fiers de leur fils. Il n’y a que les fans qui s’étripent.

      • William 30 novembre 2010 at 23:02

        Absolument. Ces joueurs ont reçu une éducation, cela se voit.
        Pour les parents Djokovic, les côté beaubeauf m’avait un peu ému à l’US, avec leurs t shirt, tout ça… Bon ça ne m’a touché que cette fois-là, leur attitude est très vite pénible.

    • Duong 30 novembre 2010 at 23:14

      les familles de Nadal et Federer s’apprécient, c’est bien connu, ils se fréquentent un petit peu.

    • May 30 novembre 2010 at 23:22

      Disons que ces 2 familles se rencontrent plutôt souvent en « tête-à-tête » grâce à leur rejeton.

    • Coach Kevinovitch 30 novembre 2010 at 23:26

      Les Federer et les Nadal viennent un peu près d’un milieu « similaire » diront nous. En tout cas, ils ont les mêmes codes donc qui se ressemblent….

      Les parents de Nadal, des FFF? Sans doute! Mais la palme de la phrase la plus FFF, celle qui me fera rire éternellement sans doute revient à un certain RF, Robert Federer, le père de… qui a dit à près l’USO 2008 « Vous le disiez sur le declin mais Federer vous a prouvé que vous aviez tort! »

      • William 30 novembre 2010 at 23:42

        En quoi est-ce drôle ? Je ne saisis pas…

        • Coach Kevinovitch 1 décembre 2010 at 00:06

          Tout simplement parce que tu risques de mettre beaucoup de temps avant de trouver un père qui appellera son fils par son NOM DE FAMILLE!

          Cette phrase montre que dans son « craquage », la star FEDERER a remplacé son fils Roger! C’est digne du père à Djoko, ça! :mrgreen:

        • Duong 1 décembre 2010 at 00:11

          oui mais es-tu sûr qu’il a utilisé exactement ces mots-là ? moi je me souviens plutôt d’un « Wilander avait dit qu’IL était fini »
          … et puis il a dit ça à des journalistes ou des personnes extérieures, dont il sait qu’ils l’appellent « Federer » : dans ces cas-là ça semble assez logique d’employer le langage de l’interlocuteur.
          Mais le papa est fier de son fils, ça c’est sûr :lol:

      • Sylvie 1 décembre 2010 at 11:03

        Je pense que les Federer comme les Nadal n’ont rien à voir avec les parents de Djokovic. Je ne parle pas des t-shirts, on s’en fout, ça n’a rien de méchant mais de l’attitude agressive qu’ils manifestaient au début vis à vis des adversaires de leur fils ou de leurs supporters. Les déclarations ou les vociférations de madame Djokovic sont célèbres ainsi que l’intervention de son père en cabine de presse pour engueuler les journalistes serbes. Depuis ils semblent s’être calmés.

        La réaction du père de Federer, je ne sais pas s’il est risible. Je ne pense pas qu’il ait été élevé dans le culte de lui-même. Je crois surtout que ses parents ont été encore plus touchés que lui par la façon dont leur fils a été démoli dans la presse en 2008. Et je comprends parce qu’en tant que mère, je préfère mille fois qu’on s’attaque à moi qu’à mes enfants. Pour que Robert Federer parle à la presse et exprime sa rancoeur après l’USO 2008, il fallait vraiment qu’il en ait gros sur la patate car ce n’est pas un grand communiquant.

        • Coach Kevinovitch 1 décembre 2010 at 12:28

          J’avais compris tout celà, d’où le mot « craquage » pour exprimer ce qui est très normal, après tout.

          C’est juste que la phrase en elle-même a quelque chose d’énorme selon moi!

    • Colin 30 novembre 2010 at 23:29

      C’est Kevin « Keyser Sose » Spacey qu’on voit à 0’25″?

      • Duong 30 novembre 2010 at 23:31

        oui oui c’est lui, il avait l’air d’adorer le spectacle pendant le match !

      • Marque 1 décembre 2010 at 08:03

        Et Fed qui le snobbe salement!

        Quel gros plouc, ce Roger!

    • Duong 30 novembre 2010 at 23:42

      Pour les fans, voici plein de photos de ROBERT Federer (et de son épouse) :

      http://www.menstennisforums.com/showthread.php?t=133334

      • Djita 1 décembre 2010 at 11:34

        Nan mais Robert Federer quoi! Faut le faire ça Duong. :D
        Tu es juste trop fort. Pour voir son pif, qu’il a gentiment offert à Federer?! Ça ne m’intéresse pas trop. lol

      • Sylvie 1 décembre 2010 at 11:43

        C’est vrai que collectionner les photos de Robbie, c’est fort. C’est plus être fan, là c’est autre chose.

      • Duong 1 décembre 2010 at 11:48

        bein il est marrant, non ?
        quelqu’un a même mentionné qu’il lui fait penser à Super-Mario du jeu ?
        et puis quelqu’un rigole que c’est bien de savoir à quoi ressemblera Federer plus tard :lol:

        • Sylvie 1 décembre 2010 at 11:49

          Espérons qu’en plus du nez il ne chope pas la brioche à Robert

      • Djita 1 décembre 2010 at 13:00

        Mdr, c’est vrai que là, c’est même plus du FFF, c’est un autre degré. :D
        Oh non, j’espère que Federer ne lui ressemblera pas trop. Le nez lui suffit amplement. ;)

        En tous cas, merci Duong j’ai bien ri.

      • Duong 1 décembre 2010 at 13:08

        et pourquoi il lui ressemblerait pas ?
        la brioche, bien sûr qu’elle va venir !
        la moustache il peut choisir de l’éviter, mais la brioche en général elle arrive : mince, pourquoi Fed n’aurait pas le droit de bouffer plus de chocolat après qu’il a arrêté ?
        pour que vous gardiez « l’image qui vous plait » ?
        là encore, je crois que vos remarques tiennent en partie au refus du vieillissement dans les sociétés modernes : vous ne pouvez imaginer un Federer vieux et grassouillet … et pourtant ça arrivera bien !

        Et puis moi il me plait, Robert : il y a plein de gens aussi à qui ils font penser au papa noël :lol:

        • Elmar 1 décembre 2010 at 13:54

          R.Federer junior aura de la brioche, c’est clair!

          A ce propos, un qui m’a bien fait marrer, c’est lui : http://www.youtube.com/watch?v=uvStro9OJCY

        • Djita 1 décembre 2010 at 16:56

          Moi je ceux bien que Federer vieillisse. Je n’ai aucun pb avec les vieux. Bien au contraire. Je m’imagine bien un Federer avec les cheveux blancs en costard etc. Avec une certaine prestance. Un peu comme le Borg de maintenant. Mais je ré rassure je ne cautionne pas ce phénomène de société qui tend à « exclure » les vieux.

  14. Sam 30 novembre 2010 at 23:40

    « Au milieu du XVIIIème siècle, Rockfeller a débarqué aux Etats-Unis. Il avait un dollar en poche.

    Avec son dollar, il a acheté une pomme.

    Sa pomme, il l’a briquée, lustrée. Au bout d’un moment, elle était resplendissante.

    Donc, il l’a revendue. Deux dollars.

    Alors, qu’a-t-il donc fait, avec ses deux dollars ?

    Hé bien, il a acheté deux pommes.

    Et ses deux pommes, il les a briquées, lustrées. Au bout d’un moment,elles étaient resplendissantes.

    Donc, il les a revendues. Quatre dollars.

    Alors, qu’a-t-il donc fait avec ses quatre dollars ?

    Hé bien, il a acheté quatre pommes.

    Et ses quatre pommes, il les a briquées, lustrées. Au bout d’un moment, elles étaient resplendissantes ». *

    Alors, que s’est-il passé ? Je vous laisse mijoter là-dessus jusqu’à demain (sinon, se référer à PAIRE, Benoît, in « Une brève histoire du capitalisme », aux éditions Bolletierri).

    • Sam 30 novembre 2010 at 23:41

      Ok, c’est bon, lâche moi Benoît.On va leur dire tout de suite.

      • Sam 30 novembre 2010 at 23:42

        Donc,

        * »Là, il a hérité de son grand-père ».

        • Sam 30 novembre 2010 at 23:42

          « Grand-PERE », Benoît, grand-père.

    • Duong 30 novembre 2010 at 23:44

      ah oui l’héritage, c’est ce qui manque à Lionel !

  15. Chewbacca 30 novembre 2010 at 23:53

    Cochran n’avait pas posté le lien avec le commentaire du bon Bédouin,mais un Ange est passé et m’a offert comme présent ceci:

    http://www.youtube.com/watch?v=yia8vz18FIU

    Je t’aime Saint Guivain!

    • Elmar 1 décembre 2010 at 09:13

      Franchement, rien que pour ce commentateur, le monde arabe mérite bien son M1000 à Dubai, non? Vous imaginez si Roger s’imposait dans le M1000 du Dubai, on aurait une vidéo collector du commentateur faisant une syncope au moment de la balle de match!

    • Djita 1 décembre 2010 at 13:12

      C’est sur que s’il nous fait ça, le commentateur va nou sortir la vidéo la plus regardée de l’année tellement ce sera mythique. ;)

  16. Lionel 30 novembre 2010 at 23:54

    Zut pas un com sur la pub de Pierre Barthes. Moi ça m’a fait marrer quand je l’ai retrouvé.

    • Duong 30 novembre 2010 at 23:59

      t’as dû bien chercher apparemment !
      Lipton, oui, j’avais pas pu voir Youtube au travail.
      c’est marrant qu’il ait pu faire ça car en 86, il avait arrêté depuis pas loin de 10 ans, non ? je sais pas pourquoi ils sont allés le chercher ?

    • Colin 1 décembre 2010 at 00:16

      P’t’êt qu’il a fait ça bénévolement, histoire de se faire de la pub (pour ses stages de tennis au Cap d’Agde)

      • Chewbacca 1 décembre 2010 at 00:25

        En tout cas ça a eu un effet sur moi puisque j’ai commencé à consommer ces thé dégueulasse à cette époque mais pas bénévolement par contre.

        Avec une moustache il ressemblerait presque a Victor Newman.

        Dieu que je suis bête!

    • Elmar 1 décembre 2010 at 09:16

      Etrangement, c’est une des toutes premières pub dont je me souviens. J’avais 6 ans. A peu près à la même période, il a dû y avoir la pub pour la javel sur l’air de Carmen et la « première pub pas nulle en France » (selon Bonaldi) pour Whisk. En tous cas,c’est les 3 premières pub dont je me souviens. Ah, il y avait aussi Géant Vert, aou aou aou.

  17. Chewbacca 1 décembre 2010 at 00:33
  18. MarieJo 1 décembre 2010 at 01:32

    http://www.youtube.com/watch?v=L3LaXTDYCl4
    énooooorme ! antoine va adorer :)

  19. Guillaume 1 décembre 2010 at 08:02

    http://www.youtube.com/watch?v=jLSqK0bHfcA&feature=related

    Un petit Espagnol pas dégueu à voir jouer, surtout côté revers. Dommage qu’il braille autant en frappant.

    • Duong 1 décembre 2010 at 09:06

      merci, c’est la première fois que je le vois jouer Javier Marti (ou Marti-Hernanz), 18 ans, qui fait partie de cette génération 92 très prometteuse, il est juste derrière les Harrison-Tomic-Krajinovic (et Bhambri quand il est bien), à peu près classé comme un jeune Argentin Facundo Arguello.
      Revers à une main, ça devient rare, mais le coup droit a l’air plus efficace il me semble.

  20. Guillaume 1 décembre 2010 at 08:07

    Sam, ton récit m’en a rappelé un autre.

    C’est l’histoire d’un noble postulant à la grande école anglaise d’Eaton, celle des comtes, ducs… On lui demande d’où il tient sa fortune :
    _ De mon père, répond le jeune homme.
    _ Et de qui la tenait-elle ?
    _ De mon grand-père.
    _ Qui la tenait de qui ?
    _ De mon arrière-grand-père.
    _ Qui la tenait de qui ?
    _ Il l’avait volé !

  21. Marque 1 décembre 2010 at 08:23

    Il y a des paris sur la WTA aussi?
    J’ai pas trés bien compris le système qui fait qu’en fonction de l’évolution des cotes durant le match, t’es quasiment sur de gagner en misant sur les 2 joueurs
    Mais vu que dans 90% des matches, les joueuses jouent à tour de rôle au lieu de jouer en même temps, et que les 6/0-1/6-6/2 sont légions, il doit y avoir du pognon à se faire là-dedans
    A moins que les books aient aussi intégré les spécificités de la WTA

  22. Lionel 1 décembre 2010 at 08:53

    Marque, tu es sûr de gagner, S I et seulement S I un joueur revient au score et ainsi les côtes s’inversent. Donc tu gagnes sur des centaines de paris, et tu peux commencer par une mauvaise série.
    Oui la WTA se parie comme tout…

    Mais d’où vient cette addiction bolleterienne de Guillaume cette manie des jeunes blés en herbe. Perso, ils ont l’ai gentils et peignés, mais s’ils pouvaient éviter d’arriver dans top lift 10, ça serait pas plus mal. Bon rock bien gras sinon.

    Pour un Rockfeller, il faut baucoup de comme moi, ceci dit ton histoire me semble bien différente Guillaume l’amant des jeunes espoirs avortés, Rockfeller n’a pas essentiellement volé il me semble.

    J-2 avant Gael – Novak, et on s’en fout.

    • Elmar 1 décembre 2010 at 09:26

      On peut vraiment parier sur tout. J’ai même vu qu’on pouvait parier sur la ligue 2 suisse de floorball (ou uni-hockey). A ce niveau-là, c’est du amateur de chez amateur, il doit y avoir en Suisse peut-être mille licenciés. Evidemment, aucun média ne s’intéresse à cela. Bref, là, c’est clairement la porte ouverte à toute la corruption imaginable. Ce sont des types qui font du sport-loisir et à qui, tout à coup, on peut proposé 3’000 ou 5’000 euros pour perdre un match qui n’aura strictement aucune influence sur leur vie. Qu’on puisse miser sur de telles rencontres, c’est franchement aberrant à mes yeux, surtout que PERSONNE ne connaît ces équipes (à la rigueur, les familles des joueurs, mais encore!).

  23. Marque 1 décembre 2010 at 09:24

    Ah, putain , les années dèche, c’était pas trés rigolo, il y avait même pas roger, mais je me tapais pas Henry Des en boucle à l’époque
    http://www.youtube.com/watch?v=z7VYeH5R9CA

    • Elmar 1 décembre 2010 at 09:27

      Henry Dès, le 2ème Suisse le plus connu au monde. Lol.

      • Marque 1 décembre 2010 at 09:43

        Henry Dès est suisse? je l’ignorai
        Décidement, quand vous investissez un domaine, vous laissez pas beaucoup de place pour les autres
        Heureusement que vous êtes pas assez nombreux pour former une équipe de foot

  24. Duong 1 décembre 2010 at 11:00

    Pour info :

    1. comme dit par Oliv (que je remercie au passage de me l’avoir signalé, même si je n’avais pas pu réagir sur le coup ;) ), Federer sera au pire numéro 3 après l’open d’Australie : ce serait dans le cas où Djokovic ou Söderling gagnerait l’open d’Australie et où il n’atteindrait pas les demi-finales.

    2. les points obtenus après Wimbledon (non inclus) sur les 3 dernières années :

    2010 :
    1 Federer 5530
    2. Nadal 4220
    3. Djokovic 3460
    4. Murray 3135
    5. Söderling 2385
    6. Monfils 2030
    7. Ferrer 1440
    8. Fish 1385
    9. Youzhny 1260
    10. Nalbandian 1145
    11. Melzer 1110
    12. Roddick 1035

    Points 2009 :
    1. Djokovic 4260
    2. Del Potro 4170
    3. Davydenko 4110
    4. Federer 3090
    5. Murray 2530
    6. Nadal 2400
    7. Söderling 1785
    8. Tsonga 1455
    9. Monfils 1445
    10. Verdasco 1270
    11. Stepanek 1180
    12. Youzhny 1160
    13. Cilic 1145
    14. Simon 1105

    Points 2008 (après le doublage des points effectué avant le début 2009 – NB : à l’époque finales, demies donnaient un peu plus de points) :
    1. Murray 5210
    2. Djokovic 4100
    3. Nadal 3850
    4. Federer 3760
    5. Del Potro 3420
    6. Simon 2920
    7. Tsonga 2100
    8. Roddick 2050
    9. Davydenko 1940
    10. Nalbandian 1900
    11. Blake 1590
    12. Verdasco 1550
    13. Monfils 1480
    14. Andreev 1480
    15. Söderling 1380

    Concernant Federer, il faut quand même dire que le contexte a changé par rapport à jadis : il consacre manifestement moins d’énergie à la saison de terre battue (il a encore prévu de ne pas jouer Monte-Carlo) pour préserver un peu son physique en vue de Wimbledon. Par ailleurs, ça fait un paquet d’années (depuis 2007 inclus) qu’il ne réussit plus à Indian Wells et Miami et même qu’il ne réussit plus (2008) ou ne joue plus (2009-2010) à Dubai même s’il a prévu de le jouer cette année mais il a eu plusieurs fois des séquelles physiques en février juste avant Dubai.

    • Elmar 1 décembre 2010 at 11:24

      En fait, Rog’ avait déjà fait l’impasse sur Monte Carlo en 2003-2004. Bon, à l’époque il jouait le quart de finale de Coupe Davis juste avant. Mais je me souviens qu’en 2004, il avait déclaré que MC tombait trop tôt dans la saison, juste derrière Miami et qu’il avait besoin d’une plage de repos avant d’affronter la terre battue.

      Je pense qu’il fait le même calcul aujourd’hui, avec toutefois peut-être l’idée de mieux performer aux M1000 US où effectivement il est transparent depuis des lustres, ce qui est un peu bête, car à eux deux, il valent autant que l’AO, mine de rien.

    • Elmar 1 décembre 2010 at 11:24

      Quant à Dubai, le tournoi était agendé à son calendrier en 2009. Cette année, je ne me souviens plus.

      • Duong 1 décembre 2010 at 11:45

        Dubai a toujours été agendé au calendrier de Federer, je pense qu’il y est plus ou moins obligé du fait de vivre beaucoup de temps là-bas.
        Ce sont des probs physiques qui l’ont empêché de participer ces 2 dernières années.

  25. Duong 1 décembre 2010 at 11:47

    je vous le disais il y a quelques temps, c’est confirmé par Norman lui-même sur son blog : Magnus Norman n’accompagnera plus Robin Söderling pour se consacrer plus à sa famille et à son académie de tennis en Suède.

    • Djita 1 décembre 2010 at 13:10

      C’est vraiment dommage. Magnus lui faisait beaucoup de bien et cela se ressentait dans son jeu. En même temps c’est compréhensible. Magnus Norman est jeune, il veut encore profiter de sa famille. :D

  26. Ulysse 1 décembre 2010 at 13:42

    La coupe Davis se rapproche. J’attends vos pronostics.

    Moi je pense que c’est MarieJo qui va s’y coller : présentation des équipes, la surface, le passé récent pour chaque joueur, un peu d’historique spécifique, etc… Je la vois bien fraiche et de bon goût dans cet exercice avec un petit clin d’oeil à la fin. Sortie jeudi matin.
    Bon mais c’est que mon avis, je me trompe souvent en pronostic, même quand il n’est pas de conjuration. N’empêche, je mettrais bien 4€ là-dessus.

    • Marque 1 décembre 2010 at 14:12

      10€ que c’est Hasek qui s’y colle

      • Elmar 1 décembre 2010 at 14:19

        Tu prends un risque là! Ca fait longtemps qu’on l’a plus revu, il me semble.

        Autant parier sur Frank-V!

        • Marque 1 décembre 2010 at 14:30

          Excellente info qui fait grimper la cote

          Je relance de 10

          • Hasek 2 décembre 2010 at 14:48

            Je mets 100 francs CFA sur Karim :mrgreen:
            Tiens, je viens aussi de découvrir qu’il y avait un joueur ivoirien qui s’appelait Karim Yoda (véridique)

    • MarieJo 1 décembre 2010 at 15:45

      4€ ? je sens que tu aurais mieux fait te t’acheter une pâtisserie à la boulangerie du coin !

      • Ulysse 1 décembre 2010 at 16:21

        MarieJo, quand je veux me faire une douceur je bois plutôt !

  27. Duong 1 décembre 2010 at 14:19

    Quelqu’un s’était interrogé sur la facilité avec laquelle Del Potro, en plus de la dizaine de tournois avec laquelle il peut utiliser son classement protégé, pourra utiliser des wild-cards :
    hé bien voilà déjà la première, à Sydney (il faut dire que la tête de série 1 est Gulbis comme signalé par Elmar sur un autre fil)

    • Elmar 1 décembre 2010 at 14:22

      Querrey, Duong.

    • Duong 1 décembre 2010 at 14:35

      oui, drôle de lapsus ! :lol: (ceci dit j’ai noté Gulbis comme premier joueur vedette dans mon fichier, je le considère déjà comme plus vedette que Querrey :lol: )

    • Duong 1 décembre 2010 at 14:43

      Autre info sur Del Potro : il va faire toute la « mini-saison » :lol: nord-américaine de février : San Jose-Memphis-Delray Beach,
      plutôt que de faire la saison de terre sud-américaine notamment.
      Lui n’étant plus top-30 en cette fin 2010 pourra compter autant de points dans les « petits tournois » qu’il le souhaite en 2011 … jusqu’à la fin de l’année il le pourra.

    • MarieJo 1 décembre 2010 at 15:52

      je vous prépare un truc sur delpo, pour après la CD, soyez patients, j’ai trouvé pas mal d’infos…

  28. William 1 décembre 2010 at 15:19

    1/assez déçu par l’annonce de la séparation Magnus/Robin, à lui de montrer qu’il ne retrouvera pas ses vieux démons.
    2/Haas forfait pour l’OA, je ne crois pas que ça ait été signalé.
    3/la finale de CD, j’avoue que je m’en fiche pas mal… J’ai vu que vous en aviez déjà pas mal discuté mais c’est l’apsect du tennis qui m’intéresse le moins : le jeu par équipe, la ferveur nationale… Il n’y a guère que le double qui me plait car on a peu l’habitude d’en voir. Serbie ou France, le résultat me laissera à 37,2. Je n’aime ni Simon ni Monfils, et Forget m’énerve, je voulais surtout voir du Jo en finale, dommage…
    Je commence à en avoir un peu assez de tomber tous les jours sur des itw sans intéret : Gachassin, Leconte, Forget, Forget, Forget,… Qu’on en finisse, et vite !

    • Ulysse 1 décembre 2010 at 16:29

      Haas va-t-il revenir ? Il est absent depuis plus longtemps que JMDP encore celui-là.

    • Duong 1 décembre 2010 at 17:07

      Haas a été opéré de la hanche cet été : il est annoncé de retour pendant la tournée américaine de février, notamment à San Jose, mais certains disent que ça pourrait être un peu plus long.
      Sinon il a eu un bébé récemment, ce qui pourrait ne pas aider.
      Mais Haas est tellement habitué des retours après des longues blessures (3 opérations de l’épaule déjà) qu’il en est capable …
      A priori j’ai lu des trucs disant qu’il était vraiment motivé pour un nouveau retour.

    • Duong 1 décembre 2010 at 21:51

      pour Haas il a dit hier dans une interview « au plus tard à Wimbledon », ce qui évidemment a donné l’impression à des gens que son retour pourrait être bien après février !

      • William 1 décembre 2010 at 21:56

        Oui, j’ai lu ça aussi.

  29. MarieJo 1 décembre 2010 at 16:08

    pour les fans des vieux !
    http://www.independent.co.uk/sport/tennis/henmanivanisevic-the-rematch-2147834.html

    j’ai chercher à savoir si on aurait un stream, mais c’est sans doute un peu tôt, à moins qu’il n’y en ait pas du tout :(
    ahhh gentleman tim…

  30. Capri 1 décembre 2010 at 16:34

    Capri News en direct de l’équipe de France :

    Q = Gaël Monfils, êtes-vous impatient de jouer cette finale ?

    R = Moins que vous (sourires). Je suis normal, je ne m’impatiente jamais car il reste du temps. On a le temps d’y penser, je verrais après Noël. Ca Noël c’est stressant, trouver les cadeaux, les huîtres, le champagne, tout ça c’est épuisant. Je ne suis pas encore tendu, je me prépare bien, je fais le maximum, je joue de mieux en mieux en particulier sur la nouvelle console que l’on m’a offerte. Je serai suffisamment tendu jeudi soir et vendredi pour mon match pour ne pas commencer aujourd’hui. On est quel jour au fait ? J’ai du retard dans mon calendrier de l’avent. Noël c’est aujourd’hui ou demain ?

    Q = Euh…on compte beaucoup sur vous, est-ce que cela vous pèse ?

    R = Non, cela me fait plaisir. Quoi qu’il arrive, moi je compte sur l’équipe (sourires) Même en tournoi individuel, ce qui explique en partie mes résultats en dents de tronçonneuse. Vous savez, tout le monde compte sur quelqu’un. Les journalistes comptent beaucoup sur moi, enfin je crois, mais l’équipe compte beaucoup sur l’équipe, comme peut-être les journalistes. Enfin je ne veux pas dire que les journalistes comptent sur les journalistes ! Quoique. Non, les journalistes comptent sur l’équipe qui compte sur l’équipe. Vous voyez ?! J’espère que vous voyez parce que moi je suis total largué en fait.

    Q =Une finale, est-ce vraiment une autre rencontre ?

    R = Une finale, c’est toujours un peu différent pour moi, c’est une autre manière de perdre un match. Il y a un peu plus de pression, il y a un peu plus de stress car c’est un gros titre et vu que pour l’instant j’ai gagné que des tournois en carton. Le trophée du tournoi de Metz c’est carrément un suppositoire géant sauf qu’il est vert. C’est moyen pour se la péter devant son armoire à trophées. Remarquez la coupe Davis dans le genre affreux c’est pas mal non plus.

    • Capri 1 décembre 2010 at 16:56

      Simon ou Llodra, la peste ou le cholera.

      L’option Llodra

      Sur ses excellentes dernières prestations en simple en Coupe Davis, sa victoire récente contre Novak Djokovic à Bercy (1-1 dans leurs confrontations) et son jeu atypique de serveur-volleyeur-arroseur, Michaël Llodra présente le profil de la souris de la situation pour accoucher de la montagne serbe. Guy Forget a répété à l’envi son credo : oser. Le Parisien entre parfaitement dans ce cadre : il ose, encore hier il est sorti nu du vestiaire peint en bleu-blanc-rouge en hurlant des insultes envers les joueurs serbes. Son audace s’accompagne d’une expérience incomparable chez les Bleus en Coupe Davis, ce qui est très paradoxal puisqu’en général des bleus n’ont pas d’expérience et que c’est même pour ça qu’on les appelle des « bleus ». Pourtant il y a deux « mais ». Le premier : la surface. Sur une surface « intermédiaire » face à un relanceur de la qualité du Serbe, son jeu peut se heurter à un mur et on se demande même pourquoi on écrit « peut » au lieu de « va ». Le deuxième : le double. Le capitaine ne cache pas l’importance «cruciale» du point du double. Michaël Llodra est le pilier du double vu que Clément on ne comprend plus pourquoi il y participe si ce n’est parce que c’est le seul qui supporte les bonnes blagues de Mika plus d’un quart d’heure. Jouer un simple d’une telle intensité le vendredi peut l’émousser d’autant plus que s’il perd il déprime et que s’il gagne il va fêter ça toute la nuit en boîte, on commence à connaître l’animal.

      L’option Simon

      Excellent contreur et marathonien des courts (on ne rit pas SVP !), Gilles Simon présente le profil de l’homme au double effet. Le premier effet étant une brusque somnolence qui atteint le public, le second l’endormissement progressif de l’adversaire qui l’emporte parfois sans même s’en rendre compte. Avec son jeu, il peut user Novak Djokovic et donc amoindrir l’atout majeur des Serbes pour le double. Il peut engager le défi physique face au Serbe et lui proposer une filière longue voire très longue voire très, très longue, voire très, très, trés longue voire interminablement longue voire zzzzZZZZZZzzzZZZ Oups, même d’en parler ça endort !! Bref, en cette fin de saison, il monte en puissance, joue de mieux en mieux et la surface lui convient [NDLR : Oh, ça va, on peut déconner de temps en temps dans les articles !) . Son niveau de jeu se rapproche de celui de 2008 où il a souvent accroché Nole. Mais le 42e mondial a semblé un peu souffrir du pied droit lors de ses entraînements, probablement un froissement dû à un réveil en sursaut lors d’un point, possède une maigre expérience de Coupe Davis avec deux défaites en République tchèque et il reste sur une défaite (6-3, 6-2) cet automne à Pékin contre Novak Djokovic. A part ça, ça va.

      • Sam 1 décembre 2010 at 17:25

        Excellent ça !

      • Marina 1 décembre 2010 at 20:05

        J’ai beaucoup aimé! :lol:

      • William 1 décembre 2010 at 23:19

        C’est géant ! « serveur-volleyeur-arroseur » « filière longue voire très longue voire très,très longue », excellent !
        Beaux ajouts, et honnêtement la vraie interview tendait déjà le bâton…

    • Coach Kevinovitch 1 décembre 2010 at 21:32

      Capri, tu es un génie! Remontant les posts, je n’avais pas lu la mention « Capri News » en haut de ton post et j’ai VRAIMENT cru que c’était de véritables interviews!

      Chapeau!

    • Sylvie 1 décembre 2010 at 22:30

      Ouais !!! Capri est de retour ! Merci, je viens de passer pour une débile en rigolant toute seule devant l’ordi.

    • Duong 1 décembre 2010 at 22:49

      en fait si vous avez cru que c’étaient des vraies interviews, il y a une raison : Capri est reparti des articles de l’Equipe (l’itw est déjà un peu marrante sans ça) et en a gardé des parties

      • Duong 1 décembre 2010 at 22:52

        en plus les ajouts sont eux-mêmes très réalistes :lol:

    • Capri 2 décembre 2010 at 10:18

      Merci à vous. L’une de mes marottes effectivement est, lorsque j’en trouve le temps,le détournement à l’arrache des brèves de l’Equipe. D’ailleurs ça continue :

      Simon choisi comme numéro deux

      Gilles Simon sera le deuxième joueur de simple pour l’équipe de France vendredi face à la Serbie, il n’y a guère qu’en choisissant Gicquel que la France aurait pu avoir plus peur. Pour épauler le numéro un français Gaël Monfils, le capitaine Guy Forget a préféré le 42e joueur mondial à Michael Llodra. Ce dernier semble tellement en forme et a tellement de bons résultats récemment (dont contre Novak Djokovic)que ça doit forcément cacher quelque chose de louche, enfin c’est ce que doit penser Guy Forget.

      Selon nos informations, le capitaine de l’équipe de France a annoncé sa décision dès mardi aux deux joueurs. Il s’était soulé avant d’annoncer la nouvelle à Gilles et il l’a crié à Llodra en courant devant sa chambre histoire d’éviter des jets de projectile ainsi que la réaction de son joueur. Mais au lieu d’un débordement de jurons et de cris il semble plutôt que Micka se soit prostré dans une armoire de sa chambre, nu à son habitude.

      «Je pense que tous les joueurs préfèrent savoir assez tôt, explique Thierry Tulasne. Gilles était demandeur. C’est le message que j’ai fait passer à Guy (Forget). Bien entendu je ne lui ai jamais demandé de sélectionner Gilles et je ne m’y attendais pas du tout, je ne comprends pas ce qui s’est passé. Le fait que Guy n’est pas quitté le bar de l’hôtel depuis 3 jours y est peut-être pour quelque chose. Maintenant on va se préparer mentalement et tactiquement, et surtout visualiser la défai…euh le match.»

      Trois critères sont entrés en compte dans la réflexion de Forget : la vitesse du service du barman, la préparation du double gin-tonic avec olives farcies aux poivrons et la répartition des glaçons dans son verre. « Comme l’a chanté Gainsbourg, hips, le dieu des ivrognes guide mes pas ! » nous a-t-il déclaré avant de s’effondrer sur la moquette du salon accueillant la conférence de presse.

  31. Ulysse 1 décembre 2010 at 16:35

    On entend beaucoup parler de Federer encore gaillard malgré son entrée prochaine dans le troisième age. Le classement de cette fin d’année montre un certain nombre de joueurs qui atteignent maintenant leur meilleur classement à un age comparable.
    Sans faire de recherche systématique et en restant dans le top niveau j’ai quand même trouvé rien qu’en cette fin d’année :
    - Youzhny (il n’a qu’un an de moins que Rodg)
    - Melzer et Fish (ils ont l’age de Rodg)
    - Montanes et Llodra (ils sont même plus vieux)

    • Duong 1 décembre 2010 at 17:16

      oui et il n’y en a guère d’autre dans le top-100, même si Berrer (un an de plus que Federer) a quasiment fait sa meilleure année, et aussi Lukas Kubot (un an de moins).

      Mais dans le cas de Youzhny il a parfois bénéficié de circonstances favorables (tirage US Open et Roland-Garros) et j’avais trouvé son niveau meilleur l’année précédente, en tout cas sur la 2e partie.

      Pour les autres, ce sont des joueurs qui avaient sous-performé auparavant : régime très efficace pour Fish (je sais plus mais je crois qu’il avait perdu pas loin de 10 kilos), probs mentaux résolus pour Melzer, meilleurs mental et confiance pour Llodra, quant à Montanes je ne le connaissais pas trop avant mais j’ai lu des améliorations en revers et plus de solidité. Et puis Montanes est un peu un « rameur » et les bons classements sont plus courants chez ces joueurs : l’endurance physique et mentale et l’expérience semblent payer à un moment pour des Marcos Daniel ou Ramirez-Hidalgo …

      Si on ne les a pas optimisées avant, on peut toujours améliorer certaines choses en vieillissant (je pense que Fed s’est amélioré en revers et sur sa tactique contre Nadal et Murray), mais on perd aussi sur d’autres. Mais ça vaut plutôt pour des joueurs comme Fish qui avaient un potentiel sous-exploité.

  32. Quentin 1 décembre 2010 at 18:55

    Je viens de retrouver ça sur le site de l’ATP:

    Classement le 11 mai 2009 (juste avant le masters 1000 de Madrid):
    1-Nadal: 15.360 (12.450 aujourd’hui)
    2-Federer: 10.170 (9.145)
    3-Murray: 8990 (5.760)
    4-Djokovic: 8.920 (6.035)
    5- Del Potro: 4.720 (Soderling: 5.580)

    De là, j’en conclue que:
    -l’année 2010 de Nadal est très brillante, mais il a surtout remporté les titre qui comptaient, on n’a plus l’ogre de 2008-début 2009 qui remportait tout.
    -Federer a peu baissé par rapport au printemps 2009 (-1000 points), mais il faut savoir qu’il comptera 12.040 pts avant l’US Open 2009.
    -Djokovic et Murray se sont effondrés
    -On comprends mieux pourquoi del Potro se définissait comme « le meilleur des mauvais » à l’époque!

    PS: tout cela a déjà été dit par d’autres, je donne juste les stats à l’appui

    • Duong 1 décembre 2010 at 19:24

      en partie vrai, mais en partie exagéré, je t’explique pourquoi :
      l’année 2009 a été très particulière pour les points ATP parce que :
      - le système de points a changé au 1er janvier 2009
      - pour faire le lien entre les deux (parce qu’on garde les points de 2008 pendant un an), la méthode que l’ATP a utilisée a été de multiplier les points de 2008 par 2 … alors que le nouveau système ne multipliait les points de l’ancien système par 2 que dans un cas : quand on gagne le tournoi (exemple : une victoire en grand chelem valait 1000 en 2008, 2000 en 2009) ; en revanche pour d’autres résultats, doubler les points de 2008 aboutissait à surévaluer les points de 2008 (exemple : une finale en grand chelem valait 700 points en 2008, soit 1400 points en doublant, alors que dans le nouveau système elle n’en vaut plus que 1200).

      BREF, pour ce qui concerne les points en cours d’année 2009, pour les comparer aux points de 2008 et de 2010, il faut faire une conversion dans l’un des deux systèmes ancien ou nouveau.

      Personnellement, j’ai continué à faire le calcul dans l’ancien système, et voilà ce que j’obtiens :
      - fin 2008, Nadal avait 6675 points ;
      - en cours d’année 2009 il est monté à un maximum de 7845 points le 11 mai 2009 (pour info, le maximum de Federer a été de 8370 points fin 2006)
      - fin 2010, il finit avec un équivalent « ancien système » de 6680 points … soit la même chose que fin 2008 !

      D’ailleurs encore parce que c’est marrant, Federer finit avec 5380 points « ancien système » en 2010 … contre 5305 fin 2008, donc presque pareil (5765 fin 2009)

      Par contre Djoko a clairement moins : 3860 points contre 5295 fin 2008 et 5005 fin 2009.

      Pour info encore, Murray a atteint un maximum de 5500 points à la mi-2009.

      j’avais mis les points pour plus de joueurs en fin d’année dans un autre fil récent, je ne sais plus où.

    • Duong 1 décembre 2010 at 19:30

      Sinon, je suis assez d’accord concernant Nadal qu’il n’a pas été aussi constamment brillant qu’en 2008-début 2009 (notamment je pense qu’il a été mauvais en revers la majeure partie de l’année),
      mais que par contre il a été beaucoup mieux préparé pour l’US Open et le Masters (ceci dit, à l’US Open, il n’a pas rencontré un joueur aussi bon que ne l’a été Murray dans sa demie contre lui en 2008 ; le masters, il ne l’avait même pas joué en 2008 !).

      Concernant Federer, il a à peu près autant de points qu’en 2008, mais répartis différemment : concentrés sur l’Australian open, donc qu’il va perdre vite, et la 2e partie d’année, après Wimbledon, encore meilleure en points qu’en 2008 … même si en 2008 il avait gagné l’US Open !
      en revanche, il avait fait la finale à la fois de RG et Wimbledon, plus 2 finales sur terre au printemps 2008 !

    • Quentin 1 décembre 2010 at 20:20

      Je viens de faire quelques calculs. Si ils ne sont pas faux, Federer aurait eu 8945 pts avant Madrid 2009 selon le système de pionts actuel (hors coupe davis) et Nadal 14695.
      Cela dégonfle de 1225 pts le score de Federer et de 665 pts celui de Nadal.
      Cela me semble bizarre… J’ai dû me planter :(

      • Duong 1 décembre 2010 at 20:58

        pourquoi ça te semble bizarre ?
        je n’ai pas fait le calcul dans l’autre sens, mais ce que tu dis ne me semble pas incohérent : ça semble logique que ça baisse plus pour Fed que pour Nadal car Nadal avait plus gagné des gros tournois que Fed en 2e moitié 2008 : or, pour les tournois gagnés, les points étaient comptés pareil avec l’ancien système doublé et avec le nouveau système ; c’est quand on ne gagne pas les tournois que les points se dégonflent avec le nouveau système.

  33. Diana 1 décembre 2010 at 19:09

    Ah la la, les pronostics et les déconvenues qu’ils peuvent occasionner.

    Je ne mange pas de ce pain-là, pas parce que je suis écureuil, mais parce que je n’aime pas me reposer sur le hasard. Femme pragmatique je suis .

    A ce propos, j’ai trouvé un article fort « intéressant » sur le sujet, et j’avoue avoir bien rigolé en en lisant la conclusion. Bande de nazes :mrgreen:

    http://prolongations.sports.fr/post/2010/11/19/5-bonnes-raisons-pour-que-Federer-ne-gagne-pas-le-Masters-de-Londres

    • Chewbacca 1 décembre 2010 at 19:27

      Une conclusion qui prend encore plus de relief ici avec cet article :

      Certes, RF reste le favori des Bookmakers, mais Prolongations voit bien Djoko ou même Rafa aller plus loin. Si vous nous aviez écouté avant le match des Bleus à Wembley, vous seriez riche. Cette fois, ne vous loupez pas. »

      Ptdr .

      • Diana 1 décembre 2010 at 19:29

        Ben Chewi, c’était bien de cela que je parlais.

        Arrogants qu’ils sont, hein ?

        • Chewbacca 1 décembre 2010 at 19:31

          « Arrogants » t’es gentille Diana,bande d’enculés ouais!

      • Sylvie 1 décembre 2010 at 22:32

        Le « ne vous loupez pas » est jouissif.

    • Sylvie 1 décembre 2010 at 22:31

      J’adore lire ce genre d’article après une victoire.

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