Juan Martin del Potro, le grand absent

By  | 7 décembre 2010 | Filed under: Regards

Il était apparu timidement en 2007, avait éclos pendant l’été 2008 avant de confirmer son statut de nouveau grand en gagnant l’US Open l’année suivante en 2009 après une finale mémorable face à Roger Federer. On attendait beaucoup de lui en 2010 dans les grands évènements. Mais voilà : une blessure grave au poignet est venue tout arrêter après son retour à la compétition à l’Open d’Australie.

Je vous livre ici la traduction – effectuée par mes soins – d’une interview de son coach Franco Davin accordée aux journalistes argentins Sebastian Torok et Jose Luis Dominguez du quotidien La Nacion, le 10 novembre dernier.

Auréolé de son trophée de l’US Open, Juan Martin del Potro rêvait de se bagarrer pour devenir numéro 1 mondial en 2010, mais il a dû vivre la plus mauvaise année de sa courte carrière sportive. Franco Davin n’est pas seulement son entraineur depuis mars 2008, c’est aussi un de ses confidents, l’homme qui l’a accompagné dans tous ses voyages pour raisons médicales, qui l’écoute et le soutient. Aujourd’hui, del Potro et sa cellule pensent au début de saison 2011 ou le joueur de Tandil repartira de zéro. En dépit du profil bas affiché par l’entourage de « Delpo », Davin a fait une exception pour La Nacion, afin d’expliquer le pourquoi et comment de chaque étape.

« Après l’Australie, tout est devenu assez difficile parce que Juan commençait à désespérer ; il s’arrêtait deux semaines, recommençait à jouer, s’entrainait deux jours… et la douleur au poignet revenait, mais à chaque fois dans une zone différente. C’était assez préoccupant. Le poignet est une zone très compliquée, encore plus pour un garçon de sa stature, qui génère autant de puissance dans ses coups ; il faut prendre soin de ces articulations en particulier. Par chance nous avons trouvé le bon médecin (le docteur Richard Berger, ndlr), ce qui fut aussi assez difficile car ce n’est pas si évident de trouver la bonne personne. Nous avons fini par aller manger chez lui, il nous a traités comme des amis, ce qui n’est pas fréquent. Il nous a dit qu’il y avait deux options et qu’elles étaient identiques en termes de récupération, ce qui nous a un peu surpris. Mais Juan était dans une position inconfortable avec toute cette attente, l’année défilait. C’était un casse-tête pour lui… Nous avons décidé de rejouer pour Rotterdam, Dubaï et Marseille, et finalement on n’a pas pu y aller ; après ce furent Indian Wells et Miami auxquels on pensait vraiment pouvoir participer ; après encore vinrent Barcelone et Roland-Garros…. Et à partir de là on a arrêté de faire des plans sur ce retour et on a envisagé l’option de l’opération. Le médecin a fait des examens pendant un entraînement, et nous a expliqué ce qu’il avait. Il a fallu prendre aussitôt une décision.

J’ai senti que Juan se renfermait sur lui-même, car il vivait tout ce processus seul. C’est difficile de raconter tout cela au jour le jour, on ne savait pas ce qu’il en résulterait et il fallait prendre en compte qu’il est encore très jeune (il a eu 22 ans récemment, ndlr). En même temps les premiers commentaires extérieurs filtraient, pas mal de gens n’avaient pas confiance dans l’opération et il en a été marqué…. mais moins que par le fait d’être arrêté toute l’année sans pouvoir faire ce qu’il aime, c’est à dire jouer au tennis. Après l’opération, il a passé ses semaines dans le plâtre puis avec une atèle. C’est le moment où son moral fut au plus bas, car l’inactivité venait s’ajouter à tout cela. Lors d’une des visites à Berger, il lui a dit qu’il voulait être de retour pour l’US Open à n’importe quel prix. Mais ce ne fut pas possible car Juan commença à ressentir les douleurs inhérentes à ce type de récupération. Nous étions à Miami et nous sommes allés à Rochester deux fois (ville où l’a opéré le médecin, ndlr). On s’est alors fixé Bangkok comme objectif, et même si Juan était encore un peu trop juste et qu’on ne pensait pas pouvoir y arriver, le médecin nous a assuré que le poignet était bien, qu’il n’y avait pas de problèmes. A ce moment-là, je me suis dit que Juan pouvait enfin franchir une étape. »

Revenu à la compétition à Bangkok, Juan Martin del Potro y a perdu au premier tour contre Olivier Rochus (6/7 4/6), puis s’inclina au d’entrée à Tokyo face à Feliciano Lopez (3/6 0/6).

Journaliste : Comment va le poignet de votre joueur ?

Franco Davin : Le poignet va bien, il n’y a plus de petites douleurs. On a le champ libre, surtout Martiniano pour la partie physique. Quand Juan est revenu de Tokyo, il pouvait finir tous les types d’exercices. Ce qui est clair, et Juan Martin en est conscient, c’est que le retour va être difficile. J’ai 100% confiance en lui, et lui aussi, il est très tranquille, il se sent bien. Mais cela ne va pas être facile de revenir à la compétition, il va repartir de zéro, sans classement, sans rien… Ce sera un sacré challenge, sans aucun doute.

Et toi qui es resté à ses côtés toute l’année, comment l’as-tu vécu ?

Ce sont des choses qui arrivent dans la carrière d’un sportif. Le problème c’est qu’il y a des décisions ponctuelles qui sont très difficiles. Là, c’est le père de Juan qui a pris la décision pour le choix du médecin, ou pour le fait d’aller voir d’autres spécialistes, car beaucoup se proposent pour lui venir en aide. Plus le désespoir de voir filer les tournois, le classement, l’année… tout ce qu’il avait imaginé qu’il pourrait faire et qui n’a pas eu lieu.

Qu’est-ce qui a été le plus dur ?

Juan était désespéré de ne pas savoir ce qu’il avait. Il voulait simplement qu’on lui dise « tu as ça ». C’est tout. D’être fixés nous a ensuite tiré vers le haut. Jusqu’à ce moment-là on était dans l’incertitude,  tout le monde appelait pour savoir s’il jouait ou non, qu’est-ce qu’il avait et on te proposait : « moi je connais Untel qui a soigné Machin au laser, moi j’en ai un autre qui… » et tout était comme ça. Mais Berger l’a tranquillisé depuis le début. Ce fut une bonne pioche de Daniel (le père). Car il y en a qui sont des commerciaux et qui te ruinent.

Comment l’as-tu trouvé à son retour à Bangkok ?

Il prenait du plaisir, tout en sachant que ce qui allait venir serait sans doute très dur. Repartir de zéro, bien choisir ses tournois… Y compris en se préparant mentalement d’une manière différente. Je sens qu’il va pouvoir à nouveau jouer au premier plan. Comme il a plongé au classement sans jouer, c’est une sensation bizarre ; c’est un sport où si tu t’arrêtes trois ou quatre mois, sans même aller jusqu’à une année, tu le payes, tu sors de ta propre carrière. Maintenant il s’agit de retrouver le rythme et se réinsérer à nouveau. J’ai confiance : il peut parfaitement y arriver, mais il ne reviendra pas dans le premier tournoi comme si de rien n’était.

Mentalement comment va-t-il se préparer à ça ?

En fait, c’est une des raisons pour lesquelles je voulais qu’il termine son année en jouant, mais il n’était pas prêt physiquement. Malgré tout c’était important qu’il retrouve la compétition, cela l’a beaucoup tranquillisé. Nous ne voulions pas non plus qu’il joue trop dans ces conditions, ça n’en valait pas la peine. En plus, il devait aller à Vienne, mais trois jours avant il a marché sur une balle pendant l’entrainement et le lendemain il avait la cheville très gonflée. Il a fallu renoncer à deux sessions d’entrainement qu’on avait prévues avec Chela.  Il se sentait mieux, mais on a préféré ne pas y aller.

« Je veux être à nouveau heureux sur un cours », a dit Juan Martin. C’est l’objectif principal ?

C’est ce qui arrive avec tous les joueurs, celui qui se sent bien en jouant, c’est celui qui obtient de bons résultats. C’est ce qui a emmené Juan au top… il a tout vécu trop rapidement, c’est pour ça que cette année a dans un sens été bonne pour pouvoir l’assimiler. Jusque-là il était lancé comme une Formule 1.

On a vu qu’il était prêt à gagner en Grand chelem, mais était-il prêt à assumer la suite ?

Gagner un Grand chelem est au moins aussi difficile que ce qui vient derrière. C’est pour cela qu’un champion a tellement de valeur. Imagine que depuis le titre de Gaston (Davin était le coach de Gaudio quand il a gagné Roland-Garros en 2004, ndlr), en dehors de Federer et Nadal, il n’y a eu que Safin, Djokovic et Juan. Mentalement c’est très dur. Boris Becker après avoir gagné à Wimbledon a connu des difficultés, même chose avec Lendl. Aujourd’hui c’est Murray qui a la pression pour gagner un Grand chelem… Le changement psychologique existe. Sans compter que ça a permis à Juan d’aller au Masters, avec beaucoup de matchs et d’heures de vol… L’année dernière on a beaucoup voyagé en Europe, à un moment ton corps te le fait payer. J’en parlais avec Gaudio : le « tu termines l’année, tu recharges les batteries et tu repars », non. Ca ne marche pas comme ça. En fait il y a une accumulation, et Juan arrivait d’un sacré rallye. Mais il est fort, c’est un taureau, c’est un mec qui encaisse beaucoup de choses, et il le fait tout seul. C’est pour ça que les rumeurs qui sont arrivées jusqu’ici, y compris une sur une présomption de doping, l’ont un peu enfoncé.

Tu es confiant sur son retour dans le Top 10 ?

Oui, je suis confiant dans sa capacité à revenir au même niveau qu’avant. En étant en bonne santé, il le sera à nouveau. Après, il faut attendre le processus de réinsertion dans la compétition. Si ça lui prend six mois, il en retirera beaucoup de bénéfices dès 2011, mais si pendant les six premiers mois il ne gagne pas beaucoup de matchs, il ne pourra pas prétendre aux premières places. On se fixe des objectifs tout le temps, mais aujourd’hui on ne s’en fixe pas beaucoup car il a été arrêté un an, et tout est un peu plus dur. C’est sûr que tous les adversaires vont jeter un œil plus concerné sur les tirages au sort, car personne n’aura envie de tirer Juan au premier tour.

Tu as pensé à tout laisser tomber ?

Non. Absolument pas. Surtout avec Juan blessé, je n’ai jamais pensé une minute à baisser les bras. Ce n’est pas normal qu’un joueur soit arrêté pendant un an, mais ce sont des choses qui arrivent, le circuit te détruit physiquement. Plus le temps passe, plus ta vie de sportif effective est raccourcie, et tu dois être au taquet. Les saisons sont vraiment longues.

A la fin de l’année, quand tu lèveras ton verre, que vas-tu demander ?

Que ça se termine. Avec Juan on se disait qu’il fallait célébrer la fin de ce genre d’année. Avant de partir en vacances il m’a dit : »Le 22 (novembre, ndlr) je reviens à bloc pour commencer l’intersaison ». Cette année a été très dure pour lui, pour moi aussi de le voir souffrir sans pouvoir rien faire… Il a été courageux. Le tennis n’est pas une chose qui se fait du jour au lendemain et lui était arrivé très haut. Mais les douleurs sont parties et il pense déjà à 2011.

Ne pas pouvoir défendre son titre à New York a dû être un des moments les plus durs…

Regarder le dernier US Open à la télé fut très dur pour nous tous (le joueur et notre entourage, ndlr). J’étais avec Juan le jour où il a reçu sa tenue de Nike, qui est spécialement conçue pour les vainqueurs de Grand chelem : les baskets, et mille autres choses pour un gars de son âge. Et il ne pouvait même pas les montrer aux mômes de Miami. Ce sont des choses qui t’affectent, mais qui t’endurcissent aussi, elles te font réaliser ce que tu as pu achever quand tu es en bonne santé, quand tu es bien. En 2009 ce fut intense, et cette année on est resté à quai.

NB : Juan Martin del Potro reviendra à la compétition dès janvier à Sydney, puis à l’Open d’Australie, avant de faire la tournée américaine sur dur en février avec  des participations confirmées à San José, Memphis et Delray Beach. Il est intéressant de noter qu’il ne jouera aucun tournoi sur terre, peut-être pour faciliter son retour. Le dur reste sa meilleure surface, ce qui lui donne l’assurance de jouer des échanges sans doute plus courts que sur terre battue, et le fait de ne pas changer de surface pendant plusieurs mois d’affilée est sans doute un atout, quand on sait qu’il faut à chaque fois un temps pour s’adapter à une autre surface.

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Grande prêtresse de 15-LT : je désigne les prochains rédacteurs quand on manque d'articles, ils sont automatiquement inspirés pour écrire dans les plus brefs délais ! Un miracle ! ps mon avatar moi sur le canal St Martin un jour d'hiver 2009, en pensant à ce que pourrait être 15love :)

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248 Responses to Juan Martin del Potro, le grand absent

  1. William 7 décembre 2010 at 08:39

    Merci MariJo, l’article est très intéressant ! Ca n’a pas dû être simple de tout traduire, en tout cas cela rend très bien, bravo !

    Del Potro, je l’adore. Son retour est une nécessité. Il était la promesse du grain de sable dans l’engrenage Federer-Nadal, une sorte d’aboutissement ultime d’un style de jeu. Un frappeur hors-normes, se déplaçant extêmement bien compte tenu de sa taille, impassible ou presque sur le court, très humble en interview. Le top du joueur moderne.
    Je n’avais jamais vu un joueur dégager une telle impression de puissance que lors du dernier set de l’USO 09. Safin peut-être, mais en coup droit c’était loin de valoir l’Argentin. Une puissance plus régulière que celle d’un Verdasco, plus souple que celle d’un Tsonga, plus sûre q’un Gonzalez.

    Le gamin semble sensible, ce qui m’attire encore plus sa sympathie. J’avais commencé à m’intéresser à lui lors de la fameuse demi-finale de RG 09. Il représentait alors beaucoup : le dernier obstacle à l’alignement d’étoiles dont avait bénéficié Federer. Nadal et Djokovic tombés, Federer avait su se remettre du choc de la nouvelle face à Haas (j’invite tout le monde à revoir le coup droit sur la ligne à 2 sets 0, 4-3 15-30 Haas, ou comment un match tourne sur point), il balaye le petit Monfils et voilà que se dresse devant lui l’Argentin à qui il avait infligé un double bagel en quart en Australie la même année. Et bien vite, on comprend que la tâche ne sera pas aisée. Je l’avais perçu comme ce fameux boss de jeux vidéo qu’on attend pas : le niveau semble fini, on se dirige vers la sortie et voilà que nous tombe dessus un sale personnage qu’on n’espèrait pas rencontrer. La finale avant l’heure.

    Je constate qu’il y a une dimension tragique constante dans le tennis argentin. Gaudio, Coria, Nalbandian, Del Potro : on a un ressenti d’inachevé. Un talent certain, des joueurs uniques, et toujours quelque chose qui coince. J’espère que pour JMDP l’histoire ne s’arrêtera pas là. Car il peut nous faire de grandes choses, j’en suis persuadé. Taper Nadal à Roland ? J’y crois.

    J’avais vu son match contre Rochus à Bangkok et il ne m’avait pas semblé si loin (sonn coup droit décroisé était notamment bien présent !) mais manquait effectivement d’un certain tonus, conséquence d’une maigre confiance en lui et d’un manque de compétition sans doute… En tout cas, l’envie était affichée et ça faisait plaisir.

    Allez Juan Martin, fais nous quelque chose de fou pour l’année prochaine, repasse par le splus petites cases de l’ATP, moi j’y crois !

    • karim 7 décembre 2010 at 13:28

      C’est un très beau commentaire William.

      • William 7 décembre 2010 at 18:30

        Je t’espère sincère. Si tu l’es, alors le compliment vient de haut et j’en suis très touché. C’est par tes articles -passionants- trouvés par hasard que j’ai commencé à suivre SV et maintenant 15-love. Merci !

  2. Serge 7 décembre 2010 at 09:35

    En 2010 le circuit manquait a Del-potro au moins autant que Del- potro manquait au circuit.
    Il y a tout juste un an on s’enflamait tous sur le quintuples Nadal/Federer/Del-potro/Djoko/Murray, resultat des course pour la 6 eme annee d’affiles ce fut Nadal/Federer et… c est tout (Je crache pas dans la soupe non plus ;)

    Tout se jouera au mental pour Juan, car son tennis c est du costaud. En 2010 peu ou pas de nouveaux joueur son apparut (Berdhych qui est un sous Del-Potro).
    Les 6 premiers mois seront difficile mais je pense qu en 2 eme partie de saison il y aura quelque chose a faire pour lui.

    Mon prono en 2011 c est que quand meme , ben, je vois bien, euh, Nadal/Federer episode 7 :)

  3. Colin 7 décembre 2010 at 10:17

    Très bonne traduction, Marie-Jo, merci.
    Et j’ai noté deux remarques tout à fait intéressantes de Davin:
    « Jusque-là il était lancé comme une Formule 1″
    « Juan arrivait d’un sacré rallye »
    Ce qui indique selon moi qu’il est prêt pour les « Tennis Race World Championships » 2011.

  4. Kristian 7 décembre 2010 at 10:36

    Good. Je ne sais pas si le tennis a vraiment besoin de lui. Il ne va pas changer fondamentalement le paysage actuel. Del Potro, c’est une sorte de Soderling/Berdych en plus limpide et plus explosif. PLus spectaculaire et efficace aussi. Bref, je prefere, mais ce n’est pas lui qui va apporter une vrai diversite dans le jeu.
    Par contre, c’est sur que Federer et Nadal auront du soucis a se faire s’il revient au top.

  5. Capri 7 décembre 2010 at 10:43

    Point de vue humain et donc très intéressant. Merci pour la traduction. Spécialiste renommée ou pas le poignet de Del Potro est soumis à un tel traitement par son jeu que j’ai bien peur que la douleur et la blessure soit aussi récurrente que pour Tsonga même si les dommages sont différents. Fed est probablement le joueur à très haut niveau qui a le jeu le moins « dangereux » pour le physique.

    Le retour de « la poutre » fera plaisir de toute manière. Bon esprit comme gars.

  6. Le concombre masqué 7 décembre 2010 at 10:51

    Merci pour la traduction Marijolie, et belle idée que de nous parler de l’ami Delpo dans la période « en attendant 2011″…

    Sinon vous avez trouvé qqun pour les 15 love awards? Elmar?

    • Guillaume 7 décembre 2010 at 11:48

      Non, aucun volontaire. Intéressé ?

      • Le concombre masqué 7 décembre 2010 at 11:59

        Bon je viens de lire l’article de l’année dernière : y’a du boulot, il faut vraiment avoir suivi tout le top50 toute l’année pour faire aussi bien..le challenge est élevé…

      • Elmar 7 décembre 2010 at 12:59

        Je planche déjà sur qqch, donc je suis pas sûr d’avoir le temps pour les awards… C’est donc un non momentané. Je vous tiens au courant si ça se débloque…

        Sinon, y a toujours un « j’aime / j’aime pas » ou « j’ai aimé / j’ai pas aimé en 2010″ possible.

  7. William 7 décembre 2010 at 12:03

    Oui, j’étais assez tenté pour essayer quelque chose pour les 15love awards mais il s’agirait alors de mon premier article et je ne connais pas la marche à suivre… De plus, celui de l’an dernier est extraordinairement complet , difficile de faire aussi bien, notamment au niveau de l’award des meilleures phrases : je n’en ai aucune en tete ! J’aimerais beaucoup que cette cyber cérémonie ait lieu, j’en appelle à ceux qui ont le plus de souvenirs de l’année qui vient de s’écouler…

    • Elmar 7 décembre 2010 at 13:00

      Oula, William. Là, tu viens de t’engager! On attend tes awards avec impatience!

  8. Elmar 7 décembre 2010 at 13:05

    Bon, allez, si ce soir, 18h30 personne d’autre ne s’est annoncé clairement, je me lance pour les awards. Je vous torche ça ce soir, pendant ma soirée baby-sitting!

    William, t’as compris? T’es en H-6 pour me couper l’herbe sous le pied!

  9. Elmar 7 décembre 2010 at 13:06

    Merci pour la traduc’, MJ.

    C’est vrai que DelPo ne changera pas la face du monde tennistique, mais il pourrait avoir pour mérite de densifier un peu le top-niveau. Pour passer sur le corps d’un bon DelPo, il faut faire valoir autre chose que ce que nous a montré Nadal à l’US Open, par exemple.

  10. Mozeur P. 7 décembre 2010 at 13:24

    Perso, delpo m’ennuie furieusement et son jeu ne m’a nullement manqué en 2010.

    Maintenant, je ne peux que lui souhaiter de revenir à un bon niveau.

  11. William 7 décembre 2010 at 13:25

    Elmar, je crois bien que ce sera pour ta pomme ! Si j’avais réussi à sortir quelque chose de pas trop mauvais ça n’aurait pas été avant demain soir de toute façon… Désolé !
    J’avais à peine quelques idées de noms de catégories sympas : joueuse dont on a réussit à voir plus de 3 matchs cette année, joueur de l’Est qui a grimpé au classement sans qu’on s’en aperçoive, joueur qu’on a pas vu disparaître (Gonalez…),… Si ces catégories farfelues te parlent, n’hésite surtout pas à en emprunter, ce sera ma petite contribution. Et ca te libérera peut-etre du temps pour t occuper de ce baby-sitting :)

  12. Sylvie 7 décembre 2010 at 14:00

    Merci Marie-Jo pour cette excellente traduction et cet article. Je fais partie de ceux à qui Delpo a manqué cette année. Même si son jeu repose en partie sur une grande frappe de coup droit, j’aime beaucoup l’Argentin. Il y a quelque chose qui me touche, m’émeut chez ce joueur, un côté enfantin perdu dans sa grande carcasse dégingandée. Chez lui je vois encore le gamin, parfois proche des larmes comme à Roland, que je n’ai pas vu chez Nadal, Djokovic ou Murray que je trouvais très mûrs au même âge.

    Après cette fantastique fin d’année 2009 avec une progression incroyable en Grand chelem, notamment ses matchs contre Federer de la raclée de Melbourne au titre New yorkais, j’attendais énormément de lui, me demandant s’il allait être capable de tenir ses promesses et pourquoi pas d’aller challenger Nadal sur terre. hélas ! J’espère qu’il va surmonter cette épreuve, qu’il aura la moelle de refaire le chemin jusqu’au sommet et que la réussite suivra.

    S’il se mêlait à la lutte dans les années à venir, le suspense n’en serait que renforcé.

    Après sa terrible chute en 2009, le skieur suisse Daniel Albrecht, a participé pour la première fois dimanche à un slalom géant et a terminé à la 21e place ce qui est exceptionnel.

    http://www.eurosport.fr/ski-alpin/beaver-creek/2010-2011/albrecht-le-miracule_sto2571816/story.shtml

    Souhaitons à Juan Martin un retour rapide parmi l’élite.

  13. karim 7 décembre 2010 at 14:10

    Un seul être vous manque…

    A certains il n’a pas manqué, à beaucoup même apparemment; à moi il a manqué cruellement, et pas uniquement parce que ma team Odyssée était la risée du site.

    Je me suis déjà exprimé sur son exceptionnelle preformance à new York contre Fed – en particulier – et sur le fait que pour moi, il ne s’agissait ni plus ni moins que du manifeste d’un gars qui allait truster les grands titres sur surface rapide. Il a suffi d’un pépin physique pour que le rêve soit changé en cauchemar.

    Cette interview, cette plongée dans l’univers du sportif blessé… merci pour la traduction. On comprend effectivement le stress que peut ressentir un jeune joueur face à une telle situation. Quand on voit les sacrifices consentis et le choix de vie adopté, on ne mesure pas toujours de l’extérieur la pression et les enjeux, parce qu’à ce stade c’est toute la carrière qui peut être terminée. On se retrouve alors à avoir perdu les dix ou douze dernières années de sa vie. Même s’il a déjà amassé quelques millions, ça reste un gros point d’interrogation, que faire si je ne peux pas m’y remettre? Et on ne perçoit pas non plus toujours une donnée fondamentale, c’est que le joueur se retrouve coupé de ce qu’il aime le plus (en théorie hein parce que Gulbis ou Nalbide sont là).

  14. Pierre 7 décembre 2010 at 15:32

    Super article (sans MarieJo cela nous serait passé sous le nez, merci à toi) ! oui, Del Potro manque sur le circuit, il est le seul depuis l’OA 2008 à avoir eu le cran de tout balayer sur son passage lors d’un GC et c’est un joueur qui a une énorme marge de progression. Du fond du court c’est déjà quasi parfait et, s’il arrive à prendre le filet d’assaut, il pourrait devenir injouable, en admettant qu’il retrouve son meilleur niveau.
    En plus, le gars a l’air tout simplement sympa, débonnaire et assez humble, ce qui n’est pas si fréquent.

    Je reste convaincu que son problème au poignet s’explique par le port répété du T-shirt sans manche mais cette théorie n’engage que moi.

    • karim 7 décembre 2010 at 15:43

      « Je reste convaincu que son problème au poignet s’explique par le port répété du T-shirt sans manche mais cette théorie n’engage que moi. »

      j’imagine déjà Louise qui joue du coup avec un col roulé et des manches longues, même en été…

      • Pierre 7 décembre 2010 at 16:09

        Mais parfaitement, elle a même un passe-montagne qu’elle n’enlève, sur mes ordres, qu’une fois la victoire acquise. C’est tactique, tout ça, c’est tactique…

  15. karim 7 décembre 2010 at 15:46

    C’est fou comme ça sent déjà l’hibernation ici, je vais lancer un papier qui s’appelle « Federer, l’imposteur au cul bordé de nouilles ». Si avec ça je ne fais pas rappliquer dare-dare tous les caciques du Federland, je me mutile une burne.

    • Pierre 7 décembre 2010 at 16:16

      Et je vais en pondre un intitulé : « Pète Sanstraces : langue pendue et revers en sucre », comme ça ton clavier point ne quitteras et seconde burne tu mutileras.

    • karim 7 décembre 2010 at 17:10

      Oh mon Dieu il parle mal de Pete… Quand j’aurai fini avec toi, tu ressembleras à un de tes collages. Mais il sera pas beau pour une fois…

      • Pierre 7 décembre 2010 at 18:41

        Ouille !

      • Pierre 7 décembre 2010 at 18:56

        Tiens, voilà un site qui devrait t’intéresser :
        http://www.yodablog.net/

      • MarieJo 7 décembre 2010 at 20:57

        MDR ! excellent ce blog !

      • karim 7 décembre 2010 at 21:05

        Trop fort, y’en a vraiment qui ont l’inspiration quoi!!

  16. Antoine 7 décembre 2010 at 16:37

    C’est bien que Marie Jo écrive cet article sur le sieur Del Potro. Au vu des commentaires le concernant sur le site, il était prévisible que quelqu’un s’y colle, ce d’autant plus que la quasi totalité des commentaires que j’ai pu lire sont de la veine: « Ah, quel dommage que Del Po ne soit pas là », « Del Po nous manque », « Del Po est le seul à pouvoir nous changer enfin de Nadal ou Federer » et tutti quanti..

    On a presque l’impression que la disparition de Del Potro est comparable à celle de feu Ayrton Senna…qu’il était évident que ce jeune champion fauché en pleine gloire était destiné à dominer le circuit tout aussi sûrement que d’autres dont on a parlé avant lui, Djoko et la Murène par exemple…

    Il y a quand même plusieurs choses qui me dérangent avec cette thèse: la première, c’est que dans sa meilleure année, 2009 donc, Del Po a gagné trois tournois: l’US Open, un 500 (Washington) et un 250 (Aukland). Il a également fait deux finales: celle du Master’s et celle de Toronto. Finale à Toronto, c’est son meilleur résultat en M1000..Cela fait une très bonne année mais y a t il de quoi crier au génie ?

    Quand on regarde les H2H de Del Po, on voit qu’il est mené 6-2 par Federer,4-3 par Nadal et 5-1 par Murray, soit un combiné de 15-6 en sa défaveur. Quand on regarde son classement, on constate qu’il a été un bon numéro 5 qui est parvenu quelques semaines à être numéro 4, assez comparable à Soderling donc..

    Quand on regarde sa victoire à l’US Open, on constate qu’il est le seul numéro 5 à avoir réussi, ce qui est tout à son honneur puisque seuls des 1, 2, ou 3 à la rigueur, y parviennent mais on constate aussi que dans son parcours, il a évité la Murène, gagné contre un Nadal qui n’aurait jamais du arriver là, vu son état, et que sa seule victoire significative est la finale contre Federer. C’est très bien mais cela relativise quand même l’exploit..

    Quand on regarde Del Po jouer, on s’aperçoit que le type a un très bon service et un très bon coup droit, pour autant que la balle ne lui arrive pas trop bas, mais qu’il a aussi des lacunes: une volée inexistante, un déplacement assez mauvais (surtout d’avant en arrière et vice versa) bien que bon pour quelqu’un de cette taille, un manque de variété et de plan de rechange. J’ai écrit il y a un moment qu’il me faisait penser à Moya..A regarder, je le trouve aussi ennuyeux que Soderling ou Berdych: on sert, on se décale en coup droit et on tape le plus fort possible jusqu’à ce que cela fasse le point. C’est assez limité comme tennis..Cela peut faire gagner 2 ou 3 GC mais cela ne peut pas faire un très grand joueur..Il me semble notablement inférieur à Djoko ou la Murène..

    Ce que je trouve le mieux chez lui, c’est son mental. Il est vraiment solide mentalement..et c’est ce qui me rend optimiste pour lui parce qu’il va en baver dur pour revenir…Sa blessure est la conséquence directe de son type de jeu: c’est le revers de la médaille.. Le fait qu’il ne s’inscrive pas pour jouer sur terre battue est pour le moins inquiétant alors qu’il sait jouer dessus, contrairement à l’herbe ou il n’est pas meilleur que Monfils….Je ne le vois pas qualifié pour le Master’s à la fin de l’année prochaine…Je me demande même si on en parlera encore l’année prochaine à même époque parce que s’il termine 20ème, il n’intéressera plus grand monde…

    • Le concombre masqué 7 décembre 2010 at 16:42

      Sans gagner de GC, Nalbandian , 20ème, intéresse toujours tout le monde. Je partage assez ton analyse à l’exception de sa côte de popularité à l’issue de la saison 2011: la grande différence avec Berdych et Sod, c’est qu’il est jeune, et tous les espoirs sont permis pendant un bon moment : cf Richie qui en suscite encore…
      Pour moi, DelPO ce sera plutôt du Safin, un peu comme t’as dit : 2 ou 3 GC, mais aussi une cote de popularité qui ne baissera jamais auprès du public(e).

      • Antoine 7 décembre 2010 at 16:45

        C’est pas faux ! Tu as sans doute raison: même s’il ne fait rien pendant trois ans, il continuera à susciter l’intérêt et l’attente de tous ceux qui penseront « cela va revenir un jour.. »

    • Quentin 7 décembre 2010 at 17:21

      Pour les H2H, l faut quand même préciser que Del potro a remporté ses 3 dernier matchs contre Nadal (Miami, Canada, US Open) et ses 2 derniers contre Federer (US Open et Masters). Il a en revanche un problème contre Murray, c’est vrai.
      Tout ça pour dire que les H2H sont toujours à prendre avec précaution, il faut regarder en particulier leur évolution récente.

      • Antoine 7 décembre 2010 at 17:27

        C’est à dessein que je ne l’avais pas écrit; juste pour voir ceux qui suivent vraiment les exploits du grand albatros triste !

        • karim 7 décembre 2010 at 17:31

          mince j’ai plongé dans ton traquenard

    • karim 7 décembre 2010 at 17:30

      Oh purée tu m’énerves Antoine!!!!!!

      Bon allons-y par étape.

      Quand Sampras remporte l’USO en 90 il n’a rien comme palmarès, rien. Un peu comme Becker à Wimbledon ou Chang à RG. Ce sont ces joueurs qui frappent quasi d’entrée dans un très gros tournoi. Encore que lu Delpo, on l’a senti venir quand-même, plus que Chang ou Boris. En 2008 quand il enchaîne quatre victoires de suite, même dans des tournois moyennement cotés, on se doute qu’on tient un gars solide.

      Il est en tout début de carrière au plus haut niveau, tu ne peux pas lui reprocher l’indigence de son palmarès à ce stade. Et pour quelqu’un qui dit que les M1000 ne valent pas un clou, je suis étonné que tu soulignes le fait que sa meilleure perf en M1000 soit une finale.

      A ceux qui le comparent à Berdych ou Soderling je dis niet; Delpo s’inscrit davantage dans la typologie de jeu d’un Kuerten, il lui manque vraiment le revers à une main pour se faire pardonner. Comme Guga c’est un long physique, des membres interminables, et la raquette qui prolonge un membre de 3 mètres tout compris. On n’a jamais l’impression que ceux-là forcent leurs frappes, et pourtant c’est hyper lourd, et ça claque terriblement. Soderling et Berdych tapent fort, mais ce sont des joueurs beaucoup plus rudes, moins fluides. Delpo est souple, comme Guga, il est léger, il donne cette impression de facilité. On a l’impression comme Kuerten qu’il y a inadéquation entre la puissance et l’effort qu’il semble imprimer dans sa frappe, et le résultat quand ça sort de la raquette.

      Inférieur à Djoko ou Murray? Il a pour l’instant une palette technique moins riche, mais il est meilleur à l’essentiel, déborder l’adversaire, le mettre dans le vent. Et c’est ce qui fait que s’il récupère il pourra se poser en alternative crédible à Nadal quand les deux autres se laissent distancer.

      Le H2H que tu donnes n’a pas tant de signification, il était en phase d’apprentissage. Avec Fed qui a déjà 30 ans ça ne comptera pas, mais contre le reste du top 4 ils en ont encore pour au moins 5 ans à se tirer la bourre à 100% de leurs possibilités; alors on verra à combien ils en sont.

      Bref ton réquisitoire ne tient pas la route, on n’attaque pas le leader de ma team comme ça!!

      • Kristian 7 décembre 2010 at 17:38

        oui, je suis bien d’accord avec le cote Kuerten : fluide et explosif. Certes moins evident cote revers, mais cela dit il a le revers anti-Nadal parfait sur surface rapide. La diagonale du coup droit, ca le fait bien rigoler.

      • Antoine 7 décembre 2010 at 17:43

        Possible tout cela…Ce n’est pas faux bien sûr..

        Le seul point qui m’étonne venant de toi dans ta plaidoirie en défense, c’est que tu le compares à Kuerten. Tu le trouves très fluide.

        Je force le trait en comparant son style de jeu à Berdych ou Soderling parce qu’ils tapent fort tous les trois, mais je suis bien d’accord que les deux autres sont plus âgés et moins bons, quelque soit l’angle sous lequel on les regarde. Vraiment, il me fait plus penser à Moya qui était beaucoup plus souple que ces deux là, mais Kuerten, quand même, il ne faut pas pousser mémé dans les orties…

        Ce n’est pas que Del Potro ait un mauvais revers, loin de là, mais je trouve quand même qu’il n’y a pas photo entre ces deux là, et pas seulement côté revers..Kuerten savait très bien volleyer..

    • May 7 décembre 2010 at 17:32

      Je l’aime bien aussi le Grand et c’est vraiment dommage pour lui ce qu’il lui est arrivé. Mais j’étais en train d’écrire à peu près les mêmes types de commentaires que toi lorsque mon pc a planté. Excepté que je le trouve plus intéressant que Soderling malgré un style de jeu similaire… délit de sale g…?!
      L’origine de cette attente peut être liée au fait de son jeune âge et que pas conséquent, il avait une forte marge de progression, ce qui est toujours le cas d’ailleurs!

      Ouf! Je ne suis pas seule à penser qu’il est actuellement plus un fantasme pour renverser la monotonie du leadership qui règne depuis 6 ans surtout celui de Nadal à lire tous les postes en lieu et place de Djoko-Murray qui butent sur les dernières marches à franchir.

      Marie-Jo, qu’en est-il de sa soit-disant « dépression » j’ai lu ici ou là quelques lignes là-dessus mais pas de réelle confirmation? Les rumeurs avaient commencées lorsque ses résultats post USO n’étaient pas fameux… puis quelques temps après son opération. Info ou intox?

      J’espère qu’il reviendra à son meilleur car il est la relève du tennis masculin avec son clone Croate en attendant la génération 90.

    • Colin 7 décembre 2010 at 17:50

      « sa seule victoire significative est la finale contre Federer. C’est très bien mais cela relativise quand même l’exploit.. »

      Mon dieu quel pisse-froid tu fais Antoine ;-)

      • Colin 7 décembre 2010 at 17:58

        Petit rappel: entre 2004 et 2010, soit 7 années, 28 tournois du grand chelem ont été joués.
        24, soit 86%, ont été remportés par Federer et Nadal.
        Parmi les 4 misérables GC qui sont tombés dans l’escarcelle du reste de la meute (affamée de titres par l’inouïe domination des deux mâles alpha):
        - Gaudio, vainqueur de RG2004 sans avoir à combattre ni Fed (Kuerten était passé par là) ni Nadal (forfait, sinon, qui sait, le bougre aurait peut-être bien été capable d’atteindre les quarts voire les demies et de sortir un ou deux cadors au passage)
        - Safin, vainqueur de l’Oz 2005 en battant Fed
        - Djokovic, vainqueur de l’Oz 2008 en battant Fed
        - Et donc, Del Potro, le seul et unique joueur en 7 années et 28 tournois du GC à en avoir remporté un en battant et Fed et Nadal.

        Bref, comme dirait Antoine, « ça relativise quand même l’exploit ».

        • Antoine 7 décembre 2010 at 18:07

          Pffffuuuiii…Non mais tu as vu ou qu’il avait battu Nadal en demies ? Tu as vu l’éclopé qui jouait en face avec les abdos en compote, incapable de servir autrement que slicé à 160 en premières et 135 en secondes ? Il a tellement fait de bluff durant cet US Open que les autres, comme Gonzalez et Monfils ont eu peur de lui et se sont liquéfiés parce qu’ils ont cru qu’ils avaient Rambo en face. Normalement, même Benoit XVI aurait du régler le compte de Nadal sur ce tournoi…

        • Colin 7 décembre 2010 at 18:13

          et ma grand’mère aussi!

        • Ulysse 7 décembre 2010 at 19:46

          Alors cet USO 2009 ? Enchaînement Hispano-helvétique exceptionnel du grand dadais ou victoire par défaut sur un Rafa à bout et un Rodg en panne de service ?
          Le débat reste ouvert. Pour le moment je suis d’accord avec le dernier qu’a parlé.

          • Duong 7 décembre 2010 at 19:52

            Federer n’avait pas perdu sur son service : les stats l’avaient montré même s’il y a toujours les gens qui disent « comme il avait peu de pts gratuits sur son service, il était
            moins prêt au retour ».

            Mais surtout ce serait occulter le formidable niveau de jeu de cette finale, le fait que Del Potro n’avait ni dormi ni mangé, et le fait que Del Potro a encore baladé Federer 2 mois plus tard au MAsters.

    • MarieJo 7 décembre 2010 at 17:53

      @ may, je pense que sa déprime réelle tient aux facteurs liés au douleurs post opératoires qui l’on clairement privé du coeur de la saison de dur et de l’us open.
      après, j’ai lu dans un tabloid argentin, qu’il courrait le jupon d’un top modèle argentin sans bcp de succès… ça mine le moral aussi ;)

      • Antoine 7 décembre 2010 at 17:54

        Elle lui a dit qu’elle le considérait comme un has been ?

        • Jérôme 7 décembre 2010 at 22:40

          Non. Elle lui a dit que sa tête de chat sauvage relooké par les jivaros ne lui conviendrait qu’avec l’intermédiaire d’un oreiller.

  17. MarieJo 7 décembre 2010 at 17:45

    salut la troupe, merci pour les compliments, car la traduction est parfois plus difficile qu’écrire un article à part entière, alors quand en plus c’est de l’espagnol « made in Argentina » avec des expressions locales, il faut y passer un peu plus de temps que pour du « castellano » pur jus…

    du coup, ça me fait penser aux traductions des transcripts d’interviews de nos joueurs préférés, et je me dis que selon le parler d’origine, et la traduction postérieure, il y a sans doute la place pour beaucoup plus d’interprétation que de la vrai traduction… car retrouver les mots exacts dans une autre langue est un gros casse-tête. Tout ça pour dire, que l’original de l’interview reste le support de meilleure qualité.

    Del potro et son tennis boum boum. il a un côté Boris, sans la volée of course, avec son service-coup droit pif-paf… qui te plante des deux côtés, c’est parfois proprement hallucinant à regarder. En 2009 à Rg il avait démoli robredo d’une force… on restait bouche bée devant la puissance de ses coups.

    je pense que tout sportif qui passe par la case blessure revient avec une envie décuplée, pour se prouver à soi- même qu’on peut le faire et devenir sans doute un peu meilleur dans le processus.

    la bonne chose pour delpo, c’est qu’il n’aura pas énormément de pression par rapport à son statut de vainqueur de GC, et que NY09 c’est une éternité déjà… même si on retrouve le circuit organisé de la même façon, chaque joueur évolue dans son coin et recentre son jeu en fonction des objectifs à atteindre.

    à la limite, avoir des objectifs simplifiés dans son cas et centrés sur le retour des sensations et le goût de la compétition devraient suffire à le faire revenir à un bon niveau. je miserai sur un top 25 pour 2011.

    • Antoine 7 décembre 2010 at 17:50

      Cela me parait réaliste..Peut être même top 10-15 à la fin de l’année 2011, mais un GC au cours de l’année prochaine, je ne miserai pas un kopeck là dessus. Je laisse Karim le reprendre en top player de sa team mais si Del Po gagne un GC en 2011, je me rase la tête comme le Djoker et ses copains et je vous envoie les photos…

      De toute façon, à part Federer, personne ne gagnera un GC puisque pour lui, ce sera l’année du GC..Je prépare un article sur le sujet !

      • Jérôme 7 décembre 2010 at 22:41

        YEEEEEEESSSSS !!!!

        Et 2012 aussi, hein ? ;-)

    • MarieJo 7 décembre 2010 at 17:57

      waaa antoine, méfie toi des paris stupides ! mais on prend note :)

      on se cotisera pour ton futur postiche au cas où ! lol

    • Capri 7 décembre 2010 at 17:59

      Le plus dur c’est quand mêem de traduire ce que peut bien vouloir dire Gaël Monfils.

      • Mozeur P. 7 décembre 2010 at 19:46

        Je crois bien que c’est de moins en moins vrai : monfils commence à prononcer des paroles sensées en ITW

    • Patricia 7 décembre 2010 at 19:10

      Moi le match qui m’avait interpellée, c’est celui contre Tsonga : Jo dans le style je balance des patates, il faisait de son mieux. Mais Del Po jouait très juste, aussi fort et avec une sécurité monstrueuse.

      Par contre je suis bcp moins optimiste que la plupart sur son retour… Je crains les rechutes fréquentes qui cassent le rythme de la confiance. Aucun bon mental ne résiste à ça…

      • Duong 7 décembre 2010 at 19:39

        oui Del Po jouait aussi plus « juste » que Tsonga : il ne sait pas que taper, il a aussi quand même un sens de la géométrie du court supérieur à Tsonga, en tout cas sur terre.

      • inès 7 décembre 2010 at 20:44

        Moi aussi, je suis peu optimiste ! Déjà, même s’il est remis, si c’est son geste technique qui génère le problème, il risque une récidive !
        Ensuite, il ne sera plus tête de série et il va galérer pour retrouver ses marques, ses sensations, la confiance et regagner des points ATP !

  18. Antoine 7 décembre 2010 at 18:15

    Bon, je vais arrêter de dire du mal de l’ami Del Potro qui me laisse assez indifférent au fond.

    Passons aux choses sérieuses: vous avez vu que durant les fêtes de fin d’année, il va y avoir un match au Madison Square Garden ou devant 20 000 gusses, Big Mac va jouer contre, devinez qui ? Et oui, Ivan Lendl soit même ! Ivan a perdu une dizaine de kilos et s’est remis à soulever de la fonte comme au bon vieux temps. Il a pris une première rouste contre Big Mac il y a quelques semaines mais décidé d’y aller à fond pour ce qui est présenté comme la revanche de la finale de Roland en 84…J’ai presque envie d’acheter un billet parce que je n’aurai sans doute plus l’occasion de voir Ivan morfler ! Après cela, il pourra se remettre au golf ou aux fléchettes ! Big Mac a promis de lui botter le cul ! Cela me fera encore plus plaisir que quand Federer a rossé la Murène à Melbourne !

    • Serge 7 décembre 2010 at 19:33

      Le match Mc/Lendl se joue au meilleur des 8 jeux :(
      Tres peu pour moi!

  19. Jean 7 décembre 2010 at 18:39

    Bah voilà. Y’a un enfin mec plutôt sympa et pas calculateur qui arrive avec un jeu qui donne un petit sentiment de jamais vu et avec presque autant de tripes que Ritchie, et il faut qu’il se blesse et qu’on se retrouve encore avec les soumis de service. Le seul type valable apparut depuis Nadal. En plus, MarieJo a apprit des trucs en argentin.

    Alors que Murray, il peut se blesser où il veut, no problem.

    • MarieJo 7 décembre 2010 at 19:25

      Nadal s’est blessé en 2004 au pied puis encore 2005… avec à chaque fois une coupure de 3/4 mois sans compter sont arrêt de 2009, il est revenu… pas facilement et en passant une disette de titres, et des mini crises de confiance ici ou là en perdant des matchs accrochés.

      tous les gds champions n’ont pas eu à jouer les phoénix, mais ceux qui y sont arrivés en sont sortis meilleurs.

      c’est sans doute ce qui pèsera assez vite dans la balance : la force mentale pour revenir bredouille d’un tournoi après un autre, et de repartir de plus belle et plein d’entrain pour le suivant. C’est là qu’on verra s’il tient le choc, où s’il replonge… je pense que le fait de savoir jusqu’où il a pu aller ne peut être qu’une source de motivation. Il a atteint un très bon niveau au bout de 18 mois d’efforts, et de paliers à franchir… une sorte d’éternel recommencement.

      je miserai une piécette en prenant delpo dans ma future team :) je sens qu’il faudra faire preuve d’originalité pour 2011 ;)

      • Duong 7 décembre 2010 at 21:47

        pour le fait d’accepter de revenir bredouille d’un tournoi pour mieux réussir au suivant, je pense que Del Po en est capable car ce genre de choses lui est déjà arrivé. Tant qu’il gardait confiance en lui, ça allait …
        Là, après une aussi longue coupure, et si en plus il a déprimé, il risque cependant d’avoir perdu sa confiance.
        Mais si ce genre de choses lui arrive plusieurs fois plus tard (un peu comme Nadal), ça sera un bon test s’il s’en sort cette fois … un peu comme Haas, qui a toujours su revenir.

  20. Duong 7 décembre 2010 at 19:32

    Pour apporter qqch à cet échange, je peux signaler pour ceux qui ne le sauraient pas que Franco Davin, le coach de Del Potro, est si je ne me trompe pas, le plus jeune vainqueur d’un match sur le circuit ATP principal, à 15 ans et 1 mois, en février 85 contre Hans Gildemeister à Buenos-Aires.

    Davin faisait partie d’une belle jeune génération argentine avec Perez-Roldan (finaliste de Rome et 1/4-finaliste de RG 88) et Mancini (vainqueur de Monte-Carlo et Rome 89, dont une finale magnifique à Mcarlo en 5 sets contre le meilleur Becker que j’aie jamais vu sur terre ; favori de RG mais fatigué, Mancini avait perdu en quarts contre Edberg), qui était prometteuse à la fin des années 80 mais s’est évanouie assez vite (à la même époque en plus que les débuts de Sabatini chez les filles).
    Il a moins marqué que MAncini et Perez-Roldan, mais il a donc toujours ce record (devant Tommy Ho 15 ans et 2 mois, et Chang et Arias, 15 ans et 6 mois).

    Pour ce qui concerne Del Potro, je le considère effectivement un peu comme un « super-Söderling » avec moins de fautes directes (mais moins de coups gagnants très risqués), encore plus de puissance, et surtout un vrai mental de champion.

    Son défaut ça risque d’être une fragilité physique récurrente, qui pourrait notamment l’empêcher d’avoir la régularité même d’un Djokovic ou d’un Murray (voir le fait qu’il n’ait fait qu’une finale de Masters Series)

    Donc cette moindre régularité et le fait qu’il ait moins de variété dans le jeu que Djokovic et Murray, me laisse dire qu’il a moins manqué au circuit ATP que ces joueurs ne lui auraient manqué.

    Mais cette idée peut être compensée par le fait que :
    - le niveau de jeu potentiel maximum de Del Potro est peut-être supérieur à celui de Djoko et Murray, mais en tout cas certainement plus gênant pour Nadal et Federer – certes Nadal était diminué en demie de l’US Open 2008 mais on sait ce qu’il faut pour battre Nadal, et Del Potro a en plein les armes pour ça ; quant à son duel contre Federer, Antoine doit penser que la finale de l’US Open 2009 était un « accident » mais quand même Del Potro a dominé la 2e partie du match alors qu’il avait loupé le début parce qu’il n’avait pas dormi la nuit précédente ni même mangé … et on a vu ce qu’il a fait ensuite à Federer au Masters
    - ce type est donc peut-être plus capable d’ »éclats » en grand chelem, d’ailleurs Söderling auquel on le compare, a fait des belles choses en grand chelem, même si son niveau moyen sur l’année n’était pas le même que Djoko et Murray
    - surtout beaucoup de gens aimeraient voir Del Potro contre Nadal sur terre battue : plus encore que Söderling (car il fait moins de fautes, a plus une éducation de jeu sur terre et a un mental de commbattant), plus encore que Djokovic (il peut déborder Nadal plus facilement), il a les armes pour produire des très gros combats contre Nadal sur terre.

    J’espère pour lui qu’il va revenir, et je le crois, même si revenir dans le top-5 à la fin de l’année sera très difficile, mais au moins revenir. De toute façon, je le vois plus comme un type « à coups » qu’à « classement ».

    Il sera de toute façon un complément utile, vu qu’il est quand même la seule nouveauté au top-top-niveau de ces dernières années, et que les autres nouveautés ne sont pas prêtes à court terme, sauf à espérer des grandes choses de Cilic et Gulbis (concernant Gulbis, certains sur menstennisforums pensent qu’il a « le potentiel d’un numéro 1″, plus encore que Del Potro, en tout cas sur le plan technique, le mental se discutant)

    Concernant le fait qu’il reprenne par la saison nord-américaine sur dur au lieu de la saison sud-américaine sur terre, en fait il n’y a pas de grande conclusion à en tirer : c’est ce qu’il a toujours fait. A un moment on pouvait se demander s’il devrait passer par l’Amérique du sud pour avoir des wild-cards, mais avec son classement protégé ou des wild-cards, il pourra donc faire la saison nord-américaine comme les autres années.

    Sinon, plus que Del Potro, pour lequel on a quand même pas mal d’informations, celui qui m’intrigue c’est Cilic : il a peu de fans, et on n’en parle pas beaucoup, et du coup je lis peu d’analyses sur ses problèmes cette année, où il a complètement flanché à partir du printemps, avec manifestement un problème mental.

    On le présentait comme fort mentalement, coaché par un type intelligent comme Bob Brett, et depuis on le voit comme une âme en peine sur le court, l’air très triste, qui perd plein de tie-breaks (il a la plus mauvaise stat du circuit avec Wawrinka et Mahut) …

    Techniquement, il ressemble effectivement assez à Del Potro, en plus fin, moins fort sur la défensive, mais avec du slice et de la volée.

    Mais même sur menstennisforums, je trouve très peu de choses pour expliquer ce qui est arrivé à Cilic.

    Au passage, si vous avez des infos sur Ancic ? Aux dernières nouvelles, il a des probs de dos depuis août et il a un diplôme d’avocat, je crois, depuis 2009, et on l’a vu travailler dans un cabinet d’avocats, tout le monde semble penser qu’il va arrêter, mais aucune information précise n’a filtré là-dessus à ma connaissance.

    • Duong 7 décembre 2010 at 19:44

      Concernant Cilic, il a aussi un prob technique par rapport à Del Potro : il a besoin de vraiment rentrer dans le court, d’avoir une attitude parfaite pour ne pas faire de fautes, sinon dès qu’il est moins agressif, il fait des fautes, notamment des balles dans le filet.

      Del Potro est moins sujet à ça, plus capable de jouer sans être trop agressif.

    • Mozeur P. 7 décembre 2010 at 20:00

      Perso je préfère nettement Supervicking au grand delpo qui se traîne toujours : le suédois montre un vrai regard de tueur, une intensité mentale qui me paraît bien + affirmée que celle de l’argentin. C’est peut-être un effet de la maturité, je le reconnais, delpo étant sensiblement plus jeune que Soderking.

      Quant à la confiance de cilic, je ne sais pas ce qu’il en est, mais ce qui me frappe le plus est son coup droit : dans une bonne période il multiplie les coups gagnants avec ce coup, alors que ces temps-ci les balles sortent consciencieusement du court avec une belle marge de sécurité. C’est assez étonnant à observer.

      • Duong 7 décembre 2010 at 20:08

        un match intéressant à revoir si tu veux, c’était Del Potro contre Söderling au Masters 2009, notamment le 2e set : tu verras qu’en matière d’intensité mentale et de combat, Söderling avait fort à faire !
        Ce soir-là notamment, Del Po avait montré qu’il est un vrai champion, capable d’élever son niveau de jeu quand c’est nécessaire.
        Söderling avait cependant aussi été un très grand combattant ce soir-là.
        Mais ce match était intéressant pour les comparer, aussi dans le déplacement (qqn avait dit Del Po plus fort sur le déplacement vers le coup droit, Söderling vers le revers, et Söd plus fort vers l’avant) et dans les coups (Söd tente des coups un peu plus risqués mais est moins puissant)

      • Mozeur P. 7 décembre 2010 at 20:23

        Je me rappelle ce match de Masters 2009, et j’ai souvenir d’un Soderking faisant tout le jeu pendant que delpo traînait sa flemme entre ses aces. Le résultat m’avait écoeuré.

        Heureusement la finale a permis que la victoire revienne à kolya plutôt qu’à l’argentin, justice était rendue.

        • Duong 7 décembre 2010 at 21:43

          je n’ai pas du tout le même souvenir : Del Po avait quand même fait des coups magnifiques, même s’il était peut-être plus en défense oui.

        • Clément 7 décembre 2010 at 22:05

          Je me rappelle très bien de ce match également. Ce dont je me souviens c’était de deux joueurs à leur meilleur niveau, dans le même registre, mais un qui faisait tout un peu mieux que l’autre… et c’était l’Argentin. Un peu plus à l’aise en coup droit, en revers, au service, un jeu de jambes un peu plus précis… Cela m’avait frappé de voir que pour deux gros cogneurs les styles étaient si différents. Tout était « en force » pour Söd, et tout paraissait un peu plus facile pour Jean Martin.

          Même Superviking l’avait dit en interview, il jouait super bien mais avait fini par ne plus avoir de solution car l’autre était simplement trop fort. Sans même parler de l’aspect mental avec l’un qui bat le quintuple vainqueur de l’US à sa première tentative quand l’autre se ratatine deux fois en finale à RG.

          En tout cas ce Söd – Del Po avait été un très bon match.

        • Duong 7 décembre 2010 at 22:21

          pareil : un excellent match, tous les deux à leur meilleur niveau.
          je ne dirais pas que JMDP était supérieur « partout » mais il semblait plus solide, oui, et plus capable d’élever son niveau de jeu, avoir un peu plus de marge quoi.
          Söderling avait eu un peu de chance de gagner le premier set au tie-break et avait fait un break sur un très beau jeu dans le 2e : c’est à ce moment-là que JMDP a élevé son niveau de jeu à un niveau fantastique pour le débreaker, ensuite c’est resté serré mais Del Potro était un peu au-dessus.
          Le lendemain contre Davydenko il était quand même fatigué par ce combat du soir précédent, même si je ne sais pas s’il aurait battu Davydenko.

    • Marina 7 décembre 2010 at 20:21

      C’est vrai que peu de personnes parlent de Cilic. Moi j’aime beaucoup ce joueur, mais c’est vrai que je ne comprends pas sa baisse de régime, après pourtant un super début de saison.
      On va pouvoir voir début 2011 comment il va réagir; et je pense qu’il va repartir du bon pied.

  21. Duong 7 décembre 2010 at 19:37

    Au passage autre question : quels exemples avez-vous en tête de types assez doués arrêtés presque un an et de leur retour ?
    je sais que Haas l’a fait plusieurs fois par exemple, mais je ne me souviens plus dans quelles conditions ça s’est passé à chaque fois.

    Entre Patricia qui est hyper-pessimiste et d’autres qui sont très optimistes, j’aimerais bien des exemples concrets.

    Moi je me dis si Haas l’a fait, pourquoi pas Del Po ?

    • Serge 7 décembre 2010 at 20:27

      De tete: Thomas Muster apres son grave accident au genou et Andre Agassi a de multiples reprises.

    • Duong 7 décembre 2010 at 21:49

      oui Agassi bel exemple de joueurs à multiples éclipses mais tournois tonitruants : elles étaient liées à des blessures ?

      • Babolat 8 décembre 2010 at 03:26

        En 93, il s’était fait opérer du poignet. Il avait même supprimé la boucle au service pour préserver ses articulations. il n’avait perdu qu’en 1/4 de Wimby en 5 sets contre Pete.
        Après, ses éclipses êtaient plus souvent dues à des manques de motivation couplés à des problèmes extra-sportifs.

        • Jérôme 8 décembre 2010 at 07:09

          Pas que des problèmes extra-sportifs de mon point de vue. Dans les années 91/93, Agassi subit une véritable chute. Et ce malgré la victoire à Wimbledon 92 qui est comme un oasis dans une traversée de désert.

          Pour Dédé, le coup de grâce ça a été sa 3ème défaite consécutive en finale de GC, à RG 91, alors qu’objectivement, jusqu’au début du 5ème set, il avait tout pour gagner. C’est lui qui faisait le jeu : Courier gagnait les sets quand Agassi avait des passages à vide (cf. retours d’interruptions dûes à la pluie).

          Après ça, alors qu’Agassi était le chouchou et la star de l’école Bolletierri, c’est Courier, espèce de Cendrillon survitaminé, qui prend le dessus sur la vedette marketing chouchou.

          La suite ? Une série de contreperformances : défaite au 1er tour de l’USO 91. Idem à l’USO 1993. Ce n’est vraiment qu’à l’été 1994 qu’Agassi arrivera vraiment à son top pour la 1ère fois et prendra l’étoffe d’un n°1 mondial, une fois que Courier a perdu une bonne part de sa motivation.

  22. fieldog 7 décembre 2010 at 19:45

    Merci MarieJo, en plus de nous faire une traduction de très bonne facture, tu as réussi à faire sortir le nabot vert du bois en nous parlant de son chouchou. Tu as tout bon ;)

    Durant toute la lecture de cette itw de Davin, je n’ai pas pu m’empécher de penser : « mais mon grand, tu te tracasses pour rien, le destin de ton poulain ne dépend que d’une chose : Karim va-t-il ou non le reprendre dans sa team en 2011??! Si tel est le cas, Juan risque d’avoir encore bcp de temps pour courrir des jupons l’année prochaine! »…

    Blague à part, bon nombre d’entre nous voient l’argentin comme l’empêcheur de tourner en rond du circuit. Peut-être avez-vous raison. Mais je trouve que c’est occulter un peu vite la difficulté bien réelle qui consiste à confirmer au plus haut niveau après le gain d’un tournoi du GC. Souvenez-vous janvier 2008 : Djoko gagne l’OA en affichant un niveau de jeu très très élevé et tout le monde (spécialiste ou non) s’accorde à dire alors, qu’il incarne le nouveau patron du circuit ATP rélèguant Nadal et Fed au fond de la classe. Résultat des courses, on ne l’a plus jamais vu jouer aussi bien que durant cette période. Pire, le serbe semble même avoir régressé aujourd’hui. Alors ajouter à cela une blessure très handicapante (il n’y a rien de pire que le poignet pour un joueur de tennis et je sais de quoi je parle puisque mon beau-frère, réel espoir dans sa catégorie d’âge, a dû stopper à cause d’une blessure au poignet…) et je serai bcp moins optimiste que certains ici.
    Qu’il fasse une carrière à la Safin et ça sera déjà très bien

    • Duong 7 décembre 2010 at 19:55

      Compte tenu de son physique fragile, ça pourrait être un type à « coups » comme Safin, mais il est capable de mieux : plus de
      « coups » car un meilleur mental.
      Mais pour ça c’est vrai qu’il va être important pour lui d’être capable de se remettre de ses blessures récurrentes : ça va être un bon test cette année.

    • Sylvie 7 décembre 2010 at 21:58

      Disons qu’avant sa blessure, on pouvait légitimement penser qu’il avait les armes pour contrer à la fois Federer et Nadal. Avec sa blessure la donne a changé et on est plus dans l’expectative et l’espoir. Il me semble que la majorité des commentaires espèrent un retour au premier plan mais sont conscients qu’il faudra du temps et que, peut-être, une dynamique a été brisée. Sa seule chance, il est jeune.

    • Ulysse 7 décembre 2010 at 23:04

      « Djoko gagne l’OA en affichant un niveau de jeu très très élevé et tout le monde (spécialiste ou non) s’accorde à dire alors, qu’il incarne le nouveau patron du circuit ATP rélèguant Nadal et Fed au fond de la classe. »

      Tu pètes les plombs Fieldog. Personne n’a dit ça à l’époque.

      • Patricia 8 décembre 2010 at 12:29

        Ce qu’on a beaucoup entendu à l’époque, c’est quand même « Nadal ne sera sans doute jamais N°1 mondial, Djokovic est plus polyvalent »….

      • Elmar 8 décembre 2010 at 12:40

        J’ai toujours considéré Djoko comme très nettement surévalué. Je l’ai dit après sa victoire à l’OA. Le seul moment où il m’a fait un peu « peur », c’est lorsque derrière, il a enchainé avec la victoire à Indian Wells. Mais comme derrière, il perdait au premier tour de Miami, on voit que ca n’a pas duré très longtemps!

        Cela dit, je confirme que pour les médias (bien plus que pour les fans), Djoko était le nouveau big boss qui attaquait mieux que Fed et défendait mieux que Nadal (si si, j’ai lu ça quelque part!).

      • Duong 8 décembre 2010 at 12:44

        Au printemps 2008, et jusqu’à Wimbledon, l’idée de certains était effectivement que Federer était vieillissant et Djoko plus polyvalent que Nadal donc successeur de Federer.

        Je me souviens de Haillet notamment…

        • Elmar 8 décembre 2010 at 12:54

          Haillet parlait du GC de Djoko en 2008 :mrgreen:

  23. Jérôme 7 décembre 2010 at 22:56

    Je me joins au concert de louanges et de remerciements.

    Super article. Merci MarieJo.

    Supers commentaires et réactions. Merci à tous.

    Sur le fond, je partage très largement le point de vue d’Antoine. Le jeu de Del Potro est très efficaces et spectaculaire de violence, mais vraiment peu varié.

    Pour ma part, à l’époque, je craignais que Del Potro ne préfigure un futur cauchemardesque (parmi plusieurs cauchemars possibles) pour le tennis : celui des types de 2 mètres servant comme des montres, très réguliers en fond de court et balançant des ICBM à travers le terrain.

    En fait, Del Potro illustre que les lois de la physique s’appliquent en sport, en tennis en particulier. Quand tu mets un moteur de fusée dans une bagnole, même avec des matériaux renforcés, la durée de vie de ladite bagnole est forcément réduite.

    Il aurait été illogique qu’un joueur tapant avec une telle violence dans la plupart de ses coups n’en subisse pas les conséquences physiologiques. Et c’est structurel.

    Donc oui, bien sûr, un Del Potro en forme, sur le niveau qu’on lui a vu à l’USO 2009, est en théorie un candidat sérieux à la victoire dans les GC sur dur. Mais bon, Safin aussi l’était … en théorie. Sauf que les conditions étaient rarement réunies et que le bonhomme n’était pas non plus infaillible, loin de là, même quand le physique était au top.

    Donc, oui, un potentiel pour 2 ou 3 GC, ce qui est déjà remarquable.

    De là à en faire un n°1, non, pour les raisons dites par Antoine. Del Potro, c’est un très bon second rôle qui parfois vole la vedette aux big stars.
    Il a notamment le jeu type du Nadal killer sur surfaces rapides mais sur terre battue, faut pas rêver.
    Je doute en revanche qu’il ait le jeu du Fed killer. En finale de l’USO 2009, Fed arrivait en bout de souffle de 4 mois de folie où il avait gagné tout ce qu’il révait de gagner, et ça c’est joué à 1 cheveu. Au Masters 2009, le Fed était un peu lessivé et avait envie de se reposer. Globalement, le suisse aime bien les gros serveurs gros cogneurs.

    • karim 8 décembre 2010 at 08:34

       » Globalement, le suisse aime bien les gros serveurs gros cogneurs »

      je doute fort que celui-là lui plaise. Entre l’âge avancé du capitaine et les doutes sur la santé du matelot, on n’aura pas vraiment une bonne base de comparaison, ils sont de deux générations trop éloignées pour être en compétition au top longtemps. Mais contrairement à Berdych et Soderling, JMDP est régulier, ce n’est pas un pro de l’épandage.

    • Duong 8 décembre 2010 at 08:59

      je sais que ça ne plait pas à beaucoup, mais bon pour appuyer Karim : je pense que Fed a perdu en vivacité pour pouvoir réagir et se dégager aux parpaings, il n’est pas devenu nul mais plus le même.
      Et effectivement s’il a aimé certains de ces gros cogneurs, c’est d’abord parce qu’ils « épandaient beaucoup », et aussi parce qu’il pouvait les déplacer, mais Del Potro est meilleur en défense que tous ces joueurs : ses qualités de défense avec ses grands bras sont pour moi une de ses qualités primordiales qui le distinguent des autres.

  24. Sam 7 décembre 2010 at 23:51

    Je ne suis pas un grand spécialiste, mais il me semble de mémoire que Safin a eu quasiment une saison blanche, et une autre très amputée. Sinon, il y a bien sûr Muster. Leconte en son temps n’a pas du en être très loin. Pim-pim Johansson, aussi (parti définitivement ?). Kent Carlsson ? (oui, lui il est parti). Je serais curieux de savoir si, passé une sorte de barre des un an, il y a tant que ça de come-back réussis.

    • Babolat 8 décembre 2010 at 03:35

      Sans oublier Ulf Stenlund (23ème en 1987 à l’age de 19 ans) qui se blesse et dégringole avant de revenir en 93 pour mettre deux fois 6/1 à Guy Forget à Monte carlo et de repartir comme il était venu. Bon… en même temps, à l’époque, il y a avait bien mieux que lui dans la catégorie « espoirs ». Ulf Stenlund… punaise, y’a des fois où je te sors de ces noms de ma mémoire. :)

      • Jérôme 8 décembre 2010 at 07:10

        Effectivement, il faut non seulement s’en souvenir de celui-là, mais même l’avoir connu. Ce qui n’est pas mon cas.

      • karim 8 décembre 2010 at 08:31

        Babolat tu nous fais du Pradel là c’est pas possible! il a vraiment existé ton gars? il n’y a que toi et lui qui vous en rappeliez; et je ne suis même pas certain que ce soit le cas pour lui d’ailleurs, qu’il s’en souvienne.

      • Colin 8 décembre 2010 at 09:31

        Waow! Ulf Stenlund, je pensais que ce n’était qu’un rêve, un avatar coincé dans un recoin obscur de ma mémoire, mais non, grâce à toi Babolat je sais maintenant que ce joueur a vraiment existé. Merci.

      • Elmar 8 décembre 2010 at 10:41

        Ulf Stenlund? Allez, Babolat, tu nous l’as inventé celui-là! Avoue!

        Vous vous souvenez de Olaf Stjönsund, 64ème mondial en 1984? Et Picolo Percorino, 37ème mondial éclair en 1999?

        Facile d’inventer des joueurs!

    • Duong 8 décembre 2010 at 08:55

      Pim-Pim Johansson a eu des velléités de retour de temps en temps, à Stockholm ou en coupe Davis, avec d’ailleurs des résultats honorables.
      Mais là on ne l’a pas vu de l’année.
      Sur les forums des joueurs suédois, ils disent cependant qu’il n’a pas tiré un trait définitif.
      Ps : Stenlund je m’en souviens de nom mais pas plus ;)

    • Duong 8 décembre 2010 at 09:02

      Le physique fragile et les retours de blessure ça risque effectivement de faire un point commun entre JMDP et Safin.

  25. karim 8 décembre 2010 at 08:44

    On se console comme on peut, je trouve l’angle d’approche un peu mesquin et désabusé. Si la France avait gagné, on n’aurait jamais eu droit à un tel papier.

    http://www.eurosport.fr/tennis/davis-cup/2010/que-vaut-la-coupe-davis_sto2574153/story.shtml

    • Colin 8 décembre 2010 at 09:28

      Finalement, Karim et Fieldog, vous êtes bien pareils tous les deux, toutes ces histoires de Bastille c’est juste pour épater la galerie:

      http://www.15-lovetennis.com/?p=7185&cpage=1#comment-57108

    • Elmar 8 décembre 2010 at 10:47

      Marrants, ces médias Français.

      Ils sont les premiers à glorifier l’importance de la Coupe Davis parce que leurs joueurs ne sont pas assez bons pour gagner autre chose; puis quand ils perdent, ils font l’inverse.

      Ils seront bientôt capables de nous dire que Bangkok est le tournoi le plus important de l’année, parce que Tsonga et Simon l’ont gagné dans un passé récent.

      Sur le fond toutefois, je suis assez OK avec le papier. Je crois que cette phrase est celle que je sors le plus souvent mais: les tournois ont l’importance que leur donnent les meilleurs joueurs. Raison pour laquelle les JO sont tout à fait respectables à mes yeux. Raison pour laquelle aussi je considère depuis longtempts Bercy comme un « sous-M1000″ (Duong, tu peux sortir du bois!)

      • Duong 8 décembre 2010 at 11:06

        j’ai décidé de ne plus sortir du bois pour contester des choes avec lesquelles je ne suis pas d’accord : c’est stérile, de toute façon les gens ne changent jamais d’avis et ont toujours raison au bout du compte …
        J’essaierai d’éviter les débats/dialogues, et plutôt de réfléchir, apporter des infos complémentaires et constructives, ou de poser des questions pour éclairer ma lanterne.
        J’éviterai aussi de parler des sujets qui me tiennent trop
        à coeur, par exemple sur Federer je dois garder ce que je pense pour moi.
        Après, il faut que je sois capable de tenir cette attitude et de me limiter moi-même, éviter d’être « bavard » : pas sûr que j’en sois capable, déjà j’ai écrit trop de posts hier soir et ce matin, par exemple sur l’opposition « Fed-Del Potro » j’aurais dû fermer
        ma g..e. Mais il faut un changement complet comme ça, ou alors c’ets l’arrêt total.

      • Elmar 8 décembre 2010 at 11:15

        Duong, il faut surtout arrêter de t’auto-flageller!

        Je crois que tout le monde aime te lire ici. Moi en tous cas c’est le cas. Ca ne me dérange jamais que tu sois bavard puisque tu es toujours intéressant.

        Après, sur les sujets sensibles, je comprends que ca te fasse du mal. Mais bon, on rigole hein? On t’a un peu charier sur Fed au Masters, mais c’était surtout une célébration de joie face à l’inattendu; parce que sur le fond, on est quand même tous à peu près d’accord. Evidemment, il y a des nuances entre nous tous.

        Sinon, ce que tu dis est vrai: les débats sont souvent stériles, on a tous tendance à rester sur nos positions, mais j’ai aussi souvent constaté ici que, lorsqu’il y avait débat, il y avait des vérités dans les deux camps mais que c’était la grille de lecture qui était différente. (Genre: Fed est vieux / Fed est encore n°2 mondial = 2 vérités, qui ne se conredisent pas mais qui vont changer radicalement notre filtre de lecture).

        Bref, Duong, tu t’en fous certainement, mais j’aime te lire.

      • Duong 8 décembre 2010 at 11:25

        C’est un prob général comme tu le dis.
        Après, ça fait plaisir que ce que je dis puisse t’intéresser, Sylvie aussi, peut-être certains autres, mais ça n’est pas tout le monde, non, et surtout je suis trop « bavard ».
        En tout cas, j’éviterai de « réagir », et plus d’ »agir ».
        Savoir « laisser couler », je sais le faire quand j’arrête complètement de poster, il faut que je sache le faire sans pour autant renoncer à toute intervention.

    • Sylvie 8 décembre 2010 at 10:49

      Je trouve l’article intéressant et assez juste dans l’analyse. Je ne suis pas certaine que Julien Carrasco qui est plutôt objectif aurait écrit un article à la gloire de la coupe Davis en cas de victoire mais je conçois que cela puisse être interprété comme cela.

    • karim 8 décembre 2010 at 11:22

      Je suis d’accord sur le fond de l’article, c’est le moment qui je trouve est mal choisi pour sortir ça; après une défaite? en précisant que ça devient une compète pour petites nations? ça ne peut que faire mauvais perdant dans le genre.

      Duoung, de quoi tu parles? kessta? t’as eu des soucis avec qui, j’ai loupé quelque chose? pourquoi tu ne veux plus parler?

      • Elmar 8 décembre 2010 at 11:26

        J’en profite pour te glisser que c’est Duong et non Duoung (ça fait plusieurs foi que tu fais l’erreur ;) )

      • Duong 8 décembre 2010 at 11:31

        c’est sûr que l’article fait complètement « mauvais perdant », par le moment et aussi par le style volontairement « à charge », sans nuance.

        Sinon t’inquiète, pas de problème, j’essaie juste de me « cadrer ».

        • Le concombre masqué 8 décembre 2010 at 11:38

          Duong, change rien, et reste bavard, surtout pendant le mois de décembre!

      • Sylvie 8 décembre 2010 at 11:36

        Effectivement, c’est le moment qui est mal choisi comme quand Federer critique le jeu de Murray après avoir perdu même si l’analyse est juste. Cet article paru avant la finale aurait eu plus de poids. Aujourd’hui, on a l’impression qu’il s’agit de minimiser la défaite.

  26. Duong 8 décembre 2010 at 09:07

    Pour Karim, Sampras s’est fait voler des trophées, notamment celui de son premier titre à Melbourne :
    http://www.mercedsunstar.com/2010/12/07/1683870/one-of-tennis-ultimate-winners.html#ixzz17TjtJmIN

    • karim 8 décembre 2010 at 10:20

      Je ne sais pas ce qui me choque le plus, qu’on puisse être assez bas humainement pour voler la matérialisation des efforts et succès de quelqu’un, ou que ce quelqu’un puisse être assez désinvolte et négligeant pour sotcker ce qui à mes yeux aurait beaucoup de valeur sentimentale dans un simple cagibi de location. Sur ce point Pete tu n’as que ce que tu mérites!!

      Mais Pete est le goat.

      • Elmar 8 décembre 2010 at 10:54

        Bah, tu sais, Bode Miller a bien utilisé sa médaille d’or mondiale pour faire le contre-poids de la chasse d’eau dans sa chambre d’hôtel… là où il l’a totalement oubliée et où, évidemment, elle a disparu.

        Je pense qu’une coupe ou une médaille a un vraie valeur quand elle est unique. Lorsqu’elle n’est qu’une parmi une multitude, je comprends tout à fait que cela ne représente plus grand chose.

        (J’ai laissé mes coupes de tennis et tennis de table à mes parents qui y étaient largement plus attachés que moi-même!)

        En revanche, c’est parfaitement idiot de vouloir voler le trophée de qqn d’autre. Je ne vois vraiment pas l’intérêt. A moins qe ca puisse se revendre à un prix intéressant.

        • Ulysse 8 décembre 2010 at 18:58

          Il y a quelques années j’ai remplit nuitamment et furtivement une grosse poubelle industrielle de coupes variés, au moins une vingtaine de trophées accumulés en quelques années par mon entité professionnelle dans différentes compétitions de tous ordres.

          Je n’ai pas « osé » le faire en plein jour. Ça fait une drôle d’impression de voir ces témoignages de quantités d’histoires locales qui en leur moment propre m’avaient paru primordiales disparaître comme ça.

          Sampras il s’en fout : il pourra toujours dire à ses enfants d’aller voir ses trophées sur Wikipedia. Mais mes propres enfants ne me croient pas quand je leur dis que je suis arrivé en finale du tournoi de pelote basque de Verneuil, ou troisième au championnat de France de pyrogravure sur contre-plaqué (j’ai volontairement falsifié la mes titres pour ne pas vous éblouir inutilement).

  27. Duong 8 décembre 2010 at 09:49

    Dimitrov va sûrement changer, mais il y a 3 ans, il avait déjà des réactions un peu « rudes » avec les arbitres :

    http://www.youtube.com/watch?v=u3VGp3aKB8g&feature=player_embedded

  28. Jean 8 décembre 2010 at 11:12

    Pat Cash a aussi eu des problèmes toute sa carrière, mais il y a une interruption de neuf mois bruts sur 85 et 86 (genoux). Il revient en participant à la victoire en CD, puis l’année suivante gagne Wim avant d’avoir des problèmes de dos après sa finale à l’AO 88. Je pense que c’est vrai, j’ai lu ça sur un article d’un dénommé Morglen.

    Et puis il y a le tout jeune Becker, 16 ans, qui se rompt le talon d’Achille à Wim en 84 un an avant sa victoire, mais il était déjà de retour en octobre, un temps de récupération paraît-il exceptionnel.

    Krajicek, il avait bien du se blesser avant sa victoire à Wim ?

    • Colin 8 décembre 2010 at 11:47

      « Krajicek, dès qu’il voit un court de tennis, il se blesse »

      André Agassi (véridique)

  29. Elmar 8 décembre 2010 at 11:18

    Sur Del Po, je pense qu’il a le jeu pour revenir très vite au top. Mais ça dépendra aussi beaucoup de son physique et de sa tête (les rumeurs de dépression sont-elles confirmées? qqn sait où il en est à ce niveau?). Et là, personne ne peut rien prédire. On ne peut qu’espérer. Perso, j’ai pas trouvé que ce soit très bon signe qu’il s’arrête après avoir seulement joué deux matchs. J’espère qu’il n’y a rien de grave là-derrière.

    • Duong 8 décembre 2010 at 11:47

      les réponses à tes questions sont, il me semble, dans l’article, et dans un post de Marie-Jo : il a déprimé pour arrêt-blessure, incertitude sur le diagnostic, ce qui est assez classique, et semble t-il aussi pour histoire sentimentale décevante ; il s’est arrêté vite, mais il avait voulu reprendre trop tôt pour son entourage, qui s’attendait à ça (et il n’a pas si mal joué : même conre Lopez, il paraît qu’il a eu plein de balles de break) ; quant à son état mental actuel, on ne sait pas grand grand-chose.

  30. Antoine 8 décembre 2010 at 11:30

    L’article posté par Karim est assez nuancé mais c’est sûr que l’on ne l’aurai pas vu si l’Equipe de France avait gagné la CD. Dire que la Coupe Davis n’a plus l’importance qu’elle a eue jusqu’au début des années 70 est un truisme. Il faut dire qu’à l’époque amateur, la Coupe Davis était plus importante que les GC..Cela étant, cela reste une compétition majeure à laquelle participent la quasi totalité des joueurs, le Federer de ces dernières années étant plutôt une exception que la règle…

    Il y a également une part de mauvaise foi dans l’article: dire que la France à battu l’Espagne sans Nadal et l’Argentine sans Del Potro est exact mais pourquoi ajouter que l’absence de Jo n’a eu aucune importance ?

    Hier, il y avait une pleine page de l’Equipe avec laquelle Forget a été très bavard à l’aéroport dimanche soir pendant sa connexion pour Genvève..

    On y apprend certaines choses:

    1) Samedi soir Simon était prêt à y aller tandis que Llodra se posait des question sur son service. Tout les deux étaient déclarés aptes. Forget décide ce samedi soir quand même de prendre Llodra en mettant en avant, notamment, deux raisons: 1) si je ne l’envoie pas alors qu’il a gagné 6 matchs cette année, quand est ce que je fais ? Si je veux rester cohérent avec mes choix, je l’envoie.. 2) si j’envoie Simon et qu’il perd, je ne saurai jamais ce qu’aurait fait Llodra…

    2)Il dit aussi qu’il n’a pas demandé à Simon d’aller au vestiaire pendant le match de Monfils, indiquant par la même son choix aux serbes, car Simon est tellement bavard qu’il aurait gêné Llodra !

    3) Tous les français sans exception étaient convaincus que les serbes allaient envoyer Tipsarévic…

    4) Ils étaient tous super contents quand ils ont appris que ce serait Troïcki…

    Ce serait intéressant de savoir quand et pourquoi les serbes ont choisis Troïcki: quand ils ont su que ce serait Llodra ou avant ? Qu’auraient ils fait si Simon avait été sélectionné ?

    En tout cas, les deux raisons invoquées sont de mauvaises raisons et la seconde s’apparente à une tentative de minimiser les regrets en cas de défaite, plutôt qu’à une tentative de maximiser les chances de victoire….A l’évidence, les serbes ont fait un très bon choix qui a surpris tout le monde côté français..Rétrospectivement, le choix de faire jouer Llodra était désastreux: c’est la première fois qu’il se fait breaker 8 fois dans un match depuis le premier tour de Roland Garros en 2001 contre Bruguera…

    Cela ne veut pas dire qu’un autre choix aurait améné un autre résultat mais Simon avait sans doute de meilleures chances de gagner ce cinquième match…

    • Sylvie 8 décembre 2010 at 11:37

      Sur ta dernière phrase, aujourd’hui on se dit tous cela mais avant le match, combien le pensait ?

      • Duong 8 décembre 2010 at 11:43

        quelques-uns, certes minoritaires, mais ça n’a pas d’importance puisque seul le choix de Forget était important.

        Et puis Troicki a tellement bien joué …

      • Sylvie 8 décembre 2010 at 12:57

        « le pensaient  » ?

        Une minorité effectivement. La majorité votait Llodra. Personnellement, j’aurais plus vu Simon contre Troicki sur le papier mais je n’avais pas imaginé que llodra se prendrait une telle raclée. Je n’aurais pas cru que Troicki ferait un tel match non plus. Je voyais ce 5e match très indécis mais jamais je n’aurais imaginé ce scénario et Forget non plus, bien évidemment.

    • Elmar 8 décembre 2010 at 11:38

      Oui.

      Surtout avec les 4h30 de jeu que Llodra avait dans les pattes.

      Maintenant, Simon n’a jamais remporté le moindre match de Coupe Davis, et ça a certainement joué un grand rôle dans le décision. Il n’a pas gagné un seul match et doit soudain remporté le 5ème match de la finale…

      Avant la rencontre, j’aurais fait comme Forget. Après le double, j’étais persuadé qu’il ferait jouer Simon, plus frais. En revanche, j’ai également été surpris par la titularisation de Troicky, qui avait également le double dans les pattes. Mais visiblement, Tipsa était hors de forme.

    • Duong 8 décembre 2010 at 11:41

      les Serbes ont dit qu’ils avaient pris leur décision 10 minutes après le match de Monfils (qui est le délai maximal imposé par le réglement).

      Ca donne l’impression que le choix des Serbes n’était en tout cas pas décidé avant qu’ils voient Simon sur le banc …

      Si Simon n’avait pas été sur le banc, ils auraient donc pu se poser des questions, vu que Troicki a perdu 4 fois sur 4 contre Simon.

      Un Simon dans les vestiaires aurait donc peut-être pu perturber au moins la préparation des Serbes, même si Troicki avait été choisi au bout du compte.

      A mon avis, le facteur crucial c’est que Llodra n’avait jamais joué Troicki : les Français ne savaient donc pas qu’il avait un très bon retour de revers pour contrer le service de Llodra à l’avantage.

      De manière plus générale, il me semble que l’ensemble des Français, équipe comme commentateurs, ont négligé les seconds couteaux serbes et ont donc pensé qu’ils gagneraient « en assurant ».

      Et pour Forget, Llodra était le choix « assuré », c’est ce qui ressort clairement de ce qu’il dit.

      Simon pourrait être considéré comme un choix plus « volontaire » car c’est quand même un ancien top-10.

      Ceci dit, tout ça n’aurait sans doute rien changé, et au moins ce qui est bien au bout du compte, c’est que Llodra s’en remettra, alors que Simon, s’il avait perdu, ça aurait pu le marquer pour longtemps, notamment en coupe Davis, comme Wilander l’a souligné.

      • Antoine 8 décembre 2010 at 11:48

        Les français savaient que Troïcki passait très bien en revers mais ils l’ont sous estimé..et comme tu le dis LLodra n’avait jamais joué contre lui…Il faut dire aussi qu’au vu de sa prestation de samedi en double ou c’est lui qui craque au 4ème et 5ème set, qui aurait dit qu’il jouerait le match parfait de A à Z le lendemain ?

      • Duong 8 décembre 2010 at 11:58

        c’était difficile à dire : il avait été excellent contre Isner au premier tour, mauvais contre Stepanek en demie, deux joueurs qui, comme Llodra, font du service-volée.

        En tout cas, je pense que c’est plus confortable pour lui
        de jouer dans un jeu à quelques coups, et en passing, que de
        « faire le jeu » : à un moment il semble manquer de patience ou d’imagination dans ces moments-là comme dans ses matches précédents contre Djokovic ou contre Simon justement.

        Mais de toute façon il semble que personne dans le clan français ne se soit vraiment préoccupé des qualités des joueurs serbes : il fallait juste que le joueur français soit « bon » et ça devait suffire. D’ailleurs je n’ai pas trouvé Llodra si « mauvais » et j’ai trouvé qu’il gardait sa concentration et sa motivation jusqu’au bout, juste qu’il n’était « pas assez bon ».
        assez « bon ».

    • Ulysse 8 décembre 2010 at 18:41

      QUOTE
      3) Tous les français sans exception étaient convaincus que les serbes allaient envoyer Tipsarévic…

      4) Ils étaient tous super contents quand ils ont appris que ce serait Troïcki…
      UNQUOTE

      J’avoue que j’étais pile poil dans ce référentiel dimanche. Quand j’ai appris que c’était LLodra (grosse dynamique de victoire) contre Troicki réputé fragile, qui plus est battu le jour précédent dans un match de double forcément traumatisant à la PHM, j’ai été très surpris du choix Serbe. J’ai pensé que Forget avait bien tiré son épingle du jeu et que c’était quasi dans la poche.

      Comme quoi même des spécialistes aussi avisés, informés et réfléchis que moi peuvent se fourrer complètement le doigt dans l’oeil. Quelle leçon d’humilité n’est-ce pas dites ?!

  31. Antoine 8 décembre 2010 at 11:43

    Je pensais aussi que Llodra était le bon choix, même après le double..Mais ce que je n’ai appris qu’hier, c’est que Llodra se posait beaucoup de questions sur son service samedi soir. Il n’avait pas été efficace déjà…Quand le joueur que l’on a pressenti déclare se poser des questions et que l’autre dit: « je sais que tu avais plutôt prévu d’envoyer Llodra mais si tu me dis d’y aller, sache que je suis prêt », c’est également à prendre en considération…

  32. Capri 8 décembre 2010 at 11:44

    La Coupe Davis n’est pas la Coupe du monde

    Quelques jours après la défaite des Bleus en Serbie, après la frustration, la désillusion et l’une des plus belles gueules de bois de toute notre vie, il est possible de regarder la finale sous un autre angle. La Coupe Davis n’est pas aussi importante que l’on veut bien le croire en fait, c’est une coupe quoi, un vulgaire bout de fer blanc super-tarte qui n’intéresse que des joueurs peu signifiants aux noms systématiquement imprononçables (ou alors Valérie Damidot), les hystériques en sont nostalgiques mais nous finalement qu’est que qu’on s’en tape ?
    Perdre une septième finale, une deuxième fois après avoir mené 2-1 après le double, cela refroidit. Avec un peu de recul (4 à 500 kilomètres environ), le coup de froid n’est pas si glaçant que ça. La désillusion française n’a finalement pas autant d’importance, car la Coupe Davis en elle-même ne propose qu’une gloire de clocher, du style « Wouais, on a gagné, on hurle et on se fait tous la boule à zéro ! ». Pathétique, n’est-il pas ? Délaissée par Roger Federer, moins essentielle à Rafael Nadal, elle nourrit les ambitions des nations émergentes et la nostalgie des anciennes gloires. Sur le circuit, c’est une épreuve qui n’a plus l’aura nécessaire pour concurrence les tournois du Grand Chelem et c’est bien pour ça que nous, fiers Français, nous sommes arrivés en finale de cette épreuve alors qu’en finale de Grand Chelem nous avons préféré jouer la discrétion. La coupe Davis flatte l’orgueil au sein de chaque pays, elle peut dynamiser quelques carrières, mais n’a plus l’impact qu’on lui prête parfois (NDLR : il faudrait que quelqu’un trouve qui est ce « qu’on »’ une bonne fois pour toute)
    En Serbie, comme en Croatie en 2005, en Espagne dès 2000, ou en Russie dès 2002, la victoire en Coupe Davis a été vécue comme une consécration mondiale par ces petites nations où des gens importants et primordiaux comme Voltaire, Louis Pasteur et Florent Pagny ont choisi de ne pas naître (voire de ne pas vivre). « Nous sommes champions du monde », criaient les Serbes dimanche soir. Cette expression est légèrement décalée puisque tout le monde sait bien que c’est la France qui est championne du monde depuis 98, même que nous avons battu les Brésiliens à plate couture alors faut pas être de mauvaise foi comme ça, Serbe ou pas Serbe. Les nouvelles nations du tennis sont en quête de reconnaissance, et la Coupe Davis est un terrain de jeu qui semble fait pour elles aujourd’hui avec des pousses-baballes à la ramasse qui ne brillent guère plus que dans cette épreuve. Elle reste une des épreuves sportives les plus anciennes et elle est surtout celle qui réunit le plus de nations (125). Ce prestige garantit un label tennis à ceux qui remuent le Saladier à la sauce champagne, mais nous les Français nous avons déjà le label (une victoire en GC depuis l’ère Open quand même, ça vous pose une nation !).
    Patrimoine en danger
    En France ou en Suède, on ne dirait pas « Nous sommes champions du monde », mais « nous avons gagné notre énième (10e pour la France par exemple) Coupe Davis par inadvertance contre une petite nation émergente dont les ressortissants, au demeurant assez peu civilisés, sont fort sympathiques. Car la France, la Suède sont des pays qui n’ont pas besoin d’entrer dans l’histoire mais de perpétuer leur propre gloire. Dans son récent article : « La Serbie, la nouvelle France? », Peter Bodo rappelle que la France fait partie de ses pays qui veulent préserver le lustre de la Coupe Davis : « Les Français emportent toujours un chiffon et du O CÉTARE pour qu’elle brille bien la coupe, ils sont cools ! » ».
    En France, c’est encore la génération Noah (joueur et entraîneur) qui stimule tout le monde, Tiens, mol, rien que d’entendre sa dernière chanson j’ai été tellement stimulé que j’ai fracassé mon poste de radio contre le mur, c’est dire ! Le souffle propagé avec enthousiasme par Guy Forget pendant onze ans est encore chaud c’est dire un peu la qualité de la harissa du couscous qu’il a mangé il y a onze ans et un jour. Peter Bodo qui apprécie la Coupe Davis s’en réjouit. Il note aussi que les Tsonga, Monfils, Llodra ou Clément jouent « non pas pour de l’argen mais pour des euros ou des francs suisses
    Le label, pas la référence
    Et comme les résultats en Grand Chelem ne suivent pas individuellement, il faut sauver le mobilier. Sous cet angle-là, le très beau parcours des Bleus en 2010, peut aussi connaître certaines distorsions. La France a battu l’Espagne et l’Argentine, oui mais bon t’as vu un peu à quoi ressemble ces nations ? Encore une fois, ceci n’enlève rien aux performances individuelles. A celle de Clément en double en finale qui s’offre un départ en retraite éblouissant, à celle de Llodra face à Verdasco, ou de Monfils face à Ferrer (non, là on déconne mais il y en a marre de dire du mal de Gaëll). Il faut simplement admettre que l’on peut facilement relativiser « l’aventure Coupe Davis ». Après tout ce n’est qu’une aventure dans une coupe qui s’appelle Davis. Tu parles d’un coup !
    Quand le double végète, malgré les mesures prises ces dernières saisons (raccourcissement des matches, des raquettes et des joueurs), quand le format de la Coupe Davis saucissonne la saison dans ses temps faibles, on peut s’attendre à ce qu’elle devienne un tournoi de rattrapage à peine digne du tournoi de Pâques de la MJC de Plécouilly-les-Zébeux. Novak Djokovic en personne, qui proclamait dimanche, à juste titre : « Nous sommes devenus des légendes, un peu comme Shrek ou Zora la Rousse », était plus qu’intéressé en début d’année par le projet de Coupe du monde de tennis lancé par un Australien. L’équipe serbe étant devenue « championne du monde », elle fait désormais partie de l’histoire de la Coupe Davis. Il faudrait maintenant que la Coupe Davis reste un événement majeur dans l’histoire du tennis (et nous ne parlons pas du doigt pour le majeur, hein !).

    • Elmar 8 décembre 2010 at 11:49

      J’ai pas de lettres suffisamment grosses pour rendre compte du rire énorme que tu viens de me procurer.

      Post juste énorme.

  33. Le concombre masqué 8 décembre 2010 at 11:52

    Je ne pense pas que la titularisation de Troicki ait quoi que ce soit à voir avec celle de LLodra. Je pense que c’est un gros coup de ch… parce que de toutes façons Tipsa était aux fraises et qu’ils n’avaient pas le choix.Personne ne pouvait savoir que Troicki allait sortir un match d’une telle qualité, les Serbes ont été aussi surpris que les français.
    Et Simon se serait fait atomiser par ce Troicki là.

    • Antoine 8 décembre 2010 at 11:55

      Oui, mais est il si sûr qu’ils auraient choisi Troicki si Simon avait été désigné ?

      • Le concombre masqué 8 décembre 2010 at 12:03

        C’est peu argumenté, mais comme écrit juste au dessus, je pense que Tipsarevic était complètement aux fraises.
        Troicki avait joué 4h30 de double la veille et est titulariséquand même…il faut vraiment que Tipsa ne donne aucun signe encourageant pour faire ce choix…

        Je pense que tout le monde oublie un peu vite le premier match PITOYABLE de Tipsa face au GRRRRAND Monfils. Je pense qu’après ce simple, le coach serbe a décidé qu’il en ferait pas jouer une éventuel 5eme match décisif à ce type là.

        Limite Troicki le savait déjà qu’il jouerait le 5eme, ce qui pourrait expliquer qu’il ait été tendu pendant le double

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