Bilan 2010 : Les tops

By  | 16 décembre 2010 | Filed under: Actualité

On s’attendait à l’année de tous les dangers, une année où 5 à 6 joueurs pourraient rivaliser au même niveau et nous offrir une lutte acharnée pour la suprématie mais, pour la sixième année consécutive, il n’a encore été question que du duopole. Petit récapitulatif en « top » (en attendant les flops) et à la subjectivité assumée d’une saison qui aura au moins tenu une promesse : la retraite définitive de Fabrice Santoro.

Ogre : n.m. fam. Si dit d’une personne vorace, insatiable. « Ogre. Ce n’est jamais que l’anagramme de gore… »

Qui d’autre que Rafael Nadal peut légitimement prétendre au premier prix cette année ? Donné pour mort et enterré au lendemain du Masters 2009 (3 défaites, aucun set remporté), il termine 2010 avec un petit Chelem en poche, 7 titres, la place du n°1 mondial, loin devant tout le monde et signant ainsi la meilleure saison de sa carrière.
Pourtant, bien malin qui aurait pu prévoir une telle issue en regard des premiers mois de l’année où, à l’image d’un top 5 à côté de ses pompes, Rafa ne donnait que peu de raisons d’en faire un incontournable pour les mois à venir. Fin mars, il glisse même au quatrième rang mondial, une première depuis 5 ans. « Je ne suis pas loin de mon meilleur tennis » annone-t-il pourtant au fil des conférences de presse. Les journalistes sont sceptiques mais la saison sur terre arrive, on va bien voir ce qu’on va voir. Et on a vu. Nerveuse comme jamais, la tempête Nadal s’abat sur Monte-Carlo, remporté pour la sixième fois de rang (record). 14 jeux, c’est tout ce qu’il laissera à ses 5 adversaires successifs. La finale tourne même à la farce avec un 6-0 6-1 infligé à Verdasco. On savait que l’ocre serait salvateur, sans doute pas à ce point. Confiant et désormais sur ses terres, l’enchaînement devient facile et surtout, intelligent. Pour la première fois depuis des années, il zappe Barcelone, s’économise, soigne ses genoux (via une infiltration d’un nouveau genre) et arrive frais et dispo à Roland Garros, avec 2 autres titres en poche. Il n’a perdu que 2 sets jusqu’ici, remportés de haute lutte par Almagro et Gulbis mais il n’en perdra plus aucun et brandira, fort logiquement, une cinquième coupe des Mousquetaires au terme d’une quinzaine tout en contrôle. Bonus non négligeable, les errements de Roger Federer, pourtant assis sur un capital point confortable, lui permettent de retrouver la première place mondiale. En 6 semaines, il vient de frapper un grand coup.

Malgré une défaite précoce au Queen’s, imputable à une légitime fatigue, c’est en favori qu’il pose les pieds sur le gazon anglais. Toujours prenable en première semaine, lorsque l’herbe parsème encore généreusement les courts, Nadal est successivement mené 2 sets à 1 aux second et troisième tours avant de renverser la tendance, à l’usure et au mental. S’il perd encore un set face à Robin Söderling, la machine est bien lancée et la suite du tournoi s’annonce même sous les meilleurs auspices avec l’élimination précoce de Federer. Il ne reste plus personne dans le tableau qui puisse légitimement prétendre à la victoire, d’autant plus que le Center Court a désormais perdu de sa verdure. Murray puis Berdych assisteront, impuissants, au nouveau doublé d’un Rafa désormais injouable. En un peu plus de 2 mois et 6 tournois joués, il remporte 7045 points sur 7250 possibles, avec un bilan de 31 victoires pour une seule défaite. Aouch.

D’ordinaire, et plus encore après pareille moisson, on pourrait s’attendre à ce que l’Espagnol rentre dans le rang, fasse bonne figure sur le ciment américain, mais sans plus. Les tournois de préparation à l’US Open tendent d’ailleurs à confirmer la tendance puisqu’il n’y brille pas, semblant même accuser le coup physiquement. Pourtant, dès ses premiers coups de raquette à New-York, un drôle de sentiment plane sur le circuit. 2010, à n’en plus douter, sera son année. Performant comme jamais au service, Nadal joue juste, frappe fort et profite d’un tableau favorable pour atteindre le dernier carré sans souffrir. Alors que toute l’attention se porte sur l’autre demi-finale, où  Federer et Djokovic s’opposent pour la quatrième année d’affilée, Rafa ne fait qu’une bouchée d’un Youzhny trop vite éteint pour atteindre, pour la première fois, la finale du dernier majeur qui manque à son palmarès. Il n’a pas encore concédé le moindre set et semble d’une solidité à toute épreuve. Il n’a certes pas vraiment rencontré de cador du ciment mais il est présent et en grande forme pour le dernier acte et attend de pied ferme son adversaire. Nul doute qu’il souhaiterait y rencontrer Federer mais c’est Djokovic, impérial dans les moments importants face au Suisse, qui aura la lourde tâche de tenter d’inverser le court de l’Histoire. Les deux premiers sets font illusions et laissent penser que le match peut tourner rapidement, mais ce Rafa là est décidément trop solide et devient, un an après l’Autre, membre du club très select des career slam winner.

Après pareille démonstration de force, Nadal, étonnamment frais, entame une surprenante tournée asiatique. Dispensable et facultative, elle lui permet sans doute d’améliorer son image dans cette partie du globe où le tennis est avant tout associé au Dieu Suisse. Il y ajoute un septième et dernier tournoi à sa moisson annuel mais est contraint au repos forcé jusqu’au Masters suite à une tendinite à l’épaule, consécutive, peut-être, de la puissance imprimée au service pendant l’US Open.

Jamais favori pour la dernière grande messe de l’année, Nadal y démontre malgré tout de belles choses et rappelle surtout à ses rivaux que si la surface ne lui sied guerre, ce n’est pas pour cela qu’ils doivent espérer le battre. Après un round robin à l’opposé de 2009, il affronte Murray dans une demi-finale pleine d’intensité, qualifié de meilleur match de l’année par le très anglo-saxon site de l’ATP (chacun jugera). Sans surprise, il retrouve Federer pour une finale de gala mais devra s’avouer vaincu devant la maitrise et la tactique déployée par Roger ce jour là. Une défaite qu’il ne devrait pas ruminer trop longtemps, tant sa saison fût pleine et menée de bout en bout avec courage et abnégation.
71 victoires pour 10 défaites (11-5 contre le top 10), c’est certes moins bien qu’en  2005 (79-10) et 2008 (82-11) mais le rapport nombre de victoires/palmarès est supérieur cette année.

En lice pour réaliser le Serena Slam, Nadal pourra-t-il réitérer pareille performance en 2011 ? Le facteur physique sera bien entendu décisif, tant son mental et sa motivation semblent intactes. Quoiqu’il en dise, il jouera cette année avec l’étiquette d’ultra-favori, sur toutes les surfaces et devra gérer une période délicate d’avril à juillet où le moindre faux pas se payera cash au classement, même si le matelas semble confortable…

Orgueil. n.m. Sentiment de fierté légitime, amour-propre, dignité.  « L’orgueil, c’est ce qui reste lorsqu’on a tout perdu. »

En 2010, Roger Federer fait son Janus et propose deux visages diamétralement opposés. Si on place d’un côté, janvier et août/novembre et, de l’autre, février/juillet, le contraste est saisissant. 46 victoires pour 5 défaites, 5 tournois remportés et 2 finales pour la première période contre 21-8, aucune victoire en tournoi et 2 finales. L’effet Annacone (sauf pour janvier) a sans aucun doute payé et Fed qui visait un retour au top pour 2011 a devancé son propre calendrier en signant un parcours exemplaire depuis le mois d’août, tout juste terni par sa demie à l’US Open.

Victime d’une infection pulmonaire après son brillant tournoi australien, Federer va de déconvenues en contreperformances, semblant se diriger tout droit vers le scénario du « pire » imaginé ici même, à savoir une perte de la première place à une semaine du record de Pete Sampras. Comme Rafa, il prétend ne pas être loin de son meilleur tennis, mais les résultats, de son côté, ne suivent pas. Il semble même solder ses vieilles dettes en se faisant battre par ses habituels souffre-douleurs (Baghdatis, Hewitt, Berdych, Soderling).  S’il ne parait pas encore perdu sur le court, il plane malgré tout un drôle de sentiment, un certain manque de motivation, de grinta que la défaite contre Montanes à Estoril de fait qu’aggraver.  Comment est-il passé d’une quinzaine australienne si brillante à un jeu aussi fantomatique ?

Sa défaite à Roland-Garros n’est, en soi, pas dramatique, Söderling était supérieur ce jour là ; mais à Wimbledon son jeu y apparaît plus inquiétant. En manque de punch, ses déplacements, d’habitude si fluides, trahissent une baisse physique et précipitent presque sa perte au premier tour, un affront qu’il évite de justesse mais qui ne présage rien de bon pour la suite. En 1/4 contre un bon Berdych, il ne parvient jamais à trouver le rythme, déjoue ses jeux de service et se fait logiquement sortir en 4 sets. Petite sensation sur le Centre Court, pour la première fois depuis 2002, il n’y aura pas de Suisse sur le gazon le dernier dimanche. Pour la première fois depuis 2003, Federer redevient n°3 mondial. En conférence  de presse, il tient à faire bonne figure et ne semble pas s’alarmer outre-mesure, tout va rentrer bientôt dans l’ordre et il n’a pas l’intention de changer quoique soit dans sa méthode de travail.  On apprend  pourtant rapidement qu’il a contacté Paul Annacone, ancien mentor de Pete himself, pour une collaboration qui se veut, pour l’instant, provisoire.

Sans réel coach depuis des années, Roger avait-il besoin d’entendre un autre discours, une autre approche ? Comment raisonner, diriger, conseiller un joueur qui a tout gagné et n’a, légitimement, pas vraiment de leçon à recevoir ? Quadrature du cercle. Toujours est-il que le courant passe. Annacone trouve les mots, Federer accepte de les entendre. A Toronto, il est attendu par tous et dévoile rapidement le nouvel élan qu’il souhaite donner à son jeu : vers l’avant. S’il ne joue pas non plus les Edberg, ce changement de cap force le respect. A vrai dire, on ne l’ attendait plus, ce retour volontaire vers le filet et pas uniquement pour terminer le point. Malgré un tableau difficile et la confiance encore fragile, il atteint la finale, non sans mal, disposant notamment de Tomas Berdych et de Novak Djokovic au terme de matchs serrés. La dernière marche sera encore trop haute (défaite face à Murray), mais la rédemption approche. « J’ai besoin de gagner ce genre de match contre ces joueurs » confiera-t-il pendant le tournoi. Vaincre ses angoisses, mesurer et ajuster son niveau, encore et toujours. La semaine suivante, il remporte à Cincinnati son 17e Master 1000 face à un Mardy Fish virevoltant. Solide en première balle, opiniâtre en volée, le coup droit est encore perfectible mais on sent que la mue vers un tennis plus naturel pour lui est en bonne voie.

L’US Open s’annonce et Roger l’entame pied au plancher, corrigeant tous ses adversaires en 3 sets, délivrant même une partition irréprochable contre un solide Söderling en 1/4.  Comme chaque année depuis 2007, Djokovic est au rendez-vous pour un match, comme à chaque fois, spectaculaire. Cette fois, ce fameux match sera un drôle de match. Federer l’avouera plus tard, l’idée d’affronter Nadal en finale l’a perturbé, précisant qu’il a sans doute cherché à trop se préserver physiquement, perdant ainsi les  deuxième et quatrième sets, manquant de lucidité sur ses balles de match. Peut-être. Mais inconsciemment, l’idée de perdre encore une fois contre Rafa en finale d’un Majeur, n’était-elle tout simplement pas au-dessus de ses forces ? Et que le meilleur moyen de ne pas vivre une finale cauchemardesque est encore de ne pas l’atteindre ? On ne le saura probablement jamais…

La suite et la fin de la saison confirmeront en tout cas ce retour vers les fondamentaux du jeu offensif où il ne connait que deux revers, face à Murray, injouable à Shangaï et contre Monfils à Bercy où on se demande toujours comment il s’est arrangé pour perdre (5 balles de match, you cannot be serious ?).

Au Masters, qu’il n’a plus remporté depuis 3 ans, Federer bénéficie d’une entrée en matière tranquille en la personne de son sparring partner, souffre-douleur, adversaire de 2007 justement, David Ferrer. Les gammes sont rapidement jouées et le deuxième acte, face à Murray, ne peut que tourner à son avantage. Roger n’a en effet jamais perdu le deuxième match lors des rounds robin et surtout, il est dit qu’Andy ne le battra jamais dans les matchs importants. 6-4, 6-2, l’affaire est rapidement pliée. Par la suite, pas plus Söderling que Djokovic (qu’il bat pour la quatrième fois depuis août) ou même Nadal ne pourront stopper le Fed-Express qui rejoint à nouveau Pete en remportant une cinquième Master Cup.

Au terme d’une saison coupée en deux, Federer peut se montrer satisfait. Il perd ses couronnes à Roland et Wimbly mais remporte un 16e Grand chelem. Il perd 4 fois malgré des balles de match mais demeure le joueur le plus performant contre le top-10 (16-6). Il termine l’année n°2 mais remporte plus de tournois qu’en 2009.
Bien décidé a jouer les premiers rôles pour quelques années encore, le Suisse reste, à 29 ans, le plus grand et sérieux rival du n°1 mondial et devrait logiquement lui disputer les grands titres en 2011.

Interminable. n. Qui dure très longtemps, qui semble ne jamais s’arrêter. « Il est interminable ce cinquième set ! »

Match le plus long (11h et 5 minutes), set le plus long (8h et 11 minutes), plus grand nombre de jeux (183, dont 138 dans le seul 5ieme set), plus grand nombre d’aces (216), plus grand nombre de points joués (980), le tout étalé sur 3 jours. Pas mal pour un banal premier tour à Wimbledon.

Lorsqu’il arrive sur le terrain pour jouer son match contre John Isner, Nicolas Mahut est déjà un miraculé. Lors des deux derniers tours de qualification, il se défait d’Alex Bogdanovic en trois sets, dont 46 jeux pour le seul troisième set qui dure déjà 2 h 51 : 3-6, 6-3, 24-22. Il poursuit sur sa folle lancée face à Stefan Koubek lors du dernier tour qui se joue lui en 3 sets gagnants, en remontant un déficit de 2 sets à rien. Ce parcours pour le moins atypique, Mahut en tirera avantage face à Isner : « Ça m’a aidé et donné la preuve que j’étais prêt à emmener mon adversaire dans un endroit où il n’est jamais allé. » Spécialiste du gazon, vainqueur de Wimbledon junior en 2000, le Français vit littéralement cette surface et n’y craint personne, pas même un géant unbreakable.

Les 4 premiers sets sont, sans surprise, un classique du jeu sur gazon. Très peu de breaks (2), des tie-breaks éprouvants pour les nerfs, des serveurs efficaces et des points rapidement joués. Dernier match de la journée, l’obscurité reporte au lendemain l’ultime set après 3 heures de jeu. Jusqu’ici, rien de bien anormal. La partie reprend comme elle avait commencé, les serveurs ne craquent pas et Isner, qui mène la course, obtient à 10-9 sa première balle de match, sauvée par un ace. La suite se déroule presque machinalement et « il ne se passe plus rien » jusqu’à 32-32 (!) où le match devient officiellement le plus long de l’histoire avec ses 6h34. 47-47, le tableau d’affichage n’en peut plus, se bloque et finit même par s’éteindre. 58-58, les joueurs s’accordent une pause-pipi bien méritée. 59-59, le cinquième set se joue depuis 7h et 6 minutes et la faible luminosité force les organisateurs à le reporter, encore, au lendemain.  (petit résumé de ce deuxième jour ici). Devant un match pareil, la machine médiatique s’emballe, Federer se demande s’ « il faut en rire ou en pleurer » tandis qu’une rumeur annonce que la fin du match sera programmée sur le Center Court. C’est pourtant sur un court n°18 plein comme un Russe un jour de fête que reprend la suite des hostilités. Et comme la veille et l’avant veille, aucun des joueurs n’abdique. Les jeux s’enchainent, la barre des 100 aces est dépassée par les deux duettistes mais, après 1h08 de jeu dans cette troisième journée, Isner finit par s’octroyer une cinquième balle de match qu’il convertit sur un passing de revers.

Désormais « liés à vie», Isner et Mahut, joueurs de l’ombre, deviennent mondialement connus, leur performance a dépassé les seules limites du tennis. Au final, peu importe le vainqueur, le plus important ces jours-là, c’était la beauté et la futilité du geste.

Expérience. n.f. Connaissance acquise par une longue pratique. « Rocco Siffredi a beaucoup d’expérience »

En 2010, les vieux font de la résistance. Ivan Ljubicic, Jurgen Melzer, Mardy Fish, Michaël Llodra, Albert Montanes. Moyenne d’âge, 30 ans. Particularité ? Ils signent probablement leur meilleure saison de leur carrière à un âge où on ne les attendait plus à pareille fête. Dans des styles différents, sur des surfaces différentes, à des moments différents, ils auront animé le circuit, dépassés leurs limites et surtout déjoués les pronostics.

Ljubicic. Ancien n°3 mondial et blessé à répétition ces deux dernières années, le grand chauve crée la sensation à Indian Wells, premier MS1000 de l’année. Après avoir pris la mesure de Novak Djokovic en 1/8, il élimine Nadal en demies avant de remporter le titre, son premier dans cette catégorie, face à Andy Roddick, l’homme en forme du moment. Une victoire qui a surpris tout le monde, peut-être même lui le premier tant personne ne l’attendait, surtout avec un tableau aussi peu favorable. Malgré une saison faites de haut et de bas, ce succès n’est qu’une légitime récompense pour l’un des joueurs les plus impliqués et appréciés dans son sport.

Même si les autres trentenaires ne remportent pas de tournoi aussi prestigieux, leurs parcours respectifs forcent l’admiration et démontrent surtout qu’il n’y a pas que les bons vins qui vieillissent bien. Honnête top-50 depuis quelques années, Jurgen Melzer est sorti de l’ombre cette année, alignant les performances de choix dès le début de l’année en signant un bon parcours à Dubaï mais surtout en atteignant la demi-finale de Roland-Garros, remontant au passage un déficit de 2 sets face à Djokovic en 1/4. Il passe les 3 premiers tours dans les deux Grands chelems suivants (chaque fois sorti par Federer en huitièmes) et se paye même le luxe d’éliminer Nadal à Shanghaï. Il termine l’année à la 11e place, pas loin du dernier ticket pour le Masters qu’il joue malgré tout en double avec son pote Philipp Petzschner.

Il aurait perdu près d’une dizaine de kilos. Mardy Fish, qui atteint lui aussi son meilleur classement (16), débute l’année en mode mineur, tracassé par des douleurs au dos avant de renaître au Queen’s. Classé 90e, il évite de justesse les qualifications mais retrouve Andy Murray, tenant du titre, dès le 3e tour. Léger et bondissant, il livre une prestation de qualité pour sortir le Scott à la surprise générale. Lancé, il ne sera battu qu’en finale par l’Américain le plus régulier cette saison, Sam Querrey. Trouble-fête potentiel à Wimbledon, il s’incline pourtant dès le second tour mais se refait une santé en juillet où il remporte deux tournois, Newport et Atlanta, coup sur coup. Motivé comme jamais, il s’extirpe d’un tableau difficile à Cincinnati, éliminant successivement Gilles Simon, Verdasco, Gasquet, Murray, Roddick. En finale, il bouscule sévèrement Roger Federer et passe à quelques points de l’exploit. Qui restera son dernier fait d’arme d’une saison, somme toute courte, mais rentable !

Pendant ce temps là, Albert Montanes prouve au grand public qu’on peut être Espagnol, battre Roger Federer et ne pas s’appeler Rafael Nadal. Inconnu ou presque jusque-là, il signe à Estoril sa plus belle victoire, enelvant le tournoi dans la foulée face à l’enfant du pays, Frederico Gil. Il prend ensuite un set à Soderling à Roland-Garros avant de remporter, quelques semaines plus tard, un second tournoi à Stuttgart, profitant de l’abandon de Monfils en finale. A nouveau battu en huitième de finale à l’US Open par Soderling, il termine l’année au 25e rang. Juste devant, classé 23, Michaël Llodra atteint lui aussi le plus haut classement de sa longue carrière. Le gaucher au jeu d’un autre temps remporte certes deux tournois (Marseille et Eastbourne) mais se fait surtout remarquer pour son superbe parcours à Paris-Bercy où il sort tour à tour Isner, Djokovic, Davydenko avant de tomber, à bout de souffle sous les coups de Soderling (encore lui). Un tournoi au doux parfum de Coupe Davis où sa victoire contre Novak fait couler beaucoup d’encre et l’intronise presque comme unique chance de battre à nouveau le Serbe à Belgrade. Surface différente et choix tactique du capitaine en décideront autrement. Mika sera malgré tout l’attraction du weekend, en revenant d’outre-tombe en double le samedi et en y retournant le lendemain en simple. Il sera passé par tous les états émotifs possibles en quelques heures. Ce dernier revers, face à un Troicki des grands jours, ne doit pas ternir l’image d’une saison remarquable de ténacité et d’abnégation.

Parpaing. n.m. Aggloméré parallélépipédique moulé et comprimé. « Qu’est-ce qu’il envoie comme aggloméré parallélépipédique aujourd’hui Robin !»

Comme l’an dernier, Robin Söderling aura été l’un des animateurs principaux de cette saison. Il boute hors de la Porte d’Auteuil le tenant du titre et n°1 mondial, atteint la finale et se fait battre en 3 sets par le n°2. Il se fait ensuite battre en 1/4 à Wimbledon par le futur vainqueur. Il atteint enfin le Masters après une saison pleine. Kif-kif on vous dit. A ceci près que Robin a encore pris de l’épaisseur cette année. Son jeu à plat s’adapte désormais très bien à toutes les surfaces et même si c’est toujours en indoor que ses coups sont les plus meurtriers (en témoigne sa victoire à Bercy), il rivalise désormais avec les meilleurs spécialistes, toutes surfaces confondues et s’illustre dans les tournois qui comptent. A 26 ans, il devient le premier Suédois à s’imposer à Bercy depuis Thomas Enqvist en 1996 et le premier à remporter un Masters 1000 depuis le même Enqvist à Cincinnati il y a dix ans. Même s’il ne sera sans doute pas n°1 mondial, n’en déplaise à Björn, Söderling a su s’imposer comme valeur sûre du top-10, malgré encore un manque de solidité mentale dans ses rencontres avec le top-5, pour véritablement décoller. Le changement de coach, intervenu en décembre, bousculera-t-il ses habitudes dans le mauvais sens ? Norman avait su canaliser la tempête qui secouait les nerfs de Robin pour en faire le joueur actuel, il est à espérer que ce travail ne soit pas à recommencer…

Berdych & fils, entreprise de démolition, déménagement, concassage, tous matériaux. Comme son partenaire de catégorie, le grand Tomas est un gros frappeur sur le circuit mais c’est les esprits qu’il a particulièrement frappé cette année, remportant plusieurs victoires significatives à défaut de titres. Son parcours 2010, en trompe-l’oeil mais régulier, lui permet d’atteindre, lui aussi, son meilleur classement à ce jour (6), sa première finale en Grand chelem (et 2 demies consécutives), plusieurs demies et finales et démontre surtout qu’il peut battre tout le monde (sauf Nadal). Cette année, il a scalpé Federer (2 fois), Isner, Murray, Söderling, Djokovic, Youzhny, Roddick et le vrai GOAT caché, Olivier Rochus. A contrario, son parcours 2010 réalisé sans le moindre tournoi remporté, démontre qu’il peut se faire battre par tout le monde. Il s’est ainsi fait scalper par Peter Luczak, Evgeny Korolev, Xavier Malisse, Michael Berrer, Tobias Kamke…

Mentions honorables pour  2010 :

David Nalbandian. Ce n’est pas le retour au sommet mais il est à signaler. Absent des courts pour cause de convalescence en 2009 (hanche), il revient gentiment sur le circuit en février, prend un set à Nadal à Miami, atteint les 1/4 à Monte-Carlo avant de déclarer à nouveau forfait pour les semaines suivantes. Il revient ensuite très fort, gagnant ses deux matchs de Coupe Davis face à la Russie et remportant surtout le tournoi de Washington, lui permettant d’effectuer un bon de géant au classement (de 117 à 45). La suite de la saison sera en demi-teinte, avec quelques performances mais aussi pas mal de déconvenues. Le rythme n’est pas encore là, mais ce retour fait plaisir et en tant qu’incorrigibles optimistes, on se prend à espérer un vrai retour dans le haut du classement.

Andrey Golubev. 100 places. 133 fin 2009, il atteint son plus haut rang en octobre pour pointer à la 33e place. Il remporte le tournoi d’Hambourg sans perdre un set (battant au passage des cadors de la terre battue, mais aussi Davydenko et Melzer) et qualifie presqu’à lui tout seul le Kazakhstan pour le groupe mondial en Coupe Davis. Pas mal.

Robin Haase. S’il n’a pas beaucoup joué sur le circuit principal cette année, le Hollandais marrant s’est principalement illustré sur le circuit Challenger, y remportant 5 titres et lui permettant surtout de retrouver un classement digne de son niveau (65). Blessé au genou droit en 2008 et 2009, Robin pointait encore à la 451e place en janvier… Il vient d’ailleurs de recevoir le prix du Comeback ATP de l’année.

QuerrIsner. Deux géants américains, la petite vingtaine et dans le top 20. Pas des foudres de guerre, pas vraiment des physiques faciles mais ont confirmés les attentes, sont installés parmi l’élite et comptent bien y rester. Ils pourraient jouer les premiers rôles dans les mois à venir.

Viktor Troicki. Héros de tout un peuple après sa victoire en finale de la Coupe Davis face à Llodra, Viktor a également livré des matchs au couteau contre Wawrinka à Belgrade, mais surtout contre Djokovic au premier tour de l’US Open et contre Nadal à Pékin. 2011, l’année de l’éclosion ?

David Ferrer. Stakhanoviste du circuit (84 matchs, 60 victoires), Ferrer l’a jouée fine et thésaurisé au bon moment, lors d’une tournée sud-américaine essentiellement squattée par les terriens et pendant la saison européenne, où il atteint au minimum les demi-finales à chaque fois (seuls Nadal, Federer et Verdasco l’y dominent). S’il loupe son Roland-Garros, il pousse Söderling aux cinq sets à Wimbledon, livre un match épique face à Verdasco à l’US Open et remporte par la suite le tournoi de Valence, avant de prendre la route pour son deuxième Masters où il se fait logiquement dézinguer par tout le monde. Effort méritoire du petit David, top20 au minimum depuis près de cinq ans maintenant.

Andy Roddick. Pour ses 3 premiers mois de l’année. Après, il a fait pschiit.

Ernests Gulbis. Cette année, Neness a remporté son premier titre ATP (Delray Beach), animé la saison sur terre (battant Federer à Rome avant de bousculer sévèrement Nadal) et puis, il s’est rendormi après 6 semaines de dur labeur. Considérant qu’atteindre son meilleur classement à ce jour (24) était suffisant, Gulbis est retourné à ses occupations favorites : arroser les bâches et tâter de la pouliche.

Lleyton Hewitt. A vaincu le signe indien et battu Roger Federer, en finale et sur gazon s’il vous plait, après 7 années de branlées continue. Rien que pour çà (mais vraiment, rien que pour çà), chapeau bas.

Xavier Malisse. A nouveau le meilleur joueur belge du monde. Come on !

Hit for Haiti @ Australian Open. Juste pour le plaisir, et un dernier pour la route.

===================================

Capri-News a pu croiser Michael Chang au Tournoi des Légendes. Un entretien plein de rires et de Jésus.

Question = Michael, vous n’étiez pas revenu depuis sept ans à Roland-Garros. Est-ce que ce lieu représente encore beaucoup d’émotions pour vous ?

Réponse =Mon dernier match ici, c’était contre Fabrice (Santoro) sur le court Philippe-Chatrier, au 1er tour en 2003. J’ai toujours pris beaucoup de plaisir sur ce tournoi, et même quand j’ai joué contre Fabrice. C’était un de mes tournois du Grand chelem préféré parmi ceux que j’ai gagné, surtout pour le traitement qui m’a toujours été réservé ici, par le public et la fédération. J’ai toujours aimé cette manière de respecter mon humilité en faisant semblant de ne pas me reconnaître, de ne jamais me demander d’autographes. Une fois même un vigile a fait gentiment semblant de ne pas vouloir me laisser rentrer mais il s’est arrêté quand il a vu que moi je ne faisais pas semblant de saigner sous ses taquins coups de matraque. Qu’est-ce qu’on a ri aux urgences ensuite avec les docteurs pendant les soins ! Enfin moi un peu moins parce que le chien du vigile m’avait mordu un peu trop gaiement à la joue et que l’infirmière avait joyeusement oublié de m’anesthésier avant la pose des points de suture. Bon, au bout d’à peine 6 mois, il n’y paraissait plus, les 35 points étaient partis (il rit) !

Q = Pourquoi n’êtes-vous pas revenu avant, alors que vous êtes sur le Senior Tour depuis 2005 ?

R = Je suis resté à la maison. Vous savez, après autant d’années à voyager à droite à gauche, quand vous arrêtez, vous ne voulez qu’une chose, c’est rester chez vous tranquillement à compter vos billets. J’ai été très occupé, il y avait beaucoup de billets et je ne compte pas vite (il sourit).

Q = La « Chang Family Foundation », en quoi consiste-t-elle exactement ?

R = A partager l’amour du sport et de Jésus. Tu vois il y a du boulot ! Notre mission c’est de propager le message du Christ à travers des programmes de Gospel sportif. C’est une discipline que j’ai inventée, tu chantes du Gospel en toge en courant dans la rue et en souriant aux gens. Tout le monde aime ça, ça donne le sourire aux passants. Et même aux policiers qui nous arrêtent aimablement tous les samedis avec leur amusant Taser dont ils nous font parfois généreusement profiter pour détendre l’atmosphère. Oh, nos policemen sont très spirituels (il rit).

Q = A quoi ressemble une journée de Michael Chang aujourd’hui ?

R = Chaque journée est différente. Vous savez je suis un vrai déglingo, totalement imprévisible. Le soir, après avoir passé toute la journée dans les églises de ma ville pour comparer les offices, je peux me coucher à des 19 heures, 19 heures 30 même ça me fait pas peur. Il m’arrive même de regarder la télé ! I’m a very bad boy sometimes. Hi, hi, hi !

Q = Quelle est votre motivation à disputer des tournois du Senior Tour ?

R = J’aime le tennis, je prends beaucoup de plaisir et ça me permet de me confesser après d’avoir pris autant de plaisir. L’atmosphère est tellement plus détendue que quand j’étais joueur, les gars me chambrent moins, je n’ai été enfermé dans mon casier qu’une douzaine de fois depuis que je dispute le Senior tour. Attention, il faut être compétitif car ça joue encore très bien, il faut dire que Fabrice Santoro n’est pas encore arrivé sur ce circuit (il rit).

Q = Avec du recul, que gardez-vous de votre carrière et de votre sacre ici en 1989 ?

R = De mon titre, je n’ai pas d’images en particulier en tête. Ce n’est de toute manière pas très chrétien d’être prétentieux et de vouloir se remémorer des instants de gloire. Et puis ça fait très, très longtemps et je n’aime pas vivre dans le passé. Mais je peux vous dire que j’ai joué à un niveau qui pour moi constituait un rêve. Oui, c’était onirique et vaporeux, ça je m’en rappelle un peu. Avant et après chaque match je branchais ma pipe à opium et je méditais, je me rappelle de ça aussi. Je me sens honoré, car le tennis m’a aussi appris beaucoup de leçons.

Q = Lesquelles ?

R = Ne jamais abandonner vu que plus tu progresses plus tu gagnes d’argent, avoir de la persévérance parce que plus tu passes de tours plus tu gagnes d’argent et aussi que profiter d’un talent qui vous a été donné à des fins personnelles et égoïstes est une énorme erreur, mais une erreur qui rapporte beaucoup d’argent.

Q = Regardez-vous encore beaucoup de tennis ? La génération actuelle vous séduit-elle ?

R = Oui, complètement. Quand les matches passent à la TV, je regarde parce que si je ne regardais pas je ne verrais rien. Le tennis actuel est très différent, beaucoup moins opiacé je dirais. Les joueurs sont plus physiques que moi, ils tapent plus fort que moi, vont plus vite que moi. C’est bon pour mon humilité, ça me plaît beaucoup (il rit). Bon j’ai 5 prières en retard je dois y aller. Au revoir !

===================================

Merci à Capri pour son aide précieuse et à la semaine prochaine, pour le Flop 2010 et son lot de surprises !

About 

Tags:

208 Responses to Bilan 2010 : Les tops

  1. MarieJo 16 décembre 2010 at 08:16

    j’adore les images :) merci cochran !

  2. Elmar 16 décembre 2010 at 08:43

    Bien vu Cochran. Beau boulot. Et bien écrit.

    Je trouve qu’on en a fait, et qu’on en fait encore, beaucoup trop concernant la soit-disante méforme de Nadal. Enfin, voyons, c’était évident qu’il allait retrouver le haut niveau, c’était évident qu’il allait écraser la saison sur terre battue. Wimbledon dans la foulée, c’était peut-être moins évident, mais dès le moment où Fed n’était pas au top, Nadal devenait clairement LE favori. Et sur l’après-Wimbledon, il n’y a AUCUN vraiment bon résultat de Nadal… hormis l’US Open et le Masters. Ce qui montre que désormais, il sait jouer plus à l’économie sur les autres tournois et cibler les événements importants.

    Bref, en début de saison, c’était très clair dans ma tête que Nadal avait d’excellentes chances de finir l’année n°1 mondial. Le seul bonus qu’il a pu avoir, c’est d’engranger l’US Open. Je n’aurais clairement pas parié là-dessus, mais il a su profiter de circonstances favorables.

  3. Duong 16 décembre 2010 at 09:21

    Nadal a fait une 2e injection dans le genou, après Wimbledon.

    Pour moi c’est ça le changement majeur pour Nadal :
    je lis « il est devenu sage, il s’économise plus, la preuve il a zappé Barcelone cette année », hé bien aujourd’hui on sait qu’il a zappé Barcelone pour soigner son genou et faire cette infiltration ! Parce qu’il avait eu des douleurs à Monte-Carlo.

    Et une 2e après Wimbledon, où il sentait aussi que ça commençait à craquer.

    Depuis on n’en a plus entendu parler alors qu’il a joué 7 tournois sur dur, la surface la plus difficile pour son genou. Mais bon on peut se poser la question quand on sait qu’il a zappé Bercy et passé quelques semaines loin des courts.

    Que serait-il arrivé sans ça ? le pire n’est pas sûr, mais en tout cas aujourd’hui Nadal a un moyen d’éviter ce pire pour ce qui concerne son genou, et ça c’est un sacré changement.

    Pour ce qui concerne son programme en dehors de ça, je ne trouve pas qu’il soit devenu extrêmement parcimonieux, par exemple il a quand même enchaîné Bangkok-Tokyo-Shanghai à la suite.

    Et l’argent n’a pas quitté définitivement les préoccupations de son clan, quand on voit qu’il s’est plutôt bien affairé côté promo et contrats cette année.

    Les choses sont un peu plus complexes que « alléger le calendrier » : Federer doit programmer des semaines d’entraînement ; Nadal doit programmer des semaines « santé », c’est ça la première contrainte de leur calendrier.

    • Duong 16 décembre 2010 at 09:22

      je parle d’ »infiltration », ça renvoie à autre chose je crois, en fait il s’agit d’une injection de plasma sanguin dans le genou, très douloureuse paraît-il.

    • Duong 16 décembre 2010 at 09:29

      toujours dans cette théorie « il est devenu sage sur les petits tournois », on va presque jusqu’à lire maintenant qu’il « a fait exprès de perdre tôt à Toronto et Cincinnati » : je suis persuadé qu’il était bien embêté au contraire, je me souviens de son air catastrophé pendant le match contre Benneteau et de son interview d’après-match : son revers n’était jamais tombé aussi bas, il n’y a vait rien qui marchait !
      Ca n’était pas une recherche d’économie, c’était lui-même qui se posait des questions.

      Après Cinci, Toni Nadal est revenu et ils ont travaillé dur sur ce revers, et ça a fini par revenir, voilà la vérité : rien n’était programmé, juste que voilà, c’est revenu, et au bout du compte ça s’est bien goupillé. Mais ça n’était absolument pas fait exprès.

      Je pense aussi qu’il a beaucoup travaillé le revers avant le Masters, ça ça me semble clair (pas comme une éventuelle injection dans le genou qui n’est qu’une hypothèse), car son revers au MAsters avait beaucoup progressé par rapport à toute la période précédente, US Open compris : le service était moins fort qu’à l’US Open, mais sinon au Masters je ne l’avais pas vu aussi fort depuis Wimbledon, c’est pour ça que je le vois bien favori en Australie.

      • Elmar 16 décembre 2010 at 09:49

        Il est surtout favori en Australie parce qu’il est numéro 1 mondial et qu’il est sur une série de 21 matchs remportés en GC!

      • Jeanne 16 décembre 2010 at 10:33

        Duong, je n’ai pas trouvé son revers très bon pendant le Masters. Il me semble qu’il le frappe beaucoup moins qu’en 2008 et qu’il a en quelque sorte perdu confiance.

        Apparemment son but est de le jouer long et flottant (contre Djokovic et Murray surtout), même si ses frappes ont été un peu plus tendues contre Federer.

        Globalement il semble avoir baissé de niveau sur ce coup

    • karim 16 décembre 2010 at 09:58

      Le service de Nadal à l’US Open j’avais bien dit que ce serait un météore. Ne l’attendez plus à ce niveau, ça demande trop d’efforts, et surtout il n’a pas besoin de servir comme ça, il a remporté 8 GC avant ça avec son service normal.

      • Jeanne 16 décembre 2010 at 10:29

        C’est un service qu’il a été capable de sortir en 3 semaines donc pas certaine que ce soit un effort démesuré. Par contre le garder toute l’année, ok avec toi, ça n’a pas d’intérêt.

      • Duong 16 décembre 2010 at 10:46

        apparemment il s’est fait mal à l’épaule avant Bercy avec ça, et il a moins forcé au Masters, donc ça semble te donner raison …
        d’autant qu’il a fini l’année avec 90% de jeux de service gagnés, 2e derrière Roddick mais devant Federer !
        et donc avec une stat moyenne sur l’année, pas avec son seul service de l’US Open, ce qui justifie ce que tu dis qu’il n’a pas besoin de ça.

        Mais ceci dit j’ai lu dans une interview de Toni Nadal, je crois, ou de Rafael, qu’il allait particulièrement travailler son service pendant la trève.

  4. Elmar 16 décembre 2010 at 09:46

    Bon, j’ai repris tout ça et c’est vraiment très bon Cochran. Excellente vue d’ensemble de la saison, plume très agréable. La photo de Robin est énorme.

    Pas même une mention pour Youzhny, auteur d’une très bonne saison lui permettant d’accrocher le top-ten en fin d’année?

    • May 16 décembre 2010 at 10:27

      Baghdatis a également fait une jolie percée cette année et mériterait un Top-encouragement pour les efforts fournis.

    • Duong 16 décembre 2010 at 10:41

      j’adore Youzhny (mon 3e joueur préféré après Fed et Nalbandian), et je suis content de son classement, mais je n’ai pas trouvé son niveau flamboyant cette année, à part à Rotterdam contre Djoko.

      Il faut bien dire qu’il a bénéficié de tableaux favorables à l’US Open et à Roland-Garros.

      Il n’avait jamais fini une année dans les 10 premiers mais je ne suis pas sûr que ça soit sa meilleure année, moi-même je me pose la question (dans les stats de mon fichier, il y a une stat qui est « meilleure année du joueur » :lol: ça me permet de suivre ma stat sur l’âge de la meilleure année en moyenne … même si ça tourne toujours à 24-25 ans en médiane-moyenne -l’âge des générations 86 -Nadal- et 87 -Djoko et Murray- l’an prochain d’ailleurs ;) )

      • Elmar 16 décembre 2010 at 10:48

        J’adorerais être une petite souris (d’ordinateur) pour voir à quoi ressemble ton fichier de stat’ ! Je pense que la NASA serait prête à payer très cher pour mettre la main dessus.

        • Duong 16 décembre 2010 at 11:27

          ma femme me dit que je devrais vendre ce fichier vu le temps de travail que je passe dessus, mais ça n’intéresserait personen à part moi : en fait c’est mon petit jardin secret à moi, sur les forums beaucoup de gens ne s’intéressent pas aux choses
          qui m’intéressent (c’est pour ça que j’aime menstennisforums : là vous avez 10 pages de sujet sur ce qui arrive à Simon Greul ou sur le challenger de Bratislava :lol: ), je ne sais jamais ce que je dois dire ou ne pas dire pour ne pas emm..er les gens, là c’est bien : j’ai mon petit jardin secret à moi, je suis ce qui
          m’intéresse.
          C’est pour ça que c’est tentant de rester en retrait des forums, plutôt que de passer son temps à se chamailler sur les différences qu’on a sur nos appréciations de Fed ou Nadal :lol:
          Je ne sais pas ce que fait Franck V, mais je sais qu’on peut se passionner pour le tennis sans rentrer dans ces
          arènes … en ce moment on est un peu à court mais quand la saison reprendra, j’aurai bien assez dans mon fichier pour m’occuper ;)

      • Duong 16 décembre 2010 at 11:07

        oh c’est un bête fichier excel, juste un peu gros avec plusieurs feuilles, son rôle principal est que je suis le classement ATP et Race de 130 joueurs chaque année (un de mes boulots récemment a consisté à choisir quels joueurs je faisais sortir et quels joueurs je faisais entrer, c’est toujours un dilemme et en même temps intéressant ;) ), mais au fur et à mesure je rajoute d’autres infos, notamment avec les meilleurs joueurs de chaque génération, leur meilleur classement jamais atteint et l’année où ils ont fini à leur meilleur classement ou éventuellement avec le descriptif d’un joueur capté sur menstennisforums ou ici, ou avec leurs plus belles perfs
        Le boulot que je dois faire un jour ou l’autre et que je n’ai pas fini pour les générations anciennes (à partir de la génération 66 d’Edberg) consiste à terminer mon fichier des classements atteints aux pages de 17, 18, 19, 20, 21 et 22 ans.

      • Duong 16 décembre 2010 at 11:08

        aux âges de 17, 18 à 22 ans

      • Duong 16 décembre 2010 at 11:13

        en ce moment un autre truc intéressant est que je vais suivre l’ »Orange Bowl » pour les moins de 14 ans, c’est l’indication que j’utilise pour suivre les très jeunes générations (pour les encore plus jeunes, la référence est les Petits As) :
        les médias parlent plus de l’orange bowl pour les moins de 18 ans, mais ça n’est plus une référence car il y a plein de tournois juniors pour ces joueurs-là et l’orange bowl n’en est plus qu’un parmi d’autres, mais pour les très jeunes c’est vraiment la
        référence (l’an dernier, c’est un Viêtnamien qui a gagné : Nguyên Hoang Thiên, un des plus prometteurs de la génération 95 derrière la terreur serbe Nikola Milojevic)

        • Elmar 16 décembre 2010 at 11:14

          :lol: :lol: :lol:

  5. karim 16 décembre 2010 at 09:56

    Super boulot Cochran! L’image de Fed avec ses jumelles est la seconde meilleure de l’année après « Hénin to serve… rahhhhhhhhh » de Capri.

    Je reviendrai commenter plus tard.

    • Elmar 16 décembre 2010 at 10:50

      MDR! Je me bidonne encore en la regardant.

  6. Sylvie 16 décembre 2010 at 10:05

    Bravo Cochran ! Super synthèse pleine d’humour et en même temps très juste dans l’analyse.

  7. May 16 décembre 2010 at 10:25

    Cochran, merci pour ce super récap -partie 1- qui reflète effectivement la saison des acteurs majeurs de la cuvée 2010 et avec une certaine objectivité, tu ne te laisses pas trop emporté par tes émotions et c’est très bien exprimé.

    Pareil qu’Elmar, la photo de Soderling c’est vraiment monstrueux.

  8. Jeanne 16 décembre 2010 at 10:27

    Très très drôle, et super bien analysé : Cochran mérite le Hall of Fame de 15-Love. Très beau travail sur les images aussi.

  9. Baptiste 16 décembre 2010 at 10:49

    Super l’article, et bien écrit.
    Si je pouvais faire une toute petite remarque il manquerait effectivement Bagdatis et peut être des jouers comme Almagro ou De Bakker qui ont fait des tres bonnes saisons, pour eux evidemment

    • Duong 16 décembre 2010 at 11:14

      et Dolgopolov, par son jeu atypique.

  10. Capri 16 décembre 2010 at 11:06

    C’est plus qu’agréable à lire et il y a de belles images. Que demander de plus ? Des liens qui vont bien. Ah ben il y en a aussi !
    Partition impeccable Cochran.

  11. Antoine 16 décembre 2010 at 11:33

    Voila un super résumé de l’année, très long et détaillé. Bravo !

    Il y a une seule chose qui est inexacte: lorsque Wimbledon commence, Nadal n’est pas le favori numéro un. Federer demeure le favori et d’assez loin même si l’on en juge par les côtes à ce moment là. La défaite du Suisse en quarts fait de lui le favori mais pas avant.

    Au sujet de Nadal qui a fait sa meilleure saison, je pense que sa meilleure semaine a été Monte Carlo et l’exploit de l’année en ce qui le concerne, plus que d’avoir gagné l’US Open ou Wimbledon, est le fait d’avoir gagné six fois de suite là bas..Un record qui n’est pas prêt d’être battu. Une semaine vraiment exceptionnelle ou il ne perd que 14 jeux. Qui a fait mieux dans un tournoi ??

    Son année, pour être excellente, peut également être mise en perspective: elle est comparable à celle de Federer en 2007, un peu moins bonne..Federer avait gagné 8 tournois, Nadal 7. Federer avait perdu 9 matchs, Nadal 10 et Federer avait gagné le Master’s en prime, ce que n’a pas fait Nadal..

    Par ailleurs, Nadal n’a pas fait mieux que 11-5 contre des joueurs du top 10, une bonne stat mais sans plus. Federer, comme le dit l’article, a fait mieux, y compris cette année: 16-6. Une des raisons des sept titres de Nadal, c’est qu’il a rencontré peu de top 10. Vu son ratio, s’il en avait rencontré autant que Federer, avec le même pourcentage de victoires contre eux que celui qu’il a enregistré, il compterait deux défaites de plus et donc deux titres de moins. Il est fort possible qu’il n’aurait pas gagné l’US Open sans ce coup de pouce..

    ..d’autant plus que de l’autre côté, il a éliminé Federer par Djoko interposé ce dernier étant perturbé selon ses dires (je le crois volontiers) à l’idée de devoir jouer contre lui dès le lendemain alors que Nadal avait terminé depuis longtemps sa demie. C’est d’autant plus dommage que le finale a été en définitive reportée pour la troisième fois et qu’après un jour de repos, Federer aurait eu toutes ses chances contre lui. C’est ainsi mais ce que je constate c’est qu’alors qu’il avait particulièrement bien joué jusque là, Federer a dégoupillé mentalement contre Djoko et que Nadal a tiré les marrons du feu.. Je pense qu’il n’avait pas envie de gagner ce match, de même qu’il n’avait pas envie de gagner celui contre Monfils histoire de ne pas devoir rester un jour de plus à Paris et de perturber sa préparation pour le Master’s…

    Je ne crois pas non plus que le fait que Nadal ait particulièrement bien servi à l’US Open (ce que les stats démontrent aisément) soit quelque chose de durable. Globalement il sert mieux qu’avant et va continuer à bosser la dessus mais je ne m’attend pas à ce qu’il serve régulièrement comme cela; pas pour des raisons physiques, mais parce que ce n’est pas naturel chez lui…

    Cela me fait penser à un cas en tous points similaire: en 82, au Queen’s, puis à Wilmbledon, Connors qui avait un service très proche de celui de Nadal, avait servi très différemment, beaucoup plus à plat, multiplié les aces et les services gagnants, battant à chaque fois Mc Enroe en finale. Cela n’a pas duré au dela..Cela étant, même si Nadal ne ressert pas comme à l’US Open mais sert un peu mieux qu’il ne le faisait jusque là, il sera beaucoup plus difficile à battre et un petit progrès pourrait donc avoir de grosses conséquences pour lui et les autres…

    • Diana 16 décembre 2010 at 13:06

      « Par ailleurs, Nadal n’a pas fait mieux que 11-5 contre des joueurs du top 10, une bonne stat mais sans plus »

      Et à noter également que parmi 10 ses défaites de 2011, 5 (donc la moitié) en disent long sur la concurrence actuelle du n°1, quand ce sont des trentenaires ou presque qui doivent s’en charger :
      Davydenko Doha
      Ljubicic IW
      Roddick Miami
      Melzer Shanghaï
      et bien sûr Federer au Masters.

    • Elmar 16 décembre 2010 at 13:12

      C’est vrai que le ratio 11-5 contre le top-ten est étonnamment bas pour un type qui vient de réaliser la saison qu’il a faite. En plus, on ne peut pas dire qu’il soit aller jouer des tournois de seconde zone (style Hassan II). Il a joué tous les tournois majeurs mais n’a affronté que 16 top-ten sur 81 matchs disputés, soit 19,75% de matchs disputés contre des top-ten. Si on excepte les 5 matchs du Masters qui gonflent la stat’, on aurait donc 11/76 = 14,47% de matchs contre des top-ten.
      Pour comparaison, Fed a disputé 27,5% de matchs contre des top-ten (22/80). Sans le masters 17/75 = 22,67%.

      Je me demande à quoi tient une telle disparité. C’est quand même beaucoup: Roger a disputé 8% en plus de match contre des top-ten!

    • MarieJo 16 décembre 2010 at 15:40

      je pense que c’est juste une donnée assez variable d’une année à une autre…
      en 2008 il en joue 23 pou 6 défaites, qu’il concède à djoko, davy, murray et roddick… il bat 4 fois de suite fed, et bat au moins une fois tous ses bourreaux aussi dont 4 fois djoko.

      en 2009 il en joue 24 pour 11 défaites … donc le cru 2010 n’est pas particulièrement représentatif des années précédentes.
      en 2009 il rencontre 7 fois djoko, qu’il bat 4 fois, perd 3 fois sur delpo, 2 fois sur murray et davy, gagne a fois sur delpo, roddick, fed davy et simon…

      le fait qu’il joue tous les MS chaque année, sauf 2010 ou il zappe bercy fait qu’il a toujours rencontré bcp de top 10, probablement plus qu’en GC où bcp passent parfois à la trappe… à ce titre le parcours de tsonga à l’oz reste mémorable. Cette année de nombreux top 10 ont sous performé comme djoko et murray, delpo absent, nikolay blessé… bref la stat de 2010 semble logique si on tient compte de ses éléments.

      et puis pour moi un classement ne reflète pas forcément la valeur du joueur au moment de la rencontre, cette année on peut aisément dire que gulbis jouait top 10 sur terre et qu’almagro aussi, c’était le cas de verdasco à l’oz en 2009 aussi, maintenant on peut chipoter le bout de gras encore longtemps :)

      • Antoine 16 décembre 2010 at 15:53

        C’est quand même assez parlant:

        En 2008, il gagne 74% de ses matchs contre un top 10; en 2009, le ratio tombe à 54% et cette année il remonte à 69%, pas très loin de son ratio de 2008 par conséquent

        ..avec pour grosse différence par rapport aux deux saisons précédentes, c’est qu’il les a rarement rencontrés: 16 matchs seulement cette année contre 23 et 24 lors des deux précédentes…

      • Elmar 16 décembre 2010 at 15:56

        Ben justement : 23 en 2008 où il ne joue pas le Masters, 24 en 2009 où il y joue 3 rencontres…

        2010 est vraiment une anomalie statistique étonnante à ce niveau!

        • Antoine 16 décembre 2010 at 15:58

          Nadal a eu du pôt au tirage et aussi au grattage cette année !

        • Duong 16 décembre 2010 at 16:08

          il y a eu un peu de deux choses :
          - un peu de chance au tirage cette année
          - et le fait que les gros derrière lui ont incontestablement déçu cette année, et perdu plus souvent dans les
          premiers tours. Ca n’est pas de la faute de Nadal si ces types-là n’ont pas été à la hauteur, comme on le voit sur leur nombre de points ATP qui a régressé (Djoko-Murray, et même Roddick qui ont baissé, Del Potro et Davydenko qui ont disparu) ou sur le nombre de défaites contre des non-top-10 (les mêmes+Federer).
          Ceci dit, Marie-Jo a aussi raison que le classement ATP ne reflète pas toujours tout, en particulier pendant la saison de terre (qui a été quand même mauvaise cette année derrière Nadal)

  12. Djita 16 décembre 2010 at 11:36

    Bravo. Les images sont bien travaillées.
    Nadal c’est Le top de l’année 2010.

  13. Lionel 16 décembre 2010 at 11:41

    Mort de rire pour les images.
    Bien resume meme si on est oblige de repete les memes choses jusqu en Janvier.

    http://fr.sports.yahoo.com/15122010/70/coupe-davis-forget-n-a-pas-digere.html
    Interessante interview de Forget, apres les couilles auraient ete de se casser ou de gueuler durant ou apres la 1ere ou 2de journee. Pas de brailler 10 jours apres. Ca me rappelle sa defaite contrte Champiıon dan l equivalent couillmolliste. Bref du couille molle Forget FFT classique, qui est la juste parce yapamieucroiton.

    Ce qui pourrait etre classe mais juste un reve serait de mettre Mauresmo. Une fille avec des couilles. Sans sous-entendu graveleux.

    Apres sur les 17 000 spectateurs, il devait bien y avoir quelques centaines d anciens exterminateurs bosniaques, logique donc l attitude. Plus Djokovic qui vient d une grosse famille de bidochon nationaliste. Plus les serbes meilleurs.

    Rien que de l attendu, tout le monde est dans son role.

    • Duong 16 décembre 2010 at 11:49

      ce que je ne comprends pas, c’est que moi, j’avais été scandalisé par les sifflets entre les services, et les Américains qui devaient s’y reprendre à 2 fois, pendant la finale de la coupe Davis 91.
      Ca a vraiment été pire cette fois-ci ? j’avais l’impression du contraire ?

    • Elmar 16 décembre 2010 at 12:22

      Ouais, sérieusement, c’était une rencontre de Coupe Davis, quoi! Une finale, en plus.

      Mais bon, y a pas de quoi fouetter un chat. Des rencontres comme ça, il y en a chaque année sans qu’on n’y trouve rien à redire.

    • MarieJo 16 décembre 2010 at 15:48

      le forget, heureusement qu’il est pas allé en argentine jouer les argentin, il en aurait eu bien plus avec des compliments sur sa mère, son père et tout le reste de sa famille… plus celles de ses mousquetaires… verdasco et lopez s’en étaient pris plein la poire en 2009 à mar del plate, lopez disait que ça l’avait encore plus motivé pour sortir delpo.

      sans compté l’épisode chili-argentine du temps de rios… où les chiliens avaient balancé chaises et tutti quanti à portée de main sur les supporters et officiels argentins, ils s’étaient pris une suspension de 2 ans à domicile !

      les serbes ont été corrects, bordeline mais sans êtres odieux et violents… se faire siffler forget a déjà connu quand même ?

  14. Antoine 16 décembre 2010 at 11:51

    Et sur un autre sujet, pour faire suite à un échange avec marie Jo d’il y a trois jours, je constate que trois joueurs du top 30 atteignent cette année leur meilleur classement en fin d’année alors qu’il sont âgés de 29 ou 30 ans: Melzer, Fish et Llodra..Comme quoi il n’y arien de nouveau sous le soleil et que les conditions de jeu actuelles n’ont rien changé au fait qu’il y a toujours des exceptions..

    • Duong 16 décembre 2010 at 11:56

      et Montanes.

      • Antoine 16 décembre 2010 at 14:39

        Très juste ! Cela fait donc 4 dans le top 30..Pas mal pour les vieux..

  15. Cochran 16 décembre 2010 at 11:56

    Merci à tous pour vos commentaires :)

    Dans le difficile exercice des tops, je savais que j’en oublierais et assume pleinement la subjectivité de mes choix. J’ai ainsi laissé de côté la WTA (qui est par contre présente dans le flop) où le parcours de Kim Clijsters pouvait y figurer et également gommé la Coupe Davis, compétition qui ne m’a jamais passionné et, n’étant ni français, ni serbe, m’a encore moins touché…

    Et il devrait y avoir plus d’images détournées pour les flops !

    • Jeanne 16 décembre 2010 at 11:58

      Tu es Suisse, avoue-le !

      • Cochran 16 décembre 2010 at 12:16

        Petit indice. J’étais dans la même école que Justine Henin et les frères Rochus, je suis très pote avec l’un des meilleurs amis de Steve Darcis, j’ai porté un tee-shirt à la gloire de Filip Dewulf et étais secrètement amoureux de Sabine Appelmans. Et jamais, jamais, on ne me fera croire que le meilleur chocolat vient d’un trou perdu au milieu des Alpes…

      • Jeanne 16 décembre 2010 at 12:20

        OK OK on dirait que je suis juste aussi bonne que Karim pour deviner ou pronostiquer. Tu n’as jamais pu concrétiser avec Sabine ?

      • Duong 16 décembre 2010 at 12:20

        j’avais bien deviné : on a donc au moins deux Belges avec
        John, qui est, lui, fan du grand Dick Norman ;)
        On a aussi plusieurs Suisses ?

      • Jeanne 16 décembre 2010 at 12:26

        Il y avait zic je crois qui vient de Federerland.

      • Colin 17 décembre 2010 at 11:22

        Et Benja qui vient de Rochusland

    • Robin 16 décembre 2010 at 12:05

      Cochran + Elmar, à 5000 visites chacun par jour, on a le compte :).

      • Jeanne 16 décembre 2010 at 12:12

        Ouf, ça me turlupinait depuis hier. Merci.

      • Duong 16 décembre 2010 at 12:18

        je ne suis pas sûr que cette stat soit très fiable,
        avec les réseaux modernes les connexions peuvent passer par tellement de circuits surprenants …

    • Duong 16 décembre 2010 at 12:14

      Cochran doit être belge, vu les remarques sur Rochus le Goat caché, et Malisse, le « meilleur Belge du monde ! » :lol:

    • Elmar 16 décembre 2010 at 12:27

      Cochran.
      Moi aussi j’était amoureux de Sabine Appelmans (bon, aussi de Sabatini et Graf). Ca, c’était pour faire ami-ami.
      Mais. MAIS. Le chocolat. LE CHOCOLAT, quoi! Le meilleur il est ici. Sans contestation. T’as vu les vaches paître dans les alpages suisses? Le meilleur lait du monde. Donc le meilleur chocolat.

      D’ailleurs, j’ai visité la fabrique de chocolat Cailler y a pas longtemps et j’ai eu droit à la dégustation. Y a pas photo, mec.

      Je te prends à la Bastille tout de suite.

      • Cochran 16 décembre 2010 at 14:14

        Pas de débat. Le côte d’Or est le meilleur. Et ce n’est parce que Nestlé a tout racheté que ça change quoique soit.
        J’ai dit.

    • Duong 16 décembre 2010 at 12:31

      je viens du nord de la France, donc je me sens proche des Belges, je veux dire la culture frites-mayonnaise-foires-bonne franquette-humilité-dérision-soir qui se couche tôt,
      et par contre je ne suis pas trop porté sur les Suisses (l’argent, la « neutralité-nous on est à part », le froid tout ça …),
      mais niveau chocolat, je dois dire que je suis à fond chocolat suisse par rapport au chocolat belge :lol:

      • Elmar 16 décembre 2010 at 12:33

        Bon, y a pas mal de clichés, mais tu te rattrapes bien. Je te pardonne.

        Presque.

      • Duong 16 décembre 2010 at 12:37

        je connais un peu les Belges (ou plutôt je sens ce qui en Belgique est proche de ce que j’ai vécu dans ma région), mais très mal les Suisses.
        Sauf que tout coûte cher chez vous et que j’étais fan de « Heidi » ;)

    • MarieJo 16 décembre 2010 at 15:55

      si on peut consulter nos stats par zone géographique… et je confirme on a pas mal de connexions en suisse ;)
      après on a des lecteurs exilés en argentine, canada, mexique thailande, et pas mal disséminés sur les USA, l’afrique, la russie… le gros du peloton vient de france et de l’europe de l’ouest :) logique mais j’avoue que les petits scores du bout du monde me font bcp plaisir… donc si qqu’un me lit depuis un endroit original, qu’il se fasse connaitre on l’inscrit illico !

  16. Duong 16 décembre 2010 at 12:03

    sur quoi se base Cochran (dont par ailleurs l’article est excellent, désolé de ne pas passer de temps en louanges en général)
    pour dire que le tennis en Asie est avant tout associé au « dieu suisse » ?
    Moi je n’en sais rien, je sais que ça a été la folie complète autour de Nadal à Bangkok, avec prince régnant à la clé …
    J’ai lu aussi que Djoko est populaire en Asie.
    Roddick en Chine aussi parce qu’il a donné de l’argent pour le tremblement de terre au Sichuan.
    En fait je ne sais pas bien dans l’ensemble.
    Ce que je peux dire c’est que dans les magasins Nike à Pékin en octobre 2009, il y avait autant de photos de Fed et Nadal, pareil.

    • Cochran 16 décembre 2010 at 12:12

      Il y a pas mal de facteurs qui poussent à penser que Federer est le plus populaire dans cette région du monde. Et depuis longtemps.
      Au Masters il y a deux ans, lorsque Federer ne jouait pas, le stade était souvent à moitié vide. Et cela arrive souvent lors d’autres tournois.
      Les grandes marques de luxes, très prisées (et copiées…) en Chine par exemple ont choisi Federer comme tête de gondole.
      Même si c’est anecdotique, ce dernier s’est mis au mandarin et a prononcé quelques mots après ses matchs. Clameur générale.
      Enfin, et d’une manière générale, Federer, par son multilinguisme et son sens de la communication demeure le préféré des organisateurs, qui le mettent toujours en avant. Je mets les burnes de Chewee à couper que les directeurs de tournoi préfèreraient, s’ils devaient choisir, prendre Federer plutôt que Nadal.

    • Duong 16 décembre 2010 at 12:15

      Ok, je ne sais pas, à Bangkok il y a peut-être un effet « prince » qui serait fan de Nadal, et vu l’importance de la famille royale dans ce pays …

    • MarieJo 16 décembre 2010 at 16:03

      je pense que c’était sans doute plus marqué pour fed entre 2005/08… où il faisait vraiment toute la tournée, il doit rester une archive de son blog pendant tokyo en 2006 sur le site atp…

      et il faut reconnaitre une chose c’est que l’effet de masse et fan est bcp plus marqué en asie que par chez nous… nous on va voir un tournoi pour le tennis et la qualité des joueurs plus que pour le côté super star qui est vendu en asie… on ne fait pas le même genre de marketing.

      d’ailleurs, pour avoir été sondée récemment pour la FFT sur la campagne de pub de bercy, la tendance arrive ici ;)

  17. Jeanne 16 décembre 2010 at 12:22

    Et dans les pays arabes ? J’ai l’impression que c’est là que Federer compte le plus de FFF / m² (cf les commentaires délirants des Forget locaux)
    Si quelqu’un pouvait faire une cartographie dynamique de la pandémie FFF, ça serait un super outil pour la Guérilla (qui persiste et signera quand de droit ; je peux vous l’assurer)

    • Duong 16 décembre 2010 at 12:27

      Pour ce qui concerne le Maghreb, je me souviens d’un Marocain avec qui j’étais en contact qui, lui, était un grand fan de Federer, mais qui me disait que c’était parfois dur à vivre car autour de lui, il n’y en avait que pour Nadal, car les gens regardaient beaucoup Roland-Garros.
      La France a une réputation d’être très pro-Federer de par les réactions du public à Roland-Garros et aussi de par les louanges des joueurs français à propos de Federer.

    • Elmar 16 décembre 2010 at 12:30

      Duong doit avoir ça dans ses fichiers.

      Il peut même nous dire où se niche, dans le monde, la plus forte concentration de fans au mètre carré de Jean-René Lisnard ou de Nguyên Hoang Thiên.

      • Duong 16 décembre 2010 at 12:34

        sur menstennisforums il y avait un fan absolu de Jean-René Lisnard, le « meilleur, fabuleux … », qui s’appelait Renaud et dont la signature était « je collectionne les canards vivants », un type très sympa, marrant et qui suivait vraiment bien le tennis.
        Sur le même site, j’avais aussi rencontré un Viêtnamien qui suivait ce jeune émergent qu’était Nguyên Hoang Thiên.
        C’est vraiment le côté plaisant de ce forum, quand on s’éloigne de la rubrique « General Messages » où c’est la guéguerre Nadal-Federer permanente :lol:

      • Jeanne 16 décembre 2010 at 12:39

        Merci Elmar, je dois donc mettre la main sur ces fichiers…

      • Elmar 16 décembre 2010 at 12:44

        Moi aussi je suis un grand fan de Lisnard. J’en parle souvent depuis qu’il a sorti après une défaite contre Federer (pas encore n°1 mondial!) à l’US Open 2003 une phrase qui devrait lui permettre d’obtenir un 15Love Award rétro-actif : « Je suis dégoûté. Je suis dans la forme de ma vie, je m’entraîne comme un fou et je ne marque que 3 jeux contre un type qui arrive en bermuda et en sifflotant sur le terrain. »

        Je cite de mémoire, mais c’était très près de ça.

  18. Duong 16 décembre 2010 at 12:42

    Bon, j’ai assez embêté tout le monde avec mon blabla aujourd’hui,
    mais je voulais m’offusquer de l’injustice qui a été faite à Mikhail Kukushkin de dire que « Golubev a qualifié le Kazakhstan pour le groupe mondial quasiment à lui tout seul » :
    c’est bien le grand Kuku, par ailleurs génial vainqueur à Saint-Petersbourg en battant Youzhny et Tipsarevic, qui a battu Wawrinka en 5 sets et quasiment offert la victoire au Kazakhstan !
    Le prometteur Evgeny Korolev a aussi pris sa part dans le double.
    Tous ces joueurs étant russes de naissance et d’enfance évidemment.

    • Jeanne 16 décembre 2010 at 12:53

      « Bon, j’ai assez embêté tout le monde avec mon blabla aujourd’hui » –> tes messages sont toujours très intéressants !

      • Elmar 16 décembre 2010 at 13:00

        Sauf ceux qui disent: « Bon, j’ai assez embêté tout le monde avec mon blabla aujourd’hui » ;)

        Autre chose: Duong, si jamais t’as peur de te faire descendre par la CIA parce que tu es le seul détenteur de ton fichier excel, je veux bien prendre le risque que tu me le transmettes. On pourrait même prévoir, pour assurer ta protection, de révéler aux médias les secrets contenus dans ce fameux fichier; je connais un site Internet qui serait prêt à publier sans tarder certaines informations. Y a des têtes qui vont tomber.

      • Duong 16 décembre 2010 at 13:10

        il n’y a rien de secret : tout ou presque est sur le site de l’ATP :lol: l’intérêt est surtout de le composer à ma manière, ce qui fait que ça serait dur (et surtout gonflant :lol: ) pour quelqu’un d’autre de rentrer dedans.
        Sinon, pour le blabla, c’est comme tout : ça intéresse plus certaines personnes, et moins d’autres, et il vaut mieux de toute façon se limiter pour ne pas monopoliser l’espace ;)

    • Diana 16 décembre 2010 at 13:09

      Tu sais avec quoi tu m’embêtes ? à passer ton temps à t’excuser de nous transmettre des infos précieuses.

    • Cochran 16 décembre 2010 at 14:17

      mea culpa, j’ai oublié kuku.

    • Antoine 16 décembre 2010 at 14:46

      Ce ne sont pas des kazakhs, Duong; ce sont des mercenaires apatrides qui n’ont pas hésité à vendre leur passeport russe contre un gros paquet de fric. Ce ne sont donc que des rien du tout…

      Une proposition similaire avait été faite par les Brits à Djoko il y a un an: abandonnes ton passeport et joue pour la GB avec le traître écossais la Murène moyennant un très gros paquet de fric. Djoko a refusé. Tout à son honneur je trouve…

    • Elmar 16 décembre 2010 at 14:52

      Un Serbe n’aurait JAMAIS fait ça. Impensable.

    • MarieJo 16 décembre 2010 at 16:06

      salut duong trop de blabla ? moi je pourrais te lire pendant des heures !!!

      non, sans dec, envoie ton fichier sur mon wikileak de mail, je te le garde au chaud en cas d’attaque !

      • Duong 16 décembre 2010 at 16:15

        je le mets à jour en permanence sur au moins 2 ordinateurs + une clé USB ;) , et en plus j’en ai d’anciennes versions que je garde avec les résultats des années précédentes :lol:
        Mais je ne pense pas que la CIA soit intéressée ni la DCRI :lol:

  19. Sam 16 décembre 2010 at 13:06

    Oùla, ça tourne vinaigre à Abidjan. Il pousse un peu quand même, karim, avec sa guérilla.

    Karim, à vous, les studios.

  20. Diana 16 décembre 2010 at 13:08

    Une grande pensée pour Karim, je viens d’entendre les infos. Reste planqué Karim, un chef de guérilla n’est pas sur le terrain, il prépare sa stratégie au fond de son bunker.

  21. Diana 16 décembre 2010 at 13:16

    Et bravo bien sûr à Cochran pour cette analyse fort juste, ou du moins, à laquelle je souscris globalement :)

  22. hamtaro 16 décembre 2010 at 15:00

    superbe top j’adore les images!!!

  23. hamtaro 16 décembre 2010 at 15:01

    sinon Karim reste bien au chaud!!!
    déjà qu’il n’y avait pas beaucoup de pays stables en Afrique
    c’est à désespérer!!! :evil:

  24. Arno 16 décembre 2010 at 16:09

    « Qu’est-ce qu’il envoie comme aggloméré parallélépipédique aujourd’hui Robin !»
    Là, j’ai juste explosé de rire, elle est merveilleuse. Sinon, c’est bien écrit, fort bien résumé, et méga drôle. Bref, du très bon boulot, mon cher Cochran…

    Je ne garderai pas un souvenir impérissable de cette année tennistique, mais elle restera la première que j’ai passée entière en votre compagnie, et ça lui donne une valeur particulière, croyez-le bien.

    Je m’associe pour finir au comité de soutien du Yo’. Fais gaffe à toi, little green man.

  25. Duong 16 décembre 2010 at 16:20

    il est bien français, hein, Karim ?
    Juppé a dit que les 1000 militaires français présents sur place se sentaient capables d’évacuer les quelques 10.000 Français du pays en cas de besoin.
    Je suis les nouvelles ici :
    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20101216.OBS4817/heure-par-heure-la-marche-des-pro-ouattara-sur-la-rti-a-abidjan.html
    J’ai pas l’impression que ça va dégénérer dans l’imémdiat, car les forces de Ouattara ne semblent pas pouvoir submerger l’armée qui reste avec Gbagbo, et les forces de l’ONU autour de l’hôtel de Ouattara empêcheront sûrement l’armée d’y donner l’assaut.
    Pour l’instant ça semble bloqué.

    • Clemency 16 décembre 2010 at 16:45

      Cher Duong, si je ne m’abuse Karim est Ivoirien. J’en profite pour lui passer le bonjour, j’espère qu’il se regarde tranquillement des utube de Sampras en se préparant de bons cocktails, en attendant une issue qu’on espère la meilleure possible à la situation ivoirienne.

    • Duong 16 décembre 2010 at 16:49

      Ah merci désolé, j’espère qu’il est dans un quartier relativement à l’abri.

    • MarieJo 16 décembre 2010 at 16:50

      merci pour le lien, mais pour karim je pense qu’il est ivoirien.
      depuis le début, on se doutait que l’affrontement serai inévitable…
      là j’espère qu’il est bien planqué.

      karim on pense bcp à toi si tu nous lis. on met sur pied un comité de soutien en moins de 2 s’il le faut :)

  26. MarieJo 16 décembre 2010 at 17:02
  27. Ulysse 16 décembre 2010 at 17:11

    Je passe en éclair. Glop-Glop les tops.

    Pas Glop la température qui monte à Abidjan tout inévitable et prévisible que ce soit. Karim prend soin de toi et de tes proches.

  28. Quentin 16 décembre 2010 at 17:14

    Très bon article Cochran, félicitations.
    Si je devais faire une remarque ce serait celle là:

    « Roger n’a en effet jamais perdu le deuxième match lors des rounds robin et surtout, il est dit qu’Andy ne le battra jamais dans les matchs importants. »

    Si on parlait d’une finale de grand chelem, je comprendrais, mais là il faudra m’expliquer pourquoi ce match de poules des Masters était plus important que les finales de masters 1000 de Toronto et Shanghai.

  29. Djita 16 décembre 2010 at 18:02

    Mention très bien à la photo. Rafa est trop mignon.

  30. Jeanne 16 décembre 2010 at 19:49

    Karim, je compte sur toi pour être prudent, sinon tu auras affaire à moi. Courage !

    • Djita 16 décembre 2010 at 19:56

      Oui tiens-toi bien. Jeanne ne peut pas tenir la boutique toute seule.Fais attention, mais je te fais confiance.

  31. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (dans le cul nabot!) 16 décembre 2010 at 19:50

    Thanks à la plus belle moustache de 15love pour cette production qui m’a beaucoup fait rire!

    @ Karim : on pense tous à toi, take care my friend.

  32. Sylvie 16 décembre 2010 at 20:12

    Karim, j’espère que tu vas bien. Donne nous vite de tes nouvelles.

  33. MarieJo 16 décembre 2010 at 20:45

    http://www.youtube.com/watch?v=9nTsaoYGlqY
    je résiste pas à reposter cette vidéo du FFF chez aljazeera… je ne sais pas si la traduction est fidèle mais chuis ptr à chaque fois :)

    • Sylvie 16 décembre 2010 at 21:40

      D’après les commentaires des arabophones, la traduction est bidon. C’est pour le fun.

info login

pour le login activer sur votre profil la barre d'outils

Demande d’inscription

contactez-nous à : 15-lovetennis@orange.fr

Archives

Suivez nous sur Twitter

@15lovetennis