Wimbledon un jour, Wimbledon toujours

By  | 24 février 2011 | Filed under: Bord de court

Appelons-le Richard. Richard est le deuxième plus grand fan de Federer au monde après moi. Richard est un vieux pote et, en cette année 2006, il est en train de terminer son année d’étude à Londres. Richard à Londres fin juin ? Comment ne pas en profiter  pour crécher dans sa piaule universitaire de 4m² (véridique !) et passer une journée inoubliable à Wimbledon (quitte à rater l’anniversaire de ma compagne…) ? Le plus beau tournoi du monde offre en plus la garantie de voir Federer fouler la pelouse le lundi à 14 heures tapantes, ce qui en matière d’organisation est très pratique.

L’accueil de BigMac

C’est ainsi que je débarque chez lui au soir du jeudi 22 juin 2006. Le lendemain, nous suivons, fébriles, le tirage au sort sur Internet. C’est quoi cette magouille ? Fed se tape Gasquet (vainqueur récent à Nottingham) au premier tour et Henman (quatre fois demi-finaliste du tournoi) au second tour. Alors que dans le même temps, l’ennemi public n°1, celui dont il ne faut pas même oser prononcer le nom devant nous, se voit attribuer pour adversaire une wild-card (Bogdanovic) et un qualifié (Kendrick). La blague !

A peine le choc encaissé, nous décidons d’aller repérer les lieux. 40 minutes de RER plus tard, nous débarquons dans la banlieue de Wimbledon. A la sortie de la gare, des écriteaux nous mettent tout de suite dans la bonne direction. Et nous cheminons sur une allée toute britannique où les cottages se suivent… lorsque nous apercevons, au loin, l’entrée du All England Lawn Tennis and Croquet Club. Le long de la haie, les doux bruits de balles de tennis ravissent nos oreilles ; nous devinons des courts d’entraînements bien qu’il nous soit impossible de réellement discerner qui joue. Enfin, nous parvenons à l’entrée de Wimbledon. Nous pénétrons alors dans ce qui nous apparaît être le Graal de tout fan de tennis. Le Saint des Saints. Le Shangri-La. Le Walhalla. Wimbledon.

Une fois les billets en poche, nous nous dirigeons vers le musée dans lequel John McEnroe (son hologramme en tous cas) nous guide. Nous nous arrêtons longuement, en recueillement, devant la Coupe de Wimbledon sur laquelle nous nous assurons que le nom de Federer est bien gravé trois fois. A la sortie du musée, nous hésitons longuement dans le Wimbly Shop, mais, en pauvres étudiants désargentés que nous sommes (déjà plus tout à fait pour ma part), nous décidons de ne pas claquer les quelques 30 £ (alors à son taux le plus fort) que coûte la fameuse serviette.

Débute alors une formidable aventure pour Richard et moi. Sortis du musée, nous errons, mine de rien, dans les travées du Club, entre les courts. Nous n’hésitons pas à regarder un set d’entraînement entre Roddick et Hrbaty sur un gazon d’une perfection telle qu’on le croirait sorti des prairies de Naboo (l’Américain souffle comme un bœuf à chaque frappe de balle mais dégage vraiment quelque chose sur le court) ; nous entendons les râles – que n’aurait pas renié Dark Vador – de Celui-dont-il-ne-faut-pas-même-oser-prononcer-le-nom-devant-nous sur un autre court ; enfin, nous passons à côté de Patty Schnyder. Nous nageons dans une zone grise : toutes les personnes présentes autour de nous portent des laisser-passer que nous n’avons évidemment pas, mais personne ne nous a rien demandé. Étonnant laxisme britannique, n’est-il pas ? Enivrés par notre heureuse incursion parmi le monde de la petite balle, nous faisons le tour du Club et croisons allègrement joueurs, entraîneurs, journalistes et officiels de Wimbledon. De fil en aiguille et à défaut de pouvoir entrer dans l’inaccessible Centre Court, nous tentons une incursion sur le Court n°1. Cette témérité signifiera la fin de notre escapade puisque nous sommes repérés. L’on nous demande de quitter les lieux. Ce que nous faisons, non sans nous être au préalable renseignés des modalités d’obtentions des billets pour lundi.

Oui, car c’est bien le lundi 26 juin, à 14 heures précises, que nous désirons poser notre séant dans les tribunes du Centre Court pour voir le match d’ouverture avec son Seigneur Roger Federer. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avions renoncé à la loterie internet : sur wimbledon.org, il est impossible de choisir le jour pour lequel vous voulez un billet ! Dès lors, il était bien trop aléatoire d’y tenter ma chance, surtout qu’il me fallait impérativement être à la maison mercredi matin. Notre seule chance, notre unique espoir résidait donc dans la queue de Wimbledon. Avec Richard, nous avions prévu de dormir le dimanche soir devant les caisses afin d’être sûrs d’avoir des billets. Comme deux précautions valent mieux qu’une, donc, nous avons préféré nous assurer auprès des gens sur place que cela serait suffisant : nous étions prêts, s’il le fallait, à dormir deux nuits d’affilée sur place. La caissière nous rassure : l’ouverture des portes est fixée au lundi 10 heures et, en principe, en venant à 6 heures du matin, cela devrait être suffisant. Que Dieu soit loué : nous sommes restés méfiants vis-à-vis de cette information!

Je vous fais grâce de ma soirée du vendredi dans un pub, ponctuée par la qualification de l’équipe suisse de foot en huitièmes de finale de la Coupe du Monde grâce à sa victoire 2-0 sur la Corée du Sud (Yakiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin) et de ma tournée des pubs du samedi pour en venir directement au dimanche 25 juin.

Depuis trois jours donc, Richard et moi n’avons pratiquement pas échangé un mot qui ne concerne le tennis (bon, peut-être un peu de Yakiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin aussi). Le b.a.-ba du tennis : les plus beaux coups joués par Federer, les plus beaux matchs de Federer, les plus grandes déceptions de Federer, les plus belles tenues de Federer, les années de jeunesse de Federer, etc. En prenant soin, cela dit, d’éviter de parler du sujet qui fâche, la finale de Roland-Garros à laquelle, telle un crève-cœur, Richard a assisté. Dimanche représente évidemment l’apogée de nos conversations tennistiques puisque nous savons que, le soir venu, nous serons directement plongés dans l’ambiance du plus grand tournoi du monde.

Queue, je t’aime

Aux alentours de 17h, nous prenons donc le RER, direction Church Road. Dans le train, nous sentons la tension monter. Et pour la première fois de ce séjour, un silence commence à s’installer entre Richard et moi. Le cœur palpite, à mesure que nous approchons de Southfields Station.

Une fois sur place, à environ 18h, une première divergence de vues intervient entre Richard et moi : j’aimerais assurer le coup et m’installer directement devant la caisse de Wimbledon ; lui pense que nous avons le temps, il a faim et un pub nous tend les bras, qui retransmet qui plus est le huitième de finale de la Coupe du Monde Portugal – Pays-Bas. Pendant deux heures environ, j’oublie le tennis devant le « spectacle » proposé par les deux équipes : 16 cartons jaunes distribués, 4 expulsions! Il y a de quoi rigoler un bon coup avant de nous avancer dans Church Road.

Mais notre hilarité a tôt fait de se transformer en angoisse. A peine mettons-nous un pied dans le Marga (noble sentier qui mène au Nirvana) que l’effroi nous prend : un immense serpent se dresse devant nous. Un serpent humain. Une foule, qui s’étend à perte de vue. Mon cœur s’arrête. Est-ce un festival ? Que font tous ces gens ici ? Tous sagement assis, les uns derrières les autres, sur le trottoir, certains jouent de la guitare, d’autres allument leur barbecue en aluminium pendant que d’autres encore montent leur tente à même le trottoir. Avec Richard, stressés comme jamais, nous remontons cette queue à vive allure car nous ne voulons pas y croire : tous ces gens-là font la queue pour Wimbledon ! Nous parvenons jusqu’à l’entrée et devons nous rendre à l’évidence. L’espace d’un instant, je craque : tant pis, on se met devant tout le monde, là, planté devant la grille. On ne peut pas ne pas faire cela ; on ne peut pas ne pas assister à la journée de demain! Richard me ramène à la raison : il nous faut trouver la fin de la queue pour nous y placer. Nous revenons sur nos pas et, dans un état second de panique, je retiens (ou n’ai-je pas retenu ? Seul Richard pourrait nous le dire) mes vertes critiques à son encontre : pourquoi diable avons-nous regardé cette caricature de match de football au lieu de nous précipiter ici ? Soyons maudits, maudits, maudits…

Et le pire était à venir : la panique se transforma en désespoir au moment où, alors que nous croyions être arrivés au bout de la queue sur le trottoir, nous constatâmes que celle-ci tournait pour s’enfoncer dans un immense parc (Wimbledon Park). Horreur : des centaines de campeurs sont déjà présents sur les lieux! Et nous qui pensions avoir assuré nos arrières! Mortifiés, nous allons nous installer en fin de queue en priant tous les dieux du monde qu’il reste deux petits tickets pour les losers que nous sommes.

Des officiels de Wimbledon, dans leurs tenues violettes et vertes, passent dans les parages. Aussitôt, nous nous dirigeons vers eux pour leur demander leur avis : aurons-nous des places pour le lendemain ? Ils ne sont pas sûrs et nous disent que certains, juste devant nous, font la queue pour les billets de… mardi ! Mais ils nous disent également qu’il existe une south queue, laquelle est, traditionnellement, moins courue que la north queue, où nous sommes. Toutefois, ils ne peuvent pas nous dire ce qu’il en est en ce jour.

C’est un quitte ou double : il nous faut quitter nos places, que nous ne retrouverons plus pour tenter l’aventure de la south queue, à un quart d’heure de là, nous a-t-on renseignés. Un quart d’heure ? Et si ce quart d’heure s’avérait décisif pour obtenir des places ? Nous sprintons vers le fond du parc, dans la direction que les officiels nous ont montrée.

Mais un nouveau vent de panique se lève. Au fond du parc, il n’y a rien. Il fait très sombre, il fait nuit, il vente énormément et il pleut. Et nous sommes là, perdus, deux âmes dévastées qui voient leur rêve s’achever au fond de ce parc déserté. Nous courons dans tous les sens, cherchons une sortie. En vain. Une lueur d’espoir apparaît sous la forme d’un couple, aussi perdu que nous. Au moins, nous ne sommes plus seuls.

Alors, je ne sais plus vraiment lequel d’entre nous pris une décision qui s’avérera décisive : il nous faut escalader la grille dont la porte est fermée. D’une hauteur de trois mètres et bardée de pique, celle-ci n’a pas décidé de nous faciliter la tâche. Toujours est-il que nous y parvenons. Cette fois, nous avons retrouvé la lumière des lampadaires d’une rue… mais nous ne savons pas vraiment où nous sommes. Notre sens de l’orientation aiguisé nous pousse vers la légère montée sur la droite et… nous arrivons vers la south queue ! Nous n’avons aucune idée d’où commence cette queue et ne voulons pas le savoir. Nous nous asseyons à même le trottoir, contre le petit muret, derrière une tente habitée par trois jeunes Français. Et nous ne bougerons plus d’un pouce de la nuit. Il doit être quelque chose comme 23h lorsqu’un officiel de Wimbledon passe vers nous et nous tend de précieux sésames : une queue card ! Celui-ci ne nous garantit pas nos places pour le lendemain, mais au moins désormais nous ne pourrons pas être dépassés par d’autres personnes. De plus, l’officiel semble assez optimiste quant à nos chances.

Évidemment, avant de voir jouer Federer dans son jardin, nous avons encore une nuit difficile à passer : une nuit fraîche, très fraîche. Une bise glaçante. Et une pluie s’accroissant d’heure en heure. Et pour seul abri, nous possédons un seul parapluie. Pour seule couverture, nos vêtements, rembourrés de papier journal trouvé là. Nous sommes bien deux clochards, dans une rue anglaise. Par ce froid et dans ces conditions, impossible de fermer l’œil. Alors, pour passer le temps, nous parlons tennis et jouons aux cartes en nous moquant allègrement des tournois de Sopot et Bastad. La nuit est longue, nous avons froid. Ce qui nous égaie en revanche, c’est de constater que la queue s’est largement densifiéeaprès nous !

Nous voyons enfin poindre, avec bonheur, l’aurore, ce d’autant plus que la pluie a la bonne idée de s’interrompre un moment. Petit à petit, les gens sortent de leur tente – nous étions, pour ainsi dire, les seuls à être aussi peu prévoyants ! – et préparent leur petit déjeuner. Nous n’avons rien à nous mettre sous la dent. Mais à 7h, des officiels passent, réveillent ceux qui sont encore endormis et nous demandent de nous lever : la queue se met en route. Devant nous, les trois Français ronchonnent et n’ont pas la force de se retirer des bras de Morphée. Tant pis pour eux : ils ont laissé passer leur chance et nous ne les reverrons plus de la journée !

A un rythme des plus tranquilles, nous avançons, pas totalement sereins, car tant que nous n’aurons pas notre billet en mains, nous redouterons de ne pas pouvoir assister à ce lundi d’ouverture ; il y a tellement, tellement de gens devant nous et nous sommes tellement désorientés que nous n’avons pas la moindre idée d’où se trouve le All England Lawn Tennis and Croquet Club. Autre sujet d’inquiétude : la pluie est toujours là, par intermittence.

Pendant trois heures de temps environ, nous avançons comme des limaces et nous pouvons discuter de tennis avec les gens qui nous entourent. A un moment donné, un Français dans la quarantaine nous félicite par avance de la victoire de Federer : il prétend très bien connaître le père de Richard Gasquet et nous explique pourquoi celui-ci n’a aucune chance : c’est un flemmard à l’entraînement. Nous écoutons cela d’une oreille, parce que nous nous méfions de Gasquet : il est encore le très prometteur junior que la France attend, il a battu Federer une année auparavant sur terre battue et vient de remporter un tournoi sur gazon.

Le temps s’accélère lorsque nous passons le contrôle de sécurité : une fouille au corps organisée avec sérieux mais dans le calme. Nous nous rendons alors compte du monde présent : les deux queues se rejoignent enfin. Et c’est impressionnant.

Entrance A, Row A, Seat 20

Un peu plus tard, vers les 10h30 sans doute, nous arrivons vers les caisses. Cette fois, ça y est, nous en sommes sûrs, nous pourrons assister à la première journée du tournoi. Mais la tension est tout de même plus que présente : pourrons-nous avoir des places pour le Centre Court sur lequel Roger Federer est attendu trois heures plus tard ? A nouveau, notre rythme cardiaque s’accélère. A nouveau, un silence angoissant s’installe entre Richard et moi.

Nous voici face à la caisse. Enfin. Et… HOURRA ! Nom de Dieu que c’est bon ! Oh oui, encore ! Il reste des places pour le Centre Court !

Nous pouvons même choisir dans quelle zone nous allons nous trouver. Richard préfère des places sur le côté et je me fie à son expertise. Nous venons de passer le dernier écueil.

Sésame, ouvre-toi ! Le trésor tennistique est là, devant nous ! Wimbledon, first day. Heureux, nous sommes HEU-REUX. Devant nous se dresse le panneau avec le programme du jour. Stan joue également aujourd’hui, sur un court annexe et avant deux heures. C’est parfait, nous pourrons le voir jouer avant Federer.

Sauf que… sauf que Wimbledon ne serait pas Wimbledon sans la pluie qui refait son apparition. Étonnamment, nous restons assez détendus. Il reste encore trois bonnes heures avant le match de Federer et le météo est plutôt positive. Toutefois, comme une bonne partie des spectateurs en ce jour, nous trouvons un abri du côté du Court n°1, près des buvettes. Avec nos habits rouges à croix blanche, nous avons tôt fait de faire la rencontre d’autres supporters helvétiques que nous repérerons désormais de loin grâce à leurs splendides chapeaux rouges et blancs.

Lorsque la pluie cesse, nous nous rendons aux abords du court n°5 où Stan devrait faire son apparition… Mais les prévisions ne doivent pas être excellentes car, bien que le soleil ait fait son apparition, il semble que les organisateurs ne tiennent pas à envoyer les joueurs sur le court. Nous restons bras ballants à attendre pendant une bonne demi-heure, avant de nous décider à prendre nos places dans le Centre Court. Il doit être environ 13 heures, mais nous sommes précautionneux !

Moment de grâce. Souvenir éternel. Chair de poule au moment de le narrer. L’émotion me prend quatre ans plus tard au moment de décrire cet instant magique : nous cherchons notre chemin dans les allées du Centre Court. Nous nous dirigeons vers l’entrée appropriée. Nous sommes près du court. Très près. Le gazon est si vert. Nous observons nos billet, cherchons nos places. Nous nous regardons, incrédules. Nous vérifions. Encore. Nous éclatons de rire, nous pleurons de joie, notre hilarité n’a d’égal que notre euphorie : nous sommes au premier rang ! Le gazon est là, à un mètre de nous. Vert. Ce qui suit est un rêve. Ce qui suit est un trip de toxicomane shooté au LSD. Ce qui suit est un mythe. Mais c’est aussi la plus stricte vérité.

Une heure s’écoule, comme dans un songe, où le temps ne circule plus. Une heure ? Où était-ce une minute ? Où était-ce une journée ? Le temps s’est arrêté, là, à un mètre du gazon du Centre Court. Autour, tout est vert, tout respire la tradition, tout nous ramène un siècle et demi plus tôt. Car ici, qu’est-ce qui a changé depuis les débuts du tournoi ?

Nous sommes situés dans le coin de l’entrée des joueurs. Depuis notre position privilégiée, nous LE voyons avant tout le monde dans le couloir menant sur le Centre Court. Avec sa Jacket. Oui, Roger Federer entre sur le Centre Court de Wimbledon et il porte une superbe Jacket couleur crème. Nous sommes parmi les 10 ou 20 premières personnes au monde à avoir vu ce spectacle, ce moment où Roger a quitté le monde du tennis pour devenir une icône.

Échauffement. Photos. La chaise de l’arbitre nous bouche en partie la vision du court. Peu importe, nous sommes à quelques mètres de Federer sur le Centre Court de Wimbledon !

Début du match. 3/0. Puis un set de belle tenue. Avec un slice « rogerien » qui est un vrai coup d’attaque, qui part à une vitesse ahurissante et fuse sur le gazon au niveau des chevilles. 6/3. Le set est vite envoyé.

Puis la pluie fait son apparition à nouveau. Les joueurs sont renvoyés au vestiaire. Nous attendons sous notre unique parapluie. Les annonces se succèdent, retardant toujours plus le retour du beau temps et des joueurs sur le court. Cette fois, on bâche le court. La pluie redouble. Nous voilà retranchés dans les travées du Centre Court, dans l’attente d’une annonce cette fois rassurante. Nous avons tout le loisir d’observer le mur de présentation des anciens vainqueurs.

Nous ne le savions pas encore ; nous ne l’envisagions même pas encore ; pourtant, nous ne verrons plus de tennis ce jour-là ! Après de multiples renvois, l’annonce, vers 18h30, tombe comme un couperet : tous les matchs sont renvoyés au lendemain. Cette nouvelle est reçue avec tout le flegme britannique possible : personne ne s’énerve, personne ne s’offusque. Bien que déçus de ne pas pouvoir assister à plus de tennis, en particulier du Maître des lieux, nous nous dirigeons, heureux, vers la queue (encore !) pour sortir du All England Lawn Tennis and Croquet Club. Nous venons de passer une journée à Wimbledon. Une journée à Wimbledon, mes amis !

Une journée à Wimbledon, Richard, tu te rends compte ?

Nous venions de passer 24 heures à Wimbledon et nous n’avions vu que 30 minutes de tennis. Nous avions vécu une nuit cauchemardesque, à même le trottoir, sous la pluie, sous le vent, dans le froid. Nous avions vécu une journée sous le signe de la pluie également, dans l’attente permanente et angoissante de voir le soleil et du tennis apparaître. Pourtant, nous étions les plus heureux des hommes ; pourtant encore, cela reste un souvenir lumineux et indélébile : nous sommes entrés sur le Centre Court ; nous étions au premier rang (l’émotion me gagne en l’évoquant une fois encore) ; nous avons vu Roger Federer entrer sur le court avec sa Jacket. Nous étions à dix mètres de Federer jouant sur le parfait gazon du Centre Court de Wimbledon. Et tout cela restera toujours entre Richard et moi.

Voir Wimbledon et mourir.

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404 Responses to Wimbledon un jour, Wimbledon toujours

  1. karim 24 février 2011 at 21:46

    Justine Hénin est une conne. Je le pensais tout bas, elle me donne le droit de le crier tout haut. Et oui, je suis persuadé qu’elle était chargée comme une nageuse de RDA. Son revers est la seule raison qui ne me font pas regretter qu’elle ait foulé un court de tennis. Un tricheuse avérée qui se priverait de produits invisibles qui lui permettraient d’avoir autant de force que ce bovidé de Kim qui la tapait systématiquement?

    Cochran tu es où? viens faut qu’on discute entre Belges là.

    • David 24 février 2011 at 21:57

      Est-ce que voir un Simon qui frappe des premières à plus de 200km/h te choque?

      • karim 24 février 2011 at 22:17

        oui, beaucoup. et je me dis qu’il y a km/h et km/h autrement c’est pas possible.

        Ahhhhhhhhhh tu voulais dire Simon dopé? nannnnnnnn c’est pas possible, ce qu’il pourrait prendre de plus fort sans se tuer c’est du paracétamol faiblement dosé. Simon dopé? ah ah ah ah j’espère arrêter de rire avant la fin de l’année.

      • Colin 25 février 2011 at 09:54

        Taper des premières balles à plus de 200 km/h n’a rien d’une prouesse physique. Venus Williams le fait régulièrement.

        D’ailleurs si ça se trouve moi aussi je pourrais le faire. Sauf qu’elles iraient toutes dans le filet ou elles sortiraient de 15 m…

        C’est de les garder dans le carré de service qui est un exploit!

    • Coach Kevinovitch 25 février 2011 at 00:09

      C’est clair que vu ce qu’elle dit, on peut être sûr que ce n’est pas elle qui aurait des scrupules qui lui empêcheraient de tremper le doigt dans le pot de confiture. Mais bon, d’autres champions pour ne pas dire tous ont déjà touché au pot donc…

      Est-ce là le mystère de sa première retraite de 18 mois?

  2. hamtaro 24 février 2011 at 22:10

    bravo Elmar ton récit est haletant on vit votre parcours, je suis épatée il faut vraiment avoir la foi pour faire une aussi longue queue et tout ça pour voir 30 minutes noooon j’aurai tué quelqu’un!!!

    • karim 24 février 2011 at 22:21

      hamtaro halentante après 30 minutes épatée par une si longue queue? il est tard, je fatigue…

    • Ulysse 25 février 2011 at 08:56

      Depuis hier matin, je me dis que quelqu’un va la faire. C’est tombé sur toi Karim.

      • Arno 25 février 2011 at 10:02

        Qui d’autre pouvait la faire, en même temps??

        • Ulysse 25 février 2011 at 13:15

          Je comptais sur une des finaudes du site. Il y en a certaines toujours prêtes à faire semblant de s’encanailler, tandis que les mecs se tiennent à une certaine réserve… ben sauf Karim mais lui il a une licence poétique.

  3. Elmar 24 février 2011 at 22:24

    Sinon, merci à tous pour vos commentaires, car je n’étais pas sûr même que ça ait sa place ici. Je parle finalement très peu de tennis et bcp de moi…

    • karim 24 février 2011 at 22:28

      bof moi j’attendais le passage ou Richard et toi, transis par le froid agressif et n’ayant pas d’autre moyen de vous réchauffer l’un contre l’autre vous êtes rendu compte que… mais qu’est-ce qui nous arrive, quelle est cette part de nous que nous ignorions, se pourrait-il que… aïe doucement je te dis!!

      • Colin 25 février 2011 at 09:58

        On pourrait en faire un film tiens, ça s’appellerait « Le secret de Wimbleback Mountain »

    • Elmar 24 février 2011 at 22:29

      Couillon!

      • karim 24 février 2011 at 22:45

        A quand la publication de Wimbledon une nuit, Wimbledon inouï!!

    • Coach Kevinovitch 25 février 2011 at 00:11

      Karim, j’admire ton lyrisme comme toujours.

    • Coach Kevinovitch 25 février 2011 at 00:18

      C’était une belle époque de tennis à cet époque, Federer numéro 1 mondial qui allait devenir très bientôt basculer dans le côté Veau d’Or mais qui était encore le numéro 1 mondial sympa surpris par la grandeur de ces exploits; Nadal numéro 2 roi de la terre avec sa fameuse série; le duel Federer-Nadal qui est à son zénith; les finales de MS en 5 sets, chaque MS est suivi avec un très grand attrait.

      Ce Wimbledon 2006 est l’un des premiers tournants qui va ouvrir une mini-période jusqu’à Indian Wells 2007(fin de la crise de Nadal et début du nouveau Nadal; émergence de Djokovic puis Murray, Canas) qui va ouvrir une autre période.

    • Pierre 25 février 2011 at 08:25

      Ben ce n’est pas moi qui vais te jeter la pierre. Et puis tu parles de tennis : la queue à Wimbledon, la pluie anglaise, Fed et Gasquet, c’est pas du tennis, ça ???

  4. Oluive 24 février 2011 at 23:04

    Et la boucle se boucle : d’un article qui vit Federer / Gasquet à -demain- un match Federer / Gasquet… Bravo Elmar / 15L pour la prescience !
    Je prendrai dorénavant les articles à venir comme des oracles.

  5. Cochran 25 février 2011 at 06:49

    Justine Henin… Pourquoi à chaque fois que le sujet arrive sur le tapis il faut que je me sente obligé de la défendre… J’ai pas beaucoup de temps pour développer là, j’y reviendrai plus tard mais il se trouve que j’ai regardé une bonne partie de son interview, justement les passages repris par l’équipe. Il n’y a rien à faire mais les passages retranscris ne lui rendent vraiment pas justice car cela passe pour de la simple mauvaise foi que cela frise l’abus. J’en reparlerai tt à l’heure mais je peux déjà vous dire que la sincérité dégagée lors de l’interview mettait en lumière pas mal de comportements et permettai surtout de les relativiser et les mettre en perspective, chose que le papier de l’équipe ne rend pas du tout, sans parler des commentaires déplacés de la journaliste…

    • Guillaume 25 février 2011 at 08:36

      Tout pareil que toi. Visiblement, on est deux à prendre le temps de regarder la vidéo de l’entretien (1H30 tout de même), et par rapport a ce qu’elle a choisi de retranscrire, et surtout par la manière dont elle l’a fait, la fille de L’Equipe a singulièrement déformé les propos d’Hénin.

      Je n’ai hélas pas le temps de développer mais je te fais confiance pour ça, Cochran.

    • karim 25 février 2011 at 10:04

      Donc si je me résume bien, justine a deux avocats: le seul Belge autorisé sur le site, et le seul gars répertorié amoureux d’elle, et ni l’un ni l’autre n’a le temps de défendre le dossier? Tut tut tut, ça sent pas bon tout ça.

    • Colin 25 février 2011 at 10:15

      Il ne manque plus que Michèle Alliot-Marie dans la liste des avocats de Justine Hénin et la coupe sera pleine

    • Sylvie 25 février 2011 at 10:30

      Cette journaliste, Carole Bouchard, quelqu’un avait déjà relevé sa mauvaise foi, lors d’un papier sur les tableaux de Nadal et Federer. Elle fait partie de la joyeuse équipe de Carrément tennis avec Emilie Loit et d’autres. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils ont leurs têtes. Lorsqu’ils adorent un joueur genre Nadal ou Clijsters, il ou elle n’a que des qualités. Si c’est Federer, quoi qu’il dise ou fasse, il a le « melon », quant à Hénin, n’en parlons même pas.

      • Arno 25 février 2011 at 10:37

        Ah, c’est encore elle?????? C’est moi qui avait « relevé sa mauvaise foi ». Son « article » sur le tableau de l’Open d’Australie m’avait proprement scandalisé! Je m’énerve encore rien que d’y penser, tiens!

        Du coup, on peut être sûr que si Justine a bien dit tout ça, c’est complètement sorti de son contexte. Je ne la jugerai pas la-dessus, en tout cas.

      • Sylvie 25 février 2011 at 11:34

        http://www.rtl.fr/emission/carrement-tennis/ecouter/carrement-tennis-du-24-fevr-2011-7663078053

        Carole Bouchard parlant de Justine Hénin à partir de 55 minutes. Tout est dit. Et qui se termine par son inévitable ode à la gloire de Rafa…

        A mettre en parallèle avec le début sur Tsonga qui s’en prend plein la tête pour son forfait à la CD et sa communication et qui est comparé au roi de l’honnêteté en matière de comm », Rafa bien sûr.

        • Arno 25 février 2011 at 12:14

          Ok, je la hais. Merci Sylvie!!

        • Ulysse 25 février 2011 at 13:32

          Carole Bouchard je l’avais déjà repérée comme aussi stupide et approximative que Sophie Dorgan est pertinente et fine dans son écriture. Ça crève tellement les yeux ils doivent s’en rendre compte à l’équipe quand même !

  6. Elmar 25 février 2011 at 09:17

    Del Po continue à mettre des roustes à tout le monde. Cette fois, c’est Gabashvili qui n’a marqué que 2 jeux. Il est vraiment impressionnant, l’Argentin.

    Et Dolgo était décidément une bonne prise pour l’Odyssée. Il a battu Stan en 2 sets.

    • karim 25 février 2011 at 10:04

      JMDP remonte en puissance, s’il a la santé l’USO nous attend!!!

      • Arno 25 février 2011 at 10:09

        Et RG. J’attends le Nadal/ »DelPo en pleine bourre » sur TB, tu peux pas savoir…

    • Arno 25 février 2011 at 10:08

      DelPo, il ne lui manque plus que l’enchainement des matches face aux top players, on l’a bien vu contre Roddick.

      Celui qui va se le taper dans son tableau à RG va se bouffer les couilles. Pour l’intérêt du tournoi, je propose de le mettre d’office dans la partie de Nadal (sans aucune intention méchante, hein…).

      Mais bon, vu les tableaux en mousse que Rafa se tape en GC depuis 1 an, j’y crois moyen.

      Dolgo, je veux bien qu’il batte Stan, c’est pas trop grave. Mais s’il enchaine avec Ferrer, je vais commencer à lui en vouloir un tout petit peu… Je pensais pas qu’il confirmerait à ce point, en tout cas.

      • Le concombre masqué 25 février 2011 at 11:17

        depuis un an t’es gentil. Je ne me remettrai jamais de ses tableaux de wimbly 2006 et 2007…

      • Clemency 25 février 2011 at 11:18

        « je propose de le mettre d’office dans la partie de Nadal ». Au premier tour ?^^
        Dolgo, on peut dire qu’il confirme le petit, il va se retrouver minimum 21e. Et multi surfaces. Taper Wawrinka sur terre, ça n’est pas rien, Stan est bien top dix sur terre à mon sens. J’aurais bien vu le match tiens, si Wawrinka a fait son match c’est un gros résultat.

        • Arno 25 février 2011 at 12:14

          Au premier tour, pas forcément, DelPo sera peut-être déjà TS…

          Si Dolgo confirme devant Ferrer, il faudra vraiment être méfiant pour la saison sur TB. Stan, il fait un match sur deux, c’est pas probant.

  7. Antoine 25 février 2011 at 11:15

    Il en faut manifestement peu pour que la Delpomania reprenne vie sur 15 Love. Le bon géant de Tandil vient d’étriller le 76ème joueur mondial et se retrouve en quarts de finale d’un tournoi 250 et hop, c’est parti ! Personnellement, j’attendrai qu’il gagne un tournoi significatif avant de crier à la résurrection du prodige…A Delray Beach, le seul gros poisson qui se trouve en travers de sa route est Fish et ce serait déjà pas mal qu’il gagne celui là..Après on verra ce qu’il fait à Indian Wells et Miami..

    A lire certains commentaires, celui d’Arno par exemple, ce que je comprends surtout c’est qu’aux yeux de beaucoup de ceux qui n’ont pas spécialement envie de voir Nadal remporter un 6ème Roland Garros, Del Potro est attendu comme le messie qui va enfin faire mordre la poussière à l’Ibère..Si c’est le cas, ils risquent d’être déçus..

    • Clemency 25 février 2011 at 11:22

      Je pense Antoine que c’est la peur 3 mois à l’avance de voir un RG qui ressemble à des élections en Algérie. Je n’ai pas forcément envie de voir Nadal « mordre la poussière », mais j’aimerais bien qu’au minimum il doive s’arracher, faire de gros matchs pour emporter le tournoi.

      • Arno 25 février 2011 at 11:27

        Exaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaactement. J’aurai pas pu mieux dire. La parodie de tournoi, l’an dernier, c’était une horreur.

      • Antoine 25 février 2011 at 11:31

        …OK mais ce n’est pas à Nadal qu’il faut reprocher de ne pas avoir perdu un set l’année dernière ou en 2008..C’est aux autres d’être suffisamment bons pour le bousculer, voire le battre..Cela ne doit pas être impossible puisque Soderling l’a fait et si Soderling l’a fait, un autre doit pouvoir y arriver aussi… Dans cette optique, Del Po est crédible car avant qu’il ne se blesse, il était meilleur que Nadal sur dur, l’ayant battu trois fois de suite, et il était également bon, voire très bon, sur terre mais peu importe de quel côté du tableau il sera à Roland Garros: s’il veut gagner, il lui faudra presque certainement battre Nadal à un moment ou à un autre..C’est peut être plus facile en première semaine qu’en deuxième mais rien n’est moins sûr..

        En tout cas, excellente ta formule Sylvie que j’étends ainsi « un Roland Garros avec Nadal, cela ressemble furieusement à des élections en Algérie ! »

        • Arno 25 février 2011 at 11:42

          On est d’accord, je reproche pas à Nadal de profiter de sa supériorité sur TB. Mais le manque de concurrence l’an dernier, c’était quand même quelque chose!!!

          J’insisterai aussi là-dessus: le tournoi de 2008 n’a strictement rien à voir avec celui de l’an dernier. En 2008, Nadal était monstrueux, invincible, démembrant le meilleur Djoko qu’on ait pu voir sur TB jusqu’à maintenant et annihilant un Fed moyen.

          L’an dernier, c’était un bon Nadal, sans plus, mais il n’y avait personne d’autre. C’était moche.

          • Antoine 25 février 2011 at 11:52

            Un très bon Nadal j’avais trouvé pour ma part mais certes un ton en dessous de 2008 mais un Federer moyen en finale cette année là ? C’est une blague ? Un Federer nullissime tu veux dire: ce n’est pas compliqué, cela a été le pire match de sa carrière..et il a d’ailleurs fini par payer le reste de l’addition à Wimbledon un mois plus tard…

            L’année dernière, Nadal a quand même été bousculé par Almagro qui a très bien joué et perdu 7-6 7-6 7-5 de mémoire. Nadal a du s’employer très sérieusement et si Almagro avait gagné l’un des deux tie break, cela n’aurait pas été la même affaire..IL a gagné sans perdre un set mais le match a été très disputé jusqu’au bout..pas une balade en tout cas..

          • Arno 25 février 2011 at 12:11

            Oui, Almagro a été le plus grand danger pour Nadal l’an dernier à RG.
            C’est dire la pauvreté du reste de son tableau… Sans qu’il en soit responsable en quoi que ce soit, répétons-le.

          • Coach Kevinovitch 25 février 2011 at 13:52

            Je ne serais jamais d’accord avec théorie du tableau pourri.

            Si Djokovic est capable de perdre contre Melzer sur terre battue après avoir mené 2 sets à zéro, Nadal n’y peut rien.

            Si Federer se fait éliminer avant la finale, Nadal n’y peut rien.

            De toute façon, sur ce RG 2010, on ne peut même pas parler de la prétendue faiblesse du tableau dans la mesure où Nadal a battu en finale Soderling, le seul joueur qu’il l’a déjà vaincu à Roland-Garros.

            Moi aussi, je l’attends, le Nadal-Del Potro dont vous rêvez tant avec un grand Nadal qui lui mettre trois sets dans les dents à coups de grands parpaings liftés et de défenses irréelles.

            Si on regarde bien mis à part Miami où Nadal s’est formidablement sabordé façon PHM, Delpo n’a jamais battu un Nadal en forme.

            • Robin 25 février 2011 at 14:32

              L’inverse est tout aussi vrai, du moins depuis mi-2009.

        • Baptiste 25 février 2011 at 14:31

          Oui la grange theorie de personne ne bat jamais Nadal en forme…

          D’ailleurs la final du masters il l’a perdu parcequ’il savait qu’il allait attraper la gripe quelques mois plus tard :)

          Nan franchement ca tient pas debout.

          Maintenant faire de Delpotro l’arme ultime contre Nadal c’est assez presomptueux. Pour moi et jusqu’a preuve du contraire De la poutre reste un « one shot », un mec qui a certes gagné un GC, le meilleur certes, mais qui a part ca n’a jamais gagné que 4 tournois de secondes zones avec des tableaux en carton.

          Et la fameuse défaite de Nadal a Miami était tout sauf une promenade de santé pour Del Potro qui a du sauver des balles de match si je me souviens bien.

          Alors de la poutre futur tres grand sur dur, peut-etre. Del potro futur tres grand partout je n’y crois pas.

  8. Arno 25 février 2011 at 12:21

    Tiens donc, 1 set à rien pour Berdych face à Djoko… Tout va bien, âne Antoine??

  9. Ulysse 25 février 2011 at 13:07

    Meuh non. Je m’associe à Antoine. C’est sans souci pour Djoko contre Berdych.

    • Arno 25 février 2011 at 13:11

      Oui, Djoko a l’air bien lancé, maintenant. Mais bon, c’était sûr vu que Mister K a pronostiqué Berdych… Je voulais ajouter un semblant de suspense.

  10. Ulysse 25 février 2011 at 13:35

    Arno, comment peux-tu douter de Karim ? Il t’en faut combien des preuves ?

    • Arno 25 février 2011 at 13:42

      Wouarf!!!!!!!!!! Et Berdych qui abandonne! Le pouvoir de Karim est hors du commun.

      Incroyable.

    • karim 25 février 2011 at 15:45

      Ulysse et Arno, vous n’entendrez jamais rien à mon propos.

  11. MarieJo 25 février 2011 at 14:46

    @ elmar tes péripéties sont vraiment savoureuses, et ça me rappelle les 2/3h où j’ai fait la queue à la billetterie de roland une année… ma soeur à une porte et moi à l’autre, on avait même loué un portable en plus pour l’occasion, c’était le début des téléphones portables, et on n’en avait qu’un !
    tout ça pour récupérer des places de quart de finales !
    assez mémorable :)

    faire la queue, même si c’est chiantissime c’est aussi pour voir qque chose souvant de mémorable… on est prêt à endurer sans rechigner et ça donne toujours l’occasion de faire des rencontres de fans assez sympa…

    en vrac : 1h30 pour aller voir guga sur une anexe en 2005… aucun regret, sauf celui de voir guga perdre le match car son corps ne suivait plus… les vrais adieux d’un champion… sniff

    les aventures chiliennes à viña del mar pour voir un double avec rios en 2001 à la fin du séjour

    un allez retour à monaco pour la finale de 2008 suite à la proposition d’une copine british qui avait récupéré 2 entrées au black… et un doublé de nadal en prime ;)

    oui, le tennis nous fait faire des drôles de choses !
    merci elmar :)

  12. Clemency 25 février 2011 at 15:16

    Quelqu’un a l’horaire du match de Fed-Gasquet ? Je m’organiserais bien pour le regarder.

    • Arno 25 février 2011 at 15:30

      Je crois que ça ne devrait pas tarder, vu que le match était programmé après la première 1/2 du double qui vient de se terminer.

      • Clemency 25 février 2011 at 15:35

        D’acc, je suis vigilante, mais tout en travaillant hein..

        • Arno 25 février 2011 at 15:38

          On va te croire, tiens! ;)

  13. Antoine 25 février 2011 at 15:23

    Ce n’est pas encore aujourd’hui que vous pourrez m’appeler Âne Antoine…Même dans un mauvais jour, un jour « catastrophe » selon ses dires, Djoko vaut quand même mieux qu’un bon Berdych qui n’avait pas perdu un set jusqu’ici..Je me demande quand même si Djoko n’exagère pas un peu, n’ayant pas vu le match, puisque après tout, il n’a pas perdu une seule fois son service aujourd’hui et que la supposée catastrophe aurait donc pu être pire…Cela étant, vu que Djoko et Federer ne jouent vraiment bien ni l’un ni l’autre, la finale est ouverte..

    Ah oui, il y a encore Richard ! Simon a déclaré après sa défaite qu’ils avaient très mal joués l’un et l’autre mais qu’il avait été encore plus nul que Richard. En voilà un qui exagère un peu aussi… Toujours est il que Gilou a également déclaré qu’au moins cette défaite lui épargnait de prendre une taule contre Federer, ajoutant que si Richard ne joue pas mieux que contre lui, il allait prendre une dérouillée (sic). Toujours encourageant pour son pote d’équipe; bonne ambiance en vue la semaine prochaine, surtout si Richard en prend une bonne… Côtes des deux joueurs: Federer: 1,01 pour 1; Richard: 6,5 pour 1…

    Je n’ai pas dit que vous pourriez m’appeler Âne Antoine si Federer paume ce match; je ne vais pas faire le coup à chaque fois mais s’il paume, je m’engage à désigner Karim par « Oracle tout puissant » pendant un mois..!

    Pour les septiques, il reste la croyance au Père Noël..

    • Diana 25 février 2011 at 15:31

      Pour les septiques, il ne reste que les fosses malheureusement.

      Le Père Noel, c’est pour les sceptiques hihi :)

      • karim 25 février 2011 at 15:51

        Cours Diana, cours!!!

    • Patricia 25 février 2011 at 15:58

      Richard est lui même assez sceptique « oui bon je l’ai battu il y a 6 ans, c’était dans une autre vie » et « ça m’étonnerais que je l’aligne maintenant alors que j’ai à peine pu m’entraîner une heure par jour la semaine dernière et que je suis sans coach ici… »

      Mais ce scepticisme n’empêche point des éléments d’augurer un bon match : 1) dixit himself, richard va faire gaffe à ne pas surjouer (contrairement à sa prise de risque démesurée de Bercy) 2)il passe bien son service ces derniers jours et c’est généralement signe d’une confiance qui l’amène à de belles séquences.

      Certaine aussi qu’il est ravi de jouer sur terre la CD et que le mauvais esprit de Gilou sera modulé par les retours plus objectifs de son coach…

      • Clemency 25 février 2011 at 16:10

        Je ne trouve pas que c’était du mauvais esprit, j’ai vu le match et je peux dire que c’était très mauvais de part et d’autre. Et que Richard prendras une tôle s’il n’élève pas son niveau de jeu, c’est une évidence que lui même connait, même sans son coach pour lui dire. D’ailleurs c’est fou cette histoire de coach. Il n’a pas son coach donc c’est mort pour bien jouer ?
        Je lui souhaite de faire un bon match en tout cas, il n’a rien à perdre, qu’il se lâche une bonne fois.

  14. Patricia 25 février 2011 at 16:04

    Au sujet de l’article : j’adore ces compte-rendus de 15loviens « embedded » et effectivement, les conditions dantesques ont tendance à graver les expériences dans la mémoire…. A supposer que je sois assez motivée par quoi que ce soit pour passer une nuit sous la pluie sur un trottoir, j’aurais certainement poussé mon incivilité gauloise jusqu’à chercher à m’incruster jusqu’à la fin du match (ou du tournoi non mais) dans le Saint des Saints. Et l’obligation du mardi aurait sauté sans l’ombre d’un remords.

  15. Arno 25 février 2011 at 16:19

    Break d’entrée Doudou, pour tout de suite montrer qui est le patron. A partir des 1/2 d’un atp 500, ça rigole plus, y’a des points à prendre.

  16. Antoine 25 février 2011 at 16:43

    C’est pas de pôt pour Richard parce que ce n’est pas le même Federer qu’hier: celui là est bien meilleur et du coup Richard ne peut pas faire grand chose: 6-2 et Richard s’en tire bien puisqu’il a du sauver des balles de break à tous ses jeux de service…

  17. Clemency 25 février 2011 at 16:46

    Et voilà, je bosse un quart d’heure (on m’y reprendra tiens) je me connecte et déjà 6/2.

  18. Antoine 25 février 2011 at 16:55

    Cà y est; Richard entre enfin dans le terrain et joue très bien maintenant; c’est équlibré en ce début de deuxième set…

    Ils ont montré une stat intéressante du hawkeye: à Monte Carlo en 2005, Richard a frappé 41% des balles depuis l’intérieur du court contre 9% au premier set aujourd’hui..

    • Ulysse 25 février 2011 at 17:21

      Intéressant ce genre de stats, ça pourrait mettre en évidence la dérive bachofuge du jeu de Richie au cours des années (ben quoi j’ai mon permis de néologisme). Mais ce serait plus intéressant de comparer à surface égale parce que la comparaison TB et dur dans ces termes c’est plus que biaisé.

      • Antoine 25 février 2011 at 17:39

        ..Mais c’est pire ! on peut comprendre que quelqu’un joue de loin sur terre; c’est un schéma tactique qui se défend mais là, on est sur dur: même Nadal avance sa position par rapport à la terre battue. Là, c’est suicidaire…

      • Alexis 25 février 2011 at 18:55

        En tant que conéologismateur, je propose plutôt bâchotrope.

        • Ulysse 27 février 2011 at 18:05

          Tu fais de la tetracapillectomie.

  19. Antoine 25 février 2011 at 17:17

    Federer avait fait un très beau cadeau à Richard en perdant bêtement son service à 3-4..mais Richard vient de trouver le moyen de lui rendre son break d’avance ! 4-5 désormais…

  20. Clemency 25 février 2011 at 17:25

    Pas mal au deuxième, Gasquounet, mais il merde juste quand il faut pas.
    La différence entre les bons et très bons joueur. L’odeur du sang, au lieu de le galvaniser, annihile ses ses bonnes intentions.

  21. Antoine 25 février 2011 at 17:27

    Richard, c’est grave quand même..Le mec sert pour le set après avoir fait un très bon second set et profité d’un jeu de service pourri du Suisse..Il foire avec notamment une double (comme Federer au jeu précédent) et une fois Federer revenu à 5-5, il refoire pareil..Bilan: quatre jeux de suite pour Federer, et donc victoire finale 6-2 7-5…

  22. Baptiste 25 février 2011 at 17:28

    Si seulement Gasquette pouvait avoir le mental de gilou, il serait numero 1 mondial!

    • Ulysse 25 février 2011 at 17:59

      Oui mais imagine l’inverse : Gilou avec le mental de Richie.
      Non ? T’y arrive pas ?

      • Arno 25 février 2011 at 18:02

        C’est comme Sampras avec le service de Coria.

  23. Antoine 25 février 2011 at 17:37

    Ce n’est pas seulement une question mentale..Peter Fleming vient d’expliquer cela très bien: Gasquet devrait jouer trois mètres plus haut que ce qu’il fait depuis des années maintenant. Il joue comme Monfils quatre mètres derrière sa ligne sans avoir les moyens physiques de Monfils. Il s’est fait balader par Federer qui jouait sur sa ligne de fond. On ne peut pas gagner sur une surface rapide en jouant aussi loin..mais c’est aussi une question mentale: s’il n’ose plus jouer comme il jouait en 2005-2007, c’est aussi parce qu’il n’a plus aucune confiance en lui…en ce ne sont pas ses deux derniers horribles jeux de service aujourd’hui qui vont arranger l’affaire…

    ..et en plus, Karim n’est toujours pas Ôracle tout puissant…

  24. Arno 25 février 2011 at 17:49

    Bon, ben ça c’est fait. Personne n’en doutait, de toute manière (sauf Karim, mais est-ce que ça compte encore?) ;)

    Nous allons donc avoir une revanche entre les deux meilleurs joueurs de ce début de saison (avec Sod), mais je ne pense pas qu’il faille s’attendre à des étincelles. D’après ce que j’ai vu et lu, Fed est pas mal, Djoko moyen. Nul doute qu’ils vont essayer de se transcender pour marquer leur territoire en vue des échéances à venir, mais ils vont pas vouloir y laisser trop de plumes non plus…

    • Diana 25 février 2011 at 18:09

      Et de 756 pour Doudou :)

      Pas encore vu le match, mais à la lecture de vos posts,il semble heureux qu’il ait pu conclure en 2 .

      • Arno 25 février 2011 at 18:13

        Salut toi! Tu te faisais rare, ces derniers temps ;)

        Il est incontestable que Gasquet joue mieux. Un retour dans le top 20 est très envisageable. Après, ça dépend de lui, mais je ne pense pas qu’il en veuille plus, ça aurait fini par se savoir…

        Doudou, quant à lui, gère tranquilou son tournoi. Son premier vrai match, c’est demain.

        • Diana 25 février 2011 at 18:15

          Est-ce à moi que tu causes ?

          • Arno 25 février 2011 at 18:17

            You’re talking to me???????

            Ben oui, c’est à toi que je cause. Qui d’autre, chère Diana?

            • Diana 25 février 2011 at 18:30

              Ouh, mon p’tit Arno , tu es trognon tout plein ;) . Ainsi je t’ai manqué ? Rassure-toi, tant que Doudou sera dans les parages, je ne serai jamais bien loin.
              Après, ce sera une autre histoire….

    • Oluive 25 février 2011 at 18:13

      En même temps, il se joue gros quand même sur le plan « symbolique ». Et Federer a plus à perdre : si Djokovic le gagne une deuxième fois d’affilée, il commencera se voir calife avec raison (et non plus de manière fantasmatique).
      Je crois que Federer va entamer le match nerveux, comme souvent face à Djokovic, mais qu’il va au contraire tout donner pour gagner. Tout dépend de la capacité du serbe à élever un niveau de jeu jusque-là moyen (des explications sur son bandage au genou droit?).
      Concernant Richard, et de manière plus générale, je me demande s’il existe une « reliability stat » des pertes de sets après avoir servi pour le gain de la manche (et inversement des gain de sets après avoir retourné un adversaire servant pour la manche). On voit que, même pour Fed depuis quelque temps, l’exercice n’est pas si facile. Gasquet serait en tout état de cause bien placé évidemment.
      Je pronostique Fed tout de même en finale.

  25. Arno 25 février 2011 at 18:08

    Sinon, c’est moi, où Wozniacki est en train d’assommer consciencieusement toute la WTA (exceptée Clijsters qui n’est pas là)??

    Elle met des branlées à tout ce qui bouge, ça commence à être impressionnant, comme série.

    • hamtaro 25 février 2011 at 18:23

      oui c’est impressionnant il faudrait juste qu’elle le fasse en gc

    • Baptiste 25 février 2011 at 18:26

      bah une fois que Serena aura purgé sa suspension dopage elle remettra des branlées a tout le monde!

  26. Ulysse 25 février 2011 at 18:18

    En plus le Suisse a gagné un set 6-2. Ce n’est pas anodin. Figurez-vous que Federer est parmis les grands joueurs celui qui gagne le plus rarement un set 6-2.

    Il est plutôt bon pour les gagner 6-0, 6-1, 6-4, c’est la star incontestée du 6-3 (20% des sets joués par Fed se terminent par un gain 6-3) et il est juste derrière Pete pour le 7-6, mais en 6-2 il se fait taper par Nadal, Lendl, Sampras, Borg, Agassi, Mac et Connors. Une tâche je vous dis.

    • Arno 25 février 2011 at 18:21

      Et sinon, le baril de brut en est où??

      • Ulysse 27 février 2011 at 18:08

        Federer perd la finale de Dubaï : le baril marque un pause et redescend temporairement sous les 100 dollars.

    • Oluive 25 février 2011 at 18:22

      On la trouve où cette stat ?

      • Arno 25 février 2011 at 18:27

        On la trouve pas, tu vois pas qu’il essaie de détourner notre attention de l’Odyssée???

        • Oluive 25 février 2011 at 18:32

          Putain, j’ai failli me faire avoir…

      • Ulysse 27 février 2011 at 18:10

        Je vais commettre un article statistique sur les scores de set des grands joueurs. Je recherche juste des infos sur le choix au toss qui pourraient expliquer la prépondérance de 6-3 chez Fed et Sampras et de 6-4 chez Nadal et Borg.

    • Diana 25 février 2011 at 18:40

      Ulysse, tache ou tâche ?
      Car si c’est tache, rhooooo la vilaine fôte.

      Ben moi, je veux bien qu’il soit une brêle sur les 6/2 avec le palmarès qu’il a .

      Et Fed a une telle approche de ses matchs qu’il n’y a rien d’étonnant à ce qu’il ne cherche pas à « tuer » l’adversaire sur chaque point. J’imagine aussi qu’il est 1 des joueurs de l’ère open, enfin, depuis que les surfaces ont été ralenties, à conclure ses matchs dans des délais plus qu’honorables.

      • Oluive 25 février 2011 at 18:43

        Une stat une stat ?
        A quand un statisticien fou sur ce site ? (je veux dire vraiment fou)

        • Nath 25 février 2011 at 21:50

          Et la légende du statisticien fou naquit dans cette petite cyber-bourgade nommée 15-love…

      • Colin 25 février 2011 at 19:44

        Diana, brèle ou brêle?

        • Arthur 25 février 2011 at 21:12

          Je dirais Brel

      • Antoine 26 février 2011 at 09:51

        Très juste…d’autant plus que le Federer V2 (depuis Wimbledon) a une autonomie réduite et ne peut fonctionner à plein régime que durant 1H30 environ. Si le match dure plus que cela, il est obligé de laisser refroidir la bécane par périodes, d’ou un réglage devenu beaucoup plus aléatoire en GC..

        Mais dans les matchs en deux sets gagnants, cela roule très bien et il boucle l’affaire en 1h-1h30 quatre fois sur cinq..

    • Diana 25 février 2011 at 18:43

      Ulysse, as tu pu joindre Duong ?
      Sinon, je m’en charge volontiers.

      • Ulysse 27 février 2011 at 18:13

        J’ai eu Duong qui va bien mais je ne lui avais pas envoyé mon fichier. Pas grave : je suis en Ardèche avec mon laptop lundi et mardi et je vais resaisir toute l’Odyssée.

        • Elmar 27 février 2011 at 18:56

          Tu as bien gardé dans tes notes que j’avais Djoko, Ferrer, Roddick, Stan, Raonic et Del Po dans ma team? ;)

  27. karim 25 février 2011 at 22:55

    Mes pronos du jour ne se sont pas avérés aussi pointus que je l’escomptais. Bon là ça commence à sa voir. Pour la finale je vois…

    les fans de superbiquette, vous me virez 3.00 euros sur mon compte aux seychelles ou je pronostique la victoire de Roger.

    • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (dans le cul nabot!) 25 février 2011 at 23:02

      De toute façon tu nous as déjà pourri la saison en le choisissant à l’odyssée… Alors ne compte pas sur nous pour te payer ton fantasme de siroter une margarita sur une plage de bora bora, les doigts de pied en éventail et Serena seulement vêtue d’un tout petit string comme unique compagnon… Préfère crever!

    • Arno 26 février 2011 at 09:40

      « Mes pronos du jour ne se sont pas avérés aussi pointus que je l’escomptais. » MDRRRR

      C’est en pronostiquant n’importe quoi qu’on devient n’importe qui, comme dirait l’autre…
      J’ai peur, mais je crois que tu devrais pronostiquer Fed, histoire de voir qui de ton Modjo porte-poisse ou du GOAT prendra le dessus. Au pire, c’est qu’un ATP 500, c’est pas grave… Comme ça, on saura si on doit te réduire au silence ou pas avant les prochaines échéances!!

  28. Arno 26 février 2011 at 09:33

    Pas grand monde, ce matin… Le calme avant la tempête Fed/Djoko??

    Bref, cette nuit Ferrer a fait le boulot contre Dologloglouglov après un premier set délicat (5/7 6/1 6/1). Finale contre Almagro, ça peut faire un match sympathique.

    DelPopo continue son petit bonhomme de chemin en battant Anderson 4 et 4. 1/2 aujourd’hui contre Fish, bon test pour la Tour de Tandil. A noter que Nishikori est toujours dans le tableau, il confirme bien, le Japonais… Contre Tipsa, ça devrait quand même être un peu juste.

    • Antoine 26 février 2011 at 10:04

      Oui, bon test pour la Tour de Tandil: Fish joue bien et est quand même 16ème; sur rapide, il vaut son classement..

      Almagro arrive au bout de la route: encore une finale après deux titres, mais la dernière marche s’appelle Ferrer qu’il n’ jamais battu. Mon prono est une victoire de ce dernier, ce qui fera 1000 points pour ma pomme !

      Djoko vs Federer: pas vu Djoko et donc pas d’opinion mais Federer a très bien joué hier mis à part un jeu de service pourri: cela sortait bien de sa raquette, bien et vite. Un niveau suffisant pour gagner sauf si Djoko joue également très bien, ce qui ne semble pas être le cas pour l’instant..

      Contrairement à ce que j’ai écrit avant hier, ce n’est pas du dur lent, ce sont les balles qui sont pourries et qui volent. Dès que le centrage n’est pas suffisant, cela sort de trois ou quatre mètres. Federer a sorti ainsi quelques toiles dignes du meilleur Leconte…

      • Arno 26 février 2011 at 10:23

        Tu as vraiment eu le nez fin en prenant Ferrer en leader les lieutenants. J’ai pris les mêmes, mais Roddick en leader, qui rapporte un peu moins.

        M’enfin, j’ai pas à me plaindre, y’en a qui ont Querrey et/ou Isner… Les pauvres.

        Les balles pourries, c’est ton ressenti ou tu as des infos à ce sujet???

        • Coach Kevinovitch 26 février 2011 at 11:20

          Il y en a qui ont Davydenko. :mrgreen:

          • Antoine 26 février 2011 at 11:27

            ou Monfils ! ou Jo qui passe la moitié de son temps à l’infirmerie depuis des années..

            Ce qui me surprend le plus est le nombre de ceux qui ont pris Roddick: 29 participants alors que l’on n’est que 3 à avoir pris Ferrer…Bizarre alors qu’il s’agit de deux solides top 10 au vu des saisons précédentes..

            • Coach Kevinovitch 26 février 2011 at 11:55

              Ferrer est peut-être le joueur le plus sous-estimé du top 20.

              De plus, il n’a pas le style de jeu qui fait chavirer le coeur des foules comparé à certains joueurs beaucoup moins bon comme Gulbis par exemple.

              • Antoine 26 février 2011 at 12:01

                Oui mais Roddick, on ne pas dire qu’ils fasse chavirer beaucoup de foules non plus, sauf chez lui..

      • Coach Kevinovitch 26 février 2011 at 11:19

        A Acapulco, je serais pour Almagro qui est le seul homme réellement opérationnel dans mon équipe. Malheureusement, je ne l’ai pas mi en lieutenant-chef, j’avais choisi Verdasco qui ne fait que me décevoir.

        Djoko vs Federer: Je vois Djokovic gagner en 3 sets, je vais essayer de regarder cette finale.

  29. karim 26 février 2011 at 10:22

    Je vois Federer en deux sets, mais ça me gonfle que contre Djoko il soit désormais celui qui gagne les matches qui ne comptent pas. Un peu comme le H2H Becker vs Edberg avec Boris qui remporte plus de deux matches sur trois, mais perd les 3/4 en GC.

    • Arno 26 février 2011 at 10:26

      Il l’a quand même sanibroyé au Masters de Londres, on peut pas dire que ce soit un match sans importance… Mais c’est vrai que la tendance est en faveur de Djoko en GC. Et s’ils se rencontrent à RG, ça pourrait se confirmer. A suivre.

    • Antoine 26 février 2011 at 10:36

      C’est effectivement énervant: l’année dernière ils se sont rencontrés cinq fois et Federer a gagné quatre matchs mais perdu le plus important: la demie de l’US Open..Cette année, il a encore perdu en GC, à Melbourne cette fois mais ce n’est pas sûr qu’il gagne les autres matchs parce que DJoko est bien meilleur depuis Flushing que ce qu’il a été le reste de l’anée 2010 avec un service catastrophique..C’est terminé et cela va être beaucoup plus difficile de le battre désormais. Il est désormais à son meilleur niveau le Djoko et dit qu’il n’a jamais aussi bien joué de sa vie qu’en CD et à Melbourne..

      Tout cela me fait penser à la période ou la Murène gagnait quatre matchs de suite contre Federer mais avait le bon goût de paumer en GC. Je m’en foutais pas mal parce que c’étaient des petits tournois. Là Federer a perdu deux fois de suite contre Djoko en GC: une fois, ça va mais deux fois de suite, c’est au moins une de trop…

      @ Arno: quand on voit un paquet de balles sortir de quatre mètres, il y a un pb. Hier Federer en a sorti cinq ou six comme cela…Simon s’en est plaint après chacun de ses matchs et en a remis une couche sur le sujet après sa défaite contre Richard. Djoko a également dit que les balles volaient hier après son match contre Berdych. Je ne sais pas quelles balles ils utilisent à Doha mais elles doivent être fortement pressurisées vu qu’on joue à altitude zéro…Enfin, c’est quand même Federer a maîtrise le mieux ces conditions de jeu: avantage à lui pour la finale donc..

      • Arno 26 février 2011 at 15:14

        Merci pour les infos sur les balles. Plus elles sont difficiles à contrôler, plus une technique précise est mise en avant. Et sur ce plan, Fed est toujours devant Djoko…

        En plus, en format 2 sets gagnants, peu de risque de manque de carburant.

  30. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (dans le cul nabot!) 26 février 2011 at 16:13

    C’est parti! ;)

  31. Sylvie 26 février 2011 at 16:27

    ça ne pouvait pas commencer pire pour Federer. J’ai l’impression que Djokovic a pris un net ascendant depuis Melbourne. J’espère que Roger va me faire mentir. Djoko pilonne le revers et ça fonctionne. Du fond du court, le Serbe domine.

  32. Arno 26 février 2011 at 16:28

    ça commence pas très fort, tout ça. Faut dire que Karim a pronostiqué Doudou!! Le Suisse a donc une double épreuve à surmonter…

  33. Antoine 26 février 2011 at 16:31

    Merci fieldog pour le lien..Du coup je n’ai pas vu les 4 premiers jeux. Il a bie failli prendre un double break..Comment a t il perdu son service le Suisse ?

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