Ma petite entreprise

By  | 17 septembre 2011 | Filed under: Regards

Combien de blondes faut-il pour changer une ampoule ? Trois ; une qui tient l’ampoule, juchée sur les épaules des deux autres qui la font tourner. Au tennis comme ailleurs, la course à la performance ultime pousse les concurrents et leurs équipes à une folle course à la spécialisation. Aujourd’hui sur une Formule 1 on en est pratiquement arrivé à avoir un ingénieur sur-diplômé dédié à la seule roue avant gauche. Le tennis n’échappe pas à la règle et au sommet du classement l’ère du duo coach-joueur a vécu. C’est un véritable team qui s’organise autour du champion pour le meilleur et pour le pire. Petite revue d’effectif avec un tour guidé de la startup tennisman.com.

Le premier joueur à avoir voyagé accompagné d’un coach est le grand Bjorn Borg, dont l’association avec Lennart Bergelin a duré de 1971 à 1983. Douze années d’une collaboration fructueuse récompensée par onze titres du Grand chelem. Quand trente ans plus tard Roger Federer décide de se passer des services d’un coach, le monde de la petite balle jaune le psychanalyse, l’excommunie et l’envoie se coucher sans dessert. Au fou ! Le tennis aurait atteint un tel niveau de compétitivité, demanderait une préparation tellement minutieuse que le fameux ingénieur roue avant gauche serait bien inspiré de pousser quelques CV, on recrute.

Le coach

Premier de cordée dans l’équipage mobile du champion de tennis, le coach est une version améliorée du prof de tennis. Jadis prof, agent de voyage, nounou, ami et confident, papa et maman du joueur, son rôle a évolué vers plus de tennis, de stratégie et d’organisation, certaines tâches échéant désormais aux nouvelles professions du tennis.

Je vais distinguer deux types d’entraîneurs : le coach historique et le coach jetable. Le coach historique c’est celui qui établit une relation de confiance avec son joueur dont il arrive à tirer le maximum des capacités, tout en préservant une relation humaine forte et pérenne. Il peut avoir été présent dès l’adolescence du joueur et l’avoir amené au niveau professionnel. Ce type relations coach-joueur est devenu une rareté dans notre monde du tout recyclable. Les Borg-Bergelin ou Edberg-Pickard ont vécu ; les seules relations réellement durables sont celles qui combinent business et famille avec les parents coaches (papa, maman, tonton, on trouve de tout à la WTA).

Les coachs jetables sont évidemment ceux qui, à l’instar des entraîneurs de foot, font les frais de l’absence de résultats et exercent un boulot précaire mais bien rémunéré de fusible. Au bout dde quelques années, voire quelques mois, le coach se fait virer dès qu’il y a stagnation ou recul. Le coach jetable peut être un boost pour un joueur dont la relation avec un coach historique piétine et qui a besoin d’un nouveau discours pour redonner une impulsion à sa carrière. On a tous pleuré de joie quand Richard Gasquet a pris ses distances d’avec Éric Deblicker ; depuis les larmes ont séché et la joie avec.

Le travail du coach consiste à préparer le joueur aux meilleures performances. Travailler le tennis autant que le calendrier, définir la stratégie match par match, tournoi par tournoi, préparer le joueur mentalement, assurer son équilibre psychologique et gérer souvent des égos sur-dimensionnés et des énergies pas toujours positivement orientées. Tour à tour professeur, éducateur, pion, policier et communiquant, c’est un métier difficile qui demande notamment le sacrifice d’une vie stable : le coach fait partie des bagages et est enregistré en soute, il suit le champion partout dans ses voyages. Cette vie sur les routes éreinte et quand le coach manifeste son peu d’appétence pour les longs courriers et souhaite se sédentariser, le joueur se fend  d’un communiqué laconique sur sa page Facebook où il le remercie de sa fructueuse collaboration. Il le vire quoi.

Le coach est souvent ancien joueur de pointe (coach star), ancien prof ou joueur moyen (coach commun) ou autodidacte manchot raquette en main (coach gourou).

Indice de pertinence : 16/20.

Le préparateur physique

En voilà un qui est clairement venu empiéter sur les platebandes du coach. Le tennis – comme tous les sports professionnels – demande une préparation physique sans cesse affinée, on est en plein dans l’ère de l’athlète tennisman plus que du contraire. Les propos d’Andy Murray à ce sujet son éloquents, lui qui avoue consacrer l’essentiel de son temps d’entraînement au physique et à la musculation, son tennis allant très bien et vous en remerciant. Dans ce contexte le coach peut révéler des tares parce que la préparation physique fait appel à des notions aussi variées et effrayantes que la diététique, l’anatomie ou la psychologie.

Pour en revenir à notre analogie automobile, le préparateur physique c’est le designer qui conçoit la Formule 1, le coach étant l’ingénieur de piste qui devra l’exploiter.  Le gros du travail du préparateur physique se fait à l’intersaison, c’est là seulement que les changements profonds peuvent être envisagés : achats de nouveaux muscles plus puissants, confection d’une condition physique aux petits oignons, greffe d’un troisième poumon indétectable aux rayons X à l’aéroport. En plus de l’intersaison, quelques périodes de l’année peuvent être aménagées dans le calendrier pour des stages de rattrapage. Pour le reste, le préparateur physique ne suivra pas forcément le joueur sur tous les tournois, et sa présence s’y bornera à la mise en température de la bête avant le match, puis à son refroidissement après (dans le cas de David Ferrer le refroidissement est un peu plus complexe que celui du Queen Mary 2). Le travail physique sur les tournois est en général moyennement intensif.

Le préparateur physique devra veiller à ce que le joueur ne mange jamais de hamburgers et se couche juste après les dessins animés. En général il est plus docte et diplômé que le coach et lit des bouquins non-illustrés, ce qui peut créer des petites tensions entre eux, le coach étant un peu le patron de l’équipe. Le préparateur peut être lui-même ancien sportif professionnel, ce qui légitime son décompte des pompes, abdos et autres crunchs.

Indice de pertinence : 14/20.

L’agent

Gagner de l’argent c’est beau ; en gagner beaucoup c’est encore plus beau. L’agent c’est la plupart du temps le moins populaire de la bande. Le coach sait jouer au tennis, le préparateur physique sait écrire ischio-jambiers, mais l’agent c’est juste celui qui touche un pourcentage sur les contrats et gains du joueur et qui veut lui faire disputer une exhibition contre une star aveugle de la chanson sur la banquise la veille de Roland-Garros. Dans la réalité il fait un peu plus que ça.

L’un des aspects positifs des bons résultats en tournoi c’est de doper la notoriété du joueur ; avec la notoriété vient le pouvoir mercantile.  Les contrats publicitaires sont une importante source de revenus pour les meilleurs sportifs et contrairement aux gains en tournoi, ces revenus peuvent se prolonger bien après la carrière sportive pour les très grosses pointures. Défricher les contrats épais comme le bottin à la recherche de l’alinéa ter qui change tout, obtenir toujours plus de pépettes, vendre un joueur noir à une marque de crèmes solaires, obtenir des garanties ou conditions inavouables des directeurs de tournois, tout ceci relève de la compétence de l’agent. Même l’inscription à certains tournois et la négociation des plantureuses commissions y-relatives relèvent de sa juridiction.

L’agent devra avoir de l’entregent, du flair, du bagou et de sérieuses notions de droit et de marketing. En général c’est le premier de l’équipe à pleurer quand le joueur est pris dans un scandale impliquant des professionnelles du sexe fréquentées dans un endroit non prévu à cet effet. Non pas qu’il ait un profond respect pour le plus vieux métier du monde, mais parce que qui dit scandale dit perte de contrats… et de commissions !

L’agent dans le tennis n’a pas encore la même stature ni la même importance que dans le football. Il doit composer avec un écueil de taille: le quotient intellectuel du tennisman est en moyenne 40% plus élevé que celui du footballeur, ce qui en fait un volatile un peu plus délicat à plumer.

Indice de pertinence : 10/20.

L’équipe médicale

Un joueur c’est fragile, qu’on se le dise. L’homme a inventé la roue, la fusée Apollo et l’I-pad mais n’a toujours pas trouvé le moyen de rendre incassable l’œuvre de Dieu, lui-même. La violence physique du tennis de puissance (les raquettes ultra-rigides n’arrangent rien) et le rythme très soutenu des tournois sont une réalité qui se paye cash en pépins physiques. Ces facteurs rendent malheureusement nécessaire l’étroite collaboration entre le joueur et le corps médical. Abdominaux, dos, genoux, coude,  épaule, poignet : partout où il y a un muscle ou une articulation, le tennisman se blesse avec application et régularité.

Les meilleurs joueurs voyagent avec leur kiné personnel, ce qui est quand-même le comble du chic avec un gars qui ne va manipuler le patron qu’une demi-heure par jour. C’est le seul membre du staff médical qui suive la caravane dans son cirque infernal autour du globe. A quai reste le docteur fétiche, celui qui suit le joueur et sait tout de ses ribosomes, et l’orientera vers les spécialistes du dos, maîtres ès articulations, experts ès tendons et gourous en hernies en cas de besoin. Ceux-là ne chôment pas et doivent réparer pour de bon, sinon rendre provisoirement opérationnelles des mécaniques usées au-delà du raisonnable. Joueurs sous infiltrations, shootés aux anti-inflammatoires, changés en porc-épic par l’acupuncture, le corps médical est mis à contribution par des clients rarement raisonnables et qui divisent systématiquement par deux les périodes de repos imparties.

La partie immergée de l’iceberg médical c’est évidemment le dopage, qui comme chacun le sait n’existe pas dans le tennis malgré tous les efforts de la fédération argentine pour prouver le contraire. Toujours est-il que si ça existait, les Dr Mabuse auraient un marché mirobolant avec ce sport tellement exigeant physiquement. Mais heureusement pour nous et pour la morale, le tennis est épargné par ce fléau…

Indice de pertinence : 17/20.

La famille

Il faut distinguer deux types de familles de tennisman : celle qui réalise le rêve d’un des siens en le portant à bout de bras et consentant tous les sacrifices nécessaires pour qu’il devienne joueur pro, et celle qui réalise ses propres rêves en le poussant du bout des bras, en lui demandant tous les sacrifices nécessaires pour qu’il devienne pro. Les premiers seront des parents discrets mais impliqués, les seconds des parents invasifs, parfois abusifs. Bon c’est réducteur je le concède, la réalité est moins tranchée.

La famille discrète mais impliquée est transparente pour nous, en général elle accouche de bambins bien éduqués et équilibrés qui réalisent leur carrière avec les moyens du bord sans faire de vagues. Par contre dans la famille invasive il y a à boire et à manger pour les journalistes.

Dans la famille invasive je demande le Papa Coach, chef incontesté et principal suspect. On a bien des Mélanie Molitor ou des Judy Murray en Mama Coach mais elles sont exceptionnelles (au sens de rare hein). Le papa coach a la délicate tâche de trouver le juste équilibre entre motivation et harcèlement, de cerner ses propres limites techniques et s’entourer des personnes compétentes pour tirer la quintessence de la poule aux œufs d’or. Certains y arrivent avec maestria mais la frontière ténue avec la tyrannie est souvent allègrement franchie. De Damir Dokic à Arsalan Rezaï en passant par Mike Agassi, les cas de fissure ou d’explosion de la cellule familiale ne manquent pas quand la violence psychologique sinon physique s’invite dans la relation père-rejeton.

Le rôle de coah peut être tenu par un autre membre de la famille, un frère par exemple (Carl Chang, Eduard Davydenko, Bruno Clément).

On peut fustiger la présence de ces familles parfois lourdingues, mais c’est oublier que souvent nos champions ne sont encore que des gamins qui ont quitté l’école avant les équations à deux inconnues et embrassé une discipline quasi-militaire et une vie d’ascète à l’âge où leurs alter-égos ne pensent qu’à pécho et tirer une tafe. La présence de la famille peut s’avérer un vrai confort psychologique, sinon une absolue nécessité côté WTA (même si on en a fini avec les joueuses de 14 ans et demi).  Évidemment, certaines familles donnent vraiment l’impression de s’éclater dans la vie de château (clan Djokovic, Monfils family).

Le joueur devenu presque grand commencera à voyager avec sa petite amie, puis s’enhardira et l’épousera, et une fois en fin de carrière lui fera carrément des marmots.

Indice de pertinence : 12/20.

La photo finish

On pourrait encore citer le préparateur psychologique, le diététicien, l’attachée de presse ou chargée de communication etc. La liste semble sans fin. Récapitulons : un joueur à succès ayant les moyens de sa politique et déjà trouvé l’amour à qui il aurait fait deux enfants, est susceptible de se rendre sur un tournoi important avec une garde rapprochée de huit à quinze personnes.

Ceci dit certains joueurs sans staff pléthorique et juste copropriétaires d’un coach dont ils ont la garde partagée, se sont déjà signalés en demandant une trentaine d’accréditations pour leurs proches pour un tournoi joué à domicile (Sliderman si tu me lis…).

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198 Responses to Ma petite entreprise

  1. karim 18 septembre 2011 at 00:20

    Non non, je ne suis pas devenu hyperactif. Ce papier traine dans les brouillons de 15-LT depuis six mois, autant qu’il serve à quelque chose finalement. A demain pour la coupe davis.

  2. Pat 18 septembre 2011 at 06:28

    Pas eu le temps de lire l’article sinon en diagonale.
    Je profite de ma mi-temps du rugby pour voir que Federer a fait le boulot malgré un trou dans le troisième set. A Stan de faire le sien !
    Pour l’équipe de France, même les chauvins du service public ont du mal à nous faire croire que la France peut gagner. Pourtant si Nadal et Ferrer font une tourista, on a une chance !

  3. David 18 septembre 2011 at 09:15

    2 sets partout entre Hewitt et Wawrinka ! Très bon article Karim sur un sujet rarement évoqué

  4. Pierre 18 septembre 2011 at 09:30

    Passionnant papier, Karim ! Je reviendrai plus tard pour en dire plus, mais je suis d’ores et déjà emballé par le thème et ta typologie.

    J’ai quand même un problème : c’est qui sur la dernière photo ?

    • Nath 18 septembre 2011 at 09:42

      Imagine le gamin sans cheveux, ou avec une perruque ;)
      Moi j’ai lu l’article il y a bien 3 mois, alors qu’il avait apparemment été publié par erreur. Je relirai pour me raffraichir la mémoire.

  5. Pat 18 septembre 2011 at 09:44

    Break Wawrinka dans le 5ème, va-t-il tenir ?

    • Pat 18 septembre 2011 at 09:54

      Il n’y a pas de lumière en Australie ! La fin demain ?

    • Nath 18 septembre 2011 at 09:57

      Tu avais un stream ? Comment a réagit le public ? La rencontre qui a commencé le plus tôt sera donc (probablement) la dernière à se terminer. A 5-3, c’est fou !

      • Pat 18 septembre 2011 at 10:22

        pas de stream, je suivais le live score sur le site davis cup.

    • Pierre 18 septembre 2011 at 10:05

      Alors, il est arrêté ou non ce match ?

  6. Djita 18 septembre 2011 at 10:08

    HEureusement que tu as précisé que le papier trainait sinon j’aurais dis que notre Yodz refait surface en fanfare. ;)
    C’est un sujet très intéressant et très bien traité.

    Incroyable que le match de CD soit suspendu a 5/3 pour Stan au 5eme set. Suspens… On verra s’il parvient à conclure. En attendant, Hewitt va se recharger à bloc.

  7. William 18 septembre 2011 at 10:21

    Bonne idée et bon angle d’attaque, comme d’habitude. Merci Karim.
    On a l’impression qu’il n’y a pas de recette miracle. Federer et son entraîneur intime Peter Carter, Lundgren, Roche, une période en solo et maintenant Annacone. Nadal avec son entraîneur-oncle de Toni, dont on a déjà parlé et qui ne pourrait convenir qu’à Rafa. Djokovic et sa famille de parvenus gentiment beaufs, Vajda en embuscade.
    Dans la catégorie des entraîneurs-famille tu mentionnes la murénidé Mum mais tu fais un oubli de choix : Richard Williams. Un bel exemple de parent-coach exigeant et efficace, le tout a priori sans sortie de route à la Rezai/Dokic.
    J’adore la photo d’Agassi et Courier. Dommage qu’il y ait ce veau de Bolletieri derrière.
    J’aime beaucoup ta petite pique finale envers Sliderman mais je crois que tu rêves : s’il te lit ? Voyons, Karim, tu n’as mis que 4 images…

    • karim 18 septembre 2011 at 11:11

      Sur la photo il y a aussi David Wheaton à droite, tu ne l’as peut-être pas connu. Très bon joueur US des années 90, vainqueur d’Agassi à Wimbledon en 91 et demi-finaliste du tournoi.

  8. William 18 septembre 2011 at 10:24

    Que c’est vicieux d’arrêter la rencontre à un jeu de la délivrance ! Je ne pensais pas Stan capable de renverser Hewitt sur gazon, encore moins dans un cinquième set d’un match décisif de Coupe Davis et encore moins en Australie ! Enfin, ce n’est pas encore fait… La teigne du bush serait bien capable de lui sauter à la gorge demain…

  9. William 18 septembre 2011 at 10:27

    La tactique de Dominguez pour que Tsonga batte Nadal : le faire courir et étirer le match sur 2h30, 3h, 3h30 pour le faire craquer. Bonne idée. Personne n’a jamais essayé d’ailleurs.

    • karim 18 septembre 2011 at 11:05

      Il peut pas avoir dit ça, c’est pas possible… Sérieux? On devrait lui retirer sa license d’entraîneur et ses accès au stade RG. Il faut n’avoir rien suivi du tennis depuis 2004 pour proposer une tactique comme ça. La seule chance de Jo c’est de jouer en trois ou quatre frappes, de metter Rafa dans le vent et d’être ultra agressif en retours de service, tout en se maintenant lui-même au-dessus de 65% de premières. Difficile tout ça? Ben oui, à la hauteur du défi!

      • karim 18 septembre 2011 at 11:16

        Il dit « Mais il faut l’emmener plus loin que ne l’a emmené Richard Gasquet »… Richard l’a emmené où Nadal?!!!!!!!! Il l’a laissé tomber juste après l’échauffement!

        • Benoît 18 septembre 2011 at 12:02

          Il disait peut être ça en rapport avec la fatigue relative du Majorquin !

    • MarieJo 18 septembre 2011 at 12:47

      rafa fatigué ? sans doute, faut encore pouvoir le faire jouer…

      en tous cas, le rafa il a choisi la filière courte lui : 6-0 :mrgreen:

  10. Jeanne 18 septembre 2011 at 12:31

    fffffffuiiiiiiii !!!!

    • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 18 septembre 2011 at 12:33

      zzzzoooooouuuuuu!!!!!!

    • Jeanne 18 septembre 2011 at 12:33

      glop glop

  11. Jeanne 18 septembre 2011 at 12:36

    Bon, maintenant se les sortir svp

  12. Jeanne 18 septembre 2011 at 12:37

    Mööönstrueux !

  13. Jeanne 18 septembre 2011 at 12:40

    Cette terre battue très sèche et très rebondissante remet Nadal dans les conditions d’un RG 08. Inquiétant !

  14. Nath 18 septembre 2011 at 12:44

    Triple break et aucun jeu pour l’homme qui voulait gratter la balle.

  15. Djita 18 septembre 2011 at 12:45

    Une fessée magistrale pour le moment. On s’en souviendra…

  16. Jeanne 18 septembre 2011 at 12:48

    Le coup droit de Nadal est à son sommet aujourd’hui et le reste semble aussi au top.

  17. Jeanne 18 septembre 2011 at 12:49

    29 points à 11 !!!

  18. Sylvie 18 septembre 2011 at 12:51

    Ça relativise la perf de Gasquet et son manque de mental en tous les cas !

    Faudra qu’on m’explique comment un joueur qui jouait une finale d’une densité incroyable lundi soir à NY fait pour être aussi au top ce week-end. Ça va être une boucherie ce match si Jo ne trouve pas une ouverture.

    • MarieJo 18 septembre 2011 at 12:58

      l’interêt de nadal est que ce match reste court, j’ai souvent vu jouer rafa plein régime après un match dur la veille ou l’avant veille histoire d’ôter toute velléité d’espoir à l’adversaire…

    • Sylvie 18 septembre 2011 at 12:59

      Vu comme c’est parti, ça risque d’être le cas.

    • hamtaro 18 septembre 2011 at 13:18

      Je l’avais déjà signalé contre Gasquet, il n’y a pas de longs échanges… même les jeux les plus disputés les points se font entre 4 et 5 coups, même pas besoin de puiser dans ses réserves

    • Sylvie 18 septembre 2011 at 13:25

      On le sent quand même assez frais le Rafa malgré tout. Après si le match durait des heures, je ne sais pas mais pour être autant en contrôle il faut tout de même une bonne densité physique à mon avis.

      De toutes façons, fatigué ou pas, je ne le voyais pas perdre mais je m’attendais à le sentir plus émoussé et les scores un peu plus serré. Là, j’ai l’impression de voir le Nadal 2008.

      En plus Tsonga se frustre et donne les points maintenant donc, il n’aura pas à puiser dans ses réserves à mon avis.

      • Sylvie 18 septembre 2011 at 13:26

        « serrés »

  19. MarieJo 18 septembre 2011 at 12:53

    comme quoi cela relativise le mauvais score de gasquet qui avait fait une entame de jeu honorable…
    les bonnes intentions ne suffisent pas, faut encore avoir des armes pour contrer nadal
    rafa jouait à un très bon niveau il y a à peine une semaine et lui n’a aucun problème à reposer le pied sur terre… c’est sans doute moins évident pour jo qui mesure l’écart entre jouer le double et le simple ;)

  20. Jeanne 18 septembre 2011 at 13:11

    2/1 !

  21. Sylvie 18 septembre 2011 at 13:19

    Sans rire, il y en a qui croyaient que Nadal allait être fatigué ! Ou pire, que Jo allait pouvoir le fatiguer.

    • Jeanne 18 septembre 2011 at 13:22

      Seul NG en est capable actuellement…

    • Sylvie 18 septembre 2011 at 13:27

      Oui mais même NG a rendu les armes ce WE. Il joue au fait contre Del Po ?

      • hamtaro 18 septembre 2011 at 13:32

        oui oui il va jouer en même temps il est arrivé jeudi chez lui normal qu’il ne joue pas le vendredi, il est encore humain :lol:

      • MarieJo 18 septembre 2011 at 13:34

        oui djoko va jouer tout à l’heure

      • Sylvie 18 septembre 2011 at 13:34

        Ils peuvent dire merci à leur équipe de doubles les Serbes.

  22. Nath 18 septembre 2011 at 13:23

    Je milite pour Simon à la place de Forget ! Il n’arrête pas de lui parler :)

    • Jeanne 18 septembre 2011 at 13:26

      je valide :wink:

    • hamtaro 18 septembre 2011 at 13:34

      tant qu’à faire je préférerais Monfils en entraîneur/joueur

      • Nath 18 septembre 2011 at 13:43

        Quand Monfils joue en CD et que Simon est présent, la pipelette fait des signaux au grand dadais.

  23. MarieJo 18 septembre 2011 at 13:28

    la bonne nouvelle de ce match c’est que chaumulot a pris un RTT :mrgreen:

    comme un paquet de joueurs avant lui, jo ne trouve pas bonne mesure entre agresser avec efficacité et surjouer… mis à part djoko, of course, et encore le serbe a eu son lot de défaites avant de trouver la clé…

  24. Sylvie 18 septembre 2011 at 13:29

    C’est Gasquet et son mental soi-disant faiblard qui doit jubiler. C’est juste Nadal qui est injouable ce week-end. Rien à espérer.

    • Jeanne 18 septembre 2011 at 13:33

      La perf de NG a occulté à quel point Nadal (sauf son service) était bon. Il est dans la ligne directe de son excellent uo et a repris des forces sur sa surface favorite…

    • hamtaro 18 septembre 2011 at 13:33

      après Nadal c’est 16/1 en Cd

  25. Jeanne 18 septembre 2011 at 13:36

    Bon ben c’est trois sets consécutifs pour Jo maintenant. L’équivalent de ce qu’il a fait à Roger à Wimbledon, donc pas totalement impossible

    • Sylvie 18 septembre 2011 at 13:38

      Nadal sur terre, la moins bonne surface de Jo, c’est autre chose que le Fed 2011 sur une surface que Jo adore. Donc Nadal en 3 sauf miracle.

    • Jeanne 18 septembre 2011 at 13:41

      Oui la comparaison n’est pas bonne, je le reconnais. Jo restait au contact à Wimbledon, même dans les deux premiers sets… Lourdes est loin de Cordoue ?

      • MarieJo 18 septembre 2011 at 13:45

        fatima au portugal c’est plus près ;)

      • Jeanne 18 septembre 2011 at 13:46

        Guytou n’aura jamais le temps de faire l’aller-retour !

  26. Elmar 18 septembre 2011 at 13:38

    N’importe quoi ce week-end de CD. Je m’interdis de parler du Stan, ce gars est une énigme. J’espère qu’il va pas se mordre les doigts de balles de set ratées dans le 3ème, parce que c’était du tout cuit. Sitôt le break effectué dans le 5ème, les Aussies ont mis la pression pour interrompre le match. Les Suisses ont obtenu 2 jeux supplémentaires pour arriver à ce 5-3 digne d’un canular. Je suis loin d’être serein, parce que Stan est souvent un diesel, surtout qu’actuellement il est quand même diminué. Et Hewitt avait bien baissé d’intensité, on le sentait fatigué. Là, il sera remonté comme une pendule demain. Faudra bien servir.

    Et puis sinon, cet Espagne-France, ça rime à quoi là? J’ai jamais vu un week-end de CD joué avec aussi peu de jeux. Etonnant.

    Allez l’Argentine, elle mérite le Saladier. Evidemment, sur TB espagnole, ca va être coton, mais s’il y a une nation capable de le faire, c’est bien celle-ci.

    • Sylvie 18 septembre 2011 at 13:41

      Oui, j’ai lu que les Australiens ont fait pression et qu’Hewitt était cuit.Ça sent le plan pourri pour les Suisses. Avec Stan à froid et Hewitt reposé et galvanisé, ça peut virer au cauchemar alors que là, je le voyais bien aller au bout.

    • MarieJo 18 septembre 2011 at 13:44

      c’est à hewitt de servir, donc la meilleure chance de stan c’est de faire le hold up d’entrée…

      en même temps quelle idée de ne pas avoir d’éclairage :(

    • Nath 18 septembre 2011 at 13:51

      Je me demandais si Hewitt avait déjà perdu ses 2 simples en CD. C’est arrivé une seule fois, finale 1999.

  27. Jeanne 18 septembre 2011 at 13:43

    C’était insoluble pour ChatSurMulot, il serait devenu schizo aujourd’hui. Le RTT est bienvenu.

  28. MarieJo 18 septembre 2011 at 13:53

    la stat qui tue pour jo : 6 petits points gagnés sur le service de rafa…

  29. Pat 18 septembre 2011 at 13:53

    Le double espagnol hier a bien sauvé la recette du dimanche !
    Ca n’a pas ajouter au suspense mais au moins un match a compté.

  30. Jeanne 18 septembre 2011 at 14:05

    C’est à quelle heure NG – Delpo svp ?

    • hamtaro 18 septembre 2011 at 14:08

      14h normalement

    • Jeanne 18 septembre 2011 at 14:10

      Merci ma soeur

  31. hamtaro 18 septembre 2011 at 14:09

    le problème de Jo ses jeux durent, durent, alors que Nadal gagne les siens en 5 mn max.

  32. Jeanne 18 septembre 2011 at 14:21

    Pendant ce temps, Djoko balance ses gauches droites infernales

    • hamtaro 18 septembre 2011 at 14:24

      il faut que Delpo passe cette CD est à eux j’ai dit!!!

  33. NTifi 18 septembre 2011 at 14:25

    Nadal est très bon en CD sa motivation est extrême dans cette compétition. Le pauvre Tsonga a pris cher, et oui on est sur TH et en Espagne en plus. L’Espagne peut encore remercier Nadal, sans lui la France serait passé, avec lui c’est 2points d’office.

    J’aimerais bien voir une finale contre la Serbie, ce Nadal la peut battre Djokovic.

    • Nath 18 septembre 2011 at 14:42

      C’est bien connu, l’Espagne ne sait gagner que quand Nadal est présent…

      • NTifi 18 septembre 2011 at 14:52

        Non mais c’est plus Nadal qui a lavé l’affront du 5-0, je pense sincèrement que sans lui la France serait passé.

        Mais Nadal est un champion, il ne leur a laissé aucune chance.

      • Sylvie 18 septembre 2011 at 14:55

        Ferrer a fait aussi bien que lui sauf qu’il n’a pas eu le loisir de jouer un match décisif. Nadal est un élément majeur de l’équipe mais lui accorder tout le mérite, il ne faut pas exagérer. L’Espagne peut dire merci à ses joueurs d’avoir qualifié l’équipe pour les demies sans Nadal.

        • NTifi 18 septembre 2011 at 15:07

          Toute façon en CD il faut avoir une bonne équipe, tout seul tu n’apporte que 2 points max. Le truc c’est que Nadal aurait très bien pu déclarer forfait à cause de la finale de l’USO et pourtant il ne l’a pas fait, il n’était pas blessé comme en quart donc il est venu, chapeau.

          Après sans lui on saura jamais comment la rencontre aurait pu tourné, on dirait que tu sous estime la France, ils sont forts.

        • Nath 18 septembre 2011 at 15:20

          Les Français sont forts, mais si tu leur enlèves Monfils sur TB, c’est un peu le casse-tête pour le capitaine.

    • Sylvie 18 septembre 2011 at 14:47

      1/ pas sûre que la France serait passée au vu de la performance de Simon face à Ferrer.

      2/L’Espagne peut aussi remercier Ferrer qui leur a évité un 5e match décisif toujours dangereux

      3/ comme le dit Nath…

    • MarieJo 18 septembre 2011 at 14:58

      pour être tout à fait honnête aujourd’hui jo aurait eu les moyens de battre verdasco ou lopez si rafa avait été au bout du rouleau… et ferrer aurait sans doute un match pas facile dans un 5è décisif…
      c’est sûr qu’avec nadal dans l’équipe cela donnait un grand bol d’air aux autre coéquipiers, d’ailleurs verda-pez on obtenu un score vachement aéré :)

      rafa a fait le boulot en grande partie en répondant présent pour le week end, car l’EdF espérait son forfait… d’entrée de jeu, t’as quand même pas les mêmes dispositions mentales si tu doit affronter rafa sur terre…

      pour finir il a mieux joué ce week end sur terre que la plupart de ses matchs à RG cette année !

    • Nath 18 septembre 2011 at 15:18

      D’accord sur le niveau de Nadal ce week-end, et notamment aujourd’hui où il a servi exactement comme il le fallait et comme il sait le faire.
      En cas de forfait de Nadal, la rencontre aurait été clairement plus disputée (c’est pas dur en même temps). Mais j’ai du mal à voir qui aurait battu Ferrer.
      Quant à un Tsonga – Verdasco éventuel, oui et non. Il m’a semblé que la surface à Cordoue posait de vrais problèmes à Tsonga, mais d’un autre côté il a le niveau (et le mental) pour battre un Verdasco qui se trouerait sur quelques jeux de service. Et je me répète, mais après, qui en face de Ferrer ?

      Et puis le 0-5 de l’an dernier, je ne sais pas trop si l’un d’entre eux l’a mal vécu, alors parler d’affront…

      • hamtaro 18 septembre 2011 at 15:25

        comme toi pour moi la grande &quation avec ou sans Nadal c’est qui pouvait battre Ferrer lors du 5ème match?

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