Tennis-JO : Les amants déchirés

By  | 21 juillet 2012 | Filed under: Histoire

D’aucuns prétendent que le tennis n’a pas sa place aux Jeux Olympiques. Le tennis n’aurait pas besoin des JO car il possède déjà ses propres grandes compétitions médiatiques et les Jeux se porteraient comme un charme sans le tennis, puisqu’ils sont la compétition majeure pour la plupart des sports : que seraient en effet l’athlétisme, le judo ou le kayak sans la grand messe sportive quadriennale ?

Le tennis et les Jeux Olympiques sont en fait deux amants, aux personnalités sans doute un peu trop fortes…

Les amants fougueux

Pour tordre le coup à une idée fort répandue, rentrons directement dans le vif du sujet : n’en déplaise aux détracteurs du couple Jeux - Tennis, ce sport est l’une des plus anciennes disciplines olympiques puisqu’il fut tout simplement l’un des… neuf sports programmés lors des premières Olympiades de l’ère moderne, organisés à Athènes en 1896. Ce seul fait donne déjà une forte légitimité à la compétition tennistique au sein des Jeux. Treize joueurs se sont alors disputé les médailles du simple et du double ; et c’est, comme de bien entendu, un Anglais du nom de John P. Boland qui remporte la première médaille d’or olympique en tennis. A noter qu’il réussit même le doublé, associé à un Allemand (F. Traunet).

Lors des chaotiques Jeux de Paris en 1900 (étalés sur 5 mois ; ignorance de certains athlètes d’avoir participé à des Jeux Olympiques !), deux compétitions tennistiques s’ajoutent au programme : le simple dame et le double mixte. Plus important, contrairement à l’édition précédente, cette fois, tous les « meilleurs mondiaux » sont présents. Et les Anglais raflent une fois encore la mise, les frères Doherty empochant notamment 4 médailles d’or !

Les JO vont alors connaître un cafouillage : l’édition de 1904, à New York, se révèle décevante, car les Européens ne font pas le voyage ; les Américains en profitent pour truster les titres, notamment en tennis où Wright s’impose, en simple comme en double (il n’y a pas de compétition féminine).

Après deux éditions décevantes, le CIO décide d’organiser de nouveaux Jeux à Athènes en 1906 ; c’est le français Max Decugis qui en profite en tennis (simple et double)… mais pas pour très longtemps puisqu’en 1910, le CIO décide d’invalider cette édition des Jeux Olympiques et tous les résultats sont annulés !

1908 voit l’introduction d’une nouveauté, avec l’organisation d’un deuxième tournoi olympique de tennis : à Londres, un tournoi traditionnel est organisé sur gazon tandis qu’un second tournoi a lieu en salle (serait-ce le premier tournoi indoor ?). Au total, 6 tournois sont organisés et les Britanniques remportent notamment les 4 médailles d’or des compétitions de simple.

A Stockholm en 1912, l’idée est conservée ; comme, en plus, il y est réintroduit la compétition de double mixte, de très nombreuses médailles sont décernées en tennis durant ces Jeux Olympiques (8 compétitions). D’une certaine manière, c’est aussi une forme de reconnaissance olympique envers ce sport.

Après guerre, les Jeux de 1920 resteront comme une édition particulière pour le tennis : d’une part, c’est la première fois qu’un tournoi de double dames est organisé ; d’autre part, surtout, c’est la star du tennis mondial, Suzanne Lenglen, qui s’impose. La légitimité du tennis aux JO ne fait alors pas un pli : il a été de toutes les éditions olympiques, il n’a cessé de gagner en importance et les meilleurs joueurs du monde s’y imposent.

Un divorce douloureux

Hélas, Paris 1924 sera une édition historiquement tristement décisive pour le tennis olympique. En effet, alors que l’organisation des Jeux est une réussite, le tournoi de tennis – dominé par les Américains avec le traditionnel doublé simple-double – vire à la farce : les arbitres laissent rentrer des spectateurs dans le stade pendant les échanges pour prendre des photos ! La Fédération internationale de Lawn-tennis réagit fortement en demandant au CIO de traiter le tennis avec plus d’égard à l’avenir.

S’ensuit une terrible guerre de clochers. Les deux organisations ne sont pas d’accord sur les règles d’amateurisme concernant le tennis et le CIO, excédé, ose l’impensable : il demande à la Fédération Internationale de Lawn-tennis de… supprimer le tournoi de Wimbledon en année olympique ! En effet, le plus vieux tournoi du monde se joue une semaine avant le début des Jeux et beaucoup de joueurs ne font pas le voyage. La Fédération Internationale estime que cette proposition est irréalisable et elle décide, tout simplement, de ne plus participer aux Jeux Olympiques. Le CIO tente de récupérer la main en excluant le tennis du giron olympique. Chacun campant sur ses positions, c’est le début d’une longue période sombre pour le couple.

Alors qu’il fut l’un des neuf premiers sports olympiques, alors qu’il participa à toutes les Olympiades entre 1896 et 1924 (y compris les vrais-faux Jeux de 1906), alors que le tournoi olympique gagnait en ampleur à chaque édition, le tennis se retrouve banni : le dialogue ne fonctionne plus dans le couple, chacun se renvoie la balle et la faute et l’amertume devient trop importante. Le divorce est consommé.

Dans une uchronie, on pourrait s’interroger sur ce que serait devenu le tennis s’il avait décidé d’accepter la proposition du CIO. Quelles seraient les valeurs respectives des Grands chelems et des Jeux Olympiques ? Toutefois, le fait même que la Fédération Internationale ait refusé cette proposition accrédite la thèse selon laquelle le tennis n’avait pas besoin de Jeux pour se développer.

Nouvelles fiançailles

Après de très nombreuses années passées loin de l’autre, sans doute à se regarder en chiens de faïence, le tennis et les Jeux Olympiques vont finir par se rapprocher à nouveau. Comme un couple se rendant compte qu’il payait moins d’impôts lorsqu’il était marié, la Fédération Internationale de Tennis et le Comité International Olympique verront un intérêt commun à s’unir à nouveau.

Une tentative confinant au ridicule est entreprise à Mexico en 1968 : les pros n’y sont pas autorisés et, étrangement, pour toutes les catégories de jeu, deux tournois sont organisés, l’un officiel à Guadalajara et l’autre officieux à Mexico ; le Mexicain Osuna en ressort d’ailleurs avec des médailles dans les deux compétitions ! Dans la version officielle, c’est Santana qui remporte l’or en finale devant son compatriote Orantes. Plus que le tournoi toutefois, ce sont bien les anecdotes qui sont savoureuses sur cette première réconciliation. Ainsi, seulement 5 paires de doubles dames sont inscrites (ou comment obtenir une médaille olympique facilement) ; de plus, ces paires ne sont pas nécessairement nationales… Bref, tout cela n’est pas très sérieux (quelques très brèves images ici, dès 7mn40), le mari est encore trop volage et il n’y a pas de remariage en vue.

C’est Philippe Chatrier, le tout-puissant président de la Fédération internationale de tennis qui va relancer, à la fin des années 70, l’idée d’une adhésion de son sport au mouvement olympique. A cette période, sous l’impulsion de Björn Borg, le tennis est devenu un sport majeur. Il jouit ainsi d’un levier de pression intéressant vis-à-vis du CIO.

Les démarches de Chatrier aboutissent en 1981, lorsque le congrès du comité olympique décide de réintégrer le tennis dans le giron olympique, d’abord comme sport de démonstration pour les Jeux de Los Angeles prévus en 1984. Il faut dire que tout le monde y gagne : le CIO voit revenir l’un des sports historiques des JO, un sport qui, de plus, est devenu majeur grâce à une star venue de Suède ; la FIT, quant à elle, y voit la possibilité de développer le sport, de « l’internationaliser », notamment en permettant aux fédérations nationales de toucher des subventions étatiques que seules les disciplines olympiques obtiennent. Les bans sont donc publiés.

Après 64 ans d’absence – 12 éditions – le tennis refait enfin une « vraie » apparition aux Jeux Olympiques, en tant que sport de démonstration (comme si le tennis n’avait pas déjà fait ses preuves…). Quatre tournois sont organisés: simples messieurs et dames ; doubles messieurs et dames. Les pros y sont autorisés mais… seulement s’ils ont moins de vingt ans. A ce petit jeu, ce sont deux futurs n°1 mondiaux qui s’imposent : Stefan Edberg et Steffi Graf, deux futures légendes du jeu. Voilà donc, a posteriori, une bien beau retour du tennis olympique, qui retrouve ainsi quelques lettres de noblesse.

En 1988, à Séoul, le tennis est enfin un sport officiellement olympique. Les meilleurs joueurs répondent présents bien que ni argent ni points ATP ne soient distribués : c’est la preuve que l’idéal olympique possède sa propre aura, y compris pour les joueurs et joueuses professionnels. Steffi Graf en profite pour agrémenter son Grand Chelem d’une médaille d’or (les JO se déroulant dans la foulée de l’US Open) contre Sabatini ; elle réussit ainsi, sans doute, la plus belle année tennistique toutes époques et toutes catégories confondues (la balle de match). Chez les hommes, c’est « le chat » Mecir qui signe la plus belle ligne de son palmarès, hélas vierge de tout Majeur.

C’est sur la terre battue que les meilleurs joueurs du monde en découdront pour l’attribution des médailles en 1992 à Barcelone. Face à l’armada espagnole, c’est l’inénarrable Suisse Marc Rosset qui l’emporte, comme raconté dans cet article (et vidéo ici).

Ces deux premières éditions officielles après la réintroduction du tennis se sont parfaitement déroulées : les meilleurs étaient présents et motivés, les matchs au meilleur des 5 manches ont été souvent haletants et les vainqueurs méritants. Rien ne laisse donc présager les problèmes que rencontrera le couple JO - Tennis.

Il n’y a pas d’amour heureux

Car à Atlanta, en 1996, les six premiers mondiaux décident de ne pas participer aux JO ! Privilégiant leur carrière personnelle, leurs points à défendre ou leur porte-monnaie, ils se refusent à alourdir leur calendrier pour une compétition – pourtant allégée avec désormais des matchs en deux sets gagnants – dont l’intérêt est essentiellement patriotique. Alors que la médaille d’or olympique devrait représenter le summum de la carrière d’un sportif, elle se retrouve snobée par les meilleurs joueurs de la planète : c’est un véritable coup dur pour la crédibilité de cette compétition. Pour « sauver les meubles », tout est fait pour écrire une véritable « success story » dont les Américains raffolent : la rédemption d’Agassi, son retour au 1er plan qu’on veut couronner. A tout prix. Même à celui de toute morale ou équité sportive : en demi-finale, contre Wayne Ferreira, quelques erreurs d’arbitrage émaillent la partie, toujours en faveur de Dédé ; surtout, dans une fin de match au couteau, Ferreira se retrouve monumentalement floué. Dans un jeu interminable, une balle d’Agassi sort de plusieurs centimètres – comme le démontrera la caméra placée dans le prolongement de la ligne, ancêtre du hawk eye – ce que ni le juge de ligne, ni l’arbitre ne semblent avoir vu. Quelques points plus tard, le jeu est en poche. Agassi s’impose 7-5 au 3e set et ne laissera pas passer l’occasion contre Bruguera en finale. Pendant le reste de sa carrière, Agassi brandira cette médaille d’or pour démontrer à quel point son palmarès est complet ; en cela, il a été le meilleur panneau publicitaire pour donner un certain prestige au tennis olympique. Mais c’est un peu la poule et l’œuf : est-ce Agassi qui donnait du prestige aux JO ou l’inverse ? Plus perfidement, on peut même se demander si Agassi n’a pas surexploité cette médaille d’or, gagnée un peu au rabais, pour se mettre lui-même en avant vis-à-vis de son meilleur ennemi Sampras.

L’édition 2000 confirme le manque d’intérêt des meilleurs pour les Jeux. Ceux-ci réclament une dotation de points ATP pour ce tournoi. Après une longue bataille, ils obtiennent gain de cause : 400 points seront attribués au vainqueur (à une époque où une victoire en Grand chelem en rapportait 1000). Pas assez, toutefois, pour que le numéro 1 mondial, Pete Sampras, ne se déplace jusqu’à Sydney. Le tenant du titre Andre Agassi ne tient pas non plus à défendre son titre. Le récent vainqueur de l’US Open et numéro 2 mondial Marat Safin fait, lui, bien le déplacement mais est balayé au premier tour par sa bête noire Santoro. Autre poids lourd du circuit, le Russe Kafelnikov prétend ne pas y prendre part – au point qu’il ne participe pas à la cérémonie d’ouverture – avant de se raviser. Bien lui en prend, puisqu’il remporte l’or olympique, au bout de 5 sets intenses contre Tommy Haas que vous retrouvez ici dans son intégralité. Un jeune Suisse prometteur, lui, échouera de peu dans l’obtention d’une médaille, perdant les deux matchs – contre Haas et Di Pasquale – qui auraient pu lui offrir une breloque ; mais il n’a pas tout perdu pour autant, puisqu’il y aura trouvé l’amour. Ce qui pourrait passer pour une anecdote aura pourtant plus tard son importance dans la place occupée par le tournoi olympique de tennis.

En effet, ce jeune Suisse n’est autre que Roger Federer. Quatre ans plus tard, il est le nouveau maître de la planète tennis. Numéro 1 mondial bien établi, réalisant une saison exceptionnelle, il n’a pas pour autant oublié  les souvenirs de Sydney. A ses yeux, les JO sont à la fois synonyme de bonheur, mais également d’échec. Et ce mauvais souvenir, il veut l’effacer : l’or olympique, en simple ou en double, est clairement son objectif à Athènes et il le clame haut et fort. Comme le très solide numéro 2 mondial d’alors, Andy Roddick, tient le même discours, les JO se retrouvent valorisés auprès des suiveurs du tennis. C’est pourtant un assez mauvais Federer qui évolue à Athènes : gêné par le vent, s’étant mis trop de pression, il tire la tête des mauvais jours, tant au premier tour où il finit par se tirer péniblement des griffes de l’encore inconnu Davydenko en trois sets, qu’au second tour où il est terrassé par un grand Tchèque 79e mondial, 7-5 au 3e. Roger a clairement craqué dans les moments chauds face à un jeune Tomas Berdych décomplexé. Et comme le sosie de Stifler se fait battre par Gonzalez au 3e tour, le tournoi est désormais ouvert. C’est un autre Chilien, Nicolas Massu, qui en profitera, s’imposant sur le plagiste Fish. Cette édition, toutefois, marque une sorte de renouveau, tant les meilleurs en ont fait un objectif. Finalement, elle ressemblera à celle de 1992 : les meilleurs étaient là, motivés, mais ont été battus par des outsiders.

A Pékin en 2008, cet intérêt des meilleurs est ô combien confirmé, puisque ce n’est ni plus ni moins que le tout nouveau numéro 1 mondial qui l’emporte : Rafael Nadal. En finale, il s’impose contre Gonzalez qui complète sa collection de médailles (l’or en double en 2004, l’argent en simple en 2008 et le bronze en simple en 2004). La dernière médaille est arrachée par Djokovic, le numéro 3 mondial. Comme, par ailleurs, le numéro 2 mondial Federer remporte l’or en double aux côtés de son pote Stan, le prestige du tournoi se retrouve très nettement à la hausse : les 3 premiers mondiaux ont glané un métal, ce qui n’était jamais arrivé. Chacun des trois, d’ailleurs, a son couplet à la bouche pour énoncer à quel point les JO sont à leurs yeux importants, même si Nadal – peut-être dans son humilité légendaire – émet un petit bémol, énonçant qu’il plaçait ce tournoi en 6e position, derrière les Grands chelems et le Masters de fin d’année. Mais les larmes de Federer, champion olympique pourtant seulement de double, confirment à quel point l’or olympique est important aux yeux d’un sportif. Ces larmes  seront d’ailleurs, d’après Jacques Rogge, l’image de ces Jeux (hymne national dès la 5e minute). Il semble loin, le temps où les 6 premiers mondiaux ne prenaient pas même la peine de se déplacer…

D’autant plus loin, d’ailleurs, que l’édition londonienne de 2012 promet d’être stratosphérique. D’une certaine manière, la boucle sera bouclée : c’était suite à une guerre contre Wimbledon que le CIO avait décidé d’exclure le tennis des JO ; ce sera en ce lieu mythique même qu’aura lieu le tournoi olympique de 2012.  A n’en pas douter, aucun joueur ne peut sérieusement désirer rater cet événement ! Comme pour montrer un peu plus les liens unissant à nouveau tennis et JO – un remariage est-il proche ? – le CIO a entériné le présence d’un 5ème tournoi, celui de double mixte.

Valeur du tournoi olympique

Le tournoi olympique a testé différents modes de compétition : il a duré une ou deux semaines ; il s’est joué en 2 ou 3 sets gagnants ; il a établi des tableaux allant de 10 à 64 joueurs ; il a aussi attribué des médailles de bronze aux demi-finalistes, puis instauré une petite finale ; il s’est, enfin, joué sur différentes surfaces (dur, terre battue et gazon).

Fluctuant, mouvant, sa place n’était donc pas clairement définie et les joueurs, eux-mêmes, ont souvent eu de la peine à savoir comment considérer ce tournoi : n’offrant aucune garantie financière, il devient fatalement moins intéressant pour les « professionnels » du genre Davydenko, en regard des tournois classiques richement dotés ; dénués de points ATP jusqu’à Athènes, les joueurs à la recherche d’un classement l’ont un peu boudé.

Mais le tournoi olympique commence à se stabiliser. Pour la 3e fois consécutive, il conservera  une forme quasi identique. Désormais doté de 750 points ATP pour le vainqueur, le tournoi olympique devient dès lors intéressant d’un point de vue comptable : tous les quatre ans, il supplante les ATP 500 et devient le 15e tournoi le plus rentable de l’année en termes de points distribués.

Quinzième tournoi ? Est-ce là sa place ? Et si tel était le cas, ne pourrions-nous effectivement pas dire qu’il n’y aurait guère d’intérêt, dans une année déjà surchargée, à rajouter un tournoi qui ne compte, au final, que peu en regard des 8000 points attribués en Grand chelem et des 9000 donnés dans les Masters 1000 ?

Mais les Jeux Olympiques, à l’instar de la Coupe Davis, jouissent d’un prestige, d’un éclat qui dépassent largement le décompte de points ATP. Être médaillé olympique est le rêve de tous les sportifs. Or, ce sont bien les meilleurs tennismen qui donnent de l’intérêt et du prestige aux tournois auxquels ils décident de participer. Et à voir avec quelle envie ceux-ci viennent depuis une décennie aux Olympiades, on ne peut guère douter de l’importance du tournoi olympique : certes pas au niveau d’un Grand chelem, le simple vaut certainement plus qu’un vulgaire Master 1000 de par sa rareté et de par le prestige dû au vainqueur ; on pourrait donc, assez aisément le placer aux côtés du Masters de fin d’année en terme de renom ou de la Coupe Davis pour son caractère national. Quant aux compétitions de doubles et de doubles mixtes, snobées par tous ou presque tout au long de l’année, elles gagnent tout à coup en crédit : une médaille olympique reste une médaille olympique, quelle que soit la discipline où elle est glanée.

Alors bien sûr, le tennis et les Jeux pouvaient vivre leur vie l’un sans l’autre sans trop de dommage. Mais leur vie n’est-elle pas plus agréable avec ces agréables retrouvailles quadriennales ?

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502 Responses to Tennis-JO : Les amants déchirés

  1. Damien 23 juillet 2012 at 20:50

    Super article Elmar, qui m’a apris plein de chose sur la relation très je t’aime moi non plus du tennis et des JO. Je n’émets pas de réserve tant c’est bien traité.
    Sur le sujet, mon avis rejoint cependant celui de pas mal d’intervenants, à savoir que j’éprouve pas une grande excitation à l’approche de ce tournoi. Aux JO, je vais privilégier de regarder l’athlé, ou peut-être le hand (sport rare à la télé), mais le tennis, bof.
    Je comprend cependant l’attrait que peut exercer ce tournoi pour les joueurs, et le prestige bien réel à accrocher la médaille Olypique à son palmares.
    Cela vaut bien un Masters, sans problème.

    Antoine en vacances, ouah, ça va faire bizarre.

    • Jérôme 23 juillet 2012 at 21:54

      « Cela vaut bien un Masters, sans problème. »

      Si tu fais référence aux M1000 désertés comme Bercy ou Monte Carlo, ça se discute. Si tu pensais au Masters de Londres, les ATP world tour finals – soit LE vrai Masters historique où il faut affronter 5 des 8 meilleurs mondiaux pour gagner le tournoi – c’est un point de désaccord radical et absolu entre nous.

      • Damien 24 juillet 2012 at 11:47

        Je pensais au Masters, le vrai. Mais tu as sans doute raison, c’est plus entre un M1000 et le Masters que je situerais la valeur de la breloque dorée.
        En tout cas plus qu’un « simple » M1000, même les plus prestigieux. Mais cela n’est vrai que depuis quelques olympiades, j’en conviens. Je pense tout de même que si le tennis parvient à rester aux JO pendant longtemps, le titre olympique de part l’importance de l’évènement du point de vue sportif, alors ce titre va s’imposer à tous comme un grand titre, plus prestigieux qu’un M1000. L’avenir nous le dira.
        D’accord aussi sur le fait que le format est encore un peu batard : un système de poules serait pas mal en fait.

    • Colin 24 juillet 2012 at 09:46

      « affronter 5 des 8 meilleurs mondiaux pour gagner le tournoi », certes, mais dans la plupart des cas, il suffit d’en battre 4. Et même, parfois seulement 3, si l’on retrouve en finale un joueur déjà affronté en poules.

      D’autre part on a vu que la notion d’ « historique » est à géométrie variable en sport. Le tennis était aux JO dès 1896, soit 74 ans AVANT la création du masters « historique ». Lequel s’est, soit dit en passant, disputé par élimination directe de 1982 à 1985 inclus, avec des tableaux de 12 (?) joueurs les trois premières fois et 16 la quatrième (et dernière) fois. Lendl et McEnroe se sont partagés équitablement ces 4 titres « au rabais ».

      • Ulysse 24 juillet 2012 at 10:15

        Tu craches dans la soupe Colin. En moyenne un vainqueur de la Masters Cup fait à cette occasion un massacre dans le top 8 bien plus important qu’un vainqueur de Grand Chelem. Ça me fait d’ailleurs penser à un
        **************** QUIZZ ***************
        Qui est le dernier vainqueur de GC à y avoir battu 3 top 8 ?

        • Remy - Karim d'Or RYSC RG 24 juillet 2012 at 13:35

          Djoko en Australie cette année non ?
          Il sort Ferrer, Murray et Nadal.

          • Ulysse 24 juillet 2012 at 14:18

            Exact. Réponse détaillée plus bas.

      • Colin 24 juillet 2012 at 12:14

        Rafael Nadal à l’US Open 2010? Naaaan je rigole !

        • Ulysse 24 juillet 2012 at 14:15

          Résultats du quizz. C’était tout bête : Djokovoic à l’Australian 2012 avec victoire sur Nadal, Murray et Ferrer. En fait comme les meilleurs sont réguliers comme des horloges en GC ces temps derniers ça arrive souvent. La fois d’avant c’était Nadal à RG 2011 avec victoires contre les 3, 4 et 5èmes mondiaux, celle d’avant Djoko à l’Australian 2011 avec victoires contre les 2, 5 et 6èmes. Quant à Federer ça lui est arrivé à l’US Open en 2004 (5, 6, 7ème) et en 2007 (3, 4 et 5ème).

  2. Clément 23 juillet 2012 at 22:14

    Hello à tous,

    Très bon article Elmar, intéressant et complet. Je donne mon avis sur la question JO-tennis rapidos, après avoir lu tous les coms.

    Je considère que le tournoi olympique de tennis doit exister. Si les J.O. ont pour objectif de représenter tous les sports, alors pourquoi pas celui-là, pas franchement un sport mineur. C’est le contraire qui serait incompréhensible.

    Ce qui est incompréhensible en revanche (en fait on le comprend très bien, pour la raison que je donne sitôt) est que le tournoi soit doté en points. En l’état là on en fait un tournoi bâtard, doté en points uniquement pour attirer les joueurs. Ce qui est un signe évident de la faiblesse de son « prestige » supposé. Si les joueurs tenaient vraiment aux J.O. il n’y aurait pas besoin de cet artifice, et en cela je rejoins l’avis d’Antoine qui considère qu’aucun joueur n’échangerait un GC, une Coupe Davis ou même un Master’s pour une médaille d’or…
    Le tournoi est bâtard à plus d’un titre d’ailleurs, avec ce format bizarroïde, 64 joueurs, 2 sets gagnants mais une finale au meilleur des 5, qui en plus change en fonction des éditions… Bref.

    Le fait que les meilleurs contemporains s’y intéressent, disons depuis 2004, est complètement contingent. Ça ne présage en rien d’un « nouveau mariage » pour reprendre l’expression d’Elmar. Quand en 2020 Dimitrovic, Raonator et Tomicovsk annonceront qu’ils ne se rendront pas au Qatar pour une raison X ou Y, ça sera retour à la case départ.

    Finalement la métaphore amoureuse qu’a filée Elmar tout au long de son article est très bien trouvée. Après une première union sans conviction, tennis et J.O. ont (re)fait leurs vies chacun de leur côté, ce qui rend impossible, dans les faits, de nouvelles noces. Ce serait comme rabibocher deux personnes perdues de vue qui ont tous les deux eu 5 gosses entre temps et leur demander de pondre encore. Absurde !

    Alors après, que certains joueurs accordent de l’importance aux J.O., tant mieux pour eux. Si quelques uns sont attirés par le « rêve olympique », grand bien leur fasse, qu’ils s’appellent Filenkov ou Djokovic. « Beauty is in the eye of the beholder », et c’est pour cette seule et unique raison que j’estime que le tournoi olympique de tennis doit vivre. Dans l’absolu, c’est une bonne chose.

    Mais comme je le soulignais plus haut, dans les faits c’est une autre chanson car, par la force des choses et du circuit ATP, il devient un tournoi de seconde zone. Finalement il devient l’inverse d’un GC : alors que c’est normalement le propre d’un grand tournoi d’attirer à lui les joueurs, là c’est la présence -ou non- des meilleurs joueurs du moment qui donne son intérêt au tournoi. Cas unique d’une compétition olympique devant laquelle tous les autres sports (ou presque) se pâment. Dans un monde idéal ça ne serait pas le cas, mais ça l’est et maintenant il est trop tard à moins de vouloir reformer entièrement le circuit ATP juste pour pouvoir y placer les J.O. à leur « juste » (?) valeur ce qui paraît surréaliste…

    Dans l’état actuel des choses, une breloque olympique au tennis c’est donc sympa si ça te tient à cœur, d’un point de vue subjectif en somme ; mais d’un point de vue objectif elle reste tout à fait anecdotique.

    La 2ème question relative à tout ça est : mais finalement, est-ce que les J.O. sont vraiment destinés à être l’alpha et l’oméga du sport ? Et là, Antoine plus haut a largement répondu et je partage une nouvelle fois son avis. Mais ça reste un autre débat.

    • Quentin 23 juillet 2012 at 22:19

      « Finalement il devient l’inverse d’un GC : alors que c’est normalement le propre d’un grand tournoi d’attirer à lui les joueurs, là c’est la présence -ou non- des meilleurs joueurs du moment qui donne son intérêt au tournoi. »

      L’open d’Australie avait suivi la m^me évolution: boudé par les meilleurs pendant les décennies, il attire de nouveau le top players à compter de 1983 et devient un GC équivalent aux autres.
      L’intitulé « grand chelem » ne fait pas tout.

      Et une évolution semblable pour les JO n’est pas à exclure.

      • Clément 23 juillet 2012 at 22:29

        Avant 1983 c’était pas trop ça pour l’OA c’est sûr, mais le tournoi avait quand même 70 éditions derrière lui. Son sort a évolué favorablement, entre autres, parce que le calendrier le permettait. Son organisation donne du rythme à la saison.

        Les J.O. arrivent bien trop tard. Quelle place leur accorder dans le calendrier actuel ? Autre que celle qu’on leur accorde déjà j’entends… On va quand même pas repousser l’USO en novembre juste pour avoir un tournoi olympique qui ressemble enfin à quelque chose.
        L’autre problème des J.O. c’est leur fréquence. Ça a marché pour l’OA aussi parce qu’il a lieu tous les ans. Alors que là il faudrait refonder le circuit simplement pour un tournoi ayant lieu tous les 4 ans… Ce serait beaucoup d’efforts pour pas grand chose. Donc complètement chimérique à mon avis.

      • Jérôme 23 juillet 2012 at 22:56

        Oui, une évolution n’est pas impossible. Mais il n’y a pas de mystère : pour que les JO puissent prétendre rivaliser avec les tournois majeurs, il faut radicalement changer de format.

        Ce changement, ce pourrait être soit une évolution vers des matches au meilleur des 5 sets, soit un système de poules version tennistique du mondial ou de l’euro de foot.

        Sinon, il n’y a aucune chance pour que le tournoi olympique ait un jour plus de valeur qu’un M1000.

  3. Clément 23 juillet 2012 at 23:00

    http://is.gd/pA6Ljp

    Ils virent la musique de merde et c’est parfait.

  4. karim 23 juillet 2012 at 23:54

    Chers amis 15 lovers,

    A la lecture des réactions à mes dernières sorties sur le site, je perçois aisément le malaise qui se dégage et j’en suis le premier désolé. Virer aigri n’est pas et ne sera jamais une option envisageable pour moi, je ne suis pas du genre à me laisser emmener et abandonner en forêt une fois trop vieux ; moi la forêt j’y vais tout seul pour mourir fièrement comme je ne sais plus trop quelle peuplade peau-rouge (cf. l’excellent little big man avec Dustin Hoffman).

    Je vais répondre à quelques uns de points qui me sont aimablement reprochés, et j’en profite d’ailleurs au passage pour saluer la « retenue » dont vous faites preuve lorsque vous me critiquez, mes 800 années ont au moins la reconnaissance qui leur sied.

    L’article sur le dopage serait sorti à un mauvais moment ? Pourquoi ? Certains l’ont honnêtement dit, ça gâchait la fête à Federer, il y avait la volonté manifeste de festoyer encore quelques jours et cuver les excès éthyliques avant de repartir au charbon avec des sujets fâcheux. La vérité ? Quel aurait été le bon moment selon vous ? Après la victoire de Nadal à Roland Garros ? Ce sont ses fans qui à juste titre se seraient sentis insultés, même si l’article n’est pas une attaque contre la maison Nadal. Idem si je l’avais sorti après le succès éreintant de Djoko à Melbourne.

    Ce sujet me tenait à cœur pour la simple raison qu’aucun article fondateur ne lui avait été consacré sur ce site qui le vaut bien, voire le mérite. On a souvent eu des discussions fort intéressantes sur l’épineuse question de la dope et je me disais depuis que tout ceci devrait être consigné dans un article qui – croyais-je – prendrait date sur le site. Un flop, honnêtement. Pas que l’article fût mauvais, j’y trouve au contraire autrement plus de fierté comme rédacteur qu’à vous raconter mes gaudrioles d’ado sur les courts, mais juste qu’il a mal choisi et sa cible et son moment. Pourquoi ce moment ? Parce que la ligne droite RG – Wim est la plus fertile de l’année pratiquement et que je pensais que c’était la meilleure occasion de rabattre beaucoup de gibier. C’est pas en période creuse quand il n’y a plus que deux pelés et trois tondus sur le site qu’on a envie de se casser le cul à écrire un papier de six pages.

    Alors mea culpa, ce n’était pas le bon moment, pas après la 17ème victoire de Roger en Grand Chelem.
    Pour moi un forum de tennis ne doit pas avoir de couleur politique, et quand vous faites croire que le fait que toutes les sensibilités soient acceptées et libres de s’exprimer dédouane le site de son tout-Féderer suffocant, je dis que je ne dois pas avoir tout compris. En quoi est-ce qu’un article sur le dopage tombe mal après une victoire de Federer ? C’est une victoire comme une autre, non ? Ben non justement, pas ici, pas sur 15-LT. Sur le site personnel du joueur je peux comprendre mais sur un site « neutre » ? Encore une fois si j’avais publié le lendemain de Roland Garros, les trois fans de Nadal encore présents sur le site auraient hurlé au complot mais n’auraient eu aucun écho. Chacun voit midi à sa porte et moi je trouve dommage qu’on juge un article déplacé parce qu’il vient le lendemain de la 17ème symphonie de Sir Federer. Cet article vous a touchés au mauvais endroit au mauvais moment, tant pis pour son auteur.

    Je le dis honnêtement et ça se sent dans mes commentaires depuis plusieurs mois, ce qu’il se passe sur les courts depuis deux ou trois ans me laisse à 37° et forcément par ricochet ce qui s’en dit sur le site finit pas me lasser également. Je ne vois plus de tennis depuis quelques années la faute au Groupe Canal + dont la déclinaison C+ Horizon est infoutue de passer du tennis à la télé malgré la cinquantaine de chaînes qu’offre ce putain de bouquet. Alors je suis devenu un youtubeur du tennis, c’est triste mais c’est comme ça. J’en vois moins, je m’y connais moins, je vibre moins, j’en dis moins. La longueur moyenne de mes coms a été amputée de moitié au cours des deux dernières années, puis encore d’une moitié cette année. Ce n’est pas volontaire, et j’ai eu beau jeu d’accuser l’ipad. C’est juste que j’ai moins à dire sur ce qui devient de moins en moins intéressant à mes yeux. Alors je viens sur le site pour Vous, pour voir les « copains » , divaguer, disjoncter, se marrer. La plupart de mes coms depuis deux ans sont rarement des analyses fouillées de matches ou de joueurs, plus du grand n’importe quoi et essayer d’apporter une pointe de bonne humeur.

    Mais la réalité me rattrape, et si l’art s’évapore je ne peux que perdre au fil du temps et des mots mon intérêt pour lui, et par truchement pour le site. Six ou sept années intenses sur la Vox puis 15-LT ça use son homme. Une soixantaine de papiers, des centaines voire des milliers de coms ça finit par essouffler. Un posteur disait hier que 15-LT était peut-être arrivé au bout du concept ; je ne peux présager de l’ensemble du site, mais à mon niveau c’est clair qu’il y a saturation.

    J’ai lu que je faisais « peur » ces jours-ci et que depuis Roland j’avais viré maussade. Je ne vais pas m’inscrire en faux, chacun a droit à ses perceptions des autres. J’ai juste usé de mon droit à ne pas aimer quand l’occasion de le faire se présente trop souvent. Roland Garros et l’inexorable Nadal oui, ça m’a fait atrocement chier. Je le déteste et ne m’en cache pas. Sur ce site ça n’est pas passible de pendaison, au moins un point positif de la coloration politique dont je parlais. On a aussi jugé dures voire condescendantes mes sorties sur les articles d’Elmar et Jérôme, ce n’était pas du tout mon intention. Mais dans un monde aseptisé où on a fini par se convaincre qu’il fallait forcément dire d’un article qu’il était très bien et « merci » à son auteur, je comprends que ça puisse froisser. Ecrivant beaucoup, j’ai déjà essuyé les critiques de lecteurs qui n’aimaient pas ce que j’avais pondu, dura lex sed lex. On fait avec. Je ne crois pas avoir été vache. Quand je dis que le papier de Jérôme est tout pourri c’est évidemment pas bien méchant, comment peut-on prendre ça au premier degré ?

    Bref pour ne pas m’étendre plus que de raison, comme Antoine tantôt et pour d’autres raisons, je vais prendre quelques vacances du site. Elles ne sont pas définitives – manquerait plus que ça – et sont tout sauf vindicatives. C’est vrai que j’ai beaucoup fustigé le Rogerisme parfois insupportable du site, mais je n’en tire ni amertume ni aigreur. Juste un coup de ras-le-bol que je ne tiens plus à porter en bandoulière à longueur d’interventions. Je reviendrai parmi vous ; je reviendrai quand l’envie d’écrire des articles intéressants ou beaux et vous communiquer des feelings reviendra. Je reviendrai quand l’actualité tennis se fera intéressante, passionnante. Je reviendrai quand bêtement vos bouilles me manqueront. Je reviendrai. Mais pour l’instant j’ai atteint mon saoul et j’ai besoin d’air pour cuver. Je vais profiter à fond des JO (sans tennis !) me prendre aussi des vacances bien méritées au taf et on se dit RDV pour l’US open sans faute.
    Much love

    Ps : je précise à toute fin utile que j’ai horreur des drama queens, des spécialistes du « je pars mais retenez-moi » ; alors de grâce pour ceux que ça pourrait gratter évitez-moi le « mais nooooon reste ». Je ne quitte pas le site, je prends juste quelques vacances salutaires et bien méritées. Cette lettre ouverte a tous les buts sauf celui de tester ma cote d’amour auprès de vous, je vous informe simplement de ce que je ne serai pas là ces prochaines semaines et de la date de mon retour parmi vous. Alors par pitié, n’essayez pas de retenir quelqu’un qui ne part pas !!!!!

    • Jérôme 24 juillet 2012 at 00:39

      Karim, je crois que, pour ce qui me concerne, ce qui t’a été reproché, ce ne sont pas des critiques (parfaitement légitimes sur ce site comme n’importe où ailleurs) sur la qualité de mon dernier article.

      Il s’agit d’un article gratté à peine plus d’une trentaine de minutes, dont l’essentiel du temps a été passé à essayer de calculer le nombre réactualisé de titres majeurs de Rosewall. Un article sorti vite fait pour changer de sujet par rapport à ton article relatif au dopage que pour ma part, je n’ai pas du tout mal pris et que j’ai essayé de tirer vers le haut et les questions de fond sur les questions de dopage, mais qui néanmoins s’enlisait. J’ai dit et répété (enfin par écrit) au moins 4 fois que mon propre article était sans prétention et que les critiques étaient parfaitement bienvenues et fondées.

      Voilà.

      En revanche, c’est ton autre critique qui m’a un peu plus géné, parce que la notion de troll, hormis les cas façon SV, c’est un reproche bien plus surprenant, sauf (comme je l’ai indiqué piano lors de ma 1ère réaction) à considérer que bon nombre d’entre nous sommes des trolls.

      Pour éviter tout malentendu, qu’il soit bien clair que je ne t’en veux pas le moins du monde. Je comprends les mouvements d’humeur et j’ai plaisir à échanger avec toi et avec les autres.

      Bonnes vacances et RDV à l’US Open.

    • Djita 24 juillet 2012 at 09:34

      « Je vais répondre à quelques uns de points qui me sont aimablement reprochés, et j’en profite d’ailleurs au passage pour saluer la « retenue » dont vous faites preuve lorsque vous me critiquez, » On te devait bien ça. Je me suis retenue hein… ;)

      « Quel aurait été le bon moment selon vous ? Après la victoire de Nadal à Roland Garros ? » Pas du tout! J’aurais été toute aussi insurgée si tu avais sorti cet article quelques jours après la victoire de Rafa. Crois- moi ou non, mais je n’aurais pas apprécié. C’est juste qu’on a même pas eu le temps d’être joyeux que tu nous envoies un coup de poing avec cet article. Ce n’était pas jo-jo comme on dit.
      Et c’est devenu franchement lassant quand tu as attaqué l’article d’Elmar avec des remarques pas vraiment légitimes. Autant j’étais d’accord avec toi sur l’article de Jérôme autant tes critiques sur l’article d’Elmar ont fini de me convaincre que tu te sentais plus très bien sur le site et que tu en avais marre de tout ce qui touchait au tennis et particulièrement à Federer.

      « Un posteur disait hier que 15-LT était peut-être arrivé au bout du concept » Pas faux… on verra ça dans quelques mois. 15LT a perdu de sa superbe depuis que certains posteurs ont été virés, sont partis d’eux-mêmes ou se sont fait volontairement très rares et même si on n’en parle pas on sait tous que cela a affaibli l’attrait du site. (Jean, Chewbbie, Christian et j’en passe)

      « je précise à toute fin utile que j’ai horreur des drama queens, des spécialistes du « je pars mais retenez-moi » » Cela ne m’avait pas effleuré l’esprit! Mais pas du tout! :lol:
      Nan sérieusement, je suis contente de savoir que ce n’est pas définitif et que tu reviendras. Prends l’air et reviens nous quand tu en auras envie. Mais je te promets que tu vas me manquer.( je sais bien que tu ne veux pas de méli-mélo) :)

    • Colin 24 juillet 2012 at 10:04

      Bonnes vacances, reviens nous frais et dispos.

    • Yaya 24 juillet 2012 at 10:15

      « mais juste qu’il a mal choisi et sa cible et son moment. Pourquoi ce moment ? Parce que la ligne droite RG – Wim est la plus fertile de l’année pratiquement et que je pensais que c’était la meilleure occasion de rabattre beaucoup de gibier. »

      Très honnêtement je pense que le meilleur moment était le deuxième lundi suivant la finale de Roland Garros ou d’attendre trois à quatre jours après la finale de Wimbledon.

      Sur la lassitude relative à Federer, je crois que ton problème n’est pas tant Federer que l’absence de renouvellement. Il arrive un moment où même le fan est rassasié et veut voir de nouvelles têtes émerger

    • Remy - Karim d'Or RYSC RG 24 juillet 2012 at 10:16

      Je trouve dommage que tu prennes comme ça certaines réactions (dont la mienne) à ton magnifique article sur le dopage.
      Tout le monde a loué la qualité et l’intérêt de ta prose, il en a suivi un débat intéressant et ouvert.

      Certains (dont moi) regrettent le timing parce qu’il arrive juste un seul jour après cette finale. Un seul jour.
      Une semaine après, cela m’aurait moins marqué.
      De plus, je pense que cette finale n’était pas une simple victoire.
      Ce jour-ci, c’était le RDV qu’on attendait de l’année.
      C’était le come-back.
      C’était les records battus.

      Toutes mes excuses car les critiques sont faciles alors qu’écrire un article de la qualité du tien ne l’est pas du tout.
      J’insiste que ce petit reproche m’a semblé vraiment tout petit à côté du débat sur le dopage qui était très intéressant et ouvert.

      Profites bien de tes vacances, j’attends les miennes avec impatience.

    • Sylvie 24 juillet 2012 at 10:20

      Je vais te répondre aussi.

      Il est bien évident que tu es libre de ne pas user de la langue de bois et de dire ce que tu penses, cela fait partie des atouts du site mais du coup, les gens sont aussi libres d’exprimer leur ressenti envers tes propos. Et j’avoue aussi que, depuis quelques temps, on te sent un peu aigri. Je suis peut-être trop politiquement correcte mais je me dis que, quand on se lance à écrire un article, on accepte bien sûr les critiques, mais la façon de les formuler peut-être féroce. Surtout quand les critiques émanent de quelqu’un qui écrit bien et dont les derniers articles ont été loués. J’avoue qu’en lisant tes remarques, ça m’a plutôt refroidie sur l’envie d’écrire. Tu es l’une des meilleurs plumes du site et tu le sais, donc tes critiques font peut-être plus mal que celles venant d’autres personnes. Sur le fond, on a le droit de tout dire mais la forme compte aussi. Mais c’est peut-être mon côté susceptible qui prend le dessus.

      En ce qui concerne ton article sur le dopage, encore une fois je trouve que tu es à côté de la plaque et que tu nous fais passer pour des groupies de bas étage ce qui est un peu vexant. Quand on a parlé du mauvais timing de l’article, cela ne voulait pas dire qu’il fallait le placer après celle de Nadal ou de Djoko !!! Là c’est toi qui encore une fois, voit un certain nombre de posteurs du site vraiment bas du front.

      En ce qui me concerne, et je me répéte, je n’ai pas vu la finale. Je suis rentré tard et j’ai voulu célébrer ce moment mais je comprends à te lire que c’est ringard ou ridicule, et j’ai moyennement apprécié qu’on soit déjà passé à autre chose qui plus est le dopage.

      Le même article, avec deux jours, même une journée de décalage pour nous laisser le temps de commenter la finale sans non plus tourner en rond pendant des jours, et ensuite on enchaîne cela aurait été parfait. Ce que tu ne sembles pas comprendre c’est que le problème c’est qu’il est paru en ligne le 8 juillet au soir. Il serait paru le 9 au soir ou le 10 au matin, je pense que personne n’y aurait trouvé rien à redire.

      J’avoue Karim que je ne comprendrais jamais ta relation avec Federer. Que l’aspect veau d’or, bling bling, te gonfle, je conçois, que l’hystérie de certains fans, comme tous les fans, soient un peu too much, je comprends aussi. Mais, là, en l’occurrence ta réaction m’échappe.

      Je suis sûre qu’au fond de toi cette victoire te fais plaisir. Tu aurais préféré qui ? Djoko, Nadal, Murray, Ferrer ? Del Potro j’imagine mais sur herbe il avait peu de chances. Si tu n’arrives pas à comprendre qu’on puisse juste être heureux de voir Federer réussir un truc énorme à 30 ans, un truc que dans nos rêves les plus fous on aurait jamais cru possible. Et puis cette victoire elle a été acquise avec les tripes et en battant les meilleurs.

      On dirait que tu as honte comme si être content c’était se balader siglé RF de la tête aux pieds comme la grosse dame avec sa robe rouge qu’on voit toujours à la télé. Comme si c’était grotesque, honteux.

      Et puis l’aspect Fédérien du site,s’il est évident (que doit-on faire ?) on ne peut pas dire que les célébrations se soient éternisé sur le site, moins qu’ailleurs. J’ai posté un message en tout et pour tout sur le sujet, le soir même et basta. J’ai senti que ce n’était pas bienvenue et je ne me suis pas éternisée, ton article était là pour faire passer le message et cela a plutôt bien fonctionné car dés le lendemain, on parlait d’autre chose.

      Ou alors c’est ton côté fan de Pete qui réagit et là tu nous rejoins finalement dans l’excès que tu dénonces.

      En tous les cas, bonnes vacances et reviens avec de nouvelles idées d’articles. On t’aime ;)

    • Le concombre masqué 24 juillet 2012 at 10:53

      Moi aussi je vais te répondre schtroumpf vert grognon (copyright patricia).

      Pour faire court et simple : je ne trouve pas que le timing de parution de ton article sur le dopage était offensant ou quoique ce soit. personnellement ça ne m’a pas du tout dérangé. C’était presque bien vu même, ai-je trouvé.

      Je ne trouve pas que tes critiques de l’article de Jérôme étaient injustifiées du tout! j’ai fait les mêmes je pense. c’est vrai que c’était un article tout pourri :D

      Je trouve en revanche que celles sur l’article d’Elmar l’étaient : là ça frise l’allergie à Federer ton truc…alors allergie à la veaudorisation je suis pour (si quelqu’un est contre qu’il fasse un meilleur article que le veau d’or pour nous expliquer pourquoi) mais là on ne devrait même plus prononcer son nom à t’écouter…ce qui est d’autant plus paradoxal que j’ai le souvenir de 2/3 coms de ta part d’exultation relative à la victoire du suisse il y a 3 semaines…d’où le sentiment un peu inexplicable que tu me donnes l’impression parfois de te forcer à « gâcher la fête » non pas parce que tu y est clairement opposé (à l’esprit festif), mais plutôt parce que tu as peur que les posteurs dérapent dans la veaudorisation…ne serait-ce pas justement une attitude que tu t’imposes (inconsciemment?) pour « brider » les posteurs qui te sont chers avant qu’ils ne se mettent à se glorifier la nouille et le suisse avec, et dans ce sens, te « déçoivent »?

      J’attends ta réponse, même après l’US Open, ou today si l’envie te prend de répondre à ton post de départ avant de prendre cette pause que je te souhaite reposante et revivifiante.

      take care

      Concombre.

    • Ulysse 24 juillet 2012 at 10:53

      Le timing de ton excellent papier sur le dopage l’était tout autant (excellent). Effectivement le balancer après RG aurait indisposé quelques fâcheux, même accompagné d’un disclaimer juridique rédigé par Antoine. Rien de mieux qu’après la victoire la moins éreintante du joueur le moins physique pour décoller l’article de l’actualité et lui donner un caractère de fond.

      Tu as bien sur compris qu’on te critique parce qu’on t’aime bien et pour crédibiliser toutes les louanges qu’on a pu t’envoyer ces dernières années. Les 15 loveurs ont besoin d’un Karim au top de sa forme, un leader charismatique de guerilla. Retape-toi. Revisionne quelques extraits des oeuvres complètes de Pete et un best of de Serena Williams en 3D en sirotant un vieux rhum. Ré-approvisionne ton stock de métaphores vivifiantes. Hasta luego !

    • Quentin 24 juillet 2012 at 19:43

      Effectivement le meilleurs timing aurait été le le lendemain de la finale du Queen’s, en aucun cas juste après la finale de RG.
      Un article de fond le lendemain le lendemain d’une finale de GC est un mauvais timing, tout le monde à envie de parler du tournoi, et accessoirement le fans du vainqueur quel qu’il soit de savourer le triomphe.

  5. MarieJo 24 juillet 2012 at 11:52

    ah karim, comme je te comprends ! il y a forcément un moment ou tout devient très pesant avec 15LT, parce qu’on a trop écrit et dit plusieurs fois la même chose sous différent angles, parce que l’inspiration se tari un peu, parce que notre sujet favori a de moins en moins d’attrait… parce que certains radotent gentiment sur les mêmes sujets, parce que des posteurs se font rares et qu’on les apprécie, parce que voilà, c’est la vie de 15love qui veut ça…

    le renouvellement permanent, c’est difficile, et quand je vois le mal que se donnent certains pour nous faire des papiers et que la conversation redémarre au quart de tour sur X ou Y, c’est un peu raide aussi, voir plus raide que le « mauvais timing » du sujet du dopage car c’est à chaque fois le cas, enfin ça c’est mon avis.

    moi j’ai bien encaissé tous les aigris sur toutes les victoires de rafa sans en faire trois tonnes, si j’avais juste fais ma pleureuse à chaque fois, moi même je me serai trouvé chiante ! j’ai juste appris que à accepter que ça fait partie du lot de 15LT, je fais la fête epicétou, et tant pis si on est que 3 au lieu de 25 ;) oi cette année mon plus beau moment de cette victoire de nadal c’est de l’avoir vu sur le central avec la coupe des mousquetaires, aucun grincheux ne m’aurai enlevé cet instant là, même à postériori !

    si karim avait sortit ce papier après RG ? j’avoue que ça aurait fait délit de faciès une fois de plus, là après une victoire de Fed, pour moi c’est le terrain neutre : on est en droit de se poser la question à chaque victoire de GC, quel que soit le vainqueur.
    je comprends que certains aient pris une baffe, mais c’est aussi une baffe salutaire quoi qu’on pense des « dopés pas dopés » qui peut être nous fait apprécier autrement les records en tout genre de X ou Y…

    les vacances c’est un bon remède, mais ce n’est pas la panacée non plus… pour que 15LT se renouvelle aussi, il faudrait qu’une attaque de mouche tsé tsé mette le top20 au tapis pendant 4/5mois, ça serait enfin drôle !

    moi je suis un peu lassée des chaises musicales du top 3, sans parler de ce top 10 presque hermétique à toute nouveauté… et ce qui est particulièrement chiant, c’est que raonic, delpo ou un grigor mettront tellement de temps a « perfer » vraiment que quand ils y arriveront on sera déjà lassés parce que cela aura pris 3 plombes, et que l’on se dira mais ils sont où les nouveaux !!!! rahhhhhhhhhhh

    bref, à tous ceux qui prennent des vacances: profitez en pour oublier le tennis, 15LT, et tutti quanti !

    • Damien 24 juillet 2012 at 14:40

      « moi je suis un peu lassée des chaises musicales du top 3, sans parler de ce top 10 presque hermétique à toute nouveauté… et ce qui est particulièrement chiant, c’est que raonic, delpo ou un grigor mettront tellement de temps a « perfer » vraiment que quand ils y arriveront on sera déjà lassés parce que cela aura pris 3 plombes, et que l’on se dira mais ils sont où les nouveaux !!!! rahhhhhhhhhhh »

      Tout pareil. C’est je crois aussi le sentiment de Karim, qui le fait passer pour le grognon de service. On veut des surprises, de la nouveauté !
      Fed a beau être le plus complet et technique des joueurs en activité, celui dont le jeu est le plus sympa à regarder, je carbure au tennis bien plus qu’au Fed.
      A wim cette année, j’aurais vraiment voulu voir JoWill aller au bout. Son match à RG contre Djoko était vraiment bien, il est passé à un cheveu de l’exploit, j’espérais qu’il fasse mieux à Wim. Son jeu est certes un peu agricole, mais plein de vie et de panache.

      Allez, bon JOs à tous en tout cas.

  6. MarieJo 24 juillet 2012 at 11:52

    @elmar merci pour ton article, et c’est vraiment dommage que tu n’ai pas parlé de massu et gonzo plus que ça, parce qu’ils ont réussi un truc exceptionnel à athènes, qui ne sera sans doute pas égalé de si tôt, DOUBLES médaillés olympiques, le hat trick parfait de 2 gars qui ont bien mouillé le maillot et qui ont offert les 2 uniques médailles d’or à leur pays, un truc qui n’a pas de prix dans une carrière… et j’espère que cela restera pendant encore longtemps comme ça :)

  7. May 24 juillet 2012 at 14:52

    Eh ben moi Ulysse m’a dit (il a généralisé mais je mets à ma sauce…) que j’avais des goûts de chiottes… Ça m’a fait sourire pour ne pas dire rire et j’ai laissé filé.

    Que Karim ne se soit pas enthousiasmé plus que ça pour le 17 de Roger je ne trouve pas cela choquant. C’est une sorte lassitude très compréhensive. On (pas tout le monde) en a ras le bol de cette emprise de 3 joueurs sur la planète tennis. Quand cela dur 3 – 4 ans va encore mais une décennie des même tronches qui baisent ou mordent les trophées majeurs c’est lassant. D’ailleurs j’en profite pour remercier Nadal de n’être pas autant dominateur que d’autres, je le remercie d’avoir un millier de tares, de défauts, … les gens parfaits, lisses, brillantissimes m’indiffèrent, pourtant ils peuvent avoir bien des qualités que je reconnais et que j’apprécie… mais bon, bof! Je refuse de réduire quiconque et encore plus un inconnu à un être intouchable. Une personne c’est compliquée, c’est multiple et j’ai du mal à imaginer qu’il faille aimer « tout » ce qu’elle représente quoi qu’elle fasse ou presque (je raccourcis c’est vrai..). Même dans la vraie vie parfois on n’est pas d’accord avec ses proches.

    Tout est bon dans le cochon, eh bien moi, je mange que certaines parties du cochon.

    Karim n’aime pas Nadal, quoique parfois je me demande si le phénomène de Stockholm ne le guette pas, il ne se gêne pas pour le dire et personne n’y trouve rien à redire et s’il ne saute pas au plafond après tant de record battus par Federer, je ne vois pas pourquoi il ne pourrait pas exprimer une certaine retenue voir une forme de lassitude.
    Comment cela pourrait ne pas rester une joie pour ceux qui sont heureux, et qu’est-ce qui empêche que ces personnes l’expriment?

    15Lt est un site de qualité mais la perfection n’existe pas, les personnes qui y participent ont aussi leur qualité et défaut et parfois on dit des choses qui ne font pas forcément plaisir à tous, parfois on crée l’adhésion. Il faut accepter toutes ces choses et surtout ne pas leur donner plus d’importance que ça en a.

    Nous sommes ici pour échanger et passer du bon temps virtuel autour de notre (trop) grand intérêt du tennis et de ses acteurs et parfois ses actrices, nous ne pouvons pas toujours être « tous » d’accord. Sinon à quoi bon?

    Je ne sais pas si je me fais comprendre, ce n’est pas toujours facile…

    Je souhaite de très bonnes vacances à tous ceux qui seront absents pendant les J.O. Ce sera l’occasion de varier les sujets.

    • Ulysse 24 juillet 2012 at 15:11

      May, je savais bien que tu laisserais filer rapport à tes goûts de chiottes.

      Sérieusement, c’est fait exprès et je pense comprendre que tu t’en étais rendu compte avec le contexte. Je me bats contre la mode toute puissante qui impose un smiley dès qu’on veut donner dans le sarcasme. Je trouve ça infantilisant et débilitant de rajouter cette manière d’explication de texte. Si les gens ne sont pas capablmes de reconnaître le second degré tous seuls, sans l’aide d’un panneau, bientôt il faudra émettre des rires enregistrés à la moindre vanne. Déja qu’il y a des panneaux « point de vue » devant les beaux paysages…

      Ma provoc de bas étage est donc du prosélitisme pour apprendre aux masses encore incultes à détecter l’ironie, même mal placée, qui est une pratique très vieille Europe de façon générale, peu usitée au Canada, inconnue aux US, bref: en chute libre dans le monde.

      • May 24 juillet 2012 at 15:36

        On est d’accord!
        Cependant on n’a pas eu droit au même traitement. J’ai fait aussi dans l’ironie mais je me suis échaudée n’étant pas du bon coté de la barrière… tant pis, je me fait une raison.

        • Ulysse 24 juillet 2012 at 15:46

          Je n’ai pas suivi ton échaudement sinon je pense que j’aurais été poussé à te défendre. En tout cas ne te fais pas de raison et ne lâche rien. On a besoin de voix discordantes à la fois sur la forme et le fond au milieu de l’auto-congratulation des FFF sur 15-Love sinon on va s’endormir. Tu en es une.

          • Le concombre masqué 24 juillet 2012 at 16:29

            Fuck.

            • Nath 24 juillet 2012 at 17:42

              Fed Fans ? Na.

              • Le concombre masqué 24 juillet 2012 at 18:00

                Fuck qui tu veux…les Fed Fans, le pape, Ulysse…je faisais juste la voix discordante.

                Et fuck you tiens.

              • Le concombre masqué 24 juillet 2012 at 18:01

                Et sans smiley encore.

              • Ulysse 24 juillet 2012 at 19:29

                Fuck ?
                C’est comme la magistrale feinte d’amortie de Murray qui en fait balance un parpaing slicé bien long. Ce qu’il y a de chiant avec le second degré, et les Brits sont maîtres là-dedans, c’est que ça ouvre la voie au troisième degré…

      • Clément 24 juillet 2012 at 16:53

        « Ma provoc de bas étage est donc du prosélitisme pour apprendre aux masses encore incultes à détecter l’ironie, même mal placée, qui est une pratique très vieille Europe de façon générale, peu usitée au Canada, inconnue aux US, bref: en chute libre dans le monde. »

        Je ne peux pas te laisser dire ça Ulysse, l’ironie et le second degré sont des pratiques anglo-françaises quasi-exclusivement, et les Américains sont loin, mais alors très loin d’en manquer. Un seul Américain est capable de plus d’ironie que la nation allemande rassemblée.

        • Ulysse 24 juillet 2012 at 18:45

          Je vais donc te faire part de mon expérience personnelle.

          J’ai pu constater lors de ma vie en Angleterre à quel point le sarcasme et la dérision sont ancrés dans la vie de tous les jours, probablement plus qu’en France.

          J’ai été embarassé plusieurs fois avec des Québécois que je cotoies souvent professionnellement par un second degré que je faisais sans y penser et qui générait des grands blancs d’incompréhension outragée dans la conversation. L’expérience de Français expatriés longue durée au Québec est d’ailleurs la même. Malgré un désir d’ouverture, ils finissent souvent à la suite de grands désarrois provoqués par leur sarcasme, par socialiser beaucoup entre eux pour profiter d’une culture commune de l’ironie. Je dis ça en précisant mon admiration et mon respect pour les Québécois: dans la rue où en société, je ne connais pas plus accueillants, ouverts, chaleureux et généreux, simplement on a manifestement des composantes d’humour pas branchées pareil.

          Pour les Américains que je connais, c’est très simple: la notion de dire blanc pour signifier noir est non seulement inconnue chez eux mais carrément dangereuse. J’ai d’ailleurs réalisé avec des Américains à quel point ce mécanisme est naturel chez nous mais totalement étranger dans un autre environnement où il peut vous faire passer pour un sale type ou au mieux un fou. Le pire c’est quand on sort les rames pour expliquer la méprise… Là encore aucun jugement de valeur de ma part et je ne parle pas du redneck du midwest mais de personnes cultivées, ouvertes et très marrantes. Je crois que le pragmatisme américain ne s’accomode pas de ce qu’ils voient comme une circonvolution compliquée de la communication et de mon point de vue c’est une opinion respectable.

          Le sarcasme passe très bien en revanche avec l’Italien et même avec le fier Castillan, tout ombrageux qu’il soit. Pour des raisons familliales et professionnelles je connais beaucoup d’Allemands avec lesquels je n’ai jamais constaté d’incompréhension, même pour le cas extrême du Germanique, le genre qui regarde fixement devant lui sans démarrer pendant que tu lui parles, en attendant que tu boucles ta ceinture: le Prussien.

          Je ne connais pas sous cet angle les cultures arabes ou asiatiques si différentes de la notres et qui ont leurs propres complexités dans le genre dire chaud pour dire froid. Sans y donner plus qu’une valeur statistique générale, je retiens de l’ensemble de mon expérience personnelle que le sarcasme est le propre de l’Européen, qu’il soit latin catholique ou saxon protestant, par opposition au nord-américain.

        • Clément 25 juillet 2012 at 14:29

          Très sympa de ta part ce partage d’expérience Ulysse.

          Néanmoins, plus que sur les expériences persos de manière générale (j’en ai moi aussi quelques unes pas piquées des vers), je me fonde plutôt sur les productions des pays respectifs, ou plus simplement leur rapport au monde -si tant est qu’il puisse être qualifié d’une façon ou d’une autre-, et je remarque que les Américains en particulier savent faire preuve d’un goût pour le sarcasme et l’ironie bien loin de leurs médias lénifiants (encore qu’ils soient souvent bien plus entreprenants que les nôtres).
          Alors je ne sais pas si c’est surtout ma culture Internet qui me fait dire ça (exemple : http://is.gd/8GMCH1), mais c’est quand même un pays qui nous a offert les Simpsons, South Park et autres séries satiriques plus ou moins débiles mais drôles.

          En ce qui concerne les Anglais, les Italiens et les Québécois en revanche je ne peux qu’être d’accord avec toi. Les rares Québécois que j’ai rencontrés étaient très sympas, mais on sentait qu’il leur fallait un temps d’adaptation quand on commençait à déconner sévère à la mode bien de chez nous.

          Par contre les Allemands, vraiment là c’est pas possible. J’ai vécu 1 an chez les teutons, et les Prussiens comme tu dis sont les pires têtes de con que j’ai jamais rencontrés. Le berlinois de souche est probablement un des spécimens humains les plus effrayants de la création. Au sud ils sont plus cool, je parlerai pas des bavarois que je ne connais pas assez, mais les gens du Baden-Würtemberg sont plutôt agréables. Enfin même au-delà de ça, l’humour allemand est absolument terrifiant. C’est gras, lourd, sans finesse, parfois carrément bizarre (limite grotesque), c’est 1er degré à mort, c’est das Bild qui écrit « WIR SIND PAPST » après l’élection de Benoît XVI, c’est leur rapport au corps digne d’ours des cavernes. Sarcasme et ironie ? Autant leur parler en cantonais septentrional. Les Allemands sont des gros, gros bourrins.

  8. antsiran23 24 juillet 2012 at 15:33

    Moi j’ai adoré que Karim ait placé son article sur le dopage juste après W. Précisément parce qu’il montre à quel point il s’auto-défend de son attrait pour Federer. Comment être passionné de tennis comme K et ne pas être admiratif devant ce que fait Federer ? Au risque de faire groupie…

    Perso, je jubile à l’idée de voir un de ses matchs. Son geste, son déplacement, sa vista, son self-control… Son jeu tout entier. C’est un spectacle qui le plus souvent se termine par une victoire. Mais depuis bien longtemps je ne l’attends plus même si je la souhaite. Car elle récompense mon idée du tennis. Sport physique, certes, mais surtout sport d’adresse et de stratégie. Et personne mieux que lui ne l’incarne. Ce mec est le tennis à lui tout seul. J’aime le tennis, ce tennis, donc j’aime Federer. Le joueur, l’homme je m’en contrefous.

    Demain il partira. Et s’il est remplacé, tant mieux. Sinon je continuerai à aimer le tennis. Je continuerai à jouer. Mais je le regarderai moins. Voire plus…si c’est pour se farcir les bourrins auxquels Federer résiste encore.

    De même que j’ai plaisir à lire quelques plumes ici. Comme celle de Karim.

  9. Marc 24 juillet 2012 at 16:32

    Salut Karim,

    c’est vrai que pour ma part, j’aurais préféré que l’article sur le dopage, super intéressant, soit posté 2 ou 3 jours + tard juste qu’on ait le temps de digérer le 17è, mais c’est sans grande importance, et je suis content qu’il est plutôt été publié après une victoire de Federer plutôt que de Nadal.

    L’article ne m’a pas complètement convaincu sur le fond, et cela n’a rien à voir avec Federer. J’ai plusieurs fait des analogies avec des exemples très précis en athlétisme, mais manifestement, cela n’a pas intéressé grand monde, car personne n’a rebondi dessus, mais ce n’est pas grave. Mais cela ne me pose aucun pb qu’on ne soit pas d’accord, j’ai au contraire beaucoup d’estime pour ceux qui ne partagent pas mon avis.

    J’ai moi aussi dit ce que je pensais sur l’article de Jérôme et de l’impression qu’il tournait en rond sur Nadal, donc pas étonné que tu aies aussi fait des remarques, comme d’autres, j’ai été plus surpris par tes critiques sur le papier d’Elmar, qui s’en est pris plein la gueule pour avoir mentionné Federer en passant.

    J’éprouve pour ma part une certaine lassitude vis à vis du tennis du fait de l’absence totale de renouvellement des têtes, et par la nullité absolue des joueurs entre TOP 10 et TOP 20 : quand on voit que dans le TOP 20, on a Monaco, Simon, Dolgopolov, Granollers, Tsonga, notre ami japonais qui n’a rien gagné et même pas atteint un 1/4 de finale de GC, c’est désespérant.

    Désolé, mais ce TOP 20 est en carton, avec un TOP 3 totalement au-dessus, derrière un trio Murrray, Ferrer et Tsonga d’un très bon niveau et régulier, et après un Berdych qui joue bien 3 fois par an, un Tsiparevic TOP 8 (on rêve), un Delpo qui peine à retrouver son niveau…et Monaco 10 è !

    Franchement, les matchs intéressants commencent maintenant en 1/4 ou en 1/2 (sauf quelques exceptions comme un Federer / Benneteau), et désolé, Karim, mais j’ai vraiment eu besoin de voir les matchs Fed/Djoko et Fed /Murray pour retrouver de l’intérêt au tennis. Donc on peut dire ce qu’on veut sur le Suisse, ton histoire de Veau d’Or, tes soupçons de dopage (tu aurais écrit la même chose s’il s’était fait taper par Benneteau ?), moi, je m’en fous, c’est le seul joueur qui me donne envie de regarder du tennis.

    En revanche, je ne suis plus du tout en stress quand je le regarde, et s’il paume, je m’en tape, pour moi, j’ai délaissé mon côté Groupie depuis un moment et me contente de savourer.

    Voilà, j’adore toujours te lire, je comprends que tu fasses une pause, au vu du nombre de papiers que tu as écrit, rv en septembre pour la tournée américaine et l’USO.

    Moi je vais surtout essayer de me faire une orgie d’autres sports grâce aux JO, car il y a pas mal de sports qu’on ne voit que tous les 4 ans. Je vais essayer surtout de couper avant de redémarrer à fond les manettes fin août.

    Take care.

    Marc

  10. Ulysse 24 juillet 2012 at 17:14

    Je ne comprends pas trop vos tons désabusés sur la période. La domination de quelques uns, une certaine uniformisation, le physique et son corollaire le soupçon de dopage qui prend le pas, c’est pas nouveau. C’est une tendance générale depuis des années et la remontée des abysses de Federer en 9 mois est plutôt un renversement de cette tendance puisque Federer incarne un peu à lui seul la résistance à ces tendances avec sa relative fragilité en terme de puissance et régularité et son revers à une main d’un classicisme désuet et marginal.

    Je trouve au contraire que le circuit se réorganise suivant une logique plaisante avec :

    Nadal ayant opéré un recentrage sur ses points forts terriens. C’est pas de sa faute si personne n’est de son niveau. Ce qu’il y fait, il le fait bien et c’est toujours agréable de voir une légende à l’oeuvre dans sa discipline, fût-ce le lancer de poids.

    Djoko et Fed se livrant une bataille équilibrée sur dur, avec une belle opposition de style.

    Murray et Tsonga se posent en troubles-fête potentiels avec peu de succès pour le moment, mais ça va venir, c’est forcé.

    De plus pour la première fois depuis très longtemps, le scénario de la saison reste incertain avec une Race encore très équilibrée entre les 3 dominants après Wimbledon. Après ce tournoi olympique au tableau relevé dans un cadre unique, l’enchainement nord américain remettra en jeu à chaque tournoi la première place mondiale. C’est pour moi a priori l’été le plus intéressant depuis environ 15 ans, sans compter l’ensemble des Jeux Olympiques en bonus: je suis bien plus dans l’enthousiasme que dans
    la morosité !

    Les raisons pour déprimer existent mais sont mineures. Oui il y a Monaco et Tipsa dans le top 10, oui les nouvelles têtes ne confirment pas, mais le scénario dans le top 3 est quand même original cette année et il faut réaliser qu’on en vit certainement les derniers instants. A noter que le niveau apparemment désespérant du top 10 ou 20 est surtout généré par l’exceptionnelle régularité du big four – encore un problème de poule et d’oeuf comme le sujet serpent de mer du « niveau de la concurrence ».

    Nota: l’Aicar sera détectable lors des contrôles pratiqués aux JOs. On peut donc s’attendre à quelques stars en demi-teinte dans certaines disciplines. Watch and enjoy !

    • Colin 24 juillet 2012 at 17:57

      Tu veux dire que Bradley Wiggins ne va peut-être pas remporter le CLM?

      Il pourra toujours plaider la « décompression post-Tour de France »…

      • Ulysse 24 juillet 2012 at 18:49

        Wait and see…
        En fait je n’en sais rien du tout. L’Aicar est probablement très efficace pour préparer le RDV et pas si utile que ça pendant la compét. Ça dépend donc de si on peut détecter une utilisation passée (à quand la généralisation des contrôles capillaires qui permettent de remonter l’historique de prise ?).

        • Patricia 25 juillet 2012 at 11:15

          Déjà, la CERA est active prise un mois avant la compétition, et le test n’est pas encore homologué…
          « Il s’agit d’EPO-beta sur laquelle est greffée une macromolécule (polyéthylène glycol) qui permet de maintenir et de rallonger son activité biologique in vivo. La Cera, destinée dans le «civil» à traiter les anémies dans les insuffisances rénales, stimule ainsi en continu la production d’EPO. D’où son appellation d’«EPO retard». Alors qu’une EPO normale nécessite une injection deux à trois fois par semaine, «la Cera se prend tous les quinze jours ou tous les mois»,explique Michel Audran, professeur à la faculté de pharmacie de Montpellier et spécialiste du dopage. Le produit jouirait déjà, dans le peloton, d’une belle réputation, d’autant qu’il n’existe toujours pas de test validé par l’Agence mondiale antidopage pour la détecter ».
          « D’autres variantes posent des problèmes aux autorités antidopage. C’est le cas de certaines EPO génériques, dites biosimilaires. Ces EPO ne sont pas indétectables, mais ne répondent pas aux critères de positivité mis en place pour les EPO «originelles», du fait de légères variations par rapport à leur «modèle». C’est aussi le cas de la Dynepo, développée à partir de cellules humaines et sur le marché depuis 2007, qui avait été détectée l’an passé dans les urines du Danois Michael Rasmussen, causant son éviction, mais sans qu’il soit pour autant déclaré positif. »
          Michel Audran dans Libé

          • Patricia 25 juillet 2012 at 11:34

            Un lien intéressant sur le contrôle capillaire : http://labochemtox.pagesperso-orange.fr/cheveux_de_la_bataille.pdf
            l’étude donne donc 22% de positifs dans un équivalent d’un top 500 (?) multisport, alors que le test capillaire ne détecte ni l’EPO ni l’hormone de croissance, ni les molécules nouvellement synthétisées… Et que la durée de la « remontée dans le temps » est limitée par la longueur des cheveux !

    • Coach Kevinovitch 25 juillet 2012 at 15:59

      « Ce qu’il y fait, il le fait bien et c’est toujours agréable de voir une légende à l’oeuvre dans sa discipline, fût-ce le lancer de poids. »

      Au moment de peaufiner l’article sur le procès Nadal, sache que je me souviendrais de tes propos…..

      • Ulysse 26 juillet 2012 at 07:46

        Coach, j’ai dit lancer de poids, j’aurais pu dire pyrogravure sur contre-plaqué ou tango argentin, c’était au hasard tu comprends ?

  11. MacArthur 24 juillet 2012 at 17:14

    J’ai lu avec grand intérêt le dernier commentaire de Karim. Je comprends tout à fait ce qu’il ressens. J’ai essayé, depuis mon arrivée ici, de comprendre sa relation avec Nadal. Je m’en suis fait une idée. Tout comme je commence à comprendre, depuis ses dernières sorties, sa relation avec Federer et les FFF. Je ne trouves pas particulièrement choquant le timing de son article sur le dopage. Peut-être parce que je ne suis pas du côté de la barrière qui m’aurait donné ce sentiment. Et que la victoire de Federer était quasi-assurée pour moi après le tableau plus que favorable dont il a hérité jusqu’en 1/2, et compte tenu des arguments que j’ai aussi, en son temps, évoqués par rapport au prétendu « obstacle » Djokovic et au cas Murray en finale. Maintenant je comprends que les fans qui attendaient une telle victoire depuis deux ans veuillent bien célébrer. C’est normal. Maintenant quand je vois la teneur de l’article de Jérôme quelques jours plus tard….

    Quand on parle de l’absence de renouvellement au sommet, je pense, pour ma part qu’il ne faut pas mettre tous les membres du « big 3″ dans le même sac. C’est bien trop facile. Je comprends le fait qu’on ne voit que le visage de ces trois-là dans les derniers carrés des tournois depuis quelques années.

    Mais Federer a dominé le tennis comme aucun des deux autres. Je ne sais pas si les gens s’en rendent compte. Nadal n’a jamais dominé le tennis. Il a dominé, depuis ses débuts, une seule saison, la saison de terre battue européenne. Djokovic a juste eu une année extraordinaire en 2011. On ne peut comparer Nadal et Djokovic à Federer en matière de domination.

    À mon arrivée ici, j’ai expliqué pourquoi j’avais un petit souci avec Djokovic et qu’Antoine a d’ailleurs détaillé dans un très long commentaire. Mais je me rends compte, aujourd’hui, encore plus qu’hier, à quel point son année 2011 a été excellente pour le tennis. Dommage qu’elle n’ait pas définitivement ouvert une nouvelle page du tennis. Car, avec ce 17ème GC de Federer et la place de No.1 qu’il récupère, le tennis, pour moi s’est immobilisé. Il a cessé d’avancer. Maintenant, qui pour permettre la lecture de nouvelles pages?

    • Ulysse 24 juillet 2012 at 17:51

      Amusant et intéressant de voir à quel point nous avons des opinions dissemblables sur la conjoncture.
      Nadal, Djokovic, Federer ne sont pas que des hommes qui s’affrontent. Ce sont aussi des visions de comment il faut jouer au tennis, des paradigmes. Je trouve tout à fait passionnant de voir les évolutions long terme du plan de jeu type aussi bien que d’en observer les soubressauts courts termes à la suite des succès ou échecs rencontrés.

      Federer représente le tennis « classique »: technique, rapide, varié, s’appuyant sur un service fort. Il en est le seul représentant dans le top 15, à contre-courant de toute l’évolution actuelle qui mise sur la régularité ou la puissance.

      Nadal a apporté une emphase sur le retour et la régularité, bien aidé par son lift et son athléticité tant en déplacement que du haut du corps à tel point qu’il a pu souvent supplanter Federer sur surface rapide.

      Djokovic a poussé encore plus loin que Nadal ce qu’il est possible de faire en retour de service qui est son point fort, avec un excellent équilibre au niveau régularité et prise de balle précoce. C’est son apport fondamental depuis longtemps, mais dont l’extrême efficacité a été démontrée définitivement en 2011 ce qui a questionné l’ensemble de ses concurrents.

      Dépassé par ces progrès, Federer a dû faire évoluer son jeu pour revenir au niveau. Il a fait à partir de 2011 des progrès très nets au retour et produit des variations plus marquées de plan de jeu avec en particulier l’ajoût à sa panoplie de la stratégie d’attente et de contre qui avait si bien marché contre lui: faire plusieurs coups long et neutres sans donner d’angle en attendant l’ouverture propice. Le Suisse gagnait des GCs avec son service jusqu’en 2010 inclu. Suivant Djoko, il s’est converti aux vertus du retour et on n’a peut être pas assez dit que c’est sur ce coup qu’il remporte Wimbledon 2012.

      Chacun des trois a apporté sa contribution et essaie tour à tour d’enrichir son arsenal pour prendre le dessus comme obus et blindage progressent en parallèle alternativement, mais dans un jeu à trois pour le moment. Les victoires ou défaites tiennent à très peu de chose dans chacun des derniers GC (sauf à RG faut pas déconner). L’erreur serait de croire que le dernier à avoir gagné va continuer à gagner. C’est tout sauf de l’immobilisme. Le top niveau est dynamique comme il ne l’a peut-être jamais été depuis les années 70-début 80 c’est aussi pour ça qu’il est si-efficace et dominant comme à cette époque, et contrairement au joyeux et turbulent bordel qu’ont été les années 90.

      • MacArthur 24 juillet 2012 at 18:12

        Salut Ulysse. Ton point de vue est intéressant. C’est sûr que la clé de lecture est tout de suite différente si on se focalise sur les « styles de jeu ».

        Quand tu dis: « Chacun des trois a apporté sa contribution et essaie tour à tour d’enrichir son arsenal ». Je ne peux pas être plus d’accord avec toi. C’est d’ailleurs pourquoi je suis avec grand intérêt le circuit actuel. Et je l’ai encore exprimé récemment lors d’une discussion avec Antoine dans laquelle je lui indiquait que je n’avais besoin de me ranger d’aucun côté. Parce que c’est ça que j’aime au tennis. Les oppositions de style. Ce que chaque joueur apporte à ce sport. Car, ce serait lassant, en tout cas, pour moi, de voir regarder les même styles de jeu. Et sur ce point d’ailleurs, j’ai toujours du mal quand on essaye de vouloir comparer les autres joueurs à Federer. Pourquoi devraient-ils tous jouer comme lui? Federer est unique. Vouloir comparer les autres styles au sien est un exercice vain qui n’a pour moi aucun intérêt. Je défends le droit à la différence.

        Maintenant quand tu dis, « les victoires ou défaites tiennent à très peu de chose dans chacun des derniers GC (sauf à RG faut pas déconner) ». Parce que toi tu penses qu’il y avait une autre issue possible, par exemple, lors de la dernière finale de Wimbledon? Allons faut pas déconner non plus :-)

        • Marc 24 juillet 2012 at 18:16

          Mc Arthur,

          je pense sincèrement qu’il y avait une autre issue possible à la finale de Wimbledon, et que Fed fait un hold up lors du 2è set et aurait pu (dû ?) se retrouver mené 2 sets 0, et là, cela n’aurait pas été la même histoire…

          Donc rien d’écrit, comme la victoire de Fed contre Djoko (cf sa 1/2 contre Tsonga l’an passé).

          • MacArthur 24 juillet 2012 at 18:25

            J’avais dit que je ne regarderais pas la finale de Wimb. Je ne l’ai pas regardée. Il y a deux jours, sur YT, j’ai regardé les deux premiers sets et avancé vers les différents breaks dans les deux autres. Ça a confirmé l’impression que j’avais de cette finale avant son début.

            Maintenant, si tu juges que l’issue n’était pas aussi claire à Wimb, que penses-tu de l’issue de RG? Penses-tu que c’était gagné à tous les coups pour Nadal comme le sous-entends plus haut Ulysse?

            • Ulysse 24 juillet 2012 at 19:16

              Je te réponds ici sur Wimby 2012: même sans parler du deuxième set de la finale, Fed est passé près de la trappe contre Benetteau. Il a bien failli répéter ses chutes infamantes de 2011 et 2010. Inversement il a bien failli passer Djoko lors des deux derniers US Open.

              Ses victoires ou défaites sont souvent peu nettes, et générent une anxiété permanente chez le FFF qui est une des composantes de son excitation. Le FF développe des ulcères et accroit son risque vasculaire et cardiaque.

              A l’opposé on ne peut nier le froid déterminisme nadalien sur terre battue parisienne: ce sont les stats les plus bétons de l’histoire du tennis masculin. Le NNN se réjouit de voir son champion réaliser une fois de plus la prophétie, en une cérémonie rituelle de nature quasi-religieuse c’est-à-dire reproduisant un exploit fondateur, une geste mythique, une séquence paradigmatique. Les NNN feront de vieux os.

              Ce même déterminisme explique la lassitude des non-NNN à la porte d’Auteuil depuis 2005. C’est la messe pour les non-croyants. Il y a comme un manque de suspense, donc d’émotion et de plaisir.

              En résumé:
              Federer = incertitude, fragilité, équilibre précaire => héro romantique
              Nadal = certitude, solidité, stabilité => héro mythique

              • MacArthur 24 juillet 2012 at 20:06

                Ces différences sont essentiellement dues à l’approche du jeu de chacun des deux joueurs. Nadal a besoin de jouer tous les jeux à fond du premier au dernier parce que c’est quelqu’un de très stressé dans son engagement. Il n’est pas tranquille. Ce qui fait qu’il réalise beaucoup de breaks sur une surface qui s’y prête. Phénomène accentué par sa capacité de défense. Il renforce donc cette impression de solidité. Federer se satisfait souvent d’un break pour se préserver, confiant en ses capacités au service. Ce qui fait que Federer donne cette impression d’incertitude et que ses victoires paraissent peu nettes. Ça ne veut pas dire que Federer est moins solide que Nadal.

              • Quentin 24 juillet 2012 at 20:56

                Sans aucun doute:
                Après le vainqueur de Wimbledon (battu en finale du tournoi préparatoire) a perdu 5 sets et est passé à deux points de la défaite au troisième tour, tandis que le lauréat de Roland Garros (vainqueur de ses trois tournois préparatoires sur ocre sans perdre un sets, avec 2 victoire contre le n°1 mondial présenté comme son principal challenger) n’a perdu qu’un set de la quinzaine.
                Donc l’issue m’a semblé plus nette à RG qu’à Wimbledon.
                Après peut-être que comme tu pensais que Djokovic allait gagner en finale, tu a été moins certain de la victoire de Nadal, de même que comme tu avait prévu une victoire du suisse en finale tu n’a pas vu de suspense. C’est en tout cas un réflexe que j’ai souvent.

      • Marc 24 juillet 2012 at 18:13

        Ulysse,

        Je peux co-signer une grande partie de ton magistral post : oui il y a de l’incertitude entre les 3 TOP 3, oui les 3 suivants (Murray, Ferrer et Tsonga) ont un vrai bon niveau, oui, la plupart des matchs entre les 4 premiers peuvent être superbes (les Nadal/Djoko sont trop longs à mon goût, au delà de 3h, je sature un peu), mais, outre le nombre de buses du TOP 20, il y a 2 choses qui me chagrinent un peu :
        -l’absence totale de nouveaus venus à fort potentiel, comme l’ont été les Becker/Edberg/Agassi en 85/86, les Sampras/Chang/Courier en 89/90, les Hewitt/Ferrero/Safin/Federer/Roddick en 98-2000, ou les Djokovic/Murray en 2006-2007. En ce moment, comme soeur Anne, on ne voit rien venir à l’horizon, et je ne vois pas Nikishori n°1, et Dimistrov n’avance pas vite

        -on a été très (trop) gâtés avec les duels entre les 3 meilleurs, c’est comme le Tiramisu, tu en prends un peu, c’est super bon, tu t’en manges tous les jours, c’est un peu écoeurant.

        Bref, s’il y a du suspense avec le retour de Fed qui a effectivement changé d’état d’esprit et progressé au retour, le nombre de surprises reste très limité (mmise à part la défaite de Nadal à Wimbledon contre Rosol) et il n’y a guère de matchs très palpitants les 1ers jours.

        Mais bon, on est peut-être aussi saoulés d’image, quand j’étais gamin, on voyait seulement RG et quelques images de Wimbledon, epicetou, tandis que maintenant, on peut se regarder quasiment tout.

        Généralement, le break entre Wimbledon et la tournée Toronto/Cincy/USO me fait le + grand bien (comme aux joueurs).

        A+

        • Patricia 25 juillet 2012 at 12:40

          « le nombre de surprises reste très limité » : ben moi ce qui m’a frappée à RG et Wim c’est justement les très grosses surprises et les matches très disputés des premiers tours… Razzano/Williams, Gulbis/Berdych, les parcours du petit Goffin, Querrey/Cilic, Berrer qui sort Melzer, Mahut qui sort Roddick, Falla qui sort Isner, Querrey sort Raonic, la semaine de PHM, le parcours de Malisse ou de Brian Baker à Wim, Paire qui sort Dolgo…
          Alors bon si la surprise c’est l’un des 4 premiers sorti avant la 2ème semaine, ok !

          Mais pour les autres, il y avait un grand vent de fraîcheur – la qualité de Seppi, Kohlschreiber et Mayer sur ce mois était également intéressantes ! Et même Tsonga a surpris en surmontant sa blessure, Ferrer en se pointant en 1/2 et 1/4, ses meilleurs perfs… Fish a eu un niveau très intéressant ! Et Haas aussi !
          Quant au top 10, certains pensionnaires qu’on raillait sont devenus justement beaucoup plus réguliers (Berdych, Almagro), capables de matchs à la Soderling.

          Il me semble que du temps de Noah et compagnie, les premiers tours étaient souvent des formalités pour les joueurs du top 10 (Tiens, un sujet d’article pour Antoine…)

  12. Evans 24 juillet 2012 at 17:34

    De toute façon, le circuit ne vaut rien sans Rafael Nadal. Nous savons tous que sans lui, tous les trophées se retrouveront dans les escarcelles de Federer. Cela ne sert à rien d’entretenir un suspens qui n’existe pas.

    • Le concombre masqué 24 juillet 2012 at 17:41

      C’est clair. Il est tellement dominateur qu’il a été obligé d’acheter plusieurs escarcelles. En même temps, il a les moyens l’enfoiré.

    • Ulysse 24 juillet 2012 at 17:56

      Hé ben quoi Evans ? Il a pas disparu le petit père Nadal. Lui et ses articulations seront fidèles au poste à l’US Open, prêts à entretenir le suspense puisque Djoko y est apparemment une bille face à Federer selon toi.

  13. Nath 24 juillet 2012 at 18:35

    Bon, j’avais un peu la flemme de commenter cet article que j’ai pourtant bien apprécié (il a dû te demander du temps en terme d’assemblage des infos). Je n’ai pas fait attention au relatif centrage sur Federer sur la fin donc ça me va. A la rigueur il aurait suffit que tu écrives aussi où s’était arrêté Roddick en 2004 pour que la remarque de Karim n’ait pas lieu d’être puisque tu le mentionnes au début du paragraphe et que tu nous fait suivre entre autres l’évolution de l’attractivité des Jeux vis à vis des meilleurs. Je t’ai trouvé dur avec Agassi mais vu que je n’ai pas suivi les déclarations de l’époque (toujours pas aujourd’hui d’ailleurs), je ne peux pas vraiment te contredire sur ce sujet.

    Sur un tout autre sujet, je partage en grande partie la morosité ambiante en ce qui concerne le peu de renouvellement des têtes et alors que le fait de suivre les petits tournois était mon remède à ce phénomène, j’ai plus de mal à m’y intéresser cette année, ce qui ne me laisse plus que les premières semaines de GC pour apprécier sans restrictions.
    La remarque d’Ulysse sur la perspective de retrouver une véritable course aux points dans le top 3 dans les mois à venir est pertinente. Si cette situation s’était produite il y a 2 ans, je me serais probablement prise au jeu, mais là c’est trop tard, je n’en peux plus de ces trois maniaques du dernier carré.

    J’ai déjà fait une pause question comms en avril-mai, je crois que je vais repasser à la lecture silencieuse pendant un moment. Après tout, j’avais pour habitude de vous raconter ce qui se passait dans les petits tournois, vu que je ne les regarde plus…

    • Ulysse 24 juillet 2012 at 19:47

      Nath, t’es pas obligée.
      Je sais que la pause estivale est très tendance mais franchement c’est pas obligé.

      Antoine a un mot d’excuse de ses parents pour aller dans son île. Ils ont promis que c’était la dernière fois. Karim fait une retraite dans un monastère tibétain qui n’a pas Canal+ Horizons. On a donné notre accord. Il en profite pour faire une cure d’Aicar dans son lait de Yack et reviendra fort comme le yéti.

      Je n’ai pas compris pourquoi tu rejoignais cette volée de moineaux. Déjà un triumvirat c’est mieux qu’un duopole qui est déjà lui-même plus rare qu’un monopole. mais aussi plus le triumvirat gagne, plus on se rapproche du moment où il ne gagnera plus. C’est peut-être dès septembre ?

      • Quentin 24 juillet 2012 at 19:54

        « C’est peut-être dès septembre ? »

        Je l’espère! Murray, Tsonga, Berdych, même Ferrer, mais par pitié quelqu’un qui ne fait pas partie du top 3 (même une victoire de mon suisse adoré me saoûlerait, qu’il gagne les JO et Bâle, ça suffira pour 2012)!

    • Colin 24 juillet 2012 at 19:53

      Nath : « A la rigueur il aurait suffit que tu écrives aussi où s’était arrêté Roddick en 2004 pour que la remarque de Karim n’ait pas lieu d’être puisque tu le mentionnes au début du paragraphe »

      C’est justement le cas. Quand Elmar utilise la périphrase « le sosie de Stifler » il fait allusion à Roddick. Comme je n’avais aucune idée de qui était Stifler, j’ai fait une recherche Google et le doute s’est vite levé, du coup j’ai rajouté un lien vers une photo dudit Stifler dans le texte d’Elmar, pour tous ceux qui comme moi sont incultes sur le sujet.

  14. Quentin 24 juillet 2012 at 19:35

    Je rebondi encore une fois sur un propos de May (non je ne t’en veux pas, simplement tes interventions sont généralement intéressante et donc…):

    « Karim n’aime pas Nadal, quoique parfois je me demande si le phénomène de Stockholm ne le guette pas, il ne se gêne pas pour le dire et personne n’y trouve rien à redire et s’il ne saute pas au plafond après tant de record battus par Federer, je ne vois pas pourquoi il ne pourrait pas exprimer une certaine retenue voir une forme de lassitude. »

    Que Karim exprime une forme de lassitude vis à vis de Federer ne gène personne, c’est son droit le plus strict.

    Le problème c’est quand il dit:
    « pour qu’on trouve sous ces latitudes que quelqu’un en fait trop par rapport à Federer, il faudrait Hiroshima, pearl Harbor, fukushima, xynthia, krakatoa et la montagne pelée la même année. On dit par exemple qu’Evans est un troll? Sa cécité et son obstination pour moi vous remplacez Nadal par FED et Evans n’a rien à envier à Jérôme en termes de fanatisme absolu. Je vire peut être dans l’excès inverse, sûrement même, mais avez vous vraiment la moindre chance de percevoir la fédérocratie totalitaire qui imprègne les esprits?
    Bref. Place aux jeux!!!!! »

    Dans ce post Karim ne montre pas vraiment de lassitude par rapport à Federer, en revanche ses fans en prennent plein la tronche (cf la « fédérocratie totalitaire qui imprègne les esprits »). Et c’est ça qui commence à en agacer plus d’un, car c’est loin d’être la première fois qu’on s’en prend aux admirateurs du suisse.
    Si Nadal en prend (le plus souvent injustement) dans la figure, au moins il ne nous lit pas donc ça ne vas pas le traumatiser, même si je comprends que c’est désagréable pour ses fans. En revanche les « FFF » sont aussi très régulièrement brocardé comme intolérant, fanatiques, et j’en passe lisent ce genre de déclaration. Et à la longue (parce que ce n’est pas la première fois qu’on se fait allumer, cf « les enfants pourri gâtés et intolérants » de mars dernier) c’est un peu pertubant.

    • MacArthur 24 juillet 2012 at 20:17

      Comme tu le dis, même si Nadal ne lit pas tout ce qui peut être dit de méchant sur lui, ses fans le lisent et se sentent par conséquent blessés. Je ne vois donc pas où est est-ce que c’est plus grave pour les FFF quand ils sont indexés. Qu’on soit attaqué directement ou indirectement (par l’intermédiaire de son joueur favori) n’est pas fondamentalement différent. En tout cas, c’est mon avis. Et c’est pas comme si les forces sont équilibrés. Comme dit plus haut par quelqu’un, il doit y avoir 2-3 fans de Nadal contre une trentaine de fans de Federer.

      • Quentin 24 juillet 2012 at 20:29

        « Qu’on soit attaqué directement ou indirectement (par l’intermédiaire de son joueur favori) n’est pas fondamentalement différent. En tout cas, c’est mon avis. »

        Là on ne sera pas d’accord. Ou alors ça veut dire qu’on a atteint un niveau d’identification au joueur inquiétant.
        Les deux sortes d’attaques sont de toute façon à éviter, mais l’attaque directe me semble plus blessante que l’indirecte.

        « Il doit y avoir 2-3 fans de Nadal contre une trentaine de fans de Federer. »
        Effectivement, le prob à toujours été cet effet de groupe. Mais ce n’est en revanche pas parce qu’on est 2 ou 3 au lieu de 30 qu’on peut s’autoriser un comportement différent (ce qui n’est de toute façon pas le cas ici, Coach K/may/Ntifi sont des posteurs éminemment respectables).

        • MacArthur 24 juillet 2012 at 20:52

          En tout cas je ne trouve pas la situation très critique entre les deux camps ici parce que les posteurs sont en grande majorité très respectueux et ont passé un certain âge même si, pour être franc, des choses que j’ai lues pendant RG, à un certain moment critique du tournoi, m’ont vraiment mis mal à l’aise alors que tout semblait relativement cool lors des premiers tours…

  15. Quentin 24 juillet 2012 at 19:51

    De toute façon comme déjà indiqué plus haut, le prob c’est le manque de renouvellement de l’élite, d’où mes 4 propositions en formes de voeux pieu au dessus:
    -fin des bye
    -retour à 16 têtes de série en GC
    -lutte anti-dopage active
    -différentiation des conditions de jeu selon les tournois (balles surfaces)

    Par ailleurs un des prob que pose Nadal à certain dans le site, c’est à tuer tout suspense pendant 2 mois et demi sur terre, puis (depuis 2011) à ne presque plus rien rafler pendant les 9 mois et demi restant même si il va dans le dernier carré presque à chaque fois.

    Un peu comme si quelqu’un devait jeuner pendant une semaine puis manger 200 plats en 2h. Frustrant pour les gourmands comme pour les anorexiques.

    • MacArthur 24 juillet 2012 at 20:21

      En 2011, Nadal a perdu 7 finales contre le même homme, Djokovic dont seulement 2 sur TB. S’il avait gagné les 5 autres titres, est-ce qu’on serait en train de dire aujourd’hui qu’il ne gagne désormais que sur TB? Combien de personnes ont battu le Djokovic de 2011?

      • Quentin 24 juillet 2012 at 20:48

        Par ailleurs alors même que Djoko a baissé en 2012, ses 8 titres se sont réparti ainsi:
        -2 à Djokovic: AO (dur) et Miami (dur
        -4 à Federer: Dubaï (dur), Indian Wells (dur), Madrid (terre battue), Wimbledon (herbe)
        -1 à Nadal (Rome)
        -1 à Seppi: Belgrade (terre battue)

        Autrement dit alors même que le Djoko 2011 est parti, Nadal ne parient pas à en profiter. Pire, il ne compte qu’une finale à son compteur (l’AO, où il est passé tout près).
        Perso je pense qu’il regagnera en dehors de la terre, peut-être même cette année (je l’ai mis en vainqueur à Shanghai à la Cucumber Contest), mais le décalage de plus en plus net entre la période sur terre est le reste interroge.

        • Quentin 24 juillet 2012 at 20:50

          * « Une finale hors terre battue »

    • Quentin 24 juillet 2012 at 20:38

      Certes, d’où ma précision qu’il atteignait presque toujours le dernier carré (j’aurais dû ajouter « ou la finale »).
      Après avec des si…

      • MacArthur 24 juillet 2012 at 20:43

        C’est vrai qu’avec des si…..

        Mais je ne comprend pas la logique de ceux qui se basent sur une seule saison, celle de 2011 qui a connu l’existence d’un Djokovic révolutionnaire, pour dire que Nadal ne gagne plus rien ailleurs. C’est un peu faible pour tirer des conclusions. Je commencerais à y réfléchir à la fin de 2012….encore que….

  16. MacArthur 24 juillet 2012 at 20:28

    Je viens d’aller voir les titres de Nadal. Depuis 2005, il a gagné au moins 1-2 titres hors TB sauf en 2011 où il échoue face à Djokovic. La saison 2012 n’est pas terminée… Est-ce suffisant pour tirer la conclusion comme quoi, il ne rafle plus rien sur les autres surfaces?

    • Quentin 24 juillet 2012 at 20:41

      Non bien sûr, mais le fait qu’il n’ait plus gagné de tournoi hors terre battue depuis octobre 2010, soit 1 an et 9 mois permet quand même de se poser quelques questions.
      De même qu’un certain nombre d’entre nous en juin dernier se posaient la question sur l’aptitude de Fed à remporter un GC.
      Par ailleurs je disais « un des prob que pose Nadal à certain dans le site », or 15 love a été créé en mai 2009, pas en 2005.

  17. Jérôme 24 juillet 2012 at 21:15

    Nadal a au total gagné 14 titres ailleurs que sur TB. Soit en moyenne 1,5 par an mais cette moyenne cache les pics de 2008 et 2010.

    • MacArthur 24 juillet 2012 at 21:27

      Donc Nadal a gagné 1,5 titre/an en dehors de sa surface de prédilection. Combien de titres/an Djokovic a gagné en dehors du dur qui est sa surface de prédilection? Combien de titre/an a gagné Murray en dehors du dur qui est sa surface de prédilection? Combien de titres/an a gagné Federer en dehors du gazon et du dur qui sont ses surfaces de prédilection?

      Je serais curieux de savoir si tu as fait le calcul…

      • Quentin 24 juillet 2012 at 22:18

        8 titres hors dur (7 terre, 1 herbe) pour Djokovic entre 2006 et 2012, soit 1,33 par an
        3 hors dur (2 herbe et 1 synthétique) pour Murray depuis 2006, soit 0.5/an
        12 hors dur et herbe pour Federer (10 terre, 2 synthétique) depuis 2001 soit 1/an.
        Après la terre battue c’est 2 mois de l’année, l’herbe 1 mois, le dur 9 mois.
        Donc une comparaison qui n’a pas trop de sens, car Nadal joue plus de tournoi hors terre battue que Djokovic et Murray n’en jouent hors dur, et plus encore que Federer hors dur et herbe.
        Dans mon article « Vous avez dit polyvalents? », je pointais le fait que Nadal eétait le dernier spécialiste de l’herbe, et que la génération de la seconde moitié des années 1980 est spécialisée sur dur.

        • MacArthur 24 juillet 2012 at 22:25

          « Après la terre battue c’est 2 mois de l’année, »

          Pas exactement. Il y a la tournée sud-américaine et la tournée post-wimb…

          • Clément 24 juillet 2012 at 22:44

            Dont les meilleurs se foutent complètement, dont acte.

        • Quentin 24 juillet 2012 at 22:37

          « Nadal est le dernier spécialiste de terre battue »
          Faut vraiment que je me relise avant de poster et non après :?
          Effectivement il y a Acapulco, Hambourg et quelques ATP 250.
          Mais les 4 joueurs que tu cites n’y vont pas ou n’y vont plus depuis longtemps.

      • Pat 24 juillet 2012 at 22:52

        Tu pourrais aller jusqu’à : combien de titres a gagné Federer en dehors du gazon, du dur et de l’indoor qui sont ses surfaces de prédilection !
        Je sais, l’indoor n’est pas une surface mais Federer y gagne souvent.

        • Clément 24 juillet 2012 at 23:07

          L’indoor est bien considéré comme une surface différente ; historiquement les tournois indoor se sont toujours joués sur moquette, surface qui ne peut pas être joué en outdoor pour des raisons évidentes (TOUT DE MÊME UNE QUESTION POUR LES HISTORIENS DU SITE : y a-t-il jamais eu des tournois de terre battue indoor ou de gazon indoor dans l’ère Open ?).

          Depuis 2009, la moquette a disparu et tous les tournois indoor se jouent sur dur. Néanmoins les conditions de jeu sont très différentes entre un dur outdoor et un dur indoor et il n’est, là encore, pas du tout usurpé de parler de surfaces différentes (sans compter qu’entre les tournois ces surfaces dures varient pas mal -hyper rapide à Bâle, plus lent à Londres par exemple).

          Alors d’un point de vue prosaïquement sémantique, non l’indoor n’est pas une « surface » en effet, mais dans les faits ça l’est bel et bien !

    • Jérôme 24 juillet 2012 at 22:52

      Bien sûr.

      Si tu le veux bien, on va faire 2 groupes : d’un côté Federer et Djokovic qui sont on ont été numéro 1 mondial et sont multi-titrés en GC et Murray qui boxe encore un cran en dessous des 3 cadors.

      Et surtout il convient de ramener les chiffres à leurs dues proportions. Car cela n’a aucun sens de relever que untel à X titres par an sur telle ou telle surface si on ne rapporte pas ce chiffre à la part des différentes surfaces dans le calendrier des joueurs.
      Ces parts sont d’environ 65% pour les différents durs outdoor et indoor, 23% sur terre battue, et 10% sur gazon.

      Federer a 75 titres dont 51 sur les différents « durs » (indoor comme outdoor), 12 sur gazon, 10 sur terre battue et 2 sur synthétique (quand ce type de surfaces n’était pas tout à fait éteint).
      Ce qui est grosso modo en ligne avec les proportions que ces différentes surfaces représentent dans le calendrier des joueurs.

      A 2 nuances près chez le suisse :
      - le gazon est surreprésenté puisqu’il compte pour 16% du palmarès de Federer alors qu’il ne compte en moyenne que pour 10% du calendrier des joueurs.
      - la TB est sensiblement sous-représentée puisqu’elle ne compte que pour 13,5% de son palmarès alors qu’elle compte pour environ 22/23% dans le calendrier annuel des joueurs en moyenne. On peut toutefois prendre en compte le fait que c’est après avoir gagné RG 2009, soit voici 3 ans, que le compteur du suisse sur TB s’est quasiment bloqué. Il lui a depuis fallu attendre 3 ans avant de regagner 1 titre sur TB, à Madrid cette année, ce qui me semble illustrer 2 éléments. Primo le fait que, passé l’accomplissement de 2009, les tournois sur TB ne servent, pour Federer, qu’à préparer sa montée en puissance pour Roland Garros. Secundo le fait qu’il a désormais 31 ans et qu’il ne peut plus tenir le choc d’endurance face aux 2 furieux de 5 et 6 ans ses cadets sur TB.

      Djokovic a 30 titres dont 22 sur dur, 7 sur TB, et 1 sur gazon.

      Comme Federer, les parts respectives de ses titres sont à peu près en ligne avec celles du circuit :
      - seul le gazon est sous-représenté (3,5%),
      - la terre battue est pile en ligne (23,5%),
      - le dur est légèrement surreprésenté (73%).

      Murray, lui, a gagné 22 titres, dont 19 sur dur (indoor comme outdoor), 2 sur gazon et 1 sur synthétique.

      S’agissant des proportions, chez le scot :
      - le gazon est en ligne avec sa part dans le circuit (9%),
      - et plutôt que de commettre un contresens en disant que le dur est surreprésenté, c’est la terre battue qui est sous-représentée car totalement absente de son palmarès.

      Mais sur ce dernier point, la cause est clairement identifiée et a fait l’objet d’échanges nourris sur 15-LT. Il y a tout simplement les 3 cadors espagnol, suisse et serbe qui sont collectivement trop forts pour que Murray ait pu gagner le moindre titre sur TB. Sans oublier un Ferrer qui est le vrai 4ème mondial sur la surface. Murray a été jusqu’à présent trop handicapé par son coup droit pas assez percutant et sa 2ème balle de service pour se frayer un passage sur TB.

      De la même manière, c’est parce que Nadal fait globalement face à une concurrence particulièrement forte pour lui, compte tenu des forces et faiblesses induites par son style de jeu qui reste celui d’un hyper-spécialiste de la TB façon Vilas, si bien qu’il gagne relativement rarement ailleurs que sur TB. Et le contraste est saisissant avec sa domination écrasante sur terre battue.

      Entendons nous bien. De mon point de vue, ces chiffres, constats et analyses ne font que relever le mérite de Nadal qui a réussi à gagner 4 titres du GC ailleurs que sur TB et à devenir n°1 mondial pendant près de 100 semaines, alors qu’il affronte quelques très grands champions qui sont intrinsèquement meilleurs que lui sur les autres surfaces que la TB, et quelques très bons seconds rôles qui sont tout proche de son niveau sur dur.

      • Quentin 24 juillet 2012 at 23:14

        A noter que sur les 106 finales disputées par Federer, il en a joué 22 sur terre soit 21% de son total, pas loin de ton pourcentage de 22-23%. Il en a perdu 12, dont 10 contre Nadal.

        • Jérôme 24 juillet 2012 at 23:51

          Oui, cela étaie encore une fois l’analyse selon laquelle la relation entre Federer et Nadal est asymétrique.

          Sans Federer, Nadal n’aurait pas gagné beaucoup plus que ce qu’il a effectivement gagné : 2 titres du GC en plus, à Wimbledon en l’espèce, ce qui en aurait fait alors le digne successeur de Borg en GC et non pas seulement sur terre battue.

          A contrario, Nadal est celui qui a empêché Federer d’établir des records tellement monstrueux que le suisse aurait de manière incontestable explosé à peu près tous les records du tennis, et tué l’intérêt pour ce sport, avant qu’un Djokovic ne finisse par émerger entre la fin de l’été 2010 et le début 2011.

          Sans Nadal, Federer aurait peut-être gagné 7 titres du GC de plus :
          - 1 AO de plus,
          - 4 ou 5 RG de plus (2008, ce n’était pas gagné contre un Djokovic alors excellent sur TB),
          - 1 ou 2 Wimb de plus (n’aurait pas nécessairement trébuché sur un Tsonga on fire en 2011).

          Il aurait alors réalisé 2 GC calendaires et aurait dans le viseur le record absolu de Margaret Smith-Court et pourrait prétendre à avoir au titre de recordman hermaphrodite des GC.
          Dans cette même hypothèse, il aurait été n°1 mondial sans discontinuer pendant plus de 7 années.

          Bref, je referme la fenêtre uchronique pour revenir au sujet et constater que ces stats montrent bien que Federer est avant tout un joueur complet et à peu près parfaitement polyvalent, au mental d’attaquant, et que seul le niveau absolument divin de Nadal sur terre battue a empêché le suisse d’avoir sur TB un palmarès aussi écrasant que son palmarès sur les autres surfaces dites rapides (les différents durs, lents ou rapides, outdoor ou indoor, ainsi que le gazon).

          • Quentin 25 juillet 2012 at 20:11

            Federer aurait tout cassé sans Nadal, mais Nadal aurait un palmarès énorme sans Djokovic, 2-3 GC en plus dans sa besace et combien de masters 1000?
            Bref, avec des si…

  18. Kaelin 24 juillet 2012 at 21:34

    Merci pour l’artile Elmar ! J’ai appris pas mal de choses. Et quelle belle image que celle de présentation. Federer et le désormais porte drapeau Stan qui gagne le double, pour l’avoir vécu en direct, j’ai réellement vibré.

    Sinon je venez pour vous indiquer ce lien http://www.servicegagnant.net/2012/07/24/que-sont-ils-devenus-marat-safin/ , qui aborde le vie après tennistique de l’éternel Tsar du tennis.

  19. MarieJo 24 juillet 2012 at 22:06

    @ elmar des twittos-tennis addicts aiment bien ton article :)

  20. Renaud 24 juillet 2012 at 22:27

    J’ai lu en diagonale, vu qu’après les vacances de M.Hulot nous avions les vacances d’Antoine (6 semaines je vais vérifier cela) et après la prise de la Bastille la prise du maquis par le chef de la guerilla… finalement rien que du très normal.
    Je lisais depuis des années, je post depuis à peine un an je crois mais sans faire dans le louange j’aime bien les articles de Karim.
    C’est marrant d’ailleurs le timing quand on réfléchit:
    En théorie Karim depuis son post ne nous lis plus mais tout le monde lui adresse des commentaires élogieux.
    Soit Karim nous lis et alors c’est un petit hypocrite qui voulait se faire remonter le moral et se rassurer sur sa capacité de séducton.
    Soit Karim ne nous lis pas et alors nous écrivons dans le vide.

    Sur l’ironie, le 2ème et 3ème degré que j’aime et pratique peut-être faudrait-il se présenter avant de poster.
    Genre:
    Antoine, 41 ans, encyclopédie du tennis, patient si tu es d’accord avec moi, déteste le riant Tchèque, l’ossobuco et le mauvais vin Slovaque. Pratique le second degré.
    Coach, 29 ans, master en psychologie comportementale, analyste, philosophe et théoricien sur le lien entre le fanatisme sportif pour la Suisse alémanique depuis 2003 et les problèmes sociétaux en Europe occidentale, donne moi ton avis je serai contre et comme cela on pourra discuter. Pratique ausi le second et 3ème degré, accepte l’humour sauf si c’est contre Nadal.
    Bebeto, 18 ans, plein de sève et d’allant, c’est quoi le 2ème et 3ème degré même ma bierre elle fait plus. Si j’ai quelque chose à dire je tourne pas autour du pot. Si t’es pas d’accord avec moi je t’aime pas. Celui dont je suis fan c’est le meilleur, le plus beau…

    Moi même 48 ans, posé calme et pondéré. Jamais un mot plus haut que l’autre. Des avis j’en ai plein les poches et même que je peux en changer comme la girouette de sens avec le vent.

    Ainsi en se présentant on éviterait de répondre par de l’humour, de l’ironie à un posteur qui en serait dépourvu… quadrature du cercle il faudrait qu’il en soit dépourvu mais qu’il ne soit pas dépourvu de recul sur lui même pour objectivement admettre que c’est un gros naze.

    On en sort pas.

    Quand au tennis, Je vous le dis il ne passera pas le mois de Mars.

  21. Renaud 24 juillet 2012 at 22:35

    Whaou j’avais pas lu en détail le post dUlysse sur ses expériences avec les différentes cultures… que j’ai d’ailleurs omis dans le mien.
    Mort de rire sur le Prussien. J’ai bossé avec les Allemands (d’ailleurs j’adore les Allemands, comme les Anglais comme s’il y avait plusieurs pays dans un seul) et c’est parfois germanique quand nous sommes latin.
    Mais sur l’ironie et l’humour pas de problème avec Allemand, Hollandais, Suédois, Norvégien, Belge, Italien, Espagnol, Anglais… vous savez tout de mes fréquenatations.
    Pour les autres nations j’ai un peu, à peine, parlé avec Chinois, Japonais, Coréen, Américain et c’est pas pareil.
    On était pas détendu du gland pareil qu’avec les autres, j’espère que vous me pardonnerez cette saillie linguistique mais je n’en suis pas l’inventeur… seulement un utilisateur averti.

  22. Kaelin 24 juillet 2012 at 22:48

    elle est vraiment jolie Cibulkova

    • MacArthur 24 juillet 2012 at 22:52

      Tu penses? Qu’est-ce que tu lui trouves de jolie physiquement?

      • Kaelin 24 juillet 2012 at 23:06

        Bah j’aime bien quoi, elle a un joli visage, mignonne quoi, ça s’explique pas ^^. C’est une ptite qui a de la gnac en plus, content qu’elle ait gagné contre Bartoli Carlsbad.

  23. Renaud 24 juillet 2012 at 22:50

    @ Marc
    J’avais moi aussi était dans ton sens sur ces questions du dopage en prenant aussi des contres exemples. Athlètisme tu as raison, mais aussi vélo aujourd’ui. Le tout de cette année est « lent » par rapport aux années Amstrong (soit dit en passant les 10 meilleures moyennes de l’histoire du tour de France sont dans la période Amstrong, Festina, Riijs, Pantani.

    @ Ulysse
    Je me bats contre cette idée d’un top 3 fort.
    L’exception mathématique, comme statistique doit toujours nous interpeller.
    Dans un sport aussi ancien que le tennis c’est à dire avec une histoire, des histoires, des moyennes, des statistiques disponibles l’anomalie doit poser question.

    je vois 2 solutions:
    Soit nous avons les 3 joueurs de tennis les plus dominants de tous les temps qui sont sur le circuit en même temps. Et il faut argumenter pour prouver cela.
    Soit ce ne sont pas les 3 joueurs les plus dominants de tous les temps et alors les causes sont autres.

    J’en reviens à mon thème du moment de faire le distingo entre cause et conséquence.

    Nadal est 3ème meilleur joueur sur dur depuis 5 ans pas parce qu’il est bon (RELATIVEMENT) mais parce que seulement 3 joueurs remportent les titres qui comptent.

    • Pat 24 juillet 2012 at 23:02

      Nadal est le 3ème meilleur joueur sur dur parce qu’il est meilleur que tous les autres sauf 2 ! Donc il est bon.
      Mais là, le débat tourne à la sodomisation de coléoptères.

  24. Renaud 24 juillet 2012 at 23:19

    Ulysse
    Marrant quand même de voir comment on voit pas la même chose.
    Je connais pas ton age mais disons que je regarde le tennis avec régularité depuis Borg. Disons 1982. Donc depuis 30 ans.
    Sur le niveau du tennis actuellement je suis effondré.
    Tu parles d’opposition de style mais entre Nadal et Djoko je n’en vois pas. C’est à celui qui ira le plus loin le plus haut, le plus fort.
    Une question de diagonale entre eux point barre.

    L’affrontement le vrai nous l’avons parce que Fed n’est pas comme eux.

    Enlève Fed de l’équation et comme tu le dis toi même peu ou prou le top 15 jouerait pareil partout.

    Tu ne vois pas honnêtement comme un problème que le même joueur en forme l’emporte partout. Genre 5 petits chelem en même pas 10 ans. plus qu’une année sur 2 depuis 9 ans un joueur gagne 3 titres dans l’année.

    Le genre de truc que ni Sampras, ni Borg, ni Mac Enroé pour ne citer qu’eux n’ont pas réussi à faire une seule fois.

    Pareil, même si je suis fan et que cela colle bien avec l’époque. Fed 10 puis 8 finales de GC de suite, 23 ou 24 demi d’affilé, 34 quart série en cours n’en jetez plus.

    Les tableaux de 16 à 32 tu t’en souviens
    De l’herbe et des balles vives, peut-être trop mais c’était le charme des 15 j de Wimb (genre finale 3* 7-6 pour Sampras sur notre ami Croate et pas de break du match)
    Le matériel (tout le monde le dit) …

    • Jérôme 24 juillet 2012 at 23:34

      Les tableaux de 16 TS au lieu des 32 TS qu’on a actuellement, je pense avoir déjà montré à quel point c’est une vue de l’esprit. En théorie votre raisonnement ne tient que marginalement. En pratique, à l’époque des 16 TS, on a extrèmement rarement vu un cador se faire sortir en 1ère semaine par un joueur classé entre la 17ème et la 32ème place mondiale.

      Vérifiez les parcours des Sampras, Agassi, Becker, Edberg, Lendl, Mac Enroe, et compagnie.

      La principale raison au fait qu’on retrouve aussi souvent les mêmes dans le dernier carré dans les tournois du GC, c’est essentiellement un mix entre :
      - le fait que les joueurs du top 4/5 sont bien mieux/scientifiquement préparés aujourd’hui qu’il y a 10, 15 ou 20 ans, et que donc ils ont beaucoup moins de ratés,
      - l’harmonisation des conditions de jeu du fait d’une part du ralentissement des surfaces rapides et des balles, et d’autre part de l’évolution des matos qui permettent aujourd’hui aux joueurs qui le veulent, c’est-à-dire la plupart d’entre eux, de jouer à peu près le même jeu sur toutes les surfaces.

    • Ulysse 25 juillet 2012 at 14:41

      @ Renaud,
      En fait je pârle surtout d’opposition de style entre Fed et X (X = Nadal ou Djoko). Il est vrai que les rallyes de 3 plombes entre les deux derniers cités me gonflent un peu même s’il faut reconnaître que chacun a sa spécificité.

      Ensuite la domination du big three n’est pas tant que ça une anomalie. Ce sont les années 90 qui étaient une anomalie avec une certaine inconstance des principaux cadors et des victoires en GC souvent galvaudées par la faiblesse de l’opposition (j’ai des chiffres, je les sortirai, promis). Comment l’expliquer ? Peut-être que la génération Agassi / Sampras apprenait à utiliser le nouveau matériel mais n’avait pas encore réussi à domestiquer son utilisation fiable.

      Dans les années 70 et 80, on a une domination épouvantable d’une poignée de joueurs, qui est moins perceptible dans les tableaux de palmarès car le cirucit n’était pas structuré: GC boycottés (cas extrême de l’Australian), pas de circuit MS1000, circuits parallèles US, etc…

      Ce que je perçois c’est au contraire que la domination sans faille quelques années de quelques uns est la norme dans un sport individuel hautement compétitif. C’est le con,traire qui serait étonnant. Dans tout ceci, le passage de 16 à 32 TS est de l’ordre du détail. Un facteur aggravant majeur est bien sur l’uniformisation des surfaces: il suffit de voir les cris d’orfraies avec la terre battue de Madrid, Nadal et Djoko menaçant du boycott, etc…

      Plus qu’une réaccélération des conditions de jeu (je ne suis pas été très excité par les Sampras – Philipoussis), c’est une diversificatiuon de ces conditions que j’appelle de mes voeux. Mais vues les réactions d’oies outragées dès qu’on touche à la zone de confort des top joueurs qui profitent le plus de l’unifoprmisation, ça n’est malheureusement pas près de bouger.

    • Quentin 25 juillet 2012 at 20:13

      Tout pareil que Jérôme et Ulysse.

  25. Renaud 24 juillet 2012 at 23:27

    Pat
    Non justement.
    Rien à voir avec Nadal mais ce n’est pas un joueur de dur.

    C’est l’époque qui est hors norme pas ces 3 champions.

    Vous regardez le tennis comme si son histoire commence avec les records de Fed et se terminera à la retraite du dernier des 3.
    Par le petit bout de la lorgnette.

    Jamais Nadal n’aurait pu jouer aussi bien, c’est à dire avec autant de succés (même peu nombreux mais de qualité) avant 2000
    Idem pour Fed, jamais Fed n’aurait pu aligner 4 finales de RG à la suite si il y avait comme dans les années 2000 des vrais joueurs de TB. Genre qui n’allait pas à Wimb.

    Peut-être trop loin pour toi, vous cette époque.

    • Pat 25 juillet 2012 at 08:23

      Cette époque est loin pour tout le monde ! Etant le plus vieux du forum (ou un des plus vieux) je suis le tennis depuis les années 60, donc pas de remarques condescendantes comme le petit bout de le lornette, merci !
      Les affirmations gratuites comme ce qu’auraient fait Nadal ou Federer dans les années 90 ne font pas des démonstrations.
      Borg était un vrai joueur de terre battue qui écrasait les autres spécialistes ; il a quand même été « bon » sur gazon et sur dur, même face aux spécialistes.

  26. Renaud 24 juillet 2012 at 23:47

    Après je me couche mais surpris de ne pas lire de réaction au post de Jérôme qui répond sur les pourcentages de titre par surface par joueur en tenant compte de la part de chaque surface dans le calendrier.

    Mac Arthur par exemple.

    Le résultat dérange visiblement puisqu’il met en évidence la part énorme de la TB dans le palmarés de Nadal alors même que certains ici voudraient le faire paser pour un bon joueur de dur et de gzon.

    • Jérôme 25 juillet 2012 at 00:07

      Renaud, je pense qu’il est de plus en plus difficile de parler de bon joueur de dur ou de gazon vu qu’à peu près tous les joueurs jouent quasiment de la même façon quelle que soit la surface.

      Il me paraît plus approprié de dire, aujourd’hui, que telle surface convient mieux au style de jeu de tel joueur et que telle autre surface lui convient un peu moins bien.

      Nadal est dans l’absolu plus qu’un excellent joueur. Il est un vrai super-champion puisque, malgré son jeu très typé terre battue, il arrive à tenir tête aux autres très grands champions dont le style de jeu est plus approprié aux surfaces plus rapides. Et Nadal arrive même à les battre sur ces surfaces.

      Soit dit en passant, savez ce que je suis en train de faire ? Depuis plusieurs jours, j’ai regardé par tranches le Nadal-Federer de l’OA 2012 et suis en train de finir le pensum que fut le Djokovic-Nadal de l’OA 2012. Oui, vous m’avez bien lu. Je veux revoir, comprendre, et objectiver davantage mon opinion.

      Eh bien ce que j’ai revu à ce stade de la finale – j’en suis au début du 4ème set – me confirme sur le caractère déterminant du plus ou moins bon appariement du jeu de X à telle ou telle surface. Lors de ce match, par rapport à leurs bons/meilleurs niveaux respectifs, Nadal s’est trouvé plus près que Djokovic de son meilleur niveau. On peut même dire que Djokovic n’a été que bon, très solide, mais pas flamboyant. Ca a été du besogneux de chez besogneux : le forçat gladiateur.

      Mais pourtant – et je ne pense pas que le 4ème set et le 5ème set où Nadal a failli arracher le match atténue cette impression, bien au contraire – ça n’a pas suffi. Djokovic a fini par s’imposer. Pourquoi ? A mon avis d’abord et avant tout parce que son jeu colle mieux avec les différents durs (lents, rapides ou intermédiaires) que celui de Nadal.
      Nadal dépense beaucoup plus d’énergie que les autres à mettre énormément de lift dans ses frappes très bombées. Et quelles que soient ses réserves, elles ne sont plus suffisantes face à un Djokovic qui était déjà un mur mais qui est devenu un mur suffisamment solide et endurant pour tenir le choc contre Nadal et le déborder en majorité grâce à ses frappes plus tendues et à son retour qui est globalement le meilleur du circuit.

      C’est pour ces raisons que je continue de dire que :

      - Federer (pour peu qu’il ne soit pas dans un jour sans façon bel au bois dormant une moitié de match) reste par essence, même à 31 ans, le favori sur gazon et sur dur rapide.

      - Djokovic est par essence le favori sur dur lent,

      - Nadal reste par essence le favori sur terre battue.

    • MacArthur 25 juillet 2012 at 16:06

      @Renaud.

      Je viens de te lire. Puisque tu m’interpelles. La discussion que j’avais avec Quentin plus haut n’avait pas pour but de faire passer Nadal pour un « bon joueur de dur et de gazon ». Mais de faire remarquer qu’il est encore trop tôt, en tout cas pour moi, de dire que « Nadal ne gagne plus rien ailleurs que sur terre battue » à cause de 2011. Différence! Prière ne pas confondre les débats.

      Maintenant, puisque Nadal a réussi à gagner au moins une fois chacun des trois autres GC en dehors de RG, qu’il a gagné au moins un titre chaque année depuis ses débuts sur dur ou gazon, qu’il a déjà battu à plusieurs reprises de meilleurs joueurs que lui sur ces surfaces, et pas qu’une fois d’ailleurs, ça suffit, pour moi, à lui reconnaître qu’il est un « bon joueur de dur ». Ce n’est pas comme s’il perdait systématiquement au 1er tour de tous les tournois de dur ou gazon devant le premier venu hein…

  27. Renaud 24 juillet 2012 at 23:54

    Jérôme tu oublies les parcours des « spécialistes » herbe à RG comme le parcours des spécialistes TB à Wimb.
    Pas mal d’entre eux prenait la porte en 1ère semaine.
    Regarde les participations résultats de Sampras, Edberg, Mac Enroe à RG et vice versa.
    En plus tu oublies que parfois les ultras spécialistes de TB ne venait même pas à Wimb et parfois vice versa pour RG mais cétait moins vrai.

    Sinon d’accord sur le fond de ton post.
    Ce n’est pas en revenant au tableau à 16 TDS que le tennis évoluera favorblement mais en donnant des contraintes au matériel (balle, raquette, cordage).

    • Jérôme 25 juillet 2012 at 00:10

      Ben non, je ne les oublie pas les spécialistes de TB sur gazon et les spécialistes de gazon sur TB. Je les écarte délibérément de l’argumentaire vu que cet aspect est pour moi hors sujet.

      Si les 1ers perdaient en 1ère semaine sur gazon, ce n’est pas parce qu’il n’y avait que 16 TS mais parce qu’un bon joueur de gazon ou plus globalement de surfaces rapides classé au delà de la 32ème place, voire de la 64ème place, parvenait à les dégommer dès les 1ers tours.

      Et vice-versa pour les seconds sur terre battue.

  28. Ulysse 25 juillet 2012 at 10:50

    J’ai lu les commentaires récents. Il a pas mal de fils intéressants auxquels j’aimerais répondre. Je le ferai ce soir, là je n’ai pas le temps je dois sauver le monde libre.

    • Philippe 25 juillet 2012 at 11:00

      Rien à voir, mais quid d’une petite partie toulousaine dont nous avions parlé Ulysse ? Perso je suis présent jusqu’en fin août, donc si les deux autres toulousains vous êtes là ça pourrait être sympa !

      Sauve bien le monde
      Philippe

      • Ulysse 25 juillet 2012 at 13:35

        Je repasse en coup de vent: Colin et moi serons tous les deux à Toulouse entre mi et fin-août, je ne sais pas encore trop les dates en tout cas c’est prévu. J’ai échangé quelques balles avec lui il y a une semaine chez un ami commun: il est un peu rouillé en deuxième balle mais tient encore la route le bougre.

      • Colin 25 juillet 2012 at 14:46

        Trop aimable !

  29. Ulysse 26 juillet 2012 at 08:54

    Colin a donné le lien il y a quelques jours accueillant le tableau des JOs.

    http://2012.itftennis.com/olympics/home.aspx

    Tirage au sort à midi CET ce jeudi.

  30. Remy - Karim d'Or RYSC RG 26 juillet 2012 at 12:50

    2 premiers tours compliqués pour Federer avec Falla puis Benneteau
    Par contre, il est dans le quart de Tipsarevic et peut retrouver en demi Ferrer ou DelPo.

    La seconde partie de tableau est nettement plus relevée.
    Murray affronte Wawrinka d’entrée et tombe dans le quart de Berdych.

    Le dernier quart réunie Tsonga et Djoko !

    • Clément 26 juillet 2012 at 13:59

      Ça y est le tableau complet vient de sortir : http://2012.itftennis.com/olympics/results/men%27s-singles.aspx.

      • NTifi 26 juillet 2012 at 15:53

        Djoko et Murray ont le plus dur quart c’est clair et net. Berdych et Tsonga pas facile sur gazon et en 2 sets gagnants en plus.

        Sinon pour Federer la médaille d’or lui tend les bras. C’est vraiment une occasion en or pour lui vu le tableau favorable qu’il a.

    • Clément 26 juillet 2012 at 14:12

      Djoko a vraiment un tableau horrible : Roddick dès le 2ème tour, puis Cilic ou Hewitt, puis Tsonga ou Raonic, puis Murray…

      Quand on parle du loup, ça devrait aller pour le Scot même s’il se tape Wawa au 1er tour, mais quand même potentiellement Gasquet au 3ème tour et Berdych en quart. Prudence donc.

      En revanche tableau en carton bouilli pour Federer : la seule menace sérieuse serait un Isner en quart. Alors certes il affronterait au 1er et au 2ème tour deux types qui lui ont déjà mis 2 sets consécutifs dans la vue à Wimbledon, mais il n’est même pas dit que Benneteau arrive au 2ème tour vu qu’il est d’abord face à Youzhny qui joue bien en ce moment.
      Bon ensuite Del Po ou Ferrer en demi, grosse blague. Kohly éventuellement si ce dernier se défait de Ferrer au 2ème tour…

      A noter un duel entre jeunes au 1er tour : Tomic contre Nishikori. Pas d’affiche passionnante à ce stade-là à part ça (et le Murray-Stan donc).

      Bref c’est comme une sorte de Halle+ ce tournoi olympique. Les plus à l’aise sur gazon devrait s’en tirer mieux que les autres vu le format. Ça reste assez ouvert, on peut avoir un finaliste surprise, mais Federer logiquement favori malgré tout.

      • Patricia 26 juillet 2012 at 17:28

        Pour Djoko, il y a surtout Tsonga, et éventuellement Roddick ; si c’est comme à Wim, Hewitt, Cilic et Raonic, c’est pas la mort ! Par contre Falla et Benneteau ont proposé des matchs très difficiles à Fed sur cette surface. Par contre Waw, Gasquet et Berdych pour Murray, ouïe !

  31. Colin 26 juillet 2012 at 16:48
    • Ulysse 26 juillet 2012 at 19:25

      La gueule du tableau ! En simple je veux bien qu’on se moque à la rigueur, mais en double… les JOs 2012 de double messieurs c’est probablement un des tournois les plus relevés dans l’histoire du jeu.

    • Colin 26 juillet 2012 at 19:31

      Sûr…

      Ce qui est marrant c’est que le double mixte, en revanche, ça va être du n’importe quoi… Ils attendent le 31 juillet pour annoncer le tableau (de 16). Les équipes vont sans doute se faire au dernier moment en fonction des affinités voire des disponibilités (les éliminés du premier tour dans les tournois de simples et de « vrais » doubles risquent fort de se ruer en masse vers le double mixte).

  32. Ulysse 26 juillet 2012 at 19:33

    Il faut reconnaître que le tableau de simple constitue lui un record dans le genre pro-FFF. Murray, Djoko, Berdych et Tsonga s’entretuent en bas de tableau. Federer quant à lui fait face à la menace Ferrer (Ouarfff !), Isner et Karlovic. Même moi je dois reconnaître que c’est dégueulasse. Il n’avait pas besoin de ça et ça va galvauder sa médaille d’or.

  33. Kaelin 26 juillet 2012 at 21:44

    A noter (en plus de ceux déjà cités) selon moi dans les 1ers tours à retenir :

    Le Tipsa/Nalbandian peut ne pas être dégueu.
    Isner/Rochus pour les centimètres (car sinon ça risque d’être un match à chier).
    Tursunov/Lopez peut être correct si Tursunov rentre ses pruneaux.
    Hewitt/stakhovski ?

    Voilà en gros.

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