Je t’aime, moi non plus… (1/2)

By  | 23 février 2012 | Filed under: Histoire

Dans la série « Ensemble, pour le meilleur et pour le pire », ces couples se sont affrontés à plusieurs reprises en finale de Grands chelems. Retour sur les joutes de ces inséparables du dernier dimanche !

  • Ivan Lendl – John McEnroe : 3 finales (2-1)

Le robot venu de l’Est face au fantasque Américain au toucher divin, le grégaire forçat du travail contre le génie dont la plume est la raquette. Tous les ingrédients sont réunis pour produire des « clashs » mémorables entre ces deux joueurs. Si on ajoute à ce cocktail explosif un zeste d’antipathie réciproque et d’allumages au filet, on obtient une des plus belles rivalités du tennis. Le détail de leurs finales:
-    Roland-Garros 1984 : Lendl 3/6, 2/6, 6/4, 7/5, 7/5
-    US Open 1984 : McEnroe 6/3, 6/4, 6/1
-    US Open 1985 : Lendl 7/6, 6/3, 6/4

Le match : En 1984, « Big Mac » est trois classes au dessus du lot. Il est sur une série de 41 succès consécutifs et atteint aisément la finale de Roland-Garros. Face à lui se dresse Ivan Lendl (affectueusement surnommé “chicken” par Connors), le serial loser du circuit avec ses quatre finales du Grand chelem perdues.  Au sommet de son art, McEnroe remporte les deux premiers sets (6/2 6/3). Malgré la perte du troisième set, il semble s’acheminer vers la victoire quand il mène 4-2 dans le quatrième, mais Lendl s’accroche pour finalement remporter le set. McEnroe obtient deux nouvelles balles de break au cinquième à 3-3 : sur la première, Lendl glisse mais le coup droit de Mac est trop long. Sur la deuxième (point qui commence à 3:35 de cette vidéo), Mac n’a qu’à placer un passing le long de la ligne. Hélas, son coup droit finit dans le filet, et McEnroe vient de laisser passer sa chance. Fatigué, il finit par s’incliner face au riant tchèque.

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  • Boris Becker – Ivan Lendl : 3 finales (3-0)

Becker, ou la via crucis de Lendl en Grand Chelem. Il suffisait à Boris de voir le Tchèque de l’autre côté du filet pour se motiver et montrer au monde entier que, à défaut d’être le n°1 au classement, le plus fort c’était lui. L’Allemand s’est régalé, barrant systématiquement Lendl dans sa quête du Graal à Wimbledon, et l’abattant également à l’US Open, à l’Open d’Australie et au Masters. Le détail de leurs finales :
-    Wimbledon 1986 : Becker 6/4, 6/3, 7/5
-    US Open 1989 : Becker 7/6, 1/6, 6/3, 7/6
-    Australian Open 1991 : Becker 1/6, 6/4, 6/4, 6/4

Le match : En ce début 1991, après un parcours tortueux Becker parvient pour la première fois en finale de l’Open d’Australie. En cas de victoire, il atteindra finalement cette première place mondiale qu’il convoite depuis deux ans. Le dernier obstacle sur son parcours est le double tenant du titre Lendl. Tendu par l’enjeu, apparemment en délicatesse avec son dos, Becker est complètement dominé lors d’une première manche où il passe plus de temps à maugréer en allemand qu’à jouer. Il finit par se calmer et à mettre en place son jeu à partir du deuxième set. A l’instar de sa demi-finale (perdue) contre Agassi à l’US Open 1990, Becker ne suit pas systématiquement ses premières balles au filet mais décide plusieurs fois de soutenir l’échange du fond du court face à Lendl. Bien que pas toujours payante, cette tactique a le mérite de faire douter Lendl qui ne sait pas vraiment à quoi s’attendre sur les services de Becker (montée au filet ou échange de fond de court ?) et se sent moins en sécurité sur ses propres jeux de service. Malgré une belle résistance du Tchèque, Boris a désormais le match en main et pliera l’affaire en 4 sets. Il peut laisser exploser sa joie, il est finalement n°1 !

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  • Boris Becker – Stefan Edberg : 3 finales (1-2)

Nombre d’éléments opposaient ces deux anges blonds : la fougue allemande contre le calme suédois, la puissance contre l’élégance et le toucher, la superstar contre l’homme discret. Ils avaient cependant en commun leur profond attachement au gazon, et en particulier celui de Wimbledon. Ils poussèrent cet amour au point de monopoliser la finale de 1988 à 1990. Le détail de leurs affrontements :
-    Wimbledon 1988 : Edberg 4/6, 7/6, 6/4, 6/2
-    Wimbledon 1989 : Becker 6/0, 7/6, 6/4
-    Wimbledon 1990 : Edberg 6/2, 6/2, 3/6, 3/6, 6/4

Le match : La victoire surprise d’Edberg en 1988 et la correction  infligée par Becker en 1989 ont laissé les amateurs sur leur faim, orphelins d’une finale en cinq sets depuis 1982. Le début de cette belle entre les deux jardiniers semble malheureusement présager une nouvelle finale décevante, tant Becker est amorphe et Edberg est éblouissant durant ces deux premiers sets qu’il remporte aisément. Au début de la troisième manche, Becker donne finalement des signes de réveil, ses retours de service s’améliorant petit à petit. Il breake Edberg et réussit à conserver l’avantage pour gagner le set. Il élève encore son niveau dans le quatrième set, breakant 2 fois le Suédois pour le pousser à un cinquième set décisif. Mené 15-40 sur son premier jeu de service, Becker s’en sort et breake le Suédois pour mener 3-1. La messe semble dite mais c’est sans compter sur la hargne d’Edberg qui recolle au score et réussit à breaker Becker à 4-4 sur un somptueux lob de revers. Il conclut finalement le match sur son service pour remporter son deuxième (et dernier) titre londonien.

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  • Jim Courier – Stefan Edberg : 3 finales (2-1)

Jim Courier vs Stefan Edberg, ou le tandem au sommet de mi-1991 à mi-1993. Le pur produit de l’école Bollettieri au revers style « baseball » et au coup droit ravageur se révèle au monde en remportant Roland-Garros en 1991, battant au passage le Suédois. Leur duel pour la première place mondiale se poursuivra jusqu’à l’avènement du vrai dominateur de la décennie, Pete Sampras. Le détail de leurs finales :
-    US Open 1991 : Edberg 6/2, 6/4, 6/0
-    Australian Open 1992 : Courier 6/3, 3/6, 6/4, 6/2
-    Australian Open 1993 : Courier 6/2, 6/1, 2/6, 7/5

Le match : L’US Open 1991 est le tournoi décisif durant lequel se décidera le destin de la première place mondiale entre Boris Becker et Stefan Edberg. Longtemps maudit sur le ciment américain, la logique voudrait que ce soit l’Allemand qui maintienne sa place de n°1. Mais contre toute attente, Boris (diminué par une blessure à la cuisse) s’incline au troisième tour face à Paul Haarhuis, tandis que le Suédois arrive sans faire de bruit en finale où l’attend la révélation de l’année, Jim Courier. Impressionnant tout au long du tournoi (aucun set perdu, y compris face au tenant du titre Sampras en quarts et face à Jimmy Connors en demies, auteur d’un formidable tournoi), Big Jim semble le favori, surtout au vu de leurs précédentes rencontres en Grand chelem en 1991 (difficile victoire d’Edberg en 5 sets à Melbourne, victoire de Courier en quarts de Roland-Garros). Malheureusement pour lui, Edberg sortit ce jour-là le match le plus abouti de sa carrière en Grand chelem : intouchable au service, intraitable en revers, implacable au filet, Stefan ne laisse aucune chance à l’Américain, totalement sonné au point d’en perdre sa lucidité (à un moment du match Jim conteste avec véhémence auprès de l’arbitre un service d’Edberg, sans même se rendre compte que le juge de ligne avait en fait déjà stoppé le jeu pour faute de pied d’Edberg…). 6/2, 6/4, 6/0 : une sévère leçon de tennis offensif assortie d’une bulle. Mais l’Américain montrera en 1992 et 1993 l’avoir bien retenue.

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  • Bjorn Borg – Jimmy Connors : 4 finales (2-2)

Borg vs Connors, ou le mariage avec séparation des biens : Wimbledon et sa tradition au gentleman Suédois, l’US Open et son chaos au bouillonnant Américain. Si leurs carrières ont été asymétriques (brève pour le Suédois, longue pour l’Américain, domination initiale de Connors, domination finale de Borg),  le résultat de leurs finales est parfaitement symétrique :
-    US Open 1976 : Connors 6/4, 3/6, 7/6, 6/4
-    Wimbledon 1977 : Borg 3/6, 6/2, 6/1, 5/7, 6/4
-    Wimbledon 1978 : Borg 6/2, 6/2, 6/3
-    US Open 1978 : Connors 6/4, 6/2, 6/2

Le match : Après le superbe mano-à-mano en finale de l’US Open 1976, tout le monde attend avec impatience cette finale 1977 de Wimbledon entre les deux dominateurs du tennis mondial. Et on peut dire qu’il ne seront pas déçus !  Nos deux lascars disputent cinq sets haletants, pleins de rebondissements. Après un excellent début, Connors baisse petit à petit de niveau, jusqu’à s’effondrer dans le troisième set 6/1. Il s’accroche désespérément pour remporter de justesse le quatrième, mais Borg semble imperturbable et continue sa marche en avant pour mener 4-0, 40/30. Dos au mur et n’ayant plus rien à perdre, Connors fait sienne la devise « ça passe ou ça casse »  et attaque comme sourd toutes les balles… et ça passe ! Il recolle en 10 minutes à 4-4 face à un Borg complètement tétanisé et mène 15/0 sur son service. Plus de doute, tel un TGV lancé à pleine vitesse plus rien ne semble pouvoir l’arrêter… à part lui-même ! Il réalise une double-faute qui semble anodine mais marque en réalité le basculement définitif du match. Reprenant confiance, Borg marque les 7 derniers points du match pour remporter le titre et déboulonner l’Américain du trône de n°1 qu’il occupait sans relâche depuis juillet 1974.

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Dans le prochain épisode :
Borg – McEnroe : 4 finales (1-3)
Djokovic – Nadal : 4 finales (3-1)
Lendl – Wilander : 5 finales (2-3)
Agassi – Sampras : 5 finales (1-4)
Federer – Nadal : 8 finales (2-6)

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419 Responses to Je t’aime, moi non plus… (1/2)

  1. Antoine 24 février 2012 at 17:41

    Llodra 7-6 7-5…

    Comme je n’ai pas vu le match d’hier contre Fish, il faudra que quelqu’un ici se dévoue pour m’expliquer comment Fish a bien pu se démerder pour perdre trois fois son service, et le match, contre un type qui n’a réussi qu’à marquer que 5 points en 12 jeux de service de Llodra….

    Au final, il a quand même été complètement dominé, Llodra gagnant 57% des points…

    • Bapt 24 février 2012 at 17:43

      Ben Fish a beaucoup moins bien servi que Llodra et Olivetti a tout tenté sur certains retours. Et puis il a fait le pressing au filet dès que possible… 
      Ça a marché notamment en partie du fait de la surface qui permet de jouer comme ça… 

      • Antoine 24 février 2012 at 17:47

        Il a quand même du être bien nul Fish, non ? Et Olivetti est monté direct dès son retour de service, c’est cà ? Parce qu’à l’échange, je ne vois pas bien comment il peut gagner des points…

        Largement perfectible à la volée aussi Olivetti bien que pas maladroit, même sur volées basses…

        Llodra a de bonnes chances d’aller à nouveau en finale s’il joue comme cela contre papa Ljubi ou Tipsarévic.. Au final, il a passé un ace de plus qu’Olivetti: 14 contre 13 et 0 DF contre 6…

      • Bapt 24 février 2012 at 17:58

        Fish a été médiocre mais je ne dirais pas complètement nul. Oui Olivetti montait beaucoup avec des retours-volées sur seconde balle, des chips and charge. À l’Open 13 de Marseille c’est jouable : on se fait souvent passer mais parfois ça marche pour prendre un break (qu’on peut garder quand on sert des premières à 220 et des secondes à 175 km/h).
        Il est effectivement perfectible à la volée même s’il couvre bien son filet. Il y avait une grosse différence avec Llodra sur ce point de vue là.
        J’espère que Llodra ira en finale.
        Enfin tout cela démontre aussi qu’avec des surfaces plus rapide, les choses tourneraient vite dans le tennis et qu’un serveur volleyeur aurait de nouveau ses chances de faire quelque chose… 

        • Antoine 24 février 2012 at 18:02

          C’est sûr mais encore fait il qu’il y en ait des serveurs volleyeurs..Il reste qui au juste ? Lopez, Llodra, Mahut, Olivetti nouveau venu, Karlovic (et encore, pas toujours) mais à part eux ?!?

          IL n’y en a donc que 4 dans le top 100 et un seul dans le top 20, Lopez..

          • David 24 février 2012 at 18:33

            Stepanek et Kubot également.

          • Bapt 24 février 2012 at 18:48

            Oui et Stakhovsky. Karlovic il me semble qu’il fait tout le temps service-volée, au moins sur ses premières balles… 
            Évidemment tout ce beau monde a en moyenne 30 balais.
            Un seul mérite au moins à Olivetti : il est jeune et attaque tout le temps… 

          • Antoine 25 février 2012 at 01:21

            Stepanek: non; il fait cela de temps en temps mais ce n’est pas son jeu..

            Kubot ? Stahovsky ? C’est qui ces types ?

            • David 25 février 2012 at 07:43

              Je ne connaissais pas Kubot avant son huitième de finale fou à Wimbledon l’an dernier face à Lopez où il a eu des balles de match et a mené deux sets zéro. Il enchaînait systématiquement à la volée sur première et seconde balle. Très agréable à voir jouer. il est aux alentours de la 50ième place mondiale.

              • Bapt 25 février 2012 at 12:33

                tout à fait… c’est un joueur qui vient du double et qui fait lentement son trou en simple.
                Son huitième contre Lopez était excellent et c’était un vrai match comme on ne les voit plus sur gazon… 
                Stakhovsky monte sur sur ses premières notamment en indoor… 

            • Antoine 25 février 2012 at 22:52

              OK, je vais suivre Kubot..

  2. Colin 24 février 2012 at 18:22

    Olivetti, le seul joueur qui doit changer le ruban de son grip à chaque set.

    Et le seul à savoir faire des retours… chariot.

    • Humpty-Dumpty 24 février 2012 at 19:02

      Pouh, ça c’est l’effet vendredi soir !
      (Et le second effet kiss-kool-vendredi-soir, c’est que ça m’a fait sourire.)

    • Humpty-Dumpty 24 février 2012 at 19:26

      (Sauf que c’est le ruban de sa prise, comme tu l’avais si élégamment souligné plus tôt dans la conversation.)

      • Colin 24 février 2012 at 19:29

        C’était pour voir s’il y en avait un qui suivait! Faut croire que tu es le seul :lol:

        • Christian 24 février 2012 at 20:48

          :-)

          Non non, y’a moi aussi…

          Mais ce qui m’étonne, c’est que l’on s’étonne – justement – de la frappe d’un Olivetti. Ainsi que de son caractère.

          En tout cas, il a fait forte impression…

        • Colin 25 février 2012 at 20:30

          Que fait la police?

          • Christian 26 février 2012 at 09:56

            Elle se met en…italique !

          • Colin 26 février 2012 at 13:49

            Elle se fait un sang d’encre!

  3. David 24 février 2012 at 20:33

    Le coup droit de Gasquet n’est pas terrible sauf pour un coup : le passing croisé en bout de course. Il vient d’en coller deux à Del Potro dans le tie-break qui ne les ai a pas vu passer.

  4. David 24 février 2012 at 20:42

    Et défaite en deux sets du français…
    Gasquet a très bien joué sauf les points qui comptent…
    Il obtient deux balles de set à 5-4 sur le service de l’argentin et perd le set 7-5…
    Il obtient une balle de set à 6-5 sur le service de l’argentin et perd le tie-break 7 points à 5…
    En revanche une belle agressivité à signaler face à un Del Potro moins bon tout de même que face à Davydenko. Les balles vont souffrir demain entre Tsonga d’un côté et Del Potro de l’autre…

  5. Nath 24 février 2012 at 23:46

    Melzer a donné une leçon de retour de service à Isner dans le dernier jeu du premier set, voire plus ‘je n’ai vu que ce jeu). 6-3 avec double break.

  6. Nath 25 février 2012 at 00:04

    J’ai longtemps cru que l’arbitre était une femme vu sa voix (assez brutale d’ailleurs), mais non 8O

  7. Nath 25 février 2012 at 00:22

    A 30-40 sur service d’Isner (balle de match), 3 aces… Que du classique :)
    Et un bon lob de Melzer, 6-5.

  8. Nath 25 février 2012 at 00:37

    A 5 partout dans le tie-break, je viens de me souvenir que j’ai mis Isner vainqueur du tournoi au CC, du coup je suis partagée maintenant :?
    Match Melzer 8-6 dans le jeu décisif, je n’ai pas eu le temps d’hésiter bien longtemps. J’espère revoir l’Autrichien à ce niveau cette saison, match très agréable dans un tournoi que je ne regarde quasiment jamais. Je ne regrette pas.

  9. Antoine 25 février 2012 at 01:28

    Melzer a battu Isner ? C’est une surprise. Cela fait un bail que Melzer n’a pas bien joue, non ?

    Richard a un peu loupé le coche vu les balles de sets qu’il a eues. IL prétend que c’est Del Po qui les a sauvées. Je n’ai pas vu le match mais l’un sauve 7 balles de break sur 9 et l’autre 7 sur 10. On ne peut pas dire que Richie ait systématiquement foiré les balles importantes. A l’arrivée, il perd en deux sets alors qu’il ne marque qu’un point de moins que Del Po..

    David dit que Del Po a joué moins bien qu’hier. Hier, j’ai vu le premier set et Del Po était franchement médiocre sauf eu service..JO ne joue pas bien non plus. Le moins mauvais ira donc en finale..

    De l’autre côté, c’est très ouvert aussi entre Llodra et Tipsarévic. Llodra doit pouvoir y arriver s’il joue comme aujourd’hui ou hier contre Dolgo..

    • David 25 février 2012 at 07:47

      Del Potro était excellent lors de son second set face à Davydenko. Llodra a une bonne chance de battre Tipsarevic qui n’est pas flamboyant en ce début de saison mais le serbe est un bon relanceur. Gasquet a fait du Gasquet, mais il faut qu’il continue dans ces schémas agressifs. Ca va payer à un moment ou un autre.
      Je verrais bien Llodra gagner le tournoi.

    • Patricia 25 février 2012 at 11:15

      Ben en effet, DP sauve les 3 par des points gagnants, ace, service gagnant, CD 3.0.
      DP joue moins bien au premier set qu’il remporte en marquant 1 pt de moins, hausse son niveau au second, gros gros service. Du très bon Richard, nettement mieux que ce qu’on avait pu voir récemment !

    • Nath 25 février 2012 at 11:32

      C’est qui ce David qui parle de JMDP ?

      • David 25 février 2012 at 11:59

        C’est moi :)

      • Nath 25 février 2012 at 12:06

        Ah mais oui !
        « un Del Potro moins bon tout de même que face à Davydenko »
        En plus je n’ai pas l’excuse d’un flot de commentaires qui se serait abattu sur le fil :oops:

  10. Nath 25 février 2012 at 11:31

    Plutôt pas mal le programme de ce samedi, il y en a pour tous les goûts. Par (plus ou moins) ordre d’apparition :
    14h : Tsonga / JMDP (le duel de cogneurs), suivi de
    Llodra / Tipsa (une opposition de style à voir s’ils sont tous deux dans un bon jour)
    16h : Goerges / Radwanska (ça va faire contraste au service)
    18h : Stepanek / Melzer (2 bons serveurs aux jeux variés)
    21h : Wawa / Almagro (deux très bons revers à une main), suivi de
    Ferrer / Nalby (le duel des retourneurs)
    22h : Raonic / Becker

    Le premier et le dernier mentionnés sont ceux qui m’intéressent le moins. Concernant le tournoi de BA, je crois qu’aucune chaine ne le retransmet en France, ce qui est dommage, parce que je crois que c’est la première fois qu’on a un plateau pareil en demi-finale. A Memphis, 500 points, ce sera bien payé pour le futur vainqueur.

  11. David 25 février 2012 at 13:03

    Tableau exceptionnel à Dubaï avec Del Potro, dixième mondial, qui est tête de série numéro 8 (!!). Seuls manquent Nadal et Ferrer. Un vrai Master 1000 miniature. Le tableau :

    N. Djokovic (1) – Stebe
    Stakhovsky – Awadlry
    Ljubicic – Cipolla
    Kunitsyn – Tipsarevic (7)
    ————————
    Murray (3) – Q
    Davydenko – Q
    Q – Bubka
    B. Becker – Berdych (5)
    ————————
    Del Potro (8) – Dolgopolov
    Q – M.Djokovic
    Mannarino – Rosol
    Baghdatis – Tsonga (4)
    ———————–
    Fish (6) – A.Beck
    Youzhny – Gasquet
    Mahut – Lopez
    Llodra – Federer (2)

  12. Jérôme 25 février 2012 at 13:45

    C’est chouette, ça : Murray dans la moitié de tableau de Djoko et Nadal qui n’est pas dans celle de Fed, on en redemande ! :lol:

  13. Oluive 25 février 2012 at 14:46

    Très bon tirage pour Fed à Dubaï :

    Llodra (qui sortira tout juste de Marseille), puis Mahut ou Lopez. Deux premiers tours à priori pas trop usants physiquement contre des attaquant rapides et dangereux pour beaucoup, moins pour Fed je pense. C’est sûr que Djoko (M.) au premier tour, c’était plus cool, mais je trouve le rog’ assez verni.
    Puis, ensuite Fish / Gasquet / Youz, on peut pas franchement dire que ça fasse peur.
    Et pour le quart Tsonga / Delpo, qui arriveront de Marseille avec la fatigue qui va avec (surtout pour l’argentin, qui en sera à sa 3e semaine de suite en tournoi ; m’étonnerait qu’il aille jusqu’en demie). C’est d’ailleurs drôle qu’ils soient déjà en train de s’étriper…
    Sauf jour sans du Suisse, un bon parcours jusqu’à la finale en somme.
    L’enjeu principal était d’éviter Murray en demie. C’est fait, et bien fait.

    De l’autre côté Djoko (N., pas M.!) est tranquille aussi dans son quart.

    On ne peut pas en dire autant de Murray, qui se coltine Davy au 2e tour (pas franchement chanceux le russe sur ses derniers tirages : de la nécessité du classement pour percer dans les tableaux…), avec l’horizon Berdych en quarts.
    En parlant de Davy, j’espère qu’il sera sur pieds (les 2!), mais j’ai comme l’impression que la blessure était pas vraiment sérieuse…

    Bon, sinon, Querrey a perdu. Objectif 600 points d’ici la fin de saison. Allez mon Samy.

  14. Oluive 25 février 2012 at 14:48

    En attendant, comme contre Gasquet, Delpo est implacable lorsqu’il s’agit de sauver une BB…
    Je mise néanmoins sur Tsonga en 3.

  15. Oluive 25 février 2012 at 15:05

    Quand on voit le tableau de Marseille, puis celui de Dubaï, on se dit que, vraiment, les 500 points de loin les plus faciles à gagner, c’était Memphis…

  16. Oluive 25 février 2012 at 15:15

    Bon, à part ça j’aime pas bien la coupe de Tsonga… ça me rappelle Verdasco.

  17. Oluive 25 février 2012 at 15:21

    ça y est, Tsonga commence à mettre son habituel coup de boost du 2e set.
    J’avais du mal à comprendre pourquoi il restait tant sur la défensive face à un adversaire qui ne demande que ça.
    Par contre, il faudra à un moment où un autre qu’il bosse son retour.

    Certes Marseille est plus rapide que Rotterdam, mais quand on voit avec quelle facilité Fed retournait Delpo, et qu’on voit à quel point Tsonga galère complètement dès que la 1ere passe, ça laisse rêveur.

    Fed retourne souvent bien les gros serveurs. Faudrait regarder les chiffres, mais je serai curieux de voir où se place Nadal dans les stats de retour du Suisse (je le trouve souvent mauvais en retour contre l’espagnol – encore un élément du jeu de Nadal de nature à particulièrement gêner le Suisse ? Service de gaucher, effet…-)

  18. Oluive 25 février 2012 at 15:21

    Striiike !

    • Nath 25 février 2012 at 15:24

      Je le sentais que tu essayais :x

      • Oluive 25 février 2012 at 15:34

        Disons que, tel un toxicomane soudainement en présence du produit qu’il n’attendait plus, j’espérais q’une âme charitable m’en éloigne…

        :)

  19. Nath 25 février 2012 at 15:23

    Je pronostique un nouveau 6-4 pour JMDP au 2° set.

    • Oluive 25 février 2012 at 15:35

      Et moi 7/6 Tsonga.

  20. Oluive 25 février 2012 at 15:38

    C’est dingue.
    Quasi-pas un jeu de service de Delpo qui n’aille aux avantages, avec pas de BB dans le lot.
    Et 0 break pour Tsonga.

  21. Oluive 25 février 2012 at 15:44

    2BB sauvées par Tsonga de deux grosses premières balles, pour mener 5/4.
    Nath, t’es pas passée loin d’avoir raison…
    Mais je trouve le niveau de jeu pas terrible, avec beaucoup de fautes, et assez peu de points spectaculaires malgré la surface.

    • Nath 25 février 2012 at 15:52

      Je vous ai dit que c’était pas le bon match à voir.

  22. karim 25 février 2012 at 15:48

    Delpo avec la vitesse de balle de noah, c’est normal ça?

    • Oluive 25 février 2012 at 15:58

      Je suis d’accord avec toi, je le trouve tout mou (prudent?) dans ses frappes l’argentin.
      En même temps, pour un mec qui flippe pour son poignet, enchaîner trois tournois en trois semaines, c’est total con.
      On se demande vraiment ce qu’il fout à Marseille (je veux dire, à part pour toucher son prize money).

  23. Bapt 25 février 2012 at 15:50

    quelle volée de Jo ! Balle de set !

  24. Oluive 25 février 2012 at 15:56

    Et ça continue : encore une BB (qui pour le coup était une balle de set) lâchée par Tsonga… 5/5
    Tsongasquet ?

    En passant, je regardais la fiche d’Almagro, demi-finaliste tout à l’heure à Buenos Aires :
    qu’un type au service si performant, au revers si tranchant, dans les 30 premiers depuis 6 ans, détenteur de 11 titres, finaliste dans 4 autres, n’ait JAMAIS été en finale d’un tournoi hors terre battue, c’est dingue je trouve.
    Almagro n’est pas un limeur, il pourrait aussi faire mal sur dur… mais non.
    Sans compter que, TB comprise, on a UNE SEULE demie de M1000 à se mettre sous la dent, et seulement DEUX quarts en GC en trente tentatives (Roland 2008 et 2010, à chaque fois tronçonné par Nadal).

  25. karim 25 février 2012 at 16:12

    Et subitement il lâche des pruneaux. Delpo c’est clair qu’il en garde sous la pédale. Quatre aces de jo dans le jeu décisif mais il va le perdre.

  26. Oluive 25 février 2012 at 16:18

    Pfiou !
    Set Tsonga 7/6 (Nath, tu me payes un mojito ?) 11/9 au TB… A la 4e balle de set, et en ayant sauvé une balle de match…

    Quand je vois les frappes de Jo (il commence à nouveau à trop gratter la balle, perdant en puissance + il se tient loin de sa ligne) je me dis qu’il est urgent qu’il se trouve un coach…

  27. karim 25 février 2012 at 16:38

    Jo à quand même une gestuelle bien dégueulasse quoi

  28. Nath 25 février 2012 at 16:44

    La deuxième balle de Radwanska est une invitation au retour gagnant. Débreak de son adversaire après un début de match difficile. 4 partout.

    • karim 25 février 2012 at 16:50

      On n’est que trois Nath, évite de casser l’ambiance quoi!

      • Nath 25 février 2012 at 16:56

        Bon, ben je vous laisse en amoureux alors.

      • karim 25 février 2012 at 17:11

        Radwanska? You cannot be serious (avec la voix de Mc)

    • Babolat 25 février 2012 at 17:01

      Je suis là aussi… bon Jo il a toujours du mal contre Delpo. Tiens, si Ferrer ne gagne pas le tournoi de Buenos Aires, Tsonga passe 5ème mondial.

  29. karim 25 février 2012 at 16:49

    25 aces pour Jo mais à quoi bon? Tous ses points sont marqués sur ace dans cette troisième manche.

  30. karim 25 février 2012 at 17:13

    Jo à tapé sur tout ce qu’il a pu, delpo à juste fait le boulot. Match décousu.

  31. karim 25 février 2012 at 17:15

    Quand ce putain d’ipad va arrêter de m’imposer des « à » pour le verbe avoir il remontera dans mon estime.

  32. karim 25 février 2012 at 17:16

    Arghhhh je suis tout seul, je fais mon Oliuive du coup. Bon je me casse.

  33. MarieJo 25 février 2012 at 17:36

    bon gros jojo n’a pas réussi son coup… je l’ai quitté après le 2è et il n’a pas su profité d’un éventuel coup de mou chez juanito !
    on sentait qu’il lui manquait à chaque fois une frappe de plus, une sécurité de plus il a fait bcp de coups gagnants parfois en prenant de gros risques mais le dosage que delpo imprime à ses frappes est difficile a démolir en frappant plus que lui, c’est au contraire en variant bcp sur la longueur et hauteur des frappes qu’on parvient à déstabiliser la poutre.

    bref, je n’ai pas regardé jusqu’au bout un match de delpo :)

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