« Sans la Coupe Davis, on pourrait en revenir à des choses saines, c’est-à-dire au business »

By  | 1 février 2013 | Filed under: Coupe Davis

Une petite réflexion sur l’économie de la Coupe Davis, afin de tenter de saisir le sens réel des critiques qui sont couramment faites à cette compétition – je veux dire leur motivation réelle.

Je mets là de côté celles qui consistent à dire que le tennis est un sport individuel et qu’une compétition par équipe n’a pas d’intérêt, ou sa variante consistant à dire que les compétitions nationales sont nuisibles car propices au déferlement de beauferie chauvine. La première consiste en réalité à soutenir que le tennis doit, devrait, par principe, être un sport exclusivement individuel, la seconde consiste logiquement à vouloir supprimer toute compétition dans laquelle les nations sont représentées, mais en ce cas, les meilleurs cibles sont plutôt à chercher du côté du football ou des Jeux olympiques que de la malheureuse Coupe Davis.

Cette deuxième conception étant quelque peu opposée au sentiment de la plupart des gens, c’est plutôt la première qui a court. Passons vite sous silence le fait que le tennis n’a, en réalité, jamais été un sport purement individuel : il est inutile d’expliquer au public que dès l’origine, c’est-à-dire quand le Major Wingfield a déposé son brevet en 1874, il avait prévu que l’on puisse jouer en équipe et que c’est la raison pour laquelle existent des couloirs de double sur les courts de tennis…

Cette première thèse, que l’on peut qualifier de foncièrement individualiste, est plus répandue car elle répond mieux à une logique économique qui recouvre en l’espèce les intérêts des meilleurs joueurs, de leurs sponsors et de tous ceux qui essaient de s’approprier la plus grosse part du business du tennis. Supprimons la Coupe Davis et ce seraient trois semaines de gagnées dans un calendrier prétendument surchargé (c’est du pipeau, on joue moins, et non pas plus, qu’avant) et surtout trois semaines supplémentaires pour gagner plus, alors que la Coupe Davis ne rapporte pas grand-chose aux joueurs, sauf exceptions, et que ce pas grand-chose, qui peut être beaucoup pour des joueurs moyens, leurs fédérations et les clubs amateurs qu’elles financent, n’est rien pour les meilleurs.

C’est donc une compétition anachronique qui est un résidu de l’amateurisme alors qu’il y a mieux, et surtout plus, à faire. Ce sont donc quelques-uns des meilleurs joueurs, et derrière eux, leurs sponsors et quelques organisateurs avisés, Ion Tiriac par exemple, qui entreprennent des campagnes récurrentes pour essayer de mettre à mal la vieille dame, les seconds poussant les premiers naturellement. Cela ne date pas d’hier : ceux qui, comme Jimmy Connors, estimaient que l’objectif unique de leur carrière consistait à ramasser le plus d’argent possible ont été parmi les plus virulents. En ce qui concerne ce dernier, il a refusé de participer à la Coupe Davis durant l’essentiel de sa carrière faute d’être suffisamment rémunéré à son goût. Cela ne lui a d’ailleurs guère réussi les seules fois ou il a accepté de faire une entorse à ses principes : en 1975, durant une rencontre contre le Mexique, il a pris un avion pour aller jouer une exhibition le samedi contre Rod Laver à Las Vegas – 100 000$ au passage pour Jimmy – avant de perdre le lendemain contre Raul Ramirez et de précipiter la défaite de son équipe. En 1984, l’USTA a cru bon lui demander de bien vouloir revenir et disputer la finale contre la Suède pour ce qui devait être en quelque sorte le jubilé de sa carrière (c’était la dernière année où il était vraiment compétitif au sommet), ce qui a provoqué la colère assez compréhensible de McEnroe. Ils ont refusé de s’entraîner ensemble et ont perdu tous les deux dans une finale pitoyable pour l’armada US, pourtant invincible sur le papier…

Cette forme d’attaque frontale contre la Coupe Davis a échoué en raison de l’opposition de la FIT et, derrière elle, des Fédérations qui sont, faut-il le rappeler, les seuls organismes à but non lucratif qui gravitent dans le monde du tennis. Cette forme d’attaque a donc aujourd’hui disparu et les moyens employés sont plus subtils : il est généralement proposé soit de ne la disputer que tous les deux ou quatre ans, soit de modifier une ou plusieurs des règles essentielles qui font que cette compétition a un intérêt, au premier rang desquelles figure en général un regroupement sur une période brève, pour gagner du temps (lire : de l’argent), en territoire neutre au motif de n’avantager personne (lire : la disputer dans le lieu le plus offrant comme le Masters), ou encore l’idée de jouer les matchs en deux sets gagnants histoire de gagner du temps et d’éviter de fatiguer inutilement les joueurs. L’idée est que si l’une ou l’autre de ces propositions étaient acceptées, les gens comprendraient vite, enfin, que la Coupe Davis ne présente en réalité aucun intérêt et on pourrait donc en revenir à des choses saines, c’est-à-dire au business…

La Coupe Davis heurte des intérêts réels, puissants et bien organisés, qui rencontrent les intérêts économiques de l’élite à laquelle ils font miroiter le fait qu’ils pourraient gagner encore plus : voilà le fond de l’affaire. Cela prend de temps en temps chez certains d’entre eux.

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Né l'année ou Rod Laver réalise son premier grand chelem, suit le circuit depuis 1974, abuse parfois de statistiques, affiche rarement ses préférences personnelles, aime les fossiles et a parfois la dent un peu dure...

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101 Responses to « Sans la Coupe Davis, on pourrait en revenir à des choses saines, c’est-à-dire au business »

  1. MarieJo 1 février 2013 at 11:28

    enfin le retour aux choses sérieuses :)
    groupe mondial
    1-0 pour le kazakstan vs Autriche

    groupe 2
    Australie 2-0 vs taipei
    nouvelle Zélande 2-0 vs
    korée 1-0 vs Inde
    japon 2-0 vs Indonesie
    pakistan 1-0 vs sri lanka

    france israel à partir de 13h ;)

    • Skvorecky 1 février 2013 at 13:31

      Et 2-0 pour le Kazakhstan! Melzer s’en est pris une bonne, dites donc…

  2. karim 1 février 2013 at 11:36

    Antoine, communiste!!!

  3. Patricia 1 février 2013 at 12:38

    Je note que quand j’ai essayé de recentrer le débat sur des arguties de sélection, Sam est ressorti de son coquillage pour faire tourner la ganja. Le passionnant marronnier « Bartoli et la Fed (C)up », qui vient enfin de prendre un virage capital, aura-t-il plus de succès ?
    Non parce que Marion quitte son père pour Amélie, excusez-moi, mais en matière de ragot ça me paraît dépoter !

    * * *

    A propos du post d’Antoine

    Ca c’est bien, l’angle du pognon est toujours instructif !

    J’avais aussi été éclairée par quelques posts ici même, concernant « la crainte du besoin » soulevée par Tsonga, évoquant le régime fiscal suisse pour les étrangers (en gros une taxe d’habitation) ; un éclairage complété par une discution que sur wlt autour de la question de l’impôt indirect, que je cite ici :

    Tsonga répondait à la polémique sur la légion d’honneur :

    « Je me suis acquitté de 230.000 euros pour quarante-sept jours de présence sur le territoire français l’an passé. Un calcul effectué à partir de mes seuls revenus provenant de Roland-Garros, Bercy, Marseille, Metz et de la Coupe Davis. Je paie donc des impôts en France mais par exemple, je ne bénéficie pas de l’assurance maladie, donc lorsque je passe une IRM, je paie moi-même les 500€. On dit qu’on est exilé fiscal mais j’ai le droit d’habiter où je veux. Je crois que les gens n’ont pas tous les éléments pour juger. Je voyage beaucoup à travers le monde et j’ai l’impression de donner une image positive de mon pays. »

    Réponse d’un internaute

    « Tsonga donne des arguments recevables, à l’exception du précédent. effectivement son témoignage donne des éléments qui contribuent à mieux comprendre son exil fiscal puisque c’en est un, il le dit lui même : « la peur d’être dans le besoin ».

    Pourquoi la TVA est l’impôt le plus injuste? Parce qu’il n’est pas progressif. C’est très simple à comprendre avec la propension marginale à consommer, c’est a dire la part du revenu allouée à la consommation. Plus les gens ont des hauts revenus,plus la part de leur revenu consacrée à la consommation diminue. Pour faire simple une personne qui gagne 1200 euros consomme l’intégralité de son revenu, elle paie 250 E de TVA environ de TVA soit environ 20 % de son revenu disponible.

    Prenons maintenant une personne qui gagne 3000 euros de revenu disponible et qui donc a la possibilité d’épargner 1000 euros, elle ne consomme que 2000 euros et paiera donc 400 euros de TVA.Donc la personne 1 paie 20% de son revenu en TVA alors que la personne 2 paie 13 % de TVA alors qu’elle gagne presque 3 fois plus. Plus le revenu augmente plus la part de revenu soumise a la tva diminue, c’est donc très injuste, mais terriblement efficace. C’est tout le problème de l’impôt, généralement les impôts justes sont les moins efficaces.

    Enfin dernière remarque, la progressivité de l’impôt est en soit une évidence, mais il y a progressivité et progressivité. Un bouclier fiscal à 50 % semble une mesure de bon sens, sauf qu’il est de bon sens également de s’apercevoir que certains perçoivent des revenus incommensurables qui ne sont très difficilement justifiables. Notamment chez certains pdg sortant qui accusent des résultats globalement désastreux; Il y a évidement beaucoup d’autre exemples de revenus dorés injustifiables. Donc soit on les imposent au dela de 50% (solution hypocrite), soit on fait intervenir le droit pour empêcher certains types de rémunération allant à l’encontre de la morale partagée, qui est généralement celle du mérite. Mais dans les deux cas, rien n’empêchera personne d’aller voir ailleurs si on peut s’en mettre plein les fouilles plus facilement. la solution serai évidemment une harmonisation au moins européenne (un plancher et un plafond).

    Une précision

    Pour avoir droit au forfait fiscal accordé à titre dérogatoire par l’état Français pour éviter la double imposition en France et en Suisse, tu ne dois pas exercer une seule activité professionnelle en Suisse sauf demande préalable et dérogatoire. Ca peut être le cas si tu joues le tournoi de Gstaad ou de Bâle chez les hommes. Pour les femmes, c’est plus facile depuis la disparition du tournoi de Zurich. Donc leurs sociétés qui gèrent leur contrat d’image, de sponsoring, leurs garanties financières ne peuvent pas être immatriculées au registre des sociétés Suisses. Sont elles immatriculées en France ou dans un autre pays ? Je suppose que la réponse doit être recherchée chez IMG ou Lagardère Limited, mais à moins d’avoir une immatriculation à Dubaï ou en Belgique, ils payent des impots quelque part. Avec 33% d’IS en France, il est peu probable que leurs sociétés d’image soient installées en France.

    Rappel

    S’il était suisse, serbe ou espagnol, il payerait aussi 230000 E d’impôts en France. Ces 230 000 E viennent du prélèvement à la source opéré sur les gains en tournoi sur tous les joueurs. 230000 E représentent 4% de son revenu total. Il paye donc très peu d’impôts en France. Pourquoi ? Parce qu’il est domicilié en Suisse, ce qui veut dire que tous ses revenus publicitaires et tous les gains en tournoi touchés dans des pays ne pratiquant pas le prélèvement à la source sont imposés en suisse, alors que ceux de Michael Llodra sont imposés en France.

    Nuance
    C’est plus complexe que cela puisque cela dépend des conventions fiscales que la France a signé avec les différents autres états. La convention fiscale entre la France et la Suisse qui vient d’être modifiée d’ailleurs permet aux Français installés en Suisse de ne pas subir la double imposition. Et leur donne la possibilité de pouvoir négocier un forfait fiscal prenant pour assiette un montant potentiel de consommation défini par rapport à l’investissement immobilier. Mais à une condition : ne pas avoir de revenus en Suisse.
    Ils ne déclarent aucun revenus en Suisse puisqu’ils n’ont pas le droit d’y exercer une activité professionnelle.
    Dans chacun des pays où ils gagnent de l’argent, soit il y a un prélèvement libératoire, soit ils établissent une déclaration de revenus et s’acquittent de l’impôt.

    Et c’est quand il n’y a pas de convention fiscales qu’ils font la culbute. Et c’est le cas quand ils gagnent de l’argent dans les pays du Golfe où le prélèvement est infime puisqu’ils n’ont pas à le déclarer, ni en France, ni en Suisse.

    • Ulysse 2 février 2013 at 20:25

      Patricia, j’ai cru que tu étais prof de littérature, puis psychiatre. En fait tu es avocate fiscaliste.

  4. Cochran 1 février 2013 at 13:40

    Petit article sur le dopage dans le tennis. La dernière phrase résume a elle seule le souci majeur à mon sens. Et rejoint d’une certaine manière le point de vue d’Antoine : http://www.rue89.com/rue89-sport/2013/02/01/dans-le-tennis-le-dopage-nest-plus-tabou-239088

  5. Guillaume 1 février 2013 at 13:51

    Israël, fournisseur officiel de revers à une main. Ce qui explique sans doute la branlée annoncée ce week-end.

  6. MarieJo 1 février 2013 at 14:30

    stat du jour Antoine a le privilège de publier le 500è article de 15LT !!!!

    qui l’eu cru qu’on irait jusque là ?

    autopromo :D

  7. Mathias 1 février 2013 at 14:50

    Et 1-0 pour la Suisse.
    Je ne sais pas combien de revers gagnants le long de ligne Stan a fait contre Rosol, mais il était impressionant.

    • Kaelin 1 février 2013 at 14:55

      j’espère que jpourrais choper des HL, tu me donnes envie ! ^^

      • Mathias 1 février 2013 at 15:06

        Mais soyons clair: Rosol a été nul de chez nul. Il ne doit pas avoir gagné un seul échange de plus de trois coups. Fainéant sur son placement, et tou et tout…

        Assez de jolis points pour faire des HL potables! Mais autrement, vraiment pas de quoi fouetter un chat ce match

      • Skvorecky 1 février 2013 at 17:41

        Quand même un twinner gagnant de fou pour Rosol après un bel échange, qu’il a exécuté pile pendant les 5 minutes que j’ai consacrées à ce match (juste avant de perdre le premier set). Sympa!

  8. Kaelin 1 février 2013 at 14:51

    Tsonga se rend compte qu’il a un revers de chiotte à 27 ans ^^ :

    Live l’Equipe

    Tsonga se plaint de son revers
    Au changement de côté, Tsonga exprime sa frustration à Arnaud Clément : J’y arrive pas, j’y arrive pas ! Le nombre de revers que je sors, c’est fou ! »

    • Kaelin 1 février 2013 at 15:27

      Tsonga gagne en 4 sets contre Weintraub.

    • Patricia 1 février 2013 at 15:53

      Paraît il qu’il essaie un nouveau cordage (mix synthétique et boyau) et que d’après Forget, ce n’est pas probant…
      L’amusant c’est que le roi de la com l’a joué full metal jacket avant la rencontre « je ne veux même pas lui laisser imaginer une seconde qu’il a l’ombre d’une chance »… Enfin, ça plaît, et ça convainct semble t il… A côté, bien sûr, Richard « s’attend à un match difficile » (le seul à sortir ce lieu commun en le pensant vraiment semble-t-il). Je rage de ne pouvoir pas regarder ce match, j’ai adoré leur rencontre à Tokyo en 2007 !

  9. Colin 1 février 2013 at 15:57

    Ouuuuaiiiis Antoine, je suis à fond derrière toi. On les emm…, tous les tracteurs de la Coupe Davis.

    Le match de dimanche entre Wawrinka et Berdych va être intéressant, because c’est le quart de finale qu’on aurait eu à Melbourne si Stan était allé au bout contre Djoko. Je ne peux pas m’empêcher de penser qu’il se serait alors fait cueillir en quart par le riant tchèque², à lui de démontrer le contraire dimanche.

    Les canadiens doivent être ravis et fiers d’avoir l’honneur d’accueillir l’équipe 3 d’Espagne. Ramos, Granollers, Garcia-Lopez, Lopez (Marc). Ne manque que Bautista-Agut.

    • Kaelin 1 février 2013 at 16:53

      Ouep bonne remarque pour le Waw- Berdych .. Je pense aussi que Stan ce serait fait que cueillir s’il avait passé Djoko, ne serait-ce que physiquement déjà (il avait l’air bien cramé, ou disons humainement cramé après un match pareil, le Wawà à la fin de son match contre Djoko). En tt cas en Coupe Davis ça va être sympa. Les coups gagnants devraient pleuvoir.

      Sinon j’avoue que l’équipe d’Espagne est assez pitoyable par rapport aux joueurs dons ils disposent. Déjà que Almagro numéro un ça me faisait doucement sourire mais là en plus avec lui forfait… Reste que c’est même pas impossible qu’ils perdent contre les canadiens qui ne peuvent compter réellement que sur Raonic (jme souviens plus si leur paire de double potentielle est correct ? Raonic devrait le jouer ou pas? jmy connais peu en double). La paire espagnole de double reste elle très bonne par contre (j’ai vrmt été marqué et surpris par la victoire de Granollers et Marc Lopez aux masters et depuis je ne les sous estime pas dans cette discipline… (en simple on a encore le droit de rigoler de Granollers je vous rassure).

      • Guillaume 1 février 2013 at 17:02

        L’Espagne n’est pas épargnée par la question du manque de relève. Granolla c’est la même cuvée que Rafa (86), et Bautista/Ramos à peine plus jeunes : 1988, ce sont del Potro, Cilic, Dolgo, Gulbis… Pas des perdreaux de l’année. Autant dire que l’Espagne aussi se prépare des lendemains qui déchantent.

        Le double canadien ? http://www.tennisendirect.net/atp/match/pete-sampras-VS-daniel-nestor/wimbledon-london-1999/

        • Kaelin 1 février 2013 at 17:51

          Ah oui autant pour moi Nestor est canadien c’est vrai… donc ils ont déjà un bon pilier en double sur qui compter. J’imagine que Raonic sera aussi de la partie. Ma foi c’est possible contre la paire espagnole, même si cette dernière est forte et a plus d’expérience.
          j’espère en tout cas une victoire canadienne dans tous les cas, vu l’équipe c’est le moment ou jamais de les piner !

  10. Guillaume 1 février 2013 at 16:59

    Oooh cet amour de demi-volée de revers du petit Mozart…

    Par contre Dudi Sela c’est faible. Très faible même, par rapport à ce qu’il produisait vers 2008-2009.

  11. Mathias 1 février 2013 at 17:13

    Laaksonen (ATP 289) fait de la résistance contre verdych dans le 3ème set (5-4). Il joue son baroud et lâche des très beux coups et surtout sert enfin du lourd.
    Un bon apprentissage pour le jeûnot…

    • Mathias 1 février 2013 at 17:25

      Et 3-3 au casse-cravate.
      Il a des nerfs le petit.

      • Mathias 1 février 2013 at 17:30

        Et 3ème set Laaksonen, 7-5 au tie-break (comme pronostiqué par Marc Rosset en live, trop fort…)

      • Colin 1 février 2013 at 17:46

        Laaksonen a un service qui claque comme un coup de…

        Non, décidément, je ne peux pas la faire celle-ci, elle est trop nulle, et il fait trop froid pour sortir.

  12. Kaelin 1 février 2013 at 18:05

    Oh nan Goffin a encore perdu après avoir mené 2 sets 0… contre Troickard en plus. Fais chier !

  13. Guillaume 1 février 2013 at 18:34

    Après-midi revers à une main, mais chez les filles cette fois : celui de Carla Suarez Navarro est juste SOMP-TUEUX.

    • May 1 février 2013 at 19:11

      Dommage qu’elle n’ait pas concrétisé l’unique balle de match procurée. Le revers est sublime mais le coup droit n’est pas en reste. Mais le risque ne paie pas toujours malheureusement.

  14. Sam 1 février 2013 at 18:48

    Huuuumm, les vieux, Colin, Antoine, et les autres, regardez moi-ça, et écoutez (mention du cas Jimbo à 1.24):

    http://www.youtube.com/watch?v=v6CIttvDOA8

    Du Claude Sautet mâtiné de Mike Nichols

    • Guillaume 1 février 2013 at 19:12

      Excellent. Ce petit orchestre jazzy, très french riviera, est du meilleur effet pour décrire la furia argentina.

  15. Sam 1 février 2013 at 19:11

    Bien aussi, toujours pour les mêmes, le Borg – Fibak de 75:

    http://www.youtube.com/watch?v=QLHaLMA-SwI

  16. Sam 1 février 2013 at 19:17

    J’arrive pas à trouver d’image du France Paraguay 85

  17. May 1 février 2013 at 19:27

    Antoine, tu as malheureusement raison. La Coupe Davis ne tient qu’à un fil. Il faut que les top players continuent à s’y intéresser… pour de vrai. La CD donne réellement de l’envergure à ce sport et se rapproche le plus de l’esprit des J.O même joué tous les ans. D’ailleurs un format par équipe serait pas mal aux Jeux car franchement en simple ça n’apporte pas grand chose. La Gym, par exemple, propose bien des épreuves en simple ainsi que par équipe et ça fonctionne plutôt bien.
    Le tennis souffrira toujours de son format à durée indéterminé.

  18. Patricia 1 février 2013 at 20:58

    la vache, Kohli emmené au 5è par Berlocq abandonne alors qu’il menait, à un jeu du match ?! La perspective d’avoir à se coltiner les argentins à domicile se précise…

  19. Skvorecky 2 février 2013 at 11:28

    Cette nuit devant le Dancevic-Granollers de Vancouver, j’ai eu l’impression de suivre une oeuvre de Fernando Gonzalez en VO non sous-titrée. Le Canadien envoyait du lourd, frappait tous ses retours, avec pas mal de réussite, et c’est Marcel qui n’y a rien compris.

    Dans le premier match, Ramos n’est pas arrivé une seule fois ne serait-ce qu’à égalité sur le service adverse (!), il a beau avoir sauvé de son côté 15 balles de break et avoir chipé le premier set au tie-break, il n’y a guère eu de suspense.

    Les Espagnols sont quand même allés à cette première ronde en chaussettes. Un indice de plus que cette épreuve est malheureusement déconsidérée de nos jours. Sous prétexte de l’avoir beaucoup jouée et beaucoup gagnée, certains joueurs considèrent qu’il est temps de passer à autre chose. Imagine-t-on cela dans d’autres tournois?

    Le problème de la Coupe Davis est peut-être qu’elle n’est pas suffisamment mise en valeur dans le calendrier. C’est une question de négociation entre ATP et ITF, mais il faudrait plus de souplesse dans le choix des tournois pour les meilleurs joueurs, et de plus fortes contraintes pour participer à la Coupe Davis. Ce n’est pas logique à mes yeux que n’importe quel Master 1000 ait un tableau plus relevé que la Davis.
    Etaler les matches sur 4 ou 5 jours est à considérer aussi.

    Dans les autres idées à retenir, on pourrait ne pas la jouer les années olympiques; le tournoi des JO serait alors remplacé par une mini-coupe Davis ramassée sur 15 jours.

  20. Jérôme 2 février 2013 at 11:59

    Sujet très intéressant et sur lequel je vais tâcher de donner une réponse détaillée (comme d’hab, quoi).

    En commençant par le complément relatif apporté par Patricia sur la fiscalité, en réaction au propos d’Antoine sur les sur-salaires.

    Patricia, la TVA impôt/taxe assez largement présenté comme injuste, enfin surtout par la gauche, appelle beaucoup de nuances. En réalité, cela n’a guère de sens que de dire la TVA est injuste : il faut considérer la fiscalité et le système de prélèvements obligatoires dans leur globalité. Car pris isolément, un tas d’impôts ou de taxes sont injustes voire absurdes.

    Les droits de mutation que celui qui vend son logement doit acquitter ont-ils un sens ? Ils sont un obstacle à la mobilité géographique, notamment de ceux qui perdent leur job et n’ont pas d’autre solution que d’aller en chercher ailleurs.
    Idem pour les frais notariaux pour ceux qui achètent leur logement, et dont plus de 80% sont en fait des taxes qui ne restent pas dans la poche des notaires.

    Les droits de succession appliqués aux biens professionnels sont un véritable suicide collectif. Ce sont les entreprises patrimoniales qui favorisent le plus la croissance à long terme, l’emploi, l’innovation et la responsabilité sociale. Et on les empêche de rester des entreprises patrimoniales, si bien qu’on est particulièrement touché en France par la financiarisation de l’économie : des fonds d’investissement, c’est-à-dire des bons gros rentiers qui ne veulent que tirer le maximum de jus de l’activité de production de biens et de services réels.

    Et comme ces prétendus investisseurs (je dis « prétendus » car pour la plupart ils se contentent de racheter pour exploiter et ne créent rien) en France sont pour moitié étrangers, grâce à notre merveilleuse fiscalité et notre sublime législation qui ont atrophié la part des capitalistes nationaux et familiaux, ils n’en ont strictement rien a péter de l’avenir du tissu économique et des salariés en France.

    Tout ça pour dire qu’une fiscalité doit s’apprécier globalement et que ce qu’on dit sur la TVA en particulier est en réalité faux dans le détail comme dans la globalité.

    C’est faux dans le détail parce que la TVA a plusieurs taux, dont un taux à 5,5% sur les biens de 1ère nécessité (nourriture, énergie, transports). Et il n’y a pas de TVA sur les loyers d’habitation.
    Certes, les bas salaires ne peuvent quasiment pas épargner et consomment presque tout leur revenu. Mais il est rigoureusement faux de dire qu’ils seraient imposés à 19,6%. La réalité en termes de TVA acquitté par les bas revenus est beaucoup plus proche de 10%, voire en deçà.

    C’est aussi et surtout faux dans la globalité parce que la France est un des pays où, après les pays scandinaves, on atténue le plus les inégalités.

    Confèrent ces données de l’INSEE montrant que les inégalités de revenus sont divisées par près de 3 après transferts :
    http://www.inegalites.fr/spip.php?article1312&id_mot=79

    Mais à la fois par idéologie, par aveuglement, voire par cynisme clientélisme, les responsables politiques de gauche ressassent ce lieu commun faux sur la TVA. Il est vrai que ça permet de flatter l’électeur modeste dans le sens du poil en lui disant que la fiscalité est injuste pour lui. Et ils ont réussi à faire admettre largement dans l’opinion cette idée fausse.

    Ce qui est plus amusant, c’est que ce sont Mitterrand et Rocard qui ont crée la CSG. Or la CSG est une véritable flat tax ! Même taux quel que soit le niveau de salaire : totalement à l’opposé de toute idée de redistribution.

    Autre sujet lancé par Antoine : les sur-salaires. Là je serais plutôt d’accord sur le constat, mais pas sur l’analyse ni sur les solutions.
    Mon analyse est que les salaires démesurés des grands patrons, même ceux dont les résultats sont mauvais, sont parfaitement et malheureusement très rationnels.
    Ces salaires à 6 chiffres assortis de bonus et autres parachutes dorés sont le prix que paient les actionnaires dominants (c’est-à-dire les fonds d’investissement et autres fonds de pension) pour s’assurer que le patron servira fidèlement leurs intérêts, à savoir en tout état de cause cracher un niveau stable ou croissant de dividende, et si possible des plus values sur la valeur des actions. Le tout bien sûr au détriment de leurs salariés (qu’on pressure, dont on compresse les salaires et qu’on vire), voire de leurs clients (mon iPad est tellement trop cher qu’Apple ne sait plus quoi faire de la montagne de cash accumulée : plus de 120 milliards de dollars).

    Le problème, c’est que nos gouvernants ont crée un système de liberté quasi-absolue de circulation des capitaux, supérieur en fait a la libre circulation des hommes/femmes, et qu’ils l’ont élevé au rang de règle quasi-constitutionnelle (selon les points de vue) avec l’acte unique européen de 1986 et le traité de Maastricht de 1992. Et je vous le donne en 1000 : qui c’est qui a été à la pointe de la négociation et qui a conclu ces traités ? Merci Mitterrand, Delors, Fabius, Bérégovoy, Rocard, Guigou et compagnie.

    On peut à la fois en rire et en pleurer.

    J’en ai fini avec ce long aparté qui n’est pas sans lien avec notre sujet, à savoir la Coupe Davis.

    J’ai déjà dit et répété sur ce forum que la Coupe Davis n’avait plus guère d’importance à mes yeux, parce que le tennis est avant tout un sport individuel (plus qu’il l’a jamais été auparavant) et parce que les meilleurs s’en désintéressent plus ou moins.

    Mais c’est vrai que la Coupe Davis ça faisait vibrer quand les meilleurs s’y rencontraient. Il y a eu des chocs titanesques avec les grandes équipes dans les années 80 et 90 Mac Enroe, Wilander, Edberg, Noah, Leconte, Becker, Stich, Agassi, Sampras, Courier, Chang, Rafter, Hewitt, …etc, ça avait de la gueule.

    Pour autant, il faut comprendre pourquoi la CD est en perte de vitesse. On ne peut pas juste revenir en arrière, au bon vieux temps.

    Le tennis est de plus en plus exigeant pour le physique (avec tous les soupçons que ça implique) du fait notamment du ralentissement des conditions de jeu et du meilleur contrôle que les matériaux dernier cri offrent aux joueurs. Donc les gars, ils ne veulent pas prendre le risque de se cramer, voire de se blesser, en jouant potentiellement 12 matches en 5 sets de plus dans l’année.
    Eh oui : 12 matches en 5 sets puisque si on va en finale on affronte 4 équipes.
    Et s’il vous plaît, pas de jour de repos : 1er match le vendredi, 2eme match en double le samedi et 3ème match le dimanche.

    12 matches en 3 sets gagnants, c’est comme si on leur rajoutait 2 tournois du GC (14 matches) ou 2 tournois olympiques, et en plus avec des conditions de calendrier hyper-risquées pour le physique puisque sans jour de repos.

    Et ça leur rapporte quoi ? Des cacahuètes en termes de points ATP et de priez money. Tout juste les bons joueurs qui sont au delà du top 6-10 peuvent-ils espérer des bonnes retombées médiatiques nationales (avec pub à la clé), parce que hormis quelques fondus de tennis qui ont regardé la belle finale de CD entre la Tchéquie et l’Espagne, aucun consommateur n’en a rien à battre que Stepanek et Berdych aient gagné la CD.
    Pour les joueurs de Chine, d’Inde,, des USA, du Japon et dans une moindre mesure des grands pays européens, ça reste intéressant financièrement de jouer la CD car il y a un gros marché intérieur.
    Mais pas pour les joueurs de petits pays. Et en tout état de cause pas pour les top players qui ont à titre individuel une notoriété mondiale leur rapportant bien plus que leur notoriété nationale.

    Federer est encensé mondialement pour ses victoires en GC parce que ce sont les épreuves considérées comme mondiales. Lui, Nadal, Djokovic et compagnie y donnent le plus de valeur parce que ce sont les conventions admises par tous.

    Ce n’est que par anachronisme et par ignorance qu’on donne aux lauréats du GC entre les années 30 et 1967 la même valeur qu’à l’ère open. Ces tournois étaient en réalité des tournois amateurs, de seconde zone. Et leur palmarès est peu ou prou l’équivalent du palmarès juniors actuel. En 1983, Edberg a fait le GC calendaire sur le circuit … Junior. Il a confirmé chez les pris être un très grand champion mais ce n’était pas LE Grand Chelem calendaire.

    Les conventions peuvent donc changer.

    Elles ont changé pour le tournoi olympique qui a pris de la valeur ces dernières années, sans pour autant arriver au niveau des tournois du GC parce que seulement 6 tours, seulement la finale en 3 sets gagnants, et parce que les critères de nationalité font que le tableau est moins relevé qu’un tournoi du GC.
    Bref, toutes choses égales par ailleurs, le tournoi olympique se situe dans les mêmes eaux que le Masters où il faut affronter 5 des 8 meilleurs joueurs du monde, encore que pour ma part je place le Masters un peu au dessus.

    Pour la CD, si on veut en refaire une épreuve majeure, il ne faut pas se cantonner dans des postures moralisatrices. Il faut des solutions concrètes. Il faut y mettre du pognon et des points ATP a hauteur de ce qui se fait dans les tournois du GC. Voire plus de points potentiellement puisque comme je l’indiquais plus haut un joueur qui jouerait tous les matches disputées non pas 7 matches en 3 sets gagnants mais jusqu’à 13 matches en 5 sets gagnants.

    Sur le pognon, il faut grosso modo les standards du GC.
    Du genre une équipe étant composée au minimum de 2 joueurs jouant les 2 simples et le double, on met 2 fois 500K€ a se partager entre les vainqueurs. Comme ça s’ils jouent à 3 ou 4 pour se partager l’effort, ils gagnent moins.
    Sur les finalistes malheureux, on met 2 fois 250 ou 300 K€, … Etc.

    Côté points ATP, il faut que ça rapporte au moins autant de points ATP, voire plus selon le nombre de matches joués.

    Je propose un système de points combinant le système du Masters et les références du GC.

    Un joueur peut disputer jusqu’à 12 matches mais en général fera l’impasse sur certains matches. Et un titre en GC rapporte 2000 points pour 7 matches, soit environ 280 points par match mais avec un système progressif.

    Retenons un système forfaitaire : pour chaque joueur, 250 points par match gagné en CD, en simple comme en double, et 125 points par match perdu.

    Et là, avec ce système bien incitatif, on pourra concilier la tradition de la CD quand avant la 2ème guerre mondiale elle était l’épreuve reine du tennis, avec la modernité du classement individuel et du fric.

    • Coach Kevinovitch 2 février 2013 at 12:58

      C’est tres rare cher Jerome, mais je suis d’accord avec tous les points de ton immense pave.

      Dans l’epoque actuelle, nos joueurs et meme les sportifs en general pensent a (maximiser et securiser) leurs gains. Pour le tennis, on parlera donc de gros sous et de points ATP. La formule de la coupe Davis telle qu’elle est, apporte trop peu de sous, trop peu de points ATP et en plus, elle est energetivore car tous les matches sont au meilleur des cinq manches. Elle s’appuie sur des valeurs tombees en desuetude chez nos « tennis players » comme le patriotisme et le sens du collectif.

      Les exhibitions qui avaient connues un coup de mou connaissent un retour en force parce qu’elles sont adaptees aux volontes des joueurs modernes : des gros gains assures a la cle! Si la coupe Davis veut connaitre un regain d’interet de la part des joueurs , elle doit s’adapter a cette nouvelle donne.

      PS: Je suis en train de regarder une demi-finale de WTA a Pattaya toute pourrie mais elle oppose Kirilenko a Cirstea!#jenesuisquunhomme. :mrgreen:

      • Guillaume 2 février 2013 at 13:59

        Attends demain et la finale contre Zabine Lisicki.

        • Sam 2 février 2013 at 14:02

          T’es fou, y’a le vétéran Briochain contre le finaliste des Masters U BNP Paribas aux qualifs de Montpellier…

        • Guillaume 2 février 2013 at 14:50

          Tu vois, toi aussi tu prends le bon réflexe BNP Paribas, partenaire officiel de Roland-Garros, de la Coupe Davis by BNP Paribas, du BNP Paribas Open d’Indian Wells, du BNP Paribas Masters de Paris-Bercy et du Master U BNP Paribas.

    • Patricia 2 février 2013 at 17:43

      En même temps, Djokovic est un sérieux contre-exemple de la « désuétude patriotique » ! Sortir d’un GC aux antipodes pour aller risquer de se bousiller une précieuse cheville sur la gadoue du spiroudrome, c’est le patriotisme qui le mobilise… Et il n’est pas le seul : dans l’ensemble, les joueurs des pays sortis du bloc communiste (Berdych, Stepanek, Berankis, Gulbis,les kazakhs…) sont très assidus à ces compétitions.
      La théorie en vigueur voudrait que l’intérêt soit inversément proportionnel au classement et à la capacité de concourir pour des compétitions plus prestigieuses. Cela semble en tous cas modéré par des paramètres identitaires, tels que l’envie de promouvoir une nationalité perçue comme trop obscure, ou mise à mal : belges, pays de l’ex bloc communiste ou pays émergents économiquement (Thaîlande, Corée, Chine). Ca me paraît également vrai pour la Suisse, Wawrinka ou Fed 1ère version ayant montré une volonté forte de participer. Les egos français et espagnols, dans des proportions diverses, montrent une volonté de participer de la part des joueurs qui n’est pas proportionnelle au gain en points et en argent.

      Il n’y a pas un joueur du top 10 actuel, ou même des années 2000, qui se soit comporté comme Connors vis à vis de la Coupe Davis.

      En ce qui concerne la digression fiscale, il faudrait que je relise, mais j’ai l’impression que le principe du % de TVA décroissant relativement à la part de la consommation dans le revenu n’est pas invalidé par un changement dans le montant des TVA (le posteur avait simplifié, il me semble que la TVA à 5.5% pour les pro passe à 12 et qques pour les particuliers, et à 19 et qques pour les produits dits « de luxe »), à partir du moment où la part dévolue à la consommation décroit effectivement à mesure que le revenu augmente.
      Mais en effet, tu as raison de faire remarquer que ce phénomène n’a pas de sens pris de manière isolée, puisqu’il sera en principe compensé par l’imposition différenciée sur le revenu.

      Je reste aussi perplexe face à la raison que tu invoques pour justifier du point de vue des actionnaires les parachutes dorés. Autant les salaires mirobolants peuvent engendrer la fidélité recherchée, autant payer très cher un licenciement en cas d’échec me paraît dispensable, voire même contreproductif : tu récompenses un échec qui t’as coûté de l’argent, logiquement, ça doit encourager la nullité.

  21. Kaelin 2 février 2013 at 14:54

    pour ceux qui veulent voir le double c’est sur France4.fr

    • Kaelin 2 février 2013 at 15:05

      1er set France au tie break. Jviens de voir ce TB, extrêmement bien maitrisé de la part des français. Très agréable. Si vous avez la possibilité n’éhsitez pas à regarder sur France4, le streaming est très bon.

  22. Kaelin 2 février 2013 at 16:00

    7-6 6-1 6-0 pour la France concernant ce double. Un match très plaisant ma foi à voir et un Benneteau en feu ! C’etait vrmt marrant à regarder. J’aime bien l’équipe d’Israel sinon…
    Prochain adversaire probable : l’Argentine (sans del Po)!
    Cette année on est quand même bien placée … cme tous les ans mais vu l’équipe d’Espagne, seule la Serbie est dangereuse. Et le Rép Tchèque mais bon, Step est blessé et jles vois pas refaire le coup de 2012.

    • Sam 2 février 2013 at 17:09

      Haaa, Benetteau en feu, avec des pommes de terre au four…

  23. Nath 2 février 2013 at 19:35

    Il y a du suspense en ce 2° jour, en Suisse, avec Wawa-Chiudi qui viennent de sauver une balle de match à 16-15 dans le 5° set (pas loin de six heures de jeu)

    Les Italiens ont pris l’avantage à l’issue du double, l’Autriche a grappillé un point mais semble partir de (beaucoup) trop loin.

    La Serbie n’a pas fait de détail, tout comme la France.

    • Nath 2 février 2013 at 20:20

      Encore trois (au moins, je ne regarde le scoreboard qua par intermittence) balles de match sauvées par la paire suisse à 20-19.

      • Clément 2 février 2013 at 20:48

        Intrigué par ton commentaire, je viens de me mettre sur le match, et évidemment je n’ai vu que les 3 derniers points car ils viennent de finir à l’instant à 24-22, Chiudinelli a fini sur une double faute… Stan et lui avaient jusque-là sauvé la bagatelle de 12 balles de match ! 7 h de match au total, ça doit avoir made history ça aussi non ?

    • Babolat 2 février 2013 at 20:45

      Je vise le match.

      C’est déjà un match historique puis qu’il devient le plus long match de coupe davis depuis le Wilander /Mc enroe qui ne faisait que 6h20.

      On va bientôt arriver à 7h de jeu les amis.

      22/22 5ème set… c’est là qu’on voit les vrais hommes. ^^

    • Babolat 2 février 2013 at 20:49

      7h02mn 24/22 victoire des tchèques. Et victoire finale certainement. Gros match de fou avec un 5ème set de 4h. ^^

  24. Coach Kevinovitch 2 février 2013 at 21:44

    Un peu hors sujet mais cela fait deux semaines que je vous le dois, voici mon pavé sur le cas Roger Federer et le découpage de sa carrière professionnelle en certaines périodes.

    1999-2001: Le rookie. Ce sont les débuts de sa carrière, il découvre le circuit professionnel, les véritables tournois du Grand Chelem (pas les ceux des juniors). Là, notre jeune Roger a une progression normale de joueur prometteur. Cette période se termine bien en 2001, c’est l’année durant la quelle, il gagne son premier titre mais surtout signe ses deux premiers exploits majuscules en Grand Chelem: il est quart-finaliste à Roland-Garros et surtout à Wimbledon où il terrasse Pete Sampras sur le Centre Court. Cet exploit signe la fin de la période rookie puisqu’après cela, Roger passe de joueur prometteur à aspirant vainqueur de GC. On attendra de lui qu’il joue les premiers rôles.

    2002-2003: Du champion en devenir inconstant au numéro 1 mondial. Là, on l’attend mais s’il progresse Roger déçoit encore en GC avec des éliminations surprenantes: Ses défaites au premier tour à Roland-Garros et à Wimbledon contre Ancic. On a fortement pensé à lui dans un Open d’Australie 2002 complètement fou privé de son double tenant du titre Agassi mais il subit une défate frustrante contre Haas. Malgré cela, 2002 est une année de progression: il joue sa première finale de Masters Series (Miami), gagne la seconde (Hambourg), dispute son premier Masters où il perd dans une magnifique demi-finale contre Hewitt. En 2002, il joue un excellent tennis mais a des failles inexpliquées en GC et quelques bêtes noires (Hewitt, Nalbandian). 2003 démarre timidement avec encore une nouvelle défaite inexpliquée au premier tour à RG qui avait succédé à une autre très frustrante défaite contre un Mantilla en fin de carrière. D’ailleurs, après le premier tour perdu contre Horna à Roland-Garros, lequipe.fr avait même écrit qu’il risquait de terminer sa carrière sans grand chelem (si, si, c’est vrai, je vous le promets!). Il semblerait qu’il a lu cet article puisque derrière, il gagne Wimbledon et signe là son entrée parmi les grands champions. Il finit numéro 2 mondial voire numéro 1,5 tant il se montre hégémonique au Masters de Houston.

    2004- mars 2007: Sa Majesté Federer, monarque absolu du tennis mondial. Roger est le numéro 1 mondial incontesté et incontestable durant cette période. Il éteint tous ces rivaux générationnels, réalise deux fois le petit chelem, un exploit que seuls Connors et Wilander avaient fait dans l’ère open une seule fois seulement pour ces deux joueurs. Il remporte 9 grands chelems sur 13 possibles. C’est le Fed Express, la perfection faite tennisman, le regarder jouer c’est une « religious experience ». Les FFF ajouteront les attributs dithyrambiques ici. On constate qu’un joueur nommé Nadal devient non seulement le roi de la terre battue et est une bête noire de Roger presque sur tout terrain ce qui nous offrent des matches mythiques. Toutefois, Nadal est un numéro 2 qui ne menace pas vraiment le règne de Federer.

    Mars 2007-Janvier 2008: Roger Federer, monarque constitutionnel ou Louis XVI d’après août 1789. Je ne suis pas le VRP de Guillermo Canas, mais force est de constater que sa double victoire surprise contre un Federer hégémonique qui sortait de sa meilleure saison, d’un Open d’Australie victorieux sans perdre un set, constitue une césure véritable. Le monstre que Roger a construit pendant les trois années précédentes va perdre PEU A PEU son aura. Même un Volandri survolté lui infligera un sévère 2 et 4 à Rome!!! D’ailleurs le reste de son année 2007 sera mi-figue mi-raisin selon les critères federesques: il bat enfin Nadal sur terre à Hambourg mais la finale de Roland-Garros montre qu’après avoir progressé sur terre dans leurs duels, il est en revenu à 2005! Il gagne Wimbledon mais en étant très fortement contesté par Nadal. Il passe définitivement devant à la Race seulement à l’US Open en battant le nouveau troisième homme Djokovic qui constitue désormais une menace. Il gagne le Masters mais après avoir subit comme tout le monde la double vague déferlante de Nalbandian en Indoor.

    Janvier 2008-Wimbledon 2008: Roger Federer ou Childéric III, un roi des derniers temps mérovingiens. S’il est encore, le numéro 1 mondial, il n’est plus le joueur dominant, il ne règne plus. Sa série de finales en Grand Chelem prend fin mais surtout durant cette période, il gagne seulement 2 « 250″ (Estoril et Halle). Il se remet à perdre contre Roddick ou Stepanek, se fait corriger par Fish. Surtout on lui cherche déjà en Djokovic qui fait un début de saison canon son probable successeur. Lui aussi se voit déjà en haut de l’affiche mais il oublie qu’il lui faut d’abord doubler Nadal. Un oubli qui s’avère fatal car après avoir claqué la porte au nez à Novak, Nadal va délivrer le meilleur tennis de sa carrière avec lequel il va humilier Federer à RG puis le faire tomber de sa citadelle lors d’une finale homérique à Wimbledon.
    En tout cas, dès janvier 2008, Federer n’est plus le meilleur joueur du monde et même ….(tremblements de terre)…..NE LE SERA JAMAIS PLUS!!!
    Selon moi, la mononucléose n’a fait qu’accélérer la vraiment très lente érosion de Federer qui avait déjà débuté en 2007. Conjointement, Nadal et Djokovic ont augmenté leur niveau tennistique.

    Eté 2008-Wimbledon 2009: Roger Federer cède le trône, mais est en faux déclin. A ce moment-là, Nadal est le meilleur joueur du monde. Federer sauve sa saison 2008 en gagnant l’US Open mais on peut presque considéré que Djokovic a mieux joué que lui cette saison-là. Ce dernier échoue à 5 anciens points de la place de numéro 2 mondial, a remporté un GC mais aussi le Masters. Début 2009, Roger subit une défaite lacrymale contre Nadal en finale à Melbourne. Son début de saison n’est pas bon. Nadal domine puis affronte Djokovic lors de trois rendez-vous terriens de haute-volée dont la longueur du dernier profite à notre ami Roger qui bat donc en finale à Madrid, un Nadal fatigué. Mais il a tellement été loin du compte qu’il apparaît comme favori numéro 3 à Roland-Garros non seulement pour les journalistes mais aussi pour Rafa qui classe Djoko devant Roger en terme de dangerosité. Seulement Roland-Garros, Djoko tombe le premier samedi, Nadal est sorti par Soderling en huitièmes. Les fées du tennis offrent à Roger les conditions pour rentrer dans la légende en récompense des services rendus pendant sa monarchie absolue. Seulement pour rendre cela homérique, elles lui offrent deux grands challenges contre Haas et Del Potro. Roger les réussira quand même, gagnera Roland-Garros et égale (dépasse en genre) en nombre de GC, Pete Sampras. 4 semaines plus tard à Wimbledon, il devient le joueur le plus titré en GC et redevient numéro 1 mondial.

    Wimbledon 2009-Roland-Garros 2010: Les (trois) cents jours de Roger. Si Roger redevient numéro 1 mondial, s’il est adulé par tous y compris ceux qui l’ont enterré durant la période précédente. Si on le considère comme le Greatest of all Times, force est de constater que durant cette période, il ne l’a pas vraiment démontré. J’estime même qu’il n’est pas vraiment le patron durant cette période et la seconde partie de cette dernière confirme ma pensée. J’estime qu’il a été le patron par défaut durant cette année.

    Il est numéro 1 mondial en l’absence de ses deux grands rivaux: Nadal est blessé physiquement, Djokovic est blessé moralement par le fait que Nadal ait subtilisé sa place de king slayer (vous reconnaîtrez de quelle série TV cette expression vient) par Nadal en 2008. Mais il ne fait presque rien pour l’infirmer. Il perd sa finale de l’US Open contre un néophyte survolté répondant au nom de Del Potro. Il perd en demi-finale du Masters 2009 contre Davydenko qui ira chercher son premier grand titre. Son titre à Melbourne en 2010 est la seule « lumière » de cette période car après cela, il perdra le record de Sampras de semaines au sommet du tennis mondial à causes d’un enchaînement de performances indignes d’un numéro 1 mondial. Nadal s’étant réveillé à partir d’Indian Wells 2010, il reprendra son bien en redevenant le meilleur joueur du monde à l’issue de Roland-Garros où Federer perd sa série de demi-finales en GC contre un Soderling injouable.

    Wimbledon 2010-Aujourd’hui: Le deuxième puis troisième meilleur joueur du monde. C’est la période actuelle, il fait partie du top 3 puis 4 mais en étant à partir de l’émergence de NoGluten, le joueur ultime des surfaces et des raquettes des années 2010. Il sera le numéro 3 mondial dans les grands moments. Même s’il devient plus « accessible » même pour d’autres joueurs en GC et ce même à Wimbledon, Roger étant Roger, il est capable de quelques coups d’éclats magistraux:
    -sa victoire au Masters 2010 en battant Nadal en finale
    -sa victoire contre l’invaincu NoGluten à RG 2011
    -sa victoire au Masters 2011
    -son retour au trône via une nouvelle victoire à Wimbledon.

    Malgré cela, il semble être sur la durée, un ton en dessous des couples Djokovic-Nadal et Djokovic-Murray quand l’espagnol s’absente. Il se contente de prendre des titres quand le couple qui le précède subit un coup de moins bien ce qui reste toujours possible tant le reste des joueurs de la planète demeure très loin de cette dimension.

    Tant qu’il en sera ainsi et tant que son corps le laissera en paix, Roger continuera jusqu’aux jeux Olympiques de Rio. Sa mission de maintenir cette situation pour essayer de gagner des Wimbledon ou des USO. Si par hasard, il devait descendre plus bas vers la sortie du top 10, là et seulement là, il aurait un intérêt à arrêter.

    • Quentin 2 février 2013 at 22:50

      Post très intéressant, deux trois points de désaccords quand même:
      « Wimbledon 2009-Roland-Garros 2010:[...]J’estime qu’il a été le patron par défaut durant cette année. »
      Assez d’accord, entre RG 2009 et l’AO 2010, Federer profite d’un effondrement de la concurrence pour s’enfiler trois tournois du grand chelem sans vraiment jouer mieux qu’entre janvier 2008 et mai 2009.
      Cela dit on peut faire la même réflexion vis à vis de Nadal qui entre Monte Carlo 2010 et les Masters 2010 s’enfile 7 tournois dont trois GC sans concurrence valable (très belle finale de l’US Open cependant).
      Et je ne suis pas loin de penser que si Djokovic a put se faire ses neuf mois incroyables entre l’AO et l’US Open 2011, c’est un peu aussi parce que Federer et Nadal baissaient un peu le pied tandis que Murray était encore PZ.

      - »Wimbledon 2010-Aujourd’hui: Le deuxième puis troisième meilleur joueur du monde. »
      Moins d’accord avec cette répartition, il est quand même difficile d’ignorer qu’entre Bâle 2011 et Cincinnati 2012, il est le premier joueur du monde même si pas extrêmement domainant. Je le qualifierais de « primus inter pares », premier parmi ses pairs.
      Le classement après Cincinnati, c’est:
      Federer: 12165pts
      Djokovic: 11270
      Nadal: 8715
      Murray: 7290
      Il a alors 1 GC, 1 Masters, 4 masters 1000 et 3 ATP 500 dans la poche. Ce n’est pas des stats de troisième joueur mondial.

      - »Il se contente de prendre des titres quand le couple qui le précède subit un coup de moins bien ce qui reste toujours possible tant le reste des joueurs de la planète demeure très loin de cette dimension. »
      Mais ne peut-on pas dire à l’inverse que Djokovic ou Nadal prennent des titres parce que Federer a « un coup de moins bien »? Cet argument peut-être pris dans les deux sens, il me semble en tout cas assez contestable.

      D’accord sur le reste, tout particulièrement sur les périodes 99-été 2009

  25. Quentin 2 février 2013 at 22:31

    Merci pour l’article Antoine, très éclairant.
    Après comme l’a dit Jérôme, on joue peut-être moins qu’avant mais les matchs étant bien plus physique il devient difficile de tout mener de front.
    La coupe Davis est globalement joué par les grand joueur, ce n’est pas parce que Federer ne l’a pas joué entre 2005 et 2010 (mais participe à toute les rencontres jusqu’en 2004 ainsi qu’en 2011-2012) que c’est le cas de tout le monde, Nadal y joue régulièrement et Djokovic aussi. Après Murray vu son équipe c’est compréhensible.

  26. Jérôme 3 février 2013 at 00:38

    CK, je suis heureux qu’on ait pu être d’accord sur la Coupe Davis.

    Pour ce qui concerne ton pavé relatif à Federer, je serai nettement moins laudateur que Quentin. Et même franchement critique. :mrgreen:

    On ne découpe pas des séquences historiques sur des périodes de 1 an voire même 6 mois. Pour analyser les évolutions profondes, les points de retournement, il faut du recul. 1 an ou 6 mois, ça ne tient pas la route. Pourquoi pas 6 semaines ou 6 jours ?
    Ce sont juste des vaguelettes, pas du Kondratieff, même si tes analogies médiévales sont drôles ou caustiques.

    Je vais remettre ici ma grille de lecture que j’avais postée dans l’article « Adieu mon jedi … »

    Mais je commence par dire que pour pouvoir porter un jugement sur une carrière tennistique, il faut être proche de la fin.

    Je me suis depuis longtemps interrogé sur le sens de mars 2007 ou janvier 2008. Aujourd’hui, le sens principal de ces moments se dégage assez nettement.

    Les défaites de Federer à Indian Wells 2007 et Miami 2007 contre Canas le dopé, au final qu’est-ce que c’est sinon principalement un coup de mou chez un type qui a un peu besoin de souffler ?
    Derrière, Fed remet la gomme. Il bat pour la 1ère fois Nadal sur la terre battue de Hambourg en lui collant un 6/0 au 3ème set. Et il finit l’année en ayant remporté 8 tournois dont 3 tournois du GC (soit son 3ème petit chelem) et le Masters, même si la jeune concurrence est sacrément montée au niveau et lui colle aux basques.

    Janvier-juillet 2008, c’est un délicieux paradoxe de te voir choisir un découpage temporel qui desserve à ce point ton objectif. Ces 6 mois de difficultés, ce sont les conséquences de la mononucléose de l’hiver 2007-2008. Cette maladie lui a pourri sa préparation physique et explique pour l’essentiel sa baisse de régime. Au moment où précisément Nadal arrive à son top.

    Nadal, parlons-en, je me vais te lui régler son compte en 2 temps 3 mouvements.

    Ton propos tend à accréditer l’idée que Nadal a été le meilleur joueur du monde à compter de 2008. Ce qui est un point de vue caricaturalement nadaliste.

    Nadal, contrairement à Lendl, Sampras, Federer et Djokovic, n’a jamais été dominant. Il n’a jamais été le patron du circuit.
    Il a été un très grand champion mais en réalité le plus souvent placé sans être dominant.

    Nadal, je pourrais résumer sa carrière jusqu’à présent en 3 rushes de 3 mois où il a joué le meilleur tennis de sa vie :
    - de mai à août 2008,
    - de janvier à avril 2009,
    - et de juin à septembre 2010 (et encore, son niveau de jeu en août 2010 était assez terne).

    Je pourrais aussi employer les mêmes arguments que toi en disant que pendant ces 3 rushes, Nadal a eu du bol de profiter des pépins de santé (Federer) ou des errances tennistiques (Djokovic) de ses rivaux dans cette période.

    Au final, je pense que la grille de lecture la plus juste de la carrière de Federer est la suivante.

    - d’octobre 1998 à juin 2003 :

    Federer est un jeune espoir hyper-talentueux mais mentalement fragile si bien qu’il déçoit souvent.
    Pour autant, depuis son huitième de finale mythique contre Sampras à Wimbledon, il a déjà en lui tout ce qu’il faut pour être le meilleur et gagner des titres du GC.
    Ce n’est pas une relecture anachronique de ce match. Ce match est un vrai passage de relais entre le vieux maître et son héritier. C’est un match d’un niveau phénoménal, un des vrais très grands matches de l’histoire du jeu. Ce jour-là, il y a vraiment eu naissance du nouveau maître du tennis. Mais à cause de son mental alors fragile, Federer n’a pas su gérer, et a égaré le relais filé par Sampras avant d’enfin savoir comment s’en servir 2 ans plus tard.

    À mon avis, c’est sur cette période que Federer a le plus loupé d’occasions de grands titres. Il aurait fort bien pu rafler 3 titres du GC, alors qu’il est resté vierge sur cette période.

    - de juillet 2003 à janvier 2010 :
    Ca y est, il a enfin réussi à assembler toutes les pièces de l’horlogerie de haute précision et ça marche au delà de tout ce qu’on a vu depuis 2 générations. Il est le GOAT, un des 3 seuls joueurs de l’Histoire (avec Tilden et Gonzales) à avoir dominé le circuit de manière aussi écrasante, pendant près de 7 ans.

    Une seule série statistique vaut mieux qu’un long discours. Pendant cette période, Federer dispute 22 finales du GC sur 27 possibles, et en gagne 16.

    Tu peux prendre ça dans tous les sens, mais même en charcutant pour ne considérer que la période allant de janvier 2008 à janvier 2010, Federer a disputé 8 finales de GC sur 9 possibles et en a gagné 4, alors que Nadal n’en a lui disputé que 3 et gagné 3.
    Sur la période qui court de RG 2005 à l’AO 2010, Federer dispute 18 finales du GC et en gagne 12, alors que Nadal en dispute 8 et en gagne 6.

    Et contrairement aux maladies de Federer, si Nadal n’a pas pu en jouer plus, c’est parce qu’il s’est blessé à cause de son style de jeu. Il a trop défoncé son physique pour atteindre et gagner ces 3 finales, si bien qu’il était incapable d’en atteindre et d’en gagner plus. Et s’il avait ménagé son physique et s’était moins blessé, je pense qu’il n’aurait alors pas disputé plus de finales et en aurait gagné moins. Ses blessures ne sont que l’envers de ses victoires: le prix à payer pour lui.

    Oui, Federer avait moins de marge. Oui, Federer a vu son 1er semestre 2008 pollué/pourri par les conséquences de la mononucléose.
    Oui Federer a sensuite décidé de devenir père de famille et a commencé à prendre de la bouteille (28 ans en 2009).
    Néanmoins, il était bien toujours le meilleur et la référence. Prétendre qu’il n’est qu’un vainqueur par défaut en 2009 me fait bien rigoler. Le tennis est un jeu qui se pratique sur 10 mois et demi, pas sur 3 ou 4 mois.

    - depuis février 2010 :
    Federer est nettement descendu d’un cran. Il est toujours capable de surclasser n’importe quel jeune cador, mais de plus en plus rarement.

    Il n’a plus disputé que 2 finales de GC entre RG 2010 et l’OA 2013, sur 12 tournois du GC disputéś et 1 seul titre glané. Il n’y a pas photo. La différence est abyssale par rapport à la période allant de juillet 2003 à janvier 2010.
    Là, pour le coup, le virus de février 2010 ou la blessure à la cuisse de fin juin 2010 ne sont pas des facteurs explicatifs suffisants. Federer se fait plus régulièrement surprendre : 1/4 à RG 2010, 1/4 à Wimby 2010, 1/4 à Wumby 2011, 1/4 USO 2012, et d’autre part ces matches perdus en 5 sets après avoir eu des balles de match (1/2 USO 2010 et 2011 contre Djokovic, ou après avoir mené 2 sets à zéro contre Tsonga à Wimb 2011).

    Cette baisse de régime est manifestement durable, et est tout compte fait assez logique puisque il a alors entré 29 et 31 ans alors que ses adversaires sont, eux, à leur top et que la poursuite du ralentissement des conditions de jeu les avantage toujours plus, techniquement comme physiquement. Et en plus le gars est père de famille et y consacre évidemment une partie significative de son temps et de son affect.

    • Quentin 3 février 2013 at 01:09

      « Nadal, contrairement à Lendl, Sampras, Federer et Djokovic, n’a jamais été dominant. Il n’a jamais été le patron du circuit.
      Il a été un très grand champion mais en réalité le plus souvent placé sans être dominant. »

      Pourtant entre Hambourg 2008 et Rome 2009 il enfile 3GC, 5 masters 1000 (dont 2 sur dur) et les JO. Si ça ce n’est pas être dominant, alors personne ne l’est.
      Pour le petit chelem de 2010, je considère que Nadal est « patron par défaut » pour reprendre l’expression de Coach K comme Fed a pu l’être entre RG 2009 et l’AO 2010.

      Il ne me semble pas sinon que le propos de Coach « tend à accréditer l’idée que Nadal a été le meilleur joueur du monde à compter de 2008″ vu que la domination de Djokovic en 2011 n’est remis en cause par personne.

      Là où je tique c’est quand il dit que Fed « semble être sur la durée, un ton en dessous des couples Djokovic-Nadal et Djokovic-Murray quand l’espagnol s’absente ». Déjà la place de Murray dans l’hydre à deux tête (Djoko/Murray) qui devrait dominer le tennis reste largement à démontrer, ensuite le suisse a été entre Bâle 2011 et Cincinnati 2012 au dessus (mais légèrement, primus inter pares) de ses adversaires.

      C’est l’idée d’un Fed qui prend les titres quans les deux autres ont un coup de moins bien que je récuse. Déjà parce que ces coups de moins bien sont une conséquence directe de leur jeu (surtout pour Nadal), ensuite parce que cela semble sous entendre que le niveau de Federer est constant (donc pas de « coup de moins bien » pour justifier ses défaites), ce qui est erroné.

      Cela dit c’est promis c’est mon dernier post sur Fed ce week-end :)

      Les Bryan battu par la paire brésilienne?! WTF!
      3-0 pour l’Argentine qui sera donc le prochain adversaire de la France en quart de finale.

    • Coach Kevinovitch 3 février 2013 at 12:34

      On parle de seulement 10 années donc faire un découpage d’une année ou de 6 mois est loin d’être de la charcuterie. De plus, j’ai fait cela par souci de précision cher ami.

      Les deux défaites contre Canas sont bien plus qu’un simple coup de mou, elle marque une véritable césure, une double césure:

      -Plus jamais, Federer ne reviendra au niveau de 2004-Open d’Australie 2007, il ne sera plus jamais autant un monarque absolu même quand il reviendra au sommet. Il y a eu par la suite, des défaites contre Volandri, contre Gonzalez au Masters qui vont démontrer que Federer a perdu une bonne partie de cette aura en deux matches.

      -De plus, la concurrence change et se met à le contester partout. Nadal et Djokovic vont sérieusement progresser pour contester Federer sur toutes les surfaces.

      Ces deux choses font que la courbe de progression du niveau de Federer relativement à la concurrence commence à baisser à ce moment-là. Cette courbe descend très lentement mais elle descend. Oui, il fait un petit chelem en 2007 comme en 2006 mais l’impression n’est plus même. Ses rivaux se sont rapprochés fortement donc non il ne remet pas la gomme car il n’y a pas de retour à l’avant Canas.

      La mononucléose de 2008: Si elle a affectée sa préparation, elle ne l’a pas empêcher d’être performant, les résultats qu’il a les 6 premiers mois de l’année 2008 sont meilleurs que ceux de tous les joueurs sauf 2. Deuxièmement, ce n’est pas une mononucléose comme celle d’Ancic ou de Soderling qui te cloue sans contestation possible. Troisièmement, la mononucléose n’a eu aucune influence sur le rapprochement de ces deux rivaux en tant que concurrent car cette tendance a débuté en 2007. Rafa gagne Wimby et les JO grâce aux progrès démontrés dès 2007. Djokovic gagne l’OA et les Masters grâce aux progrès démontrés dès 2007. Tout ce qu’a pu faire la mononucléose est de faciliter quelque chose qui allait se produire avec ou sans elle.

      En 2009, Nadal est le meilleur jusqu’à Roland-Garros et la place de second de Djoko à partir de Miami jusqu’à Roland-Garros, ce sont deux choses qui me semblent incontestables. Federer gagne en RG en profitant de la chute de ces deux joueurs qu’il n’a pas provoqué. Bon, il bat le vainqueur de Nadal ce qui « rattrape » le lot.
      Roger gagne Wimbledon en ne battant ni Nadal qui est ABSENT pour blessure là où les pépins physiques de Federer ne l’ont jamais empêché d’être présent (même la mononucléose) ni Djokovic. A l’USO, il bat Djokovic mais perd en finale contre Del Potro. Il perd aussi le Masters. A part les 6 semaines que représentent la période Roland-Garros-Wimbledon, il est juste un patron par défaut, il n’est pas dominant. Cette impression est renforcée par l’absence de l’ancien patron à un moment clé.
      Il gagne l’OA 2010 sans battre ni Nadal ni Djokovic. Derrière, il descend d’un cran fatalement dès que les deux autres gus nous font retourner à une situation de 2007-2008 en étant bien installé et capable de performer sur toutes les surfaces. Juin 2009-Janvier 2010 sont une parenthèse enchantée dans laquelle les absences de Nadal ou la grande fatigue de Djokovic les sort « du marché » profitent à un Roger qui malgré cela est incapable d’instaurer pleinement son autorité autrement que par défaut. Il est roi parce qu’il est le seul (ayant déjà régné) à avoir le manuel pour le faire.

      Nadal a été patron d’Hambourg 2008 à Roland-Garros 2009. Il est moins hégémonique en 2010 mais pour régner, il bat Federer, Soderling, Djokovic en finale de l’USO. C’est déjà prestigieux comme adversaire vaincu que ce qu’à fait Federer en 2009.

      La fin de saison 2011 est une fin de saison. Il dominait en fin de saison parce que ceux qui avaient dominé avant y étaient donc épuisés. En 2012, comme par hasard, quand il a mieux joué toute la saison, il a été bien moins performant en fin de saison 2012.

      En 2012, il a été dominant à Wimbledon seulement et a battu Nadal à Indian Wells. Sinon, il a été très chanceux que Madrid ait un organisateur assez fou pour faire une véritable surface rapide pour un Masters Series de terre battue. Ceci lui a permis de faire un écart en termes de points sur Nadal et Djokovic dans un tournoi sur « terre battue » hyperboliquement improbable.

      Mais sinon avant Wimbledon, il est derrière Djoko et Nadal. Après Wimbledon, il est derrière Djokovic et même derrière Murray dont il faut se rappeler qu’il a disputé les trois dernières finales de Grand Chelem.

  27. Patricia 3 février 2013 at 13:50

    Rhoo purée !
    Un sujet historique. J’aime bcp la façon dont Coach commente la légende, c’est un beau récapitulatif.J’imagine qu’il doit y avoir autant de découpages que de lecteurs sur 15love. Probablement, tout le monde s’accordera comme moi sur les phases croissantes jusqu’à l’Olympe : 1999-2001: Le rookie ; 2002-2003: Du champion en devenir inconstant au numéro 1 mondial ; 2004- mars 2007: Sa Majesté Federer.

    La carrière de Roger a fait en sorte d’éteindre les contestations sur la phase ascendante : « il éteint tous ces rivaux générationnels, réalise deux fois le petit chelem, (…) remporte 9 grands chelems sur 13 possibles (…) Nadal est un numéro 2 qui ne menace pas vraiment le règne de Federer. »

    J’ajouterai ceci : Nadal devient, à lui seul, la Concurrence de Roger – ce qui est possible car il s’est en grande partie défini, formé, en fonction de lui, en le prenant pour modèle et en étalonnant sur le défi proposé son programme de progression ; c’est possible également parce que, alors que les rivaux générationnels comportaient plusieurs potentiels de champions à 3-4 GC au mieux, c’est un Hyper-champion qui se lève, un autre Géant face au Monarque absolu. Et c’est finalement lui qui confère le label prestigieux à l’Ere de l’Empereur Roger, qui ne se sera pas contenté de mettre au pas des nobliaux de province.

    C’est évidemment sur la suite que ça devient politique. La difficulté cosnsiste à interpréter l’interaction entre les fluctuations inhérentes à Roger lui-même et l’ascension/émergence des rivaux.

    Tenter de séparer les deux trajectoires (d’une part celle de Federer, d’autre part celle des concurrents) m’amène à proposer une lecture audacieuse de la période post AO 2007, centrée sur la « carrure » de Federer, l’adversité qu’il incarne :

    Mars 2007- aujourd’hui : fin de règne, en cours.

    Définition polémique puisqu’elle minimise en apparence un début de période où Roger reste celui qui gagne une majorité de grands titres, avec un certain nombre de semaine à la première place, et maximise une fin de période où on fut amené à se figurer, sur le trône, d’autres carnivores tout-puissants.

    Mais c’est précisément ma position :
    1. relativement à sa propre trajectoire, le palmarès de la première partie est flatteur, celui de la seconde est sévère.
    2. en terme de jeu/adversité proposé, je perçois l’ère comme un net fléchissement, suivi d’une réaction réussie pour redresser la barre.
    3. des éléments conjoncturels (la mono de 2008 et le zapping de la période d’entraînement pré Terre battue), ont créé un césure artificielle dans une continuité, en trompe l’oeil qui plus est (c’est à dire qu’elle a donné l’illusion de l’accentuation d’une chute, alors qu’une reprise s’annonçait)

    Avant de justifier ces points, je précise les notions de « règne » et de « fin » appliquées à une carrière tennistique : le terme de « fin » implique une conservation de pouvoir en infériorité de ressources, qui contient la contestation grâce à l’occupation de positions institutionnelles et symbolique stratégique. Transposé à Roger, je ne vise pas la fameuse « aura », qui aurait impressionné les rivaux en les maintenant à distance, mais des armes tennistico-athlétiques devenues la plupart du temps légèrement inférieures aux prétendants, compensées de justesse par un capital mental et expérientiel accru, qui maximise à l’extrême les ressources subsistantes : Fed ne gagne plus avec des armes de Jeune Premier, mais de Vieux Beau.

    En 2007, après l’OA, le jeu de Fed semble subir un affadissement, un côté trop sécurisé, trop plan-plan : ronron d’une démarche de sécurisation entreprise pour l’apporter au sommet, soupçon de manque de stimulation ? (A l’époque, personne ne pense (sauf lui…) que Nadal pourra venir l’embêter sur herbe et dur. On laisse cette dernière perspective à un futur Djokovic, encore trop vert pour l’heure). Les « ratés » contre Canas et Volandri sont contre des joueurs de filière longue. Mon hypothèse est que Fed fera l’analyse de cette érosion et concluera à la nécessité de réorienter son jeu vers une filière plus courte – d’où le recours à Roche puis Annacone. Il est stoppé dans sa démonstration en 2008 par l’imprévu de la mono, mais on se rappelle d’une saison sur terre avec un jeu très agressif, qui sera aussi pratiqué à Wim 08 ;
    l’efficacité n’est pas optimale, parce que le « mixage » avec la sécurisation ne peut se faire, le fond physique n’étant pas là. Par ailleurs, ce jeu est dépendant d’une qualité de service mise à mal par les pbs de dos, dont les fluctuations viennent expliquer les défaites surprenantes de l’AO 2009 et de l’USO 2009. Fed entreprend un gros chantier sur le service, qui lui apportera en compensation le magnifique joyau du doublé RG/Wim 09, merci le service.

    C’est en GC et sur la fin d’année dominée par Nalbandian que s’initient les victoires en demi-teinte, les victoires de vieux roublard un peu plus réaliste sur un prétendant encore insuffisamment rôdé (Nadal à Wim, Djoko à l’USO – soit sur ses terres), mais dont on a l’impression qu’il avait largement la place de l’emporter. Même la victoire finale aux Masters, son dernier fief à ce jour, et en l’absence de celui qui patatait tout le monde sur la surface, ne convainc pas plus que ça : trop de chair à pâté dans sa poule (Davydenko Gonzalez – avec la revanche de ce dernier – Roddick….), Ferrer en finale…

    Ces victoires à contre-courant en GC, Fed en fera désormais son pain quotidien, à côté des défaites tout aussi ric-rac : dans les premières, je place donc Wim 07, USO 07, USO 08, RG 08, Wim 09 ; dans les secondes (dont il semblait mieux maîtriser le cours), Wim 08, AO 09, USO 09 ; (quelques demi finales perdues d’un cheveu contre Djokovic auraient pu allonger la liste).
    Les victoires indiscutables sont moins nombreuses : AO 2010, Wim 2012, et les masters 2009, 2010 et 2011.
    L’ensemble de ce palmarès, associé à une présence quasi systématique dans le dernier carré (il n’y a que relativement aux standards posés par le Big4 que ses quelques ratés sont relevés), atteste d’une présence soutenue dans la bataille pour la suprématie. Avec des rivaux « made in » générationnels, cette compétitivité aurait été suffisante pour une hégémonie moins brillante, mais réelle. Il n’y a pas de phase durable où Fed cesse d’être hautement compétitif pour emporter un titre majeur.

    La discordance entre cette vision classique d’une fin de règne prolongée et celle de monarques postulants plus convaincants sur cette période vient d’une anomalie : l’avènement de DEUX super-champions sur ces 5 années.
    Je ne vais pas contrer d’avance la mise en doute jérômesque de ce statut en alignant les critères de ce titre (j’attends les protestations !), mais je pense assez raisonnable d’attribuer une prise de pouvoir de Nadal en 2008 qui dessine une domination de 3 ans « troué » par les 100 jours du Retour du roi en 2009, suivi de la domination de Djokovic. En 2011, la violence de la joute entre les monstres pour le passage de témoin fera provisoirement reculer d’un pas – mais pas plus – le vieux monarque pour sa première année sans majeur depuis une éternité.

    • Jérôme 5 février 2013 at 01:42

      CK, Nadal patron de Hambourg 2008 a Madrid 2009, il faudra m’expliquer si ce qu’a fait Nadal comme résultats de fin août 2008 à mi-janvier 2009 ce sont des résultats de patron du circuit.

      Ce qui distingue Nadal de Federer et Djokovic, c’est qu’il n’a jamais pu être le patron parce que, même si capable de remporter des titres sur toutes les surfaces, Nadal est resté ce qu’il a toujours été : avant tout le joueur ultime sur terre battue alors que 75% des tournois au programme des meilleurs joueurs se jouent ailleurs que sur TB.

      • Coach Kevinovitch 7 février 2013 at 00:06

        De fin aôut à mi janvier 2009, Nadal joue 3 tournois seulement: l’USO, Madrid et Doha pour deux demi-finales et un quart.

        A côté, on a Murray qui gagne Madrid, Tsonga à Bercy et Djokovic aux Masters. Vu le bilan de ces joueurs là sur toute la saison 2008, ces résultats sont insuffisants pour déterminer un autre patron que Nadal qui avait une belle avance au classement…ou bien cela veut dire que Federer n’était plus le patron en 2004 et 2007 à chaque printemps.

        • Jérôme 7 février 2013 at 07:11

          Pourquoi ne pas prendre aussi en compte en août 2009 les tournois de Montréal et Cincinnati ou Nadal perd en quart et en demi ?

          • Jérôme 7 février 2013 at 08:23

            Excuse moi. Me suis trompé. Je pensais que tu parlais de 2009 or tu parles de 2008.

            En effet, il n’a joué que 3 tournois entre fin août 2008 et mi janvier 2009.

            Mais pourquoi ?

            Mon avis : parce qu’il avait surjoué de mai à août 2008. S’il n’avait pas surjoué sur cette période il aurait moins gagné.
            Et s’il avait joué autant que les autres, il aurait perdu plus de matches.

            Federer, Djokovic et Murray s’efforcent de rester en bonne forme et d’être compétitifs tout au long de l’année.
            Pas Nadal qui ne sait pas faire autrement que jouer au delà de ses limites physiques pour gagner et qui, hors TB mais parfois même sur TB, gagne assez souvent en détruisant son capital physique.

            Tu mets donc sur le même plan des choses en réalité très différentes :
            - des types dont le niveau de jeu se mesure sur 10 mois et demi car ils essaient de tenir 10 mois et demi et y parviennent globalement.
            - un type dont tu ne les urnes le niveau que sur 3-4 mois parce que sa stratégie a toujours été (sauf en 2010 où Fed et Djoko ont longtemps été aux fraises) de ne durer que 4 mois mais au delà de ses véritables capacités.

    • Jérôme 5 février 2013 at 02:48

      Patricia, tu y vas particulièrement fort dans la caricature : 3 ans de domination de Nadal a compter de 2008 ???

      Nadal a été numéro 1 pendant 10 mois et demi entre mi-août 2008 et début juillet 2009. Federer l’a été pendant 12 mois de juillet 2009 à juillet 2010.

      Federer qui gagne sur son aura après mars 2007 ? 6 tournois gagnés on se demande comment entre mai et novembre 2007, dont une 1ère victoire contre Nadal sur terre battue.
      Il gagne le Masters 2007 par coup de chance ? mais pourtant, en demi, il met bien bien 6/4-6/1 à … Nadal, non ?

      Ensuite :
      - pendant 5 mois à compter de mi août 2008, Nadal ne gagne plus rien.
      - Pendant 11 mois (11 mois ! Bis : 11 mois !!!), de mai 2009 à avril 2010, Nadal ne gagne plus rien, pas un seul tournoi.
      - passé début octobre 2010, c’est terminado, a nouveau 6 mois de diète.
      - et en 2011, il parvient péniblement à gagner 3 tournois sur TB.

      Moi je n’appelle pas ça une domination ni être le patron du circuits enfant 3 ans.

      J’y reviens : Nadal, de par son style de jeu excessivement usant pour son corps est un homme de rushes brefs, pas un homme de domination dans la durée.

      Ce qui est trompeur, et à mon avis vous induit en erreur CK et toi, c’est le fameux H2H qui ne fait qu’illustrer le fait que Nadal a le jeu qui convient à merveille pour gêner Federer.

      Pour moi, depuis janvier 2011, c’est clair, le boss c’est Djokovic.

      Avant 2011, il n’y a guère eu, pour moi que 2010 où Nadal s’est retrouvé le seul vrai boss du fait du vieillissement et des pépins physiques de Federer ainsi que du fait des errements de Djokovic qui n’avait pas encore trouvé son anti-gluten et son caisson hyper-baicar.

      Jusqu’en janvier 2010, hormis les 2 brefs rushes de 3 mois de mai à août 2008 puis de fin janvier à fin avril 2009, Nadal est tout sauf dominant. Federer a été plus dominant que Nadal dans les grands tournois jusqu’en janvier 2010 inclus. Et sans la mono, il aurait probablement de sensiblement meilleurs résultats en 2008.

      Allez, puisque CK et toi avez déformé l’Histoire de Nadal, vous m’autoriserez bien à faire un peu d’uchronie.
      Sans la mono, en 2008, Federer :
      - aurait quand même perdu en demi-finale de l’OA contre Djokovic, même s’il, aurait peut-être pris 1 set ou 2 au serbe.
      - aurait peut-être bien raflé 1 titre sur dur en mars, par exemple à Miami.
      - aurait peut-être aussi raflé un titre supplémentaire sur terre battue, soit à Monte Carlo soit à Hambourg.
      - aurait quand même perdu en finale de RG, en 3 sets un peu serrés ou en 4 sets (plutôt son tarif habituel à RG contre Nadal comme en 2005, 2006, 2007 et 2011).
      - aurait gagné les quelques points supplémentaires qui lui auraient permis de gagner Wimbledon.

      Bref, j’arrête là pour redire qu’on sous-estime vraiment l’impact de la mono et que si on sort fait une lecture CVS des résultats du suisse, on peut assez bien discerner un mouvement régulier et logique qui voit progressivement sa marge se réduire du fait de l’inexorable usure mentale qui finit par toucher plus ou moins tout champion, du fait de la montée en puissance d’une nouvelle génération de joueurs formidables et formés pour contrer Federer, et du fait que les années commencent à tourner au compteur et qu’à 27 ans, on a dépassé la période optimale qui se situe entre 22 et 26 ans pour les joueurs pros.

      Et je termine enfin sur mars 2007. En quoi les défaites à IW et Miami contre Canas le dopé, dans des tournois qui ne sont pas majeurs, sont-elles plus inquiétantes et plus annonciatrices de déclin que les défaites dans des tournois majeurs comme la demi de l’OA 2005 contre Safin, du Masters 2005 contre Nalbandian, ou encore que la série de 4 défaites contre Nadal en 2006 (Dubaï, Monte Carlo, Rome et RG), ou encore que la défaite contre Murray au2eme tour de Cincinnati 2006, ou encore que celle contre Gasquet à Monte Carlo 2005 ?

      • Patricia 5 février 2013 at 12:42

        Jérôôôme… Merci !

        Avant de remettre à plat lesdits critère,je me permets juste de rectifier ce que tu as cru lire, et que je n’ai pas écrit : pour moi, Fed ne gagne pas à partir de Wim 07 « sur son aura », j’ai dit exactement le contraire (pour moi ce truc d’aura est une couillonnade ! Quand elle existe, et que le tenant de « l’aura » manifeste le moindre fléchissement, c’est une énorme motivation supplémentaire pour le challenger)! Il change à maintes reprise de manière de gagner les grands titres : au lieu d’être celui qui domine sans conteste, il est celui qui gagne parfois au mental, à l’expérience, en profitant parfois de la forteresse de son service (C’est le cas de 5 des 7 titres acquis)

        Merci donc, de me donner l’occasion de mettre à plat, mes critères de « patronat » (qui sont assez communément admis) : le patron est le N°1 au classement sur l’année écoulée, à condition qu’il emporte au moins un titre majeur et qu’aucun autre joueur n’en gagne plus que lui. Mais quand on envisage une période plus longue ? Eh bien c’est celui qui est le plus longtemps N°1 et engrange le plus de titres.

        Nadal est N°1 durant 102 semaines entre sa victoire à Wim 08 et la prise du pouvoir par Djokovic en 2011 ; entre RG 2008 et Wim 2011, il remporte 6 majeurs, plus les JO ; il remporte aussi 10 M1000 entre 2008 et la fin de son mandat de n°1.

        Dans le même temps, Federer est 49 semaines au poste de N°1 et remporte 4 majeurs. Il gagne aussi 3 M1000 et un Masters.

        Selon ces critères, je pense qu’on peut, sans se faire taxer d’abus, considérer mes deux thèses : 1) Federer n’est pas déchu ou distancé 2) l’ATP se dote d’un nouveau patron en la personne de Nadal. (Le critère de consécutivité me paraît d’autant moins indispensable que tu en as dispensé Djokovic)

        Si l’on ajoute du qualitatif (contestable, car teinté de subjectivité), je retrouve également un certain nombre de critères qui qualifient la prestation de Nadal d’une « aura » de grand patron :

        - une concurrence prestigieuse
        - une hégémonie sur une surface de prédilection
        - une capacité à remporter des titres majeurs en dehors de cette surface
        - des exploits et records (doublé RG/Wim, Petit Chelem)
        - une « terreur sacrée » ressentie sur le circuit et le public(imbattable sur terre, imbattable en GC par Federer selon un max de federolâtres)
        - des superlatifs qui fleurissent chez ses pairs « le meilleur sur terre de tous les temps…. »

      • Quentin 5 février 2013 at 13:20

        En fait vous ne partez pas du même référentiel, d’où une conclusion différente.

        -Jérôme prenant Federer comme référentiel, la période se situe entre l’AO 2008 (fin de la 1ère série de finales en GC) et l’AO 2010 (dernier GC de la deuxième série de finales).
        Sur cette période, Fed a 4 GC, Nadal trois, Fed est plus longtemps n°1, etc.

        -Patricia prend Nadal comme référentiel, la période se situant entre RG 2008 (démonstration sans perdre un set) et Wimbledon 2011 (fin de la place de n°1)
        Sur cette période, Nadal remporte 6 GC et Fed 4, Nadal est plus longtemps n°1, etc.

        Bref, tout est une question de référentiel.

        Une dernière chose: la concurrence prestigieuse fout totalement le camp entre RG 2009 et Wimbledon 2011, Fed tirant les marrons du feu au début et Nadal à la fin (Djokovic et Davydenko font quelques coups à l’automne 2009 quand le Fedal est à l’ouest, tout comme Ljubicic et Roddick en mars 2010).
        De toute façon cette histoire de concurrence… Il n’y a que 4 joueurs sur le circuit, on a vu plus rude. Au début des années 90, là c’était de la concurrence (Lendl, Edberg, Becker, Courier, Agassi, Sampras, etc).

      • Coach Kevinovitch 7 février 2013 at 00:30

        « Et je termine enfin sur mars 2007. En quoi les défaites à IW et Miami contre Canas le dopé, dans des tournois qui ne sont pas majeurs, sont-elles plus inquiétantes et plus annonciatrices de déclin que les défaites dans des tournois majeurs comme la demi de l’OA 2005 contre Safin, du Masters 2005 contre Nalbandian, ou encore que la série de 4 défaites contre Nadal en 2006 (Dubaï, Monte Carlo, Rome et RG), ou encore que la défaite contre Murray au2eme tour de Cincinnati 2006, ou encore que celle contre Gasquet à Monte Carlo 2005 ? »

        C’est ce qui s’est passé ensuite……

        Après la défaite contre Safin, Federer enchaîne 4 tournois victorieux: Rotterdam, Dubaï, IW et Miami.
        Après Gasquet, il gagne Hambourg, fait son meilleur résultat à RG puis enchaîne Wimbledon, Cincinnati, US Open, Bangkok.
        Après le Masters 2005, il enchaîne Doha et l’Open d’Australie.
        Les quatre défaites contre Nadal sont liées au principe « bête noire » plus surface « noire » pour trois d’entres elles. Cependant, ces dernières constituent les meilleurs résultats de Roger dans ces tournois avec une amélioration dans le jeu sur terre battue.
        Après Murray à Cincinnati en 2006, il enchaîne 41 victoires d’affilée.

        Après le doublé Canas, il enchaîne une défaite contre Nadal à MC avec un niveau de jeu moins bon que l’an dernier, une défaite lourde (2 et 4) contre Volandri à Rome. Hambourg est un bon point mais à Roland, il perd avec un niveau de jeu moins bon que l’an dernier. Il gagne Wimbledon en souffrant plus que l’an dernier, perd au Canada contre Djoko, gagne l’USO en souffrant (Djoko a six balles de set en tout dans chacun des deux premiers sets), il prend la double-rafale Nalbandian comme tout le monde et perd contre Gonzalez au Masters qu’il va quand même gagner au final.

        Là où les défaites que tu as citées ne remettent pas en cause le niveau de Federer absolu et relatif (c’est-à-dire vis à vis de la concurrence et comme il était numéro 1 à son époque, je parle de l’écart avec les autres), après le doublé Canas, Federer en niveau absolu joue moins bien et deux progressent sur toutes les surfaces au point de contester beaucoup plus Federer, signe que l’écart se réduit. A tel point que la situation antérieure à mars 2007 ne reviendra jamais plus.

        Tu noteras en plus que comme par magie, c’est en mars 2007 que Nadal se remet à gagner…sur une autre surface et qu’à partir de là, ses résultats hors terre battue ne seront plus les mêmes. C’est en mars 2007 que Djokovic se met à jouer des grandes finales et donc à devenir un grand joueur. On pourrait même rajouter que c’est en mars 2007 que Murray se met à jouer les derniers carrés de gros tournois sauf que sa progression a été freinée par une blessure au poignet.

        Que tu le veuilles ou non, Indian Wells 2007 a été un tournant et ce incontestablement.

        • Jérôme 7 février 2013 at 06:23

          Coach, je me répète mais Rome 2007, Fed gagne 6 tournois dont pour la 1ère victoire sur TB contre Nadal à Hambourg.

          Qu’il y ait eu une diminution de la domination federienne à partir de 2007 est une chose que je ne conteste pas. En revanche, dire qu’il ne domine alors plus que par défaut est si exagéré que je pense juste que c’est faux.

          Avec le recul, il me semble surtout que Federer a réussi à mettre en place son exceptionnel mécanisme d’horlogerie suisse en 2003 et qu’à compter de ce moment là il a pris un avantage énorme sur tous les autres joueurs.

          Pour autant, il n’est pas encore le meilleur joueur du monde sur terre battue, surface sur laquelle il essaie alors de jouer comme partout ailleurs. Ce n’est qu’à cause du défi quasi-insoluble que Nadal va lui poser sur TB qu’il va vraiment bosser les spécificités de cette surface et y progresser dans un calendrier décalé par rapport au calendrier d’évolution et de domination de son jeu sur les autre surfaces.

          Bémol numéro 2, sur 2003-2007, Federer a toujours connu quelques défaites contre des très bons joueurs. Il n’était pas invincible. À Miami 2004, il perd 6/3-6/3 contre un Nadal qui n’a pas encore 18 ans. Il perd aussi en quart contre Henman a Rotterdam, a Rome au 2ème tour contre Costa, à RG au 3ème tour contre Kuerten certes mais en 3 sets secs, à Cincinnati au 1er tour contre Hrbaty.
          En quoi perdre contre Djoko 7/6-2/6-7/6 en finale de Montréal (après avoir eu des balles de match) serait moins bien que de subir les défaites citées en 2004 ? En quoi perdre contre Volandri sur TB est plus mauvais signe que de perdre contre Hrbaty sur dur rapide ?

          Et sur la finale de l.USO 2007, Federer a beau avoir eu des balles de set à sauver et n’avoir pas formidablement joué ce jour- là, il l’a quand même gagnée 3 sets à 0 cette finale.

          Et donc, je maintiens que 2007 ne fait qu’illustrer une réduction progressive et assez continue de la marge de Federer, assaisonnée d’un coup de mou au mois de mars de cette année 2007, mais que néanmoins Federer reste bien le patron du circuit cette année-là. De même que sans la mono il serait vraisemblablement resté en 2008 le numéro 1, avec une marge de plus en plus étroite, Nadal et Djokovic et Murray étant alors arrivés à maturité et lui-même prenant des années et de l’usure mentale au compteur.

    • Quentin 5 février 2013 at 10:25

      Le week-end est fini, je peut reparler de Fed! Ca me manquait :lol:

      Le gros point de désaccord que j’ai avec Coach K, c’est sa vision comme quoi quand Fed gagne c’est parce que le couple devant est moins en forme mais que quand il perd il est bien entendu à fond. Pourquoi ne pas considérer alors que quand le suisse perd c’est parce qu’il a un coup de moins bien?
      Réthorique qu’on entend d’ailleurs assez souvent chez Nadal lui même (j’ai perdu mais je n’étais pas à 100%).

      Ainsi quand il dit « La mononucléose de 2008: Si elle a affectée sa préparation, elle ne l’a pas empêcher d’être performant », on pourrait alors penser qu’il considère Nadal comme performant aussi le second semestre 2009. Or « Juin 2009-Janvier 2010 sont une parenthèse enchantée dans laquelle les absences de Nadal ou la grande fatigue de Djokovic les sort « du marché » profitent à un Roger ». Nadal n’est pourtant absent qu’à Wimbledon…
      Par ailleurs, Fed est totalement à l’ouest entre Indian Wells et Wimbledon 2010 (bien pire que Nadal fin 2009), alors que Djokovic n’est pas mieux et cherche désespérément son service. Mais autant Coach K parle de l’effondrement de Nadal et Djoko en 2009, autant la disparition de Federer et Djokovic en 2010 est passée sous le silence…

      « Nadal a été patron d’Hambourg 2008 à Roland-Garros 2009. Il est moins hégémonique en 2010 mais pour régner, il bat Federer, Soderling, Djokovic en finale de l’USO. C’est déjà prestigieux comme adversaire vaincu que ce qu’à fait Federer en 2009. »
      On peut quand même remarquer que Fed bat trois fois Soderling et une fois Djoko en GC en 2009. Le seul point de différence, c’est la victoire de Nadal sur Fed à Madrid, sur terre.
      Mais ne peut-on pas considérer que Federer étant en difficulté sur cette période févirer-juillet 2010, cette victoire n’a pas plus de valeur que celle de Fed sur Nadal aux Masters 2011? Bien sur que non…

      « Plus jamais, Federer ne reviendra au niveau de 2004-Open d’Australie 2007, il ne sera plus jamais autant un monarque absolu même quand il reviendra au sommet. »
      Ces trois années sont quand même quelques peu surévaluées. Il a connu des défaites surprenantes durant cette période, et a gagné des GC sans bien jouer (AO 2006 par exemple).

  28. Mathias 3 février 2013 at 15:57

    Noooonnnnnnn! Stan avait un mini-break d’avance dans le tie-break du 4ème et servait à 5-4 pour lui.
    Trois points plus tard jeu-set-match Berdych etpoint de la qualification pour le Tchéquie.

    Pas du tennis de super niveau, mais un match typique de Coupe Davis.
    Et qui se ermine aussi de la manière habituelle: sans Fed, les Suisses perdent…

  29. MarieJo 3 février 2013 at 17:33

    dur dur pour stan : il perd un match incroyable contre djoko, et il enchiane avec 2 défaites en coupe davis :( ouch on a mal pour lui !

  30. Quentin 3 février 2013 at 18:12

    C’est tout le problème de Stan: le niveau de jeu on sait qu’il l’a, mais il ne parvient jamais à le transformer en une victoire concrète contre un membre de l’élite (exception faite de son succès contre Murray à l’US Open 2010).

  31. Nath 3 février 2013 at 19:44

    Suis-je la seule à regarder ce qui sera peut-être le seul 5° match décisif du week-end ?
    Un Fognini (qui passe son temps à se faire rejoindre après avoir breaké) – Dodig (mené 2 sets à 1 à moitié cuit mais qui y croit encore et essaie de s’économiser à coup de service volée), ça n’intéresse personne ?
    Moi grâce à mon nouveau PC je retrouve les joies des streams qui ne me ruinent pas ma connexion et des smileys non figés :lol:

    • Nath 3 février 2013 at 20:16

      Et voilà, comme ça se dessinait, c’est bien l’Italie qui s’est qualifiée pour les quarts de finale pour la première fois depuis 98. Prochain tour logiquement au Canada, sur tirage au sort, ce sera la première rencontre entre les deux pays.

  32. Quentin 3 février 2013 at 21:47

    Bellucci vient de battre Isner en 5 sets, cela fait donc 2 partout entre les Etats-Unis (qui jouent à domicile) et le Brésil.
    La dernière rencontre devrait opposer Sam Querrey (n°20 mondial) à Thiago Alves (n°141 monsial).
    L’américain favori évidemment…comme les Bryan hier et Isner aujourd’hui.

    Deux manches à zéro et break dans la troisième pour Raonic face à Garcia-Lopez, c’est presque plié.

    • Quentin 4 février 2013 at 14:26

      Querrey l’a finalement emporté 4-6 6-3 6-4 7-6(3). Laborieux quand on sait la différence de classement (20ème contre 141ème).
      Prochaine rencontre à domicile contre la Serbie, ça risque d’être difficile si comme c’est probable Djokovic est de la partie.

      Les quarts (équipe qui reçoit en première):
      Canada vs Italie
      Etats-Unis vs Serbie
      Argentine vs France
      Kazakhstan vs République Tchèque

      • Quentin 4 février 2013 at 14:33

        Le Canada l’a finalement emporté 3-2 contre l’Espagne, Raonic battant Garcia-Lopez 6-3 6-4 6-2 avant que Ramos ne l’emporte 7-5 6-4 contre Dancevic dans le dernier match sans enjeu.
        La victoire de Dancevic contre Granollers dans le deuxième match du vendredi a fait basculer la rencontre.

      • Skvorecky 4 février 2013 at 17:23

        On semble se diriger vers une revanche de la finale 2010 (sous réserve de blessures et absences des leaders naturels). Auquel cas la France aurait une bonne chance de mettre fin à 10 ans sans titre. Ce qui, au passage, se serait produit dès Belgrade si Tsonga avait été disponible.

        Enfin, c’est la Coupe Davis, et il est rare que tout s’y passe comme prévu… et c’est pour ça qu’on aime!

  33. Patricia 3 février 2013 at 22:48

    Moi j’ai regardé le match de Janowicz contre Zemlja, Jano est vraiment dramatique dans ses expressions ! Un air perpétuellement hanté, mix de Raspoutine et Raskolnikov… Je le garde celui-là !

    Sinon, le tableau de Montpellier est le rassemblement d’une nuée de français (on ne comprend pas pourquoi Tsonga ne joue pas…, assaisonné d’une pincée d’européens dans le coin pour cause de CD : il y a les habitués des qualifs, de Schepper, Ouanna, plus des jeunes et des inconnus de moi, avec quelques nom-prénoms : Jules Marie, Fabrice Martin… Elie Rousset, Mathieu Rodrigues, Grégoire Burquier, Thak Kuhn Wang (français donc). Dans le tableau principal, l’armada : Gasquet, Monfils, Simon, Llodra, Benneteau, Roger Vasselin, PHM, Paire, Mannarino, et le jeune Pouille qui bénéficie d’une WC. Ils rencontreront des belges, des serbes, un israelien, des kazhaks, des roumains, un tchèque, un russe, un finlandais. Tous occupés à ne pas snober la CD ce WE, étrangement…

    • Coach Kevinovitch 4 février 2013 at 13:18

      « on ne comprend pas pourquoi Tsonga ne joue pas… »

      Pour payer moins d’impôts, pardi!

      • Patricia 5 février 2013 at 12:44

        le ssssalaud ! :D

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