France – République Tchèque : l’avant-match

By  | 12 septembre 2014 | Filed under: Coupe Davis
Tirage au sort au musée de Roland-Garros, là où chaque année sont aussi tirés les tableaux des Internationaux de France

Tirage au sort au musée de Roland-Garros, là où chaque année sont aussi tirés les tableaux des Internationaux de France

Un ralentissement, voire une respiration : dans le rythme effréné du calendrier international, la Coupe Davis marque une temporalité différente, moins pressée, moins urgente. Les rassemblements durent huit à dix jours (plus qu’un tournoi ATP), les matchs trois (moins qu’un tournoi ATP). Entretemps ? Beaucoup d’entraînements, des conférences de presse et tout un décorum bien précis. Illustration par l’exemple, avec la demi-finale opposant la France à la République Tchèque, du 12 au 14 septembre à Roland-Garros.

Mardi 2 septembre : Et les nominés sont…

Symboliquement, c’est à ce moment que débutent les demi-finales, dix jours avant les premiers matchs, lorsque les capitaines communiquent leur choix d’équipe. A l’ombre du Stadium Arthur-Ashe, depuis la zone des joueurs de l’US Open, Jaroslav Navratil dégaine le premier et annonce sans surprise Tomas Berdych (7e mondial), Lukas Rosol (27e), Radek Stepanek (39e) et Jiri Vesely (75e). Arnaud Clément répond quelques heures plus tard à coup de Jo-Wilfried Tsonga (10e), Richard Gasquet (14e), Gaël Monfils (24e), Julien Benneteau (28e) et Gilles Simon (31e). Deux équipes, deux modèles, opposés : côté français, on opte pour le nombre maximal de joueurs autorisé par le règlement (des cinq, seulement quatre pourront ensuite entrer en jeu), afin de s’offrir des combinaisons multiples, en simple comme en double. Le quatuor tchèque, bien hiérarchisé autour du noyau dur composé de Berdych et Stepanek, sous-tend en revanche une unique interrogation : sur terre battue, Navratil tentera t-il le pari Rosol en simple, à la place de l’emblématique Stepanek ?

Mercredi 3 septembre : De Flushing Meadows à Roland-Garros

L’avantage du capitaine resté « fit » suite à ses longues années de haut niveau, c’est qu’il peut endosser toutes les casquettes. A peine atterri le lundi, en provenance de New York, Arnaud Clément a foncé à Roland-Garros et a sorti la raquette pour servir de sparring-partner à Julien Benneteau. Ne manquait que son légendaire bandana à « la Clé », protagoniste victorieux de la dernière affiche de Coupe Davis jouée à Roland-Garros, une demi-finale face aux Etats-Unis en 2002. « Bennet » est le premier sélectionné rentré à Paris, après ses défaites au premier tour en simple et en double à l’US Open. « Le décalage horaire, ça va, commente le vainqueur du double de Roland-Garros. Dans ce sens-là, ce n’est pas le plus terrible à encaisser. Le plus dur, c’est le changement de surface, et le fait de se réhabituer à la terre battue après le gazon et le dur américain. Il faut reprendre tranquillement, sans forcer, juste pour reprendre des marques sur terre et prévenir la blessure. On montera petit à petit en puissance. » Arrivé en cours de journée, Richard Gasquet s’est quant à lui contenté d’un décrassage à vélo en compagnie de Paul Quétin, le préparateur physique de l’équipe de France. Au fil des jours (et des défaites à l’US Open), ils seront rejoints par Jo-Wilfried Tsonga, Gilles Simon et finalement Gaël Monfils.

Dimanche 7 septembre : Tu tires, tu pointes ou tu plombes ?

Les Tchèques sont dans la place. En groupe. Toujours en groupe. Radek Stepanek pose son sac sur le banc. Il roule rapidement les épaules, sautille deux ou trois fois, et c’est bon pour l’échauffement : le reste viendra au fur et à mesure de l’entraînement. Tomas Berdych se prend en photo sur le Central, tandis que le petit dernier de l’équipe, Jiri Vesely, semble perturbé par le recul démesuré derrière la ligne de fond de court, particularité du Philippe-Chatrier. La reprise de contact avec Roland-Garros se fait à la cool pour les visiteurs. Ils concluent même leur séance par une partie de pétanque improvisée avec des balles de tennis, dans de larges éclats de rires.

© Česká sportovní / Pavel Lebeda)

© Česká sportovní / Pavel Lebeda)

Mardi 9 septembre : Conférences de presse et Ice Bucket Challenge

« Si on gagne, on refait le Ice Bucket Challenge à Jean Gachassin, mais cette fois au champagne ! » Julien Benneteau est hilare alors que son partenaire de double privilégié, Edouard Roger-Vasselin, vient de les rejoindre, Clément, Tsonga, Gasquet et lui, en tant que sparring d’une séance de double. Le matin, l’équipe de France au complet a exécuté un défi Ice Bucket Challenge sur la personne du président de la Fédération française de tennis, qui avait été nominé par son homologue américain.

Plus protocolaire, voici venir l’exercice imposé des conférences de presse. Devant les médias écrits d’abord, puis au micro des radios, et enfin devant les télévisions. Questions similaires d’une salle à l’autre, sur la rencontre à venir… et sur le coup de tonnerre Cilic à l’US Open. L’avis de Gilles Simon est particulièrement couru, lui qui a failli éliminer le futur vainqueur du tournoi en huitièmes. Le Français refait l’histoire avec malice : « J’aurais pu complètement changer l’issue du tournoi, parce que je sais très bien que ça m’aurait été difficile d’enchaîner Berdych, Federer et Nishikori. »

Pour le reste, c’est de bonne guerre, chaque équipe déploie des trésors d’imagination en vue de rejeter sur l’autre ce satané statut de favori, véritable patate chaude du sport moderne. Argumentaire d’Arnaud Clément : « Je considère les Tchèques comme la meilleure équipe du monde. Ce qu’ils ont réalisé depuis deux ans est exceptionnel. Leurs résultats en Coupe Davis vont sans doute au-delà de leurs qualités tennistiques. Quelque chose les lie, un objectif commun. » Et c’est vrai qu’il y a quelque chose de fort en ce groupe ayant « pleinement conscience que l’on peut réussir quelque chose d’exceptionnel en cas de troisième victoire de suite : personne n’y est parvenu depuis les États-Unis il y a très longtemps », souligne Jaroslav Navratil. « Longtemps » est un euphémisme : le quintuplé réussi par les États-Unis de 1968 à 1972 renvoie au Challenge Round, quand le champion était qualifié d’office pour la finale l’année suivante. Malgré cette perspective d’écrire une nouvelle page dans le livre d’histoire de la compétition, Radek Stepanek, finaud, trouve quant à lui le meilleur argument pour accrocher la pression aux survêtements de l’équipe hôte : « La France est une grande équipe de Coupe Davis, mais qui ne l’a pas gagnée depuis longtemps. Ils doivent être affamés. »

Mercredi 10 septembre : Monfils, le contre-la-montre

Gilles Simon et Gaël Monfils sont décidément inséparables. Comme la veille, les deux potes, peu connus pour leurs affinités avec le double, s’entraînent en tête-à-tête, sous les yeux de l’entraîneur de l’équipe de France, Lionel Roux. Brillant quart de finaliste à New York, passé à un point d’une demi-finale, Gaël manque de tonus et on peut compter pas moins de trois ampoules à sa main droite. A ce moment-là, le Parisien semble un peu « juste » pour être prêt le vendredi. Précautionneux, son « petit Gilou », comme il le surnomme affectueusement, lui suggère même à un moment de mettre fin à la séance. Gaël le prend mal, et Lionel Roux intervient pour rappeler à Simon qu’il n’est pas entraîneur – même si le Niçois de naissance s’est bien amusé dans ce rôle à l’US Open.

© Česká sportovní / Pavel Lebeda)

© Česká sportovní / Pavel Lebeda)

Côté visiteurs, on est passé aux choses sérieuses depuis le retour sur terre en douceur de dimanche : Stepanek termine exténué sa séance avec Berdych sur le Central. Rosol et Vesely ont quant à eux tapé ensemble sur le court 3. Et sur les terres battues asséchées par le soleil, les frappes à plat des cogneurs tchèques jaillissent aussi vite que sur dur. Des conditions de jeu suffisantes pour faciliter l’adaptation de joueurs n’ayant rien de terriens naturels – cela se voit dans leurs déplacements, un brin patauds ?

Le soir, c’est le traditionnel dîner donné en l’honneur des deux formations. Costume de rigueur pour une croisière le long de la Seine, sur la péniche « Bel Ami », ultime temps mort avant les choses sérieuses. Les Bleus termineront leur soirée en vibrant devant l’équipe de France de basket, auteure d’un exploit face à l’Espagne en quarts de finale de la Coupe du monde. Vingt-quatre heures plus tôt, ce sont les Tchèques qui exultaient, cette fois en foot, suite à la victoire des leurs sur les Pays-Bas en éliminatoires de l’Euro 2016, sur un but inscrit à la 91e minute…

Jeudi 11 septembre : Carré d’as ou coup de poker, les capitaines abattent leurs cartes

Un enjeu fort, un cadre hors normes et deux équipes au grand complet… Le musée de Roland-Garros accueille la foule des grands jours pour le tirage au sort de l’ordre des matchs. Journalistes français et tchèques, représentants de la fédération internationale – le président Francesco Ricci Bitti en tête –, des sponsors et de la ville hôte, on frôle les deux cents personnes. Le cérémonial est rodé : le juge-arbitre présente les joueurs individuellement et annonce l’identité des numéros 1 et 2 de chaque formation. Puis le tirage est effectué par une main innocente – ici le premier adjoint de la Ville de Paris, Bruno Julliard. Mais on est le droit de privilégier l’originalité : en 2012, pour un quart de finale France – États-Unis à Monte-Carlo, la fédération locale avait visé juste en invitant Yannick Agnel, deux mois avant que le nageur français n’explose aux Jeux olympiques.

Le point presse qui s’ensuit est entièrement dédié aux choix tactiques respectifs. Les Français sont logiquement invités à réagir à la sélection de Lukas Rosol à la place de Radek Stepanek. Jo-Wilfried Tsonga ne se montre pas surpris : « Radek a été un acteur fort de leurs campagnes victorieuses mais il commence à avoir moins de résultats sur le Tour. Lukas est un joueur qui monte. C’était l’heure pour eux de changer des choses. » Les tricolores, eux, se préparent potentiellement à refaire le coup du quart de finale contre l’Allemagne : Gaël Monfils a droit à deux jours d’entraînement supplémentaire, en vue d’entrer en lice en cas d’hypothétique cinquième match décisif. « Je ne me sentais pas très bien pour jouer dès vendredi, explique t-il. Et Richard a plus souvent battu Berdych que l’inverse… C’est un choix d’équipe. La rencontre ne s’arrête pas aux matchs de vendredi. »

Très progressive au fil de la semaine, la montée en puissance de la rencontre est achevée. Cette fois, c’est parti. Quelques derniers entraînements à venir dans l’après-midi et, vendredi à 10h30, on lâche les fauves.

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586 Responses to France – République Tchèque : l’avant-match

  1. Patricia 12 septembre 2014 at 12:22

    Génial, Richard met une patate en coup droit décroisé pour rattraper sa 2nde !

    Maintenant, je réclame la disqualification du Tchèque, parce que ses caleçons blancs qui dépassent du short pour mourir sur les jambons, c’est immoral.

  2. Patricia 12 septembre 2014 at 12:24

    Berdych parpine comme un buffle depuis 3 jeux.

  3. Patricia 12 septembre 2014 at 12:25

    OUi, un retour gagnant, c’est c’laaa ouiiii !

  4. Patricia 12 septembre 2014 at 12:29

    Bon, franchement berdych met la sauce en retour, là. Faut s’accrocher Richard !

  5. Patricia 12 septembre 2014 at 12:30

    tout va bien quand il passe sa 1è.

  6. Patricia 12 septembre 2014 at 12:30

    Dommage, bien joué des deux côtés, mais 40A !

  7. Patricia 12 septembre 2014 at 12:31

    Mirci missieu Berdych, parce que l’amortie de Richard était pas léthale…

  8. Patricia 12 septembre 2014 at 12:31

    Alléalléalléallé !

  9. Patricia 12 septembre 2014 at 12:32

    Hey,vous bouffez tous ? Je duongue, là !^^

    • Kaelin 12 septembre 2014 at 12:35

      chui là!

  10. Kaelin 12 septembre 2014 at 12:35

    haha ya mon prof qui me donnait encore des cours de finances publiques en juin dernier, Patrick Kanner, le nouveau ministre des sports à côté de Jeannot Gachassin, énorme! allez patou (son véritable surnom) donne de la voix!

    • MarieJo 12 septembre 2014 at 12:37

      franchement Kaelin t’as manqué de touche tu pourrais être dans la loge présidntielle !

      • Kaelin 12 septembre 2014 at 12:52

        oui j’avoue lol ! mais bon je vais à Paris jeudi avant de partir au Vietnam vendredi à Roissy, faisais chier de faire l’aller retour :D mais tkt je gueule comme un putois tout seul devant ma télé jméclate aussi lol ! avec vous en live :D

        • Antoine 12 septembre 2014 at 15:03

          Contactes le…Démerde toi pour être invité à Roland..

        • MarieJo 12 septembre 2014 at 15:22

          le vietnam ! cool c’est pour les vacances ou du taff !
          j’espère que le wifi sera bon là bas !

          • Kaelin 12 septembre 2014 at 15:26

            je pars faire ma 5eme année d’étude là bas mariejo, jlavais annoncé ici il y a qqs mois ^^ ! une école de commerce à Hanoi

  11. Patricia 12 septembre 2014 at 12:43

    Super Richard ! Il tient le coup !

  12. Skvorecky 12 septembre 2014 at 12:44

    C’était le jeu-clef, à mon avis, c’est bon, là.

  13. Patricia 12 septembre 2014 at 12:45

    Dans. la. couenne.

  14. Patricia 12 septembre 2014 at 12:46

    Passing qui poune !
    2 BDM sur le service du Tchèque !

  15. Skvorecky 12 septembre 2014 at 12:47

    Le sauvetage de la première balle de match, pfiou!

  16. Patricia 12 septembre 2014 at 12:49

    jahahahah, l’humiliation ! ça finit par une double !!!

    Putain ça sent trop boooon !

    Trop drôle, quand Richard pousse un cri de rage victorieux, on dirait un chaton qui s’énerve ! ^^^

    Aloooors, il est pas motivé pour la coupe Davis, il va se cacher, richard ?

    • Skvorecky 12 septembre 2014 at 13:10

      Bien sûr, il répond présent quand il s’agit de jouer une demi contre les Tchèques à Roland Garros.

      Mais pour le sale boulot contre les Allemands dans une salle pourrie de Nancy à la fin de l’hiver, il faut pas compter sur lui!

    • Colin 12 septembre 2014 at 13:24

      Arrête la provo Skvo, tu vas nous énerver Patricia :mrgreen:

      Richie était là en huitièmes contre les Australiens, et il a fait le boulot (Kyrgios + le double).

      • Skvorecky 12 septembre 2014 at 13:29

        (J’espère que ça s’est vu, quand même!)

  17. Kaelin 12 septembre 2014 at 12:51

    bon pas trop stressant ce match mais énorme richie, très solide. Berdych complètement à côté de ses pompes et il finit à l’image de son match, sur un double faute sur BDM (après en avoir sauvé une tout de même) … et richie qui finit donc sur un break ultime. Enorme !!

  18. Patricia 12 septembre 2014 at 12:52

    alooors, la feuille de stats, miam, miam :

    Richard Pataud
    Aces 2 5
    Double Faults 0 2
    Service Winners 9 10
    1st Serve 51/78 (65%) 52/86 (60%)
    1st Serve Points Won 38/51 (75%) 31/52 (60%)
    2nd Serve Points Won 16/27 (59%) 14/32 (41%)
    Receiving Points Won 41/86 (48%) 24/78 (31%)
    Break Points 6/10 (60%) 1/2 (50%)
    Return of Serve Winners 1 3
    Total Winners 33 35
    Forehand Winners 10 12
    Backhand Winners 11 8
    Forced Errors 22 24
    Unforced Errors 12 38
    Net Points Won 6/7 10/21
    Total Points Won 95 69

    • Skvorecky 12 septembre 2014 at 12:55

      12 fautes directes en trois sets? Wow!

      • Patricia 12 septembre 2014 at 13:01

        Richard donne très peu quand il est en forme.

        • Skvorecky 12 septembre 2014 at 13:12

          Mais il était en forme? ;-)

          En fait, en y repensant, il semble que ça fait un moment qu’il avait fait de ce match son objectif. La saison américaine ne l’intéressait pas trop et cela explique peut-être ses derniers résultats.

    • Patricia 12 septembre 2014 at 12:56

      Richard a quasi marqué autant de points sur sa seconde balle que Berdych sur sa 1è !

  19. Skvorecky 12 septembre 2014 at 12:52

    Et la double! Euh, il est pas tout à fait en forme, le Tomas. C’est même de mauvais augure pour le double et l’éventuel simple de dimanche.

    En attendant, Tsonga doit faire le boulot face à un Rosol top 30 et deux fois finaliste sur terre cette saison (à noter que Tsonga n’a JAMAIS joué une finale sur terre, mais ça ne veut pas dire grand chose).

    • Colin 12 septembre 2014 at 12:57

      Tsonga a déjà joué sur le Chatrier, ce qui n’est pas forcément le cas de Rosol…
      Et un quart et une demie en GC, c’est plus lourd qu’une finale de 250. Jo devrait faire le boulot, d’autant que la victoire de Richie va le décontracter.

      Super Richie, je n’ai pu voir que le dernier jeu, mais j’ai eu droit à deux passings de folie. Il est chaud on dirait !

      • Skvorecky 12 septembre 2014 at 13:24

        Évidemment, Tsonga a un CV sur terre bien supérieur à son adversaire, mais c’est une anomalie amusante que cette absence en finales (en fait, comme il ne joue quasiment qu’en M1000 et à Roland, c’est logique).

        Pour Rosol, tu es sûr? A mon avis, son troisième tour contre Chela en 2011 a dû avoir les honneurs du Central. En tout cas, si j’avais été organisateur, ça m’aurait semblé couler de source.

    • Patricia 12 septembre 2014 at 13:00

      Bon j’ai pas tout vu, mais y a pas qu’un manque de forme, je crois. Il était tout à fait en forme à l’USO jusqu’à la branlée contre Cilic. Dans ce que j’ai vu, Richard bien solide avec un jeu qui emmerde Pataud énormément (je sens la patte de Master Gilou sur la palette de Richard). J’imagine que Pataud est mal rentré dans la partie, et que Richard l’a complétement déréglé. Du coup son mental de marcassin l’a rattrapé et il a beaucoup offert…

      Si Jo fait son devoir, je parie que Clément les remet face au double.

      • Antoine 12 septembre 2014 at 15:06

        Contre Gaël tu veux dire ?

      • Colin 12 septembre 2014 at 15:26

        A mon avis Patricia veut dire que Clément va titulariser Tsongasquet face à Berdych/Step

  20. William 12 septembre 2014 at 12:59

    Très bon match de Gasquet mais c’était qui en face ? L’ombre de Berdych, guère plus. S’il ne se reprend pas dès demain, ça va être une branlée.

  21. Patricia 12 septembre 2014 at 13:04

    Quand même, 26 points dans la tronche en 3 sets… ça fait mal.
    Je crois quand même que mentalement, Stepanek en patron du double va bien le rassurer. C’est quand même pas la même discipline, non plus…

  22. Patricia 12 septembre 2014 at 13:07

    Ronald en forme :

    Selon nos informations, le partenaire principal de la #DavisCup aime bien les Tchèques mais préfère qu'on joue la Carte Bleue.— DoubleFaute (@Double_Faute) 12 Septembre 2014

    • Patricia 12 septembre 2014 at 13:08

      (ça marche pas quand c’est moi, Marie-Jo !)

      • MarieJo 12 septembre 2014 at 15:27

        LOL colin :)

        @ patricia, c’est bizzare il te manque une partie du code html dans chaque tweet… je ne sais pas pourquoi !

    • Colin 12 septembre 2014 at 13:14

      …les Tchèques sont en blanc ?

  23. Colin 12 septembre 2014 at 13:12

    Quelle synchronisation parfaite. Fédou et Bolelli démarrent pile quand Richie en a terminé avec Pataud.

    • Skvorecky 12 septembre 2014 at 13:27

      Ça te semblera encore mieux synchronisé si je précise que mon boss vient d’entrer dans le bureau et a tenu à s’asseoir juste dans mon dos.

  24. Patricia 12 septembre 2014 at 13:41

    Richard en plein delirium ; après « la Coupe Davis est plus importante que l’USO », voici « le match le plus important de [s]a carrière »…

    « Berdych a fait des erreurs quand j’en avais besoin. Au début, il m’a mis dans le match. C’est une grande, grande victoire pour moi. Je ressens de la fierté et de la joie. Les copains m’ont envoyé sur le court, il fallait que je prenne mes responsabilités, que j’aille gagner mon match, et j’ai gagné comme un homme. Je suis très heureux de placer Jo dans les meilleures conditions.»

    • Remy 12 septembre 2014 at 13:43

      ça en dit très très long sur la dévorante ambition de cet homme.

      • Patricia 12 septembre 2014 at 13:47

        Ah ça, c’est sûr. N’empêche qu’il faudrait savoir ! ^^Il est motivé ou pas, pour la Coupe Davis ? Hmmmm, Rémy ?

        • Remy 12 septembre 2014 at 13:48

          pour être motivé, il est motivé, c’est sur !

    • Humpty-Dumpty, Karim de laiton CC 2012 12 septembre 2014 at 13:51

      « J’ai gagné comme un homme. »
      Trop mignon le petit garçon !

      Rien que pour voir Patricia dans tous ses états ça valait le coup de voir ça (bon, en scoreboard seulement mais quand même) ! On attend l’article de célébration, les dernières divagations poétiques étaient grandioses mais il y a encore mieux qui se prépare, je le sens !

    • Skvorecky 12 septembre 2014 at 13:53

      Rémy, quand Richard renonce au quart en Argentine en sortant d’un super tournoi à Miami, tout le monde lui tombe dessus.

      Et là, quand il fait un match énorme en Coupe Davis après des résultats mitigés en simple, tu voudrais faire pareil?

      • Remy 12 septembre 2014 at 14:11

        t’as raison, c’est un homme, un vrai !

  25. Colin 12 septembre 2014 at 13:51

    Personne pour nous commenter le Tsonga / Rosol et le Federer / Bolelli ?
    Allez, dévouez-vous, j’ai dû couper la vidéo France4, j’suis au taf.

    • Remy 12 septembre 2014 at 14:15

      vu le premier set en Suisse.
      Pas du grand Fedou, même si très solide au service.
      Bolleli pas mal du tout avec de jolis coups gagnants, il perd le set sur un point au tie-break.

  26. Skvorecky 12 septembre 2014 at 14:54

    Même pas 15h00 et la journée de Coupe Davis est déjà torchée!

    Les Français sont très bien partis, mais les Tchèques peuvent très bien gagner les deux points suivants.

  27. Antoine 12 septembre 2014 at 14:55

    6-2 6-2 6-3 pour Jo contre 6-3 6-2 6-3 pour Richie…Bravo !

    Les tchèques se sont fait écraser…Même s’ils gagnent le double, la qualification de l’équipe de France ne fait presque pas de doutes…

  28. Antoine 12 septembre 2014 at 14:57

    De son côté, Federer a remporté difficilement les deux premiers sets contre Bolelli : 7-6 6-4. Leur qualification ne fait guère de doutes non plus…

    On va bien avoir une finale France-Suisse en France, sans doute à Lille ou Lyon.

    • Skvorecky 12 septembre 2014 at 15:03

      J’attendrai de voir le match de Wawrinka contre Fognini pour dire ça, Antoine!

      • Antoine 12 septembre 2014 at 15:18

        Pas faux. Je l’avais oublié celui là..Mais ils jouent en Suisse, les suisses, et pas sur terre, donc normalement Stan devrait s’imposer.

    • Patricia 12 septembre 2014 at 15:08

      Mille fois hélas, le nouveau stade de Gerland ne sera prêt qu’en 2016, et on ne pourrait même pas compter sur le canapé de Kaelin devenu viêt pour une escouade fratricide de 15loviens à Lille….

      • Antoine 12 septembre 2014 at 15:20

        Donc , ce sera forcément Lille, non ? Bercy est indisponible, le stade ne rouvrant qu’une semaine pendant les travaux pour le tournoi de tennis..

      • Colin 12 septembre 2014 at 15:28

        A Lyon, il y a la halle Tony Garnier, ainsi que le Palais des Sports (celui qui a déjà servi en 91).

        • Antoine 12 septembre 2014 at 15:31

          J’ai lu qq part que les agences de voyage suisses vendaient déjà des packages pour Lille…

        • Colin 12 septembre 2014 at 15:34

          …ils feraient mieux d’attendre que la France et la Suisse se qualifient (ou alors il y a une clause d’annulation automatique du voyage en cas de non-qualification d’une des deux équipes?)

          Après le quart de finale contre l’Allemagne à Nancy, la logique voudrait qu’on organise la finale face à la Suisse à Annecy. ou encore mieux, à Evian.

          • Antoine 12 septembre 2014 at 15:48

            Il y a beaucoup mieux que cela à faire pour mettre toutes les chances de notre coté :

            Roger et Stan vont jouer le Master’s et si l’un des deux est en finale, voire les deux, cela veut dire qu’ils seront à Londres jusqu’à dimanche soir alors qu’il n’y aura aucun frenchie au Master’s et qu’ils auront tout leur temps pour se préparer.

            Dans ces conditions à la place de Gachassin, je déciderais de jouer à Nouméa. Il faut 30h de vol minimum depuis Londres et 11 ou 12 heures de décalage horaire. Il suffit d’ajouter quelques gradins pour atteindre la jauge minimale qui est de 5 ou 6 000 places d’après les règles de la CD.

            Les Suisses seront totalement décalqués….

            Voilà comment on gagne une finale de CD.

            • Skvorecky 12 septembre 2014 at 15:51

              OK mais il faudra que Monfils fasse le voyage 2 semaines plus tôt pour avoir le temps de se remettre du décalage horaire…

              • Antoine 12 septembre 2014 at 15:54

                Cela laisse le temps. Il n’a plus rien à faire après Bercy..

              • Kaelin 12 septembre 2014 at 15:56

                il a son titre de champion du monde de paddle à défendre et a un tournoi de poker à Vegas qui sait

              • Patricia 12 septembre 2014 at 17:11

                Au moins ! en hiver c’est 10 heures de décalage dans les dents ; bon, on fait ça sur terre battue, Stan psychotera de toute façons, et 35° à l’ombre de chaleur humide après Londres, ça devrait achever de les moisir.
                Perrette et le pot au lait, la classe à la Française, tout en un.

            • Kaelin 12 septembre 2014 at 15:55

              haha, Antoine capitaine, Antoine capitaine!

            • William 12 septembre 2014 at 15:59

              C’est beau… Le panache à la française !

      • Colin 12 septembre 2014 at 15:31

        D’ailleurs le palais des sports va servir pas plus tard que dans 15 jours pour accueillir ceci :
        http://www.classictennistour.com/lyon

        Borg & Enqvist vs. Leconte & Bahrami

        • Antoine 12 septembre 2014 at 15:33

          Le programme est épatant ! 25€, 20€ pour les licenciés et gratuit pour les enfants..Pas mal..

        • MarieJo 12 septembre 2014 at 16:31

          avec borg, tu y va au moins ?
          si oui j’attends un article bien ficelé ;-)

          • Colin 12 septembre 2014 at 17:44

            Ça m’étonnerait… 25€ c’est quand même pas donné pour voir les cheveux blancs de Borg, et surtout Bahrami et Leconte faire le clown.

        • Patricia 12 septembre 2014 at 17:12

          Il est vétuste et pas très grand, le vieux Palais des sports : 3000 places, aucune chance.

          • Colin 12 septembre 2014 at 17:49
            • Patricia 12 septembre 2014 at 18:02

              mais d’après le lien que tu as posté avant, 3000 places en gradins, 600 places en loges…

              Par contre, Tony Garnier ils disent 17 000 places ? Mais ils attendent quoi, là ? (j’aurais pas cru que c’était si grand).

            • Colin 12 septembre 2014 at 18:24

              C’est parce qu’ils doivent faire une petite jauge pour l’occasion. Borg / Enqvist / Leconte / Bahrami, ça présente moins de potentiel d’attraction que Tsongasquet / Simonfils / Federer / Wawrinka. Et je ne parle même pas du natif du Bourg en Bresse, le LokalMatador.

              Quant à la Halle Tony Garnier, 17 000 places c’est en configuration concert, avec un maximum de gens debout dans le parterre. Si celui-ci est remplacé par un court de tennis, il ne reste sans doute guère plus que 7 400 places (cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Halle_Tony-Garnier)

              Mais bon on parle en l’air car c’est Lille qui tient la corde
              http://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/La-finale-a-lille/497633

      • Skvorecky 12 septembre 2014 at 15:45

        La salle des fêtes du riant village d’Arnac-la-Poste (Haute-Vienne) est également disponible et a de l’expérience dans l’organisation d’événements sportifs, ayant déjà accueilli par le passé les championnats de ping-pong catégorie minimes du Limousin.

    • Kaelin 12 septembre 2014 at 15:37

      haha ouais j’aurais encore été à Lille, tkt que je vous aurais bien hébergé !! mais désormais c’est Hanoi pour moi dés la semaine prochaine, vous entendrez plus trop parler de moi avant que je m’installe dans un appart avec une connexion stable ^^ c’est la bande passante qui va pouvoir souffler! :D

    • Remy 12 septembre 2014 at 16:15

      on en reparle lorsque Rosol aura une balle de match dimanche soir dans la 5ème manche ?

      • Skvorecky 12 septembre 2014 at 16:27

        Je serais Navratil, en cas de cinquième match décisif, c’est pas sur Lukas que je compterais…

        • Remy 12 septembre 2014 at 16:44

          ça marche aussi contre le Mérou

      • Patricia 12 septembre 2014 at 17:15

        Ou bien dimanche pour le goûter, pour les jambons cuits à l’étouffée ? :D

        (Rémy est juste anti-patriote).

        • Remy 12 septembre 2014 at 17:21

          c’est juste pour chambrer.
          Je vois mal Tsonga perdre contre Berdych si c’est pas déjà terminé après le double.

  29. Skvorecky 12 septembre 2014 at 15:05

    Federer a breaké et mène 3-1 dans le troisième.

  30. Remy 12 septembre 2014 at 15:11

    Il est vraiment pas mal ce Bolleli, dans la lignée ce qu’il a montré ces derniers temps.
    Ca serait bien que Roger plie ça rapidement.
    Il ne fait pas les pleureuses comme certains, mais physiquement il ne doit pas avoir beaucoup de réserve.

    • MarieJo 12 septembre 2014 at 16:34

      d’ailleurs s’il était allé en finale à L’us il aurait très certainement été très mal pour enchainer avec la davis… et il a eu le bon goût de ne pas s’épuiser contre cilic… tout ça c’était calculé, je te dis :mrgreen:

    • Skvorecky 12 septembre 2014 at 16:39

      Mais oui! Ça explique sa déclaration en milieu d’US Open, où il énumérait ses objectifs: Wimbledon, la Coupe Davis, peut-être le nº1… et aucune mention du tournoi en cours.

      Reste l’hypothèse qu’il soit tombé sur un mec plus fort que lui ce jour-là, mais, on le sait, ça n’est pas possible :mrgreen:

      • Kaelin 12 septembre 2014 at 16:41

        Cilic plus fort que Federer?!!!

        N’oublions pas que Cilic avant de gagner l’US Open avait le même palmarès que Gilou, un atp 500 en moins, soit une dizaine de 250 … Roger a presque le double uniquement en GC :D

        • Patricia 12 septembre 2014 at 17:16

          Dans la même veine, j’avais noté que Stan avait le même palmarès que Richard à 21 ans, juste avant Melbourne…

  31. Antoine 12 septembre 2014 at 15:12

    Roger a fait le break au 3ème et mène 3-2 service à suivre. Le cas de Bolelli va se régler sous peu..

    • Antoine 12 septembre 2014 at 15:17

      Break confirmé après avoir sauvé une balle de debreak..4-2 pour Roger.

      Il y a eu très peu de balles de break dans ce match : 0 au premier set, 1/3 pour Roger et 0/2 pour Bolelli au 2ème, 1/2 pour Roger et 0/1 pour Bolelli dans le troisième pour l’instant. Autrement dit, Roger a gagné les points qu’il fallait pour plier ce match en 3 sets.

  32. Antoine 12 septembre 2014 at 15:13

    C’est rigolo mais j’ai l’impression que tout le monde ici a adopté le petit nom que j’avais donné à Berdych il y a un bon moment maintenant. Pataud il est, Pataud il restera…

    • Colin 12 septembre 2014 at 15:27

      Il y a aussi « Jambon » qui aurait pu faire l’affaire.
      En double, ça aurait fait Jambon/Mérou.

      Mais Pataud, c’est bien aussi.

    • Kaelin 12 septembre 2014 at 15:38

      je n’ai encore jamais cédé à ce surnom disgracieux !

  33. Antoine 12 septembre 2014 at 15:30

    Match Roger 7-6 6-4 6-4

    Quand on regarde les stats, on voit que Roger a 29 points gagnants contre 33 et qu’en coup droit il n’est qu’à 11 contre 23 pour Bolelli. En revers, Roger en a fait 6 contre 5 à Bolelli….Ce dernier fait plus de fautes directes : 65 contre 51…

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