France – République Tchèque : l’avant-match

By  | 12 septembre 2014 | Filed under: Coupe Davis
Tirage au sort au musée de Roland-Garros, là où chaque année sont aussi tirés les tableaux des Internationaux de France

Tirage au sort au musée de Roland-Garros, là où chaque année sont aussi tirés les tableaux des Internationaux de France

Un ralentissement, voire une respiration : dans le rythme effréné du calendrier international, la Coupe Davis marque une temporalité différente, moins pressée, moins urgente. Les rassemblements durent huit à dix jours (plus qu’un tournoi ATP), les matchs trois (moins qu’un tournoi ATP). Entretemps ? Beaucoup d’entraînements, des conférences de presse et tout un décorum bien précis. Illustration par l’exemple, avec la demi-finale opposant la France à la République Tchèque, du 12 au 14 septembre à Roland-Garros.

Mardi 2 septembre : Et les nominés sont…

Symboliquement, c’est à ce moment que débutent les demi-finales, dix jours avant les premiers matchs, lorsque les capitaines communiquent leur choix d’équipe. A l’ombre du Stadium Arthur-Ashe, depuis la zone des joueurs de l’US Open, Jaroslav Navratil dégaine le premier et annonce sans surprise Tomas Berdych (7e mondial), Lukas Rosol (27e), Radek Stepanek (39e) et Jiri Vesely (75e). Arnaud Clément répond quelques heures plus tard à coup de Jo-Wilfried Tsonga (10e), Richard Gasquet (14e), Gaël Monfils (24e), Julien Benneteau (28e) et Gilles Simon (31e). Deux équipes, deux modèles, opposés : côté français, on opte pour le nombre maximal de joueurs autorisé par le règlement (des cinq, seulement quatre pourront ensuite entrer en jeu), afin de s’offrir des combinaisons multiples, en simple comme en double. Le quatuor tchèque, bien hiérarchisé autour du noyau dur composé de Berdych et Stepanek, sous-tend en revanche une unique interrogation : sur terre battue, Navratil tentera t-il le pari Rosol en simple, à la place de l’emblématique Stepanek ?

Mercredi 3 septembre : De Flushing Meadows à Roland-Garros

L’avantage du capitaine resté « fit » suite à ses longues années de haut niveau, c’est qu’il peut endosser toutes les casquettes. A peine atterri le lundi, en provenance de New York, Arnaud Clément a foncé à Roland-Garros et a sorti la raquette pour servir de sparring-partner à Julien Benneteau. Ne manquait que son légendaire bandana à « la Clé », protagoniste victorieux de la dernière affiche de Coupe Davis jouée à Roland-Garros, une demi-finale face aux Etats-Unis en 2002. « Bennet » est le premier sélectionné rentré à Paris, après ses défaites au premier tour en simple et en double à l’US Open. « Le décalage horaire, ça va, commente le vainqueur du double de Roland-Garros. Dans ce sens-là, ce n’est pas le plus terrible à encaisser. Le plus dur, c’est le changement de surface, et le fait de se réhabituer à la terre battue après le gazon et le dur américain. Il faut reprendre tranquillement, sans forcer, juste pour reprendre des marques sur terre et prévenir la blessure. On montera petit à petit en puissance. » Arrivé en cours de journée, Richard Gasquet s’est quant à lui contenté d’un décrassage à vélo en compagnie de Paul Quétin, le préparateur physique de l’équipe de France. Au fil des jours (et des défaites à l’US Open), ils seront rejoints par Jo-Wilfried Tsonga, Gilles Simon et finalement Gaël Monfils.

Dimanche 7 septembre : Tu tires, tu pointes ou tu plombes ?

Les Tchèques sont dans la place. En groupe. Toujours en groupe. Radek Stepanek pose son sac sur le banc. Il roule rapidement les épaules, sautille deux ou trois fois, et c’est bon pour l’échauffement : le reste viendra au fur et à mesure de l’entraînement. Tomas Berdych se prend en photo sur le Central, tandis que le petit dernier de l’équipe, Jiri Vesely, semble perturbé par le recul démesuré derrière la ligne de fond de court, particularité du Philippe-Chatrier. La reprise de contact avec Roland-Garros se fait à la cool pour les visiteurs. Ils concluent même leur séance par une partie de pétanque improvisée avec des balles de tennis, dans de larges éclats de rires.

© Česká sportovní / Pavel Lebeda)

© Česká sportovní / Pavel Lebeda)

Mardi 9 septembre : Conférences de presse et Ice Bucket Challenge

« Si on gagne, on refait le Ice Bucket Challenge à Jean Gachassin, mais cette fois au champagne ! » Julien Benneteau est hilare alors que son partenaire de double privilégié, Edouard Roger-Vasselin, vient de les rejoindre, Clément, Tsonga, Gasquet et lui, en tant que sparring d’une séance de double. Le matin, l’équipe de France au complet a exécuté un défi Ice Bucket Challenge sur la personne du président de la Fédération française de tennis, qui avait été nominé par son homologue américain.

Plus protocolaire, voici venir l’exercice imposé des conférences de presse. Devant les médias écrits d’abord, puis au micro des radios, et enfin devant les télévisions. Questions similaires d’une salle à l’autre, sur la rencontre à venir… et sur le coup de tonnerre Cilic à l’US Open. L’avis de Gilles Simon est particulièrement couru, lui qui a failli éliminer le futur vainqueur du tournoi en huitièmes. Le Français refait l’histoire avec malice : « J’aurais pu complètement changer l’issue du tournoi, parce que je sais très bien que ça m’aurait été difficile d’enchaîner Berdych, Federer et Nishikori. »

Pour le reste, c’est de bonne guerre, chaque équipe déploie des trésors d’imagination en vue de rejeter sur l’autre ce satané statut de favori, véritable patate chaude du sport moderne. Argumentaire d’Arnaud Clément : « Je considère les Tchèques comme la meilleure équipe du monde. Ce qu’ils ont réalisé depuis deux ans est exceptionnel. Leurs résultats en Coupe Davis vont sans doute au-delà de leurs qualités tennistiques. Quelque chose les lie, un objectif commun. » Et c’est vrai qu’il y a quelque chose de fort en ce groupe ayant « pleinement conscience que l’on peut réussir quelque chose d’exceptionnel en cas de troisième victoire de suite : personne n’y est parvenu depuis les États-Unis il y a très longtemps », souligne Jaroslav Navratil. « Longtemps » est un euphémisme : le quintuplé réussi par les États-Unis de 1968 à 1972 renvoie au Challenge Round, quand le champion était qualifié d’office pour la finale l’année suivante. Malgré cette perspective d’écrire une nouvelle page dans le livre d’histoire de la compétition, Radek Stepanek, finaud, trouve quant à lui le meilleur argument pour accrocher la pression aux survêtements de l’équipe hôte : « La France est une grande équipe de Coupe Davis, mais qui ne l’a pas gagnée depuis longtemps. Ils doivent être affamés. »

Mercredi 10 septembre : Monfils, le contre-la-montre

Gilles Simon et Gaël Monfils sont décidément inséparables. Comme la veille, les deux potes, peu connus pour leurs affinités avec le double, s’entraînent en tête-à-tête, sous les yeux de l’entraîneur de l’équipe de France, Lionel Roux. Brillant quart de finaliste à New York, passé à un point d’une demi-finale, Gaël manque de tonus et on peut compter pas moins de trois ampoules à sa main droite. A ce moment-là, le Parisien semble un peu « juste » pour être prêt le vendredi. Précautionneux, son « petit Gilou », comme il le surnomme affectueusement, lui suggère même à un moment de mettre fin à la séance. Gaël le prend mal, et Lionel Roux intervient pour rappeler à Simon qu’il n’est pas entraîneur – même si le Niçois de naissance s’est bien amusé dans ce rôle à l’US Open.

© Česká sportovní / Pavel Lebeda)

© Česká sportovní / Pavel Lebeda)

Côté visiteurs, on est passé aux choses sérieuses depuis le retour sur terre en douceur de dimanche : Stepanek termine exténué sa séance avec Berdych sur le Central. Rosol et Vesely ont quant à eux tapé ensemble sur le court 3. Et sur les terres battues asséchées par le soleil, les frappes à plat des cogneurs tchèques jaillissent aussi vite que sur dur. Des conditions de jeu suffisantes pour faciliter l’adaptation de joueurs n’ayant rien de terriens naturels – cela se voit dans leurs déplacements, un brin patauds ?

Le soir, c’est le traditionnel dîner donné en l’honneur des deux formations. Costume de rigueur pour une croisière le long de la Seine, sur la péniche « Bel Ami », ultime temps mort avant les choses sérieuses. Les Bleus termineront leur soirée en vibrant devant l’équipe de France de basket, auteure d’un exploit face à l’Espagne en quarts de finale de la Coupe du monde. Vingt-quatre heures plus tôt, ce sont les Tchèques qui exultaient, cette fois en foot, suite à la victoire des leurs sur les Pays-Bas en éliminatoires de l’Euro 2016, sur un but inscrit à la 91e minute…

Jeudi 11 septembre : Carré d’as ou coup de poker, les capitaines abattent leurs cartes

Un enjeu fort, un cadre hors normes et deux équipes au grand complet… Le musée de Roland-Garros accueille la foule des grands jours pour le tirage au sort de l’ordre des matchs. Journalistes français et tchèques, représentants de la fédération internationale – le président Francesco Ricci Bitti en tête –, des sponsors et de la ville hôte, on frôle les deux cents personnes. Le cérémonial est rodé : le juge-arbitre présente les joueurs individuellement et annonce l’identité des numéros 1 et 2 de chaque formation. Puis le tirage est effectué par une main innocente – ici le premier adjoint de la Ville de Paris, Bruno Julliard. Mais on est le droit de privilégier l’originalité : en 2012, pour un quart de finale France – États-Unis à Monte-Carlo, la fédération locale avait visé juste en invitant Yannick Agnel, deux mois avant que le nageur français n’explose aux Jeux olympiques.

Le point presse qui s’ensuit est entièrement dédié aux choix tactiques respectifs. Les Français sont logiquement invités à réagir à la sélection de Lukas Rosol à la place de Radek Stepanek. Jo-Wilfried Tsonga ne se montre pas surpris : « Radek a été un acteur fort de leurs campagnes victorieuses mais il commence à avoir moins de résultats sur le Tour. Lukas est un joueur qui monte. C’était l’heure pour eux de changer des choses. » Les tricolores, eux, se préparent potentiellement à refaire le coup du quart de finale contre l’Allemagne : Gaël Monfils a droit à deux jours d’entraînement supplémentaire, en vue d’entrer en lice en cas d’hypothétique cinquième match décisif. « Je ne me sentais pas très bien pour jouer dès vendredi, explique t-il. Et Richard a plus souvent battu Berdych que l’inverse… C’est un choix d’équipe. La rencontre ne s’arrête pas aux matchs de vendredi. »

Très progressive au fil de la semaine, la montée en puissance de la rencontre est achevée. Cette fois, c’est parti. Quelques derniers entraînements à venir dans l’après-midi et, vendredi à 10h30, on lâche les fauves.

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586 Responses to France – République Tchèque : l’avant-match

  1. JoAkim 13 septembre 2014 at 23:36

    Pour moi franchement cette finale va être un crève-cœur. Voir Roger gagner la coupe Davis contre Richie, Gael et Tsonga, ça aura de la gueule. Mais voir Les frenchies gagner contre Federer et Wawrinka ça aura tout autant de gueule. Je vais essayer d’y aller, même si c’est à Lille, c’est à dire à 1000 km de chez moi.

  2. Oluive 13 septembre 2014 at 23:40

    Quelle surface pour l’éventuel France-Suisse en finale d’après vous ?

    • Oluive 13 septembre 2014 at 23:42

      Terre battue indoor ? Avec le double avantage d’être la moins bonne surface du meilleur Suisse et la probabilité d’avoir des rencontres plus longues, de manière à user au maximum le plus maigre effectif des deux ?

      • Oluive 13 septembre 2014 at 23:43

        Plus la différence de surface par rapport au masters ?

      • Patricia 14 septembre 2014 at 13:19

        C’est ce qui emmerderait le plus les Suisses, certainement ; Wawrinka met du temps à s’accoutumer aux changements de surface, c’est la plus lente, et l’indoor rapide est ce qui convient le mieux à Fed, alors que c’est la surface qui convient le moins à Gasquet – qui se profile comme un pilier du double et dont la TB est la surface de prédilection. Cette fois le double est un point tout à fait gagnable a priori.
        Lui et Gaël s’y habituent vite.

        Sur cette surface, j’aurais tendance à voir Monfils le vendredi, c’est celui qui peut faire durer le plus le match. A voir pour le dimanche…
        J’aurais tendance à l’aligner contre Federer, Richard a vraiment du mal avec lui, ses deux victoires sur terre étaient en 2 sets gagnants et très ric rac ;

        Si c’est l’indoor, Monfils et Tsonga sont devant Richard – même aussi lent que possible…

    • JoAkim 13 septembre 2014 at 23:42

      Une surface dure assez lente c’est ce qui avantagerais le plus les français.

  3. JoAkim 13 septembre 2014 at 23:40

    Pour moi la France sera quand même légèrement favorite : elle jouera à domicile et les deux suisses seront qualifiés pour le masters la semaine précédente.

    • Kaelin 14 septembre 2014 at 00:01

      ouep je pense aussi. dommage, je ne pourrai assister à la finale mais j’espère que vous serez un maximum de 15lovers.

    • Remy 14 septembre 2014 at 07:38

      Ça va dépendre des forme et blessures à ce moment.
      Par contre le point du double semble acquis aux français.

    • Elmar 14 septembre 2014 at 08:18

      Le double est pour vous, ça me paraît clair. Je comprends pas pourquoi ils s’échinent à faire jouer Stan en double. Hier, c’était la pire paire possible à aligner. Stan, en double de Coupe Davis, c’est 3 victoires et… 12 défaites!

      Ca me paraît clair qu’en alignant Federer et Chiudi, ils remportaient le double hier.

      Pour la finale, je suis pour un ticket Lammer-Chiudi, qui a fait un excellent match en Serbie et qui n’aura strictement rien à perdre. Sans compter que ça permettrait à Roger et Stan d’avoir un jour de repos.

      • Patricia 14 septembre 2014 at 13:22

        Ben Roger était vraiment fatigué, ils se disaient que le double avait une petite chance (c’est pas une fessée) et qu’un Roger reposé amènerait le dernier point avec certitude. Et ils veulent entraîner Stan, j’imagine. Y a toujours le fantasme de la médaille olympique en double…

      • Antoine 14 septembre 2014 at 17:33

        L’explication est peut etre que Stan a besoin de jouer pas mal pour etre en forme. Dans un rencontre précédente, il avait perdu le vendredi, joué bien à partir de la moitié du double et très bien joué le dimanche.

  4. Skvorecky 14 septembre 2014 at 00:57

    Les Colombiens qui battent Nestor et Pospisil en 3 sets secs? On ne les avait pas vus venir…

    • Colin 14 septembre 2014 at 14:38

      Cabal et Farah sont des spécialistes du double ! (12ème paire mondiale à la race)

      …et Nestor commence à se faire vieux… même s’il a eu un léger revival cette année avec Zimonjic.

    • Skvorecky 14 septembre 2014 at 15:38

      C’est vrai! Je me plaçais du point de vue du Canada, qui a deux bons spécialistes, mais face à une paire qui joue ensemble toute l’année, ils n’ont pas fait le poids.

  5. Skvorecky 14 septembre 2014 at 01:05

    Pour l’Espagne, désormais menée 2-1, les choses sont en fait assez simples et il n’y a pas de raison de paniquer.

    Le double – que je n’ai pas pu voir -, c’est en somme normal qu’il soit perdu (quoique, contrairement à ce que je pensais, les Brésiliens non plus ne jouent pas ensemble habituellement).

    En simple, le Brésil dispose d’un Bellucci qui, sur quelques séquences, peut être brillantissime, mais la majeure partie du temps, envoie coups droits et revers dans le filet. (au moins la moitié de ses fautes étaient dans ce genre, ce qui était préoccupant).
    Je suis allé me coucher à la fin du deuxième set hier. J’étais tellement crevé qu’il me semblait qu’Andujar avait déjà gagné ce set, alors qu’il ne faisait que servir pour (avant de se faire breaker et de le gagner au tie-break, comme je l’ai appris au réveil).
    Andujar est connu pour une certaine difficulté à conclure ses matchs et je me demande dans quelle mesure cette donnée n’explique pas le résultat d’hier.

    Je ne donne aucune chance au Bellucci d’hier contre Bautista qui est dans le top 15/20. Quant à Dutra Silva, l’écart de niveau avec Andujar me semble insurmontable.

    Il est sûr que l’Espagne se fait une frayeur ce week-end. Mais le risque est faible, vu les forces en présence.

    • Kaelin 14 septembre 2014 at 10:03

      pas mieux ^^. L’Espagne va passer

  6. Remy 14 septembre 2014 at 13:14

    Roger est en train de faire le job et mène 6-2 6-3 contre Fognini

    • Remy 14 septembre 2014 at 15:17

      Fognini très bon dans le 3ème set, il manque plusieurs occasions de faire le break et s’incline finalement dans le tie-break.
      Fed envoie la Suisse la finale.

  7. Geo 14 septembre 2014 at 15:43

    La vie est mal faite. Olivier Delaitre, Guillaume Raoux et Paul-Henri… (heu non, pas Paul-Henri) figurent au palmarès de la Coupe Davis, tandis que la plus brillante génération du tennis français depuis Noah verra son beau rêve s’envoler du fait d’un caprice d’empereur au soir de sa carrière, d’un crépuscule divin.

    • Colin 14 septembre 2014 at 17:45

      Euh non, Delaitre non plus (finaliste seulement en 1999)

      • Colin 14 septembre 2014 at 19:46

        Ah ouais mais là c’est un peu abusé quand même… Le gars était remplaçant pour la finale, et il n’a jamais été sélectionné une seule fois pendant toute la campagne de 1991!

      • Geo 14 septembre 2014 at 20:11

        Je suis tout à fait d’accord avec toi sur l’abus, l’imposture mais il était dans l’équipe et figure donc au palmarès. Les Nouveaux Mousquetaires auront-ils le droit de toucher le grand Saladier?

      • Colin 15 septembre 2014 at 12:17

        C’est à vérifier mais il me semble que seuls les 4 sélectionnés pour la finale ont leur nom sur la Coupe et sont donc « officiellement » considérés comme l’ayant gagnée.
        Ce qui résoudrait le cas Delaitre 1991.
        Mais qui par contre reste inique dans certains cas, puisqu’un joueur qui aurait joué et gagné des matches décisifs en 1/8èmes, quarts et demies, mais pas sélectionné pour la finale (exemple : Clément 2001) n’est pas considéré comme vainqueur de l’épreuve.

    • Antoine 14 septembre 2014 at 18:10

      S’ils ne gagnent pas cette année, ils auront leur chance l’année prochaine..surtout si de grosses équipes sont reléguées..et Roger sera rassasié..

    • Geo 14 septembre 2014 at 18:50

      Emission-bilan de l’Euro de foot 2004 post victoire de la Grèce « Winning ugly »:
      -Christian Jeanpierre (ou Pascal Preaud, bref un beauf footeux): Bon, Laurent, il (Cristiano Ronaldo) en aura d’autres, des occasions de remporter l’Euro…
      -Laurent Blanc, agacé: Mais on n’en sait rien! Il faut saisir les occasion quand elles se présentent à vous.

      • Skvorecky 14 septembre 2014 at 19:43

        A posteriori, ça fait mal. La meilleure performance en sélection de sa carrière, alors qu’il n’avait que 19 ans.

  8. Skvorecky 14 septembre 2014 at 15:59

    Favorite, la France?

    Je ne vois pas comment. Il y a le double, OK, mais il y a 4 simples et il faudra faire 50% face aux 3ème et 4ème mondiaux.

    • Geo 14 septembre 2014 at 17:58

      Favorite en double, la France? Au nom de quoi? Il faudra gagner ce match comme les autres.

      • Antoine 14 septembre 2014 at 18:08

        Il faudra le gagner mais la Suisse est incapable d’aligner une équipe réellement compétitive. Stan et Roger ont perdu leurs 4 derniers matchs et en plus, cela les oblige à jouer les 3 jours. Stan a paumé 10 doubles sur 13 qq chose comme cela..

        A leur place, j’enverrais Lammers et Chiudinelli en leur demandant de ne faire que cela pendant 2 mois d’ici là..Eux peuvent peut etre créer la surprise..

      • Geo 14 septembre 2014 at 18:54

        Le sport n’est pas qu’affaire de stats, mais de talent (et ces deux-là n’en manquent pas), d’envie, de couilles. Il y a un match à réussir, un seul, lors d’une très grande occasion. Il n’est pas exclu que Rogeai accompagné de Stan (ou d’un autre?) se transcendent.

      • Skvorecky 14 septembre 2014 at 19:39

        Geo,

        Le point du samedi n’est pas acquis d’avance, principalement parce que la France n’a pas de paire fixe et établie. Ça se joue en gros entre 3 paires possibles.

        Mais côté suisse, le double est dans un certain marasme quand même. La fixation sur les médaillés d’or a mené à une sorte d’impasse. Pékin, c’est loin. Elmar parlait de Fed-Chiudinelli, pourquoi pas, mais quand ont-ils joué pour la dernière fois?

        Et puis un détail, Geo: franchement, les « couilles »? On en est encore là?

        • Geo 14 septembre 2014 at 20:23

          La France n’a pas de paire établie, tout à fait, le double est avant tout une affaire de jeu. La Suisse n’a certes pas montré de garanties de fiabilité mais personnellement je n’arrive pas à établir de certitudes à l’avance.

          Les couilles, les valseuses, les roubignoles. On peut employer des termes ou expressions plus chastes telles « la capacité à ne pas se désunir sous la pression », « le bon choix au bon moment », « l’ace qui fait du bien ». On a déjà vu l’un des deux joueurs d’une paire « passer à côté » et inversement un autre « tenir la baraque ». Donc oui, outre les paramètres technico-tactiques, à un instant décisif d’une finale, la faculté à ne pas se désunir sous la pression et à sortir le bon coup en dépit d’un énorme enjeu peut jouer.

        • Skvorecky 14 septembre 2014 at 20:31

          On dira que tes affinités avec l’espagnol (langue qui sanctifie les organes génitaux masculins) influencent ton vocabulaire ;-)

        • Geo 14 septembre 2014 at 20:34

          Pues eso, con dos cojones…

          • Skvorecky 14 septembre 2014 at 20:38

            ¡Olé tus huevos!

      • Kaelin 14 septembre 2014 at 19:43

        d’autant plus que davantage une affaire de « couille », qui peut à la limite davantage jouer en simple, c’est surtout une affaire d’automatismes pour ce qui est de la question du double … il faut faire jouer une paire à fond ensemble d’ici là pour espérer avoir une chance côté Suisse. Moi les français me paraissent favoris sur ce point

  9. Antoine 14 septembre 2014 at 17:36

    La Croatie, sans Cilic aujourd’hui…est à 2-2…

    Les belges ont gagnés 3-2

    La Serbie à 2-2 aussi, comme l’Espagne.

    Il y a de la descente dans l’air..

  10. William 14 septembre 2014 at 17:47

    Finale France-Suisse, comme prévu.

    Serai-je seul ici avec Elmar et Remy (et Jérôme ?) à être pour les Suisses ?

    • Geo 14 septembre 2014 at 18:02

      On a dit depuis longtemps que c’est la finale rêvée, je trouve que c’est la plus cruelle. Pour des raisons différentes, ce sont deux équipes magnifiques que je voudrais voir triompher mais la loi du sport est implacable. Un peu comme si on avait une finale de Coupe du Monde entre le Brésil de jadis et l’Espagne de naguère.

    • Antoine 14 septembre 2014 at 18:15

      Elmar, c’est bien normal puisqu’il est suisse et soutient donc son équipe nationale..

      Tu fais donc partie des traitres qui soutiennent le parti de l’étranger, William ? C’est mal, William, très mal. Tu seras pendu à Lille avec Lendl..

      • Patricia 15 septembre 2014 at 22:11

        Pendu avec le filet pro-tchèque.

    • Ivan 14 septembre 2014 at 18:58

      Les suisses se doivent d’être soutenus et le seront.

      • Antoine 14 septembre 2014 at 19:06

        Ils le seront. Il y aura sans doute pas mal se suisses à Lille..

        • Patricia 15 septembre 2014 at 22:17

          Et encore plus de traîtres.

    • Skvorecky 14 septembre 2014 at 19:33

      A mon avis, il y a pas mal de monde sur ces pages qui soutiendront la Suisse, et j’en ferai bien entendu partie.

      (A quand les sondages en page d’accueil?)

      Je veux bien me faire pendre Place de Gaulle en compagnie de Lendl et tous les autres, une fois la victoire helvétique consommée.

      • Kaelin 14 septembre 2014 at 22:41

        « à quand les sondages en page d’accueil ? » , j’espère jamais, on n’est pas sur l’Equipe.fr =D

      • Skvorecky 14 septembre 2014 at 22:48

        Oui mais entre nous, ça peut être sympa. Et puis les questions seraient meilleures!

    • Kaelin 14 septembre 2014 at 19:41

      un peu partagé mais je soutiendrai la France ! si vous voulez fêter ça, juste à côté du stade Pierre Mauroy, il y a une buvette (possédée par des joueurs du LOSC parait-il) où la bière est pas chère et ya pas mal de place … en plus la bière est bonne puisqu’on est dans le Nord. Et vous pouvez y aller, après vous prenez le métro et vous dormez à l’hotel sur Lille, c’est à 15 min du stade (situé à Villeneuve d’Ascq). vous finirez de fêter ça rue massena, solferino ou mieux, au Kremlin dans le vieux Lille!

    • Remy 14 septembre 2014 at 20:19

      100% avec Roger et Stan !

      • Skvorecky 14 septembre 2014 at 20:27

        Et moi qui pensais que tu allais soutenir Richard! :mrgreen:

        • Remy 14 septembre 2014 at 20:39

          A moins qu’il joue l’Espagne …

        • Patricia 15 septembre 2014 at 22:18

          Ca alors !

  11. Antoine 14 septembre 2014 at 18:03

    Ce que je retiens de ce week end à Roland, c’est surtout le fait que Richie a enfin été excellent en CD et à Roland Garros. En CD, sa meilleure perf, c’était de battre Haas en 2006 alors que ce dernier était 29ème. A Roland, sa meilleure perf, c’etait Bellucci, 25 ème..

    Le fait qu’il ait prouvé qu’il pouvait etre excellent est important parce qu’il donne beaucoup plus de choix à Clément et donne beaucoup plus de garanties sur le niveau de l’Equipe en cas de blessure de l’un ou l’autre. Il sait jouer en double et il sait jouer sur toutes les surfaces.

    Le 2ème truc que je retiens, c’edt que cette rencontre confirme que l’avantage de recevoir peut etre considérable. Je l’avais sous estimé dans mon commentaire de vendredi matin.

    Il y avait un avantage énorme à jouer à Roland : tous les tchèques sont meilleurs sur dur que sur terre, y compris leur double. La profondeur du banc français en comparaison fait que l’on peut aligber une équipe compétitive sur terre comme sur n’importe quelle surface. Enfin, en jouant sur terre, ceci empechait ceux qui sont allés loin à Flushing et qui ont besoin de temps pour gérer la transition d’etre prets : Berdych était à la rue et on pouvait se passer de Gael..

    Jouer à domicile, cela peut valoir un point de plus sans problème.

    Compte tenu de ce qui précède, et meme s’ils entretiennent le (faux) suspense et annonceront la décision le plus tard possible, je suis convaincu qu’ils choisiront de jouer sur terre battue à Lille.

    Principalement parce que Roger et Stan joueront au Masters la semaine précédente sur dur lent et qu’aucun frenchie n’y sera. Aussi parce que Roger est moins bon sur terre et que la terre oblige à jouer plus longtemps, donc à se fatiguer plus. Or, il a déja énormément joué cette année, de loin le plus de tous les joueurs, et que je doute qu’il se ménage au Masters qu’il peut gagner.

    En définitive, vu le fait que le point du double est sauf catastrophe dans la poche et que l’on jouera à domicile, je pense que l’Equipe de France a une très bonne chance. Les 4 matchs de simple sont tous gagnables et perdables mais il suffit aux frenchies d’en gagner 2 sur 4 alors que les suisses doivent en gagner 3 sur 4. Un seul droit à l’erreur pour les suisses, c’est une très faible marge quand on songe que l’on a Gael, Richie, éventuellement Gilou et que les matchs entre Jo et Stan à Roland ont toujours été très accrochés et qu’il y a battu Roger, certes pas bon.

    Il y a de fortes chances pour que cela se joue lors du 5ème match…

    Maintenant, on verra ce qui se passe dans les deux prochains mois mais cette fois ci, ils ont fait l’effort pour etre au rendez vous et vont faire pareil pour la finale..

    • Colin 14 septembre 2014 at 20:17

      Maître Antoine, je plussoie sur à peu près tout ce que vous écrivites dans le commentaires ci-dessus.
      Finalement, la seule hypothèse qui ferait que les suisses seraient favoris serait que les français choisissent un court en dur proche de celui des Masters.
      Ou bien, que les français choisisse la TB et que Fed et Stan décident plus ou moins inconsciemment de balancer leurs trois matches de poule aux Masters et se fassent sortir avant les demies, leur laissant ainsi deux jours de plus pour s’acclimater à la TB. Ceci dit, n’oublions pas que la TB indoor n’a pas grand’chose à voir avec la TB outdoor : remember Gremoble 1982 et Nice 1999 (je n’ajoute pas Bercy 2002 à la liste car Safin et Youzhny sont des joueurs à l’aise sur TB… à noter que cette année-là Safin participait aux Masters mais y avait perdu ses trois matches… La finale de CD était donc clairement son objectif majeur de fin de saison)

      • Colin 15 septembre 2014 at 09:22

        …et merci à Geo pour le correctif

  12. Fred 14 septembre 2014 at 18:36

    Bonjour à tous !
    Alors voilà, j’étais à Roland samedi après midi et je m’en viens vous faire part de mes impressions.
    Déjà le contexte : ma femme a gagné 2 places pour le double de samedi, à un concours sur facebook. Nous sommes donc gracieusement invités par les sponsors. C’est ma deuxième fois à Roland. La première fois, j’avais déjà été invité par un pote donc en fait, je n’ai toujours pas acheté la moindre place pour rentrer dans Roland Garros… Bon passons. Nous sommes placés dans la tribune derrière la chaise d’arbitre, pile en face de la ligne de fond de cours, et à la rangée 3, c’est-à-dire un peu au dessus de la rambarde en verre des gradins hauts.
    Je ne vais pas vous raconter le match, vous êtes sans-doute déjà au courant de ce qu’il s’est passé… Je vais plutôt vous faire un petit j’ai aimé/j’ai pas aimé :
    J’ai aimé être pile en face de la ligne du fonds pour bien pouvoir juger la longueur des balles. Du coup, j’ai beaucoup aimé le coup d’œil des juges de lignes car en fait, moi, je n’ai rien vu du tout ! Ça allait beaucoup trop vite… vais p’t’être bien prendre rdv avec l’ophtalmo du coup…
    J’ai aimé voir Gasquet jouer ! Des 4, c’était lui que j’attendais le plus… Et j’ai eu de la chance car il était vraiment dans un bon jour ! Son revers long de ligne pour gagner le set était du pur bonheur, avec la réaction de furieux derrière ! Je n’ai pas souvenir de l’avoir déjà vu comme ça…
    J’ai aimé voir les joueurs réagir, discuter sur le terrain. Pas juste les même gros plans que les chaînes de télé font toujours. Par exemple, malgré la situation, Berdych avait toujours le sourire aux lèvres, il communiquait pas mal avec tout le monde (le coup de la balle au filet avec Tsonga… et pleins d’autres petits trucs comme ça) ça a l’air d’être un bon petit plaisantin ce joueur en fait…
    D’une manière générale, j’ai aimé voir tous les petits détails qu’on ne voit pas à la télé : l’arbitre qui donne des bons points ou des claques d’un seul regard à ses juges de lignes, les ramasseurs de balles tellement à fond, qui jouent leur vie au moment de faire rouler leurs balles à leurs collègues, les photographes qui courent avec leur téléobjectifs de 10 mètres de long sur l’épaule , hôtes et hôtesse d’accueil très sympas qui aiguillent les gens là où il faut (mais pourquoi en tribune haute on est accueilli par un jeune étudiant maigrichon alors qu’en tribune d’honneur ils ont droit à 2 bombes ?)
    J’ai aimé pouvoir ressortir toute ma culture tennistique (acquise principalement ici grâce à vous tous…) et répondre à toutes les questions de ma femme d’une manière docte et savante mêlant élégance, concision et précision. Mon moment de gloire fut l’explication du service dit « à l’australienne » (non chérie, Tsonga ne se met pas « à 4 pattes n’importe comment», il utilise une technique spécifique inventée par ses pairs australiens spécialistes du jeu en double…)
    En revanche, je n’ai pas aimé l’ambiance criarde dans le stade, c’était un peu too much quand même… et je vise tout particulièrement tous ces gens du club officiel des supporters qui entrent en transe à TOUS les points, même sur un pauvre retour bas du filet à 15-15, 1-0 premier set. Sérieux, ils prennent quoi pour être dans un état pareil ?
    Je n’ai pas aimé la sortie de Stepanek au moment où les français devaient servir pour le 2è set mais j’ai encore moins aimé la bronca à son retour. Là je renvoie tout le monde dos à dos, aussi débiles les uns que les autres. Avec son expérience, il pensait qu’il allait se passer quoi le tchèque ? Surtout qu’il a dit après qu’il avait eu mal au début du deuxième set. Il fallait sortir à ce moment là alors… et puis tous ces crétins hurlant à plein poumons… Comme si ça allait servir à quelque chose sinon à encore plus faire attendre le français au service et donc le faire stresser pour rien, alors qu’il a un set à conclure quand même… La seule réponse possible à cette sortie un peu limite, c’était aux joueurs de la donner sur le terrain et ils l’ont parfaitement fait.
    Et puis pêle-mêle, je n’ai pas aimé la tribune présidentielle constamment à moitié vide, la pétasse de derrière qui me donnait tout le temps des coups de drapeau, le fait qu’ils aient donné la place 26 rang 3 à ma femme et à moi la 48 rang 4… heureusement, quand on est arrivé en tribune, c’était le boxon total, personne n’était à sa place et donc on s’est aussi assis n’importe comment… Je n’ai pas aimé le club-sandwich à 5,60 euros et le petit t-shirt taille 6ans pour mon neveu à 25 euros… mais bon ça, c’est Roland !

    • Ivan 14 septembre 2014 at 19:14

      Mon cher Fred on peut dire que t’as passé du bon temps ce weekend. Et à l’œil en plus…

    • Skvorecky 14 septembre 2014 at 19:27

      Sympa ton samedi aprem!

      Bien vu (si on peut dire!), ta remarque sur les juges de ligne. Je suis comme toi, voire pire: même en regardant la marque après-coup, je suis incapable de juger une balle limite.

      L’ophtalmo, peut-être. A moins que ce soit les gènes…

    • Kaelin 14 septembre 2014 at 19:29

      Excellent, chanceux va .. Gasquet est aussi un des joueurs que j’aimerais vraiment voir en vrai. J’en ai vu plusieurs dont certains très bons mais jamais Richie ..

      Sinon c’est vrai que Berdych était d’humeur assez touristique ce week-end ^^. En voilà un qui a bien redressé son image de mec hyper chiant et froid. Depuis 1 an ou 2, notamment son inscription sur twitter où il blague pas mal, tout le monde le trouve beaucoup plus sympa (et c’ets vrai qu’il sourit davantage sur le terrain et parait plus abordable, un bon spin doctor peut-être lol).

    • Patricia 15 septembre 2014 at 22:10

      Ambiance un peu différente de la restitution champagne et macarons d’Antoine à RG…

      Moi je comprends Stepanek : il avait moins mal au début, et il fallait surfer sur la vague de décompression des Français après la perte du 1er. Après, il fallait bien qu’il tente de terminer la rencontre.
      Les gens qui sifflent le gars qui demande à l’arbitre de vérifier une marque ou qui se fait soigner sont de sombres abrutis, mais bon…
      Le public qui fête le moindre point, je vois ça comme un petit rituel de soutien, comme les gars qui se tapent dans la main aussi bien pour les points foirés que pour les autres : c’est un club de supporters, ils sont là pour ça, et apparemment les joueurs apprécient.

  13. Kaelin 14 septembre 2014 at 19:48

    défaite de Struff 6-3 6-4 vs Brown au Challenger de Szczecin

    • Kaelin 14 septembre 2014 at 19:49

      Troicki et Mannarino ont remporté un challenger aussi

  14. Kaelin 14 septembre 2014 at 19:53

    haha La Monf’ quoi ! énorme

    https://www.youtube.com/watch?v=oFw-FCM2LYQ

    • Antoine 14 septembre 2014 at 22:16

      Hallucinant !

  15. Kaelin 14 septembre 2014 at 19:56

    Cilic qui sert pour remporter la rencontre vs les PB et Thomaz Bellucci qui sert pour le 1er set vs B-Agut !

    • Skvorecky 14 septembre 2014 at 20:25

      Bautista en train de remettre les pendules à l’heure dans le deuxième, mais ce week-end semble une bonne application de la loi de Murphy à la sélection espagnole. Tout ce qui pouvait mal se passer se passe effectivement très mal…

      J’ai vraiment du mal à voir Belluci le faire, quand même.

  16. Oluive 14 septembre 2014 at 19:56

    Les places pour la finale sont déjà en vente ?

  17. Kaelin 14 septembre 2014 at 20:00

    Bon article de Cochennec sur la finale à Lille :

    http://www.slate.fr/story/92087/tennis-coupe-davis-france-suisse

  18. Skvorecky 14 septembre 2014 at 20:17

    Concernant le choix de la surface côté français, je serais plus perplexe envers la terre battue.

    Premièrement, par philosophie. La terre n’est pas par essence la meilleure surface pour les joueurs français. Monfils y est très bon, mais il excelle aussi sur dur. Gasquet y est à l’aise, mais il joue bien partout. Pour Tsonga, Simon, Benneteau, ce n’est clairement pas leur meilleure surface.
    Alors choisir la surface non en fonction de ses forces, mais des supposées faiblesses de l’adversaire, je me demande si c’est une bonne idée. Ça me rappelle le quart 2012, joué à Monte-Carlo pour soi-disant gêner les Américains. Résultat: ni Monfils ni Gasquet ne jouent, et Isner fait à la France ce qu’il a fait à Federer au premier tour!
    Vous me direz, la terre battue a bien fonctionné pour les demi-finales…

    Deuxièment, l’analyse est de gêner Federer qui serait sur sa pire (ou plutôt sa moins bonne) surface, et Wawrinka qui aurait du mal à faire la transition dur-terre.
    Déjà, l’un comme l’autre pourraient finir leur Masters le jeudi (Wawrinka plutôt que Federer, certes), ce qui leur laisserait une semaine entière pour préparer la finale: ça devrait suffire.
    J’ai l’impression que la terre, si elle gênera Federer, ne l’empêchera pas de faire le boulot (les Français peuvent rêver à l’exploit et se le rendre plus accessible, mais Federer, ils ne le battent que quand ils font un des rares matchs de leur vie. Que ce soit sur terre ou ailleurs.
    Quant à Wawrinka… eh bien je crois que la terre n’est pas loin d’être sa meilleure surface, et qu’il faudra se lever tôt pour l’y battre.

    J’aurais une proposition différente: choisir la surface qui désavantage le plus Wawrinka, en donnant plus ou moins pour perdus les deux matchs de Federer, et en comptant que le double + 2 victoires sur Wawrinka donnent le saladier.

    Malheureusement, les Français ne peuvent pas choisir l’herbe. Mais un dur indoor extrêmement rapide pourrait être le bon plan.

    • William 14 septembre 2014 at 21:03

      Tout à fait d’accord avec toi Skvo : quand on veut gagner, il faut compter sur ses forces et pas sur les faiblesses de son adversaire. Ton exemple de Monte Carlo est le bon. Déjà, à l’époque, je pensais que la bonne surface pour les recevoir était de l’indoor pas trop rapide. C’est la meilleure surface des Français…

    • Antoine 14 septembre 2014 at 22:36

      Mieux vaut pas partir de l’idée que le Masters sera terminé dès jeudi pour les suisses. Roger va toujours au moins en demies, sauf en 2008….On ne sait pas de combien de temps de préparation disposeront les suisses mais quelle que soit cette durée, un changement de surface par rapport à celle du Masters les désavantagera.

      Ensuite, Monfils est meilleur sur terre qu’ailleurs. Jo moins bon et pour les autres cela se vaut, en 5particulier pour Simon et Richie. Julien idem et c’est sur terre qu’il a gagné un GC. Globalement l’equipe n’est pas moins forte sur terre qu’ailleurs.

      Roger est moins fort sur terre. Jouer sur terre le fatiguera plus de surcroit alors qu’il sortira déjà fatigué du Masters et de sa saison. Pour stan, cela ne change rien mais il a besoin de plus de temps pour s’adapter que Roger. Ils sont donc globalement moins forts sur terre. S’ils ne l’étaient pas, ils joueraient sur terre quand ils le peuvent chez eux. Ils ne le font plus depuis 2012..

      Il faut tenir compte de ses forces propres et de celles de ses adversaires. Il faut concilier les deux. C’est ce qu’ils ont fait ce week end.

      Un indoor très rapide est une option envisageable mais gênerait au moins autant les français que les suisses. Pas crédible à mon avis. Ce n’est pas l’équipe d’Espagne en face.

      Je suis pret à parier sans pb qu’ils choisiront la terre battue avec des balles assez vives pour que le rebond soit haut.

      • Skvorecky 14 septembre 2014 at 23:48

        « Un indoor très rapide est une option envisageable mais gênerait au moins autant les français que les suisses »

        Mais c’est justement ce que devraient rechercher les Français! Une surface qui mette tout le monde plus ou moins au même niveau. Tout en conservant l’avantage de la transition difficile Masters-Davis (le court est assez lent à Londres).

        J’ai vraiment dans l’idée que, si Federer doit perdre un match, il le perdra, peu importe la surface. Et que s’il est au point, il ne fera pas de quartier. Mais un Tsonga et un Monfils en feu au service pourraient quand même beaucoup l’emmerder, voire le battre. Quant à Wawrinka, il souffrirait, c’est clair.

        Si j’étais Tsonga, nº1 français, et qu’on me disait: écoute, Jo, on va tenter le coup sur terre battue. Tu ne pourras pas jouer ton jeu d’attaque comme d’habitude, il faudra gratter la balle, mais ça emmerdera tout autant Federer et Wawrinka à peine revenus de Londres… eh bien je ferais la gueule, quand même.

        Sur terre battue, voici les face-à-face:

        Wawrinka-Tsonga: 2-2 (0-1 sur dur), dont 1-1 à Roland Garros (à chaque fois en 5 sets bien tendus)

        Wawrinka-Monfils: 0-0 (2-2 sur dur, dont le plus récent remonte à janvier 2011)

        Wawrinka-Gasquet: 1-0 (tout le monde s’en rappelle) (0-1 sur dur)

        Federer-Tsonga: 2-1 (9-3 sur dur), dont la victoire de Tsonga l’an dernier à Roland Garros, contre un demi-Roger. Au moins Tsonga croira ferme en ses chances.

        Federer-Monfils: 4-0 (4-2 sur dur), dont un net 3-0 à Roland (et 9 sets à 1).

        Federer-Gasquet: 2-2 (7-0 sur dur). La stat est encourageante, mais personnellement, je ne compterais pas trop sur une victoire de Richard s’ils s’affrontaient à Lille.

        Il faut bien se dire que si la France choisit la terre battue, c’est pour faire jouer Gaël. Sinon ça n’a aucun sens…
        Et si Stan ne fait pas le con, quand on voit ce qu’il a fait sur terre à un David Ferrer à MC, ce n’est pas lui qui va souffrir.

        On verra ce qu’il en sera en novembre.

        • Patricia 15 septembre 2014 at 00:11

          Comment ça, il faut mettre tout le monde au même niveau ? Il faut maximiser ses forces et minimiser celles de l’adversaire, c’est pas forcément synonyme !

          Le double, avantage France sur terre.
          Tsonga/Fed, plus c’est lent, moins Fed le met sous pression. Il est meilleur au service que Tsonga… Même si ce dernier reste sur sa victoire à Toronto, la précédente c’était à RG. Toronto c’est pas Cinci : c’est humide, c’est lent.
          Gasquet, c’est sur terre qu’il subira le moins, son lift y est plus gênant et sa gestuelle ample moins pénalisée.
          Monfils est meilleur sur lent dans le jeu. Il peut s’adapter sur rapide, mais il préfère le lent.
          Simon aussi.

          Je pense qu’ils vont s’appuyer sur Gasquet, qui est susceptible de jouer 3 matchs… Gasquet a gagné tous ses matchs sous l’ère Clément.

          • Antoine 15 septembre 2014 at 00:21

            C’est pas du tou synonime tu veux dire..tout à fait d’accord sur ce que tu dis…

        • Antoine 15 septembre 2014 at 00:16

          Les HZH tendent plutot à demontrer l’inverse de ce tu soutiens..Avantage à la terre..

          Par ailleurs en 3 jours, passer d’un dur lent à un dur rapide n’est pas un problème, passer à la terre est une toute autre affaire. Compter une semaine minimum…

          • Skvorecky 15 septembre 2014 at 00:33

            Erreur, Antoine, les H2H… ne démontrent rien! Car les affrontements ssur terre se sont fait rares.

            A une exception près: Federer-Monfils, qui est très parlant. Ça tombe mal, c’est dans la perspective de ce match que les Français choisiraient la terre.

            • Patricia 15 septembre 2014 at 21:53

              Les H2H on en fait toute une histoire… mais il faut contextualiser les rencontres. Federer remporte les 5 premières rencontres face à Monfils ; les 4 premières, Gael n’est pas entré dans le top 60.
              Fed est globalement plus fort, ceci explique cela.

              Première défaite à Bercy : c’est le M1000 où Fed a eu le plus de mal dans sa carrière, pour des raisons de priorité (Bâle et les masters). Et Monfils est boosté à domicile. 2è défaite à Shanghai, en 2013 : Fed est en manque de confiance complet après son année merdique et ses problèmes de dos.

              Il est plus prenable aujourd’hui qu’avant, et son style de jeu est moins propice à la TB aujourd’hui. Comme Monfils y est bon, on pense qu’il a ses chances actuellement contre Roger – et d’autant plus sur sa plus mauvaise surface.

        • Skvorecky 15 septembre 2014 at 00:26

          Alors là tu me surprends Patricia: Gasquet? Susceptible de jouer trois matchs, pourquoi pas, mais susceptible d’en gagner combien? A part le double, je ne le sens vraiment pas. C’est l’effet de sa victoire sur Berdych, je suppose; mais peu de garanties que ça marche en finale.

          En fait je pars du principe que Tsonga et Monfils doivent jouer les simples… C’est vrai qu’en cas de remplacement par Gasquet, mieux vaut être sur terre.

          Quant à mettre « tout le monde au même niveau », du point de vue de l’équipe la moins forte, c’est le jackpot s’ils trouvent une surface qui permet cela! C’est-à-dire que ça reviendrait à éliminer l’écart existant, et je ne crois vraiment pas qu’il soit possible de viser mieux.

          En fait, la stratégie que j’expose est résumée par la déclaration de Berdych avant la finale 2012: « nous construirons notre succès sur le point faible de l’Espagne: Almagro. » Ce qu’ils firent.
          En choisissant la terre, les Français donneraient l’impression de vouloir construire leur succès sur Federer.
          Bonne chance!

          • Patricia 15 septembre 2014 at 21:32

            Perso, je le ferai pas jouer 3 matchs !
            Le double et le match contre Stan si Monfils est grillé, et basta (et encore, seulement sur TB) !
            Mais il est possible que Monfils ne soit pas aligné pour des raisons x, c’est arrivé plus d’une fois. Par ailleurs, Clément est très conservateur dans ses choix : il avait déjà décidé d’aligner Gasquet/Tsonga dès la semaine précédente, d’après Bennet. Gasquet a battu Fed deux fois sur terre, Monfils jamais…

            Il peut aussi décider de l’aligner contre Fed pour le fatiguer et préserver Monfils pour le décisif.

            Quand tu cites Berdych, je remarque que les Tchèques ont toujours exclusivement joué sur indoor rapide à domicile… (Ils y ont battu les Français, tiens.) Et que les Français ont aussi battu les Espagnols (avec le même N°1, Ferrer) sur indoor rapide.

            Le problème c’est quand l’équipe adverse possède a priori deux joueurs supérieurs à notre équipe… Est-ce qu’on peut se permettre de se dire qu’on va prendre deux points garantis à Stan, quelle que soit la surface ? Même sur herbe il était très fort cette année, c’est la fatigue qui a bien joué contre Roger ! En indoor aux Masters l’an passé il sort Berdych et Ferrer, pas manchots sur la surface (Ferrer fait un énorme Bercy). Il a battu Raonic et Anderson à Shanghai. Par contre il s’est fait fesser par Garcia Lopez au 1er tour de RG…

            Mais bon, c’est vrai que j’ai sans doute du mal à imaginer de construire la victoire sur 2 perfs du seul Tsonga plutôt que sur la maximisation du collectif. Pour moi les Suisses sont plus forts (sauf en double à la rigueur mais en indoor, les écarts se réduisent). Donc il faut faire du judo, retourner leur force contre eux : ils vont aux masters, ok, profitons de la fatigue, de la rupture des surfaces, et du fait qu’on a des joueurs excellents sur la surface qui maximise la fatigue et la difficulté d’adaptation.

    • Patricia 14 septembre 2014 at 23:58

      Je pense qu’avec des Français bons partout, la logique voudrait que ce soient les relatives faiblesses de l’adversaire qui décident ! « il faut compter sur ses forces », certes ! Mais si ses forces sont les faiblesses de l’adversaire, pourquoi se gêner (comme ce WE par exemple ?)
      Quand on joue l’Espagne, on joue sur terre parce qu’on a Gasquet et Monfils, peut être ? Ben pas quand on les a battus en tous cas. Il y a un espèce de trauma parce que les Français ont perdu sur terre contre les Russes, bon. C’était pas les mêmes joueurs, épicétou. Si je me souviens bien on s’était fait aussi pouner par les mêmes en indoor.

      En plus ce n’est pas tout à fait exact que les Français sont bons partout : Gasquet est clairement moins bon en indoor, il le dit lui-même régulièrement ; or s’il n’est pas blessé, il est indispensable en double, point à aller chercher en priorité. Et si Monfils aime l’indoor lent, il est moins confiant sur rapide, malgré son service.

      Par ailleurs, quoi qu’ils en disent (« la surface importe peu, on va se les faire », tu parles - » le choix de la surface a tout de même fait 50% du boulot contre Berdych & co : non pas seulement parce qu’ils y sont moins à l’aise, mais en raison de la rupture des surfaces et de la fatigue. Berdych a bien souligné que Monfils était mis au repos, qu’il ne trouvait pas ses sensations, et la blessure de Radek n’y est pas étrangère à mon avis.
      Or on est exactement dans cette configuration, avec un tournoi sur indoor probablement assez rapide juste avant, Bercy, Bâle….

      Sinon, deux faiblesses réputées, Jo sur terre et Waw sur indoor rapide, sont moins vraies dernièrement : Jo joue bien mieux sur terre et y a battu Fed, Waw a fait demi aux masters l’an passé.
      Un match Waw/Gasquet, vaut mieux l’avoir sur terre qu’en indoor. Et pour Tsonga/Fed, et Monfils/Fed, je dirais pareil. Y a que Tsonga/Waw où l’indoor rapide est à l’avantage du Français. Mais il l’a battu deux fois sur trois sur terre.

      l’indoor rapide est la pire solution selon moi : c’est la meilleure surface de Fed, la moins bonne de Gasquet, Monfils et Simon, la rupture avec le Masters n’est pas immense et c’est moins fatigant. Si Monfils ne peut pas jouer, Simon ou Gasquet en indoor rapide c’est cuit.
      En plus, les matchs y sont plus serrés, ça nivelle et tout se joue à quelques points avec les grands serveurs. Si on était sûrs de qui allait jouer (impasse sur Gasquet), on pourrait prendre le risque… mais avec les grands fragiles qu’on a… en plus ils peuvent tous perfer à Bercy, Monfils en tête, et être crevés.

      Les victoires de Tsonga sur Fed, c’est une sur herbe, une sur dur rapide (Doha), 3 sur dur bien lent (Canada) et la dernière sur terre.
      Les 2 victoires de Gasquet sur Fed, c’est sur terre.
      Les deux victoires de Monfils c’est indoor rapide, mais une avec mal au dos 2013, l’autre à Bercy pré-Master à l’époque où les gros le jouent pas sérieusement.
      Simon a gagné sur dur lent et indoor medium, et emmené deux fois Fed aux 5 sets sur à RG et à l’AO.

      • Skvorecky 15 septembre 2014 at 00:44

        Simon, c’est pas con, et je n’y ai pas pensé: Clément pourrait le foutre dans les pattes de Roger le vendredi.

        Ce serait une excellente idée. Là, oui.

        Pour Gasquet, c’est vrai, la terre est la meilleure surface pour affronter Federer. Mais pour la France, Gasquet est-il le meilleur joueur pour titiller Fed en 3 sets gagnants? Je ne crois pas, je l’écarterais immédiatement de l’analyse.

        Monfils s’est systématiquement ramassé sur terre face à Fed… par contre sa victoire à Bercy en 3 tie-break, quoiqu’assez anecdotique finalement, ne devrait pas être rabaissée comme tu le fais. Federer jouait très bien à cete époque, c’est une demi-finale, il gagne le tournoi l’année suivante. L’argument « les gros s’en fichent de Bercy » ne semble vraiment pas cadrer pour expliquer quoi que ce soit de ce match et ce tournoi. Dans quelque sens qu’on le prenne, Monfils a moins menacé Federer sur terre qu’ailleurs.

        Tsonga bat en effet Federer à Roland l’an dernier. Pour moi, la performance de Federer ce jour-là est si horrible que le résultat ne me semble pas significatif. Mais comme dit plus haut, ça peut donner confiance à Jo, donc OK, c’est un point en faveur de la terre.

        Le seul que je vois.

        Et on n’a pas parlé de Wawrinka, qui est moins susceptible d’aller loin à Londres. Si ça se trouve, il s’entraînera à Lille dès le vendredi matin! Là, ce serait amusant! Parce qu’un bon Stan sur terre, il prend Tsonga, Monfils et Gasquet à la suite.

        • Patricia 15 septembre 2014 at 22:27

          Un bon Stan sur dur a pris Djokovic, Berdych et Nadal…
          Et un énorme Stan contre un énorme Gasquet sur terre, c’est très serré.

          J’ai repensé à Monfils contre Fed à RG. En général, quand il atteint les quarts à RG, Monfils revient de blessure et mystérieusement parvient quand même à gagner des matchs. Mais sur terre, le manque de condition physique est plus pénalisant… Je n’ai vu qu’un seul de ces matchs et Gaël jouait beaucoup moins bien qu’aujourd’hui…

  19. Elmar 14 septembre 2014 at 21:44

    On parle d’une rencontre pouvant accueillir 25’000 spectateurs… et seulement 2000 billets pour les Suisses.

    Si y a des gens ici prêts à me prendre un billet à côté d’eux, donc dans le clan français, je promets de commettre tout plein d’articles sur tous les sujets qu’on voudra bien me filer.

  20. Elmar 14 septembre 2014 at 21:49

    Concernant le double suisse, je pense que toutes les paires excluant Stan sont plus fortes que toutes les paires l’incluant.

    Il a pour lui son très bon service, mais il est assez inoffensif en retour et surtout très mauvais au filet. C’est simple, il n’intercepte jamais.

    Roger peut être bon en double, mais pour cela, il faudrait qu’il en joue plus. Et il a déjà annoncé qu’il ne comptait pas spécialement en jouer sur cette fin de saison. Donc à mes yeux, la paire la plus crédible, ce serait Lammer-Chiudi. A condition qu’ils décident de s’entrainer vraiment dans cet exercice dans les deux mois à venir.

  21. Skvorecky 14 septembre 2014 at 22:22

    Et Bellucci le fit.

    3-1 pour le Brésil qui envoie l’Espagne en deuxième division…

    Hallucinant, surtout quand on voit le niveau actuel de Bellucci.

    • Kaelin 14 septembre 2014 at 22:35

      Superbe. J’y croyais pas pourtant, même contre Andujar. Là, BA c’est carrément un exploit vu son niveau actuel comme tu dis. Menés 2 sets 0 pour son 1er match puis 2 sets à 1 là en plus, haha, formidable. L’ambiance devait être folle. C’est Guga qui devait être content ! Par contre Moya devait faire la gueule …

    • Antoine 14 septembre 2014 at 22:58

      Voilà un tremblement de terre…les débuts d’Andujar en CD ont été une castastrophe…

      Et la serbie peut encore passer à la trappe en Inde..

      Cilic a joué et gagné le 5ème match contre les bataves.

      • Kaelin 14 septembre 2014 at 23:02

        Ouep pas faux pour la Serbie. Le match en live oppose Krajinovic à Yuki Bambhri … le Serbe mène 6-3 4-4. Ce serait quand même horrible pour eux de perdre contre Yuki ..

        • Antoine 14 septembre 2014 at 23:06

          J’ai vu un peu hier. C’est sur dur extérieur et il pleut…normalement le serbe devrait gagner mais des trucs anormaux dans un 5ème match en CD, on en a vu un paquet…

  22. William 14 septembre 2014 at 22:26

    Eh oui, comme quoi les classements en Coupe Davis…

  23. Coach Kevinovitch 14 septembre 2014 at 22:30

    Je crois que le choix de la surface sur laquelle sera la finale de la Coupe Davis n’est pas bon pour les Bleus. Si j’etais capitaine, la finale se jouerait sur…..GAZON! Si c’est la surface favorite de Roger, c’est la moins bonne surface de Stan. 2 victoires de Roger contre 2 victoires contre Stan et le double ferait un succes de la France 3 a 2.

    • Skvorecky 14 septembre 2014 at 22:34

      Je crois que pour choisir l’herbe, il faut que le pays justifie d’une tradition nationale sur la surface… Or, comme Deauville n’est pas encore créé, ça va être compliqué. Sinon, il faudrait jouer à l’Ambassade du Royaume-Uni à Paris.

      Tu sembles donc d’accord avec mon commentaire plus haut à ce sujet.

      • Kaelin 14 septembre 2014 at 22:47

        la finale jouée devant l’ambassadeur du Royaume-Uni, avoue que ça aurait de la gueule!

      • Antoine 14 septembre 2014 at 22:55

        Non, on pourrait construire un court en herbe. Le réglement le permet mais au mois de novembre, c’est impossible..

        • Patricia 15 septembre 2014 at 00:14

          A une époque, sous Forget, ça avait été envisagé et refusé par la Fédé pour cette question de tradition.

          • Antoine 15 septembre 2014 at 00:25

            T’es sûre ?

      • Coach Kevinovitch 14 septembre 2014 at 23:01

        Je n’avais pas lu ton commentaire quand j’ai redige le mien. Je l’ai lu apres et oui je suis d’accord avec toi et Kaelin. Une finale de Coupe Davis a l’ambassade du Royaume-Uni, ca en jetterait tellement.

        En tout cas, l’analyse qui a sous-tendu le choix est mauvaise. Inutile de vouloir diminuer Roger, il faut se concentrer a couler Stan.

        • Antoine 14 septembre 2014 at 23:03

          Le choix n’est pas encore arrêté Coach…nous en discutons.

          • Skvorecky 14 septembre 2014 at 23:20

            Arnaud Clément attend de lire le débat sur 15-lovetennis avant d’arrêter son choix.

            • Kaelin 14 septembre 2014 at 23:30

              haha qui sait l’ami, qui sait !!!

            • Antoine 15 septembre 2014 at 00:26

              On a 15 jours pour décider..

        • Kaelin 14 septembre 2014 at 23:10

          Même si je me doute bien que ce choix ne se fera jamais en tout cas pas pour cette finale, ça m’a rappelé un super article du Monde auquel qq’un avait fait référence ici je crois, sur ce fameux court.

          http://www.lemonde.fr/sport/article/2014/06/20/wimbledon-sur-seine_4441986_3242.html

        • Patricia 15 septembre 2014 at 00:15

          Couler Stan sur herbe serait bien, mais il faudrait le faire avec Gasquet et Tsonga, vu que Simon et Monfils détestent le gazon. Or, une blessure est toujours possible…

          • Kaelin 15 septembre 2014 at 00:17

            oui c’est bien trop risqué selon moi. Ils ne vont pas y penser une seconde. La terre battue reste le mieux je pense!

  24. Kaelin 14 septembre 2014 at 22:58

    Twitter Daviscup :

    The last team to beat Spain on clay was a @gugakuerten inspired Brazil in Lerida in 1999

    héhé, sympa le clin d’oeil. Ils peuvent remercier Thomaz! ^^

    • Kaelin 14 septembre 2014 at 22:59

      Guga avait battu Corretja, Moya, et gagné le double associé à Jaime Oncins. Enorme!

    • Skvorecky 14 septembre 2014 at 23:18

      Mini-quiz: quel était, avant Bellucci, le dernier joueur à avoir gagné ses deux simples contre l’Espagne sur terre? (et contre des rivaux d’une autre envergure)

      • Kaelin 14 septembre 2014 at 23:31

        Guga

      • Skvorecky 14 septembre 2014 at 23:49

        Non, plus récent!

        • Kaelin 15 septembre 2014 at 00:00

          hmm j’ai retrouvé que Jiri Novak avait battu Nadal en 2004 avec la Rép tchèque ainsi que le double mais pas 2 simples .. je cherche encore! tu m’empeches de dormir salopio

        • Kaelin 15 septembre 2014 at 00:05

          aah!! Enorme Philipp …. Kohlschreiber! en 2009, il bat Robredo et Verdasco et le 2eme dans un match qui devait être complètement fou vu l’enjeu et le jeu des 2 joueurs que j’adore : 6-4 6-2 1-6 2-6 8-6! énorme. tain encore un match que je dois me voir un jour en replay. Malheureusement l’Allemagne perd dans le 5eme match avec Beck vs Ferrero en 3 sets.

          • Skvorecky 15 septembre 2014 at 00:14

            Yes, deux matchs énormes de Kohly! Et pour du beurre au final!

            • Kaelin 15 septembre 2014 at 00:33

              quel joueur ce mec … une peine qu’il n’ait jamais réussi à se stabiliser dans le top 10 parce qu’il avait le tennis pour pourtant.

              • Kaelin 15 septembre 2014 at 00:35

                enfin je sais qu’il n’y a jamais été mais je veux dire que j’aurais voulu non seulement qu’il l’atteigne un jour mais en plus qu’il y reste durablement ! ^^

  25. Antoine 14 septembre 2014 at 23:00

    Autrement dit, sans l’Espagne la CD sera également ouverte l’année prochaine…

    • Elmar 14 septembre 2014 at 23:09

      Donc on la gagne cette année et on vous la laisse l’an prochain. Marché conclu?

      • William 14 septembre 2014 at 23:12

        Tut tut tut Elmar… Pas de marché à conclure, tu es un homme de foi je le sais !

      • Ivan 15 septembre 2014 at 14:39

        Les suisses la gagnent cette année et l’année prochaine. Les mousquetaires du dimanche ne la gagneront jamais car tel est mon souhait.

    • Kaelin 14 septembre 2014 at 23:12

      non non prenez l’an prochain, on vous la laisse, cette année c »est 5-0 pour la France!

      • Kaelin 14 septembre 2014 at 23:14

        une petite finale Brésil – Suisse lol, avec tonton Chiudi qui bat en 5 sets Bellucci 18-16 au 5eme! à vous la gloire!

  26. William 14 septembre 2014 at 23:21

    Sans rapport mais je soutiens la demande de Skvo : à quand des sondages sur 15-love ? Un petit encart sur la page d’accueil serait possible ?

    • Kaelin 14 septembre 2014 at 23:54

      faudrait bien les cadrer aux gens inscrits sur le site du coup sinon c’est la porte ouverte aux trolls

      • William 15 septembre 2014 at 00:23

        Yep, mais ça me semble possible !

  27. Persée 15 septembre 2014 at 01:27

    Bonsoir tout le monde,

    J’étais au gymnase d’Ibirapuera à Sao Paulo pour assister à la victoire de Belluci contre Batista-Agut. Ce fut un super moment dans une ambiance assez dingue.

    J’étais déjà allé au tournoi de Sao Paulo en février voir Delbonis battre Lorenzi. La salle est une arène similaire au court n°1 de RG (en plus grand) et la vue est excellente de n’importe quelle partie du stade. En l’occurence, j’étais à mi-hauteur.

    La salle était remplie à 80%, ce qui est une performance au Brésil où toute manifestation sportive est très chère (les stades sont remplis à à peine 50% au mieux pour le championnat de foot brésilien).

    Quand les joueurs ont été annoncé, et que Tomaz a fait sa estreia, le public s’est mis à mugir et à taper les tubes de plastique fournis par l’organisation by BNP Paribas avec un vacarme cataclysmique. Honnêtement, au début du match, je ne donnais pas cher de la peau de Belluci qui a connu des périodes difficiles au cours des dernières années.

    BA a commencé à servir et fait jeux blanc avec 4 fautes directes du tatu brésilien.Alors quand Belluci marque son premier point à 0-30, le public l’acclame. En fait, le public n’a cessé d’acclamer chaque point marqué par Belluci durant la partie.

    Belluci est fébrile en début de match et se fait mener 4 à 1, il fait des fautes et il se tient loin de la ligne, BA est dans le terrain et distribue même si ses frappes manquent de létalité. Puis le tatu nous fait une série pour gagner le premier set 6-4. Belluci a une première nettement meilleure et a réalisé quelques services liftés dans les angles assez phénoménaux.

    Dans le deuxième set, BA se rebiffe et mène 5-1 grâce aussi aux sautes de concentration de Belluci. Moya se détend, le capitaine brésilien reste impassible. Belluci aussi curieusement, et ne panique pas malgrès qu’il n’arrive plus à bouger BA.

    Néanmoins, il breake BA et le set se conclue par un 6-3 BA. Belluci avait gardé de l’énergie pour le troisième set et son niveau monte d’un cran: belles volées de revers, remise lobée d’amortie gagnantes, balles qui effleurent les lignes et surtout le service. Belluci m’a étonné car je n’avais pas le souvenir qu’il servait aussi bien.

    Quand il gagne le troisième 6-3, Bellucci est en pleine confiance et je préssens que le 4ème ne sera qu’une formalité. C’est un festival de Belluci qui boxe le BA au service, au retour, en cadence. Il y a du jeu et le match est très agréable. Le public était en fusion avec une ambiance délirante.

    Mention spéciale à mes voisines d’un âge certain en tenue du dimanche (ici survêtements immonde et baskets horribles) qui se levaient à chaque point gagné, et agonisaient d’injures le malheureux BA quand il marquait. C’était pantomimesque de voir ces vielles supporter le Brésil et vivre aussi intensément le match. »Vai tom », « Pora meu » etc… Mais pas le mot « macaco » qui est devenu cette année autant honni que le mot « rigueur » en France.

    Belluci est venu chercher sa victoire et était galvanisé par l’enjeux, j’ai eu beaucoup de plaisir à suivre ce match. Et l’ambiance de Coupe Davis est exceptionnelle, bien plus intense que n’importe quel autre tournoi.

    • Bastien 15 septembre 2014 at 02:42

      Merci pour ce partage très vivant et instructif.

      Au passage, merci aux tauliers pour leurs envolées et commentaires en direct. Je prends beaucoup de plaisir à vous lire, même si je n’ai plus vraiment le temps et l’inspiration de participer.

    • Skvorecky 15 septembre 2014 at 10:23

      Témoignage sympa, décidément la moitié du site était sur le pied de guerre ce week-end!

      A propos du gymnase, je me demande si c’était le meilleur endroit pour accueillir un match de coupe Davis, les gradins étant assez éloignés du court en raison de la forme circulaire. Mais c’est vrai que, de toutes façons, le fait de jouer en salle aide à installer une ambiance bruyante.

      Bellucci a bien saisi sa chance sur les deux matchs, mais Bautista a clairement déconné (sans parler d’Andujar). C’était sa deuxième rencontre de Coupe Davis, et il n’y avait pas gagné un match avant ce week-end.

      • Persée 15 septembre 2014 at 12:28

        La salle était très bien pour accueillir tout le monde car elle se trouve au centre-ville de Sao Paulo près du jardin des Tuileries local. C’est certain que Bautista s’est délité au cours du match mais Belluci n’a cessé de monter en puissance au long du match.

  28. Karim 2014 reloaded 15 septembre 2014 at 09:36

    Ainsi donc nous la tenons cette finale France vs Suisse, avec la clé un potentiel dernier joyau sur la couronne déjà sertie en surabondance de Rodger Premier, ou une victoire pour la sympathique génération Richard Tsonfils. Ça vaut son pesant de cacahuètes pour sûr. On regrettera encore que la finale de la «coupe du monde» se joue dans le rectum de la saison mais on va pas faire les difficiles.
    Sur le terrain on a de tout, c’est vraiment difficile de se faire une idée. Tsonga est capable sur un malentendu plier la finale à lui tout seul. Monfils avec un thème astral simplifié peut battre qui il veut sur (sa) terre, surtout dans une ambiance folle dont il s’abreuve. Richard est un peu le maillon faible dont on n’a que trop peur de l’interview posttraumatique remplie de dur, fais de mon mieux, après il a mieux joué, c’est sûr contre ces joueurs faut être à 100%, c’est là que j’ai ressenti la douleur. Simon est le seul dont on a la quasi-certitude qu’il ne se trouera pas, également celle que l’issue de la partie ne dépendra pas de lui.
    Côté Suisse on sait que Fed sera au taquet. Son rupteur n’est plus fixé à 8500 tr/mn mais plutôt à 6750, mais taquet quand-même. Pour le battre il faudra faire le match parfait c’est sûr. Il s’engouffrera dans la moindre brèche. S(a)tan ensuite. La finale Australienne avalise la thèse qu’en cas d’événement majuscule il ne s’embrouille pas les méninges. Lui c’est un cas clinique fascinant. Plus en danger sur un premier tour à Bogota que sur une finale de Chelem. C’est la tectonique des plaques dans sa cocotte.
    En tout cas le scénario est idéal, presque rêvé. Je peste juste pour le choix de la terre battue qui est une surface qui m’insupporte en Coupe Davis. C’est d’ailleurs un choix assez étonnant, je ne suis pas certain qu’il soit le plus judicieux.
    Vu l’immense respect dont Roger jouit dans l’hexagone et la côté de popularité de Stan le francophone, j’espère que le public va rester correct. Je ne regarde jamais les rencontres de Coupe Davis à la télé parce qu’elles se concluent par des débordements après chaque point une fois le match bien lancé. Crécelles, klaxons, cris hystériques, ramdam, djembé après CHAQUE POINT. Moi j’y arrive pas. Ça m’épuise. Ça plus la terre battue, je ne pourrai pas regarder. Mais je suivrai.
    Côté cœur je n’ai pas encore fait mon choix. Ce serait sympa pour Stan, finir l’année comme il l’a commencée, en beauté. Même si dans l’ensemble ça aurait pu être mieux. Fed ? Je ne pense pas que remporter la CD soit mérité à 100%. La France ? C’est une équipe vraiment sympa, que des joueurs intéressants soit d’un point de vue du tennis, de la personnalité ou carrément clinique. J’aime.
    Super événement en perspective. Mon pronostic ? Je reste le trou noir du prono.

    • Antoine 15 septembre 2014 at 14:49

      J’étais pas là quand t’as posté il y a quelques jours, alors bises ma poule ! Toujours sympa de te lire.

      Pour info: le choix de la surface (et des balles) pour la finale de la CD n’est pas encore arrêté. Ils ont 15 jours pour décider et annoncer. Je suis convaincu qu’ils choisiront la terre battue mais comme tu as pu le lire dans ce fil, certains ici ne sont pas de cet avis.

      Ce matin dans l’Equipe, j’ai lu qu’ils en avaient déjà discuté, de même que du lieu de la rencontre Gaël a essayé d’entraîner les autres dans l’idée de jouer à la Guadeloupe sur terre battue en extrérieur, mais cela n’a pas été jugé possible. Moi j’avais avancé que le mieux était de jouer à Nouméa à 30h de vol de Londres et 11 ou 12 heurs de décalage mais cela n’a pas été retenu non plus, à tort bien sur. Ce sera donc Lille sur une surface non encore annoncée. Du faux suspense à mon avis.

      En tout cas, cela va être pas mal et les frenchies ont une très bonne chance. Faudra voir au cours des prochaines semaines les états de forme et les blessures éventuelles mais si tout le monde est dispo et en forme, je leur donne au moins une chance sur deux.

      Richie, on ne peut plus dire que c’est un maillon faible. C’est lui qui a été le meilleur ce week end. Gilou, lui n’a jamais fait de miracles en CD mais il faut dire qu’il a presque toujours joué en numéro deux, contre le numéro un adverse par conséquent le vendredi.

      Je pense que l’ambiance sera très bonne et que ce ne sera pas une ambiance tout à fait identique pour la raison que tu indiques. Roger est trop apprécié en France comme partout ailleurs (sauf peut être en Espagne) et cela devient d’ailleurs de plus en plus marqué au fur et à mesure que l’on s’approche doucement de la fin.

      Les échos de ce week end à Roland que j’ai eu sont plutôt bons. C’est pas l’Italie ou l’Amérique du sud, les gens savent encore à peu près se tenir. Mais bon, c’est la CD et c’est plus partisan qu’un match habituel à Roland encore que j’en ait vu de sacrément partisans.

      J’ai pour habitude de soutenir l’équipe de France car cela me parait naturel. Pas particulièrement les français quand ils jouent pour leur pomme. Mais cela va être amusant ici aussi…We’ll see.

      Bon, sinon, t’as quand même vu que Serena en a encore gagné un de plus : 18, un compte rond.

      • Patricia 15 septembre 2014 at 21:00

        C’est sûr, Roger ne se fera pas titiller par la foule, qui l’encourage régulièrement contre des Français (en tous cas Simon et Monfils)à RG. J’ai trouvé ça franchement soft contre les Tchèques d’ailleurs (faut dire que les Français n’étaient pas très menacés.) Même les Suisses étaient plus venimeux (j’ai ouïe applaudir une faute sur 1ère balle de Fognini dimanche) !

        En fait, l’idée de Gaël n’est pas retenue pour des raisons logistiques – à savoir de pognon et d’impact médiatique : on ne veut pas de décalage horaire avec l’Europe pour les retransmissions télé, on veut une salle énorme pour un évènement qui va intéresser nettement plus de monde que le Tchéquie/Serbie, avec Fed et la Francophonie.

        Moi je ne déteste pas l’idée des surfaces variées en Coupe Davis, on mange assez de dur et d’indoor comme ça toute l’année ! Ca peut rééquilibrer des matchs en faveur de « petites nations ». En plus on peut pas dire que les 4 Français, ni Stan, ni Roger y jouent de la même manière.

      • Colin 16 septembre 2014 at 12:01

        Comme je l’ai écrit dans un post précédent, c’est le quart de finale qui aurait pu avoir lieu en Guadeloupe ou en Martinique, plutôt que dans le froid de Nancy.
        La transition aurait été beaucoup plus douce avec Miami (pas de décalage horaire ni de changement brusque de t°).
        D’autant plus que ni Kamke ni Gojowczyk ne jouaient à Miami… (bon, OK, on n’était pas censés savoir a priori que les allemands enverraient leur équipe B).

  29. Oluive 15 septembre 2014 at 10:04

    Différence entre tb indoor et outdoor : voilà un point dont devraient parler les Français…
    Je ne suis pas certain que ce soit anecdotique. Sans parler de la question de la surface le jour J, sa qualité (bon, ils doivent sans doute pouvoir faire appel au maçon de Roland, pitié pas de Fribourg bis les amis). J’aurais à priori moi aussi penché pour de la tb à la place de Clément… mais, à la réflexion, le choix n’est pas si simple, et mérite (re)réflexion. Ne serait-ce que pour l’état d’esprit qu’il met en place : concernant Tsonga, la terre est clairement sa moins bonne surface. Et il est clairement le meilleur joueur de l’équipe dans l’épreuve jusqu’ici.
    Faut-il privilégier son ‘meilleur’ joueur ou un niveau moyen relatif à celui de l’adversaire ? Pas simple. Federer peut certes être fatigué par deux longs simples, et l’adaptation tout ça. Mais Wawrinka lui ne sera pas fatigué j’en donne mon billet, et, sur terre, sauf tremblotte toujours possible (possible aussi chez pas mal de frenchies) il a de bonnes chances de rapporter ses deux points du simple, tout comme Federer me semble favori contre Tsonga sur terre, malgré la situation générale de cette finale…
    Au bout du compte, allez, du 51 / 49 pour la terre (gazon à part, qui serait un choix couillu… mais totalement improbable), d’où la question de la terre indoor qui peut faire pencher la balance : la surface ne récupère-t-elle pas du coup certaines des caractéristiques de l’indoor lent (il y a tellement peu de tournois sur cette surface faut dire) ? Pas de vent, une balle qui vole plus…? Ok, il y a les glissades, mais je vous fiche mon billet que pour ça, Federer saura s’adapter.
    En tous cas j’y serai. Trop rare d’avoir un événement où les deux vainqueurs vous feraient vraiment plaisir. Elmar, si tu galère dis-moi, j’essayerai de te prendre une place (ceci dit, « places réservées pour les Suisses », je pense que ça veut dire un carré dans le stade pour vous ; pour le reste, je pense que tu peux prendre un siège comme tout le monde au milieu des Français non ?).

    Sinon, je suis allé à Roland vendredi. Pas eu le temps de vous en faire part, d’ailleurs je poste sans pouvoir vraiment refaire mon retard en ce moment je cours après le train.
    Roland c’était bien. Soleil mmmmh. Et voilà un intérêt majeur à la coupe des vis : voir des gros matches en trois sets gagnants dans des gros stades sans être obligé de s’y prendre six mois avant et de passer la journée à réserver.
    Par contre, matches trop à sens unique pour vibrer. Et un voisin BRUYANT (j’applaudis TRES FORT ; je crie FORT ; je siffle PUTAIN JE SIFFLE TRES TRES FORT + bonustrack : je parle aux joueurs sans qu’ils m’entendent -vas-y Richard, là c’est bien- -allez allez on court-…). Une voisine de devant ravissante… mais AVEC UN GROS BOUTON BLANC SUR LE DOS. Le bouton. Le cri. La balle. Mohamed Layani. Le nuage. Le bouton. 15/30. Eclater le bouton. Pardon Madame, mais il fallait que je le fasse. Tant que j’y suis vous avez un point noir aussi. Vous vivez seule pour avoir un dos pareil ?

    • Kaelin 15 septembre 2014 at 12:11

      haha le coup du bouton ! excellent résumé, ça me rappelle mes Roland à moi ^^. Ce week-end devait vraiment être génial, surtout avec ce temps .. Les voisins bruyants, en CD, en demi-finale (imagine pour la finale) et à RG, t’as pas trop le choix, faut faire avec ! :)

    • Antoine 15 septembre 2014 at 14:56

      La terre battue en extérieur est exclue: ils n’iront pas jouer en Guadeloupe comme l’a proposé Gaël, ni en Nouvelle Calédonie…

      Terre battue en indoor, voilà le choix le plus probable. Mais il y a différentes terres battues et différentes balles. C’est là qu’il ne faut pas se louper. On peut faire varier la vitesse du court et la hauteur du rebond. Je pense qu’ils opteront pour une terre battue assez rapide et à rebond haut. Point de vue vitesse, cela devrait donner à peut près la même chose qu’un dur lent comme au Masters, mais avec plus de rebond.

      Clément donnera ses instructions au service technique de la fédé à Roland Garros et les gars prépareront le truc en conséquence..

  30. Skvorecky 15 septembre 2014 at 11:32

    Tops-flops des barrages de Coupe Davis.

    Tops:

    Les leaders qui rapportent deux points en simple à leur sélection: Goffin, Leonardo Mayer, Bellucci, Raonic.

    Rapportent également 2 points: le nº2 serbe, Krajinovic (dont le cinquième match décisif, avec report inclus) et Haase… dont l’équipe perd, malheureusement!

    Les nations historiques: USA, Australie. Le maintien assuré par deux 5-0 ne laissant pas la place au moindre doute.

    Cilic, forfait le vendredi, surgit pour battre en double l’excellente paire hollandaise avant de terminer le travail dans le cinquième match.

    Mate Delic (nº 140), qui bat Sijsling (nº 74) et est tout près de faire de même avec Haase (nº 70).

    Flops:

    Là, on va se concentrer sur un cas particulier de sabordage.
    (Si on devait parler des demis, il faudrait citer Berdych en simple, le cerveau de Fognini…)

    La fortune espagnole: « Ley de Murphy » comme on dit. Non seulement, une bonne partie des tauliers ont décidé de ne plus jouer la Davis, mais en plus certains motivés sont blessés (Almagro, et Nadal qui aurait peut-être joué), un des sélectionnés doit renoncer au dernier moment (Granollers, crucial pour le double)… et comme si ça ne suffisait pas, l’Espagne passe à un point de mener 2-0, mais la balle de match est sauvée par une frappe sur la ligne de Bellucci! Ce week-end, tout ce qui pouvait mal tourner a effectivement mal tourné.

    La non-sélection espagnole: Ferrer, Verdasco, Feliciano, Robredo qui choisissent de ne pas jouer… On n’inclut pas Nadal car (comme dirait Antoine) il a eu un mot du médecin Angel Ruiz Cotorro, en février comme en octobre.
    Pour les 3 premiers cités, on « comprend », ou on peut essayer de comprendre, qu’après avoir remporté 3 ou 4 fois le saladier, ils pensent avoir suffisamment rendu service à la patrie et préfèrent se concentrer sur leur carrière individuelle (sauf exceptions, par exemple Feliciano a joué au premier tour).
    Pour Robredo, qui a remporté 2 simples à enjeu et 3 doubles dans toute sa carrière, les choses sont moins diplomatiques: il s’en fout comme de son premier tournoi Satellite.

    La sélection espagnole: Moya incapable de convaincre les tauliers de venir, Andujar incapable d’achever un Bellucci dans les cordes, le double qui perd en 3 sets secs, Bautista, qui fait pourtant une très bonne saison, victime comme ses 3 équipiers de son inexpérience…

    Last but not least, les journalistes qui donnent raison aux tire-au-flanc en affirmant que cela montre qu’il faut changer la compétition:
    http://deportes.elpais.com/deportes/2014/09/14/actualidad/1410725019_311645.html
    https://twitter.com/BenRothenberg/status/511234746144546816
    (Remarque personnelle: pas l’impression d’avoir entendu le même discours quand Fed s’est esquivé en 2010, mais je peux me tromper.)

    • Antoine 15 septembre 2014 at 15:02

      C’était la première sélection d’Andujar…

      Bon, l’Espagne a sombré corps et biens donc il faut changer les règles de la compétition..je préfère ne pas commenter parce que sionon je vais m’énerver ! Il y a des cordes qui se perdent..

      • Kaelin 15 septembre 2014 at 16:13

        c’est clair … c’est du même calibre que Toni qui râle parce qu’il n’y a pas assez de tournois sur terre battue et trop de tournois sur dur pour son joueur

    • Persée 15 septembre 2014 at 16:21

      Tout à fait, la Coupe Davis n’a pas besoin d’avoir en permanence les meilleurs joueurs. L’enjeux des matchs en équipe donne largement plus d’émotions que tous les tournois pro à l’exception des GC. Et puis c’est la seule compétition qui confère une large place au double.

      Et c’est toujours un régal de voir des joueurs se transcender en Coupe Davis tandis que d’autres ont du mal. Et l’ambiance de Coupe Davis est inimitable. Bien que le public brésilien a été très chauvin, ça ne m’a pesé tellement c’était drôle de voir les petites vielles vivrent le match à fond.

  31. Antoine 15 septembre 2014 at 16:17

    Murray est..12ème ce matin au classement..Son plus mauvais classement depuis le 9 juillet 2007 (13ème).. Bon, il n’a plus un seul point à défendre d’ici la fin de l’année et ne peut que remonter mais c’est quand même une saison bien pourrie pour lui..Bien pire que Roger l’année dernière..

    • Patricia 15 septembre 2014 at 21:59

      Ben il faut dire que les problèmes de dos de Roger n’ont quand même pas conduit à l’opération ! Murray traîne aussi ses 4 mois sans jouer fin 2013. Bon, tu me diras, à la Race il est 11è. Oui mais en 2013 Cilic, Stan et Nishikori cassaient pas la baraque. Sans ces explosions simultanées, il serait 7è ou 8è… comme Roger à la même époque.

    • Skvorecky 16 septembre 2014 at 10:18

      Exact! Je viens de voir que l’an passé à la même date, Roger était 7ème à la Race avec 3055 points.
      Murray en a 3155 à ce jour et est 11ème.

  32. Patricia 15 septembre 2014 at 22:01

    C’est bien rigolo de voir les 15lovers en détachement dans 3 compèts différentes !

    Excellent les petites vieilles et le voisin d’Oluive ! Elmar, on attend ton rapport !

  33. Oluive 15 septembre 2014 at 22:45

    Hey mais un doute m’assaille tout à coup : un stade pour voir un match de tennis ?! Bon dieu, on va être à quelle distance du terrain ?

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