Une phrase de Platini m’est tombée récemment sous les yeux, disant (à peu près) ceci :
« Il y a des joueurs qui courent très vite après la balle, et d’autres qui parviennent à lui donner une grande accélération. »
Appliquée aux manieurs de petite balle jaune, cette sentence m’apparaît comme un étonnant juge de paix dans les perceptions antinomiques que le public peut avoir des grands joueurs. Il s’agit bien de perception, d’impression visuelle : rien n’empêche les « magiciens accélérateurs » d’être en réalité de grands athlètes, ni les joueurs au déplacement spectaculaire de taper dans la balle aussi fort – avec pour conséquence de lui conférer une vitesse comparable.
Il s’agit de ce qui est donné à voir, de ce qui imprime, impressionne le plus fortement la rétine. En tennis, le schisme est particulièrement clair : les jambes ou le bras ?
La citation de Platini est issue d’un article recueillant des éloges de divers écrivains sur « l’artiste Federer »… S’il est évident que le Suisse fait montre d’un déplacement exceptionnel et d’une vivacité hors-norme, il est tout aussi évident que cette dimension de son jeu ne saute pas aux yeux : elle a longtemps dû être rappelée, notamment à l’époque de l’émergence du rival espagnol, qu’on voulait par opposition « tout physique ». Je me rappelle ma surprise d’antan à la mention des qualités athlétiques de Federer, pointé dans un article comme « probablement le deuxième meilleur athlète du circuit ».
Pourquoi cette dimension athlétique reste-t-elle discrète chez Federer ?
La qualité de son déplacement n’est pas valorisée par les situations extrêmes de déséquilibre. Dans les points qui font suite à des courses très tendues, c’est au final le coup de patte, l’éclair de la main qui cloue la rétine. Son déplacement unique (dont les spécialistes disent qu’il est le seul à combiner tous les 22 mouvements d’ajustement possibles, quand la plupart des joueurs se cantonnent à 7 ou 8), c’est dans l’extrême ralenti qu’il est sublimé.
C’est ce ralenti majestueux qui s’impose à mon esprit quand un adepte énamouré de Roger parlait de « moments Federer ». Un « moment Federer », c’est une phase de jeu où il s’extrait du joug de la durée, où, poétiquement, le temps suspend son vol dans une séquence de pure création. Sa trajectoire invente l’espace – le cœur saute un battement, et la balle reçoit cette vitesse magique : le reste du monde ralentit de stupeur.
Mobilisée pour exprimer la qualité unique du jeu de Federer, la phrase de Platoche m’a épinglée en vol en greffant son sens sur un « moment Gasquet » que je venais de vivre : la rencontre avec Ferrer à l’US Open.
Expérience saisissante à large échelle, le match souleva un web tout buzzinant d’émoi. Unanimement labellisée « God-mode », « God-like » Gasquet, la performance révolutionne autour d’un seul coup, d’un seul geste suscitant un émerveillement d’une perpétuelle jouvence : le revers fulgurant. Cette fulguration, la stupéfaction esthétique qui résulte d’être « cloué sur place » par un phénomène dont l’accélération saute une étape de l’entendement, la petite phrase de Platini lui allait à merveille. Et d’autant plus intéressante que le phénomène d’éblouissement est aussi récurrent que rare concernant ce joueur.
Je revois les points incriminés, dix fois la magie prend, dix fois j’éprouve ce sentiment stupéfiant qu’un tour est exécuté sous mes yeux et que je rate le truc, ralenti ou pas. Là, il prépare son geste, la balle reçoit l’impact, mais… elle est arrivée avant d’être partie, Gasquet étend son envergure d’albatros en fin de geste, c’est déjà fini. Transmutation.
C’est le mot « fulgurant » qui me revient en boucle, et va donner lieu finalement à une longue rêverie que je prévois de déployer en multiples étapes autour d’un imaginaire lié aux quatre éléments alchimiques : le feu, l’air, la terre, l’eau.
Avec le nautonier de l’imaginaire, Gaston Bachelard, pour accompagner mon périple, j’évoquerai ces impressions esthétiques, en tentant de cerner au passage ces interrogations : quelle est cette qualité visuelle ressentie qui différencie radicalement le ressenti des spectateurs vis-à-vis de certains joueurs – jusqu’à mener à des batailles d’Hernani interminables dans la jungle indochinoise des forums ? On sait qu’elle trouve avant tout son fondement sur l’opposition de style, mais en profondeur, quelles sont les résonances imaginaires qui créent ces affinités ennemies ?
« Fulgurant » réfère à la foudre. C’est un sentiment fondamental, élémental, qui me saisit quand Gasquet traverse son revers, traverse le court, nous traverse comme un rayon solaire subitement échappé d’une trouée orageuse. Aérien, planant, est le qualificatif récurrent de la perfection relâchée de Federer. « Terreminotaure », c’est le condensé génial des archétypes incarnés par Nadal, et qu’on retrouve de façon plus basique dans les surnoms donnés chez les partisans comme les contempteurs, révélateur d’un inconscient commun.
Adepte de Bachelard et de son travail sur les images élémentales de l’eau, du feu, de l’air et de la terre, j’ai alors commencé à passer en revue certains joueurs qui m’évoquaient une de ces substances de manière indubitable. Tout comme Bachelard, qui débuta sa fresque par la Psychanalyse du feu, j’ai commencé à tisonner l’image tissée à mon alpha tennistique, l’émotion en moi suscitée par le jeu de Gasquet.
Parcourant les registres imaginaires liés au feu à travers les images poétiques, les récits mythiques, populaires ou littéraires du monde entier, Bachelard met donc en évidence une polarité, une distinction : feu terrestre souterrain, lié à la fertilité, aux pulsions érotiques – associés notamment aux fournaises volcaniques et aux pilons des forges de Vulcain, d’une part ; feu céleste, lié à la mutation mystique, à la transcendance – associé notamment aux foudres jupitériens, d’autre part.
De fait, j’ai spontanément associé à l’élémental « terrestre » les joueurs dont l’archétype physique et le jeu se nourrissent aux images des feux souterrains. Je réserve donc ma première rêverie du feu aux archétypes fulgurants liés à l’altitude, à la sphère céleste, à l’accélération conséquente, et non interne. Les joueurs « caliente » (suivez mon regard : Gonzalez, del Potro…) seront traités dans le continuum terrien qui va des terres froides, aux agrestes, jusqu’aux plus magmatiques !
Revers de la médaille, cette polarisation terre/ciel des images du feu, identifiée par Bachelard, va amener une hésitation fondamentale pour catégoriser le joueur du feu transcendant, forcément lié à l’aérien : qui est définitivement foudre dans les célestes ? Qui pour moi reste plus lié au ressenti de l’air ? Il s’agit de subjectivité et de ressenti, je n’imagine pas obtenir un accord… Mais je vais clarifier les paramètres qui m’ont fait pencher pour l’un ou l’autre élément.
L’air est fondamentalement léger. C’est-à-dire, procédant par extension des objets qui possèdent les qualités physiques pour s’y mouvoir (mobiles, oiseaux, planeurs), souple, fluide, mobile, gracile, affûté, stable ; mais aussi, selon les qualités des êtres imaginaires qui les peuplent en chrétienté : clair, paisible, serein, doux, (comme les anges, à la chevelure dorée comme le soleil, aux vêtements bleu pâle comme le ciel) et même « nordique » (les démons sont du midi, aucun doute à avoir !) ; en terre mythique : souverain, altier, impassible (l’archer Apollon, l’Ouranien Zeus…).
Du côté de l’aérien, j’ai donc placé des joueurs apolliniens, les jeux qu’imprègnent la mesure, l’équilibre et la durée (Federer, Edberg…). Du côté du feu, j’ai rassemblé les zébulons, les instables, les funambules, les fragiles, les éphémères : ceux dont l’altitude s’articule dans une tension verticale entre l’astre solaire et l’appel de la chute. Leurs ardeurs sont celles d’Icare et leurs ailes ont tendance à tomber sous le souffle de l’absolu solaire… Comme des trapézistes, leur vol est fondamentalement menacé, et la relation qu’ils entretiennent avec l’élément aérien est conflictuelle. Volatils volatiles, migrateurs dans l’âme, ils ne font que passer et se consument au « dur désir de durer ».
« Heureux sont les fêlés, car ils laissent passer la lumière » (Michel Audiard): ce sera le motto de mes flammèches.
*
A tout seigneur tout honneur, je clôture ce sinueux préambule par l’alpha et l’omega, le premier îlot de l’archipel du feu :
Richard Gasquet
Entre deux revers, Richard est pataud. On aurait peine à louer l’élégance de son déplacement ou celle de sa stature. Peut-être (enfin) sorti du dédale de l’âme en peine, il garde ces fuites dans son jeu, ces blessures de l’espace, ces ouvertures béantes par lesquelles on redoute à chaque instant qu’il se retrouve cloué par la balle adverse. Richard, c’est le déséquilibre : un tout-revers sans égal dans le circuit (les stats de Jeeeff Sackmann l’avaient mis en évidence sur l’US Open), un coup droit au mieux volatil.
Un salut maximal, envergure des bras à l’extension archangélique ouvrant la poitrine vers l’avant comme un bréchet, couplé à une ancre l’enroulant vers le fond, en raison même de l’ampleur de ses gestes, de son swing archaïque dans un tennis moderne privilégiant la privation de temps et l’efficacité des mouvements.
Repoussé vers les plages mazoutées des bâches, ses ailes de géant s’empêtrent dans ses baskets et la trouée lumineuse d’un coup gagnant désespéré venu de nulle part prend des accents de requiem.
* Mais quand il enfile son habit de lumière, et presque par miracle, résout la quadrature du cercle de « l’amplitude et de la distance offensive antagonistes », Richard est orphique : la trajectoire alchimique de son revers traverse et illumine la nuit comme une étoile filante.
Bonus
A contempler à l’intersaison, cette géniale compilation vidéo en 10 tomes des meilleurs revers de Richard
Une autre compilation bien dodue, cette fois de points en tous genres – certains sont à tomber par terre
Suite de l’archipel du feu dans un prochain volet. Au menu de la croisière : Gulbis, Dolgopolov, Fognini, McEnroe, Rios….
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Mais non Rafa n’est pas fini car Rafa est inusable ! Guidé par le machiavélique Toni, il a fait exprès de perdre à Doha pour mieux tromper son monde à Melbourne. Bénéficiant d’une autoroute à quatre voies, je parie que le coup droit pris sur les talons ne fera qu’une bouchée du revers pris sur les talons aussi en 8ème de finale. Et après Roger lui filera une rouste en demie. Et tout sera bien.
Les 1ers tours qui m’intéressent :
Coric – Chardy
Karlo – Bemelmans (en forme en ce moment)
Dimitrov – Brown, mouarf, ça peut être énorme comme ça peut (et risque) de faire 3 fois 662 pour Grigor.
Nadal – Youzh
Struff – Sela. Pour l’opposition de style.
Gasquet – Berlocq ça peut être marrant
Sisjling – Berankis
Gulbis – Kokki
PHM – Kohly même si PHM risque de passer à la moulinette
Estrella Burgos – Melzer, duel d’ancêtres, un qui décline, l’autre au top
Nishi – Almagro mais vu la forme d’Almagro, ça risque de faire pschiit, dommage
Johsnon – Edmund, la rélève du tennis américain VS celle britannique!
Simon – Haase
Gojow – GGL peut valoir le coup d’oeil
Monfils – Pouille
Janow – Del Po
Thiem – BA
Lokoli – Haider Maurer car le petit français a là l’occasion de repasser un tour et du coup faire la Une de l’Equipe qui le verra comme le futur Yannick Noah 1983
Enfin Ymer – Soeda est intéressant. Ce serait super qu’Ymer passe!
les autres tours m’intéressent pas
Del Potro semble être incapable de frapper un revers… Je ne sais pas ce que donnera son premier match.
Suprenant que le Nadal – Youzh ne soit pas en night session.
Bon, je viens de prendre le temps de lire le papier de Patricia. Comme d’habitude, c’est excellent!
Gasquet a le meilleur revers du circuit actuellement pour moi. Il n’y a aucun doute là-dessus. C’est le seul mec capable de diriger un échange avec ce seul coup qu’il peut envoyer dans n’Importe quel coin du court. Et c’est beau!
Dommage que son coup droit soit si neutre.
Gasquet, diriger un échange? C’est pas loin d’être un oxymore pour moi. Quand ça arrive, c’est vrai que c’est beau, c’est d’ailleurs dans ces cas là qu’il frappe son revers en avançant et ce sont ses plus beaux points (dans les HL) y en a qq uns qui me plaisent du genre.
Mais la plupart du temps, le mec les frappe en reculant, comme l’a dit Antoine, précisément parce qu’il ne dirige pas l’échange mais le subit, ce qui lui donne l’occasion parfois de frapper des revers depuis les baches (grande majorité des HL comme l’a justement souligné Kaelin).
Je suis un peu navré de devoir tjrs insister là dessus quand je parle de Gasquet, parce que j’ai un peu toujours l’impression de le descendre, mais je n’ai strictement rien contre lui. Simplement je trouve ses défauts plus remarquables que ses qualités. J’ai beau réfléchir, mais c’est un peu le seul joueur quie donne cette sensation-là. Gasquet, c’est comme si c’était un proto-joueur, pas tout à fait fini parce que ses points faibles n’ont jamais été corrigés.
Ouep, c’est encore le problème des HL qui certes sont assez jouissifs à voir mais ne représentent pas vraiment le jeu et encore moins le score d’un match. Qq chose m’a ainsi fait sourire, dans la dernière vidéo publiée par Colin, Gasquet Greatest Backhand 3, il a quasiment toujours mené au score et perd une partie non négligeables des matchs montrés si je me souviens bien, y compris contre des mecs qui ne sont pas forcément des tueurs … donc combien de coups douteux, y compris revers molassons pour ces qqs uns formidables par à-coup ?
Un proto joueur ! Excellent..Son coup droit asse faible : pas mal quand il le croise mais pas terriblle long de ligne ni quand la balle lui arrive dessus. Mais je pense que sa faiblesse est surtout au service. Sa première est pas mal mais pas fiable, il se dérègle souvent et sa seconde est franchement faiblarde..
C’est décidé, je considère Elmar comme mon porte-parole sur le cas Gasquet (et aussi, malheureusement, sur la forme actuelle de Youyou )
Y a t-il des 15lovers qui préparent un petit papier de présentation pour l’OA ?
J’essaierai d’en faire un pendant le tournoi mais pour l’instant pas le temps…
oui pareil.
Très bon article, bien documentés, sur l’Equipe :
http://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Qui-sera-l-invite-surprise/528429
Sinon, Del Po forfait … pas trop étonnant, son souhait de participer il y a 2 semaines me paraissait douteux (« j’ai encore mal mais j’ai trop envie de rejouer »). 2015 s’annonce encore très compliqué pour lui.
Rien de très étonnant, non, mais triste quand même. Je trouve que Del Po fait des choix de carrière étrange. OK, il n’y peut rien d’être blessé. Mais ensuite, c’est son affaire de gérer au mieux sa carrière autour.
En 2008, Del Po est blessé en fin de saison. Il décide de quand même participer au Masters alors qu’il a peu de chances de bien y figurer au lieu de profiter de cette semaine de repos avant la Coupe Davis. Résultat des courses, il se fait gicler du Masters, perd son 1er match de Coupe Davis et est forfait pour le second.
Depuis, je ne compte pas le nombre de fois où je lis une décla où il prétend ne pas être à 100% mais avoir envie de jouer malgré tout. Il me semble que ça a été le cas pendant tout le début de la saison 2014 notamment. Et cette fois encore: à quoi rime ce retour dans un 250 si c’est pour ne pas participer à l’AO?
Sinon, qui a pris sa place dans le tableau?
Oui je trouve ses choix vraiment douteux aussi mais c’est peut-être simplement du au fait qu’il adore vraiment la compet et refuse d’admettre (d’abandonner) que ses blessures récurrentes, surtout celle au poignet, signifient peut-être une fin de carrière prématurée pour un joueur encore relativement jeune et poussée par tout un pays …
Même sans parler de la pression nationale qu’il doit avoir (l’Argentine est quand même assez particulière pour cela), il est constamment attendu au niveau mondial comme étant celui qui peut et surtout doit challenger (depuis que Soderling n’est plus là) les 3 extraterrestres pour casser ne serait ce qu’un peu le monopole qu’ils ont depuis des années. On se souvient par exemple de sa fin de saison 2013, folle!
Sinon c’est Hiroki Moryia qui a remplacé la Poutre. Un Jap 146ème mondial qui jouera donc contre Monfils, chanceux.
Ses déclarations lors de sa reprise n’annonçaient rien de bon…C’est moche mais de toute façon, il n’aurait pas été loin…
Décla intéressante de Stan sur le Fed-Gasquet de Coupe Davis:
« Roger n’était pas au top du tout! Durant le 1er set, j’étais dans le vestiaire et je reçois un sms de mon staff qui dit : ‘Prépare-toi’. Jusqu’à la balle de match, on était hyper tendus! On ne savait pas ce qui pouvait arriver. Je ne sais pas exactement ce qu’il a eu parce qu’après la victoire, on n’en a plus discuté ».
J’ai lu…Il a bien caché son jeu en tout cas..
Quelques matchs potentiels assez marrants peuvent avoir lieu à l’OA, comme le montre cet article d’Eurosport http://www.eurosport.fr/tennis/open-d-australie/2015/les-12-matches-qu-on-a-envie-de-voir-en-premiere-semaine-a-melbourne_sto4549656/story.shtml
Notamment Benneteau – Hewitt au 2e tour, ils peuvent battre le Simon – Monfils en durée je pense!
Quoi que … ya aussi Simon – Ferrer possible! au 3e tour.
Nadal – Rosol possible au 3eme aussi mais bon je vois mal Rosol le ressortir, même avec la mauvaise forme actuelle de l’hispanique.
Un article de Patricia, dont la plume leste n’a rien à envier au revers de Gasquet dans l’élégance, est toujours un plaisir à lire. Rien que le titre, « le tennis élémental », on sait qu’on va passer un bon moment. Ça se déguste comme un bon Pommard un dimanche de fête. Merci.
Antipoooooooodes ! J’espère qu’on aura une belle année de tennis.
Avez-vous vu Michael Russell ? Bientôt 37 printemps, 7 matchs gagnés en grand chelem dans sa longue carrière (18 ans). Il vient de s’extirper des qualifs pour la 5487ème fois. Meilleur classement: 60ème en 2007 et 2 millions de dollars gagnés. C’mon Mike !
Je suis comme il se doit intégralement patricié par cet article.
Ce genre de regard me ferait presque oublier que le tennis n’est jamais que du sport, fondamentalement vain. Mais l’essence n’est-elle pas dans la vanité?
Sinon rien à voir mais je vais sans doute assister aux demies du tournoi de Montpellier. Qui sait si quelque 15-lover se trouvait dans les parages et avait les mêmes projets que moi?
Bien que résidant dans le coin, je ne pense pas pouvoir y aller cette année, en tout cas sûr ni le vendredi ni le samedi ni le dimanche. En revanche, un jour sur un court raquette en main, si ça te dit !
Ahah! Pourquoi pas, mais tu ne sais pas à quoi tu t’engages!
J’ai bien aimé cet article, Patricia, et suis impatiente de lire la suite que tu nous réserves.
Les antipodes, c’est déjà demain !
J’aime toujours ce tournoi car il arrive après une période de disette, car le public est super, les premiers tours souvent accrochés, il fait beau, les joueurs sortent d’une bonne préparation… Je ne vais pas beaucoup dormir pendant deux semaines mais c’est peu cher payé pour voir des bons matchs ! A propos de bons matchs, il y en a eu un bon nombre l’année dernière. De mémoire comme ça, je citerais les matchs de Federer contre Tsonga et Murray, ceux de Nadal contre Dimitrov et Nishikori, le Djoko-Stan, Kyrgios-Paire. J’attends de voir ce que nous réserve cette édition, certains premiers tours promettent… C’est l’heure aussi de faire mon RYSC !