Il glisse le long des bâches en grand écart, se frappe le torse en grimaçant et bandant ses biceps tous neufs, invective ses adversaires et harangue la foule, il fait le show. Gaël Monfils aime le show, il joue pour ces moments-là. Comme Johnny, il ne vit que pour la scène et le spectacle, pour son public avec qui il aime se sentir en osmose ; spectacle qui se poursuit en salle d’interview, sur les plateaux télés et peut-être dans la vie de tous les jours. Gaël est expansif, généreux et souhaite donner beaucoup, mais qu’a-t-il à donner de si extraordinaire finalement ?
Gaël Monfils est de ces personnages hauts en couleurs qui ne laissent personne indifférent ; on aime – rarement si on se fie arbitrairement à l’applaudimètre des forums – ou on déteste, mais on a en tout cas un avis bien tranché. Nonobstant le mal bien français d’haïr d’amour les champions hexagonaux, l’autoproclamée « Monf » semble davantage l’objet de railleries et quolibets de son public parfois lapidaire, que de dithyrambes. Comme une huître perlière il enchaîne, entre déclarations malheureuses et prestations calamiteuses raquette en main.
Le premier paradoxe – et non des moindres – avec ce joueur voulu flamboyant et disposant d’un abattage physique et d’une force de percussion exceptionnels, est qu’il se contente d’une tactique de remiseur à la petite semaine, bien au chaud près du poêle et protégé par les bâches et panneaux publicitaires. Si un Gilles Simon a l’excuse d’un physique de criquet, Monfils possède de ce côté des atouts que lui envierait 99% du circuit ATP, tant en vitesse, souplesse, puissance, qu’en endurance ou en qualité de frappe. Comment avec un tel arsenal peut-il se replier dans l’ultra-sécuritaire, trois mètres derrière sa ligne de fond de court à attendre la faute adverse ?
La réponse à cette question est toute simple : le risque zéro et le marquage à la culotte sont la panacée de tous les stratèges sportifs actuels. L’ultra-sécurisation du jeu a coupé les ailes du jeune Gasquet, avec Deblicker aux ciseaux ; le chien fou de dix-huit ans s’est égaré dans les méandres des moonballs et lifts himalayens, histoire comme disait son coach de « poser son jeu ». Monfils a suivi une évolution un peu similaire, fruit d’un calcul froid et rationnel : un jeu sécuritaire s’acquiert plus facilement et se maintient plus durablement qu’un jeu offensif et à risque. Pour le spectacle le public sera prié de repasser et les tickets ne seront pas remboursés.
Cette érection de la non-défaite et de l’acharnement défensif en normes stratégiques ne sont pas des notions nouvelles. C’est Ali qui épuise Foreman dans les cordes de Kinshasa il y a trente-cinq ans déjà, ce sont les rugueux et défensifs Bad boys des Detroit Pistons qui ratiboisent le génie prolifique des Chicago Bulls de Jordan et éteignent la magie des Los Angeles Lakers il y a vingt ans. Ce sont les Italiens champions du monde de foot en Allemagne il y a quatre ans avec l’équipe la moins brillante de tous les temps.
Aujourd’hui les dernières citadelles offensives s’écroulent et des histoires comme celle du FC Barcelone cuvée 2009 prennent des allures de conte de fée. On se pince pour croire que le beau jeu existe encore et surtout qu’il peut triompher. Le tennis a eu son Barça avec Federer, mais même lui l’archange magnifique fait pâlir sur la fin l’aveuglante lumière de sa flamboyance, happée par le trou noir des années qui passent et des difficultés croissantes à franchir par l’offensive les Mur(ray)s devant lui dressés. Wolfgang Amadeus Federer a ouvert une épicerie attenante à sa salle de concert, régulièrement fermée.
Dans ces conditions, Monfils suit l’évolution logique du tennis ; avec son envergure, sa couverture de terrain, ses courses folles, Gaël est Sliderman, le super héros dont personne ne rêve. Les balles molles et sans consistance, les échanges d’actuaires à risque zéro entre revers consentants et qui se jurent fidélité dans la non-agression, les retours chopés en coup droit, Gaël nous fait visiter au cours de ses matches toutes les bases du jeu de l’ennui et, logiquement, progresse au classement et frappe à la porte du Top 10 (dont il a déjà fait partie du reste). Comme Gilles Simon ou leur modèle Murray, ou dans un style différent Rafael Nadal avec son assurance-vie liftée, le jeu va vers plus de sécurité et de rationnel. Ne pas perdre, ne pas donner de point. Gaël Monfils est bien dans l’air du temps.
Il y a un fossé abyssal entre la volonté de faire le spectacle et enflammer la foule, et la tactique déployée sur le court pour y arriver. Le jeu défensif de Gaël n’est pas juste le fruit d’un calcul stratégique, il dénote également un manque de confiance dans son arsenal offensif. Gaël se sent en sécurité loin derrière sa ligne, se sachant capable de couvrir le terrain et plus encore. A ce titre je retiens une image de l’excellent documentaire consacré par Canal+ aux nouveaux « Mousquetaires », avec son coach Roger Rasheed s’échinant même à l’entraînement à essayer de le faire rentrer dans le court et dans la balle. Derrière l’écran de fumée de l’esbroufe et du show, on a un joueur qui doute et n’ose pas. La grande gueule bouclier défensif contre une certaine timidité, voire un manque de confiance en soi ?
Avec « La Monf » – son nom de scène je suppose – le spectacle a également lieu en salle de presse. Dressez un chapiteau, donnez-lui un micro et il vous rapportera des sous. Monfils est ce qu’on appelle un bon client pour les journalistes, il parle beaucoup et sans trop réfléchir, dans un refus candide et malhabile de pratiquer la langue de bois. Monfils s’amuse et tchatche, déclame, déclare dans le micro comme un gosse de son âge et de son milieu originel rêvant de gloire aimerait le faire. C’est la génération caillera qui est trop cool et s’en bat les bollocks de l’establishment et veut assurer. Assurer au micro, à défaut de le faire sur le court. Et ça en fait un candidat idéal au bonnet d’âne médiatique, ses déclarations étant rarement suivies des victoires qui en légitimeraient le ton.
Comment ne pas se souvenir de son incroyable première apparition à Roland-Garros lors de son match contre Guillermo Canas en 2005 ? La nouvelle petite merveille du tennis français arrivait alors sapée comme un rappeur, démarche chaloupée de tueur, œil du tigre qu’on devine seulement, la capuche de son sweat-shirt étant baissée jusqu’à la commissure de ses lèvres. Walkman à fond dans les oreilles, Gaël déchire grave dans son entrée sur scène, comme Tyson. Gaël est un boxeur, un gladiateur qui vient dans l’arène en donner au public pour son argent. Ce sera 6-3 6-1 6-0 ; pour qui ? Est-ce que ça a de l’importance finalement…
Le grand écart entre désir et réalité peut parfois faire sourire. En allant plus en profondeur, on réalise une fois de plus que le fameux écran de fumée du show masque une réalité moins flashy, dévoile un jeune homme qui a peur de ne pas être aimé. Gaël veut captiver, quels qu’en soient les moyens.
Les rappels à la réalité sont durs parfois pour Monfils, d’autant plus qu’emporté par son fol enthousiasme, il se voit trop beau trop tôt, en témoigne l’épisode de sa défaite contre un demi Nadal au dernier US Open, match qui l’avait renvoyé à ses chères études et à la dure réalité du fossé immense qui le séparait des tous meilleurs. Avant le match c’était :
« Je ne fais aucun complexe physique. Je le prends au 100 m (sourires) et s’il le faut sur 10 kilomètres je suis présent, j’ai le cœur d’un Kenyan (sourires). Il n’y a pas de problèmes. Je n’ai pas peur de l’impact physique. Il sait que je peux courir vite et longtemps. Cela va se jouer sur le plan tennistique. Ce sera celui qui sera le plus agressif, celui qui va mieux gérer les points importants. Ce sera mental, il est très fort mentalement et je vais devoir me mettre à son niveau voire mieux. »
Le constat après la rencontre donnait :
« C’est vraiment dur contre lui. Même contre Fed (Ndlr : Roger Federer), je sors du match, je suis clean. Contre lui, ce sont de longs échanges avec une balle qui gicle, je tape la balle beaucoup plus fort. Cela me montre que pour battre un mec comme « Rafa » en Grand chelem, il faut que je progresse physiquement. »
Mais Gaël n’est pas un simple hâbleur décérébré, c’est un être de chair et de sang, qui souffre de ses égarements lyriques. Son émotion lors de sa réhabilitation victorieuse au Grand chelem de Metz l’an dernier en disait long sur ce qu’il a pu vivre après sa prestation d’anthologie face à Thiemo De Bakker en Coupe Davis. Pour son baptême de feu (de paille) quelques semaines plus tôt, il avait vécu un vrai cauchemar. Ce jour-là contre le Batave, point de danse de Sioux, Monfils était apparu nu, fragile, écrasé par l’événement. Après l’hallali, il ne s’en remettait pas en salle d’interview, lui qui est « supposé » adorer et vivre pour ce genre de défis et d’ambiances :
« Ce sont des matchs comme celui-là que j’aime, avec une ambiance chaude, avec un public un peu à dos. J’aime être attendu. Mais aujourd’hui, j’ai été nul et on m’a mis K.-O. Tyson a connu des K.-O. mais il est revenu et a été champion du monde. J’ai pris un K.-O., c’est à moi de bien travailler. Si j’ai la chance de faire un prochain match, il faut que je remette tout de suite les pendules à l’heure. »
Vraiment ? La victoire à Metz sonnera comme une absolution de cette contre-performance, une sortie victorieuse du confessionnal. Il avait eu mal et était en quête de rachat auprès de ce public auquel il veut tellement plaire.
Metz avait lavé l’honneur du champion, mais son solde de compte restait débiteur face à la Coupe Davis. La revanche sur cette compétition sera encore une fois homérique et glorieuse, comme en témoignait son explosion de joie lors de sa victoire tantôt contre un succédané de Kohlschreiber au bout d’un match sans suspense. L’équipe de France, aidée par la presse, avait tenté de faire passer pour périlleuse cette rencontre l’opposant à une Allemagne en plastique, et ce succès logique ne fera pas passer des vessies pour des lanternes. On pourrait d’ailleurs craindre l’arrêt cardiaque pour Gaël en cas de victoire un dimanche de juin du côté de la Porte d’Auteuil. Monfils joue petit, Monfils gagne petit, mais Monfils parle et triomphe gros !
Monfils titré à Roland-Garros ? N’importe quel amateur de tennis en conviendra, c’est potentiellement du domaine du possible, quand on ne prend en compte que des données mécaniques et laisse au vestiaire les considérations d’ordre psychologique. Concrètement ce n’est juste pas demain la veille qu’il s’y imposera ; mais qu’importe, le public ne demande que de l’espoir et du rêve, vibrer pendant une dizaine de jours chaque année. Gaël, lui, rêve d’inscrire son nom sur la Coupe des Mousquetaires et, en grand poète, le fait savoir en alexandrins comme à son habitude : « ce serait sympa de faire péter un Grand chelem ». On la lui souhaite en tout cas, sa performance sans date de péremption, comme Noah 1983 ou Zidane France 1998.
Alors oui Gaël Monfils est vain et irritant ; oui il n’a rien gagné de remarquable qui en tout cas excuserait son attitude parfois cavalière voire arrogante. C’est juste un p’tit gars bien dans son époque, un « djeun » parmi des millions qui rêve de gloire à la Paris Hilton, pas de reconnaissance à la Sampras ou à la Borg. Un p’tit gars futile mais pas inutile qui s’inscrit parfaitement dans son époque. Si jouer au docteur avec DJ dans une piscine en plastique et sous l’œil des caméras permet à une danseuse de strip d’accéder au statut de star et occuper les médias pendant deux ans, remporter les tournois de Sopot et Metz devrait rendre possible une entrée au Hall of Fame du tennis. Je suis avec toi Gaël.
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Je me demande si A Rod n’a pas encore son problème d’épaule :M. Aceman n’en a sorti que 4 avec un pourcentage de 67% en 1ères, lui qui tourne habituellement aux environs de 80%, c’est étrange.
en tout cas il rest la bête de Robredo. Je vois rarement le barcelonais commettre de telles fautes grossières.
Dommage pour Robredo, c’est sans doute l’Espagnol que je préfère.
C’est fait pour Roddick, Antoine, tu peux préparer ton jogging…
Nadal joue en ce moment pour se qualifier pour la finale du double : j’ai du mal à comprendre qu’un joueur aussi fragilisé enchaîne ainsi le simple et le double : il vient de confirmer le break sur Aspeln/Hanley
Soderling a lutté mais il est parvenu à obtenir son jeu, et breaké derrière, j’espère qu’il va le conserver.
Sinon Diana que dire? Nadal n’est pas un être humain comme nous autres, il récupère très facilement et devient très vite injouable. J’avoue que joué un double pour un retour de blessures c’est assez inédit. Nadal c’est Nadal.
et double break : c’est sûr que ce Murray là contre Nadal n’a aucune chance.
Pour une fois qu’il monte à la volée, pan, le Soder le passe royal…
Nadal doit surement être un diesel. Il a besoin d’enchainer les matchs pour trouver son niveau dejeu optimal et pour engranger de la confiance. Et de toute façon en général la saison de Nadal commence mi-mars et se termine en juillet. Après juillet il sera en apnée.
par ailleurs le double peut peut-être l’aidé à améliorer son service en testant des trucs sans que cela porte à conséquence.
Yes. Des pains suédois dans la face de PZ. Je souhaite moi aussi une finale Nadal-Soderling. Le Sod mérite de gagner enfin un MS.
J’aime bien la transition après le » Je souhaite moi aussi une finale Nadal-Soderling. »
Ca s’est vu ? Caramba ! Encore raté.
Ben jérôme a raison, car Nadal va remporter le double, pas mal, non? Il en faut pour tout le monde,les hold ups ne sont pas de mon goût.
A ce rythme là, il va tenir jusque quand? c’est sûr qu’il n’est pas comme nous autres, mais souvent blessé quand même. Il ne doit pas connaître ses limites, et y va à fond jusqu’à ce que son corps lui dise stop. Je ne comprendrai jamais, cela fait 4 ans que je dis qu’il est sur le fil du rasoir.
Je pensais que la saison 2009 lui avait laissé beaucoup de remords et qu’il allait avancer à reculons en 2010. Il n’a rien tiré comme leçon et s’amuse à s’inscrire à chaque tournoi de TB et autres. A ce moment là, comme dirait Yaya sa saison se termine en juillet ou quand son corps dit stop ( à savoir juillet aussi)
Soderling est en train de mettre une petite fessée à notre petit Meeeuhhray, aie!
J’adorerais un Soderling-Nadal!!!
Murray joue comme le PZ qu’il est et il se fait transpercer par Sod.
Karim a peut-être bien raison sur les fissures psychos laissées par l’OA. Ca sent le double-break.
ca y est.
Diantre le départ de Robin, hummmmmm
J’ai bien fait de le prendre celui là et je croquerai bien sa brunette.Elle est où d’ailleurs je ne la vois pas.
Ca fait longtemps que Nadal est assidu en double (l’an dernier je ne sais pas) et je ne saurais lui reprocher d’être le seul cador à jouer dans cette discipline. Cela m’étonnerait qu’il y améliore son service, cela serait déjà fait, mais sans en faire un Edberg, j’ai déjà eu l’occasion de dire qu’il me semblait être le volleyeur le plus propre techniquement du Top10, et croyez bien que ça m’arrache les doigts de l’écrire. C’est vrai que tenter de définir un meilleur volleyeur du Top 10 relève de la perversion, en tout cas, c’est pas Roddick, quelle quiche !
Mais c’est vrai que je pensais également qu’il arrêterait cette pratique après avoir accéder à la première place, c’est généralement ce qui se passe.
Je vais regarder un peu Robin, il a l’air d’être en mode Chatrier.
J’ai du mal à te suivre Jean. Le meilleur volleyeur, ce n’est selon moi pas celui qui claque bien une volée inratable après une grosse attaque de coup droit. C’est le gars qui a du toucher, qui fait de belles volées y compris quand agressé par un passing, voire des volées de fond de court.
Ce n’est donc clairement ni Djoko, ni Nadal, ni Murray, ni Del Potro, ni Davydenko, ni Roddick, ni Gonzalez.
Je ne pense pas non plus que ce soit Soderling ou Cilic.
Mais un Edberg, un Cash, un Mac, un Rafter, ça n’existe clairement plus à la volée. Même le Federer de la plus grande époque, quand il montait plus souvent, ne valait pas ces hyper-spécialistes de la volée.
Le volleyeur le plus propre, c’est Richard, comme l’a si bien dit Capri.
Oui, oui, c’est sûr, il n’y a pas de meilleur volleyeur du Top 10, c’est juste que je l’ai vu réaliser parfois quelques beaux gestes, surtout en volée basse de revers, et que je lie ça à son assiduité. En volée haute, il est aussi généralement plus compact que les autres, mais j’avoue qu’il faudrait créer un bureau d’études spécial, un truc super pointu. Je peux dire aussi que Sizzla est le meilleur chanteur de reggae actuel…
Il n’y a de bons volleyeurs que ceux qui savent enchaîner derrière un service et effectuer cette première volée, et aujourd’hui je ne pourrais citer que Stepanek (les autres sont loin).
Today, le Sod a la tête du guerrier Berserk prêt à désosser sévère.
J’ai vu ça à sa coiffure hérisson.
C’est quoi ce sale cuissard ! Il se prend pour un footeux des années 90.
A mon avis, il commence à flairer le Rafa, c’est pas possible autrement mdrr
Mon lien rame un peu t’as du matos de bonne qualité toi là mdr?
6/1 pour Soder, je crois effectivement qu’il a pris un coup derrière la tête, notre ami Andy, après sa finale australienne. Et peut-être aussi manque t il de tournois. Il devrait jouer le double, tiens, une idée à travailler.
moi j’ai canal + sur mon grand écran.
Tu te tapes Viard aux comm’? Malheureux!
je l’entend mais je ne l’écoute pas.
C’est betfair, faut t’inscrire, c’est très stable
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Merci Francky l’image est parfaite.
il a senti l’odeur du chorizo. :))
Je l’ai vu elle porte un petit haut tout rose mhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
Depuis RG, le rose excite Robin, elle sait y faire la gourgandine, ça ne lui a pas échappé huhu
MDR !!!
Bien vu lol que t’es con!
On dirait un cadet jouant contre un sénior. C’est énorme !
Il peut encore retourner la situation : il est assez diesel l’Ecossais.
Ce slice !!!!!!!
Bon c’est mal parti pour Murray, breaké dans ce second set.
Vu son niveau de jeu, ça me paraît hautement improbable. Son revers qui est pourtant son coup maître a été réduit au niveau de … de son Z.
Il se place mal. Son service est médiocre. Er son coup droit est son coup droit.
Enfin, les rares fois où il sort des beaux coups, il se fait déborder par des coups incroyables de Soderling.
Murray a attaqué et … gagné le point. Piste à creuser ?
Je hais l’anti-jeu consistant à faire des ronds.
Ce qui est sympa avec Söderling, c’est que quant il sent que les compteurs sont au vert, il n’hésite pas à rentrer dedans. Il n’a pas une réputation de génie comme Neness mais au moins il en met deux de suite et ça claque sévère. Le lâche pas, Robin, il bouge encore.
Merde, ça commence à déconner.
Trop fort Franck ce soir.
Et Nadal vient de l’emporter, mais 1h30 de jeu tout de même : + sa 1/2 demain, + la finale de double, et dimanche, ça fait beaucoup, non?
Tu as fait une fixation sur Nadal Diana lol
Purée, la maîtrise pour sauver 3 bb, Magnus est passé par là.
Bien sauvé.
Remarquablement sauvé !
Humm SWE d’aine
La souplesse ne me semble pas être la qualité première du suédois !
Putain il à vraiment une tronche de Pedzouille .
Les carottes semblent cuites pour Murray, sauf si Sod tremble au moment de servir pour le match : il aurait tout intérêt à lui rentrer dans le lard sur son service.
La murène est en train de se noyer !
Quel retour pour s’offrir 2 balles de match !
vous ne trouvez pas que SOOO Der Ling a vraiment progressé : déplacement, chip de revers, coups de défense… ?
Bon, on va voir s’il est solide.
Vraiment aucun gout ces ricains.
Cool il y a du Tom Jones !!!
lalalala liellalalalal oh yééééééééééé laillllalala
Le con !