Gaël Monfils : entre ombre (cachée) et lumière (factice)

By  | 18 mars 2010 | Filed under: Légendes

Il glisse le long des bâches en grand écart, se frappe le torse en grimaçant et bandant ses biceps tous neufs, invective ses adversaires et harangue la foule, il fait le show. Gaël Monfils aime le show, il joue pour ces moments-là. Comme Johnny, il ne vit que pour la scène et le spectacle, pour son public avec qui il aime se sentir en osmose ; spectacle qui se poursuit en salle d’interview, sur les plateaux télés et peut-être dans la vie de tous les jours. Gaël est expansif, généreux et souhaite donner beaucoup, mais qu’a-t-il à donner de si extraordinaire finalement ?

Gaël Monfils est de ces personnages hauts en couleurs qui ne laissent personne indifférent ; on aime – rarement si on se fie arbitrairement à l’applaudimètre des forums – ou on déteste, mais on a en tout cas un avis bien tranché. Nonobstant le mal bien français d’haïr d’amour les champions hexagonaux, l’autoproclamée « Monf » semble davantage l’objet de railleries et quolibets de son public parfois lapidaire, que de dithyrambes. Comme une huître perlière il enchaîne, entre déclarations malheureuses et prestations calamiteuses raquette en main.

Le premier paradoxe – et non des moindres – avec ce joueur voulu flamboyant et disposant d’un abattage physique et d’une force de percussion exceptionnels, est qu’il se contente d’une tactique de remiseur à la petite semaine, bien au chaud près du poêle et protégé par les bâches et panneaux publicitaires. Si un Gilles Simon a l’excuse d’un physique de criquet, Monfils possède de ce côté des atouts que lui envierait 99% du circuit ATP, tant en vitesse, souplesse, puissance, qu’en endurance ou en qualité de frappe. Comment avec un tel arsenal peut-il se replier dans l’ultra-sécuritaire, trois mètres derrière sa ligne de fond de court à attendre la faute adverse ?

La réponse à cette question est toute simple : le risque zéro et le marquage à la culotte sont la panacée de tous les stratèges sportifs actuels. L’ultra-sécurisation du jeu a coupé les ailes du jeune Gasquet, avec Deblicker aux ciseaux ; le chien fou de dix-huit ans s’est égaré dans les méandres des moonballs et lifts himalayens, histoire comme disait son coach de « poser son jeu ». Monfils a suivi une évolution un peu similaire, fruit d’un calcul froid et rationnel : un jeu sécuritaire s’acquiert plus facilement et se maintient plus durablement qu’un jeu offensif et à risque. Pour le spectacle le public sera prié de repasser et les tickets ne seront pas remboursés.

Cette érection de la non-défaite et de l’acharnement défensif en normes stratégiques ne sont pas des notions nouvelles. C’est Ali qui épuise Foreman dans les cordes de Kinshasa il y a trente-cinq ans déjà, ce sont les rugueux et défensifs Bad boys des Detroit Pistons qui ratiboisent le génie prolifique des Chicago Bulls de Jordan et éteignent la magie des Los Angeles Lakers il y a vingt ans. Ce sont les Italiens champions du monde de foot en Allemagne il y a quatre ans avec l’équipe la moins brillante de tous les temps.

Aujourd’hui les dernières citadelles offensives s’écroulent et des histoires comme celle du FC Barcelone cuvée 2009 prennent des allures de conte de fée. On se pince pour croire que le beau jeu existe encore et surtout qu’il peut triompher. Le tennis a eu son Barça avec Federer, mais même lui l’archange magnifique fait pâlir sur la fin l’aveuglante lumière de sa flamboyance, happée par le trou noir des années qui passent et des difficultés croissantes à franchir par l’offensive les Mur(ray)s devant lui dressés. Wolfgang Amadeus Federer a ouvert une épicerie attenante à sa salle de concert, régulièrement fermée.

Dans ces conditions, Monfils suit l’évolution logique du tennis ; avec son envergure, sa couverture de terrain, ses courses folles, Gaël est Sliderman, le super héros dont personne ne rêve. Les balles molles et sans consistance, les échanges d’actuaires à risque zéro entre revers consentants et qui se jurent fidélité dans la non-agression, les retours chopés en coup droit, Gaël nous fait visiter au cours de ses matches toutes les bases du jeu de l’ennui et, logiquement, progresse au classement et frappe à la porte du Top 10 (dont il a déjà fait partie du reste). Comme Gilles Simon ou leur modèle Murray, ou dans un style différent Rafael Nadal avec son assurance-vie liftée, le jeu va vers plus de sécurité et de rationnel. Ne pas perdre, ne pas donner de point. Gaël Monfils est bien dans l’air du temps.

Il y a un fossé abyssal entre la volonté de faire le spectacle et enflammer la foule, et la tactique déployée sur le court pour y arriver. Le jeu défensif de Gaël n’est pas juste le fruit d’un calcul stratégique, il dénote également un manque de confiance dans son arsenal offensif. Gaël se sent en sécurité loin derrière sa ligne, se sachant capable de couvrir le terrain et plus encore. A ce titre je retiens une image de l’excellent documentaire consacré par Canal+ aux nouveaux « Mousquetaires », avec son coach Roger Rasheed s’échinant même à l’entraînement à essayer de le faire rentrer dans le court et dans la balle. Derrière l’écran de fumée de l’esbroufe et du show, on a un joueur qui doute et n’ose pas. La grande gueule bouclier défensif contre une certaine timidité, voire un manque de confiance en soi ?

Avec « La Monf » – son nom de scène je suppose – le spectacle a également lieu en salle de presse. Dressez un chapiteau, donnez-lui un micro et il vous rapportera des sous. Monfils est ce qu’on appelle un bon client pour les journalistes, il parle beaucoup et sans trop réfléchir, dans un refus candide et malhabile de pratiquer la langue de bois. Monfils s’amuse et tchatche, déclame, déclare dans le micro comme un gosse de son âge et de son milieu originel rêvant de gloire aimerait le faire. C’est la génération caillera qui est trop cool et s’en bat les bollocks de l’establishment et veut assurer. Assurer au micro, à défaut de le faire sur le court. Et ça en fait un candidat idéal au bonnet d’âne médiatique, ses déclarations étant rarement suivies des victoires qui en légitimeraient le ton.

Comment ne pas se souvenir de son incroyable première apparition à Roland-Garros lors de son match contre Guillermo Canas en 2005 ? La nouvelle petite merveille du tennis français arrivait alors sapée comme un rappeur, démarche chaloupée de tueur, œil du tigre qu’on devine seulement, la capuche de son sweat-shirt étant baissée jusqu’à la commissure de ses lèvres. Walkman à fond dans les oreilles, Gaël déchire grave dans son entrée sur scène, comme Tyson. Gaël est un boxeur, un gladiateur qui vient dans l’arène en donner au public pour son argent. Ce sera 6-3 6-1 6-0 ;  pour qui ? Est-ce que ça a de l’importance finalement…

Le grand écart entre désir et réalité peut parfois faire sourire. En allant plus en profondeur, on réalise une fois de plus que le fameux écran de fumée du show masque une réalité moins flashy, dévoile un jeune homme qui a peur de ne pas être aimé. Gaël veut captiver, quels qu’en soient les moyens.

Les rappels à la réalité sont durs parfois pour Monfils, d’autant plus qu’emporté par son fol enthousiasme, il se voit trop beau trop tôt, en témoigne l’épisode de sa défaite contre un demi Nadal au dernier US Open, match qui l’avait renvoyé à ses chères études et à la dure réalité du fossé immense qui le séparait des tous meilleurs. Avant le match c’était :

« Je ne fais aucun complexe physique. Je le prends au 100 m (sourires) et s’il le faut sur 10 kilomètres je suis présent, j’ai le cœur d’un Kenyan (sourires). Il n’y a pas de problèmes. Je n’ai pas peur de l’impact physique. Il sait que je peux courir vite et longtemps. Cela va se jouer sur le plan tennistique. Ce sera celui qui sera le plus agressif, celui qui va mieux gérer les points importants. Ce sera mental, il est très fort mentalement et je vais devoir me mettre à son niveau voire mieux. »

Le constat après la rencontre donnait :

« C’est vraiment dur contre lui. Même contre Fed (Ndlr : Roger Federer), je sors du match, je suis clean. Contre lui, ce sont de longs échanges avec une balle qui gicle, je tape la balle beaucoup plus fort. Cela me montre que pour battre un mec comme « Rafa » en Grand chelem, il faut que je progresse physiquement. »

Mais Gaël n’est pas un simple hâbleur décérébré, c’est un être de chair et de sang, qui souffre de ses égarements lyriques. Son émotion lors de sa réhabilitation victorieuse au Grand chelem de Metz l’an dernier en disait long sur ce qu’il a pu vivre après sa prestation d’anthologie face à Thiemo De Bakker en Coupe Davis. Pour son baptême de feu (de paille) quelques semaines plus tôt, il avait vécu un vrai cauchemar. Ce jour-là contre le Batave, point de danse de Sioux, Monfils était apparu nu, fragile, écrasé par l’événement. Après l’hallali, il ne s’en remettait pas en salle d’interview, lui qui est « supposé » adorer et vivre pour ce genre de défis et d’ambiances :

« Ce sont des matchs comme celui-là que j’aime, avec une ambiance chaude, avec un public un peu à dos. J’aime être attendu. Mais aujourd’hui, j’ai été nul et on m’a mis K.-O. Tyson a connu des K.-O. mais il est revenu et a été champion du monde. J’ai pris un K.-O., c’est à moi de bien travailler. Si j’ai la chance de faire un prochain match, il faut que je remette tout de suite les pendules à l’heure. »

Vraiment ? La victoire à Metz sonnera comme une absolution de cette contre-performance, une sortie victorieuse du confessionnal. Il avait eu mal et était en quête de rachat auprès de ce public auquel il veut tellement plaire.

Metz avait lavé l’honneur du champion, mais son solde de compte restait débiteur face à la Coupe Davis. La revanche sur cette compétition sera encore une fois homérique et glorieuse, comme en témoignait son explosion de joie lors de sa victoire tantôt contre un succédané de Kohlschreiber au bout d’un match sans suspense. L’équipe de France, aidée par la presse, avait tenté de faire passer pour périlleuse cette rencontre l’opposant à une Allemagne en plastique, et ce succès logique ne fera pas passer des vessies pour des lanternes. On pourrait d’ailleurs craindre l’arrêt cardiaque pour Gaël en cas de victoire un dimanche de juin du côté de la Porte d’Auteuil. Monfils joue petit, Monfils gagne petit, mais Monfils parle et triomphe gros !

Monfils titré à Roland-Garros ? N’importe quel amateur de tennis en conviendra, c’est potentiellement du domaine du possible, quand on ne prend en compte que des données mécaniques et laisse au vestiaire les considérations d’ordre psychologique. Concrètement ce n’est juste pas demain la veille qu’il s’y imposera ; mais qu’importe, le public ne demande que de l’espoir et du rêve, vibrer pendant une dizaine de jours chaque année. Gaël, lui, rêve d’inscrire son nom sur la Coupe des Mousquetaires et, en grand poète, le fait savoir en alexandrins comme à son habitude : « ce serait sympa de faire péter un Grand chelem ». On la lui souhaite en tout cas, sa performance sans date de péremption, comme Noah 1983 ou Zidane France 1998.

Alors oui Gaël Monfils est vain et irritant ; oui il n’a rien gagné de remarquable qui en tout cas excuserait son attitude parfois cavalière voire arrogante. C’est juste un p’tit gars bien dans son époque, un « djeun » parmi des millions qui rêve de gloire à la Paris Hilton, pas de reconnaissance à la Sampras ou à la Borg. Un p’tit gars futile mais pas inutile qui s’inscrit parfaitement dans son époque. Si jouer au docteur avec DJ dans une piscine en plastique et sous l’œil des caméras permet à une danseuse de strip d’accéder au statut de star et occuper les médias pendant deux ans, remporter les tournois de Sopot et Metz devrait rendre possible une entrée au Hall of Fame du tennis. Je suis avec toi Gaël.

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584 Responses to Gaël Monfils : entre ombre (cachée) et lumière (factice)

  1. Oliv 20 mars 2010 at 20:54

    56% de première balle avec 86% de points gagnés derrière pour Ljubicic. S’il tapait ses secondes comme des premières, cela lui donnerait un pourcentage théorique de 48% de points gagnés derrière sa seconde. Bien meilleure que son horrible stat de 18% du premier set ! Conclusion, le cursus scolaire des joueurs de tennis ne contient pas assez de mathématiques !!

    • MarieJo 20 mars 2010 at 21:10

      ljubi a le défaut de ne pas savoir taper une seconde, j’ai passé la finale de bercy 2005 ljubi/berdych avec mon pater qui pestait à tout va contre les 2è du croate ! il ne comprenait pas le principe que quitte à faire un 2è service in mais très attaquable avec une forte proba de perdre le point derrière, que le croate ne mise pas tout sur une grosse 2è… bref, jouer sa vie à quitte ou double en somme ! j’ai eu beau lui expliquer que ljubi n’avait pas le service de sampras, il voulait pas comprendre !

      ljubi est aujourd’hui trop lent, il fait encore de très bonnes choses et son revers est bcp plus solide que celui de fed par moments ! mais sur ce match avec le déplacement de nadal en comparaison, on sent les poid de ses 31 ans !

  2. Valentin 20 mars 2010 at 21:02

    Ivan a tombé le bandeau, le tournant du match?

  3. DIANA 20 mars 2010 at 21:08

    @ Jean: tu poses la question de la normalité de Fed (si j’ai bien compris, mais avec le sourire) : ce joueur est un précurseur, tant dans sa préparation physique, que dans la gestion de sa carrière. Et amoureux de l’histoire de ce sport comme personne, je ne doute pas un instant qu’il se soit inspiré de cette histoire justement pour optimiser sa carrière,pour l’envisager dans le long terme, et non pas tournoi après tournoi simplement. Il semble aujourd’hui que beaucoup s’inspirent de ce modèle ( Murray par exemple, mais Nole y vient), le seul réfractaire semblant être Nadal qui poursuit obstinément dans la direction que l’on sait.
    Federer est un « génie » dans le sens où il vit le tennis de l’intérieur,avec une spontanéité que je ne ressens pas chez ses poursuivants.

    Il a, récemment, évoqué Nadal en déclarant qu’il reviendrait très fort, au moment où l’Ibère, il faut bien l’avouer, était au fond du trou. Beaucoup, sur les forums, dans la presse, ne voyaient plus que par Nole, Murray, Del Potro etc.. et pourtant,Nadal semble bien aujourd’hui en mesure de reconquérir au minimum sa place de dauphin. Pendant que les 2, 4 et 5 traînent la patte.

    Rappelez-vous,quand au début 2009 je crois, seuls 10 points séparaient Fed et Nole : la place de n° 2 semblait sacrément compromise pour le Suisse, et pourtant, il en a ri et ne s’est fait aucun souci : à juste titre. Il avait, depuis longtemps, perçu les fragilités du Serbe.

  4. DIANA 20 mars 2010 at 21:11

    dans 1/2 h maxi, le match est torché.Alors, Marie-Jo, n’avais-je pas raison?

    • MarieJo 20 mars 2010 at 21:20

      sans doute, mais je ne vends jamais la peau de ljubi avant de l’avoir battu… question de respect quand même !

  5. Oliv 20 mars 2010 at 21:22

    J’ai l’impression qu’ils peuvent jouer 2 mois et demi sans que Nadal ne perde son service. Il a une telle marge dès que le point s’installe.

    • Valentin 20 mars 2010 at 21:40

      Oliv’, je te comprends, sache que je suis avec toi, j’ai fait la même bourde avec Ljubi-Djokovic y a deux semaines, Nadal vient de se faire breaker, ne jamais jamais prédire que quelque chose est définitif.

      • Oliv 20 mars 2010 at 21:46

        Merci me sens moins seul.

  6. Oliv 20 mars 2010 at 21:39

    Evidemment il suffisait que je dise ça pour qu’il se fasse breaker !

  7. Pat 20 mars 2010 at 21:43

    Sympa Ljubicic, il profite de la mi-temps du rugby pour breaker !

  8. Oliv 20 mars 2010 at 21:44

    Question pour les encyclopédies du site. Avez-vous souvenir d’un tournoi où les n°1, 2, 3 et 4 sont là mais aucun ne le gagne ?

    • Jean 20 mars 2010 at 21:48

      Il y a certainement beaucoup. Je ne me souviens pas que quelqu’un manque à l’appel quand Becker gagne son premier Wim.

    • MarieJo 20 mars 2010 at 21:49

      de tête, sur les années 2000 djoko à miami en 2007, nalbide pour son doublé madrid-bercy…

    • Franck-V 20 mars 2010 at 21:52

      y’en a plein, Wilander RG 82, Chang 89, Johannson AO etc etc

    • Oliv 20 mars 2010 at 21:54

      Pas si fréquent que ça quand même.

  9. Valentin 20 mars 2010 at 21:44

    Et voilà set Ljubi, franchement il vient de nul part mais Rafa a eu un petit coup de moue, Ivan a pas fait grand chose faut bien le dire à part bien servir.

  10. DIANA 20 mars 2010 at 21:44

    Il a un petit coup de mou Nadal : de 65%, il est passé à 48 % de 1ères dans le second, ce qui est assez peu fréquent chez lui.Et voilà, le papy qui me fait mentir avec un set en poche. Désolée Marie-Jo, j’étais certaine que Nadal allait se balader sur ce match. Mais les papys semblent vouloir faire de la résistance.

  11. Marc 20 mars 2010 at 21:46

    Quel(s) styliste(s) sous hallucinogènes ont créé la renu de Nadal, absolument hideuse ? Le short est un monument en tant que tel, et le mariage avec le T-shirt superbement à chier !

    A ce niveau de mauvais goût, on touche au sublime !

    Sinon, Karim et Jean ont bien pointé les frustrations et les limites (toutes relatives) de Murray et Nole : ce sont d’excellznts joueurs, mais qui se heurtent à des monstres en terme de condition physique (Fed & Nadal). Je trouve suicidaire d’essayer de s’aligner sur eux, ils feraient bien mieux tous les deux de faire évoluer leur tennis vers l’avant, pour mener le jeu, raccourcir les échanges…

    Djokovic a le jeu pour, il a des bons coups d’attaque, c’est mentalement qu’il ne suit plus, et changer de geste au service alors que c’était un points fort, c’est suicidaire.

    Quant à Murray, je rejoins Jérôme : sans coup droit fort pour dicter le jeu, il faut soit être un dieu au filet comme l’était Edberg, soit être un champion de la défense, un peu comme Wilander, qui lui a vu qu’il ne gagnerait plus rienn sans faire évoluer son jeu vers l’avant : cela lui a permis de faire un petit Chelem en 88…mais ce jeu épuisant, car sans coup fort permettant de gagner le point en 2 coups, l’a conduit à arrêter très tôt…

    Et je ne vois pas comment un Gasquet pourra faire quelque chose avec son coup droit catastrophique…

  12. DIANA 20 mars 2010 at 21:51

    Et break d’entrée sur service Nadal, que pasa ?

  13. Elmar 20 mars 2010 at 21:52

    J’ai jamais vu Nadal commettre autant de fautes. Il semble gêner par le vent.

    • DIANA 20 mars 2010 at 21:53

      Il ne l’était pas l’an dernier face à Murray, et pourtant, c’était bien pire qu’aujourd’hui, non?

    • MarieJo 20 mars 2010 at 21:55

      surment pas elmar , au début du match il jouait bien mieux que ljubi, qui il faut le dire tient bcp mieux l’échange depuis le 2è set.

      • Elmar 20 mars 2010 at 22:05

        Je parlais de cette fin de 2ème set et du premier jeu du 3ème où il fait pratiquement que des fautes directes en longueur.

  14. Oliv 20 mars 2010 at 21:52

    Dire que j’ai hésité à prendre Ljubicic dans ma team et que j’ai finalement pris Kholi !

  15. MarieJo 20 mars 2010 at 21:53

    mais il fait quoi le nadal ? quel jeu tout pourri :(
    on va bien voir si le vieux ljubi est si vieux que ça !
    vamos !

  16. Djita 20 mars 2010 at 21:54

    Alors là, je ne pensais qu’il lui prendrait un set. Mais Nadal va hausser le niveau de suite.

  17. Elmar 20 mars 2010 at 21:57

    Ivan vient de rendre son jeu à Rafa. Niveau de jeu assez faible. J’ai vraiment la sensation que le vent s’est levé, mais c’est difficile à dire sur le stream.

    • Elmar 20 mars 2010 at 21:59

      Ca semble plus facile de jouer quand on est au fond de l’écran…

    • DIANA 20 mars 2010 at 22:03

      Un peu de vent, mais sans plus : pas plus que les jours précédents, et nettement moins qu’en finale l’an dernier.

  18. DIANA 20 mars 2010 at 21:57

    Ca y est, il se reprend, on a de l’orgueil ou on n’en a pas. Ouf, il en a !!

  19. Franck-V 20 mars 2010 at 22:06

    J’ai un stream tout décousu, sûrement autant que ce match…

    Si Nadal a retrouvé son jeu et son physique, c’est pas encore ça niveau confiance on dirait, mais n’oublions pas que Ivan était bien revenu à Shanghaï avant d’abandonner.

  20. Elmar 20 mars 2010 at 22:10

    Ivan qui gagne un point avec ne défense à la Nadal… on aura tout vu!

  21. Oliv 20 mars 2010 at 22:17

    Je ne serai pas étonné que Nadal est une petite gêne physique. Il est quand même moins frinquant que juqu’au milieu du second set.

  22. Guillaume 20 mars 2010 at 22:18

    Rien à voir mais pour ceussent que ça intéresse à l’Odyssée Jarkko Nieminen et Florian Mayer, qui ont pas mal été choisis en Cat4, vont jouer des finales demain

    Oui j’en suis réduit à suivre ça vu que moi tous mes gars ont dégagé avant les quarts à Indian Wells.

    • Nath 20 mars 2010 at 22:27

      Idem, j’ai constaté la défaite de Leo aujourd’hui, mon dernier survivant, merci de ta réponse au passage au bureau des réclas.

  23. Elmar 20 mars 2010 at 22:26

    Mon stream fonctionne plus. Snif.

  24. Sylvie 20 mars 2010 at 22:32

    Ivan s’accroche. Mais ça va être dur

  25. David 20 mars 2010 at 22:47

    Ivan le terrible !!!!!

  26. David 20 mars 2010 at 22:47

    Magnifique tie break du croate !

  27. fieldog 20 mars 2010 at 22:47

    Énorme Ljubicic!

    Et nouvelle désillusion pour Nadal…

  28. Elmar 20 mars 2010 at 22:48

    Ivan-le-terrible l’a fait. Et de belle manière dans ce tie-break! Chapeau.

    Celui qui se frotte les mains, c’est Rog’, bien calé dans son fauteuil, qui voit le record de Pete se rapprocher un peu plus.

  29. Valentin 20 mars 2010 at 22:48

    Il l’a fait!!! Bravo Ivan, jusqu’à 4/4 deuxième set on croyait à la boucherie mais il a tenu et Nadal a craqué! Quelle idée elle était bonne de prendre Ivan dans ma team!! Antoine je t’aime! (sais pas pkoa je dis ça mais bon Grand chelem plus qualif’, hourra!)

    • Elmar 20 mars 2010 at 22:50

      Je sais plus sûr quel jeu du 2ème, il est mené 0-40; il revient et sauve encore une autre balle de break dans le jeu… Il revient de loin.

      Concernant Nadal, ce qui est surprenant c’est qu’auparavant, quand c’était serré… toujours il gagnait. Maintenant, dans les matchs aux couteaux, il sort le plus souvent vaincu.

  30. Pat 20 mars 2010 at 22:49

    Super Ljubicic, j’ai bien fait de mettre 1000 euros sur lui (mince j’ai oublié de valider mon pari !)
    Sur un forum de connaisseurs comme ici, quasiment personne ne lui donnait une chance.
    Les matches de tennis se jouent sur le terrain et pas sur le papier et c’est tant mieux !

  31. Sylvie 20 mars 2010 at 22:49

    Incroyable ! Bravo Monsieur. Quel maître Zen cet Ivan.

    En revanche, grosse déception pour Nadal qui avait quand même un tableau ouvert.

  32. Cochran 20 mars 2010 at 22:50

    Je n’ai vu que le dernier set, malheureusement, mais j’ai trouvé les 2 très solides. Très très heureux pour Ivan qui accroche une finale de M1000, en espérant plus. Après tous ses pépins physiques, ça fait plaisir de le revoir à pareille fête. J’avoue que je n’avais pas misé sur lui sur cette demie, mais je suis content de m’être trompé.
    Pour Nadal, je ne pense pas que ce soit vraiment une désillusion. Comme d’autre, il revenait de longues semaines sans jouer et n’a pas été ridicule sur ce tournoi, au contraire. Par contre la course au points s’annonce délicate et surtout décisive pour le tableau à RG.

    Come on Ivan !

    • MarieJo 20 mars 2010 at 22:56

      je pense que le titre sera pour roddick ou soderling quand même…
      bon rafa peut se venger en gagnant le double un peu plus tard, mais c’est une maigre consolation :(

      pour la course aux points, pas sûr que fed soit gagnant en retrouvant nadal dès les 1/4 dans son tableau ;)

      • Cochran 20 mars 2010 at 23:00

        ça dépend si d’ici RG il en prend suffisamment pour amortir une éventuelle défaite plus tôt que prévu. Mais je n’y crois pas, même contre Rafa :p

  33. MarieJo 20 mars 2010 at 22:51

    merde… nadal a laissé filer le match dans le 2è ! he oui ce bon vieux briscar de ljubi est en finale à IW, je pense que si qqu’un a misé un bifton sur lui c’était bien rentable vu la côte !

    memo à diana : ne jamais vendre la peau du ljubi avant l’heure ça porte la poisse !

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