Gaël Monfils : entre ombre (cachée) et lumière (factice)

By  | 18 mars 2010 | Filed under: Légendes

Il glisse le long des bâches en grand écart, se frappe le torse en grimaçant et bandant ses biceps tous neufs, invective ses adversaires et harangue la foule, il fait le show. Gaël Monfils aime le show, il joue pour ces moments-là. Comme Johnny, il ne vit que pour la scène et le spectacle, pour son public avec qui il aime se sentir en osmose ; spectacle qui se poursuit en salle d’interview, sur les plateaux télés et peut-être dans la vie de tous les jours. Gaël est expansif, généreux et souhaite donner beaucoup, mais qu’a-t-il à donner de si extraordinaire finalement ?

Gaël Monfils est de ces personnages hauts en couleurs qui ne laissent personne indifférent ; on aime – rarement si on se fie arbitrairement à l’applaudimètre des forums – ou on déteste, mais on a en tout cas un avis bien tranché. Nonobstant le mal bien français d’haïr d’amour les champions hexagonaux, l’autoproclamée « Monf » semble davantage l’objet de railleries et quolibets de son public parfois lapidaire, que de dithyrambes. Comme une huître perlière il enchaîne, entre déclarations malheureuses et prestations calamiteuses raquette en main.

Le premier paradoxe – et non des moindres – avec ce joueur voulu flamboyant et disposant d’un abattage physique et d’une force de percussion exceptionnels, est qu’il se contente d’une tactique de remiseur à la petite semaine, bien au chaud près du poêle et protégé par les bâches et panneaux publicitaires. Si un Gilles Simon a l’excuse d’un physique de criquet, Monfils possède de ce côté des atouts que lui envierait 99% du circuit ATP, tant en vitesse, souplesse, puissance, qu’en endurance ou en qualité de frappe. Comment avec un tel arsenal peut-il se replier dans l’ultra-sécuritaire, trois mètres derrière sa ligne de fond de court à attendre la faute adverse ?

La réponse à cette question est toute simple : le risque zéro et le marquage à la culotte sont la panacée de tous les stratèges sportifs actuels. L’ultra-sécurisation du jeu a coupé les ailes du jeune Gasquet, avec Deblicker aux ciseaux ; le chien fou de dix-huit ans s’est égaré dans les méandres des moonballs et lifts himalayens, histoire comme disait son coach de « poser son jeu ». Monfils a suivi une évolution un peu similaire, fruit d’un calcul froid et rationnel : un jeu sécuritaire s’acquiert plus facilement et se maintient plus durablement qu’un jeu offensif et à risque. Pour le spectacle le public sera prié de repasser et les tickets ne seront pas remboursés.

Cette érection de la non-défaite et de l’acharnement défensif en normes stratégiques ne sont pas des notions nouvelles. C’est Ali qui épuise Foreman dans les cordes de Kinshasa il y a trente-cinq ans déjà, ce sont les rugueux et défensifs Bad boys des Detroit Pistons qui ratiboisent le génie prolifique des Chicago Bulls de Jordan et éteignent la magie des Los Angeles Lakers il y a vingt ans. Ce sont les Italiens champions du monde de foot en Allemagne il y a quatre ans avec l’équipe la moins brillante de tous les temps.

Aujourd’hui les dernières citadelles offensives s’écroulent et des histoires comme celle du FC Barcelone cuvée 2009 prennent des allures de conte de fée. On se pince pour croire que le beau jeu existe encore et surtout qu’il peut triompher. Le tennis a eu son Barça avec Federer, mais même lui l’archange magnifique fait pâlir sur la fin l’aveuglante lumière de sa flamboyance, happée par le trou noir des années qui passent et des difficultés croissantes à franchir par l’offensive les Mur(ray)s devant lui dressés. Wolfgang Amadeus Federer a ouvert une épicerie attenante à sa salle de concert, régulièrement fermée.

Dans ces conditions, Monfils suit l’évolution logique du tennis ; avec son envergure, sa couverture de terrain, ses courses folles, Gaël est Sliderman, le super héros dont personne ne rêve. Les balles molles et sans consistance, les échanges d’actuaires à risque zéro entre revers consentants et qui se jurent fidélité dans la non-agression, les retours chopés en coup droit, Gaël nous fait visiter au cours de ses matches toutes les bases du jeu de l’ennui et, logiquement, progresse au classement et frappe à la porte du Top 10 (dont il a déjà fait partie du reste). Comme Gilles Simon ou leur modèle Murray, ou dans un style différent Rafael Nadal avec son assurance-vie liftée, le jeu va vers plus de sécurité et de rationnel. Ne pas perdre, ne pas donner de point. Gaël Monfils est bien dans l’air du temps.

Il y a un fossé abyssal entre la volonté de faire le spectacle et enflammer la foule, et la tactique déployée sur le court pour y arriver. Le jeu défensif de Gaël n’est pas juste le fruit d’un calcul stratégique, il dénote également un manque de confiance dans son arsenal offensif. Gaël se sent en sécurité loin derrière sa ligne, se sachant capable de couvrir le terrain et plus encore. A ce titre je retiens une image de l’excellent documentaire consacré par Canal+ aux nouveaux « Mousquetaires », avec son coach Roger Rasheed s’échinant même à l’entraînement à essayer de le faire rentrer dans le court et dans la balle. Derrière l’écran de fumée de l’esbroufe et du show, on a un joueur qui doute et n’ose pas. La grande gueule bouclier défensif contre une certaine timidité, voire un manque de confiance en soi ?

Avec « La Monf » – son nom de scène je suppose – le spectacle a également lieu en salle de presse. Dressez un chapiteau, donnez-lui un micro et il vous rapportera des sous. Monfils est ce qu’on appelle un bon client pour les journalistes, il parle beaucoup et sans trop réfléchir, dans un refus candide et malhabile de pratiquer la langue de bois. Monfils s’amuse et tchatche, déclame, déclare dans le micro comme un gosse de son âge et de son milieu originel rêvant de gloire aimerait le faire. C’est la génération caillera qui est trop cool et s’en bat les bollocks de l’establishment et veut assurer. Assurer au micro, à défaut de le faire sur le court. Et ça en fait un candidat idéal au bonnet d’âne médiatique, ses déclarations étant rarement suivies des victoires qui en légitimeraient le ton.

Comment ne pas se souvenir de son incroyable première apparition à Roland-Garros lors de son match contre Guillermo Canas en 2005 ? La nouvelle petite merveille du tennis français arrivait alors sapée comme un rappeur, démarche chaloupée de tueur, œil du tigre qu’on devine seulement, la capuche de son sweat-shirt étant baissée jusqu’à la commissure de ses lèvres. Walkman à fond dans les oreilles, Gaël déchire grave dans son entrée sur scène, comme Tyson. Gaël est un boxeur, un gladiateur qui vient dans l’arène en donner au public pour son argent. Ce sera 6-3 6-1 6-0 ;  pour qui ? Est-ce que ça a de l’importance finalement…

Le grand écart entre désir et réalité peut parfois faire sourire. En allant plus en profondeur, on réalise une fois de plus que le fameux écran de fumée du show masque une réalité moins flashy, dévoile un jeune homme qui a peur de ne pas être aimé. Gaël veut captiver, quels qu’en soient les moyens.

Les rappels à la réalité sont durs parfois pour Monfils, d’autant plus qu’emporté par son fol enthousiasme, il se voit trop beau trop tôt, en témoigne l’épisode de sa défaite contre un demi Nadal au dernier US Open, match qui l’avait renvoyé à ses chères études et à la dure réalité du fossé immense qui le séparait des tous meilleurs. Avant le match c’était :

« Je ne fais aucun complexe physique. Je le prends au 100 m (sourires) et s’il le faut sur 10 kilomètres je suis présent, j’ai le cœur d’un Kenyan (sourires). Il n’y a pas de problèmes. Je n’ai pas peur de l’impact physique. Il sait que je peux courir vite et longtemps. Cela va se jouer sur le plan tennistique. Ce sera celui qui sera le plus agressif, celui qui va mieux gérer les points importants. Ce sera mental, il est très fort mentalement et je vais devoir me mettre à son niveau voire mieux. »

Le constat après la rencontre donnait :

« C’est vraiment dur contre lui. Même contre Fed (Ndlr : Roger Federer), je sors du match, je suis clean. Contre lui, ce sont de longs échanges avec une balle qui gicle, je tape la balle beaucoup plus fort. Cela me montre que pour battre un mec comme « Rafa » en Grand chelem, il faut que je progresse physiquement. »

Mais Gaël n’est pas un simple hâbleur décérébré, c’est un être de chair et de sang, qui souffre de ses égarements lyriques. Son émotion lors de sa réhabilitation victorieuse au Grand chelem de Metz l’an dernier en disait long sur ce qu’il a pu vivre après sa prestation d’anthologie face à Thiemo De Bakker en Coupe Davis. Pour son baptême de feu (de paille) quelques semaines plus tôt, il avait vécu un vrai cauchemar. Ce jour-là contre le Batave, point de danse de Sioux, Monfils était apparu nu, fragile, écrasé par l’événement. Après l’hallali, il ne s’en remettait pas en salle d’interview, lui qui est « supposé » adorer et vivre pour ce genre de défis et d’ambiances :

« Ce sont des matchs comme celui-là que j’aime, avec une ambiance chaude, avec un public un peu à dos. J’aime être attendu. Mais aujourd’hui, j’ai été nul et on m’a mis K.-O. Tyson a connu des K.-O. mais il est revenu et a été champion du monde. J’ai pris un K.-O., c’est à moi de bien travailler. Si j’ai la chance de faire un prochain match, il faut que je remette tout de suite les pendules à l’heure. »

Vraiment ? La victoire à Metz sonnera comme une absolution de cette contre-performance, une sortie victorieuse du confessionnal. Il avait eu mal et était en quête de rachat auprès de ce public auquel il veut tellement plaire.

Metz avait lavé l’honneur du champion, mais son solde de compte restait débiteur face à la Coupe Davis. La revanche sur cette compétition sera encore une fois homérique et glorieuse, comme en témoignait son explosion de joie lors de sa victoire tantôt contre un succédané de Kohlschreiber au bout d’un match sans suspense. L’équipe de France, aidée par la presse, avait tenté de faire passer pour périlleuse cette rencontre l’opposant à une Allemagne en plastique, et ce succès logique ne fera pas passer des vessies pour des lanternes. On pourrait d’ailleurs craindre l’arrêt cardiaque pour Gaël en cas de victoire un dimanche de juin du côté de la Porte d’Auteuil. Monfils joue petit, Monfils gagne petit, mais Monfils parle et triomphe gros !

Monfils titré à Roland-Garros ? N’importe quel amateur de tennis en conviendra, c’est potentiellement du domaine du possible, quand on ne prend en compte que des données mécaniques et laisse au vestiaire les considérations d’ordre psychologique. Concrètement ce n’est juste pas demain la veille qu’il s’y imposera ; mais qu’importe, le public ne demande que de l’espoir et du rêve, vibrer pendant une dizaine de jours chaque année. Gaël, lui, rêve d’inscrire son nom sur la Coupe des Mousquetaires et, en grand poète, le fait savoir en alexandrins comme à son habitude : « ce serait sympa de faire péter un Grand chelem ». On la lui souhaite en tout cas, sa performance sans date de péremption, comme Noah 1983 ou Zidane France 1998.

Alors oui Gaël Monfils est vain et irritant ; oui il n’a rien gagné de remarquable qui en tout cas excuserait son attitude parfois cavalière voire arrogante. C’est juste un p’tit gars bien dans son époque, un « djeun » parmi des millions qui rêve de gloire à la Paris Hilton, pas de reconnaissance à la Sampras ou à la Borg. Un p’tit gars futile mais pas inutile qui s’inscrit parfaitement dans son époque. Si jouer au docteur avec DJ dans une piscine en plastique et sous l’œil des caméras permet à une danseuse de strip d’accéder au statut de star et occuper les médias pendant deux ans, remporter les tournois de Sopot et Metz devrait rendre possible une entrée au Hall of Fame du tennis. Je suis avec toi Gaël.

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584 Responses to Gaël Monfils : entre ombre (cachée) et lumière (factice)

  1. Jean 20 mars 2010 at 22:51

    C’est sûr que tous ne se valent pas, on avait parlé jusqu’en 08 pour Nadal de « meilleur n°2 de l’histoire », peut-être y avait-il même eu des articles sur le sujet sur SV.

    Je n’ai pas dit que Djokovic était nul, j’ai dit qu’il manquait de couilles à travers son jeu et qu’il se couchait. Idem pour Murray. En gros, je trouve qu’une saison de n°2 avec 1 victoire et disons 3 second tour a plus de gueule qu’une avec 2 quarts, une demie et une finale. Tout est relatif, quoi.

    • Guillaume 20 mars 2010 at 23:21

      Je comprends ce que tu veux dire. Mais je trouve qu’il y a décalage entre le jugement impitoyable que tu portes sur Djokovic et le CV du bonhomme. A mes yeux, un gars aux résultats « pourris », qui « manque de couilles » et qui « se couche », pour reprendre les mots très durs que tu emploies, c’est Gasquet, c’est Almagro, des gars doués et qui végètent pourtant au-delà du Top 20. Mais un N°2 mondial, vainqueur de GC et du Masters, c’est un gars qui a d’ores et déjà réussi sa carrière, qui a d’ores et déjà sa petite place dans l’histoire de son sport. Après il a évidemment tout à prouver quant à sa capacité à passer N°1.

      Disons que je trouve que tu mets la barre de l’excellence sportive vraiment haut. A ce rythme on vire quasiment tout le monde et le tennis des 25 dernières années ne se résume plus qu’à 5 ou 6 joueurs. Je dois être un drôle d’animal, mais ça me paraît vachement réducteur.

      Mais bon en même temps je suis un mec qui se passionne pour des Nicolas Coutelot ou des Andreas Vinciguerra :)

      • Jean 21 mars 2010 at 00:25

        Je crois que je donne plus de crédit à la perf couillue de Söderling contre Nadal (et Davy, …) qu’à toute l’année de Djokovic !

        Mais tu as raison, ce sont de toute façon d’excellents joueurs, tout comme les Coutelot ou Vinciguerra, c’est vrai qu’il ne faut pas attendre après moi pour faire un article sur eux. Heureusement bien sûr que sur ce site, tous n’ont pas cette vision et que certains s’intéressent à ces autres échelons du tennis.

  2. Sylvie 20 mars 2010 at 22:51

    Je suis tout de même surprise de la défaite de Nadal que je voyais finaliste et vainqueur depuis la sortie de Davydenko. Est-ce qu’on l’a vu trop beau face à des adversaires finalement à sa portée ?

    • Elmar 20 mars 2010 at 22:53

      Ca, Sylvie, je l’ai toujours dit: les matchs qu’il avait eu jusqu’à présent n’étaient pas vraiment représentatifs. Sur ce match, il m’a étonné tout de même avec des fautes en longueur assez nombreuses.

      • Sylvie 20 mars 2010 at 23:01

        C’est vrai que face à Ancic, Shuettler ou Berdych, il semblait dominer les débats mais, on voit qu’il a suffit d’un Ljubicic, même brillant mais sans être extraordinaire non plus pour le sortir. Je suis étonnée de la façon dont ce tie-break s’est déroulé. Je voyais un Nadal en fanfare, breaker tôt et dérouler, c’est l’inverse qui s’est produit.

        Et, fait plus étrange, il me semble, que Ljubi ne gagne pas un point sur service gagnant sur ce tie-break. c’est Nadal, la plupart du temps qui craque à l’échange ou alors Ivan qui fait des points gagnants.

        Il semble que Nadal craque de plus en plus sur ses fins de matchs accrochés lorsque l’adversaire ne donne pas de points.

        Cette défaite n’est pas terrible pour la confiance tout de même.

        • Cochran 20 mars 2010 at 23:04

          Je pense qu’il gagne un point sur son service uniquement. Le second de mémoire. Pour le reste il inflige 7 points d’affilée à Rafa et, même si le vent était contre lui, c’est assez inquiétant en effet…

  3. Elmar 20 mars 2010 at 22:51

    Bon, allez, maintenant je soutiens A-Rod qui est dans ma team, même si j’aime bien les 3 joueur encore en lice.

  4. Franck-V 20 mars 2010 at 22:52

    Bravo Ivan, il l’avait dit, je peux battre tout le monde. Il ne fallait pas sourire.

    Nadal, comme je l’avais dit, c’est la confiance qui flanche, le physique est là. Il perd les fins de sets accrochés.

    y’aura un néophyte au palmarès d’IW.

    Nadal va perdre 640 pts, Murray 420 pts

    La différence avant IW était de 185 pts.. pour 35 pts.. Murray repasse Nadal.. mais à Miami, Nadal n’a qu’un 1/4 à défendre alors que pour Murray.. c’est le titre, on a des chances de revenir à ce statu quo après les 2 MS 1000 US…

    MarieJo, Ivan paraît moins ses 31 ans sur la fin qu’au début :-)

    Bon, maintenant, place au Sod :mrgreen:

    • Cochran 20 mars 2010 at 22:56

      Oui en gros tout ceci fait bien les affaires de Fed ! Quel métronome ce Suisse tout de même :)

  5. Oliv 20 mars 2010 at 22:52

    Lundi prochain : Nadal quatrième et Murray troisième !

  6. Guillaume 20 mars 2010 at 22:54

    Enorme Ljubicic sur ce coup-là. A 1 set 0, fallait avoir envie de miser des sous sur lui. Grosse performance de mon sexagénaire préféré à l’ATP.

    Il continue d’illustrer ce que je considère comme une malédiction jetée par les Dieux du tennis : Nadal ne gagnera pas de tournoi tant qu’il persistera à s’habiller n’importe comment.

    • Djita 20 mars 2010 at 22:59

      « Nadal ne gagnera pas de tournoi tant qu’il persistera à s’habiller n’importe comment. »
      Ah tiens je n’avais pas penser à cette théorie elle est très plausible. Ses tenues sont de plus en plus…enfin vous m’avez comprise

      • Sylvie 20 mars 2010 at 23:02

        Exacte, il y a une justice du bon goût visiblement. après le rose de Roland, il aurait du retenir la leçon.

        • Djita 20 mars 2010 at 23:07

          En effet, je crois aussi que le bandeau de Ljubi tient ses promesses. Bizarrement depuis cet ajout dans sa tenue sportive les résultats suivent.^^

  7. Antoine 20 mars 2010 at 22:54

    Je pensais que mon poulain Ivan avait les moyens d’emmener loin Rafa mais je pensais qu’il finirait par perdre au tie break du troisième…Du coup, je n’ai regardé que le troisième set..

    La surprise, ou la confirmation, c’est que Nadal n’est plus Nadal sur les points qui comptent double ou triple..Il perd le deuxième set contre le cours du jeu assez stupidement et finit par se faire avoir au tie break au troisième ou c’est Ivan qui a 2-1 prend le risque payant, le reste s’ensuivant..

    Que Nadal ne fasse pas peur à Ivan, c’est normal, il a passé l’âge mais ce déroulement montre que rafa n’est plus en confiance et le résulat implique que ce n’est pas près de s’arranger.

    Si Rafa avait gagné ce tie break, mon post aurait été pour dire que cela allait être beaucoup plus dur pour lui demain contre Sod dont le revers est plus solide que celui d’Ivan..A ce compte là, il n’aurait pas gagné un set…

    • Cochran 20 mars 2010 at 22:59

      Comme toi, je n’ai regardé que le dernier set et arrive à la même conclusion, même si apparemment, le premier set et demi de Rafa a été très bon.

      En attendant son retour sur terre, difficile malgré tout de tirer des conclusions significatives sur ce tournoi. J’aurais quand même souhaité un affrontement avec un top 10 pour voir où il se situait, même si ce match contre Ivan donne pas mal d’indications.

    • Franck-V 20 mars 2010 at 23:03

      oui, il vaut peut-être mieux perdre au 3° set, le tie break contre Ivan, que de subir une nouvelle humiliation des mains de son cher Robin :-)

      Car ça n’aurait pas plus arrangé la confiance.. à la rigueur sauvé quelques points…

  8. Djita 20 mars 2010 at 22:57

    Je n’ai qu’un mot BRAVO!!!
    Un mec de plus de 30 ans à qui on apporte plus beaucoup de crédit et qui te sort un ex numéro 1 mondial en demi d’un masters 1000: juste chapeau!
    Maintenant du coup j’espère qu’il remportera le tournoi.
    Par contre Nadal m’inquiète 7/1 au tie-break et il commence à craquer dans les moments importants.
    Je disais ben que Nadal n’avait rencontré aucun cador et de plus il perd assez étonnamment. Attendons Miami.

    • Pat 20 mars 2010 at 23:05

      Le 7/1 du tie-break est moins inquiétant que le trou en fin de deuxième set et début de 3ème avec 2 breaks concédés.
      Dans le tie-break, Ivan a été monstrueux. Il vaut mieux ne pas jouer le match sur un tie-break contre un tel joueur.

  9. Oliv 20 mars 2010 at 23:02

    Dans combien de temps commence Soderling/Roddick ?
    Soderling en deux tie-break ?

    • Cochran 20 mars 2010 at 23:06

      Je n’ai pas vu jouer A-Rod cette semaine, mais on l’a dit en forme et affuté. Tout comme Super Krisprolls. A voir, je donne un léger avantage à Robin, mais le vent jouera incontestablement un rôle contre deux grands serveurs adeptes des frappes à plat.

  10. Sylvie 20 mars 2010 at 23:05

    En tous les cas, il s’offre un beau cadeau d’anniversaire le Croate. Sa joie faisait plaisir à voir.

    • Antoine 20 mars 2010 at 23:32

      Oui, Djoko hier, Rafa aujourd’hui, il n’y en a pas beaucoup qui peuvent en dire autant..D’ailleurs, est ce que c’est déjà arrivé ?

      • Nath 20 mars 2010 at 23:43

        Nalby à Madrid 2007, avec Nadal n°2 et Djoko n°3

  11. Antoine 20 mars 2010 at 23:06

    INDIAN WELLS, VAINQUEUR : FEDERER !…

    C’est assez fort de se faire sortir au 3ème tour par l’ami Marco et de s’en tirer à si bon compte ! Si ce n’est pas de la gestion millimétrée, cela y ressemble furieusement ! Non seulement le Suisse maintient son avantage aux points sur ses principaux concurrents mais ils ressortent en piteux état de ce tournoi…

    Nadal, qui aurait du gagner ce tournoi dont la surface et le positionnement dans le calendrier lui conviennent si bien, perd une nouvelle fois et à force de jouer correctement sans gagner, comme à Doha ou à l’OA, cela finit par vous miner le moral… Perd des points de surcroît… Idem, en pire, pour la Murène, finaliste l’an passé et qui donne de plus en plus l’impression de ne plus savoir comment jouer…Idem pour Djoko qui perd lui aussi des points, parait déjà physiquement usé au mois de mars et qui ne sait plus servir de surcroît… Quant au vainqueur du tournoi, soit le n°2 de mon écurie, c’est-à-dire Sod, soit A-Rod , soit le n04 de mon écurie, c’est-à-dire Ivan, il est quand même difficile de les considérer comme une menace pour le Suisse

    Les trois premiers cités (Nadal, Murray et Djoko) perdent tous des points, autant, sinon plus que Federer, tout en étant tous allés plus loin que lui dans le tournoi…Vraiment une bonne opération pour le Suisse ce tournoi d’Indian Wells ! Si l’un d’entre eux avait quelque ambition de le rattraper, (Nadal certainement), ils comprennent chaque jour un peu plus que cela ne va pas être facile…Del Potro est celui qui s’en tire le mieux finalement ; au moins il sera frais cet été…Et pour Miami, ils ne faut pas qu’ils se fassent trop d’illusions : ça, c’est un M 1000 que Federer va disputer avec les crocs et j’en fais donc mon favori : il va leur régler leur compte ! Take no prisoners Rodg !

    • Cochran 20 mars 2010 at 23:11

      J’espère que Jean-Martin reviendra au top de sa forme à temps. Parce que ça commence à inquiéter tout doucement, ce poignet meurtri…

      Sinon effectivement, Rog’ a de la chance sur ce coup, il ne perd presque rien au classement et à l’avantage psychologique d’être tombé sur un joueur un pleine bourre qui a sorti un grand match. Pas de quoi donner un sérieux coup au moral, à l’inverse de Nole et Murray qui doivent gamberger pas mal. Je n’enterrerai pas pour autant Rafa qui atteint les demies, même s’il perd contre un Ivan solide, mais pas exceptionnel. Bref, on est rentré de plein pied dans une période pré-RG qui s’annonce palpitante :)

    • Djita 20 mars 2010 at 23:13

      Antoine tu résumes parfaitement la situation. Le Suisse même en étant absent et semblant avoir raté une occasion importante de creuser son écart au classement s’en sort très bien, même mieux que les autres qui eux sont allés plus loin comme tu dis. C’est incroyable d’avoir du bol comme ça.
      Je pense comme toi,Fed va avoir faim en arrivant à Miami il veut remettre les choses en place. J’ai déjà hâte de voir ce Master.

      • Oliv 20 mars 2010 at 23:15

        Quel est le jour du tirage du tableau de Miami ?

    • Franck-V 20 mars 2010 at 23:18

      Perte des pts à IW par le top 4.

      Federer -315
      Djokovic -90
      Nadal -640
      Murray -420

      Djokovic protège sa place de 2 nettement mais va risquer gros sur Miami, Monte Carlo et Rome surtout (un peu moins sur Madrid, belgrade).

      Federer maintient Nadal à distance respectable dans l’objectif de son record jusqu’après RG. Avec sur TB, au maximum deux 1/2 à protéger jusqu’à Madrid, il risque au pire de perdre 720 pts..mais il ne se fera pas forcément sortir au 1er tour à chaque fois..

      Nadal peut espérer améliorer un peu la donne à Miami (un 1/4)où Murray a gros à jouer.

      Et après ça sera les 5 travaux terreux à l’horizon pour l’Espagnol…

  12. Nath 20 mars 2010 at 23:17

    J’ai pris le match en cours de route à 4 partout dans le 2° set…

    Dur pour Nadal qui a un ratio points gagnants / fautes directes légèrement positif (33/29) contrairement à Ljubi (40/43). Ce dernier a eu une bonne réussite au filet (17/27) quand on sait qui était en face et il n’a clairement pas joué petit bras pendant le tie-break, ce qui fait bien plaisir. Eh oui, Nadal n’est pas impérial actuellement sur les points importants, ce qui se traduit par la perte de sets, et donc de matches, sur le fil.

    Quant à Ljubi, il jouera demain sa quatrième finale de M1000 (perdues contre Berdych, Nadal et Fed), je serais contente pour lui s’il pouvait la gagner.

    PS : Je n’ai pas encore vu jouer Roddick sur ce tournoi 8O

    PS2 : Je viens de voir que son match avait déjà commencé et vais donc pouvoir y remédier ;)

  13. Antoine 20 mars 2010 at 23:28

    Comme Ivan et Soderling sont deux de mes poulains, je vais gagner gros cette semaine !

    Enfin, on va voir ce que fait Sod contre Roddick mais je lui ai donné hier un léger avantage hier. On verra..

    Pour en revenir à cette demie, c’est une lourde défaite pour Rafa. Vu le nombre de match qu’il perd désormais sur deux ou trois balles alors qu’il avait coutume de les gagner, il risque de ne plus faire peur qu’aux petits enfants et ça, c’est gênant..Le type le plus difficile à battre du circuit se fait battre justement quand c’est chaud..Comme il a gagné beaucoup de matchs dans le passé dans le vestiaire dans le passé, il risque fort de la payer..

    Tout le monde va vouloir se payer Rafa maintenant, y compris sur terre et dès qu’il y en aura un qui y sera arrivé, les choses deviendront subitement beaucoup plus compliquées pour lui…

  14. Oliv 20 mars 2010 at 23:32

    Dans l’équipe, il parle de trou pour Nadal dans le deuxième. Je suis assez d’accord avec cette idée, cependant mais il y avait 4-4 donc rien ne dit que sans ce trou il aurait gagné le set.

  15. Franck-V 20 mars 2010 at 23:36

    Bah Guillaume, toi qui te demandes ce que fait un n°2 en GC quand le 1 n’est pas en finale, concernant IW, je me demande si ce n’est pas le joueur le plus mal classé de l’histoire du tournoi qui va l’emporter cette année.

    En tout cas, hors top 4, ce qui serait une première.

    A vue de nez, quelques doutes pour le classement de Mecir 89, Philipoussis 99, Corretja 2000.

    edit: meilleur classement de Philipoussis 8° (19 avril 1999)

  16. Antoine 20 mars 2010 at 23:40

    Vraiment dur pour Rafa le compte rendu de l’Equipe:

    http://www.lequipe.fr/Tennis/breves2010/20100320_224719_ljubicic-sort-nadal.html

    Mais en n’ayant vu que le troisième set d’un match qu’il aurait du plier 6-3 6-4, je pense que la conclusion est juste: Rafa is no longer Rafa…Ca peut changer mais cela ne va pas se faire d’un clic en repassant sur terre..

  17. Franck-V 20 mars 2010 at 23:47

    Ivan réintègre lundi le top 20, au pire.

    Au passage, il mate Djokovic et Nadal dans le même tournoi..encore un dinosaure fossile, vestige de l’époque..sans concurrence :roll:

    • Alex 21 mars 2010 at 02:57

      Tu es un fanboy sans concurrence…et un vestige aussi :mrgreen:

  18. Valentin 20 mars 2010 at 23:55

    Putin Robin t’es en train de gâcher ma soirée!

  19. MarieJo 20 mars 2010 at 23:56

    bon, soderling devient nodarling ce soir… tant mieux pour roddick que j’aimerai voir gagner dimanche !
    heureusement que personne n’a à la fois roddick et ljubi, si non quelle claque à l’odyssée !!

    allez andy !

    • Franck-V 21 mars 2010 at 00:02

      Le Sod n’a pas encore perdu… et Antoine a Sod et Ivan dans sa team.. mais il est loin à l’Odyssée :mrgreen:

    • MarieJo 21 mars 2010 at 00:16

      loin si sod passe, il assure 1600 pts au bas mot… moi j’ai déjà regardé il remonte direct au top 3 ! pfff
      allez andy !

    • Franck-V 21 mars 2010 at 00:18

      Y’a pas que lui qui a pris le Sod.. :roll:

      • Valentin 21 mars 2010 at 00:19

        Moi j’ai Sod et Ljubi alors mon grand Robin, tu remportes ce set pis tu l’atomises l’épicier texan!

        • Antoine 21 mars 2010 at 00:24

          C’est bien, toi aussi ! C’est nous qui allons ramasser ! Au troisième, A-Rod va dérouiller !

    • MarieJo 21 mars 2010 at 00:20

      ya qu’antoine a avoir ljubi et sodarling ! faut se liguer contre lui comme on peut… surtout que ce couillon d’andy vient de laisser filer un break et un set là !

      • Franck-V 21 mars 2010 at 00:24

        De quoi te plains-tu? Tu prends quand même 360 pts grâce à ton top player, on est peu dans ce cas :mrgreen:

        Moi, ce que je vais traîner comme un boulet maintenant, c’est Davy, pfff, ça fait iech :-(

  20. Valentin 21 mars 2010 at 00:26

    Roddick a intérêt à bien servire sinon c’est cuit tant il est dominé dans l’échange. Robin très bon mais pas injouable (encore que ce dernier passing était magnifique), impressionnant en revers.

  21. Jérôme 21 mars 2010 at 00:30

    P… ! Je m’absente pour la soirée, et quand je reviens, je découvre que le vieux Ljubicic a fait dérailler mes plans les plus machiavéliques à la dernière seconde ?

    Tout était parfait jusqu’au tie-break du 3ème set, et puis il prive Nadal qui est dans ma team Odyssée d’une finale en MS. :-(

  22. Franck-V 21 mars 2010 at 00:36

    ça breake et ça débreake à tour de bras.. et à coups de raquette rageurs…

  23. Rabelaisan 21 mars 2010 at 00:44

    Qui sont ces deux rustres qui alternent les pains et les fautes les plus étranges d’une manière complètement décousue? Ils se croient en demi-finale de metz ou bien.

  24. Antoine 21 mars 2010 at 01:00

    Bon, Robin, t’es licencié pour insuffisance professionnelle..T’as réussi à perdre contre un type qui ne sait vraiment rien faire à part servir..Une pitié..et pourtant même en servant pour le match, il n’en menait pas large le Rod..Vraiment ce n’est pas pardonnable et j’espère qu’Ivan sera meilleur que toi !

  25. Rabelaisan 21 mars 2010 at 01:02

    Roddick (17 winners / 25 unforced errors), Sod avec 33/42, ça résume bien le match complètement haché. De gros trous noirs pour iceman qui perd contre un Roddick régulier dans le moyen.

  26. Franck-V 21 mars 2010 at 01:05

    Bon ben IW s’arrête ici pour mon Odyssée :-)

    Sod 360
    Baghda 90,
    Fed, Davy, Kohly 3×45=135
    Nalbide, Gulbis 2×25=50
    et merci Richard 10 :mrgreen:

    645, on s’en contentera ;-)

    Pour la finale, dur d’avoir un favori, les 2 méritent, disons Ivan pour l’ensemble de son parcours.

    Leur 1ère finale de MS 1000 depuis 2006, l’arrière garde des années Fed, comme ils disent….

  27. Tweener 21 mars 2010 at 02:08

    Salut à tous !

    J’aimerais juste savoir si Karim serait en fait « Yoda » de Sportvox :-)

    • Alex 21 mars 2010 at 03:31

      Il y a effectivement des indices : plume acérée comme le laser et grande sagesse qui contemple avec bienveillance l’Humanité depuis 1000 ans d’expérience,certains disent qu’il serait à l’origine du jeu de paume…mais chuut,évoquer son existence passée chez le côté obscur de la force,aux côtés de Super Vador (SV) est passible d’enbastillement sur Lune d’Endor

      Favori Llubicic pour la finale,ça ferait un joli trophée en fin de carrière,une sorte de Gomez du pauvre,mais je veux bien être pauvre ! Et puis peut-on décemment battre Djoke et Nado dans le m^ tournoi et perdre en finale ? Non ! C’est SON heure à Ivan.
      Les « vieux » cartonnent depuis l’an dernier : Ferrero,Llubicic,Hewitt,Haas,Federer,Davydenko,j’aurais presque envie de citer Roddick…toute la non concurrence de Roger (Franck…)
      Ca souligne la baisse de niveau de ceux qui devaient prendre la place de Fed et Nad,Murray et Djoko,qui n’assument pas ce rôle…ainsi que Del Potro,pour diverses raisons chacun.
      Les jeunes ne sont pas aussi dominateurs et laisse des trous dans les palmarès pour le plus grand plaisir d’une arrière garde régulière et d’une nuée de seconds couteaux affutés.

  28. Elmar 21 mars 2010 at 06:55

    Quelle sympathique finale! Ca fait vraiment plaisir pour ces 2 joueurs qu’on a souvent présentés comme des nuls et, depuis qq années, comme des has been. Je ne dirai jamais assez mon admiration pour Roddick qui, malgré toutes les critiques qu’il reçoit, est d’une régularité hallucinante au sommet. Quant à Ivan, voir sa joie à la fin du match, c’était superbe. Il y a d’ailleurs de belles photos le concernant, avec son grand sourire.
    Pour lui, ca me ferait plaisir qu’il gagne. Pour mon odyssée, ca serait toutefois préférable qu’A-Rod s’impose. Bref, je serai content quoiqu’il arrive sur ce tournoi, d’autant plus avec les déconfitures de tous les top-players qui n’ont pas su profiter du faux pas de Rog, lequel doit bien se marrer.

    • Djita 21 mars 2010 at 10:45

      Cest une finale assez inédite e, masters 1000 et retrouver un trentenaire et un autre qui s’en rapproche. C’est juste extraordinaire mais je préfèrerais une victoire de Ljubicic au vue de sa persévérance ces dernières années. Une victoire de Roddick ne serait pas malvenue non plus.

      • Sylvie 21 mars 2010 at 12:08

        Je me demande si c’est déjà arrivé qu’on ait une finale sans Nadal, Federer, Djokovic ou Murray alors qu’ils étaient dans le tournoi.

        • Franck-V 21 mars 2010 at 12:21

          La dernière finale de la Masters Cup?

          Davy-DP

          Bercy 2008,JWT-Nalbandian, les 4 y sont, mais Fed forfait en 1/4 contre Blake et Nadal abandonne au même stade contre Davy.

          Murray perd contre Nalbandian et Djokovic contre Tsonga.

          • Sylvie 21 mars 2010 at 12:38

            Merci, j’avais oublié. C’est assez rare tout de même. Hors la finale de cette année en masters cup, il faut donc remonter à 2008 pour avoir une finale sans l’un des quatre.

  29. fieldog 21 mars 2010 at 07:24

    Bon si A-Rod gagne en finale, je risque bien d’être le grand vainqueur de cette semaine : Roddick vainqueur et Sod demi-finaliste, à moi les gros points… (tout se passe comme prévu :mrgreen: )

    • Antoine 21 mars 2010 at 09:50

      Moi ce sera pareil mais seulement si c’est Ivan qui gagne..Quand je pense que je pouvais avoir mes deux poulains en finale et que Sod a pitoyablement échoué; je ne décolère pas..

  30. Damien 21 mars 2010 at 08:33

    Pour avoir vu quasiment l’intégralité du match Nadal/Ljubi, je suis assez d’accord avec l’analyse de l’Equipe. Nadal était nettement dominateur dans le 1er et la moitié du 2nd, et puis il s’est écroulé. Il a laissé son adversaire revenir dans le match alors qu’il le maintenait la tête sous l’eau de façon très convaincante.

    Pendant cette 1ere partie je me disais qu’on avait retrouvé le Nadal des grands jours : il campait sur sa ligne de fond, distribuait le jeu, jouait long, très long, prenait toutes les balles dans leur phase montante, voire quasiment en demi-vollée, bref impressionant, et sans donner l’impression de forcer.

    Et puis dans le 2nd set, il flanche complètement à la fin, se fait breaker alors qu’il raté les occasions de la faire sur le service adverse, se met à jouer dans les carrés de service, recule, et Ljubi, très fort mentalement au passage, s’accroche, se met à y croire et cela donne le résultat qu’on sait.

    Conclusion : c’est vraiment un problème de confiance pour Nadal, il faut absolument qu’il retrouve son mojo (et quel mojo) s’il veut retrouver la 1ere place, et gagner des GC. Son tennis est là, j’en suis convaincu, mais son bras tremble dans les moments chauds.

    • Antoine 21 mars 2010 at 09:58

      Pas content du tout Nadal qui déclare qu’il jouait à son meilleur niveau durant ce tournoi et qui admet un gros accident..Du coup, très remonté, il déclare qu’il va essayer de gagner à Miami ! On verra..En attendant, loin de se faire battre par la paire numéro un, avec son copain Lopez, il se console en gagnant le double en deux sets !

      Ivan lui dit que c’est le meilleur match de sa vie et son meilleur tie break. Sur le tie break, je veux bien; il a été énorme et n’a laissé aucune chance à Nadal..

  31. Jérôme 21 mars 2010 at 10:20

    Je suis globalement d’accord avec Antoine. Le Fed a vraiment le c.. bordé de nouilles. Ses adversaires sont en train de se fatiguer et de s’éreinter, de mettre à l’épreuve une confiance et un moral qui sont pas mal éprouvés depuis quelques mois.

    En revanche, je trouve qu’il ne faut vraiment pas exagérer la portée de la défaite de Nadal. En quoi est-ce plus infâmant ou plus inquiétant pour Nadal de perdre au tie-break du dernier set que ça ne le serait pour Federer ?

    En rien. Surtout que (et c’est là mon seul point de désaccord avec Antoine), le dur n’est pas la surface favorité de Nadal et que hormis sa golden période de l’été 2008 et de début 2009 où il marchait sur l’eau. Sur très longue durée, précisément à compter de 2006, sur dur, Nadal finit toujours très bien placé mais rarement gagnant.

    L’essentiel pour lui serait (mais peut-être est-ce le cas) de ne pas lâcher la proie pour l’ombre. Comme disait Enzo Ferrari : « pour arriver en 1er, il faut en 1er arriver. »
    Nadal devrait tendre tous ses efforts vers l’objectif d’arriver en pic de forme pour fin mai. C’est ce qu’il faisait très bien sur 2005/2008.
    Ca le met en position idéale pour gagner son tournoi fétiche et le reste c’est du bonus. On a vu qu’un 2007, avec cette stratégie il a failli gagner Wimbledon. Et qu’en 2008 il y est parvenu.
    C’est quand il a changé sa stratégie et son calendrier pour se donner à l’excès dès le début d’année 2009 qu’il a tout foutu par terre. L’OA 2009 a pour lui été une victoire à la Pyrrhus. Il a, en chemin, oublié que son style de jeu, quand il est à fond, le met sur les rotules au bout de 3/4 mois.

    A mon avis, il ne doit pas se préoccuper de son classement. Le classement n’est que la conséquence des bons résultats en tournois. Il lui faut donc viser des victoires dans quelques MS sur terre battue et à Roland Garros. S’il descendait 5ème avant RG, certains auraient des soucis à se faire, mais sûrement pas le Fed. ;-)

    En effet, les règles de répartition des TS dans les tableaux des tournois du GC font que le n° 5 n’est jamais opposé au n°1 en quart, de la même manière que le n°2 est forcément dans l’autre moitié de tableau que celle où se trouve le n°1 en demi.

    • David 21 mars 2010 at 10:32

      Faux, par exemple à l’open d’australie 2006, Davydenko était tête de série 5 et il s’est fait sortir par Federer en quarts.
      Les TS 5 à 8 sont placées au hasard.

    • Antoine 21 mars 2010 at 10:40

      La surface assez lente d’Indian Wells qui prend bien le lift, ainsi que les conditions atmosphériques (vent) conviennent très bien à Rafa qui y a toujours obtenu de très bons résultats..

      • David 21 mars 2010 at 10:49

        Oui contrairement à Miami où la surface est beaucoup plus rapide et où il s’était fait corrigé par Davydenko en 2008.Cela dépendra bien sûr de son tableau mais cela sera sans doute plus difficile pour lui à Key biscane.

    • Damien 21 mars 2010 at 11:21

      Rien d’infâmant d’accord, mais il peut s’en vouloir car il était largement au-dessus pendant une bonne moitié de match.

      Et c’est quand même étonnant de voir Nadal perdre en ayant dominé une bonne partie du match. Il ne perd pas le match au tie-break, c’est Ljubi qui vient le gagner, mais il le perd au 2eme set surtout, et au début du 3eme où il fait un départ complètement raté.

      • Elmar 21 mars 2010 at 12:35

        Le match a bcp ressemblé à celui contre Davy à Doha: un premier set rondement mené; un 2ème set où il rate ses occas’, puis se fait déborder avant de perdre au TB du 3ème.

        Du reste, c’était aussi un peu le scénario du Fed-Baggy.

        Pourquoi est-ce moins grave pour l’un que pour l’autre? Parce que le premier a une marge confortable au classement sur le second; parce que le premier n’a aucun problème avec sa confiance à l’heure actuelle; parce que le premier n’aligne pas les défaites du genre comme le second le fait depuis… bientôt 1 an!

        • May 21 mars 2010 at 13:10

          L’un perd lors de son premier tour et l’autre en demi. De plus je crois que le classement est secondaire pour Nadal, il est à la recherche d’une victoire en tournoi.

          • Elmar 21 mars 2010 at 13:26

            Le truc principal, c’est quand même la confiance.

            Tu places les deux mêmes défaites il y a un an, tu les interprètes clairement différemment. Mais en mars 2010, la lecture de ces deux défaites est la suivante:
            celle de Federer n’est pas grave car elle n’a pas d’incidence sur la suite de sa saison ni sur son classement actuelle;
            celle de Nadal est inquiétante parce qu’elle fait suite à de nombreuses défaites du genre, parce qu’on est pas encore persuadé qu’on reverra un jour le grand Nadal et parce que l’occasion pour lui de regagner un tournoi était en or.

            • Sylvie 21 mars 2010 at 13:37

              Je suis d’accord avec ton analyse mais, comme tu le soulignes, il y a un an, les rôles étaient inversés et des conclusions hâtives tirées. Gardons nous de faire de même pour Nadal.

              Malgré ses défaites qui se suivent, j’ai pour l’instant, toujours l’impression qu’il est proche de revenir, que ça se joue à rien. Des détails ici ou là, un manque de confiance qui peut inverser la tendance.

              Je suis persuadée que Nadal n’est pas le genre de gars à baisser les bras ou à sombrer.Il doit avoir la rage en ce moment. Il y a bien un moment ou un autre, où il va, enfin, vaincre le signe indien.

              Je reste dans l’immédiat persuadée que la terre va lui permettre de se relancer.En revanche, s’il s’avérait qu’il devient aussi vulnérable sur l’ocre, ça changerait la donne.

              Ce qui est certain, c’est que le Nadal qui semblait invulnérable début 2009, le roc mental célébré par tous, est pour l’instant aux abonnés absents et ça c’est nouveau.

        • Franck-V 21 mars 2010 at 13:55

          Comme l’a déjà dit Jérôme, la base de départ pour Nadal, tennis et confiance, c’est la TB. C’est de là qu’il est parti à la conquête d’autres cieux (avec succès).

          Tenir tant bien que mal son rang sur dur, hostile à son jeu et à son physique, depuis 8 mois sans contre perf’ notable est déjà positif. Quand même, hors la Masters Cup, ce 1/4 à l’AO est son plus mauvais résultat depuis Montréal; tout le reste, des finales ou des demis.

          Ce n’était pas la position de départ idéale pour se refaire un mental, d’où ces fameuses défaillances impressionnantes dans le money time, autant qu’un titre, ce qui manque, c’est une victoire probante sur un top8 (toujours pas depuis Djokovic à Madrid).

          Mais je crois que ces matchs là sur TB (à adversaires aussi coriaces), il les aurait gagnés.

          Il a de quoi se refaire largement sur RG-W, mais paradoxalement cette année, c’est sur la 2° moitié de saison qu’il aura le plus à perdre…

          • May 21 mars 2010 at 14:21

            L’OA 09 aura vraiment été un tounant dans sa carrière mais pas que positif malheureusement. Il lutte le Rafa, il est tjrs là et les victoires vont revenir à un moment ou un autre… dès avril?

      • Franck-V 21 mars 2010 at 13:38

        Certes Elmar, ça fait 3 occasions en or.

        la 1ère à Shanghaï quand Lopez l’a débarrassé de Söderling et lui offre l’abandon en 1/2 alors que Davy de son côté ferraille longuement pour battre Djokovic. Nadal mène 6-5 0-30 sur service de Davy au 1er set … Davy n’aurait peut-être pas tenu un 3°..

        La 2° encore contre Davy à Doha qu’il étouffe dans le 1er set 6-0 mais il perd quand même après avoir eu 2 balles de match au 3°….

        Maintenant, il faut aussi admettre que le dur n’est pas sa surface.

        Depuis son retour à Montréal, ce serait des résultats excellents pour le Nadal terrien, le problème , c’est l’exigence de ses fans de considérer le Nadal « niveau normal » de mi 2008-mi 2009.

        Dès la TB, la confiance aidant, ça sera une autre histoire… car le physique et le tennis sont là.

        • Elmar 21 mars 2010 at 13:41

          Evidemment.

          Reste à savoir si, justement, la confiance sera là sur terre. Ca n’est pas forcément évident après ses mois de galère. Cela fait clairement penser à ce qu’a vécu Fed’ à la même époque l’an dernier, avant que les astres ne s’en mêlent…

          • Sylvie 21 mars 2010 at 13:51

            Les astres aussi s’en étaient mêlés pour Nadal à IW. Mais les astres ne font pas tout. La preuve.

  32. Franck-V 21 mars 2010 at 13:18

    Je commence à deviner des regrets pour l’Odyssée. Simon va tenter de grappiller les 125 pts alloués au vainqueur du challenger de Sunrise.

    C’est bien de revenir aux fondamentaux pour un type qui début 2009 prétendait remporter un MS1000 ou faire un truc ENORME en GC :-) car il n’avait plus rien à prouver en petits tournois..entendons 250 et 500…

    May: « L’un perd lors de son premier tour » euh quand même pas, en 1/16, c’est déjà assez une contre perf sans besoin de l’exagérer.
    Bye 1er tr et Hanescu 2° tr.

    Le classement est secondaire, en effet..puisqu’il est la conséquence .. des résultats..

    • May 21 mars 2010 at 13:54

      Ok pour le 1/16.. mais vous avouerez que ce n’est pas si mal de faire 1/2 de finale mini en M1000 de retour de blessure.

      Pour le classement j’ai voulu dire qu’à l’heure actuelle il prendrait une victoire en 250 plutôt que la place de n°1 & il ne faut oublier que même vainqueur de GC de 2005 à 2009, il a été N°1 seulement pdt 46 sem…donc les résultats suivent mais c’est pas toujours suffisant.

      • Franck-V 21 mars 2010 at 14:02

        On sait très bien que sans Federer il aurait été n°1 mondial pendant 200 semaines.. et le serait peut-être encore.

        Ses blessures étant liées au « train d’enfer » imposé.

        Federer fausse la donne, les résultats de Nadal depuis 2005 étaient largement suffisants pour être n°1.

        Malgré ses arrêts récurrents de 2005 à 2008, sa place de n°2 n’a jamais été menacée jusqu’au printemps 2008… où il s’est chargé alors de mettre les choses au point… et Djokovic en est encore sonné.

  33. karim 21 mars 2010 at 13:39

    Guillaume,

    On peut penser que les mots de Jean à l’égard de Djoko sont durs, mais ils résument la situation. Si tu prends l’analogie avec les courses auto par exemple, on te dira qu’il est beaucoup plus facile d’être à la poursuite d’un adversaire, l’avoir en point de mire, que d’être chassé. Savoir résister à la pression, faire toute la course en tête avec un gars plus rapide que soi dans les rétros sans craquer (Monaco juge de paix pour un exercice pareil) est la marque des très grands. Tant que Djoko a couru derrière et a été sur une trajectoire ascendante logique, je dirais qu’il faisait la partie facile, amener son tennis au niveau des deux autres et avoir le classement qui va avec. Tout le monde le sait et Nadal le prouve bien plus que Fed qui est trop aidé par son tennis champagne sur l’essentiel de sa domination, au sommet ce sont le moral, le mental et la résistance physique et psychologique à la répétition de l’effort à 100% qui font la différence. C’est là où on sépare les hommes des enfants, et clairement Djoko est dans la seconde catégorie. Pour l’instant. Son tennis s’améliorait, ses résultats et son classement avec, mais tout ça c’était du « jeu ». Quand son jeu l’a amené aux portes du top 2, il a fallu luter toe to toe avec les deux monstres. Et la contemplation brutale du spectre des efforts nécessaires, et l’impression qu’ils seraient à maintenir pour « toujours » voire à accroître, les défaites d’un cheuveu après avoir tout donné, mentalement ça a été trop dur. Djoko a reculé comme ROddick ancien numéro 2 derrière Fed a reculé quand il a mesure l’écart entre Fed et lui, et pis, s’est fait dépasser par les autres. Djoko est numéro 2 mais c’est un trompe-l’oeil, son classement véritable actuel le met à peine dans le top 5. Il profite de la conjoncture très défavorable de certains (JMDP, Day, Murray) mais ça ne durera pas.

    Pour me résumer Djoko est monté grâce à son tennis, et son efficicatité sur le court lui donnait à penser qu’il était au niveau, occultant l’aspect mental et l’effort physique. arriver au sommet est possible avec du tennis uniquement, mais s’y maintenir demande surtout du moral et du physique.

    Dans ce sens un type comme Monfils ou Murray qui travaillent d’abord le physique font une erreur monumentale, l’escalier vers le sommet c’est d’abord le tennis. une fois cet acquis sécurisé, le physique et le mental sont les mammelles du maintien au top.

    wê.

    • Sylvie 21 mars 2010 at 13:49

      C’est incroyable quand on te lit, certaines choses deviennent de évidences.

      Je suis entièrement d’accord avec toi sur la différence entre chasseur et chassé. On comprend d’ailleurs pourquoi Nadal préfère la deuxième posture.

      C’est d’ailleurs cet aspect qui m’impressionne tant chez Federer, en dehors du tennis champagne dont tu parles, cette capacité à se maintenir au sommet, à y revenir et même ce besoin de l’assumer, de revendiquer le statut de favori si lourd à porter.

      Quand on pense à tout ce qu’on a lu sur le mental déficient du Suisse et surtout quand on sait que rien de cela n’est naturel à la base.

      • karim 21 mars 2010 at 15:05

        « C’est incroyable quand on te lit, certaines choses deviennent de évidences. »

        Oswald n’a pas tué Kennedy, c’est la CIA. Va maintenant.

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