Gaël Monfils : entre ombre (cachée) et lumière (factice)

By  | 18 mars 2010 | Filed under: Légendes

Il glisse le long des bâches en grand écart, se frappe le torse en grimaçant et bandant ses biceps tous neufs, invective ses adversaires et harangue la foule, il fait le show. Gaël Monfils aime le show, il joue pour ces moments-là. Comme Johnny, il ne vit que pour la scène et le spectacle, pour son public avec qui il aime se sentir en osmose ; spectacle qui se poursuit en salle d’interview, sur les plateaux télés et peut-être dans la vie de tous les jours. Gaël est expansif, généreux et souhaite donner beaucoup, mais qu’a-t-il à donner de si extraordinaire finalement ?

Gaël Monfils est de ces personnages hauts en couleurs qui ne laissent personne indifférent ; on aime – rarement si on se fie arbitrairement à l’applaudimètre des forums – ou on déteste, mais on a en tout cas un avis bien tranché. Nonobstant le mal bien français d’haïr d’amour les champions hexagonaux, l’autoproclamée « Monf » semble davantage l’objet de railleries et quolibets de son public parfois lapidaire, que de dithyrambes. Comme une huître perlière il enchaîne, entre déclarations malheureuses et prestations calamiteuses raquette en main.

Le premier paradoxe – et non des moindres – avec ce joueur voulu flamboyant et disposant d’un abattage physique et d’une force de percussion exceptionnels, est qu’il se contente d’une tactique de remiseur à la petite semaine, bien au chaud près du poêle et protégé par les bâches et panneaux publicitaires. Si un Gilles Simon a l’excuse d’un physique de criquet, Monfils possède de ce côté des atouts que lui envierait 99% du circuit ATP, tant en vitesse, souplesse, puissance, qu’en endurance ou en qualité de frappe. Comment avec un tel arsenal peut-il se replier dans l’ultra-sécuritaire, trois mètres derrière sa ligne de fond de court à attendre la faute adverse ?

La réponse à cette question est toute simple : le risque zéro et le marquage à la culotte sont la panacée de tous les stratèges sportifs actuels. L’ultra-sécurisation du jeu a coupé les ailes du jeune Gasquet, avec Deblicker aux ciseaux ; le chien fou de dix-huit ans s’est égaré dans les méandres des moonballs et lifts himalayens, histoire comme disait son coach de « poser son jeu ». Monfils a suivi une évolution un peu similaire, fruit d’un calcul froid et rationnel : un jeu sécuritaire s’acquiert plus facilement et se maintient plus durablement qu’un jeu offensif et à risque. Pour le spectacle le public sera prié de repasser et les tickets ne seront pas remboursés.

Cette érection de la non-défaite et de l’acharnement défensif en normes stratégiques ne sont pas des notions nouvelles. C’est Ali qui épuise Foreman dans les cordes de Kinshasa il y a trente-cinq ans déjà, ce sont les rugueux et défensifs Bad boys des Detroit Pistons qui ratiboisent le génie prolifique des Chicago Bulls de Jordan et éteignent la magie des Los Angeles Lakers il y a vingt ans. Ce sont les Italiens champions du monde de foot en Allemagne il y a quatre ans avec l’équipe la moins brillante de tous les temps.

Aujourd’hui les dernières citadelles offensives s’écroulent et des histoires comme celle du FC Barcelone cuvée 2009 prennent des allures de conte de fée. On se pince pour croire que le beau jeu existe encore et surtout qu’il peut triompher. Le tennis a eu son Barça avec Federer, mais même lui l’archange magnifique fait pâlir sur la fin l’aveuglante lumière de sa flamboyance, happée par le trou noir des années qui passent et des difficultés croissantes à franchir par l’offensive les Mur(ray)s devant lui dressés. Wolfgang Amadeus Federer a ouvert une épicerie attenante à sa salle de concert, régulièrement fermée.

Dans ces conditions, Monfils suit l’évolution logique du tennis ; avec son envergure, sa couverture de terrain, ses courses folles, Gaël est Sliderman, le super héros dont personne ne rêve. Les balles molles et sans consistance, les échanges d’actuaires à risque zéro entre revers consentants et qui se jurent fidélité dans la non-agression, les retours chopés en coup droit, Gaël nous fait visiter au cours de ses matches toutes les bases du jeu de l’ennui et, logiquement, progresse au classement et frappe à la porte du Top 10 (dont il a déjà fait partie du reste). Comme Gilles Simon ou leur modèle Murray, ou dans un style différent Rafael Nadal avec son assurance-vie liftée, le jeu va vers plus de sécurité et de rationnel. Ne pas perdre, ne pas donner de point. Gaël Monfils est bien dans l’air du temps.

Il y a un fossé abyssal entre la volonté de faire le spectacle et enflammer la foule, et la tactique déployée sur le court pour y arriver. Le jeu défensif de Gaël n’est pas juste le fruit d’un calcul stratégique, il dénote également un manque de confiance dans son arsenal offensif. Gaël se sent en sécurité loin derrière sa ligne, se sachant capable de couvrir le terrain et plus encore. A ce titre je retiens une image de l’excellent documentaire consacré par Canal+ aux nouveaux « Mousquetaires », avec son coach Roger Rasheed s’échinant même à l’entraînement à essayer de le faire rentrer dans le court et dans la balle. Derrière l’écran de fumée de l’esbroufe et du show, on a un joueur qui doute et n’ose pas. La grande gueule bouclier défensif contre une certaine timidité, voire un manque de confiance en soi ?

Avec « La Monf » – son nom de scène je suppose – le spectacle a également lieu en salle de presse. Dressez un chapiteau, donnez-lui un micro et il vous rapportera des sous. Monfils est ce qu’on appelle un bon client pour les journalistes, il parle beaucoup et sans trop réfléchir, dans un refus candide et malhabile de pratiquer la langue de bois. Monfils s’amuse et tchatche, déclame, déclare dans le micro comme un gosse de son âge et de son milieu originel rêvant de gloire aimerait le faire. C’est la génération caillera qui est trop cool et s’en bat les bollocks de l’establishment et veut assurer. Assurer au micro, à défaut de le faire sur le court. Et ça en fait un candidat idéal au bonnet d’âne médiatique, ses déclarations étant rarement suivies des victoires qui en légitimeraient le ton.

Comment ne pas se souvenir de son incroyable première apparition à Roland-Garros lors de son match contre Guillermo Canas en 2005 ? La nouvelle petite merveille du tennis français arrivait alors sapée comme un rappeur, démarche chaloupée de tueur, œil du tigre qu’on devine seulement, la capuche de son sweat-shirt étant baissée jusqu’à la commissure de ses lèvres. Walkman à fond dans les oreilles, Gaël déchire grave dans son entrée sur scène, comme Tyson. Gaël est un boxeur, un gladiateur qui vient dans l’arène en donner au public pour son argent. Ce sera 6-3 6-1 6-0 ;  pour qui ? Est-ce que ça a de l’importance finalement…

Le grand écart entre désir et réalité peut parfois faire sourire. En allant plus en profondeur, on réalise une fois de plus que le fameux écran de fumée du show masque une réalité moins flashy, dévoile un jeune homme qui a peur de ne pas être aimé. Gaël veut captiver, quels qu’en soient les moyens.

Les rappels à la réalité sont durs parfois pour Monfils, d’autant plus qu’emporté par son fol enthousiasme, il se voit trop beau trop tôt, en témoigne l’épisode de sa défaite contre un demi Nadal au dernier US Open, match qui l’avait renvoyé à ses chères études et à la dure réalité du fossé immense qui le séparait des tous meilleurs. Avant le match c’était :

« Je ne fais aucun complexe physique. Je le prends au 100 m (sourires) et s’il le faut sur 10 kilomètres je suis présent, j’ai le cœur d’un Kenyan (sourires). Il n’y a pas de problèmes. Je n’ai pas peur de l’impact physique. Il sait que je peux courir vite et longtemps. Cela va se jouer sur le plan tennistique. Ce sera celui qui sera le plus agressif, celui qui va mieux gérer les points importants. Ce sera mental, il est très fort mentalement et je vais devoir me mettre à son niveau voire mieux. »

Le constat après la rencontre donnait :

« C’est vraiment dur contre lui. Même contre Fed (Ndlr : Roger Federer), je sors du match, je suis clean. Contre lui, ce sont de longs échanges avec une balle qui gicle, je tape la balle beaucoup plus fort. Cela me montre que pour battre un mec comme « Rafa » en Grand chelem, il faut que je progresse physiquement. »

Mais Gaël n’est pas un simple hâbleur décérébré, c’est un être de chair et de sang, qui souffre de ses égarements lyriques. Son émotion lors de sa réhabilitation victorieuse au Grand chelem de Metz l’an dernier en disait long sur ce qu’il a pu vivre après sa prestation d’anthologie face à Thiemo De Bakker en Coupe Davis. Pour son baptême de feu (de paille) quelques semaines plus tôt, il avait vécu un vrai cauchemar. Ce jour-là contre le Batave, point de danse de Sioux, Monfils était apparu nu, fragile, écrasé par l’événement. Après l’hallali, il ne s’en remettait pas en salle d’interview, lui qui est « supposé » adorer et vivre pour ce genre de défis et d’ambiances :

« Ce sont des matchs comme celui-là que j’aime, avec une ambiance chaude, avec un public un peu à dos. J’aime être attendu. Mais aujourd’hui, j’ai été nul et on m’a mis K.-O. Tyson a connu des K.-O. mais il est revenu et a été champion du monde. J’ai pris un K.-O., c’est à moi de bien travailler. Si j’ai la chance de faire un prochain match, il faut que je remette tout de suite les pendules à l’heure. »

Vraiment ? La victoire à Metz sonnera comme une absolution de cette contre-performance, une sortie victorieuse du confessionnal. Il avait eu mal et était en quête de rachat auprès de ce public auquel il veut tellement plaire.

Metz avait lavé l’honneur du champion, mais son solde de compte restait débiteur face à la Coupe Davis. La revanche sur cette compétition sera encore une fois homérique et glorieuse, comme en témoignait son explosion de joie lors de sa victoire tantôt contre un succédané de Kohlschreiber au bout d’un match sans suspense. L’équipe de France, aidée par la presse, avait tenté de faire passer pour périlleuse cette rencontre l’opposant à une Allemagne en plastique, et ce succès logique ne fera pas passer des vessies pour des lanternes. On pourrait d’ailleurs craindre l’arrêt cardiaque pour Gaël en cas de victoire un dimanche de juin du côté de la Porte d’Auteuil. Monfils joue petit, Monfils gagne petit, mais Monfils parle et triomphe gros !

Monfils titré à Roland-Garros ? N’importe quel amateur de tennis en conviendra, c’est potentiellement du domaine du possible, quand on ne prend en compte que des données mécaniques et laisse au vestiaire les considérations d’ordre psychologique. Concrètement ce n’est juste pas demain la veille qu’il s’y imposera ; mais qu’importe, le public ne demande que de l’espoir et du rêve, vibrer pendant une dizaine de jours chaque année. Gaël, lui, rêve d’inscrire son nom sur la Coupe des Mousquetaires et, en grand poète, le fait savoir en alexandrins comme à son habitude : « ce serait sympa de faire péter un Grand chelem ». On la lui souhaite en tout cas, sa performance sans date de péremption, comme Noah 1983 ou Zidane France 1998.

Alors oui Gaël Monfils est vain et irritant ; oui il n’a rien gagné de remarquable qui en tout cas excuserait son attitude parfois cavalière voire arrogante. C’est juste un p’tit gars bien dans son époque, un « djeun » parmi des millions qui rêve de gloire à la Paris Hilton, pas de reconnaissance à la Sampras ou à la Borg. Un p’tit gars futile mais pas inutile qui s’inscrit parfaitement dans son époque. Si jouer au docteur avec DJ dans une piscine en plastique et sous l’œil des caméras permet à une danseuse de strip d’accéder au statut de star et occuper les médias pendant deux ans, remporter les tournois de Sopot et Metz devrait rendre possible une entrée au Hall of Fame du tennis. Je suis avec toi Gaël.

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584 Responses to Gaël Monfils : entre ombre (cachée) et lumière (factice)

  1. Djita 21 mars 2010 at 13:57

    Ce masters 1000 mérite bien un tops/flops de la part d’un auteur. On a eu le droit à de beaux tops et des victoires inattendues.

    • Elmar 21 mars 2010 at 13:59

      Et de sacrés flops! Djoko et son tennis en berne, Fed et ses 3 balles de matchs, Nadal et Murray et leur trou de confiance, Kohl et son mental de bisounours…

      • Djita 21 mars 2010 at 14:03

        C’est vrai, des gros flops aussi. Le master de Miami va nous une tonne d’indications sur les flops de ce masters.

  2. Elmar 21 mars 2010 at 13:57

    J’ai toujours pensé comme Karim. Du reste, Kafel’ avait dit, lorsqu’il était passé numéro 1, qu’il n’avait eu qu’une idée en tête: abandonner cette place! Parce la pression inhérente au trône était trop lourde à porter, avec tous les joueurs désireux de se faire le numéro 1 mondial. Le grand Pete, lui-même, disait avoir été consumé par cette 1ère place mondiale. Et on peut même penser que pour Nadal, cela a été trop lourd à porter – même si dans un premier temps, il semblait porter le costume pour le faire.
    C’est ce qui rend Pete, Roger, Ivan et Jimmy (dans l’ordre, pour le moment) exceptionnels: avoir su se maintenir si longtemps au sommet, inlassablement.

    • Djita 21 mars 2010 at 14:01

      Je me souviens d’une déclaration de Nadal: « J’ai compris depuis longtemps que Roger était le meilleur. Dans ces conditions, j’accepte l’éventualité que mon règne dure peu. » Cette déclaration m’avait surprise, je me suis dis ok il respecte Fed mais tout de même de là à déclarer que ça ne le dérangerait pas de perdre sa place de numéro 1. J’ai compris qu’il n’y accordait pas d’importance et que il voulait simplement gouter à cette sensation de numéro 1. Pour Nadal semble-t-il cette place lui accorde plus d’inconvénients que d’avantages.

    • karim 21 mars 2010 at 14:32

      « J’ai toujours pensé comme Karim »

      tu es contre le vote des femmes et pour l’instauration de la loi islamique en France? woupiiiiiiiiiiiii embrasse-moi mon frère!!

      • Elmar 21 mars 2010 at 14:34

        En tant que Padawan, j’écoute la voix de mon maître.

      • karim 21 mars 2010 at 14:35

        OK, n’aie pas peur, saute. La force te vera léviter, si si je t’assure.

      • Elmar 21 mars 2010 at 14:35

        Et je honnis la doublevétéa

  3. Elmar 21 mars 2010 at 14:19

    Après réflexion, je me rends compte que je suis à la fois d’accord avec Guillaume et Karim sur le cas Djoko. Mais tout dépend de la perspective avec laquelle on regarde le bonhomme. Ceux qui l’ont un jour considéré comme l’un des futurs très grands joueurs sont sans doute plus sévères avec lui que ceux – dont je fais partie – qui ont toujours estimé que le Djoko était un très bon joueur, mais qu’il n’avait pas la carrure d’un Champion. Djoko, dans le jeu, c’est Lleyton avec qqs années de moins. Il ne fallait pas en attendre monts et merveilles. Il a très bien joué son rôle de chasseur, mais le costard de cible est trop grand pour lui. Pas uniquement pour des questions de mental ou de physique, comme le dit Karim, mais aussi parce que tennistiquement, il n’a jamais joui d’une grosse marge sur les autres. Quand on ne possède pas de marge tennistique, c’est difficile de se maintenir au top année après année – et Rafa est une vraie exception. On l’a vu avec Lleyton, pourtant considéré à l’époque comme un monstre de volonté et de mental.

    • karim 21 mars 2010 at 14:34

      « je suis à la fois d’accord avec Guillaume et Karim  »

      ah non ce n’est pas possible, le voile on le porte ou on ne le porte pas.

  4. Yaya 21 mars 2010 at 14:44

    Guten Tag ! Bon Nadal a perdu et tout le monde parle de manque de confiance. Je veux bien croire ça pour le tiebreak du 3e set mais pas pour la fin de 2e set et début du 3e. Je pense que Nadal a eu un passage à vide physique ou mental. Son jeu demande une concentration de tous les instants et cela ne m’étonnerait pas qu’il ait de plus en plus de mal à maintenir ce niveau d’engagement physique et/ou mental sur toute la durée d’un match. Parce qu’il ne faut pas oublier que Contre Isner il perd aussi le 2e set.

    • Franck-V 21 mars 2010 at 15:07

      Isner est encore un bleu bite, Ivan c’est un vieux lascar à qui on ne la fait pas.

      De plus, contre Isner, Nadal breake relativement tôt dans le 3°, contrôle et on ne le revoit pas.

      Ivan fait le break d’entrée de 3° set et Nadal est encore capable de débreaker derrière, seulement, lorsqu’on s’approche de la fin de set, plus la même assurance..et Ljubicic y met aussi du sien pour rester dans le match…

      C’est bien la confiance qui lui fait rater des fins de (sets) matchs accrochés.

      Dans le 1er set, faut pas oublier que Ljubi perd son service d’entrée à froid,et par ailleurs, à Shanghaï, il était déjà revenu à 1 set partout..avant d’abandonner. Donc ce n’était pas une victoire très convaincante.

      Contre Berdych, ça a suffi, car la finale de CD ( et 2 victoires sur dur auparavant en 2 sets dont à Cinci 09 pour son retour)est quand même passée par là… ça change la donne pour la confiance.

  5. karim 21 mars 2010 at 14:58

    Nadal joue toujours aussi bien au tennis, c’est dans la tête qu’il est cramé. Le niveau de concentration et d’abnégation dont il a fait preuve depuis six ou sept ans (sans compter l’apprentissage depuis le début) ne permettent juste pas de continuer à ce niveau si longtemps. Le tennis peut être là, les jambes aussi, mais l’ancéphal a désormais le souffle court. Un peu comme Borg ou Courier, ces joueurs au tennis pas vraiment supérieur mais au mental qui écrase l’adversaire, mais soi-même également. Une telle mécanique tourne à plein régime mais n’a pas en elle la faculté de repartir plusieurs fois à la charge, comme un Agassi a pu le faire. Revenir de blessure ok, mais quand la case mentale saute, c’est fini, ça ne peut plus carburer à 100%. Courier disjoncte et lit un bouquin au masters pendant les changements de côté; sur le Masters toujours Borg discute une décision d’arbitrage avec insistance et sort de son corps. Ces joueurs tellement intenses n’ont pas de seconde vie. Je serai vraiment étonné si Rafa revient à son niveau mental d’avant.

    Il a déjà été blessé mais est toujours revenu. Il n’avait jamais subi le vrai coup d’arrêt dur, le cassage psychologique. Soderling le bat à RG, pas lui et pas là. Borg perd en finale de l’US open pour la quatrième fois et ne veut plus essayer. Courier est dominé par Sampras en finale de Wimbledon, ce n’est pas sa surface mais il sent que leurs trajectoires viennent de se croiser l’une ascendante et inarrêtable, et l’autre inexorablement appelée à descendre. Leur affrontement suivant c’est trois sets secs en Australie où Jim est tenant du titre. Sampras lui a fait lâcher prise.

    • karim 21 mars 2010 at 15:03

      Rafa lui-même attend la TB avec une anxiété et une fébrilité qui doivent être palpables dans son entourage. Il suffirait que pour l’une ou l’autre raison il ne puisse pas y exerver sa domination (blessure par exemple) manque ce bain de jouvance tellement attendu, pour qu’il se saborde totalement. Ce tournoi était son occasion de sortir du purgatoire et enlever un peu de pression à son retour sur terre. il l’a loupée. et je ne serai pas surpris s’il sort prématurément à Miami.

      S’il gagne je m’en fous on m’a déjà collé l’étiqette de pronostiqueur le plus foireux d’Afrique francophone.

    • Sylvie 21 mars 2010 at 15:13

      Pour aller dans ton sens, Nadal début 2009 et fin 2008 me faisait presque peur tellement ce jouer mettait d’intensité physique et mental dans ses matchs. j’avais l’impression qu’il était invincible, que, même mené 5/1, balles de matchs contre lui, il abattrait des montagnes et gagnerait à la fin.

      Cette faculté, encensée par beaucoup, de jouer chaque point comme des balles de match, cette force mentale énormissime qui enthousiasmait, et je peux le comprendre une partie de ses admirateurs, me produisait l’effet inverse. C’était à la fois fascinant et effrayant.

      En même temps, je me demandais combien de temps il allait pouvoir garder cette intensité justement. Le physique, on a vu très vite ses limites, mais le mental ?

      Sur terre, avant Roland, j’avais déjà l’impression qu’il semblait un peu usé mentalement. Je crois que depuis tout jeune, il se fait mal, physiquement, mentalement, il puise dans ses réserves. Il n’est donc pas étonnant qu’à un moment il y laisse des plumes.

      l’année dernière, je ressentais une certaine tristesse, une certaine résignation dans ses propos. C’est la première fois qu’il évoquait la possibilité de ne pas jouer très vieux. Mais certains nadaliens ne ressentaient pas les choses ainsi donc il se peut que cela soit très subjectif.

      J’ai toujours eu l’impression, que quoi qu’il en dise, le tennis chez Nadal était assez éloigné de la notion de plaisir même s’il doit tout de même aimer son sport pour s’infliger cela.

    • May 21 mars 2010 at 15:20

      Tu as certainement en partie raison mais si mentalement c’est plus difficile sur le court, Rafa a toujours aussi envie de jouer donc pas de burn out total comme Borg ou Courier.
      Il n’y a qu’à le voir remporter le tournoi de double.
      Après tout il est humain. Ses blessures ne l’ont pas aidé et il a aussi surement la peur de se faire mal à nouveau. Surtout, il est toujours aussi fair play, le jour il insulte un juge ou un arbitre, jette sa raquette ou une bouteille d’eau (sourire) là on pourra dire qu’il est grillé.

  6. May 21 mars 2010 at 15:08

    Sinon pas un mot sur la défaite de Soderling? le type qui a franchit un palier! Faire de bonnes perfs de temps à autre c’est suffisant pour être Top ten mais pour enchaîner les perfs il reste encore du boulot. Soderling; Tsonga; Simon (finaliste à Sunrise faut pas déconner hein Karim?) même combat.

    • karim 21 mars 2010 at 15:12

      Gilles Simon n’existe pas. C’est le titre de mon prochain papier.

      • May 21 mars 2010 at 15:23

        J’attend avec impatience. Tu ne le sait pas mais nous avons la même perception de lui…

        • karim 21 mars 2010 at 15:35

          Encore eut-il fallu que je le perçusse!!

          • May 21 mars 2010 at 15:48

            Tu ne le pouvais point

  7. Franck-V 21 mars 2010 at 15:24

    L’US Open, Miami, Cinci, San José, Houston(TB),Indianapolis, Atlanta, Memphis, Washington. (Sauf la MC quand elle se disputait à Houston)

    Roddick a déjà gagné tout ça.

    Il ne lui manque que Indian Wells pour compléter son US career slam et avoir gagné tout ce qui se fait sur le territoire américain. :-)

    • May 21 mars 2010 at 15:27

      Roddick serait-il le Goat US?

    • Franck-V 21 mars 2010 at 15:31

      C’est aussi le plus jeune joueur US à avoir atteint la 1ère place…

    • karim 21 mars 2010 at 15:36

      @ Jean

      ce que le père Fourras vient de dire apporte de l’eau à mon moulin (cf dernier mail).

      • Jean 21 mars 2010 at 16:17

        C’est ce que j’ai pensé tout de suite en le lisant, juste avant de penser que c’est quand même pas possible d’avoir un article par jour dans les doigts et de ne rien en faire.

        Franck, espèce de Gulbis, va !

    • Franck-V 21 mars 2010 at 15:42

      Quoiqu’il a perdu la finale 2008 de LA 250 contre DP :-)

      Et celle de Delray Beach 250 en 2002 contre… Sanguinetti.

      Il zappe normalement New Haven 250 en août (pendant les MS Canada-Cinci) et est logiquement absent de Newport 250 (gazon, la semaine qui suit Wimbledon) pour le plus grand plaisir de Santoro :mrgreen:.

      ça ne peut donc pas être le GOAT US ;-)

      • Rabelaisan 21 mars 2010 at 15:58

        Connors est bien placé pour être le GOAT US : 76 de ses 107 titres remportés aux USA. Qui dit mieux?

  8. Yaya 21 mars 2010 at 15:57

    Au sujet de Djokovic et Murray, je me range du côté de Guillaume. Je trouve Jean et Karim trop durs. Voici mon point de vue : je pense que dans la guerre que s’est livré le duopole Nadal-Federer, Djoko et Murray ont joué le rôle que les pays satellites des USA et de l’URSS ont joué durant la guerre froide.

    Dans un premier temps Djokovic et Murray ont joué pour Nadal en sapant les bases de la domination de Federer sur les surfaces rapides. Cf. Open du Canada 2007, AO 2008 ou Dubaï 2008. Il faut se rappeler que Federer a connu deux années de disette en M1000 sur surfaces rapides.

    Puis en 2009 les choses se sont inversées. La concurrence acharnée que Djokovic a mené à Nadal sur sa surface préférée a précipé la chute de ce dernier. Pour la première fois de sa carrière Federer a eu quelqu’un qui pouvait tenir tête à Nadal sur terre battue sans que lui Fed ait à se mettre en première ligne. On connait tous la suite et ce qui s’est passé à Rolland Garros en 2009 ou l’Open d’Australie cette année.

    On loue les qualités de Nadal et Federer mais en oubliant trop souvent que c’est Djokovic qui a ouvert la période d’instabilité débutée en janvier 2008. Hélas pour lui ses efforts pour détrôner l’un des deux grands profite toujours à l’autre. Devenir n°1 requiert d’être capable de tenir tête à Federer sur tous les grands chelems et tenir tête à Nadal ou lui concéder le moins de points possibles sur la période allant de mi-mars à début juillet. Cela requiert donc de faire des saisons à la McEnroe 84 ou Sampras 93.

  9. Stephanie 21 mars 2010 at 15:57

    Salut !
    Je n’ai pas vraiment le temps de poster mais je continue de vous lire religieusement !
    Ce tournoi d’IW me laisse un goût étrange…Autant l’année dernière à la même époque je ressentais globalement la même chose que Sylvie et je ne voyais aucune autre issue à la saison qu’un écrasement en règle de tous par Nadal, autant cette année, je nage dans le flou artistique. Le niveau de jeu global m’a clairement désarçonnée avec une mention spéciale pour les contre-performance du top 4 mais après tout, ne pas trop savoir où on va en 2010 me plait.

    Comme beaucoup, j’attends la saison sur terre pour avoir plus d’indications concernant l’état mental de Nadal. C’est à ce moment-là que je saurai si je flippe de le voir revenir en trombe ou pas ;)

    Pour Djoko, comme Elmar, je ne l’ai jamais considéré comme un « très grand » donc qu’il explose en vol ne me surprend pas du tout.

    Murray m’inquiète un peu plus surtout que j’ai peur que la prochaine étape sur ocre le fasse jouer encore plus les seconds rôles. Un peu de repos physique pour être en forme cet été ou une nouvelle torture psychologique à force de se rendre compte que sur cette surface il est loin du compte ?

    Bref, j’apporte pas de nouvelle info mais j’ai hâte de connaitre la suite !
    Et j’ai aussi hâte de lire l’article « Gilles Simon n’existe pas » :))

    • Sylvie 21 mars 2010 at 16:23

      Bonjour et contente de te relire.

      • Stephanie 21 mars 2010 at 16:27

        Me disais bien que ça ne pouvait être que toi. Bien l’bonjour madame !

        • Sylvie 21 mars 2010 at 16:35

          tout le plaisir est pour moi.

          Comme toi cette saison m’intrigue. J’ai l’impression que tout peut arriver : du Federer impérial au Federer qui dégoupille, du Nadal cramé au Nadal ressuscité. Djokovic et Murray semblent marquer le pas mais jusqu’à quand ?

          J’attends impatiemment le retour de Davydenko et Del Potro.

          « Et j’ai aussi hâte de lire l’article « Gilles Simon n’existe pas »

          Sans blague ! :D
          Moi aussi ceci dit.

          • Stephanie 21 mars 2010 at 16:37

            Tu connais mon amour pour ma petite blatte !

            • Sylvie 21 mars 2010 at 16:38

              J’ai souvent bien ri grâce à vous.

            • Nath 21 mars 2010 at 17:20

              Moi aussi, j’ai beaucoup ri ! J’ai même gardé en tête des H2H très peu flatteurs pour celui qui n’existe pas, en particulier avec Youzhny :lol:

              Par contre vous ne pouvez m’avoir lue qu’ici.

  10. Stephanie 21 mars 2010 at 16:01

    Ah ! Petite question : c’est trop tard pour intégrer l’Odyssée ?

    • Franck-V 21 mars 2010 at 16:07

      Pas du tout, va soumettre ta team à Ulysse, là:

      http://www.15-lovetennis.com/?p=2656

    • Jean 21 mars 2010 at 16:13

      Bah t’es con, Franck, t’aurais du demander de l’argent.

      « Réunionnaise de 26 ans qui s’ennuie… » : Gloups. « Le seul qui peut me sortir de ma torpeur est Roger Federer » : Ah merde.

      • Franck-V 21 mars 2010 at 16:20

        Et Dmitri Tursunov .. quelle torpeur alors! :mrgreen: même si elle se fait passer pour Mme Zatopek.

        • Stephanie 21 mars 2010 at 16:26

          Ah nan c’est fini ça.
          C’est passé de « réunionnaise de 26 ans bla bla Federer et Tursunov » à « parisienne de 27 mariée et Tursunov laisse tomber » ;)

          • Jean 21 mars 2010 at 17:05

            Comme le temps qui passe est cruel… (Bienvenue)

  11. rony 21 mars 2010 at 16:42

    « Monfils joue petit, Monfils gagne petit, mais Monfils parle et triomphe gros ! »

    j’adore!

  12. Thomas 21 mars 2010 at 16:58

    Il y avait sur M6 tout à l’heure un reportage sur les matchs truqués, et il parlait notamment du tennis. Je suis tombé dessus rapidement, est ce que quelqu’un l’a regardé en entier??

  13. Franck-V 21 mars 2010 at 17:13

    Trop fort!

    Karim a réussi à placer l’article Sonfils dans la rubrique « Légendes » :-)

    Moi, je l’aurais bien vu dans  » Insolite » ou  » Bord de court » :mrgreen:

    • Jean 21 mars 2010 at 17:15

      Oui, j’avais vu, avec Connors et Ashe. Profites-en, Gaël.

      • Cochran 21 mars 2010 at 20:37

        Je crie au scandale. A moins que mon prochain article-bientôt-terminé-il-est-temps-bordel sur Olivier Rochus n’y figure aussi :)

  14. Jérôme 21 mars 2010 at 20:29

    Karim, je suis d’accord avec tout ce que tu as écrit à 13H39, sauf avec ta conclusion en dernier paragraphe puisque, là aussi, tu me sembles prendre l’exception Federer pour en faire une règle. Je cite le suisse qui indiquait qu’il était « … extremely talented. (…) l always knew I had something in my hand. The question was whether I had it in my legs and in my head ». C’est de la langue de bois pour dire qu’il est scandaleusement talentueux, qu’il a énormément bossé pour polir le Cullinan 1er, et notamment pour se construire un jeu d’attaque lui permettant de gagner sur surfaces rapides, avec un revers à 1 main quand tant d’autres choisissaient la voie de la facilité à) 2 mains. Après avoir bossé pour étoffer un physique plutôt gringalesque à l’origine, la dernière pièce du puzzle, pour lui, ça a été le mental qui n’est finalement arrivé à maturité qu’aux environs de 22 ans.
    Tu l’as dit, dans tout ton développement, l’essentiel c’est le physique et le mental pour un joueur qui a un très solide arsenal de coups. Le Djokovic de mi 2007-mi 2008 avait un très bon service, un super-jeu de fond de court. Mais comme tu le dis (once more) fort justement, le problème c’est de savoir gérer les choses tout au long de l’année.
    Lendl, dès son arrivée sur le circuit pro à la toute fin des années 70, avait déjà son énorme coup droit qu’il s’est construit ado. Pour franchir le cap, il a bossé le physique et le mental.
    Sampras a pris modèle sur Lendl, comprenant peut-être avant ses rivaux la leçon donnée par le maître tchèque dont il a voulu être sparring-partner.
    Courier, en a certes eu marre, mais les bouquins pendant le Masters, c’était fin 1992. Ca ne l’a donc pas empêché de gagner l’OA 93 et de rester n°1 mondial jusqu’à mi- 93.

    Monfils a tort de continuer à bosser son physique car il a déjà un physique énorme. Continuer dans la surenchère physique revient à éluder le vrai enjeu qui consiste à bosser le mental, la tactique et l’intelligence de jeu. La finale de l’OA 2010 aurait, au moins, connu un score très différent si Murray avait un mental plus offensif. Dans un 5ème set contre un cador, le Fed est toujours en danger car contre un cador, il s’impose plus au talent et à la facilité qu’aux tripes.

    Djoko, je pense qu’il lui faut bel et bien bosser le physique, en tout cas l’endurance.

    On est d’accord qu’il vaut statistiquement mieux avoir un jeu créatif et varié pour durer au sommet en tennis, plutôt qu’un jeu au schéma ultra-répétitif. Relativisons néanmoins en prenant en compte la durée des carrières plus que l’âge des joueurs.

    Nadal est passé pro avant d’avoir 17 ans est arrivé dans le top 2 à tout juste 19 ans. Sa carrière au sommet a donc été beaucoup plus longue qu’il n’y parait. Fed n’est arrivé au même stade qu’à l’approche de son 22ème anniversaire.

    D’ici à enterrer Nadal sur terre battue, il y a un pas, que dis-je un gouffre, qu’il me paraît téméraire de franchir. On a vu récemment en Coupe Davis à quel point Nadal restait tonitruant sur TB. Il n’a même pas besoin d’avoir un mental de malade pour y gagner facilement. Même semi-retraité, Borg était toujours le meilleur joueur sur TB en 1981 et il le serait certainement resté en 1982 si les organisateurs de Roland Garros lui avaient accordé la wild-card demandée.

    • Cochran 21 mars 2010 at 20:41

      Je suis d’accord avec toi, il ne faut pas enterrer Nadal qui gagnera probablement ses premiers tournois depuis Rome sur TB. Cependant, certes Nadal reste énorme sur terre, mais les matchs de référence que tu cites n’ont pas été gagnés contre des terreurs de la surface ou des joueurs solides. A voir donc contre une réelle opposition ce que cela donnerait.

    • karim 21 mars 2010 at 21:51

      « Karim, je suis d’accord avec tout ce que tu as écrit à 13H39″

      je dis souvent des choses pertinentes à 13:39, c’est d’ailleurs l’heure à laquelle j’essaye de prendre mes décisions importantes!!

      « Dans un 5ème set contre un cador, le Fed est toujours en danger car contre un cador, il s’impose plus au talent et à la facilité qu’aux tripes. »

      Justement non, une chose que je reproche au Suisse est de fermer la machine à winners et au talent dans le money time des matches en cinq sets les plus marquants qu’il ait disputés, jusqu’en 2008. Un jeu tout d’un coup totalement inhibé. beaucoup moins révélateur mais dans la toute fin du troisième set du match qu’il offre à Tsonga au Canad l’an dernier, il revient fort au troisième devant un Tsonga qui ne tente rien, mais une fois au tie break il ne fait plus un winner et regarde passer les coups d’un Jo tout à coup au taquet. je n’ai le souvenir de Fed qui donne un vrai coup d’accélérateur dans un cinquième set très tendu que lors de la finale de wimbledon 2007. Et d’ailleurs ce cinquième set n’est pas serré.

      • Franck-V 21 mars 2010 at 21:57

        Karim, j’ai une mauvaise nouvelle à t’annoncer, Gilou a perdu la finale de Sunrise et ne te rapportera donc que 75 pts à l’Odyssée. (ah tu l’as pas pris? Je croyais, t’en parles souvent.)

        Sinon bien vu pour les fans de Florian Mayer :-) 125 pts. Ca vaut déjà plus qu’un 1/8 en MS 1000 (90).

  15. karim 21 mars 2010 at 21:57

    Remporter le premier M1000 de l’année en n’ayant comme perf qu’une victoire sur un Soderling revenu sur terre, avec au passage avoir hérité de gars comme De Bakker, Melzer et Robredo, si comme quelqu’un l’écrivait Roger a le cul bordé de nouilles, Roddick c’est des tagliatelles qui lui poussent dans le fion!!

    c’est un braquage en bonne et due forme. En plus il mène largement dans le H2H contre Ljubi. Ljubi d’ailleurs qui mérite carrément le nom de tête de Zobe comme Murray, mais lui parce qu’il ressemble vraiment à un prépus!!! avec son bandeau on dirait un gland avec un cock ring!!

    • Elmar 21 mars 2010 at 22:18

      C’est un peu toujours la même chose: remporter un tournoi, c’est traverser le tableau, peu importe qui se trouve en face. Si les autres ne sont pas capables d’en faire autant, ils ne méritent nullement de l’emporter. Nadal a eu un très bon tableau aussi et n’a pas été capable d’aller au bout. Si Andy l’emporte, ce sera mérité pour lui. Point barre.
      Evidemment, ca aurait plus de saveur pour Ivan, après avoir sorti Djoko (mais quel Djoko?) et Nadal (mais quel Nadal?)…

  16. MarieJo 21 mars 2010 at 23:15

    ivan le terrible frappe encore ! mais quels retours tout merdeux de roddick dans ce tie break :(

  17. Franck-V 21 mars 2010 at 23:16

    Ivan, faut pas le chercher dans un tie-break, ce gars-là :-)

  18. Cochran 21 mars 2010 at 23:17

    1er set mérité pour Ljubicic, qui tente le plus et prend le plus de risque.

  19. Franck-V 21 mars 2010 at 23:24

    Il est calme comme le mec qui n’a rien à perdre, mais qui prend simplement son pied à retrouver tout son tennis, ça fait plaisir.

    Tactiquement parfait.

    Par contre, ça doit commencer à bouillir sous la casquette d’Andy…il aurait dû tenter le bandeau.

    Si Ljubicic s’imposait, il passerait tout simplement de 46° à… 4° Race Odyssée 8O .. devant Djokovic!

    Mais on en n’est pas encore là.

    • Nath 21 mars 2010 at 23:42

      Pourquoi Odyssée, Race tout court, nan ?

  20. Oliv 21 mars 2010 at 23:59

    Ljubicic en croate ça veut dire : « nerfs d’acier » !

  21. Franck-V 22 mars 2010 at 00:12

    Faut pas le pousser au TB, on a dit….

  22. MarieJo 22 mars 2010 at 00:15

    game over !
    intouchable le père ivan ! je fais des heures sup rien que pour voir sa bouille dans 5 mn !

  23. Franck-V 22 mars 2010 at 00:17

    Clap clap clap Mr Ljubicic.

    Un MS 1000 tout à fait mérité avec victoires sur les TS 2-3 et 7

    Et bravo à Antoine, May, Valentin et Hasek, le plus beau coup d’une 3° lame depuis Ferrero et son périple Sud Am

    Mais en un seul coup, là :mrgreen:

    Qui veut disputer un tie break contre Ivan?

  24. Elmar 22 mars 2010 at 00:19

    Dommage pour mon Odyssée… mais putain, j’ai une sacrée banane en ce moment en regardant l’ami Ivan, si heureux. Ma semaine débute fort bien.

  25. MarieJo 22 mars 2010 at 00:19

    ouhhh j’ai cru qu’il allait tout foirer le père ivan !
    comme quoi les papas ont la côte en ce début d’année après fed, llodra voila ivan ! pas mal hein ?

  26. Franck-V 22 mars 2010 at 00:20

    Euh, la Croatie n’a pas un bon coup à jouer en CD, là? :roll:

    Faut aller rechercher Goran pour le banc des remplaçants, afin d’étoffer son palmarès encore maigre :mrgreen:

    • Rabelaisan 22 mars 2010 at 00:25

      Ljubicic avait pas déclaré qu’il ne jouerait pas la CD cette année?

    • Franck-V 22 mars 2010 at 00:28

      Je ne sais pas si il peut se permettre après ça… surtout contre la Serbie :roll:

      • Rabelaisan 22 mars 2010 at 00:36

        C’est eux qui reçoivent en plus et s’il y participe bien, sur une surface rapide, les trois canonniers croates risquent de faire pleuvoir les aces.

    • Quentin 22 mars 2010 at 09:55

      La Croatie a gagné la coupe davis en 2005. Ljubib et Ancic avaient fait le boulot a eux deux et l’on offert a Ivanisevic appelé comme 4eme homme en finale alors qu’il était a la retraite.

  27. Oliv 22 mars 2010 at 00:22

    Bravo à Ljubicic et merci à Mari Jo pour ses streams en particulier veetle de qualité tv.

  28. Valentin 22 mars 2010 at 00:22

    Tu l’as fait mon Ivan, je suis si fier de toi, tu ne les as pas écouté les médisants qui raillent ton bandeau, je le trouve magnifique moi, je t’aime. C’est clair qu’en tie-break il devient legen… wait for it… dary le Ivan, il a fait ce que Soderling aurait du faire hier pour m’assurer la remontée fantastique au classement.
    Mes petits points, petits petits petits…

    • Antoine 22 mars 2010 at 10:22

      Si tout va bien et qu’Ulysse ne trafique pas trop, on devrait se retrouver aux deux premières places sans l’ombre d’un doute Quentin !

  29. Colin 22 mars 2010 at 00:30

    Et Ljubicic qui nous fait une Gomez…

    Allez, concours de pronostics pour la suite de 2010:
    * Miami : Fish (ben oui c’est en avril…)
    * Roland Garros : Gonzo
    * Wimbledon : Haas
    * US Open : Vinciguerra (ça c’est juste pour faire plaisir à Guillaume)
    * Masters : Blake
    * Coupe Davis : Nalbandian

    Et Wimbledon 2017 ? Gasquet bien sûr!

    • Franck-V 22 mars 2010 at 00:36

      Avoue que ça va mettre de l’ambiance dans ta TRWC :-)

  30. Franck-V 22 mars 2010 at 00:31

    Tiens, cette année, ils gagnent un glaçon comme trophée, en MS 1000.

  31. Nath 22 mars 2010 at 00:31

    Premier M1000 à 31 ans, la grande classe :D ! Bravo Ivan Nerfs d’acier (si tu permets, Oliv).

    Il m’a quand même fait peur avec son challenge foireux sur balle de match.

    • Rabelaisan 22 mars 2010 at 00:40

      La tentative d’ace sur 2nde à 6/2 était plutôt risquée aussi, sans compter la montée en short à 5/2, heureusement qu’a-rod sort un passing bidon en revers dans le couloir.
      Il a des nerfs d’acier mais ça avait l’air de méchamment chauffer sous le bandeau à la fin.

    • Colin 22 mars 2010 at 00:43

      Oui, la 2ème moitié du tie-break, c’était importe nawak, mais Roddick n’a pas réussi à en profiter.

    • Oliv 22 mars 2010 at 01:17

      Il vous en prie !

  32. Franck-V 22 mars 2010 at 00:49

    Quand même, Nadal qui parlait  » d’accident » après sa défaite d’hier… quand Ivan, lui, tape trois top 8 dans la semaine.. :roll:

    Des fois, faut réfléchir avant de parler…

    • Jérôme 22 mars 2010 at 06:59

      Il a même parlé d’ »accident majeur », avec un argumentaire contredisant l’expression. En gros, il joue son meilleur tennis mais il faut qu’il retravaille son revers et il a commis un nombre invraisemblable de fautes de coup droit dans 1 jeu au début du 3ème set.

      Affaire à suivre, mais je pense que c’est plutôt tempête sous un crâne.

      La quadrature du cercle déjà évoquée : comment accumuler les matches pour monter en puissance et gagner en confiance sans arriver sur les rotules à Roland Garros ?

      • Antoine 22 mars 2010 at 09:34

        C’est un accident industriel.

  33. Djita 22 mars 2010 at 07:43

    Bien heureuse de se réveiller avec une nouvelle comme celle-ci: Ljubicic vainqueur! C’est étonnant de voir que c’est à 31 ans qu’il arrive à avoir son titre majeur. On ne peut pas lui dire qu’il n’a pas de mental après avoir battu trois top 10 et remporter le tournoi derrière. En même temps à 31 ans le contraire aurait été étonnant.
    L’autre point positif c’est qu’à 31 ans le Suisse pourra encore remporter des tournois importants s’il ne se blesse pas. Hourra!!!

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