Le Veau d’or

By  | 13 avril 2010 | Filed under: Insolite

Au-delà de toutes les frontières établies avant lui, au-delà des rêves les plus fous, Roger Federer transporte dans sa caravane du bonheur la planète tennis ivre de joie… repue et comblée ?

L’appétit du Maître et de ses dévots semble sans limite, leur soif d’accomplissement inextinguible. Victimes de l’ivresse des sommets, encouragés par les voyants au vert d’une conjoncture récente par trop favorable, la foule ébahie appelle le Maître à toujours plus d’exploits ; comme des camés avides d’une dope trop puissante qui lui ont bouffé les neurones, les FFF (Fans Fous de Fed) s’injectent des doses de victoires chaque fois plus puissantes. Attention au sevrage…

Une fois ses besoins physiologiques basiques assouvis, sa santé garantie, son gîte et son repas sécurisés, l’homme est par nature mû par la recherche du divin pour cimenter les fondements de sa santé morale. Le divin est immense, effrayant, intouchable. Il a tout créé et peut tout détruire, il se refuse à Nous sans nous abandonner pour autant. Incapable de le toucher, l’Homme l’a matérialisé, lui a donné une forme palpable, sinon humaine. Du Veau d’or à Roger Federer, cette matérialisation de l’Absolu a revêtu toutes les formes. Occupé à fuir l’Egypte de Pharaon guidé par Moïse à travers le Sinaï ou à scruter les cours de l’indice Nikkei sur les moniteurs d’une salle de marchés à Tokyo, le besoin rassurant d’idolâtrie de l’Homme reste le même. Pris dans l’étau de ses croyances et ses craintes, coincé entre l’enclume de ses certitudes et le marteau de ses doutes, il a le besoin viscéral d’un guide fort, d’une représentation palpable de ce Dieu qui manifeste parfois sa joie, souvent sa colère, via des mécanismes qui échappent à notre contrôle. Tant qu’on a son fils avec nous, il ne peut décemment pas nous frapper. Ce fils en l’An 2000 sera Roger Federer.

Si dans le passé lorsqu’il recherchait des symboles l’Homme s’est tourné vers les figures religieuses, politiques, voire militaires, les temps actuels sont très peu favorables à l’émergence de figures universelles issues de leurs rangs : les religions sont en perte de vitesse dans l’Occident, les hommes politiques totalement discrédités pour la plupart et la guerre n’est plus cotée en Bourse, sinon portée très loin du monde « civilisé ». L’icône d’aujourd’hui c’est le sportif, la figure universelle rassembleuse dont les exploits répétés transportent et subjuguent.

Notre époque du « toujours plus » tire son lait des mamelles nourricières des fulgurants progrès technologiques (à défaut d’être sociaux) qui contractent à l’extrême les cycles d’obsolescence des produits, fussent-ils humains. Les capacités des ordinateurs doublent tous les dix-huit mois, les appareils électroménagers sont conçus pour fonctionner trois ans et pas au-delà… Désormais ce sont les artistes qui ont une durée de vie d’un été, plus les albums. Les performances sportives humaines également suivent la tendance, celle de la course à l’armement. Comme les poulets en batterie gonflent tels des baudruches remplies d’hélium en 45 jours, on engraisse, enchaîne, accumule les records et les performances avec un appétit gargantuesque. Pensez donc, notre formidable période nous aura offert :

- Michaël Schumacher : le nouvel ex-retraité de la Formule 1 qui a effacé des tablettes tous les records de sa discipline et les a portés à des cimes vertigineuses.
- Michaël Phelps : dont les Jeux Olympiques de Pékin ont porté la natation au firmament du sport, et qui est plus qu’un homme : un mammifère marin.
- Sébastien Loeb : comme Schumacher, son palmarès ridiculise tout ce qui a été fait avant lui et fait passer les rallymen prestigieux qui l’ont précédé pour d’obscurs routiers.
- Tiger Woods : bien qu’il soit sorti du bois depuis, le Tigre a été une véritable révolution dans le microcosme du golf qui a accédé avec lui au rang de sport presque populaire.
- Usain Bolt : le prodige du sprint est une légende bâtie encore plus rapidement que son 100m victorieux lors des derniers mondiaux.
- Roger Federer, l’homme qui nous intéresse et dont je ne vous ferai l’offense de rappeler les accomplissements.

J’arrête volontairement là ma liste d’extraterrestres du sport qui, par un dosage « magiléfique » de techniques d’entraînement toujours affinées, de cadences sans cesse accrues, de matériels constamment améliorés et d’eau toujours plus claire réussissent à nous faire toucher du doigt le rêve d’un homme bionique. Roger Federer est donc la transposition au tennis de ces Supermen des temps ultramodernes, ces « performers » d’un nouveau genre. On a livré seulement une esquisse de notre Veau, à ce stade il est temps de le sertir de feuilles d’or.

Le sertissage à l’or fin se fera à l’aune des valeurs morales, de la représentation angélique que le Veau d’or donnera de lui-même. La répétition d’exploits purement sportifs fera de l’homme un champion, mais le caractère pur de ses valeurs morales et la noblesse de son cœur l’élèveront au-dessus des flots, feront de lui une sorte d’Absolu. Le Veau d’or ne pète pas, ne chie pas, il est donc immaculé et toujours beau. Il n’a pas mauvaise haleine au réveil et applaudit les beaux gestes de l’adversaire. Roger est l’un des seuls, sinon le seul de ces Supermen du sport à caresser le cul des anges :

- Michaël Schumacher ? Quelques mauvais gestes ont terni son image et il n’a jamais pu se départir de son côté « Boche » acculturé. Il n’y a qu’en Allemagne qu’ils se réclament totalement de lui, de la poupée au suppositoire « Schumi ».
- Michaël Phelps ? Un ado un peu attardé qu’on préfère définitivement voir dans l’eau qu’au micro et qui d’ailleurs, crime passible de pendaison, a été filmé tirant une taffe dans un bong, comme 75% des jeunes issus de son milieu en font l’expérience.
- Sébastien Loeb ? Le monsieur Nobody du rallye a essuyé les foudres de la FIA pour son côté « saut du lit » pas assez classe.
- Tiger Woods ? Le cas le plus extrême, qui devrait faire jurisprudence. Il personnifie à lui seul les éructions d’une société hypocrite et malade qui s’offusque de ce qu’un golfeur célèbre, riche et beau soit également un « queutard » invétéré. Mouais… c’est sûr qu’on n’aurait pas fait pareil !

Bref aucun de ces formidables athlètes n’est éligible au statut de Veau d’or. Ne cherchez pas du côté des footballeurs, souvent issus à la base de milieux les prédisposant à péter les plombs au fur et à mesure que leurs comptes en banque régurgitent le trop plein d’euros : scandales sexuels, castagne dans les bars, nez poudrés, n’en jetez plus la coupe est pleine, on lui tire ses grandes oreilles. Et il y a le Suisse, celui qui réalise l’improbable quadrature du cercle en combinant l’enfilage des records et la perfection de l’immaculée communication médiatique. Un modèle socio-économique et religieux à lui tout seul reposant sur trois fondements :
- L’art, qui consiste à enchaîner les performances, battre les records, mener contre les vents de l’histoire une formidable odyssée dans laquelle il entraîne la foule ébahie.
- La manière, avec un jeu d’une beauté et d’une perfection technique et esthétique presque ridicules, et qui donnent à penser qu’après lui rien ne sera plus jamais pareil.
- L’image, celle du gendre idéal, de l’être généreux, sensible, cultivé, amoureux de son sport, garant de sa tradition et son esprit, vecteur de valeurs morales universelles, un de ces fameux athlètes qu’on veut tant pouvoir montrer en exemple aux enfants.

Roger Federer est le Veau d’or, une création de l’Homme pour se rapprocher de Dieu, une légitimation de sa quête de perfection. Il distrait le peuple (ce qui est la finalité du sportif, comme de l’acteur ou du chanteur) mais le rassure également sur la pérennité de ses valeurs et de ses institutions. Rafael Nadal dans ce sens est une vraie menace, une attaque larvée trop terrestre et terrienne, loin du rêve et du Beau. La bête au teint mat est trop musclée, trop physique, trop brutale, en a bavé et en bave trop pour atteindre et rester au sommet. Nadal ne récite pas son tennis comme des vers, il l’assène, il creuse son sillon dans l’histoire du sport comme un mineur martèle son passage dans une galerie de houille.  Il n’est pas le Veau d’or et constitue même une menace pour lui, c’est un totem de pierre, dur et effrayant. On ergote sur sa dépense d’énergie, mégote sur ses pépins physiques avérés ou promis, radote sur ses fréquentations médicales, sirote ses périodes de disette comme un doux nectar et rote dès qu’il semble sortir la tête de l’eau.

Federer a plongé la planète toute entière dans une douce euphorie, comme un sédatif puissant mais délicat, jouissif et addictif. Nous participons tous à sa formidable épopée, victimes de notre penchant naturel pour le bonheur par procuration : quand Federer gagne, c’est nous tous qui gagnons. Son triomphe à Roland-Garros fait pratiquement autant plaisir à sa victime en finale qu’au public, tous veulent participer au rêve collectif, adversaires compris. C’est l’avantage du statut d’icône, nul ne peut ouvertement lui être opposé et remettre son action en question, sous peine de bannissement. On doit l’aimer, il faut l’aimer, il a été créé pour ça. Alors les gloires d’antan se répandent en dithyrambes sirupeuses dès qu’elles ont la chance qu’on leur tende un micro. Trop heureuses de pouvoir s’exprimer quel qu’en soit le sujet, elles ne se font pas prier ; pourquoi d’ailleurs les interrogerait-on encore si ce n’était pour parler de l’Elu, légitimer son aura ? Les anciens passent sous silence la rancœur et la jalousie certainement ressenties à l’égard de celui qui les raye des tablettes, se lançant dans des odes à sa gloire aussi convenues qu’hypocrites. Il réinvente le tennis, il est le plus grand, il est le meilleur que j’ai vu raquette en main, j’en passe et des meilleures. Ces flagorneries me ramènent quelques années en arrière, elles rappellent à bien des égards l’idolâtrie dont Nelson Mandela faisait l’objet à sa sortie de prison, et plus encore à son accession à la magistrature suprême de son pays. Il n’était alors juste pas concevable pour un homme politique ou une personnalité en vue du showbiz de ne pas se réclamer de ses inconditionnels.

Tant qu’il a été un joueur de tennis, j’ai été un soutien sans faille de Roger Federer ; c’était avant que la statue du Veau ne soit sertie de ses feuilles d’or. Le joueur frais et spontané, le merveilleux soliste qui s’amusait lui-même des coups qu’il réalisait et n’en revenait pas de ses propres performances qui le laissaient souvent incrédule. Il prenait tout ce qui lui arrivait avec modestie, s’étonnait d’être aussi beau, aussi fort. Mais dans sa formidable Odyssée, cet Ulysse des temps modernes n’a pas pris le soin de couler la cire dans ses oreilles une fois ligoté au mat du succès ; le chant des sirènes a bercé sa modestie, flatté son ego, séduit le Narcisse qui sommeille en chacun de nous. Mister Federer a quitté la terre des hommes et arrêté de jouer contre ses pairs. Ses adversaires ne s’appellent plus désormais Nadal, Safin ou Roddick, sans même évoquer les roquets impétueux et baveux comme Djokovic ou Murray ; Roger tutoie Laver et Sampras pendant que Borg lui tient la porte. Bien qu’il continue à s’en défendre mollement et sans conviction, la course aux records a lentement fait de lui un joueur différent, un homme différent. Il est devenu un Être suprême conscient de son vivant de son statut de légende et vivant difficilement les obstacles à sa grandiose destinée. La défaite n’est plus du domaine du possible, l’échec n’est plus envisageable. Celui qu’on a convaincu de son immortalité a souffert plus que de raison sa chute brusque  de l’Olympe, déboulonné par l’Antéchrist en personne, le joueur qui rappelle trop aux hommes dans quel monde sauvage et cruel ils vivent, Nadal. La société romaine était moins hypocrite, elle aimait le sang et se pressait au Colisée. L’homme après tant de siècles d’évolution, après avoir dompté la nature et combattu les éléments, après tant de combats menés pour assurer une vie désormais douce de contemplation, ne peut accepter qu’à son archange choisi soit substitué une réminiscence des jeux du cirque.

L’avènement de Nadal, fut-il éphémère, a plongé toute la religion dans la crise. L’humiliation de Roland-Garros 2008 où comme un bulldozer dans un champ de roses il a concassé l’Elu, le sacrilège de Wimbledon un mois plus tard vécu comme une défloration par viol collectif et l’implosion à Melbourne en 2009 ponctué par les larmes de dépit, tous ces Hiroshima ont traumatisé autant le Veau d’or que ses porteurs hagards qui l’ont posé au sol pour reprendre leur souffle. L’apnée n’aura pas été longue, la vie finalement préférant les belles histoires. La légende s’est remise en marche sur la terre de la bête, sur les terres de la bête. Elle s’est ensuite reposée sur son herbe fétiche avant de courber légèrement l’échine sur le ciment américain, puis reprendre son vol majestueux sous le ciel austral. Les porteurs du Veau d’or ont repris leur office, les bras ragaillardis et le moral dopé à l’EPO. Le rêve n’a plus de limite ni de fin, les adversaires sont anecdotiques, les projections les plus folles se font et se défont au gré des débats de comptoir. La marque des vingt Grands chelems n’est pas utopique, le Chelem calendaire est pour cette année, et les Jeux olympiques de 2012 sont déjà acquis, et seront alors juste à mi-chemin de sa carrière alors ! A l’âge de Connors il jouera comme Edberg ou Rafter au filet.

Dans l’intervalle j’aurai choisi de ne pas remonter dans la caravane du bonheur de Roger. J’ai souffert Nadal, maudit Canas le Judas qui a donné le premier coup de dague dans l’armure céleste, toléré Volandri, Simon ou Karlovic, j’ai craint Murray et redouté Djokovic, mais à l’heure où tous les voyants sont au vert, je ne me sens plus la force de m’agenouiller à nouveau et prier le Veau d’or. Je suis lassé de cette communication trop parfaite et policée, des apparitions pompeuses en blaser sur le Central de Wimbledon, des titres brodés en lettres d’or sur les sacs et les polos, de la connaissance biblique des classiques de son sport quand Nadal doit penser que Bill Tilden est une marque de vêtements urbains branchés. Federer cristallise trop de perfection pour être honnête et finalement personnifie ce que je dénonce dans le sport et la politique, à savoir la quête hypocrite d’une perfection qu’on sait impossible, et l’émoi suscité quand cette impossibilité se manifeste au grand jour. L’homme politique n’a pas le droit de dire « Casse-toi pauvre con » là où nous aurions eu cette même réaction. L’homme politique n’a pas le droit de se livrer à des palpations mammaires sur une stagiaire consentante avec qui on aurait accepté d’avoir des rapports sexuels non protégés dans le lit conjugal pendant que les enfants sont au catéchisme. Le sportif milliardaire et adulé n’a pas le droit de tirer à tout va dans le formidable vivier de groupies jetées à ses pieds. Le Veau d’or est la perfection hypocrite, l’opium de l’amateur de sport dont les relents inhalés assoupissent les neurones. On le prie, on le vénère, on emplit son église et chante ses louanges. Toute cette ferveur n’est cimentée sur aucun socle si ce n’est celui de la précarité de l’adoration, de la fragilité de la croyance. Un scandale sexuel avec un jeune ramasseur de Bâle, une dépendance avouée aux anxiolytiques,  la découverte de traces de stéroïdes anabolisants dans ses urines, il suffirait d’un rien pour que la ferveur se change en vindicte, le culte en lapidation. Les passions sont intenses mais frivoles.

Roger Federer est un homme, pas un dieu. J’ai refusé d’entrer dans l’église du modèle original, qu’elle s’appelle chapelle, mosquée ou synagogue ; pourquoi entrerais-je dans celle de sa photocopie ?

Prochain épisode de la trilogie rédigée depuis le maquis : Roger Federer n’a pas tué Pete Sampras.

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440 Responses to Le Veau d’or

  1. Antoine 14 avril 2010 at 13:49

    Pour en revenir au tennis, très bon match de Jo hier face à un très bon Almagro comme l’a écrit Karim; un très bon match finalement même si Jo se serait épargné pas mal d’efforts s’il avait servi plus d’une première sur deux, ce qu’il n’a pas fait. Vrai aussi qu’on lit un peu partout qu’Almagro ne serait pas un joueur de terre battue mais de surfaces rapides. Disons plutôt qu’il est bon sur les deux parce qu’un type qui a gagné 5 tournois sur terre, c’est nécessairement un joueur qui joue bien dessus..

    Vu que Gulbis s’est fait sortir en deux petites sets; celui là, décidément cela ne s’arrange pas…Vu aussi que Wavrinka et Verdasco jouent bien; ce dernier à l’air de reprendre du poil de la bête depuis qu’il n’est plus dans le top 10. Ce tournoi de Monte Carlo va peut être être intéressant alors que la moitié du top 30 n’y est pas; pour cette raison..

    la question de la semaine est: Rafa va t il le gagner comme d’hab ?

    • fieldog 14 avril 2010 at 14:17

      Rafa? Je mettrais bien une petite pièce que son tournoi ne va pas être aussi simple qu’on veut nous le faire croire. Attention à Ferrero!

  2. Chewbacca 14 avril 2010 at 14:18

    Jo la Gratte aura un prochain tour compliqué contre Ferrero qui ne s’est pas éternisé longtemps sur le court contrairement à Almagro , je vois l’Espagnol vainqueur .

    Et c’est mieux ainsi ,car pour évaluer réellement le niveau de Nadal il est préférable qu’il affronte un Ferrero Rocher d’Or qu’un Kinder Bueno!

    ok je sors.

  3. Damien 14 avril 2010 at 14:20

    Tiens l’autre jour sur l’article consacré à Tsonga, certains disaient qu’il était un peu trop lourd, à la manière d’un Becker. Et bien j’en ai trouvé un qui lui fait concurence : Berrer, encore un allemand, avec 100 kg pour 1m93.
    Bon on s’en fout, mais y a plus lourd que Jo !

  4. Djita 14 avril 2010 at 14:24

    Si Wawrinka n’est pas épuisé par sa semaine marocaine il devrait tenir la dragée haute à Djokovic. Ce dernier a fait un départ canon mais Serra est revenu et l’a fait quelque peu douter.
    Je vois bien Wawrinka passer Djoko. On verra bien.

  5. Djita 14 avril 2010 at 14:44

    Bon Nadal s’amuse, je sens que durant tout le tournoi il va être en mode 6/0 et 6/1.

  6. Cochran 14 avril 2010 at 14:47

    Dur l’impression que ce doit être pour De Bakker de servir de Sex-toy à un mort de faim…

    • Ulysse 14 avril 2010 at 18:33

      Je crois que Thiemo le cannonier de surface rapide espèrait peu de choses de ce match. Pas de déception ni de douleur donc mais probablement soulagement que ce soit fini un peu comme s’il sortait de chez le coiffeur ou le dentiste.

  7. Guillaume 14 avril 2010 at 15:03

    @ Karim. No pbm. Il s’agit plus d’une série d’observations qu’une réponse détaillée à ton article en lui-même. J’avais un creux au boulot ce matin et j’ai picoré à droite à gauche : ton texte, les réactions, mais aussi tout ce que ça m’a rappelé comme lectures antérieures sur le sujet. Au contraire j’ai trouvé ton texte très juste, et je pense (en toute modestie !) avoir bien cerné sa problématique avec le choix de la photo.

    C’est sûr que le plan com’ du Suisse est parfois irritant : la jaquette 15, la Rolex qui apparaît comme par magie en 2007, période pour laquelle il est couramment admise que c’est là qu’il prend le melon… En même temps nous vivons tous là-dedans au quotidien. Est-ce que c’était mieux avant ? Je n’en sais rien et pour tout dire je me méfie de ce genre de concepts… et de toute façon je n’ai pas encore l’âge des comparatifs à l’aune de ma propre expérience :) Mais la com’ c’est notre monde actuel et il ne faut pas s’étonner que le sport ne fasse pas exception. Donc oui on y va de plus en plus, et on y court même à toute vitesse. Faut-il le reprocher aux sportifs (ou plus généralement aux sujets de l’attention) ? S’il y a des sujets, c’est qu’il y a aussi une attente… et des vecteurs à cette attente, évidemment. Je crois que c’est Ulysse qui faisait remarquer au début de cette blague de guérilla que « dire qu’il faut moins parler de Federer, c’est toujours en parler ». Un cercle vicieux en somme. En sortir, c’est peut-être plus chercher l’originalité, faire oeuvre non d’opposition ou de contre-pied, mais simplement de différence. Un article sur Almagro, par exemple ;) ! Le malheureux a quand même attendu 2010 pour qu’on daigne enfin parler de lui (alors qu’il a déjà joué 1/4 à RG et brièvement squatté aux portes du Top 10).

    Un dernier truc, qui n’a à la fois pas grand-chose à voir mais qui y ramène beaucoup : a t-on déjà vu un Top 100 d’âge moyen aussi vieux ? J’ai l’impression que l’élite actuellement se renouvelle très peu et que c’est ça aussi qui nous fait énormément focaliser sur Fed. Mine de rien, à part Delpo, Cilic voire Gulbis, qui ne sont plus des perdreaux de l’année (tous révélés en 2007 ou début 08), on a vu débouler quoi comme jeunes joueurs depuis deux ans ? Est-ce qu’il y a même des joueurs de 18 ou 19 ans dans le Top 100 ? La « relève » étant incarnée par des mecs de 23-24 ans (les Nadal, Djoko, Murray qui, ayant en outre été précoces, donnent l’impression d’être là depuis des lustres), ça n’aide pas non plus à s’exciter pour quelque chose de « neuf », et donc nous ramène encore et toujours à vous-savez-qui.

    A propos : quelqu’un a t-il dans ses photos persos des clichés de Carlos Moya, prises à RG ou ailleurs ? J’ai en tête d’écrire un truc sur lui à l’occasion de sa retraite, mais pour l’illustration Google images ne connaît pas le XXe siècle et ne propose que des photos assez récentes. Alors que tant qu’à faire des images de 97 ou 98 seraient quand même plus chouettes…

    • Chewbacca 14 avril 2010 at 15:21

      Pas de Moya, par contre j’avais en tête de te proposer depuis un petit moment les photos du 1/8ème de finale du MS de Montréal qui avait réuni les 8 meilleurs , je serai ravi de te les envoyer si tu veux?

    • Guillaume 14 avril 2010 at 15:48

      Yeah, oeuf corse. C’est toujours bien d’avoir des photos d’archives qui ne soient pas issues de la presse spécialisée. Ca contribue à personnaliser ce que l’on fait ici.

      Si ça te dit, on peut aussi les mettre en ligne sur le Facebook du site, qui abrite une galerie photo.

      • Cochran 14 avril 2010 at 15:57

        Chewbie à poil sur fessebouc ?

      • Guillaume 14 avril 2010 at 16:17

        Vi vi vi. En bonne place aux côtés du pantalon rose fuschia de Bud Collins et du cornet de glace d’un Andrei Chesnokov mal réveillé.

        C’est par là (mais je dois bien dire que ce n’est pas beaucoup tenu à jour ces temps-ci)

        http://www.facebook.com/group.php?v=photos&gid=312962959242#!/group.php?v=wall&gid=312962959242

      • Chewbacca 14 avril 2010 at 18:26

        Ok Guillaume pourrez-tu m’expliquer par mail (messenger)comment t’envoyer le fichier photo,je suis une vrai brelle.

  8. Kristian 14 avril 2010 at 16:34

    A Guillaume. Pour l’age du top 100, je sais pas. Par contre je me suis pose la question pour le top 10 justement apres Miami. ET j’ai calcule l’age moyen du top 10 depuis 2005 a la meme date (apres Miami), et… rien. Une donne incroyablement lineaire, le top 10 a toujours entre 24,5 ans et 25,5 ans. Aucune variation notable ni cette annee, ni les annees d’avant.

    • Guillaume 14 avril 2010 at 16:46

      Thanks pour l’info.

      Mais c’est fou : depuis Nishikori mi-2008, je n’ai pas souvenir d’être tombé une seule fois sur un petit jeune dont je me sois dit : « pas mal du tout celui-là, je vais suivre ses résultats ».

      • Ulysse 14 avril 2010 at 18:53

        Et le jeune américain révélation de l’USO (je sais plus son nom) ? Et Kontinen ?

    • Ulysse 14 avril 2010 at 18:52

      Marrant, j’avais fait la même chose pour l’age du top 3 de 1973 à nos jours dans le cadre d’un embryon d’article en friche depuis deux ans.
      J’ai conclu à la stabilité de la moyenne avec juste un resserrement de l’écart-type. Pas du tout de dérive jeuniste genre gymnastique féminine comme je le craignais et comme on pourrait le penser si le contenu technique s’appauvrit au profit des pures capacités athlétiques et cardios. Ceux qui suivent m’ont surement vu en parler plusieurs fois dans des posts depuis. Il va bien falloir que je crache la valda…

  9. Arno 14 avril 2010 at 16:50

    Ouh là là que d’action durant mon absence!!

    Yo’,

    Article exceptionnel auquel je réagirai plus tard parce qu’il y’a beaucoup de choses à dire.

    Pour être tout à fait terre à terre, je dirai simplement que PZ vient de se prendre une fessée déculottée administrée par Kohlschreiber en toute décontraction (6/2 6/1), et ça devient vraiment inquiétant, quand bien même la terre battue ne soit pas sa surface de prédilection…

    • Damien 14 avril 2010 at 16:55

      Oui c’est inquiétant pour lui; je serais curieux de connaitre l’avis de ceux qui ont vu la branlée, euh pardon, le match.

  10. Djita 14 avril 2010 at 16:54

    Oh mon Dieu je viens de voir le score de Murray! C’est terrible,ça ne s’arrange vraiment pas pour lui.6/2 et 6/1.
    J’avoue que je pensais que ce serait difficile pour lui mais je n’imaginais pas qu’il se prendrait un score pareil.

  11. karim 14 avril 2010 at 16:58

    Je te suis Guillaume sur cette impression que le vivier à nouvelles terreurs semble asséché. On n’a rien de nouveau. C’est pas demain qu’on va voir un gars de 18 ans remporter un GC!! Le tennis ne fait plus recette ou alors le temps de maturation et d’incubation des jeunes pousses est allongé singulièrement ces derniers temps? J’aimerais bien m’enthousiasmer pour un nouveau joueur mais je ne vois rien poindre.

  12. Valentin 14 avril 2010 at 16:58

    J’ai vu qques bouts, PZ n’avait vraiment pas l’air motivé, plutôt l’air de traîner son mal-être, il a joué à l’envers, pour le peu que j’ai vu.
    Fin de match très agréable entre Ljubi-mon-poulain-que-j’aime et Llodra, courage maintenant face à Ferrer

    • Damien 14 avril 2010 at 17:03

      Merci pour tes impressions qui confirment qu’il est une passe très négative. Dommage pour lui car il a très peu de points à défendre sur TB.

  13. Franck-V 14 avril 2010 at 17:05

    Avec Murray aux fraises, il dégringole 5° en perdant 315 pts, DP intègre pour la 1ère fois le top 4.L’AO n’en finit pas de le finir, j’exagère,mais pour le moins, de faire des dégats dans sa tête.

    Pas plus mal en vue des 1/2 de RG..si d’ici là DP retrouve son niveau. Rien n’est moins sûr…, pas cette année qu’on retrouvera le top 4 dans le dernier carré à mon avis.

    • Cochran 14 avril 2010 at 18:49

      Top 4 sans jouer depuis l’AO, avec un poignet douloureux, et ça prend une place au classement, pas mal :)

      Pour un top 4 digne de ce nom, je pense aussi que RG arrive trop tôt. Wimb aussi. A voir après le break pré saison américaine si les blessures et les vagues à l’âme seront guéris.

      En tout cas, j’ai hâte de voir Nadal contre un joueur avec du répondant. Et c’est pas Berrer qui va apporter quelques réponses, il a prendre 2 et 3 sans frais. Le 1/4 contre Jo ou Ferrero sera plus riche d’enseignements. En attendant une finale contre Berdych… Fin de la disette en tournoi pour Rafa, ça ne fait pas de doute (en même temps, on n’en doutait pas vraiment)

    • Henri 14 avril 2010 at 20:59

      Murray est déjà 5e? Wow, j’espère pour lui qu’il va arrêter la chute, sinon il va nous faire une « Courier 93″…

      • Jérôme 15 avril 2010 at 07:11

        Faut pas dévaloriser à ce point Courier. En 1993, Courier était n°1 mondial toute la 1ère partie de l’année, avait gagné l’open d’Australie et fait finales à Roland Garros et à Wimbledon.

        • Henri 15 avril 2010 at 17:34

          justement, après la finale de Wimbledon, sa chute fut vertigineuse

  14. fieldog 14 avril 2010 at 18:03

    Gasquet hier, Murray aujourd’hui, même combat. Une petite cure de Nirvana avant de venir à Monte-Carlo ou bien?? « Rape me, Rape me, Rape meeeeeee » :shock:

  15. Arno 14 avril 2010 at 18:24

    J’ai maintenant un peu de temps pour commenter l’article en lui-même.

    Tout d’abord, vieux Jedi, des félicitations s’imposent sur la forme: exprimant moi-même mes idées de manière courte et synthétique, sans user de beaucoup de mots, je serai incapable d’écrire un texte de manière aussi fournie et brillante, et ce quelque soit le thème.

    Et comme je pense qu’on admire surtout les personnes capables de réaliser ce qu’on ne peut faire soi-même, je te tire mon chapeau.

    Sur le fond, désormais; ton argumentation est très solide, et je partage ton avis sur de nombreux points. Par contre, je pense que tu éxagères l’importance du Veau d’Or.

    Pour moi, très peu de personnes, dans le fond, déifient Federer. Il s’agit là d’une exception, d’un extrémisme, qui par définition n’est pas courant. Pour autant, je suis d’accord que le produit Roger Federer (et non pas l’homme, ni le joueur de tennis) est ce qui se rapproche le plus, dans le monde sportif, du Veau d’Or.

    Ensuite, Fed a t’il tort d’appuyer cette pseudo-déification? Sur le plan purement sportif, je ne pense pas: sa légende est si présente dans l’esprit de ses adversaires qu’il les bat parfois d’avance…

    Le reste de l’analyse pour plus tard…

    • karim 14 avril 2010 at 19:05

      En fait cette déification m’apparait comme lourde dans la mesure où je ne peux m’empêcher de faire le rapprochement avec une période proche dans le temps et que j’ai pu suivre aux premières loges, le couronnement du GOAT précédent, Pete Sampras.

      Je ne reviens pas sur mes préférences perso que tout le monde connait. Je parle du déballage médiatique et commercial qu’il y a autour. C’est vrai Pete c’était il y a dix ans et internet notamment a pris une importance formidable depuis, qui favorise les échanges fréquents: il faut bien remplir tous ces médias qu’on nous propose et dont on nous abreuve.

      Même en tenant compte de la sur-médiatisation amenée par le net, les consécrations de Fed et de Sampras, leurs quêtes respectives d’absolu ont été dans les impressions qu’elles me donnent très différentes : une quête sportive pour l’un, et une quête médiatique pour l’autre. Et dans médiatique je mets les aspects commerciaux et mercantiles.

      La seule épopée dans laquelle Sampras a clairement été « chercher » un record et s’est dit archi-motivé par ça, ça a été sa sixième et dernière année consécutive achevée à la place du numéro 1 mondial. Il avait traîné un niveau très moyen sur tous les tournois indoors automnaux se présentant au calendrier (défaite en trois sets contre Greg à Paris!!) et lutté avec un corps et un esprit épuisés pour écrire cette ligne sur son CV. De mémoire c’est la seule fois où il y a eu un battage relatif autour de ses perfs.

      Même quand il bat le record d’Emerson on n’en fait pas tout un plat. Sampras n’a jamais lutté autrement que contre Agassi, Courier, Rafter, Ivo etc.

      Pour Fed c’est différent, tout le personnage depuis 2007 est articulé autour de ça, des records. Lui combat les anciens, parle davantage ou se laisse davantage entraîner à parler d’eux que de ses contemporains.

      Quand je parle de veau d’or c’est tout ça, ce sont les médias, le clan Fed, le joueur lui-même et nous les fans qui avons monté une sitcom Fed contre les records, qui avons voulu qu’il soit tellement grand et montré comme tel.

    • Elmar 14 avril 2010 at 22:02

      J’en avais brièvement parlé hier, mais je n’adhère pas à cette thèse-là. Les sirènes qui ont appelé Federer étaient bien – avant tout – sportives. Et à fur et à mesure qu’il s’est hissé au Panthéon s’est greffé ensuite tout le côté mercantile, qu’il n’a cautionné. Mais sa quête a toujours été, d’abord sportive.
      Ensuite, je ne fais que très peu de différence avec Pete, dont tu oublies à quel point il était obsédé par le record d’Emerson. L’ambition de Pete était la même que celle du Suisse: être le meilleur, non seulement de son époque, mais même de tous les temps.
      La réelle différence, c’est que l’Américain n’a JAMAIS pu réellement se prévaloir de ce titre. Le Suisse oui.

      • karim 14 avril 2010 at 22:49

        Sampras n’a JAMAIS pu se prévaloir du titre de GOAT? tu te drogues? putain je vais te tuer!! je quitte le Katanga dès ce soir, demain matin je serai à ton chevet au réveil. Qui sera de très courte durée.

        Nom de Dieu, il me rend fou… comment il parle de Pete!!! Je vais te tuer. Jean tu es où? Tu as lu ce qu’il a écrit?!!!!!

      • Elmar 14 avril 2010 at 22:55

        ha ha, une toute petite provocation et Maître Yoda perd son calme? Pas très digne d’un Jedi, tout ça. J’ai touché un point sensible, dirait-on…

        Plus sérieusement, Pete n’avait pas enterriné la question aussi sûrement que Roger, notamment du fait de Roland-Garros.

        En revanche, sur le plan du jeu, il est le premier dont on a dit qu’il avait un tennis total.

      • Jérôme 15 avril 2010 at 07:14

        Je ne peux que souscrire, au fond, au désaccord exprimé par le Yo’.

        En 2002, au sortir de sa dernière victoire à l’USO, Sampras était considéré comme un des plus grands, candidat au titre de GOAT.

        D’ailleurs, il y a encore 1 an, Federer qui garde quand même une dose de modestie, Federer disait que ça se jouait entre Laver, Sampras et lui.

        • Elmar 15 avril 2010 at 07:53

          Je n’ai jamais dit que Pete n’était pas l’un des plus grands.

  16. fieldog 14 avril 2010 at 18:32

    Nalbide me fait vraiment plaisir à jouer avec de l’entrain! Il semble affuté avec un jeu de jambes retrouvé :)

    • DIANA 14 avril 2010 at 18:35

      Ouah, j’apprécie les 2, mais que j’aimerais que Nalbandian l’emporte !!!

  17. fieldog 14 avril 2010 at 18:46

    Y’a pas à dire mais un revers à 2 mains ça peut aussi être très esthétique en plus d’être efficace. Bon faut dire que Nalby est un peu une référence en la matière! Mais quelle prise de balle précoce et quel toucher, ouch!

    • DIANA 14 avril 2010 at 18:52

      Il est dans mon team, pas pour rien :) Mince, il a breaké et est sur le point de se faire débreaker : la peur de gagner ? c’est fait.

  18. hamtaro 14 avril 2010 at 19:09

    l’oscar du meilleur match de la journée est attribué à nalby/youz
    il y a de très beaux points…

  19. hamtaro 14 avril 2010 at 19:10

    2h40 de match quand même

  20. Djita 14 avril 2010 at 19:10

    En effet très beau match entre ces deux joueurs. C’est un réel plaisir de les voir jouer.
    Je crois que Nalby va perdre, il s’est fait breaker là, c’est dommage il avait plusieurs occasions.
    C’est marrant le public est clairement pour Nalbandian.

    • Djita 14 avril 2010 at 19:15

      Il se rattrape, le match n’est pas fini.

    • hamtaro 14 avril 2010 at 19:16

      eh non tie break
      je suis pour les deux moi :mrgreen:

    • DIANA 14 avril 2010 at 19:20

      et moi, ca me dégoûte un peu plus des tie-breaks,

    • Djita 14 avril 2010 at 19:21

      S’il perd Nalby ne pourra s’en prendre qu’à lui même.

      • hamtaro 14 avril 2010 at 19:24

        il a gagné tu n’es plus fâchée contre lui là :lol:

  21. Djita 14 avril 2010 at 19:24

    Quel match! Bravo Nalby, un petit peu triste pour Youzhny but it’s tennis. :?

  22. DIANA 14 avril 2010 at 19:26

    Super, David a battu Goliath :mrgreen:

    Match superbe, le Youz va s’en vouloir, car il servait pour le match, mais a craqué mentalement.

  23. Ulysse 14 avril 2010 at 19:29

    Nalby a gagné. Putain de deuxième tour si vous me passez l’expression !

    En apparté : en flanant sur le scoreboard je suis tombé sur les stats de Murray. 37% de premières balles. Se mettre dans des états pareils face à Kohly franchement ! Il est vraiment tout cassé. D’ailleurs même en UK on n’en entend plus parler. Serait-ce un syndrôme du phénix nadalien dans sa phase carbonisée aigüe ?

    • DIANA 14 avril 2010 at 19:35

      C’est là où je me dis que des mecs comme Fed ont un sacré mental, car après sa défaite douloureuse en Australie l’an dernier, il a réussi à se remobiliser rapidement.
      Visiblement l’Ecossais n’en est pas là, il baisse les bras pour le moment, du moins.

    • hamtaro 14 avril 2010 at 19:39

      oui 37% de premières, 5 winners, 23 fautes directes…

    • Rabelaisan 14 avril 2010 at 21:01

      Le plus étonnant c’est d’avoir demandé une WC pour traîner sa misère sur le court. Une sorte de tentative de suicide en direct? Les organisateurs doivent apprécier, refiler une WC pour 3 jeux marqués…

  24. DIANA 14 avril 2010 at 19:30

    Il est certain que demain contre Robredo, ce sera difficile, après 3 h passées sur le court.

    • hamtaro 14 avril 2010 at 19:40

      il n’en aura pas besoin…, 1h30 lui suffiront

      • karim 14 avril 2010 at 22:51

        MDRRRRRRR

    • DIANA 14 avril 2010 at 19:46

      J’aimerais beaucoup le voir affronter Nole. Car ce dernier ne respire pas la confiance absolue. Début de match aujourd’hui, il était bien danses baskets, mais dès que Serra l’a titillé un peu, on le sentait inquiet. Et Nalbandian n’est pas Serra. Vous me direz, il faut déjà que le Serbe passe le n° 2 suisse, qui est très en forme (depuis qu’il est papa ? :) )

  25. David 14 avril 2010 at 19:54

    Nalbandian s’est tout de même compliqué la vie : il aurait dû largement emporter le premier set, sans la bagatelle de huit balles de break gâchées. Après, Youzhny ne lâche rien, mais bon…
    Contre Robredo, il a toutes ses chances car l’espagnol ne respire pas la confiance absolue et il mène 4-2 dans leurs affrontements.
    L’enchaînement risque cependant de lui être fatal s’il veut titiller les gros.
    En tous les cas voir un Nalbide affûté et qui en veut est franchement rafraîchissant. Ca va dégommer sec cet automne en indoor s’il garde le rythme !

    • David 14 avril 2010 at 19:56

      Par ailleurs je pense que plus d’un top 10 va regarder soigneusement son premier adversaire à Roland Garros, car joeur l’argentin en entame de tournoi…

    • DIANA 14 avril 2010 at 20:14

      question : il est actuellement 151 eme mondial, sera t il exempté de qualifs à RG, peut-il obtenir une wild-card?

      • David 14 avril 2010 at 20:17

        Il l’aura sans doute comme il l’a eue pour IW et Miami

      • Henri 14 avril 2010 at 20:45

        pas sûr qu’il en ait besoin,il peut vite remonter au classement, il reste quelques tournois avant RG

  26. Magten 14 avril 2010 at 20:09

    Fidèle à mon obsession, j’attends avec impatience le match de demain entre et Jo et Ferrero… mais quel tableau !!

    Almagro, puis Ferrero et éventuellement Nadal. On dirait que les dieux du tennis ont voulu lui faire passer son CAP de joueur de terre-battue!

    Car Almagro est bien un super joueur de terre-battue, déjà quart de finaliste à RG et espagnol de surcroit!
    Je n’ai pas trouvé que Jo était vraiment dominé, c’était plutôt équilibré, avec des diagonales de revers sympas et plus de variété dans le jeu du français qui a été capable de casser le rythme en montant au filet à certains moments importants…

    Quant à Ferrero, c’est une espèce de machine stéréotypée mais bigrement efficace. Je pense que Jo va jouer trop long et trop puissant pour lui, et qu’il va l’emporter. Mais je me méfie quand meme…

    Après, Nadal, ça sera une autre paire de manche, et je vois bien une longue ballade de l’espagnol jusqu’à la victoire finale…

    • Henri 14 avril 2010 at 20:48

      En tout cas ça sera un test très intéressant pour Jo s’il doit rencontrer Nadal, offrira-t-il à l’espagnol la même résistance qu’un PHM?

      • karim 14 avril 2010 at 22:54

        Un PHM c’est quoi? Un petit homme mort?

      • Elmar 14 avril 2010 at 22:57

        Je ne sais pas. Je ne connais que l’expression « faire une PHM » qui, étrangement, signifie la même chose que « faire une Paulo » ou « faire une gasquette ». C’est-à-dire perdre ses matchs après voir eu balles de match.

        On dit, par exemple, que Federer a fait une PHM contre Baggy. Ou il a fait une Paulo contre Berdych.

        • karim 14 avril 2010 at 23:05

          Toi je te parle plus, t’as dit que Pete est pas fort. T’es plus mon ami.

        • Rabelaisan 15 avril 2010 at 00:18

          Là je m’oppose catégoriquement. Soyons rigoureux sur la terminologie.
          La PHM (ou Paulo) et la Gasquette sont deux arts assez différents en terme de scénario et d’approche mentale, même si bien entendu Gasquet peut faire une Paulo et PHM une gasquette de temps en temps.
          La PHM: passer près de la victoire et s’écrouler en prenant une dérouillée (assez rudimentaire mais très impressionnant visuellement).
          La Gasquette est plus fine et plus perverse pour le spectateur: rester constamment proche de la victoire, donner l’impression que ça va arriver pour mieux perdre à la fin.

  27. karim 14 avril 2010 at 23:13

    Je regarde les redifs sur S+ les soirs. Nadal vient de terminer et j’espérais Nalbi avec les commentaires que vous avez faits et je me retrouve avec Serra. C’est trop pour moi, je mets national geographic.

    Je regarde Djoko là sur quelques échanges et j’ai vu Jo hier, on dirait que le coup droit en lasso au-dessus de la tête de Nadal fait des émules. Pour lifter quand ils sont sur la défensive et déportés côté droit, en général dans la diagonale opposée. Nouveaux dogmes, nouveaux dogmes. Le jour où je vois un prof enseigner ça à un mioche de mes yeux, on retrouve son corps dans le cours d’eau le plus proche.

    Bon je me casse de devant cet écran qui picotte. Bye à tous sauf Elmar.

    • fieldog 14 avril 2010 at 23:43

      Pete était un naze. Nooooooooon, je déconne!. Putain est-ce que je vais me réveiller demain matin???? :?

      • Chewbacca 15 avril 2010 at 00:05

        Il faut qu’il se mette dans sa petite tête de Mollusque enfariné au phosphore que Federer est le Goat des Goat et Pete le Goat tout court .

  28. Marc 15 avril 2010 at 06:47

    Pour en revenir à l’article, le post de Guillaume est magistral et résume parfaitement mon sentiment, que j’ai tenté d’exprimer dans mes posts plus haut, mais pas avec cette clarté et ce style.

    Sinon, bonne nouvelle, Nalbide est toujours là, comme Kohly qui torche Murray (quel plaisir !).

    • Jérôme 15 avril 2010 at 07:17

      Outre ses bleux à l’âme, ce résultat cinglant rappelle surtout et confirme que Murray n’est pas un joueur de terre battue. C’est un joueur de dur, un contreur de surfaces rapides.

    • Ulysse 15 avril 2010 at 10:46

      Ton commentaire me fait du bien. Le spectre d’un Britannique spécialiste de terre battue a quelque chose d’effrayant je trouve.

  29. karim 15 avril 2010 at 09:39

    Bonjour à tous. Ayons une pensée émue pour Elmar et Fieldog; souvenons-nous en comme de bons camarades et forumeurs avertis. Ils avaient le tennis dans le sang et la pertinence de leurs analyses, la justesse de leurs commentaires et la petite touche d’humour qui les caractérisaient nous manqueront à tous. Je rends un vibrant hommage à ces deux virtuoses du débat sur internet. Toute l’équipe de 15-LT présente ses sincères condoléances aux familles éplorées. Une chapelle ardente virtuelle sera mise en ligne avant midi et un livre funéraire ouvert par la même occasion. N’hésitez pas à y laisser vos commentaires.

    C’est bon? On a arrêté les caméras? Cool. J’ai fumé ces deux rats ce matin. J’ai envoyé un petit paquet à Pete avec leurs abats en signe de mon allégeance éternelle.

    Bonne journée à tous.

    • Antoine 15 avril 2010 at 10:16

      Fieldog a eu le traitement qu’il méritait mais je trouve que c’est sévère pour Elmar qui s’était contenté de dire que Pete n’avait jamais pu se prévaloir du titre de GOAT..

      En tout cas, une chose est claire: Pete ne s’en est jamais prévalu, ce qui ne veut pas dire qu’une telle prétention eut été nécessairement infondée, mais je n’ai pas non plus souvenir que quelqu’un l’ait fait pour lui..

      Est ce que Pete peut prétendre au titre de GOAT, that is the question.. Tu vas peut être nous donner une réponse prochainement mais la thèse semble à tout le moins difficile à soutenir: Pete peut il être considéré comme un meilleur joueur que Roger alors qu’il a non seulement moins de titres du GC que lui (considération secondaire à mon sens) mais que ce dernier a de surcroît gagné à Roland Garros alors que Pete n’y est pas parvenu (considération essentielle de mon point de vue) ? Secondairement, il risque sous trois mois de ne plus détenir aucun record que le Suisse n’ait pas battu..

      Nul doute que je lirai ta prose à ce sujet avec la plus grande attention..!

      • karim 15 avril 2010 at 10:41

        Qui est le GOAT c’est subjecif. Objectivement Roger a un palmarès plus étoffé et aura davantage dominé, il mériterait ce titre plus que Pete. Mais Pete est le plus grand.

        Je sais ça ne veut rien dire. Je suis un guérillero, donc je peux tout me permettre.

        • Nath 15 avril 2010 at 12:02

          Ce que je traduis par Pete est ton Senna, même si ça n’aide pas tout le monde :roll:

      • Djita 15 avril 2010 at 11:58

        Karim, j’allais te dire que tu te contredis dans ta phrase mais si toi-même tu l’admets.:D
        Malheureusement même lorsque Pete a été le détenteur du records de GC, on ne lui a jamais accordé le titre de GOAT. Je rejoins donc Elmar mais je n’en dirais pas plus de peur de finir comme ces deux là.

      • Clemency 15 avril 2010 at 12:58

        Antoine, Agassi est-il du coup un meilleurs joueur que Sampras selon toi, du même coup?

    • Elmar 15 avril 2010 at 12:44

      Je l’avais dit que cette guérilla de pacotille manquait cruellement d’organisation. Après une erreur de débutant – s’être trompé de maison Federer, ils se sont fait bluffer par mon sosie!

      Yoda, jamais tu m’attraperas: l’élève a dépassé le maître et je me terre dans un coin plus secret encore que Dagobah. Quand j’en sortirai, ce sera pour enterrer définitivement Pete, aux environs de septembre, après le GC calendaire de Dieu. Car c’est ainsi que se venge un de tes adeptes que tu as cru bon de rejetter, de moquer et d’attaquer. Après cet attentat loupé, tu viens de radicaliser mes opignons. C’est le prix à payer de l’intolérance et bientôt, tu t’en mordras les doigts…

  30. Antoine 15 avril 2010 at 09:58

    Murray n’est pas un joueur de terre battue mais il a quand même été capable d’y jouer assez correctement l’année dernière..on verra ce qu’il fait aux tournois suivants mais c’est surtout mentalement qu’il est touché et je ne crois pas que ce soit du exclusivement à sa défaite en finale de l’OA qui n’était pas si dramatique que cela. Disons qu’il aurait du gagner le troisième set, c’est tout..Il semble touché depuis sa rupture avec son ex et le look grunge qu’il affichait à nouveau cette semaine, le même qu’il y a deux ans avant qu’il ne se refasse une tête de gondole présentable pour Fred Perry, me parait révélateur de son état d’esprit: que les choses reviennent comme avant..

    Bref, il traverse une mauvaise passe qui risque de durer quelque peu. Un qui n’a pas de problème de mental ou de moral, c’est Rafa, à son meilleur hier. Je ne vois pas bien qui pourrait l’empêcher de gagner son sixième titre consécutif à Monte Carlo. Djoko peut être s’il se met à bien jouer en revenant à son service ante Todd Martin et qu’il fait deux ou trois bons matchs cette semaine, mais je n’y crois guère..Jo ? Il sort d’en prendre une à Miami et ce n’est pas sur terre que cela va le faire. Ce serait une énorme surprise pour le coup..

    Rafa ne perdra pas de points cette semaine, Djoko non plus s’il va en finale, mais aucun des deux, sauf Djoko s’il gagnait le tournoi ne va refaire une partie de son retard sur le Suisse qui doit regarder es choses avec une certaine sérénité: sans jouer, ou en jouant mal, depuis l’OA, il n’a pas pour autant perdu un pouce de terrain et voit même au contraire Murray dégoupiller, Del Potro toujours pas là, Cilic ne confirmant pas vraiment..Davy à l’infirmerie..Les choses ne vont pas si mal pour lui..

    Il y a bien ce diable de Nalbandian qui ressort de sa boite et commence à retrouver le rythme et son niveau mais bon..

    • karim 15 avril 2010 at 10:16

      Je pense également que dire que Murray a été détruit par sa finale en Australie est un raccourci. C’est plus complexe que ça; je ne sais pas de quoi il s’agit vu que je ne m’intéresse pas vraiment à ce joueur, mais ça me parait mince.

    • Cochran 15 avril 2010 at 10:24

      Je trouve même qu’il traine son mal-être depuis le Masters, voire un peu avant. Je suis arrivé à la même conclusion de toi en le voyant hier, on aurait effectivement dit un retour en arrière de deux ans mais avec un manque d’envie et de fighting spirit assez latent. Et même si la terre est sa pire surface, se faire sortir au 1er tour d’un MS1000 ça la fout mal, surtout lorsqu’on voit ses résultats précédents.
      Difficile de dire quand se produira un léger mieux. S’il ne se refait pas une santé d’ici RG, je n’ai pas l’impression que c’est à Wimbly, où la pression sera encore énorme sur lui, qu’il pourra vraiment se libérer davantage. A voir s’il pourra néanmoins conserver son titre au Queen’s (avec Rafa et Roddick en chemin et… Mahut).

      Rafa m’a également fait une belle impression, mais il faut relativiser. Il n’y avait personne en face pour le gêner ne fût-ce que quelques jeux. Son % de 1er service était assez bas et il a fait peu de winners. L’autre en face à vendangé pas mal. Ceci dit, au niveau du placement sur le court et des gifles en coup droit, il reste sur la même dynamique que lors de la tournée US, c’est à dire excellente.
      Son prochain match sera du même acabit, comme j’ai déjà dit plus haut, il va mettre 2 et 3 à Berrer. Merci au revoir. Vivement les 1/4 !

    • May 15 avril 2010 at 10:31

      Murray avait axé toute sa préparation pour remporter un premier Grand Chelem, il avait clairement mis une option sur l’OA mais il a failli. De plus il perd la final sans remporter le moindre set alors qu’il jouait plutôt bien depuis le début du tournoi.

    • Jean 15 avril 2010 at 10:59

      Ne t’inquiète pas Karim, Goat c’est un truc de plouc, et il est finalement heureux que Pete soit déchargé de ses obligations. Pete jouait au tennis, c’est tout, il n’avait pas cette vanité.

      http://www.youtube.com/watch?v=sUl5hAc64kw

      “The man who worships silver and gold
      Shall surely, surely, surely lose his own soul,
      Then fade away.”

    • Ulysse 15 avril 2010 at 11:03

      Comme Karim et Cochran, il me paraît difficile d’être péremptoire en affirmant que l’est l’OZ qui a coulé mentalement. C’est au moins sujet à débat.
      - d’un coté Murray a mis le paquet dans sa préparation d’hiver à Miami avec tout un team de spécialistes, la fine fleur de la préparation sportive UK. Ce n’est pas peu dire car les brits investissent là-dedans depuis plusieurs années pour préparer 2012. Détection systématique, thèses universitaires à gogo, le pognon coule à flot pour que le panem et circenses atténue un peu la crise. Les résultats s’en font sentir puisque la team GB a plus que doublé son nombre de médailles en 2008 par rapport à 2004 et que le tennis pro derrière Murray commence à décoller (faiblement mais il faut réaliser qu’il y a deux ans, le dixième anglais était 700ème mondial quand il y avait 15 Français dans le top 100). Objectivement donc beaucoup a été investi sérieusement autour de Murray pour une victoire dans cette OZ 2010. Pour cette raison il pourrait être un peu cassé mentalement.
      - d’un autre coté il a perdu contre Federer en finale de GC. S’il considère ça comme une grosse contre-perf c’est qu’il prend méchamment la grosse tête non ?

    • DIANA 15 avril 2010 at 20:54

      Ulysse, d’autres elements à considérer : le Murray s’offre Nadal, tenant du titre, alors,vu son H2H positif contre Fed (6/4 avant l’OA), l’optimisme semblait de rigueur. Si près du but, se faire sortir sèchement on va dire, dur à digérer, non ?

      Par ailleurs, le découragement peut l’avoir gagné, tant d’espoirs ayant été mis sur lui, qui ne parvient toujours pas à remporter un tournoi du GC .Il doit avoir une chape de béton sur la tête depuis.

  31. May 15 avril 2010 at 10:22

    En revanche, à partir de Madrid Fed va devoir aller au charbon…

    Karim, toujours aussi plaisant de te lire mais on t’a connu plus percutant. Où est passé le guerilleros? tu l’as laissé dans la jungle? C’est quand même pas Fieldog qui a eu raison de toi?

    • Cochran 15 avril 2010 at 10:29

      Pas compliqué, à partir de Madrid, 5000 points à défendre en 6 semaines. Facile.
      A voir à Rome, mais je doute qu’il va foirer sa préparation et arrivera frais comme un gardon, le couteau entre les dents et pourrait déjà y engranger quelques points qui le mettraient définitivement à l’abri en cas de contre-perf à Madrid ou (peu probable) dans les 2 GC.
      En attendant, il fait une pub ridicule de niaiserie pour une machine à café…

      • May 15 avril 2010 at 10:33

        Ils en sont tous là malheureusement, à représenter des produits qui n’ont rien à voir avec le sport.

      • Alex 15 avril 2010 at 11:03

        What else ?

    • karim 15 avril 2010 at 10:46

      Ave l’âge je me fais plus philosophe. La guérilla a remplacé les Jeep Willis par des SUV avec intérieur cuir et sono bang & olufsen. tout fout le camp…

  32. May 15 avril 2010 at 10:23

    Je lance un avis de recherche : Marie-Jo & Ulysse pouvez-vous me donner signe de vie svp?

    • karim 15 avril 2010 at 10:44

      Marijo est en pèlerinage religieux à Manacor et Ulysse dans les Cyclades en lune de miel avec Polyphème. Ulysse reste joignable sur son blackberry.

  33. Arno 15 avril 2010 at 10:54

    En tout cas, vu l’état actuel du top 10, je mise de plus en plus sur un Clasico en finale de RG.

    Je suis quasisment persuadé que Fed arrivera Porte d’auteuil au top de sa forme, comme pour chaque GC (sauf pépin); Rafa se sera refait une santé mentale d’ici là en ayant gagné les 132 tournois sur terre sur lesquels il est aligné.

    Après, il y a les inconnues Davy et Delpo. Dans quel état arriveront-ils à Paris? Mais il me semble que ces 2 joueurs ont besoin de matches pour jouer à leur top, et il se peut qu’ils manquent de rythme; bref, je parierai pas dessus…

    Djoko peut faire un coup s’il réapprend à servir… Mais il a un trop gros manque de confiance actuellement pour battre un des 2 gros.

    Murray? Heu…

    En fait, le seul qui pour moi pourrait déranger l’ordre établi, est le désormais légendaire Superkrisprolls; je le sens bien revenir on fire sur la terre de ses exploits, et je sens dans mes os que Nadal ne redeviendra pas Nadal tant qu’il n’aura pas pris sa revanche.

    Je prie pour qu’ils se rencontrent, et ce par grande chaleur pour que ça reste indécis (si le court est lent, Nadal va le manger, il est quand même bien plus fort que l’an dernier).

    • May 15 avril 2010 at 11:25

      Il ne faut pas trop s’avancer il reste un marathon de 4 tournois avant d’arriver à Roland. Rafa il s’en moque de Soderling, si il reprend son trône il aura déjà pris sa revanche. Ok Sod l’a battu sur ses terres mais ça n’en fait pas (encore) un rival pour autant.

      • Arno 15 avril 2010 at 11:40

        Ah mais justement, May, c’est ça qui est drôle, c’est de s’avancer!! Si on attend les demi-finales pour pronostiquer l’affiche de la finale, où est le panache??

        L’amour du risque, merde!!

        Quant à Sod, pas d’accord. Rafa s’en fout pas du tout, ce type est à la base de sa déconfiture. Et en plus, il le déteste!! Une victoire sur Sod à RG aurait une valeur inestimable pour son retour au premier plan. Une nouvelle défaite, par contre…

    • Djita 15 avril 2010 at 12:00

       » Rafa se sera refait une santé mentale d’ici là en ayant gagné les 132 tournois sur terre sur lesquels il est aligné. »
      mdr +100

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