Tragédie en quatre actes : la rivalité entre Pete Sampras et Andre Agassi

By  | 27 décembre 2010 | Filed under: Regards

Cincinnati, le 16 mars 2010. C’est caviar et champagne sur le court central. Dans le coin gauche, accusant trente titres du Grand chelem et plus de dix ans de suprématie sur le circuit à la pesée combinée, Pete Sampras et Roger Federer ; dans le coin droit, accusant quatorze titres du Grand chelem et détenteurs de tous les grands trophées convoités, André Agassi et Rafael Nadal. Sur fond d’œuvre caritative pour voler au secours d’Haïti meurtrie, se trouve réuni le double le plus étoilé de l’ère Open.

L’ambiance est bonne enfant, le tennis de qualité, le public ravi, jusqu’au clash aussi inattendu qu’incongru : à un Pete Sampras improvisé imitateur et singeant sa démarche façon lapin Duracell, André Agassi répond par une évocation perfide et malvenue de la prétendue pingrerie de son glorieux compatriote, révélée dans son autobiographie ; l’affaire se solde par une tentative de décapitation au service, signée Sampras.

Cette scène inouïe qui envahit la toile avant même la fin de la rencontre plonge toute l’assistance dans un malaise palpable,  à commencer par leurs deux partenaires médusés. La passe d’arme  n’est finalement pas si étonnante analysée à l’aune d’une des plus grandes rivalités de l’histoire du jeu. Sampras le déterminé contre Agassi le torturé, Pete aimanté par le filet  contre André soudé à sa ligne de fond de court, le meilleur serveur de l’histoire contre le meilleur relanceur, la sobriété de l’un contre le strass et les paillettes de l’autre. C’est la joute à mort pour la suprématie sur les années 90 entre deux destins entremêlés, enchevêtrés, inextricables ; à la fin de l’envoi, Pete l’emportera par vingt touches à quatorze.

Aucun autre théâtre mieux que Flushing Meadows ne peut rendre compte de l’âpreté de la rivalité, et surtout des blessures morales infligées à Agassi ; après tant de déconvenues, de désillusions voire d’humiliations, comment s’étonner que sommeille sous le crâne du divin chauve un foyer de rancœur, de jalousie ou d’hostilité ? Retour sur une descente en apnée vers les enfers en quatre actes.

US Open acte 1 : 1990, la claque.

Après quelques années d’errance post-McEnroe où son tennis a bégayé  entre Brad Gilbert, Aaron Krickstein ou  Tim Mayotte, la bannière étoilée s’apprête à flotter à nouveau sur le toit du monde : Agassi, Sampras, Courier et Chang, la génération fantastique se met doucement sur orbite et laisse augurer de lendemains qui swinguent pour l’Oncle Sam.

Le premier à tirer est le moins attendu des quatre et sur la terre prétendument la moins fertile ; Chang remporte Roland Garros en 1989 au bout d’un tournoi fou, tellement qu’il ne peut raisonnablement servir de valeur étalon. Cet épiphénomène ne saurait changer la donne, le premier de cordée, celui dont tout le monde attend l’avènement quasi-messianique, c’est André Agassi. Il est la tête de proue de ce formidable quatuor, la star incontestée et dont la voie pavée d’or vers les cimes du classement ATP souffre pourtant déjà de quelques écarts de trajectoire. Après une année 1988 riche de six titres et deux demi-finales dans les seuls Grands chelems qu’il honore de sa présence, le futur roi annoncé s’enlise en 1989 entre errements métaphysiques et médiatiques, sollicitations mercantiles et choix de raquette mal inspiré. L’année 1990 le voit revenir sur sa trajectoire, avec un premier grand titre à Key Biscayne  qui se veut encore à l’époque le cinquième Slam, et surtout une première finale à Roland-Garros où il bégaye un tennis ankylosé, tétanisé par l’événement ; André se saborde en finale face à un Andres Gomez qui n’en demandait pas tant.

L’occasion de se racheter frappe rapidement à sa porte sous la forme d’une nouvelle finale, à l’US Open cette fois, contre Pete Sampras quelques mois plus tard. Vous avez dit qui ça ? Pete Sampras, l’attaquant volleyeur de la bande, plus discret jusqu’ici, celui qui n’a pris que trois jeux à Chang à  Roland-Garros l’année d’avant, mais se signale à la face du monde un peu plus tard à l’US Open en écartant le sosie de Mats Wilander, tenant du titre pourtant. Son parcours jusqu’en finale cette année 1990 est homérique, et malgré des victoires en cinq sets sur les légendes vieillissantes Lendl et McEnroe, Agassi reste le favori logique de la rencontre.

D’affrontement il n’y aura pas, la rencontre se soldant sur le score sans appel de 6/4 6/3 6/2, la faute à un Sampras divinisé et en totale lévitation. Ce fakir d’un jour fait asseoir la baudruche fluorescente sur sa planche cloutée où elle explose littéralement. André dira lors de sa conférence de presse n’avoir jamais été autant dominé en étant pourtant aussi déterminé et accrocheur. Contrairement à Paris où il avait actionné son mécanisme d’autodestruction, Agassi n’a cette fois rien à se reprocher, il a juste été surclassé par nettement plus fort que lui, ce qui rend la pilule moins amère mais plus difficile à déglutir.

Première transition

Les deux Némésis prennent alors des trajectoires différentes, mais leur accession au sommet est retardée par l’émergence non-anticipée de la quatrième force, aphone jusqu’ici : Jim Courier remporte Roland-Garros en 1991. Il bat en finale André Agassi qui conforte ainsi l’opinion largement répandue qu’il ne serait qu’un pétard mouillé. Jim enchaîne avec une finale à New York où il reçoit les derniers sacrements des mains de Dieu déguisé en Edberg, mais se reprend tout de suite à Melbourne en 1992 puis double la mise à Paris. Il est le vrai patron du circuit et met sous l’éteignoir les trois autres Fantastics.

L’intermède Courier n’a toutefois pas les mêmes répercussions sur Pete et André. Pour Sampras, à qui Courier n’a jamais posé de réel problème sur le court (16-4 dans le « H2H »), l’éclipse s’explique davantage par la maturation technique de son tennis et la digestion de sa victoire retentissante à New York en 1990. Deux matches clés se joueront pour lui à Flushing Meadows : en 1991 où tenant du titre il fait cadeau à Courier du quart de finale les opposant et en 1992 en finale où il se fait seppuku contre Edberg en finale. Le déclic intervient pour lui après ce match largement à sa portée mais qui lui échappe ; il se découvre alors comme haïssant la défaite.

Le début de l’année 1993 marque l’accession de Sampras sur le sommet de l’Olympe du tennis. Il n’est alors tenant d’aucun titre du Grand chelem, ce qui provoque les railleries d’un Jim Courier  aigre et qui vient de remporter l’Australian Open pour la seconde année consécutive. Pete sort son boulier compteur dès Wimbledon et entame une formidable série de succès à laquelle les plus fins observateurs le voyaient promis depuis son explosion à New York trois ans auparavant. Il en profite pour régler son compte à Jim Courier en finale ; on ne le sait pas encore mais Sampras précipite par la même occasion la fin de la carrière aux sommets de Jim ne sera plus que l’ombre de lui-même jusqu’à sa retraite six années plus tard.

Et André Agassi dans tout ça ? Le Kid de Las Vegas vit beaucoup plus mal la percée de Jim Courier. Sur le court déjà où il est régulièrement battu – parfois sèchement – par le rouquin de Dade City, et dans la tête ensuite où il ne digère pas que son ancien porteur d’eau chez Bolletieri lui soit désormais nettement supérieur. André sombre, et ce n’est pas sa victoire miracle à Wimbledon qui change la donne, il n’est toujours pas prêt pour dominer régulièrement le sommet.

US Open  acte 2 : 1995, le traumatisme.

De l’eau a coulé sous les ponts, entraîné avec elle les vestiges du passé comme Edberg ou Becker, et charrié quelques nouveaux comme Ivanisevic, Krajicek ou Kafelnikov. Sampras domine le tennis sans partage depuis deux ans mais la seconde moitié de l’année 1994 voit revenir Agassi comme un boulet de canon. Provisoirement en paix avec lui-même et débarrassé de ses soucis de poignet, Dédé désormais coaché par Brad Gilbert fait un retour fracassant sur le devant de la scène et ébranle les fondations de la maison Sampras. Il s’impose à Flushing Meadows en 1994, enchaîne avec un premier titre à Melbourne en 1995 et arrive à New York fin août auréolé de quatre titres estivaux consécutifs  sur le circuit américain, dont les Masters Series du Canada et Cincinnati.

Autant dire qu’Agassi fait figure d’épouvantail ; c’est tout simplement le leadership du tennis mondial qui se joue sur ce tournoi. Sampras a remporté son Wimbledon contractuel, Roland-Garros échouant dans l’escarcelle de Thomas Muster. Cet affrontement  en finale entre Agassi et Sampras doit tout simplement couronner le patron de l’année 1995, celui qui aura doublé la mise en Grand chelem. Agassi est dans une bonne dynamique comme on l’a vu, et a par ailleurs remporté trois de leurs quatre derniers affrontements. Désormais régulier dans la performance et dur au mal, il sent que son heure de détrôner Pete a enfin sonné.

Le match n’atteint pas des sommets, même s’il est ponctué du plus bel échange jamais engagé entre ces deux virtuoses. Il se solde sur le score de 6/4 6/3 4/6 7/5 et une victoire de Pistol Pete. André Agassi est dévasté et peut méditer sur l’adage « qui veut aller loin ménage sa monture ». Son fol été est certainement pour quelque chose dans le résultat, mais la vérité est que sur ce tournoi, « leur » tournoi national, Pete Sampras ne conçoit tout simplement pas de perdre contre lui.

Agassi sort détruit de la rencontre, la défaite la plus dure de sa carrière selon son propre aveu. Si près mais si loin, il fait l’amer constat que Sampras demeure hors d’atteinte et surtout, sait toujours se sublimer pour le battre quand c’est réellement important.

Seconde transition

Après le traumatisme de l’US Open 1995, Agassi enchaîne avec une année 1996 bien maussade, avec comme fait saillant unique son titre olympique à Atlanta qui lui mettra un peu de baume au cœur et achèvera surtout d’asseoir son statut d’homme orchestre. Sampras quant à lui repart de plus belle et continue à dominer le tennis mondial, même s’il n’a plus la même marge sur ses poursuivants. Il termine l’année 1998 à la première place du classement ATP pour une incroyable sixième fois consécutive, mais le rush final pour faire tintinnabuler la cloche du record l’a laissé exsangue, épuisé moralement et mentalement. Comment expliquer autrement une défaite en trois sets secs en finale de Bercy face à Greg Rusedski ?!!!

Pour Pete, rien ne sera plus jamais comme avant. Le champion continue le combat, mais ses forces déclinent inexorablement. Agassi pendant ce temps suit l’asymptote inverse, comme un grand cru il se bonifie avec l’âge et entame une seconde, une troisième ou quatrième carrière, on ne compte plus vraiment. Sur les 64 titres que compte son palmarès, Sampras aura soulevé 61 trophées avant l’année 2000 et trois uniquement après. Agassi pendant ce temps aura glané 44 titres avant 2000, mais 16 encore après, ce qui confirme que sur cette partie crépusculaire de leurs carrières respectives, c’est lui désormais qui fait la course en tête. Il lutte épaule contre épaule avec la nouvelle garde quand Sampras se prend régulièrement des tannées indignes de son pedigree.

S’ils croisent encore de temps en temps le fer sur des tournois mineurs, leurs deux affrontements les plus glorieux à New York restent à venir.

US Open acte 3 : 2001, le chef-d’œuvre.

New York, Arthur Ashe Stadium. Comme sur le Louis Armstrong par deux fois déjà, André Agassi et Pete Sampras se retrouvent à l’US Open, en quarts de finale seulement cette fois. André a déjà quatre titres sur dur cette année-là, dont un Grand chelem en Australie et deux Masters 1000 ; autant dire qu’il est encore sacrément dans le coup. Il reste d’ailleurs sur trois victoires consécutives sur son rival, chose totalement inusitée pour lui dans l’histoire de leurs affrontements. Pete Sampras justement est à la dérive. Il n’a pas soulevé le moindre trophée depuis plus d’un an et a même été battu dans son jardin londonien par un jeune Suisse au talent étincelant et promis à sa succession.

Sur la route de l’US Open, André défait Pete en finale de Los Angeles. Une fois de plus, son indice boursier personnel est au plus haut quand les actions Sampras sont (Meryl) Lynchées. Les deux protagonistes vont offrir ce soir là à un public médusé leur plus beau récital. Quatre sets d’une intensité inouïe émaillés de points fabuleux, une empoignade sans merci où les fautes directes n’ont pas droit de cité. En quatre jeux décisifs Pete Sampras va s’imposer une fois de plus, 6/7 7/6 7/6 7/6 à l’issue d’un combat titanesque. Déjouant les pronostics, faisant fi de la conjoncture alors défavorable et de l’ascendant pris par André, il pratique un tennis d’attaque éblouissant, le couteau entre les dents. Se sachant désormais dépassé en fond de court, Pete se rue au filet comme un mort de faim, comme si sa vie en dépendait.

En défense, en retours, en passings, André fait des miracles mais ne peut empêcher la victoire de la hardiesse, de la fougue. Ce match peut être vu comme le tournant d’une époque, la dernière grande démonstration de jeu à la volée à Flushing Meadows. Cette rencontre reste dans les mémoires non pas pour sa symbolique assez limitée en définitive et son impact restreint sur le reste du tournoi, mais plus par sa qualité technique : le meilleur match entre les deux meilleurs joueurs des années 90, leur Borg-McEnroe de Wimbledon 1980.

US Open acte 4: 2002, pour l’éternité.

New York, Arthur Ashe Stadium, on prend les mêmes et on recommence, en finale cette fois. Le contexte est le même que l’année précédente, André refuse de vieillir (cinq titres dont trois Masters 1000 depuis le début de l’année) et Pete boit le calice jusqu’à la lie subissant la pire humiliation de sa carrière sur un court annexe de Wimbledon, vaincu par un « no-name » et vêtu d’une tenue vierge de tout sponsor. Pistol Pete n’a plus rien gagné depuis plus de deux ans et fait le dos rond face aux railleries des journalistes, voit le changement dans l’attitude et le regard de ses adversaires. Il n’est plus rien, juste un has-been accroché au tennis comme une moule à un rocher qui ne veut plus d’elle et sur lequel se brisent les vagues de l’oubli par qui elle refuse de se laisser emporter.

En se limitant aux apparences, cette rencontre prend des allures de baroud d’honneur, de mise à mort programmée pour Sampras. C’est oublier que même décroché au classement et régulièrement talqué et langé par les meilleurs du circuit, Pete Sampras renaît toujours à New York. Il reste sur deux finales ici, largement perdues certes, mais deux finales quand-même. Et il y a surtout cette capacité à se sublimer quand il joue André dans ce tournoi, devant « leur » public. Pete a trop souffert pendant ces deux années écoulées, a assisté à son propre enterrement et écouté les oraisons funèbres chantées par les fossoyeurs charognards à mémoire courte. Il a une ultime chance de lustrer sa légende quelque peu ternie et faire à tous des adieux dignes de son rang.

Ce match sera au jeu près la copie conforme de la finale de 1995, et si les causes sont différentes, les effets sont identiques, Sampras s’imposant 6/3 6/4 5/7 6/4. Lui qui a toujours mis un point d’honneur à dominer Agassi depuis la ligne de fond de court, à son propre jeu, fera claquer une dernière fois cet incroyable coup droit qui plus que son service, aura mis Dédé à l’épreuve pendant ces quinze années de compétition.

Sampras porte à quatorze unités le record de titres glanés en Grand chelem. En un match il expie ses péchés et excommunie les impies qui ont douté de lui. Il part sur cet ultime coup de raquette, cette ultime rencontre. Il pose une dernière pierre à sa légende immaculée, il part le meilleur. A la différence d’autres immenses champions, lui a conscience qu’il vient de remporter son dernier tournoi du Grand chelem, et qu’il s’en ira selon ses propres termes.

Dans ce moment historique chargé d’émotion, un homme reste seul sur le bord du court, abattu mais conscient peut-être qu’il n’avait pas rendez-vous avec l’histoire ; c’est André Agassi. Un troisième titre ici n’aurait rien de comparable avec ce qui vient de se passer. Il a conscience qu’il est et sera resté le rival de Pete, mais n’aura jamais été son égal.

Epilogue

Retour en 2010 sur le central de Cincinnati où le jeu a repris son cours. Agassi au micro est toujours aussi volubile, quoi qu’un peu emprunté désormais ; Rafa et Roger ont l’air de deux petits garçons et Pete tente de faire bonne figure. Ce double de gala ira jusqu’à son terme, mais combien des 16 000 personnes dans le stade ont encore en mémoire les quinze années que nous venons d’égrainer ? Combien comprennent que deux champions de cette étoffe et tellement différents ne peuvent au mieux que se respecter, et en aucun cas s’apprécier sincèrement ? Cette pièce jouée en quatre actes a toujours rendu le même verdict, et la sortie maladroite d’Agassi n’y aura rien changé. Seule subsiste l’une des plus belles rivalités du sport moderne, et le sentiment d’être privilégié pour ceux qui l’ont vécue en direct.

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458 Responses to Tragédie en quatre actes : la rivalité entre Pete Sampras et Andre Agassi

  1. Jeanne 29 décembre 2010 at 11:49

    Ce débat était une merveille, avec Colin (j’ai fait un lapsus et j’ai tapé Câlin ! sorry Colin, je suis toute calme, je te jure) en Salomon roi des tableaux ! Je le (débat) préfère infiniment à tous les crêpages de chignon constatés sur les sites concurrents (rivaux ? Ceci est un autre débat)concernant l’évaluation centimétrique des plus vastes appendices d’X ou d’Y. Vous êtes des titans et moi je suis carrément fan des gigantomachies qui plus est, livrées dans un parfait respect mutuel.

    Même la saucisse a provisoirement mis de côté ses projets de Bastille avec la laitue jedi !

    Mais Duong pourquoi toujours te lamenter et t’autocritiquer alors que bien des 15nautes disent apprécier ? As-tu besoin d’être rassuré jour après jour ? C’est la seule chose qui puisse à terme, produire une forme de fatigue mentale chez les lectrices et finalement induire que je puisse me coucher un peu plus tôt qu’à l’ordinaire.

    • Duong 29 décembre 2010 at 12:19

      OK Jeanne OK Sylvie inutile de vous fatiguer, je crois que mes réactions sont difficiles à comprendre mais je vais essayer :

      l’autoflagellation fait partie de mon caractère naturel, ça n’est même pas un appel à soutien comme on pourrait le penser. Je suis très très souvent insatisfait et découragé, c’est mon prob dans tout ce que je fais, et en premier lieu dans mon travail. Je finis toujours par me demander « à quoi ça sert ? » d’ailleurs, une des choses que les gens ne comprennent pas c’est que souvent quand je quitte un forum (je n’y pense pas là maintenant, donc inutile de tirer une conclusion de cette remarque dans le cas présent), c’est pour quelque chose qui me donne l’impression que ça n’a servi à rien, que souvent les gens ne remarquent même pas, mais qui n’a rien à voir avec une « dispute » avec un type qui, elle, est très visible. Par exemple, sur welovetshirts, j’ai lu que des gens étaient persuadés que j’étais parti à cause de Zuber alors que ça n’avait strictement rien à voir (en réalité, l’élément déclencheur avait été la méchanceté et la mauvaise foi des rédacteurs du site notamment à propos de Gasquet). Des gens qui ne le méritent pas comme Zuber ne peuvent absolument pas me toucher, souvent ce qui me touche c’est quand j’ai l’impression d’avoir vraiment fait une connerie, et vraiment pour des personnes que j’apprécie. Et SURTOUT il existe chez moi une volonté, une tension permanentes de partir des forums pour libérer du temps pour autre chose. Et cette volonté se manifeste particulièrement évidemment quand je suis particulièrement pressé pour autre chose, par exemple en ce moment j’ai un boulot à terminer. Il y a derrière mon ordinateur, dans la vraie vie, tout ce combat contre le temps et contre moi-même que vous ignorez. Une mauvaise gestion individuelle quoi, un manque de discipline, je n’irais pas jusqu’à parler de schizophrénie mais bon, il y a une telle lutte interne que ça y ressemble. Imaginez mes pauvres chefs de service : ils parlent à un type lucide et clair, et derrière le type recommence les mêmes conneries parce qu’il a été incapable de se discipliner : la galère pour eux ! et pour moi évidemment.

      Bref, c’est mon problème : inutile de vous justifier pour ce genre de choses.

      Par exemple, quand ça m’insupporte que les gens ne comprennent pas ce que je dis, ce qu’il y a derrière et que vous ne soupçonnez pas, c’est le drame de mon travail de statisticien, et toutes nos stats qui sont si mal utilisées et si décriées : c’est ça qui me déprime profondément depuis quelques années et que j’essaie de fuir en me^me temps que je revis sur le web.

      Bref voilà pour la psychanalyse gratuite, mais je vous dis ça parce que bon, voilà, tout ça n’a rien à voir avec vous, c’est mon problème et je suis parfaitement conscient que ça va beaucoup plus loin que notre discussion Sampras/Agassi.

      Concrètement là j’ai un boulot à finir, et quand je vous donne l’impression d’aller au bord de la rupture mentale ici, hé bien dans le boulot je reproduis les mêmes schémas. C’est mon problème et pas le vôtre.

      • inès 29 décembre 2010 at 12:35

        Tu es très sincère, Duong et c’est très touchant !

        Je crois que l’on peut comprendre, tous ici, ce que tu ressens !

        Le forum est une forme d’addiction et nous sommes atteints à des degrés divers. A ce que je vois, tu produis tellement de posts, tellement longs que tu y passes un temps phénoménal. En définitive, comme tu écris de ton travail, tu t’en veux de ce temps « perdu ».

        Pour ma part, je ne le fais que de chez moi, quoique parfois la tentation soit forte au travail !

        Ton problème est plutôt : comment réussir à moins poster ! (les autres vont me tomber dessus, je le sens !!)
        Sans vouloir te relancer, ce que tu dis sur WLT ne m’étonne pas ! La rédaction est assez surprenante, elle ne modère pas les propos, même les insultes entre posteurs, mais par contre, ne supporte pas qu’on critique la rédaction sur le fond ! J’ai eu l’occasion moi aussi de m’en rendre compte !
        Effectivement Appoline avec Gasquet dépassait franchement les bornes !

      • Sam 29 décembre 2010 at 12:41

        Tu dois être un excellent statisticien.
        Mais pourquoi bosses-tu 15 heures par jour ?

        • Duong 29 décembre 2010 at 12:57

          j’eusse bossé 15 heures par jour voire plus par semaines (je le déconseille : ça finit par un burn-out … et en plus, tout le monde n’est pas capable d’en faire quelque chose de vraiment utile), mais tu vois très clairement que ce n’est plus le cas … ou alors quelques jours pour rattraper le temps perdu.

          Pourquoi à la base on est perfectionniste,
          addictif, incapable de se discipliner ?
          on est comme ça, voilà.

          Malheureusement c’est un prob qui arrive à pas mal de personnes, et sans doute plus fréquent pour les statisticiens car il y a un conflit interne entre rigueur et délais.

          Bon vaut peut-être mieux arrêter la psychanalyse, après ça je continue par une diatribe contre les journalistes alor que l’hôte de notre site est apparemment journaliste !

          C’est mon prob, c’est tout, j’ai déjà vu un psy ça n’a rien donné, alors pas la peine de vous fatiguer, une vraie tête de mule que même la mule sait pas contrôler !

          • Sam 29 décembre 2010 at 13:02

            Un pb de surqualité non ? (pas que psy).

            Qu’est ce que mon chef attend de moi ? En quoi sommes nous Ok sur les objectifs ?

            Mauresmo aurait-elle su répondre à ça ? Tsss…

            • Sam 29 décembre 2010 at 13:06

              « conflit interne entre rigueur et délais »: ouarf. Ce qui est marrant c’est que c’est toujours « ma » rigueur, et les délais des autres.

            • Duong 29 décembre 2010 at 13:17

              « c’est toujours « ma » rigueur,
              et les délais des autres »

              Ca c’est bien vrai, je vois que tu
              connais le truc, tu as compris le prob de mes chefs, mais d’autant plus problématique dans une société où les délais prennent plus d’importance et où on attend moins de rigueur, et quand toi tu es trop rigoureux à la base. Il y a un prob d’adaptation pour des gens comme moi (enfin je connais un moyen de régler ça: devenir un pur exécutant pour des boulots où on
              n’a pas à réfléchir mais ça se fait rarement de descendre l’échelle sociale)

              • Sam 29 décembre 2010 at 13:22

                Moyen moins coûteux: te demander ce que tu aurais à GAGNER à être « moins rigoureux » (autrement dit,à réduire ton indépendance).

            • Duong 29 décembre 2010 at 13:40

              c’est bien raisonné, mais à vrai dire, je peux tout à fait réduire mon indépendance puisqu’être un pur exécutant me satisfait (vraiment : je l’ai appliqué, figurez-vous que la semaine dernioère je n’ai pas posté 2 jours, c’est que j’ai bossé comme simple exécutant 2 jours 10 heures par jour, un vrai bonheur tu vois ton résultat et tout !),

              c’est beaucoup plus compliqué de devoir adapter de manière intelligente des consignes auxquelles je ne crois pas voire qui me révoltent, j’y arrive pas.

              Et puis malheureusement l’argument financier ne m’atteint pas, la question se pose plutôt par rapport à ce que je pourrais perdre en continuant comme ça : espérance de vie, famille …

        • Ulysse 29 décembre 2010 at 13:58

          C’est pour ça que tu ne peux pas écrire d’article Duong ? Ton exigence de perfection t’en empêche ?

          Tu dois bien pourtant reconnaître rationellement que le temps passé à poster te permettrait si tu le divisait seulement par deux de publier des textes super-documentés et instructifs ?

          • Duong 29 décembre 2010 at 14:24

            en partie vrai : c’est un peu le même
            processus effectivement, j’en suis malade désormais à cause des journalistes et des citoyens en général à rédiger une étude stat donnant lieu à publication (je préfère faire du back-office désormais), alors là ça m’évoque le même processus.

            Mais ceci dit, ça n’est pas non plus pareil, faut pas charrier c’est infiniment plus simple et moins exigeant quand même : je finirai par écrire un article, t’inquiète pas,

            mais il y a autre chose : le temps que je passe à commenter je ne le maîtrise pas, c’est le « moi » inmaîtrisable qui déblatère … alors que rédiger un article est un processus construit qui nécessite temps programmé et réflexion.

            Très concrètrement : en ce moment comme tu l’as compris, j’ai une priorité professionnelle et je ne veux surtout pas me programmer une autre priorité concurrente.

            Autre raison : ça fait juste peu de temps que je suis sur ce site, ou en tout cas que j’y suis revenu.

            Mais ça viendra : j’ai déjà pensé à un sujet faisable qui concernerait les tie-breaks, c’est un sujet pour lequel les stats sont utiles.

      • Jeanne 29 décembre 2010 at 12:54

        Bravo et total respect pour ta sincérité Duong, mais sur un forum, qui fonctionne sur de l’écrit « discontinu » ne penses-tu pas qu’il y a forcément des limites à ce que l’on peut comprendre et faire comprendre ?

        Ce n’est pas le meilleur outil et pour des perfectionnistes comme toi, on peut comprendre la frustration de ne pas aller au bout d’un raisonnement ou d’un échange d’idées.

        En plus pour atteindre à ce but asymptotique, il faudrait passer un temps presque illimité et s’assurer que les interlocuteurs sont dans les mêmes dispositions d’esprit. Pas gagné !

        Pour des gens comme moi qui ont une approche « amateur » voire touristique du tennis, des posts riches et fouillés ont une vraie valeur intrinsèque, quelle que soit la conclusion, l’assentiment général ou non.

        • Duong 29 décembre 2010 at 13:01

          Il y a toujours des limites à ce que l’on peut comprendre et faire comprendre, pas seulement sur les forums.

          C’est bien pire dans les stats, dans les journaux, dans la démocratie !

          Et c’est ce que je n’arrive pas à supporter.

      • Federette 29 décembre 2010 at 13:03

        Je te comprends Duong et suis touchée par ta sincérité également. Je suis aussi une hyper-sensible mais je ne sais quel conseil te donner. L’insatisfaction est souvent un mal profond, un besoin incommensurable de reconnaissance mais surtout d’amour finalement. La moindre critique fait mal mais il faut trier entre les critiques qui ont pour seul but de blesser et celles qui sont faites pour progresser et se réajuster. Je ne vois que cette possibilité pour faire un peu la part des choses et se rasséréner. Du recul quoi… Je ne pense pas que tu sois le seul dans ce cas. Et à mon humble avis, si tu n’écris plus du travail, tu auras plus de recul.
        Au plaisir de te lire.

      • Diana 29 décembre 2010 at 13:05

        coucou Duong :)
        Que c’est beau l’authenticité !!!
        Que c’est beau la sincérité !
        Que c’est beau la remise en question personnelle !!

        Mais si difficile à vivre n’est-ce pas ?

        On t’aime Duong :) Pas certaine que cela t’aide beaucoup, néanmoins, la reconnaissance apporte toujours une petite pierre à l’édifice. Même inconsciemment.

  2. Federette 29 décembre 2010 at 13:48

    Voici ma liste des 5 sportifs français préférés dans le désordre :
    Leconte, Manaudou, Prost, Platini, Zidane. :-)

    • Ulysse 29 décembre 2010 at 13:55

      Federette tu t’es trompée, il n’y a pas Noah ?

      • Federette 29 décembre 2010 at 14:49

        Noah ? C’est qui ? :-)
        J’ai essayé pourtant mais je n’y arrive pas. Son tennis m’insupporte. En revanche j’aime bien le bonhomme. Mais j’hésite entre Perrec et Zidane finalement…

        • Sam 29 décembre 2010 at 15:27

          Mes cinq sportifs français préférés, dans le désordre:
          JPPapin, Lendl.

    • Guillaume 29 décembre 2010 at 13:56

      Richardson, Anquetil, Omeyer, Fernandez, Gille’s brothers.

      Quoi, qui a dit « monosport » ? :)

      • Ulysse 29 décembre 2010 at 14:02

        Bien content que tu cites Jackson. J’ai failli le proposer à Federette pour remplacer Zidane.

      • Colin 29 décembre 2010 at 14:07

        Tsss… Anquetil, encore un dopé tiens.

        Je sors.

      • Federette 29 décembre 2010 at 15:17

        Je ne connais qu’Anquetil et encore « connaître » est un bien grand mot. Ceci dit, passer à côté du cyclisme pour citer les sportifs français, ça fait tache j’avoue. Mais bon j’y connais vraiment rien.

        • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (dans le cul nabot!) 29 décembre 2010 at 15:31

          Normal c’est du Handball miss! ;)

        • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (dans le cul nabot!) 29 décembre 2010 at 16:39

          Ton avatar est collector de chez collector!!!! mdr

          • Federette 29 décembre 2010 at 19:43

            Tu te moques de mon lapin robotisé ? Moi je l’aime bien, je vais le garder alors si c’est comme ça… :-)

  3. Ulysse 29 décembre 2010 at 13:53

    **** ALERTE ODYSSEE ****** ALERTE ODYSSEE ****** ALERTE ODYSSEE ****
    Comme indiqué dans le règlement aussi imprescriptible qu’inaliénable, vous avez jusqu’au 9 janvier pour finaliser et poster vos équipes.

    La connaissance des résultats de la première semaine n’est qu’une piètre indication pour les performances à venir dans la saison. Par ailleurs je souhaite pouvoir rassembler les personnes qui n’ont pu que difficilement se connecter et réfléchir pendant des vacances peut-être longues et actives. Enfin, je puis difficilement moi-même collationner les équipes en ce moment et j’avais prévu de faire çà début janvier.

  4. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (dans le cul nabot!) 29 décembre 2010 at 15:34

    Sportifs préférés ; Doudou Roger (très loin devant les autres), Loeb, McRae, Teemu Selanne (NHL) et Cristo Huet (gardien de l’EDF de hockey/glace) 8:

    • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (dans le cul nabot!) 29 décembre 2010 at 15:35

      :8

    • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (dans le cul nabot!) 29 décembre 2010 at 15:35

      Fuck

      • Diana 29 décembre 2010 at 16:36

        T’es devenu bien arrogant depuis ta victoire à l’Odyssée dis donc.
        Comment il devrait être, notre Fed avec ses 16 GC, hein ?

        • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (dans le cul nabot!) 29 décembre 2010 at 16:40

          Diana, qu’est-ce que tu me prépares de bon pour le 31???
          :mrgreen: :P

          • Diana 29 décembre 2010 at 18:21

            Ca tombe bien, je suis toute seule :)

          • Arno 29 décembre 2010 at 18:30

            Et ben voilà, réunion 15-love chez Diana le 31!!!

            • Diana 29 décembre 2010 at 18:54

              Ouah, l’incrust :)

  5. Lionel 29 décembre 2010 at 15:53

    Après Karim qui remet le Dédé sur le tapis, Duong qui se questionne sur la vie, un truc pour la trêve… sur le site de l’ Equipe… une interview … euh … de … Guyf… non j’ai rien dit en fait.
    Y’a Zheng, pas Duong hein Zheng, une chinoise qui joue au tennis. ELle jouera pas en Australie. Voilà. Je sais même pas où est Federer. Mais a priori ni à Abidjan ni à Istanbul. Il est pas au Portugal Jean?

    • Diana 29 décembre 2010 at 16:18

      Il est à Dubai, puisqu’il jouera dès vendredi à Abu Dhabi l’exhib

      • Lionel 29 décembre 2010 at 16:25

        Bordel, tu me déprimes encore plus que la gueule de Forget ce qui est fort quand même la gueule de Forget. Si j’avais pas changé de pays, j’eus pû le voir d’un coup de caisse. Vade retro federas.

        • Diana 29 décembre 2010 at 16:33

          moi???????, :oops:
          Je faisais ça à titre d’info, et voilà que je me fais engueuler :oops:

          • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (dans le cul nabot!) 29 décembre 2010 at 16:42

            T’en fais pas, t’as vu l’avatar qu’il se paye le père lolo…! On dirait un BN radioactif!

            • Diana 29 décembre 2010 at 23:23

              :mrgreen: :mrgreen: c’est vrai en plus :)

        • Diana 29 décembre 2010 at 18:22

          Moi j’aime bien Lionel, car il ne mâche pas ses mots : l’hypocrisie et lui, ça fait 3 :)

    • Diana 29 décembre 2010 at 23:22

      Eh Saucisse, raccourcis ton pseudo, on ne voit plus l’heure à laquelle tu as posté. On le sait que tu es le meilleur. Enfin, depuis le temps, on l’avait intégré, hein ?

  6. MarieJo 29 décembre 2010 at 16:10

    @ duong : je comprends ton addiction parfois compulsive… j’admire ta lucidité sur le sujet ! moi j’ai bien plus de mal, je me suis bien améliorée mais j’ai été sérieusement « addicted »…;) bref, ne te désespère pas si tu vois le temps t’échapper irrémédiablement, il s’enfuit toujours d’une manière ou d’une autre… c’est comme ça, on peut toujours essayer de faire certaines choses plus vite… ça ne change pas grand chose au résultat final : les journées ne durent que 24H ! profites donc de chaque minute au mieux et ne te bile pas pour la longueur de tes comm’s on a pas mal de mégas en stock pour voir venir :)

    je suis heureuse de pouvoir boucler une 2è année de 15-love dans la bonne humeur… et où chacun défend ses idées de façon virtuellement pacifique, c’est pas donné à tous les forums !

    • inès 29 décembre 2010 at 16:35

      Marie-Jo, je ne suis pas sûre que Duong se bile en se disant que vous allez manquer d’octets lol !

      Pour ce qui est du site, c’est vrai qu’il est sans agressivité.
      Il me semble que cela vient du fait que les personnes qui postent ont plus de culture, donc plus de vocabulaire pour nuancer leurs propos. Les divergences d’opinions ne se transforment alors plus en « attaques ». Cela évite les empoignades musclées, voire les insultes, qui pourrissent alors les fils !

  7. benja 29 décembre 2010 at 16:48

    Pour en revenir à l’article:

    Suite à la lecture de « Open », on s’est rendu compte de la rivalité qu’il y avait entre les 2 hommes. Andre vivait ses rencontres vs Pete comme des moments de souffrance absolue.
    Je pense d’ailleurs que Roger vit la même chose vs Nadal car leur H2H est encore plus défavorable dans ce cas-ci. On pourra le lire dans son auto-bio dans 5,6 ans…

    Contrairement à ce que disent certains plus haut, il est très clair qu’Andre était le « Rival » de Pete.
    Pendant que Pete rafle 14 GC, andre lui en vole 8, le battant 3x en GC et 14x en tout.
    Il gagne les JO sur les terres de Pete en plein milieu de son règne puis gagne RG son 4° GC différent alors que Pete n’y arrivera jamais.

    Leurs H2H sont d’ailleurs assez serrés: si l’on excepte les GC où Pete s’est toujours sublimé face à Dédé qui avait sans « le jeu qui lui fallait pour atteindre sa perfection » sur les tournois classiques on en est à 14-11 avec un abandon de dédé soit une quasi égalité.

    Et bonne année!!

    • Kristian 29 décembre 2010 at 17:01

      Monument de mauvaise foi ce post, mais on en attendait pas moins. Bonne annee a toi Benja!

    • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (dans le cul nabot!) 29 décembre 2010 at 17:14

      C’est vrai ça. Karim quel drôle idée d’avoir pris en compte les tournois du GC??!!! Tu aurais dû seulement te limiter aux challengers et futures, et encore ceux joués avec moins de 20Km/h de vent (sinon la moumoutte risquait de s’envoler et donc cela désavantageait considérablement Dédé)…

      • benja 29 décembre 2010 at 20:08

        j’avais bien mis « si on excepte » mais bon, s’il n’y a que les GC qui comptent pour vous, voici une stat qui va vous plaire: Nadal Federer en GC, c’est 6-2 comme il n’y a que ça qui compte: Nadal est trois fois plus fort que Fed….

        Je vous entend déjà  » et oui mais sur terre, c’est facile et patati et patata… ». 6-2 les gars, les chiffres… enfin, c’était pour l’anecdote :-)

    • karim 29 décembre 2010 at 17:41

      Benja toi tu as grandi dans l’URSS de Staline, je le soupçonne. Ta réappropriation de la vérité à des fins de propagande est magnifique!

      • benja 29 décembre 2010 at 20:15

        Disons que le classique Sampras est un dieu et Agassi un junky perruqué drogué névrosé me gave un peu.

        On a tendance à oublier les stats d’andre:

        Masters= ok
        Ausopen= ok
        RG= ok
        Wimbly= ok
        Usopen= ok
        Davis cup= ok
        N°1 = ok

        What else?

        Allez les Masters Séries:

        Indian Wells= ok
        Miami= ok
        Madrid = ok
        Rome= ok
        Cincinati= ok
        Canada = ok
        Paris = ok

        Shangai n’existait pas, il manque donc Monte-Carlo et accessoirement le Ms du pauvre: Hambourg où il ne jouait pas.

        • benja 29 décembre 2010 at 20:15

          les J.O. =ok !!

          • Federette 29 décembre 2010 at 21:50

            Punaise ! Ca fout les boules ! Roger n’a gagné ni à Rome ni à Monte Carlo ni à Paris, ni les JO ni la CD. :-(
            Bon la CD, pas évident. les JO, tous les 4 ans, faut du timing, Rome, grrrrr… , Monte-Carlo : impossible, il n’y va plus et même si…

            • Federette 29 décembre 2010 at 21:52

              Et Bercy ben il aurait pu cette année mais bon, Soderling le vaut bien.

  8. karim 29 décembre 2010 at 17:47

    Je me dis waouuuu mon article a fait 385 coms, mais en fait ça vaut rien vu que Duong en a fait 300 tout seul; merde!

    D’ailleurs Duong a fait son intéressant tout l’aprem genre catharsis publique et bilan… il a pécho toutes les meufes du site. Et vas-y que je veuille te consoler, que c’est pas grave, que je t’aime comme ça. Un vrai carton, je suis jaloux!!!! :-) :-)

    • Sylvie 29 décembre 2010 at 18:04

      Toi aussi on t’aime, va, pleure pas. :D

      • inès 29 décembre 2010 at 18:10

        Tu m’as l’air très sympathique Karim, même si on ne se connait pas beaucoup ! :D

        Bon, c’est vrai que Duong a eu un gros coup de blues et nous, on est sensible à l’expression des émotions (sincères, bien sûr !)

      • Sylvie 29 décembre 2010 at 18:30

        C’est bien connu, rien de mieux pour séduire les filles que de montrer son côté sensible. Les machos virils finalement ça fait un flop.

        • inès 29 décembre 2010 at 19:00

          Exact,c’est juste un modèle pour les hommes ! :D Il n’y a qu’à voir qui va voir les films de guerre !

      • Duong 29 décembre 2010 at 18:33

        ouais bon je signale que ma femme est la plus merveilleuse du monde, alors à lire le lien de Lionel et toutes ces tromperies sur facebook ( :eek: ) dégoûtantes (on se demande si on doit rire ou pleurer de ce qu’on lit, plutôt pleurer finalement … ), je voudrais pas qu’elle se fasse des idées ;)

    • Diana 29 décembre 2010 at 18:38

      Faut pas, Karim, il est évident que tu caches une grande sensibilité : on n’écrit pas ce que tu écris par hasard. Et une intelligence qui ne peut que nous faire craquer, nous les meufs :)

    • Jeanne 29 décembre 2010 at 23:55

      Karim je te confirme ton magnétisme animal qui sait nous dévaster, nous autres faibles et influençables femmes.

      Ton incomparable maîtrise de la chose verbale, tes talents de guérillero prosélyte, tes facultés de Pythie inversée font de toi le Casayoda le plus légendaire de la tennisphère.

      Ce n’était pas tant pour lutter contre le veaudorisme ambiant ou rampant que j’ai rejoint la guérilla mais surtout parce que la moindre syllable par toi émise a su me galvaniser et souvent, me mener plaisamment aux faîtes de la félicité.

  9. Duong 29 décembre 2010 at 18:20

    je n’ai pas eu de coup de blues, juste un boulot à finir, et si moi je me fouette pas, qui c’est qui va le faire ? ma chef est en vacances bien sûr, elle elle a bossé avant, la sérieuse !

    l’autoflagellation est un processus naturel chez moi, c’est dit.

    Mais Karim m’a bien fait rigoler :lol: :lol:

    Ceci dit, je ne sais pas comment il a eu ses stats sur le nb de commentaires sur ce post,
    mais en tout cas une chose est sûre : jusqu’à nouvel ordre, il est INTERDIT aux responsables du site de publier des stats sur les commentateurs les plus réguliers ces derniers temps, come vous l’aviez fait fut un temps ?

    non je veux pas être accusé de monopoliser les mégas de Marie-Jo :lol: (que je salue au passage et que je me remercie de me féliciter de ma lucidité mais bon si ça suffisait d’être lucide, je serais sorti d’affaire depuis longtemps !)

    • MarieJo 29 décembre 2010 at 20:51

      on peut tout dire cher duong :) mais ta percée dans les posteurs les plus prolifiques et assidus n’a même pas besoin d’une statistique numérique pour le prouver ;)

      être lucide c’est déjà pas mal… pense aux pauvres qui sont dans le déni total du genre « non, non je ne suis ni accro à fed, nadal, ni à aucun forum »… mais qui font officiellement des recherches très pointues sur le net ;)

      et tu ne monopolises pas nos mégas… t’inquiète la liste est bien plus fournie ;)

  10. Duong 29 décembre 2010 at 18:26

    Pour essayer une nouvelle fois de changer de sujet :

    Demain 12.00 heure française à Abu Dhabi : Berdych-Baghdatis (le vainqueur rencontre Nadal vendredi en 2e match)

    suivi de Söderling-Tsonga (le vainqueur rencontre Fed vendredi en 1er match à 12.00 française)

    Forget sur l’Equipe.fr un passage intéressant, en tout cas pour tous les types qui n’ont cessé de dire que Noah était un glandeur :

    «Yannick (Noah) était un grand frère. Il me disait d’aller prendre les choses et de ne pas attendre qu’elles viennent. C’était trop bête de perdre du temps. Il était maître de son destin, provoquait les choses et décidait en bien ou mal. Moi, j’attendais que les choses se fassent avec le temps et avec l’expérience. C’était une prise de conscience. Il était tellement hors normes pour nous qui étions plus jeunes qu’on avait du mal à s’identifier. Il était complètement maso dans l’entraînement. Il allait au-delà des limites et il trouvait sa force dans le travail. Quand il sentait qu’il était capable d’ingurgiter de telles doses de travail, il savait qu’il était prêt. Il a influencé une génération d’entraîneurs dans ce mode de fonctionnement, car il était demandeur. C’était un monstre d’entraînement. Comme il était toujours présent à me répéter ce genre de discours, j’ai connu ce déclic. J’ai beaucoup discuté avec lui et cela a joué un rôle dans ma progression. Cela m’a fait du bien de marcher dans cette voie-là.»

    Maître du Temps, voilà un champion ! il faut savoir le faire, j’en sais une chose :lol:

  11. Lionel 29 décembre 2010 at 18:26

    Et si la raison de la baisse de Federer était une maîtresse, comme un Grosjean avec la femme de Santoro -y a prescription et on s’en fout on peut dire maintenant-. Pour attendre la faim de la pause : http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/12/29/tromper-son-conjoint-est-devenu-plus-simple-et-moins-stressant_1454523_3224.html

    • Sylvie 29 décembre 2010 at 18:42

      Du cocufiage mais high-tech. Celle qui s’est vengée en envoyant aux boss et aux collègues de son mari les copies d’écran des messages d’amour qu’il envoyait à sa maîtresse pendant les heures de boulot, a fait fort quand même. Il y en a qui ont la vengeance redoutable.

    • Lionel 29 décembre 2010 at 18:55

      Ouais c’était plus simple avant. Maintenant tout ce sait. Franchement clouer au pilori Ribery Benzema Rooney pour être aller aux putes… C’est minable. A quoi ça sert d’avoir une vie hors-norme à 20 ans pour avoir une séxualité à la papa. Je vous le demande.
      Radek doit avoir toute la WTA sur son facebook.

      • Lionel 29 décembre 2010 at 19:06

        Bah j’avais rencontré des « gens du milieu » à l’époque de « l’affaire », j’ai pas vu non plus. De toute façon la version officielle était pas crédible du tout. Result divorce du gro et rabibochage du couple santorette. Bon on s’en fout de la vie de Santoro, Forget and co. Sûr que c’est pas glamour, m’enfin ces mecs là n’ont rien de glamour. Ca n’a que peu d’intêret. Ca m’intéresse à a peine plus que la rivalité Dédé/Peter Pan.

    • Coach Kevinovitch 29 décembre 2010 at 18:56

      C’est vrai ça Grosjean avec la femme de Santoro?

    • Duong 29 décembre 2010 at 19:06

      oui et pendant ce temps-là, un ministre qui le jour de son mariage a répondu au maire « Jurer fidélité ? Non moi jamais merci » dénonce les mariages dits « gris » (et impose des entretiens avec le maire pour vérifier la validité des mariages, sans parler des visites de police pour vérifier si les deux conjoints ont bien leurs brosses à dents et leurs sous-vêtements dans le même logement -ça m’est arrivé, je sais ce que c’est) et contamine les esprits des parents de nos jeunes Français en les brouillant avec leur fils à jamais :
      http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/12/28/malgre-une-loi-du-xixe-siecle-ils-vont-pouvoir-se-marier_1458633_3224.html

      pour info, le couple est loin d’être encore marié comme le prétend le Monde, la femme est à Hong Kong en attente de visa et les parents ont déposé un recours, sans parler des tracasseries administratives dont j’ai déjà parlé.

    • Coach Kevinovitch 29 décembre 2010 at 20:02

      Lionel, je ne pense pas que ce soit minable de clouer au pillori Benzema, Ribéry et Govou. 2 des 3 ont des relations tarifées avec une mineure ce qui interdit par la loi. Ils n’ont pas respecté la loi ce qui normalement n’est pas une bonne chose. Tu voudrais qu’on leur donne une médaille?

      L’un des trois étaient mariés au moment des faits, c’est-à-dire que dans une cérémonie appelée mariage, il a JURE FIDÉLITÉ à son ÉPOUSE. En soi, il a trahi sa propre parole, son serment et son épouse à qui il a fait du mal, tu voudrais qu’on leur donne médaille?

      Alors oui, mettons-nous à la mode de 21ème siècle, et on va se dire que la fidélité c’est utopique de nos jours. C’est possible, mais dans ce cas, on prévient avant la conjointe « Chérie, il se peut que je trompe dans un futur plus ou moins proche! » mais je pense que cela la fera fuir. Autre solution: on ne jure pas fidélité à son épouse pour ne pas prendre des engagements qu’on ne saurait tenir.

      Mais bon, actuellement, les courants de pensée « modernes » vont en légitimant le vice, le mensonge parce que c’est plus lâche et plus facile que de reconnaître ces torts ou de rester sur le « droit chemin » quelle qu’en soit la conception donc je vais mettre un terme à ce pavé d’ici là.

      • Lionel 29 décembre 2010 at 20:19

        Eh bien si je trouve ça minable. Bien sûr que ce n’est pas bien, mais c’est simplement faire diversion pour éluder les vrais problèmes. Comme la main de Thierry Henry.

        T’as jamais marqué un but avec la main ou trompé ta régulière dans ta vie? Dans les yeux? Moi aussi. Comme tous les lecteurs ici présent ayant passé le stade Roacutane. Mais ça te regarde pas. C’est mon ou ton problème.

        Surtout, je veux bien qu’on parle de ça, mais qu’on règle le problème de ces saloperies de syndicats, de limitation de taxis en France, de lobby des portbales, de l’agro-alimentaire etc, qui font que je me suis barré de France. J’arrête la liste pour pas faire passer les posts de Duong au rang d’entrefilets pas argumentés.

        Bref, quand on aura réglé tout ces scandales, qu’on vienne au 20 heures me parler de la quéquetté de Ribéry avec grand plaisir.

        • William 29 décembre 2010 at 20:24

          Tout à fait Lionel. Ce genre d’affaire fait surface à cause d’un mélange, d’un amalgame entre le privé et le public. Les gens veulent « savoir », ils veulent être au courant.
          « Je l’aime bien mais je vais quand même pas le supporter : il a trompé sa femme ! ».
          Après, le fait que la maitresse en question ait été une mineure est un problème de plus. Mais dans tout les cas, ce genre d’histoire ne regarde que les concernés, et personne d’autre.

          Mais on s’éloigne un peu du tennis, là. Karim, tu as vu un peu l’hystérie que tu provoques ? On passe de Courier à Zaïa en un coup de cuillère à pot !

  12. Diana 29 décembre 2010 at 19:39

    Lionel, au lieu de t’occuper des affaires de cul sans intérêt (sauf pour les commères), analyse moi un peu cet article sur Fed :)

    http://bleacherreport.com/articles/555053-federers-hiring-of-annacone-bringing-early-and-aggressive-returns?utm_source=newsletter

    • Lionel 29 décembre 2010 at 20:01

      Un pavé de Duong traduit dans un anglais de haut vol. Houx là las… Heureusement les mots Federer Annacone Wimbledon reviennent souvent.
      En gros c’est du très bon article, il déconne moins avec Annacone. J’avais pas vu mais oui ça doit être ça. Plus d’efficacité pour durée jusqu’à 35 ans.
      Si on veut aller loin dans le délire, on peut dire qu’il se nadalise même.
      Enfin il a quand même merdé le seul match important, la demi VS Djoko c’était nulle. M’enfin les 5 fautes directes alors que l’autre lui file la possibilité de revenir, c’est juste la honte de Federer ça. La honte du GOAT.

      • Diana 29 décembre 2010 at 21:14

        Ok avec toi, mais le Fed, c’est pas une machine, si ? Des conneries, tu n’en as jamais faites dans ta vie ? avec des regrets éternels ? crois-moi, il a sacrément du s’en mordre les doigts.
        Nous pouvons avoir des regrets, mais que dire des siens ?

        • Lionel 29 décembre 2010 at 21:22

          Un regret si 100, tiens, pas m être tapé 1000 gonzesses ado et à la fac ça oui. Mais on parle de Fed là, si lui il est pas là pour nous sauver, ça finira en Monfils-Ferrer en finale à Roland cette affaire.

          • William 29 décembre 2010 at 21:26

            Pitié, ne parlez pas de malheur.

      • William 29 décembre 2010 at 21:28

        Faut dire aussi qu’au bout l’attendait un Nadal en mode service canon et que quoi qu’on en dise, l’Espagnol aurait eu sa chance et aurait ainsi pu battre Fed en finale de chacun des Majeurs. Et ça, ça compte. Ca lui a certainement trotté dans tête.

    • Duong 29 décembre 2010 at 20:06

      il dit que le principal, voire le seul vrai changement apporté à Annacone dans le jeu de Fed est des retours plus agressifs sur 2e balle, à la place de ses vieux chips sur lesquels des types comme Söderling ou Berdych attaquaient facilement, et qu’il réussissait même à rater assez souvent !

      Quitte à rater plus souvent, il retourne plus agressivement, et c’est vrai que j’ai remarqué qu’il retourne moins souvent slicé mais plus à recouvert en revers, si possible profond.

      Et c’est vrai aussi que Fed a toujours eu des mauvaises stats en points gagnés en retour sur 2e balle.

      • Duong 29 décembre 2010 at 20:09

        en plus il dit que c’est plus nécessaire que jamais car il est un peu moins bon défensivement qu’avant donc se mettre en position défensive dès le retour ça n’est plus bon comme c’était avant.

        Sinon ce que je peux dire c’ets que dans une interview d’Annacone que j’ai postée plus haut dans ce sujet, Annacone dit qu’ils ont pas mal travaillé la volée pendant les quelques 12 jours où ils ont été ensemble à Dubai avant les matchs-exhibitions (depuis Anancone est retourné aux USA pour noël et Fed à Dubai), et j’ai trouvé Fed très bon à la volée pendant les exhibitions.

  13. Djita 29 décembre 2010 at 20:14

    Nadal champion des champions élu par l’Equipe. Décidément les trophées et récompenses s’accumulent pour Rafa.
    Mais qui d’autre que lui, pour remporter ce trophée? Il a vécu une année monumentale et riche en émotions.
    Son année 2008 était déjà géniale,  » malheureusement » étouffé par les exploits tout aussi phénoménaux des athlètes comme Bolt ou Phelps.
    Bref, bravo Rafa.

    http://www.lequipe.fr/Tennis/breves2010/20101229_191110_nadal-champion-des-champions.html

    • Sylvie 29 décembre 2010 at 22:56

      Logique. Je ne voyais pas d’autre prétendant au titre. Il devrait être élu sportif de l’année sur Eurosport également.

  14. Baptiste 29 décembre 2010 at 20:26

    Est ce que quelqu’un a vu ca?

    http://www.youtube.com/watch?v=7uUL8ELhnp8

    Avec les aimables participations de sliderman et djoko

    • William 29 décembre 2010 at 20:28

      Oui je l’avais vu. Je crois que Solveig était, plus jeune, un honnête joueur et cette vidéo le prouve.

      • benja 29 décembre 2010 at 20:35

        très marrant surtout Gagael

  15. karim 29 décembre 2010 at 21:45

    Benja vient d’entrer au woozwoo.

    • Arno 29 décembre 2010 at 21:55

      Super!! Sauf que… Ben, il y’était déjà.

      Du coup, il y est 2 fois. Si c’est pas la preuve que Dédé est le plus grand, ça…

      • karim 29 décembre 2010 at 22:08

        attends et l’autre hey, n’importe quoi. d’où que t’as vu qu’il y est deux fois?

        je sais c’est fourbe…

        • Nath 29 décembre 2010 at 22:13

          C’est surtout pas la première fois que tu fais le coup… Du coup rien de nouveau au woozwoo ? Pas la peine de regarder ?

        • Diana 29 décembre 2010 at 22:15

          Viens de lire ton article Karim, punaise, j’en suis toute retournée. Que tu écris bien!!

        • Arno 30 décembre 2010 at 12:45

          Tu es vil.

      • Jean 29 décembre 2010 at 22:09

        T’inquiètes, coutume ivoirienne. Deux présidents, deux Benja…

        • Djita 29 décembre 2010 at 22:36

          Ah c’est bas ça. Mais excellent. :D

          • Diana 29 décembre 2010 at 22:39

            Non, ce n’est pas bas, c’est Jean : il est excellent.:)

            Punaise, je sais pu ou donner de la tête : Karim, Pierre, Saucisse, Arno, Jean, Lionel,vous me direz, il me faut bien tout ça pour compenser l’absence de Franckie :oops:

  16. Pierre 29 décembre 2010 at 22:14

    Sampras, Agassi, Richardson, la quéquette de Ribéry : que du beau monde !
    Je viens de me taper la lecture des 50 posts précédents, que j’avais manqué pour cause de déplacement tennistique (si, si), achevé par la bérésina annoncée (Louise, va au lit !) mais je me suis régalé. Que dire, que supputer ? Un acide numérique géant a infiltré le site et tout part en cojones, je ne vois que ça.

    @ Duong : tes confessions sont assez touchantes et expliquent assez bien ce merveilleux entêtement dont tu fais preuve, même si je pense que se faire de la vraie bile pour une question historico-tennistique n’est pas bon pour toi, ton esprit mérite un peu plus de légèreté et de désinvolture, non ?

    Demain je file à Paris et ne pourrais vous souhaiter que tardivement une bonne et heureuse année 2011 car je serai déguisé en fakir (vrai) et saoul comme un cochon (vrai), c’est pourquoi, comme un héros oublié, je vous le dis :
    « En avant pour cette nouvelle année, à la recherche de nos folies et de nos gloires! » et, surtout, I LOVE YOU (vrai).

  17. MarieJo 29 décembre 2010 at 22:42

    http://www.slate.fr/story/31833/choisir-sport-fonction-personnalite

    http://www.slate.fr/story/31843/personnalite-performance-entrainement-federer-ribery
    à lire à tête bien reposée… mais très intéressant… il y a un test dans le 1er article, dommage que le résultat soit en anglais…

  18. Duong 30 décembre 2010 at 08:16

    une nouvelle un peu triste : un très beau joueur bien qu’au sale caractère, génération d’Arnaud Clément (77), arrête sa carrière :
    Nicolas Kiefer.

    http://www.welt.de/sport/article11878157/Tennis-Profi-Nicolas-Kiefer-beendet-seine-Karriere.html

    • karim 30 décembre 2010 at 09:03

      Un jeu très complet. Lui et Haas auraient pu faire une très belle équipe de CD s’ils avaient eu un mental à la hauteur de leur talent. Deux joueurs qui avaient tous les coups du tennis, tous.

    • MarieJo 30 décembre 2010 at 11:47

      http://www.tennistemple.com/actualite/actualite-kiefer-raccroche-ses-raquettes_10478.html

      voilà pour la version française.
      blessure+paternité+30ans ou plus : cocktail assuré pour une bonne retraite… on lui souhaite bon vent !
      auf wiedersehen her nicolas !

      surtout kiefer et haas ne s’entendaient pas du tout…

    • Jeanne 30 décembre 2010 at 12:28

      Ça a jamais été très facile, l’entente entre les top joueurs allemands. Becker et Stich (un pur génie !), c’était aussi toute une histoire de désamour.

  19. MarieJo 30 décembre 2010 at 13:21

    enfin un match !!!
    bon berdych baggy c’est dingue comme le chypriote a fondu 8O !

  20. Babolat 1 janvier 2011 at 18:59

    Pffffffff… il faudrait être un cyborg pour pouvoir lire tous les commentaires en moins d’une heure. J’ai quand même lu (en diagonale) et j’ai trouvé le débat intéressant sur la rivalité supposée de Pete et Dédé. Pour moi, il m’a toujours semblé évident que c’était Dédé qui pouvait mettre des batons dans les roues à Pete sur le chemin de la gloire. Mais le kid de Las Vegas étant trop irrégulier, Sampras a eu le champs libre pour enquiller les titres. Parmi les rivaux de Pete de l’époque qui aurait misé sur kafel, Goran, Rafter ou autres Henman pour lui barrer la route ? Le type qu’on voyait battre Sampras régulierement en grand chelem, c’était bien Agassi… enfin on va pas refaire le débat et je trouve d’ailleurs les arguments de Duong très pertinents.

    Bref… pour revenir à l’article en lui même, je le trouve excellent comme tous les articles du général de la guerilla mais… (il y a toujours un « mais » ) je ne suis pas d’accord avec ceci:

    « en 1992 en finale où il se fait seppuku contre Edberg en finale. Le déclic intervient pour lui après ce match largement à sa portée mais qui lui échappe ; il se découvre alors comme haïssant la défaite. »

    Ce n’est pas ce match qui fut le déclic mais celui (toujours contre Edberg) en demi de l’open d’Australie 93. En finale de l’us open 92, Sampras affrontait un Edberg certes fatigué par ses 3 matchs en 5 sets consécutifs mais le pauvre Pete n’était guère plus vaillant. il avait gagné au courage sa demie contre Courier alors qu’il était atteint de déshydratation. il ne le savait pas encore mais sa thalassemie commencait à s’installer. En finale, il avait juste assez d’essence pour 3 sets… il s’est fait battre en 4. Des regrets, il n’en a pas vraiment eu après ce match car il savait qu’il n’avait pas été battu sur sa valeur pure.

    En revanche, en Australie 93, il était en pleine possession de ses moyens et il a complétement déjoué face à un Edberg très expérimenté qui n’a rien laché. C’est après ce match (qu’il aurait dû gagner) qu’il s’est dit: « Putain mais bordel de bite… si je veux regagner un grand chelem, va falloir me sortir les doigts du fondement » (propos traduits en substance) :)

    Voila… ce devait être dit :0

    • karim 1 janvier 2011 at 19:35

      Dommage que tu ais loupé les débats, tu as l’air de bien connaître cette période; tu auras l’occasion de te rattraper, j’en prépare un autre. En théorie :-)

      • Babolat 1 janvier 2011 at 20:09

        Je pense être de la même génération que toi (je suis né en 74) et je me suis mis à regarder le tennis en 85. Mais c’est Sampras qui m’a définitivement scotché à l’écran. J’ai suivi toute sa carrière. je l’ai vu arriver, grandir, s’épanouir et… mourir (tennistiquement parlant s’entend).
        J’attends fébrilement ton prochain article cher ami…

  21. Capri 3 janvier 2011 at 17:01

    Excellent Karim. Bien jolie boucle que tu nous (d)écris là. Et merci pour les liens.

    Ce qui est assez drôle c’est que Courier a fini par être le parent pauvre du trio. Personne ne s’attendait à ce qu’il commence aussi fort je pense, le Jim, mais finalement, 20 ans après, il est presque un champion intermédiaire. Pas masqué intégralement par les deux ogres mais quand même un peu dissimulé. Bon ils ont fait fort aussi les deux zigotos !!

    J’aimais bien Agassi et Sampras, encore plus quand ils étaient ensemble en équipe US de coupe Davis.

  22. Henri 3 janvier 2011 at 20:06

    Merci pour ce bel article, et pour les liens. Enorme l’échange de 95, j’avais raté ce match. La vraie année du duel Agassi Sampras c’est bien 95.

  23. Julien 3 janvier 2011 at 20:26

    Bonjour à tous,
    Nouveau sur le site bien qu’étant lecteur depuis SV du maître vert, du poisson, de morglen, kornati, Antoine et les autres depuis 2006 (?)…Venir poster est ma première résolution pour cette nouvelle année que je vous souhaite heureuse et emplie de 5èmes sets dantesques…
    Je suis aussi tendu qu’au moment de défendre ma première balle de break avec ma Wilson pro staff d’occasion sur un court en quick érigé en pleine France profonde au moment d’écrire pour la première fois sur le meilleur site de tennis du web, et de loin.
    J’aime la maestria de Karim, les analyses décapantes d’Antoine dont la culture m’impressionne, les saillies drôlissimes du wookie, la fraîcheur de toutes les posteuses, la mesure de Guillaume et de Marie-Jo dont le professionnalisme est bluffant, les monomanies de Jean, Cochran, Colin et les autres, le retour nocturne furtif de Franck-V, j’en passe et des meilleures.
    J’aime le veau d’or, pour quelques aces de plus, la rétro mastoc sur l’USO de cet été et tant d’autres articles dont je me dis qu’ils pourraient faire (avec les commentaires bien sûr) l’objet d’un magnifique ouvrage sur les rayons de la FNAC…
    Je sais que le tube a fonctionné à plein pendant les vacances et qu’il doit l’avoir déjà vu mais comme je me suis fait ce petit plaisir (commentaires de Big mac en sus)pendant la trève des confiseurs… : http://www.youtube.com/watch?v=GgkrsWaA81s
    Sinon, enfant des années 80, j’ai aimé la coolitude de Mats, l’altitude d’Edberg (et de son épouse d’ailleurs…), le punch de boum-boum, le service de Pete, sans égal et inégalé, la volée du cool mate Pat Rafter. J’ai pas aimé les crocos des 90s à RG, la fin des 90s et ai eu ma révélation, comme Bernadette, dans le temple vert en 2001 devant un surfeur suisse qui montait sur premières et deuxièmes balles.
    Bon je m’arrête là pour ce premier post, espère avoir suffisamment de temps pour poster à bon escient.
    Je poste par ailleurs ma team sur le fil de l’Odyssée.
    I’ll be back…

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