André Agassi : touché par la grass

By  | 9 février 2011 | Filed under: Histoire

Chaviré par le poids de l’exploit, terrassé par l’émotion qui lui coupe des jambes qui ne le portent déjà plus, André Agassi est à genoux sur le peu d’herbe qu’il reste du Centre Court de Wimbledon, les mains jointes en signe de prière ; peut-être implore-t-il le Divin qu’il  ne s’agisse pas d’une cruelle illusion, d’un songe éveillé dont il va devoir être tiré. Le petit homme en blanc ne voit plus l’avenir en noir et tout lui apparaît clair à nouveau, malgré des yeux embués par les larmes qu’il ne peut contenir ; son destin sur les courts sera bien celui que les oracles lui ont prédit, une chevauchée triomphale dans un ciel constellé de succès.

En remportant Wimbledon ce 5 juillet 1992, le Kid de Las Vegas fait plus que déflorer un palmarès à la virginité jusque-là douloureusement préservée en Grand chelem ; André signe sans doute une des victoires les plus retentissantes de l’ère Open. Pas de ces folles embardées surprises et sans lendemain, de ces succès acquis à la faveur d’un alignement improbable d’astres non-consentants ; plutôt une authentique et magnifique première estocade portée dans une arène que d’aucuns lui aurait jugé totalement inexpugnable.

En remportant Roland-Garros en 1999, André Agassi est devenu le premier joueur depuis trente-sept ans et un certain Rod Laver, à détenir une victoire dans chacun des tournois majeurs. En l’espace d’une décade pourtant, il est déjà rejoint en 2009 par Roger Federer puis  en 2010 par Rafael Nadal dans  ce cercle (plus si) fermé ! Pour ceux qui sont nés au tennis dans les années 2000 et pourraient ne pas percevoir la portée du sacre d’Agassi à Wimbledon, lui opposant notamment ceux de Federer à Paris en 2009 ou de Nadal à New York l’an dernier, une petite (re)mise en perspective s’impose.

Wimbledon en 1992 : la volée à votre service

L’Enfer vert ; c’est le surnom du mythique circuit du Nürburgring dans sa Nordschleife, un toboggan fou de 21 km serpentant en pleine forêt et réservé aux pilotes sévèrement burnés. C’est aussi le surnom qu’on aurait pu donner au tournoi de Wimbledon durant les années 1980 et 90 pour tout joueur de fond de court. Son herbe glissante et fusante aux rebonds quasi-inexistants avait fini par y rendre la pratique du service-volée obligatoire pour quiconque avait l’ambition de ne pas disparaître dès les premiers tours. Chaque année à la même époque, les malhabiles de la volée et autres souffreteux  du service prenaient la poudre d’escampette dès l’ouverture de la saison des herbivores.

Le gazon avait toujours favorisé le jeu d’attaque et la pratique du service-volée, notamment dans la pure tradition du tennis australien des années 1950 et 60. Si les années 70 avaient vu le retour en grâce de la relance et du passing shot avec l’extraterrestre Borg, la décennie suivante avait sonné la résurrection de l’ordre ancien d’abord avec John McEnroe et le retour de la volée-reine, puis un virage brutal avec l’émergence des serveurs-artilleurs comme Kevin Curren, Slobodan Zivojinovic et surtout Boris Becker. La fin des années 80 reste marquée du sceau de ses duels homériques contre Stefan Edberg, le prince des funambules.

Avec les années 1990 on entre définitivement dans l’ère du 1,90m et de l’ace par paquets de dix. Stich, Krajicek, Ivanisevic, Rosset, Rusedski, Philippoussis, tous ces noms sonnent comme ceux de l’ogre et font ressembler le gazon anglais à la forêt de Brocéliande. Avec ses Nike de sept lieux, défiant les pronostics qui le donnent mangé dès les mises en bouche, Agassi le Petit Poucet va jouer crânement sa chance cet été 1992 et se frayer un chemin dans ce bois infesté de services effrayants.

Je parle d’une époque où les vainqueurs de Roland-Garros parfois ne se donnaient même pas la peine de traverser la Manche, trop sûrs du sort qui leur serait fait sur cette surface qui plait tant aux ruminants. Je parle d’une époque où Ivan Lendl pratiquait le service-volée sur première et seconde balle. Je parle d’une époque où les derniers carrés de Roland-Garros et Wimbledon n’étaient pas interchangeables. Je parle d’une époque où le service pouvait rapporter une soixantaine de points directs par match aux meilleurs artificiers. Vous avez dit mission impossible depuis la ligne de fond ?

André Agassi en 1992 : un homme en crise

Un champion blessé, un roi sans trône ni couronne, une enveloppe publicitaire sans l’être de champion à l’intérieur, une pop star égarée dans le monde du tennis, une promesse non-tenue ; en 1992 André Agassi c’est un peu tout ça et moins encore. Alors que la bannière étoilée se hisse fièrement sur le toit du Grand chelem par l’entremise de Chang, Sampras puis Courier, André Agassi reste coincé dans l’antichambre de l’Olympe. Par trois fois le Héros a tenté de se faire Dieu, par trois fois il a échoué écrasé par l’immensité de la tâche et la pesanteur de sa part humaine, donc faible. C’est pourtant lui qui semble avoir joui des faveurs des fées du tennis, elles qui ont passé plus de temps penchées sur son berceau que sur ceux de ses équipiers du nouvel Argos américain. Les folles expectatives nées de son départ tonitruant de 1988 ont fait long feu, la faute à ses échecs répétés dans les Majeurs et pis, aux succès de ses frères de portée auparavant aveuglés par sa lumière factice. Sorti de son ombre, Jim Courier tout frais numéro un mondial, a posé sa lourde patte sur le tennis mondial qu’il tient d’un grip ferme. Michael Chang malgré sa petite cylindrée a choqué la planète en remportant Roland-Garros à l’âge de la conduite accompagnée et Pete Sampras, après une première salve à Flushing Meadows en 1990, semble peaufiner le dosage d’un cocktail qu’on devine irrésistible une fois  à maturation.

Au printemps 1992 André Agassi semble perdu, hésitant dans son tennis et dans sa vie. Malgré quelques succès d’estime (Masters en 1990 notamment) il lui manque cette première grande victoire qui l’absoudra des soupçons de fraude au champion qui pèsent sur lui. Après avoir assisté impuissant au sacre de son Némésis Jim Courier à Roland-Garros l’année d’avant, puis suivi de loin son premier trimestre ébouriffant en cette année 1992, André compte se relancer Porte d’Auteuil et montrer au monde que Courier ne restera pas en poste. « S’il me bat, alors ça voudra dire qu’il est vraiment fort » ; voilà ce que déclare en substance le Kid peroxydé et présomptueux, la veille de leur demi-finale. Cette rencontre, leur quatrième successive dans ce tournoi (!), se conclut sur une fessée sèche 6/3 6/2 6/2. De match il n’y a pas, André prenant comme un uppercut sur la tempe l’écart qui le sépare désormais de Big Jim. C’est groggy et traumatisé qu’il fuit Paris pour… le Nevada au lieu de Londres, tandis que ses petits camarades se font la main verte en préparant studieusement Wimbledon via ses tournois préambules. Préparer Wimbledon à Las Vegas, André est décidément le roi du contrepied.

André Agassi et Wimbledon avant 1992 : je t’aime, moi non-plus

La première tentative de pacification des pâturages londoniens d’André Agassi est un échec cuisant : en 1987, âgé d’à peine 17 ans, l’adolescent punk n’entend rien à cette surface glissante et sort de la route victime de son tennis inadapté et des bonnes œuvres de l’excellent jardinier Henri Leconte, qui lui fait rendre gorge 6/2 6/1 6/2. Décidément l’herbe ne lui plait que séchée et fumée, il se passera de la révérence devant la loge royale les trois années suivantes, snobant le tournoi des rois entre 1988 et 1990.

Interrogé sur ses absences répétées au All England Lawn Tennis and Croquet Club, André Agassi invoque entre autre grief la stricte rigueur du code vestimentaire qui ne laisse la place qu’à peu de fantaisie entre le blanc, le blanc et le blanc. Cette ferveur monochromatique sied mal à un joueur dont la singularité de la garde-robe un rien bigarrée menace de conjonctivite ceux qui l’approchent de trop près. A un journaliste qui lui rapporte les propos de Philippe Chatrier qui comparerait ses tenues aux oripeaux d’un clown, le Kid irrévérencieux répondra « I dress like Bozzo ? Chatrier is a Bozzo then ».

C’est dans ce climat hostile et tendu que la bête fluo et traquée se risque à une seconde première visite à Wimbledon en 1991. André sait qu’une carrière sérieuse ne peut s’envisager en faisant indéfiniment l’impasse sur le pèlerinage anglais ; alors il fait amende honorable et pose ses valises à Londres pour ce que beaucoup prévoient être une vraie boucherie. Après tout, ni Lendl ni Wilander, deux des champions iconiques des années 80 n’ont réussi à inscrire leur nom au palmarès, broutant puis régurgitant à qui mieux-mieux cette herbe qu’on dit pourtant digeste. Pour Agassi, éviter le ridicule suffira.

La campagne 1991 d’André à Londres est un franc succès, qui le surprend lui-même un peu. Sa tenue immaculée fait plus parler d’elle que tous les délires psychédéliques portés jusque-là, son comportement irréprochable et son respect de l’étiquette ainsi qu’un tennis finalement très à-propos et résolument novateur finissant de faire de lui la star du tournoi. Il a d’autant moins de mal à faire la « Une » de la presse locale que le vénérable doyen des tournois semble à la recherche d’un renouveau, entre un vainqueur aussi transparent que talentueux (Stich) et la fin de l’ère Becker vs Edberg. Le parcourt d’André s’achève en quarts de finale et au bout des cinq manches contre son compatriote David Wheaton, excellent maître étalon sur la surface. Il s’offre notamment une victoire encourageante en trois sets sur un jeune bombardier Batave, Richard Krajicek, en démontrant son habilité à contenir les services surpuissants. Il peut envisager plus sereinement ses prochaines tentatives.

André Agassi à Wimbledon en 1992 : et le monde de devenir fou

Comme évoqué précédemment, c’est un homme fragilisé et un joueur en proie au doute qui pose ses valises à Londres en ce mois de juin 1992. La dérouillée administrée par le rugueux Courier à Paris a creusé des sillons dans la confiance d’Agassi et les graines de l’incertitude semées ont germé sur le terreau fertile d’un mental trop meuble. A ce point de sa carrière et sur cette herbe impraticable, même les bookmakers les plus téméraires n’osent croire en une victoire finale d’André. L’histoire leur donnera tort.

Drapé dans sa tunique blanche, Agassi récite enfin son tennis au lieu de l’éructer, loin des regards et des attentes dans un tournoi dans lequel on ne lui nourrit aucune ambition ; il enchaîne les tours et se fait plaisir. Ses succès sur  Chesnokov et Masso ne suscitent aucun intérêt, ses deux victimes n’ayant rien de foudres de guerre végétaliens. Au troisième tour il se défait de son compatriote Derrick Rostagno dont la victoire sur Sampras – fut-il en devenir – ici même l’année précédente est un bon indicateur de la valeur. Agassi l’écarte en trois sets et commence à intéresser les observateurs. Saceanu est logiquement battu au quatrième tour, et toujours en trois sets. André a pris ses marques et se sent désormais pousser des ailes ; porté par Eole, il atteint la deuxième semaine du tournoi et prend comme du rab’ tout ce qui peut venir par la suite. Et le rab’ de se changer en agapes…

En quarts de finale c’est tout simplement Boris Becker, la figure la plus emblématique de ce tournoi depuis Borg (et avant Sampras), qui se dresse sur sa route. André l’a déjà dominé à plusieurs reprises, notamment en demi-finale à Roland-Garros et à Flushing Meadows l’année précédente. Sur herbe toutefois, la meilleure surface de l’Allemand, Agassi doit passer de vie à trépas sans l’ombre d’un doute. Le match est une pièce à suspense conclue 6/3 au cinquième acte par Dédé qui remporte une victoire précieuse qui en dit long sur sa confiance dans ce tournoi, et la qualité extraordinaire de ses retours et ses passings. Face à l’ex-roi des serveurs, il réalise un festival à la relance et en contre et signe son premier vrai exploit en Grand chelem, sa première victoire réellement significative. S’il a déjà battu Boris comme on l’a vu précédemment, le faire sur le Centre Court de Wimbledon donne une nouvelle dimension à la performance.

En demi-finales, André n’a aucun mal à se défaire du lent fantôme de John McEnroe, 6/4 6/3 6/2. Retourner les secondes balles de Boris au tour précédent a été un excellent exercice pour aborder les premiers services de Big Mac. Tout va trop vite et trop fort pour ce rescapé d’une autre époque qui voit défiler les retours et les passings sans pouvoir faire opposition aux chèques tirés sur le compte des années. Mc mis sous cellophane, André peut aborder la dernière et plus haute marche de cette ascension insensée : face à lui se dresse l’Antéchrist des serveurs, Goran « Aceman » Ivanisevic.

Le jeune Ivanisevic s’est signalé en 1990 en écourtant dès le premier tour la promenade printanière de Becker au Bois de Boulogne. Boris quitte Roland-Garros et la porte d’Auteuil roué de coups sur une terre battue qui prend des allures de parquet quand s’abattent sur elle les mises en jeu météoriques du longiligne Croate. Un mois plus tard à Wimbledon il n’est pas loin de renouveler la performance, Boris s’en sortant en quatre sets et deux jeux décisifs, au bout d’un match extrêmement tendu. L’avertissement est sonore, Goran est LE joueur à éviter sur tapis vert, d’autant plus que cette année 1992 il joue tout simplement le meilleur tennis de sa jeune carrière et semble avoir mis un peu de solide dans un mental plutôt liquide.

La relance d’André a fort à faire face à la machine à aces qui finira d’ailleurs le tournoi avec un total supérieur à deux cents réalisations (soit le total en carrière des deux frères Rochus mis bout à bout). André s’arcboute sur ses propres engagements pour rester au contact et attendre l’éclaircie dans ce déluge d’aces. Il accepte de voir passer les missiles de loin sans se frustrer et surtout ne rate aucune occasion lorsqu’elle se présente : secondes balles, volées approximatives, balles courtes, il transforme l’essai sur tout ce qui se présente. Les rôles sont inversés et c’est finalement Goran qui a la pression de devoir servir parfaitement, la moindre baisse de ce côté étant immédiatement sanctionnée par le métronome de la baseline. André fait le plus dur en ravissant les seconde et troisième manches, puis s’accorde une pause dans la quatrième qu’il laisse filer.

Le cinquième set est celui de toutes les tensions, les joueurs tenant leur service jusqu’au dixième jeu. Mené 4/5, le Croate sert pour rester dans la partie et une fois de plus, ses nerfs repassent à l’état liquide et le trahissent ; en une fraction de seconde le match est plié. André Agassi vient de remporter Wimbledon.

Épilogue

Plus qu’une simple victoire, le succès d’Agassi à Wimbledon vient comme une rédemption. Cette victoire avait beau se dessiner plus précisément au fil des tours depuis deux semaines, elle choque, méduse, ébahit l’assistance et Agassi lui-même. Avec ce gars-là les choses ne seraient donc jamais banales ; différent jusqu’au bout il choisit d’ouvrir son compteur en Grand chelem en commençant par la fin, en s’imposant là où personne ne lui accordait de chance de succès, et au moment où on s’y attendait le moins. De par sa composante dramaturgique et son imprédictibilité, la victoire d’André Agassi à Wimbledon en 1992 reste un authentique exploit qui dépasse les frontières de l’ATP.

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242 Responses to André Agassi : touché par la grass

  1. Damien 10 février 2011 at 13:22

    Merci Karim pour ce superbe article.
    Sur la forme, je le trouve vraiment très très bon. Il retrace une histoire, un cheminement vers cette victoire du Kid de manière passionnante tout en restant relativement sobre. Je ne trouve pas qu’il y ait trop de lyrisme; le ton est volontairement empreint d’une certaine mise en scène assez Hollywoodienne, mais jamais trop.

    Sur le fond, je n’ai découvert cet exploit que récemment, ne connaissant à l’époque que les défaites du Kid à RG. Cette victoire dans le temple du tennis était vraiment inatendue (Agassi lui-même n’en revient pas), et il l’a fait avec un style de jeu totalement hors de propros à l’époque, en sortant Becker, McEnroe et Goran !
    J’ai revu plusieurs le match sur ESPN classic, mais je n’en connaissais pas l’histoire, que tu as si bien décrite dans ce papier, merci donc.

  2. Babolat 10 février 2011 at 14:23

    « Le silence mental qui se fait dans nos têtes après avoir lu un article de karim, c’est toujours du karim » :)

    Bravo karim pour cet article qui remet aussi en perspective la difficulté de gagner UN tournoi du grand chelem. Chose que certains enfants gâtés nourris au chocolat suisse ou aux tapas de Manacor ne peuvent concevoir.

    je me souviens parfaitement de ce match et du contexte. Après Pete, Agassi était mon joueur préféré (euh… après Edberg aussi et ptête Becker de temps en temps) enfin bref… je détestais Courier en tout cas. Après la raclée reçue à Roland quelques semaines plus tôt des mains de battling Jim, c’est vrai que personne n’aurait misé un kopeck sur le futur divin chauve. Patrice Dominguez l’avait même descendu dans sa chronique sur Europe 1.
    Je cite de mémoire: « Andre (Dominguez appelle toujours les joueurs par leur prénom ;) ) ne sert pas mieux, son revers ne s’est pas amélioré, ses diagonales de coup droit ne surprennent plus grand monde et il nous a prouvé aussi que ce n’était pas un joueur avec un mental de champion. Je me demande si nous n’avons pas affaire à un épiphénomène. » Et encore, par rapport à certains articles de l’équipe, le Dominguez était plutôt soft.

    karim parle aussi de 1991, l’année où Agassi était venu à Wimbly un peu en touriste, pour voir. Il a perdu en 5 sets contre Wheaton mais il avait eu balle de match au 4ème. En 1/2, il aurait rencontré Becker qu’il savait bien manoeuvrer. Le Becker de Wimbledon 91 était assez pataud et lent à la détente. Il finissait de digérer sa première place (perdue depuis) à l’ATP obtenue après son titre en Australie. Je pense que Agassi aurait eu de grandes chances de battre Boom-boom cette année là aussi.
    En finale, c’était Stich… qui sait ? Bon, c’est vrai que le Micha de wimbledon 1991 était inretournable (Edberg s’en souvient). ;)

    Pour la finale 92, en grand fan de Pete, puisque mon chouchou avait perdu en 1/2 contre Goran le sniper, j’étais pour Agassi. Il me semble qu’il avait beaucoup plu lors de l’édition 92 puisque les deux demies se sont jouées en même temps. Agassi/Mc Enroe sur le central (trois petits sets) et Sampras/Ivanisevic sur le numéro 1 (4 sets pour Goran). Sampras levait les bras en signe d’impuissance face aux missiles croates. Je ne donnais pas cher de la peau de Dédé en finale.
    Agassi parle d’ailleurs de ce match dans son bouquin. Sur la balle de match, Goran sort sa première « Heureusement car j’étais parti du mauvais côté » dit-il. Sur la deuxième, il a pensé à bien centrer la balle et à cogner de toutes ses forces. Goran a mis sa volée dans le filet.

    Le kid de las Vegas est resté sur un petit nuage pendant quelques temps et a même très bien résisté à Courier à l’Us open. Courier avait dit qu’il commençait à avoir des crampes tellement le combat physique était intense et qu’il était bien content de s’en tirer en 4 sets (Agassi avait eu une balle de 2 sets partout).

    En 93, ça se gâte puisque Dédé se fait opérer du poignet et voit donc sa progression stoppée. il doit même modifier son geste au service en supprimant la boucle. (Je ne sais pas si on trouve des vidéos de Agassi avec son geste de service modifié)
    Enfin, bon… j’arrête là. Dédé a déjà écrit sa bio… ;)

    • karim 10 février 2011 at 15:02

      Je cosigne tout ton com, c’est fou. tout pareil que toi!!! la seule différence c’est qu’en 92 André est mon joeur préféré et Pete je commence seulement à m’y faire. Je pense être réellement tombé amoureux de ce gars en 93.

  3. Clemency 10 février 2011 at 14:55

    Je viens de me regarder Ljubicic-Paire, je n’avais jamais vu jouer le français. On peu dire que question chien fou, il se pose là. Il frappe sans grand discernement des deux côtés comme une brute, quand ça passe, évidemment c’est pas mal. Une caractéristique à noter : il tourne très souvent son… coup droit pour frapper un revers décroisé. Comme je l’avais lu, il fait beaucoup d’amorties, et a du marquer un point sur 5 avec ce coup cet après-midi. Au premier set il prend 6/0 en arrosant de partout. A 1/0 pour lui au deuxième et 40/40 service Ljubicic, il choisit de retourner avec la chaîne de sa médaille dans la bouche. Le point n’est pas très important il est vrai, si on sait pas lire le score ou si on se fout de gagner le match. Au point d’après, il ne l’a toujours pas enlevé.
    Un bon vieux taré des familles, mélange de Gulbis et Monfils. Jets de raquettes, démarche nonchalante. Une très bonne tête à mon gout, j’espère qu’il va arriver à être plus intelligent que lui-même. Pour finir, à 30/0 5/4 pour Ljubi, il remet une amortie (oui oui, une amortie) en faisant un tweener « sauté », et étonnamment se pète la gueule. J’aimerais bien le voire arriver dans les 50 parce qu’on va bien se fendre la gueule. Un nouveau cauchemar pour entraineur.

    • Clemency 10 février 2011 at 14:57

      Sinon y’en a qui regardent Rotterdam ou chuis seule ?

    • Robin 10 février 2011 at 15:17

      Moi aussi je regarde, j’étais en train de me remettre du Paire-Ljubicic. Je pense que Benoît est juste fou, en fait. C’est Gulbis mais en pire. Le dernier jeu était très plaisant, il a tout tenté et pas mal réussi ; le tweener sauté, s’il ne s’était pas lamentablement vautré en se réceptionnant il aurait presque pu remporter le point. Si jamais tout le bazar se met un tant soit peu en place, il va faire mal.

    • Damien 10 février 2011 at 15:32

      Paire, alias Gulfils ou Monbis ou encore Gulmonbis.
      Intéressant tout ça.

    • Arno 10 février 2011 at 15:40

      Paire, c’est un fou furieux. A côté, Gulbis c’est un crocodile qui fait une UE par match.

      Autant on peut avoir des doutes sur certains joueurs, mais lui, il est vraiment là juste pour le fun!!! Le syndrome Gilles de la Tourette de l’amortie, c’est pas Ernests, c’est Benoit Paire!

    • Babolat 10 février 2011 at 15:48

      Ah… le Paire, y’en a pas deux. Ouais… je vais me coucher. ;)

      • Sam 10 février 2011 at 16:43

        Un lien pour Paire ? sivouplèèèè…

        • Sam 10 février 2011 at 16:44

          Ah non, tant pis trop tard.

          • Sam 10 février 2011 at 16:46

            La différence entre Paire et Gulbis, c’est que Paire ne fait pas sympa du tout du tout sur un court. Et aussi, il est moins bon.

  4. Arno 10 février 2011 at 15:28

    La première rencontre entre Karim et Elmar:

    http://www.youtube.com/watch?v=BzO4XdIR2Q8

    Désolé.

  5. Antoine 10 février 2011 at 16:47

    @Karim, Marc, Nath & tous,

    Qui aime bien châtit bien et c’est bien normal d’être plus exigeant avec toi qu’avec d’autres, non ? Et puis, c’est vrai que j’ai regretté que l’article ne me fasse pas rire mais bon, on ne peut pas tout le temps rigoler.

    Cela étant, je tiens au vu de quelques réactions à préciser certaines choses:

    Je n’ai jamais écrit que Borg avait gagné tous ses Wimbledon du fond du court contrairement à ce que dis Marc. J’ai dit et redit qu’Agassi n’avait pas été le premier à gagner du fond di court, citant l’exemple de la finale de 77. Comme je l’ai vu en direct d’un bout à l’autre, je ne peux que redire ce qui fût: cette finale s’est jouée pour l’essentiel du fond du court. Le numéro suivant de « Tennis de France » portait d’ailleurs un sous titre qui était: « rarissime: un match sur herbe qui se joue du fond du court » expliquant que craiganit es retours de l’un et les passings de l’autre, ils avaient tous deux préférés de rester au fond. Je précise aussi que ce fût largement le cas d’autres matchs entre Borg et Connors à Wimbledon, quoi qu’avec plus de service volées côté Borg, notamment la finale de 78 et la demie finale de 81…

    Il me parait difficile d’accepter l’argument selon lequel mon aversion supposée pour Agassi obscurcirait mon jugement comme pour l’ami Lendl puisque mon post ne contient aucune critique d’Agassi, mis à part la pique sur son talent bien connu pour faire parler de lui, pique qui me parait assez justifié quand on pense au personnage qu’était Agassi au début de sa carrière…Par ailleurs, il se trouve que je n’ai pas d’aversion particulière pour Agassi même si je préfère de loin l’Agassi post 99 que celui de l’époque mentionnée dans l’article…

    J’ai un peu de mal avec le procédé consistant, au motif que j’ai critiqué l’article, de me préter des propos que je n’ai pas tenus ou me préter des intentions (ce qui s’appelle un procès d’intention) infondées en l’espèce…

    J’ai aussi dit qu’aujourd’hui, on a aussi des types qui tapent 60 points gagnants sur leur service à Wimbledon et que la période n’est pas si différente, relativisant ainsi la performance d’Agassi, mais je reconnais bien volontiers que cela est plus discutable. En l’espèce, il me parait plus approprié de dire que l’argument avancé (60 points gagnants) n’est pas convainquant pour la raison que j’ai indiquée mais que l’on peut néanmoins soutenir valablement l’idée qu’il était plus difficile de gagner Wimbledon quand on jouait du fond du court à l’époque qu’aujourd’hui. Rétractation partielle donc..

    Je n’ai par pour autant considéré à l’époque, et ne le considère toujours pas, que la victoire d’Agassi à Wimbledon en 92 figure parmi les plus grands exploits de l’ère Open, mais cela se discute bien sûr..

    • karim 10 février 2011 at 17:20

      Finalement est-ce qu’on ne confond pas exploit et surprise? Au vu de ses prestations suivantes sur herbe, il a confirmé qu’il était bel et bien un des meilleurs sur la surface. Donc la presque répétition de la performance la confirme, on ne par le plus d’exploit. Je pense que surprise est le terme le plus approprié. Chang aussi à RG en 89 est une surprise monumentale, au moins aussi grande qu’Agassi. Mais sur le strict pland du jeu, il a un tennis plus adapté à la TB à l’époque que ce qu’on attend d’Agassi sur gazon, donc la surprise est aussi voire plus grande , mais l’exploit moindre.

      Je suis tenté par la formule: exploit = surprise * difficulté

      ou la la c’est du gloomy que j’ai envoyé là. si vous ne comprenez pas, c’est normal, moi non plus.

    • Marc 10 février 2011 at 18:20

      Antoine,

      ne prends pas la mouche quand on te répond de manière directe par rapport à un mail dans lequel tu y vas à la sulfateuse.

      Sur le fait que Borg ait battu Connors du fond du court : oui, peut-être, mais c’était 2 joueurs de fond de court qui s’affrontaient, ce qui est totalement différent que de devoir battre un spécialiste de service/volée en restant du fond du court.

      Sur Agassi : je peux me tromper, j’ai trouvé que tu minimisais grandement so exploit, et que la comparaison avec Fed et Nadal n’apportait pas grand chose.

      Maintenant, si cela t’a heurté, désolé,mais je ne vois pas en quoi j’ai trahi tes propos.

      • Antoine 10 février 2011 at 19:09

        je n’ai aucun problème avec le fait que l’on me réponde de façon vive, d’autant que mon propre commentaire l’était. Tu peux dire que j’écris des conneries hallucinantes si tu veux; cela ne me dérange pas.

        Là ou j’ai un petit problème c’est lorsque pour illustrer ou démontrer le caractère hallucinant desdites conneries, tu me prêtes des propos que je n’ai pas tenus ou lorsque l’on explique que je dis de toute façon n’importe quoi puisque j’aurai une aversion particulière pour l’ami André. Tu me dis que tu ne vois pas de quoi je parle…

        Pourtant tu as écrit: « c’est hallucinant d’oser écrire que Borg a gagné ses Wimbledon du fond du court, alors qu’il jouait service/volée là bas de manière systématique »..et le petit problème, c’est que je n’ai jamais écrit cela…Bon, cela ne me heurte pas non plus mais je pense qu’il faut éviter ce type de choses. Comment discuter raisonablement, vivement éventuellement, et particulièrement dans ce cas, si l’on prête à autrui des propos qu’il n’a, en réalité, pas tenus ou que l’on lui fait un procès d’intention en disant que son jugement est a priori biaisé ?

        Maintenant, c’est vrai -ou plutôt, j’estime, au vu des arguments exposés, qu’il me parait vrai- que mon premier post minimise la performance d’Agassi, mais on peut toujours discuter de sa portée. Je trouve le post de Karim juste au dessus très pertinent pour le coup.

        • Marc 11 février 2011 at 07:11

          Relis mes posts, je n’ai jamais écrit que tu n’aimais pas Agassi et que cela faussait ton jugement, je parle de moi, qui déteste Agassi et lui reconnais un authentique exploit. Donc arrêtons les procès d’intention de procès d’intentions supposés…

          Sur Borg, oui j’ai caricaturé, mais Borg a joué du fond du court seulement contre Connors parce que lui aussi jouait du fond du court, donc ce n’est pas comme Agassi qui a battu un spécialiste du gazon en jouant comme sur TB..
          Fin de la polémique !

          • Antoine 11 février 2011 at 13:09

            Décidemment cher Marc, tu as, semble t il, du mal à réfrener une tendance à me prêter des propos que je n’ai pas écrit puisque tu récidives… Je n’ai en effet jamais non plus écrit que tu me prêterais une aversion vis à vis d’Agassi ; en l’espèce, celui à qui s’adressait cette remarque était Karim et non toi…

            La remarque selon laquelle j’userai du même procédé que toi n’est donc pas fondée ! Mais je crois que l’on peut effectivement clore cette polémique…

  6. MONTAGNE 10 février 2011 at 17:14

    Les nombreuses références au retour de revers bloqué de B.B. m’incitent à proposer à un de nos rédacteurs de rédiger un article sur les 10 meilleurs coups du tennis : je peux proposer (sans ordre) :

    Le service de Pete
    Le retour de revers de B.B.
    Le retour de coup droit de Lendl (?)
    Le passing de revers de Borg
    Le passing de coup droit de Lendl (ou de Wilander ?)
    La demi volée de Mac (peut être le best des best des 10)
    La volée de revers d’Edberg (indiscutable pour ceux ceux qui ont vu jouer Laver)
    La volée de coup droit de Fed
    Le coup droit de fond de court de Nadal
    Le revers croisé du fond de Dédé

    Mais la liste est ouverte et je pense qu’on peut proposer beaucoup de variantes.

    Un article a peut-être déjà été écrit sur le sujet (ici ou sur SV).

    On pourrait aussi, à contrario, lister les 10 plus mauvais coups. Pour ouvrir la liste sans crainte de contreverse, je propose le retour de revers de Noah

    • Arno 10 février 2011 at 17:33

      Ouh, c’est très très dur comme classement… Je me lance, tiens, sans ordre non plus, c’est trop dur.

      La seconde balle de Pete (sur la première, ils sont très nombreux à être monumentaux, mais la seconde… Pete, sans hésitation).
      Le coup droit du Fed de la grande époque.
      La demi-volées de fond de court de Fed.
      Le demi-volée tout court de Big Mac.
      La volée de revers de Stefan.
      Le passing de coup droit de Nadal.
      Le revers de Nalbandian.
      Le coup droit en bout de course de Pete.

      Il y’en a que huit, mais ce sont des coups qui m’ont marqué profondément.

      Pour les pires, moi je vois le service de Coria et le coup droit de McEnroe… Pour le reste, faut que j’y réfléchisse.

    • karim 10 février 2011 at 17:40

      Les dix plus mauvais coups c’est le revers de Greg. Dix fois.

      Sinon que les dix meilleurs coups et le meilleur des dix coups c’est pas la même chose. Moi dans les dix meilleurs coups je mettrais au moins trois coup droits. Y’a de la matièer pour un super papier et des échanges passionnants.

      • Arno 10 février 2011 at 17:44

        Ce qu’il faudrait faire, c’est comme pour les 15-love awards! On vote tous pour les meilleurs joueurs sur chacun des coups du tennis, et on voit le résultat!

        On peut mettre ça en place, non???

        • Nath 10 février 2011 at 20:36

          C’est difficile, on n’a pas tous vu tous les joueurs éligibles.

    • karim 10 février 2011 at 18:26

      - Le coup droit de Fed, le vrai, de partout.
      - Le passing de Nadal, n’importe lequel.
      - Le coup droit d’attaque de Pete.
      - Le coup droit de Seb Grosjean.
      - La volée de revers d’Edberg.
      - Le retour de revers de Boris. Bloqué.
      - Le revers de Nalbandian.
      - Le revers de Kuerten.
      - Le revers long de ligne de Gasquet
      - Le revers croisé de Gaudio
      - Le service de Sampras.
      - Le retour d’Agassi.
      - Le lob lifté de Pat Cash, sur gazon.
      - La volée de coup droit Pete Sampras, surtout punchée
      - Le toucher de Mecir.
      - Les volées amortie de McEnroe.
      - Le coup droit de Jim Courier
      - Le smash de Noah et/ou Sampras
      Quoi? ça fait plus de dix? M’en fous c’est mon article.

      • Elmar 10 février 2011 at 20:07

        « Le coup droit de Grosjean »

        Y en a qui ont trop fumé ici. Non, sérieux, le gars, c’est pas bon la mét’, faut arrêter le délire là.

        Grosjean avait un bon coup droit, qui paraissait surpuissant tellement ce coup était disproportionné par rapport au reste de son jeu; un peu comme le service de Karlovic, d’ailleurs (tiens, à ce propos, si je devais intégrer à mon propre jeu les meilleurs coups de l’histoire, plutôt que le service de Pete, je prendrais celui de Karlo, tant qu’à faire).

        Bref, le coup droit de Grosjean dans les meilleurs coups de l’histoire du jeu?!!!! T’as vraiment pété une durite. T’es devenu sénile; à 900 ans, c’est compréhensible. D’ailleurs, je pense qu’il est temps de prendre ta retraite du conseil des Jedi (vaut mieux sortir par la grande porte que d’être remercié, hein).

        • Arno 10 février 2011 at 20:35

          Je ne suis qu’à moitié d’accord, Elmar. Parce que le coup droit décroisé de Grosjean, c’était une fusée atomique.

          Tu savais que ça allait partir, tu savais l’endroit où ça allait arriver et tu pouvais y poser ta tente 3 jours avant, mais il faisait le point à chaque fois…

          Après, c’est vrai que c’était d’autant plus impressionnant avec son gabarit réduit, mais ça reste un très grand coup.

          • karim 10 février 2011 at 21:47

            totalement d’accord avec Yoda rouge. Ta gueule Skywalker!!!!!! Je te prends au sabre laser quand tu veux.

    • Elmar 10 février 2011 at 20:02

      Montagne a écrit : « La volée de coup droit de Fed »

      Est-ce une blague?

      C’est LE coup qui a toujours été imparfait dans son tennis. Tu peux mettre son service, son coup droit, son revers slicé, son jeu de jambes, son mental, tout ce que tu veux dans les meilleurs éléments de l’histoire du jeu, tu ne me choqueras pas pour peu que tu argumentes un peu.

      Mais sa « volée de coup droit » ? Non non non et non.

      • karim 10 février 2011 at 21:48

        je suis d’accord avec le petit suisse.

        • MONTAGNE 10 février 2011 at 21:50

          sa volée courte croisée c’est quand même pas du carambar !!

    • Pierre 10 février 2011 at 20:45

      « Le retour de revers de B.B »…. Alors là, non, non et non ! J’ai vu tous les matches de Brigitte Bardot et je t’assure que ce coup-là, c’était de la guimauve !

      Désolé, une connerie m’est venue à l’esprit et je l’ai simplement écrite… :)

      • karim 10 février 2011 at 21:49

        j’ai tout fait pour ne pas rire tellement c’est nul mais j’ai craqué, mort de rire!

        • MONTAGNE 10 février 2011 at 21:52

          Par rapport à l’avers, le revers de Brigitte c’était quand même pas mal (je précise bien que j’ai employé le verbe à l’imparfait).

  7. benja 10 février 2011 at 17:52

    Merci Karim.

    Que de souvenirs!!

    Ce match là, je le classe toujours au-dessus des autres, quel stress!
    Je me souviens avoir cassé un verre après un point de fou!
    Et puis la délivrance.

    C’était le bon vieux temps….

  8. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (dans le cul nabot!) 10 février 2011 at 19:20

    Un superbe article du Yo’ qui m’a étonnamment beaucoup interréssé alors que je ne porte pas spécialement le Agassi « 1ère génération » dans mon coeur et que je n’ai jamais vu la moindre image de ce match. Donc Karim tu peux être rassuré, ton objectif est bien rempli ;)
    Tu réussis à installer une atmosphère particulière au fil de ton article, un lien espace-temps qui captive l’auditoire en quelque sorte et qui m’a permis de me replacer dans une époque que je n’ai pas connue car trop jeune! Chapeau l’artiste.
    Du bien bel ouvrage.

    PS : le titre est une merveilleuse trouvaille…

    I will be back later!

  9. Arno 10 février 2011 at 19:25

    Et pendant ce temps, Stéphanie Cohen-Aloro vient de prendre sa retraite à Coubertin… Superbe joueuse dont je ne citerai pas les plus grandes perfs de peur de provoquer une tempête de jalousie.

    • Nath 10 février 2011 at 20:45

      Tiens, et Dokic est en quart en ayant battu Petrova. Cohen-Aloro, je dois avouer que je ne la connais que de nom.

      • Arno 10 février 2011 at 21:26

        Superbe joueuse, Dokic, qui aurait mérité un peu moins de mésaventures… Je suis content à chacun de ses come-backs!

    • David 10 février 2011 at 21:19

      T’as vu la photo sur l’équipe? Tu crois que la WTA a empêché son ascension au classement parce que son physique était trop original ?

      • Arno 10 février 2011 at 21:25

        « Physique original », j’aime beaucoup l’expression. Elle me rappelle le « Thérèse n’est pas moche! Elle n’a pas le physique facile. » ;)

        De toute façon, vu que Bartoli a été dans le top 10 et Safina numéro 1, on peut pas accuser la WTA de faire du délit de sale gueule!!

        • David 10 février 2011 at 21:27

          Justement. Doit y avoir un quota. Je n’avais jamais vu Cohen Machin, mais elle explose tous les records. Il faudrait la marier à Taylor Dent.
          Tu demandes aux gens son métier d’après la photo, jamais ils le trouvent, jamais.

          • karim 10 février 2011 at 21:51

            Il est cruel ce David!! j’ai honte de rire à ses propos, ourf ourf, je me rends coupable d’association de malfaiteur.

            • Arno 10 février 2011 at 21:55

              C’est vert mais juste!!

              Pardon.

    • Diana 10 février 2011 at 21:35

      Faux, elle joue le double :)

      • Arno 10 février 2011 at 21:49

        J’adore quand tu me reprends, ça faisait longtemps… ;)

  10. Nath 10 février 2011 at 20:50

    Depuis que je regarde le Youyou-De Bakker, ce dernier n’arrête pas de louper ses retours, c’est assez moche. Mais c’est la première fois que je peux regarder du tennis hors RG et CD sur la télé de chez moi, alors je ne boude pas mon plaisir, d’autant qu’il y a Youyou :P

  11. Coach Kevinovitch 10 février 2011 at 20:59

    Voici le match qui a été élu « match le plus serré de la décennie 2000″. Rebondissements, suspense, breaks et beaux points des deux côtés. Le voici: http://www.youtube.com/watch?v=TwreJJgeYIg&feature=related

    • Arno 10 février 2011 at 21:11

      Mdr t’es trop con!!!!

  12. David 10 février 2011 at 21:30

    Kohlschreiber est une énigme pour moi. Ce type sait tout faire, sait jouer sur toutes les surfaces,et il reste 30-35ième mondial.
    Il vient de breaker Soderling.

    • Diana 10 février 2011 at 21:33

      Ben oui, mais il est inconstant. Pas lui qui avait battu Djoko en 2009 à RG ?

      • David 10 février 2011 at 21:36

        Si. Il avait aussi battu Roddick en Australie avec un nombre incroyable de coups gagnants. Mais, même en étant inconstant,il aurait pu frapper de gros coups. Mais non, il vivote à la frontière du Top 30,sagement.

    • Diana 10 février 2011 at 21:36

      tu vois, j’avais raison, il n’a pas tenu le break :oops:

    • Diana 10 février 2011 at 21:43

      Et Soderling l’a double breaké dans la foulée. Le rouleau compresseur est en route

  13. Diana 10 février 2011 at 21:48

    Et victoire de Dolgopolov sans bavure : il m’en reste 4 en course cette semaine, ils ont intérêt à se dépouiller, je n’ai pas l’intention de vivoter dans les abysses du classement, moi :)

  14. karim 10 février 2011 at 21:55

    J’ai reçu une lettre émouvante des gars de ma team, me priant de les abandonner en forêt. Je suis qui moi, Papa Le-petit-poucet? Jamais, vous restez.

    • Diana 10 février 2011 at 22:08

      Karim, qu’est-ce donc cette réputation qu’on te fait pour l’Odyssée ???? Je viens de jeter un oeil, il t’en reste encore 5 en mission cette semaine.

      Et quand bien même, l’Odyssée, qui attachera de l’importance au gagnant de l’année X Y ou Z ?
      Tes écrits, quant à eux, resteront.

      Et c’est bien là l’important :)

      • karim 10 février 2011 at 22:12

        ouais mais en fait totalement quoi, ils me font une réputation parce que l’an dernier j’ai pas gagné. il s’en est pourtant fallu de peu. j’ai fini par me laisser convaincre que je déchirais pas vraiment à ce jeu. Pourtant je suis fort, je ne sais plus…

        • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (dans le cul nabot!) 10 février 2011 at 22:41

          Si seulement… Avec un petit effort tu finiras peut-être par te convaincre! :mrgreen:

  15. Serge 10 février 2011 at 21:58

    - Le service de Jay Berger
    - Le coup droit d’Edberg
    - Le jeu a la volee de Soderling
    - Le revers de Yannick Noah
    - Le mental de Murray
    - La coupe de Cheveux d’Agassi (jeune)
    - La moustache de Stan Smith
    - Les fesses de Serena
    - Le slip de Nadal
    - Le look Bad boy de Santoro

    • Diana 10 février 2011 at 22:11

      Alors là, j’avoue être pliée :mrgreen:

    • karim 10 février 2011 at 22:13

      Elles font quoi là les fesses de Serena? ça fait déjà deux fois que ton joli avatar te sauve la mise, mais n’abuse pas. n’abuse surtout pas…

      ceci dit avec ses fesses là, tou slip devient un string, de Nadal ou pas.

    • Diana 10 février 2011 at 22:18

      Ben tu vois Karim, je pense qu’en mentionnant le postérieur généreux de l’Américaine, Serge te rend un bel hommage sur ton article, connaissant la passion qui t’anime :)

  16. Guillaume 10 février 2011 at 22:09

    Le service d’Arthurs.
    L’amortie de Portas.
    Le smash de Johansson (Thomas).
    La volée d’Escudé.
    Le retour de Bjorkman.
    Le coup droit de Coutelot.
    Le revers à une main de Srichaphan.
    Le revers à deux mains de Malisse.
    Le toucher d’Oli Rochus.
    L’endurance de Puerta :mrgreen:

    A ce propos Karim, ce n’est pas toi qui m’avait parlé une fois d’un Top 5 du coup droit, pour continuer la série ?

    • karim 10 février 2011 at 22:15

      heuuuu si pourquoi? attends c’est l’embouteillage dans ta liste des brouillons là, tu es couvert jusqu’à Pâques de quoi tu me parles?

      au signal je mets sous presse, j’ai déjà sélectionné les droites dans ma tête, reste qu’à écrire.

      • Guillaume 10 février 2011 at 22:16

        Je ne savais plus si c’était toi ou quelqu’un d’autre.

  17. MarieJo 10 février 2011 at 22:21

    http://tennisreporters.net/sap11%20raonic.html

    un petit article sur raonic…

    les meilleurs coups ? euh safin ?… aaaah on me dit en régie que ce n’est pas de ce coup qu’il s’agit… je sors en catimini, c’est bon ;)

    sérieusement je vote :
    coup droit sampras et fed
    passing nadal
    lob hewitt
    tweener fed
    amortie coria
    slice edberg
    demie volée sampras
    volée edberg/becker
    service sampras goran
    retour agassi blake
    revers nalby safin gasquet gaudio
    présence sur le court nadal rafter becker
    plongeon becker
    volée haute rafter sampras
    smash sampras tsonga

    j’en ai oublié mais bon… c’est parfois dur de n’en choisir qu’un ou 2
    @ demain !

    • karim 10 février 2011 at 22:53

      retour Blake? you cannot be serious!!!!! Il est bon, mais y’a bien meilleur. Présence sur le court c’est pas mal comme critère, mais là je mets Noah avec. J’enlève Nadal. Il est spectaculaire dans un sens, mais il n’a pas la classe. En lob Nalbide est fort aussi, et y’avait Chang qui déchirait. D’ailleurs je me souviens de Chang qui disait envier à Agassi son lob lifté.

      C’est tout de même curieux que Sampras et Courier – pas deux pédés quand-même ils s’y connaissent un minimum – désignent Stich comme le joueur qui les impressionnait le plus.

      • Serge 11 février 2011 at 06:11

        Stich c ‘est un Federer qui c est rates…

    • MONTAGNE 10 février 2011 at 23:27

      La demi volée ça ne peut être que Big Mac, impossible de citer quelqu’un d’autre pour ce coup.

    • Elmar 10 février 2011 at 23:58

      Si Montagne: la demi-volée de Pete. Genre ça : http://www.youtube.com/watch?v=R1-BzNYOTWo&feature=related (avec Duthu au commentaire, c’est toujours un plus).

      Je ne sais pas combien de demi-volée gagnante je l’ai vu faire au cours de sa carrière, parfois sur des retours qui auraient planté n’importe quel autre joueur. La demi-volée de Pete, c’est clairement dans mon top-ten des plus beaux coups de l’histoire, bien avant son service.

  18. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (dans le cul nabot!) 10 février 2011 at 22:40

    Et un set partout entre Sod et Kohli sur un magnifique échange remporté par l’allemand…

    • David 10 février 2011 at 22:43

      L’allemand manœuvre pas mal du tout le suédois. Mauvaise opération au classement pour Soderling s’il venait à perdre.

      • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (dans le cul nabot!) 10 février 2011 at 22:51

        Qu’avait fait le suédois l’an passé à ce même tournoi?

        • Diana 10 février 2011 at 22:55

          500 points

  19. Nath 10 février 2011 at 22:55

    Break Kohl, j’aimerais bien le voir jouer demain contre Youzhny demain.

    • Nath 10 février 2011 at 23:00

      Pas terrible comme manière de se faire débreaker :|

  20. Antoine 10 février 2011 at 23:10

    Pas mal du tout décidément ce tournoi d’Amsterdam ! Cela étant, je n’ai pas été un très bon pronostiqueur puisque je pensais que Llodra allait battre Jo, comme quoi il vaut mieux toujours parier sur un match à propos duquel on n’a aucune préférence personnelle. Il parait que Jo a très bien joué cela étant, dixit ses dires..

    Pas de trouble lié à mes préférences en ce qui concernait la Murène: j’avais dit qu’il sombrerait rapidement ne croyant pas un mot à ses explications d’après Melbourne selon lesquelles il allait s’en remettre rapidement et ce fut bien le cas: sèchement taulé dès son premier match: cinq jeux contre Baggy, c’est une raclée..

    Il y a un autre résultat qui m’a fait plaisir; c’est la victoire de Paire sur Simon, mais comme c’est souvent le cas après une grosse perf, surtout d’un jeune, le contrecoups n’a pas tardé et il a pris cher contre Ljubicic, lequel est donc en quarts et qui, s’il passe Baggy, pourrait bien faire une très bonne opération sur ce tournoi..Un quart intéressant puisque les deux ont l’air d’être à nouveau à un bon niveau..

    • Diana 10 février 2011 at 23:17

      Antoine, as-tu vu le match de Murray ?

      Je l’ai écrit hier soir, il n’était pas du tout présent, je crois que ça le faisait bien c…. d’être là. Ne pas tirer de conclusions hâtives. Les mecs ne s’investissent pas dans tous les tournois qu’ils jouent.

      Après l’AO, il voulait faire un vrai break, je n’ai d’ailleurs pas compris qu’il ne soit pas forfait à Rotterdam (et non Amsterdam :) ).

      • Antoine 11 février 2011 at 00:28

        C’est bien pour cela que je le voyais perdre rapidement..

  21. Diana 10 février 2011 at 23:19

    Tiens Antoine, pour info, le Gilou a perdu car il avait un torticolis depuis 1 semaine….d’après lui.

    Et il devrait être forfait à Marseille.

    Je pense surtout que l’indoor rapide n’est pas sa tasse de thé.

  22. Elmar 10 février 2011 at 23:59
    • karim 11 février 2011 at 08:20

      il est fou…

      ceci dit moi les coups de pure chance ne m’inspirent jamais autant d’émerveillement que les coups de pure génie.

    • Colin 12 février 2011 at 14:26

      C’est beau comme du Santoro!

  23. Antoine 11 février 2011 at 00:20

    Le grand jeu-concours sur les meilleurs coups est donc lancé ?

    Pas facile: faut il décomposer ou pas: un revers est un revers et faut il considérer le coup dans son exhaustivité ou s’amuser à rafiner en distinguant le retour en revers, les différentes directions du revers en question (long de ligne, croisé), leurs effets (slicé, lifté, plat), leurs objectifs (amortie, lob, passing, coups d’attaque ou de défense ..) et ainsi de suite ?

    Ne pas décomposer est plus simple et plus synthétique, mais moins amusant, et visiblement chacun adopte un mix variable. Personnellement je préfère ne pas (trop) décomposer et voici donc mes choix, en fonction des principaux coups du tennis, sans que l’ordre d’apparition constitue un choix:

    -service: Pete Sampras, Pancho Gonzalez, éventuellement Bill Tilden, Elsworth Vines.

    je ne retiens ni Karlovic, ni Ivanisevic qui mériteraient certainement de figurer dans la liste à raison de leurs performances moyennes très élevées basées sur des statistiques mais qui, aux moments cruciaux, n’ont pas été en mesure de maintenir ce niveau. Ce faisant, je prends en compte le paramètre mental qui me parait essentiel au service.

    D’une façon générale, je considère que le meilleur serveur est celui qui a la meilleure seconde balle et celui qui, dos au mur, est capable de conserver son engagement..

    -retour de service: Jimmy Connors, André Agassi

    Connors est celui qui a conçu, faute peut être de savoir servir, le retour comme un véritable coup de contre-attaque. Agassi est son successeur talentueux dans cet exercice, avec très peu de différences entre les deux: l’idée est d’anticiper, quitte à se planter et à prendre donc pas mal d’aces. Pour avoir longuement vu les deux à l’oeuvre, je donnerai un léger avantage à Connors..

    - coup droit: certainement le coup qui a le plus évolué compte tenu de l’évolution des matériels et de la plus grande liberté de mouvement que l’on a en coup droit qu’en revers, qu’il soit à une ou deux mains. Très difficile de comparer ce coup actuel avec ceux d’époques plus anciennes par conséquent.

    Dans la période récente: Roger Federer, Rafaël Nadal, Pete Sampras

    -revers: Rosewall, Nastase, Budge, Connors

    Si l’on parle de l’époque ancienne, Rosewall est incontournable. Un peu plus tard, Nastase dont c’était le meilleur coup est un bon candidat; sans doute les deux meilleurs revers slicés. Celui de Federer s’en approche à mes yeux. Avant eux, Budge est considéré comme le joueur ayant eu le plus puisant revers dont c’était le point fort. A l’époque moderne, je pense que l’on n’a pas fait mieux que celui de Connors.

    -passing: Bjorn Borg

    Un coup dont l’efficacité est le plus directement influencée par le lift que l’on donne à la balle qui permet de le croiser davantage et donc d’obtenir des angles de tirs très importants. Borg me parait est le maître absolu de ce coup, aussi rapide sur le court que Nadal mais plus précis, beaucoup plus précis si l’on tient compte des capacités d’absorptions des mauvais centages que permettent les raquettes modernes, et indubitablement meilleur en revers sur ce coup que l’Espagnol.

    Autre candidat se rapprochant de ce niveau d’excellence: Mats Wilander que je mettrai au niveau de Nadal.

    -Volée: John Mc Enroe, Rod Laver et beaucoup d’autres..

    La supériorité de Mc Enroe et Laver réside à mes yeux dans leur faculté exceptionnelle à effectuer une volée très difficile à exécuter, mais particulièrement efficace, c’est à dire une volée amortie qui permet, soit de faire le point, soit de le gagner à la volée suivante. Mais, du temps ou l’on pratiquait la volée intensivement, il y a de très nombreux joueurs qui viennent à l’esprit et je retiens donc ces deux là faute de connaître suffisamment les autres. Postérieurement à Mc Enroe, je retiens Rafter et Edberg mais je ne pense pas qu’ils se comparent particulièrement favorablement par rapport à toute une tripotée de joueurs de la période précédente. L’enchaînement service-volée d’Edberg ou de Rafter n’est certainement pas meilleur- et probablement moins bon- que celui de Kramer, Gonzalez ou Hoad..

    -Amortie: Ilie Nastase, Rod Laver

    L’amortie, la vraie, est en réalité un coup d’attaque puisqu’elle vise à faire un point gagnant. Il ne faut pas la confondre avec un coup de défense désespéré -parce que l’on ne sait plus quoi faire- ou que l’on est débordé: dans ces cas, il s’agit d’un coup de défense.

    Dans ce registre, Nastase et Laver me paraissent nettement au dessus de tous. Autre candidat possible ayant manifesté des dispositions et des dons encourageants sur la période récente: Roger Federer.

    - Lob: Bjorn Borg, Ilie Nastase

    Un coup de contre-attaque devenu désuet compte tenu des possibilités offertes par les nouveaux matériels aux passings..

    Borg et Nastase me paraissent avoir été les meilleurs dans ce registre du lob lifté par conséquent, surtout le premier..

    • Marc 11 février 2011 at 07:05

      Je co-signe bon nombre des coups retenus par Antoine, sauf les coups des fossiles que n’ai pas vu jouer comme Tilden, Pancho Gonzales et Vines.

      Retour de service : Connors & Agassi
      Passing : Borg
      Revers : Connors et Edberg
      Volée : McEnroe, Edberg en volée de revers
      Coup droit : Sampras, Fed & Nadal
      Service : Sampras (1ère et 2e)
      Smash : Noah
      Amortie : Nastase, Fed
      Lob : Borg

      Si on est sur le revers 1 main long de ligne, Karim, on ne peut pas mettre au plus haut un Gasquet en oubliant un Stich ou un Kuerten.

      En volée de coup droit, je rejoins Elmar, ce n’est certainement pas Federer, mais plutôt un gars comme Pat Cash qu’il faut mettre, voire Rafter.

      • Antoine 11 février 2011 at 13:13

        Tien je m’aperçois que j’avais oublié le smash. C’est vrai que Noah était l’un des meilleurs. je mettrai bien Sampras aussi et si l’on mets le smash de revers à part, je mettrais Vilas..

    • karim 11 février 2011 at 08:32

      Marc,

      Pour le revers de Gasquet, je crois qu’effectivement Kuerten est assez exceptionnel aussi, mais celui de Richard m’impressionne plus encore parce que c’est vraiment un coup tellement tellement tellement naturel, on a l’impression qu’il l’a inventé et que les autres l’ont appris à sa suite. ça part comme un élastique, il rate très très rarement sur ce coup quand il décide d’attaquer avec. Croisé c’est moins bon, moins percutant, c’est comparable à d’autres très bons revers, je pense même que dans l’échange croisé Fed est à son niveau. Mais long de ligne c’est juste imparable. il tire des passings en long de ligne quand il est totalement déporté que je n’ai vu personne tirer; quand il est en jambes. Tirer des passings d’aussi loin je n’ai vu que Nadal sur son coup droit.
      Kuerten avait un revers superbement efficace, plus puissant encore et en tout cas plus lourd, mais Gasquet c’est l’immédiateté et la netteté de la frappe. On sent qu’il n’y a strictement aucune réflexion dans l’exécution, il choisit le moment et vise l’endroit. Gasquet libère son revers en long de ligne comme si toi tu allais à pied poser la balle sur la ligne, avec la même facilité.
      J’ai parfois eu tendance à me dire qu’on en faisait trop sur ce revers, que Youzhny ou Wawrinka faisaient mieux; j’ai été regarder des tonnes de youtube de lui et franchement ce que j’ai vu m’a carrément laissé sans voix. En efficacité pure, en tenant compte de toutes les trajectoires et effets, il y a des revers aussi efficaces que le sien voire plus, mais dans le naturel et le déclenchemet long de ligne, la vitesse de balle, il est intouchable.

    • Damien 11 février 2011 at 09:48

      Le revers de Gasquet est pour moi le meilleur que j’ai pu voir, le plus naturel. Le jeu de Gasquet est construit autour de ce coup.
      Admirez : http://www.youtube.com/watch?v=gUQxb4ZtR-4

  24. Babolat 11 février 2011 at 05:21

    Tiens Berdych et Tsonga ne se sont jamais affrontés. ils sont pourtant du meme cru 1985. ils ne se sont même pas joués en junior. Ca devrait être un match intéressant en tout cas.

  25. karim 11 février 2011 at 09:18

    Ceci dit moi je peux citer que ce que j’ai connu comme coups. Le revers de Nastase à son époque était meilleur que celui de Gasquet à la sienne, mais en valeur absolue Gasquet dépose Nastase. En valeur relative non. Donc que faut-il considérer? Serena sert probablement mieux que Tilden. Se pose la question de considérer ce qu’on a réellement vu, et ce qu’on a lu ou on nous a raconté. C’est super de dire que Eslworth Vines avait un bon service, mais à moins d’avoir 91 ans pour moi c’est juste un effet d’annonce parce qu’on parle de choses qu’on ne connait pas. Il faut avoir vécu la chose, pas l’avoir lue ou visionnée sur des documents d’époque, c’est forcément réducteur. Je me vois mal citer des coups que je n’ai pas vus à l’oeuvre, dans des matches en direct, souvent, dans toutes les situations. ça fait très cultivé de dire que Gonzales était super méga fort, mais la réalité c’est que ce n’est pas vraiment notre opinion sur un coup puisqu’on ne l’a pas vécu, c’est ce qu’en disent les gens qui l’ont vu.
    Est-ce qu’on parle des meilleurs coups répertoriés, ou des meilleurs coups qu’on a eu l’occasion de voir? beaucoup de jeunes sur le site avouent n’avoir pas connu Pete et Dédé, je ne serai pas choqué s’ils citent le service de Karlovic à la place de celui de Sampras. Pour ma part je peux remonter valablement jusqu’à McEnroe et Lendl, au vieux Connors. Aller plus loin en arrière serait juste une tentative de me faire mousser parce que je parlerais de choses que je n’ai pas vécues. Visionner des VHS ne semble pas suffisant.

    • Damien 11 février 2011 at 09:40

      Toi, tu vas avoir de gros problèmes !
      Sinon, tout à fait d’accord avec ce que tu dis. De mon point de vue, il est absolument impossible de comparer des époques aussi éloignées en terme de niveau, matériel, professionalisation etc.
      Je reviendrai plus tard pour donner mon avis sur les meilleurs coups (que j’ai pu voir).

    • Antoine 11 février 2011 at 13:30

      C’est évidemment impossible et absurde de comparer les niveaux de jeu de joueurs d’époque différentes mais je trouve que si on raisonne, non pas globalement, mais coups par coups, c’est plus facile de se livrer à un exercice comparatif en essayant malgré tout de tenir compte de l’évolution du matériel ou du jeu en général.

      Pour certains coups qui ont beaucoup évolué, comme le coup droit, c’est évidemment plus difficile que pour d’autres. On peut relever toutefois des similitudes stylistiques dans certains coups même d’époque différentes, voire très différentes. Maintenant, ce n’est pas la même chose de parler des coups que l’on a vu ou des coups qui sont répertoriés. J’avais évidemment choisi la deuxième option parce que je n’ai évidemment jamais vu Vines, Gonzalez, Kramer ou Hoad servir ou encore Budge faire un revers. En ce cas on ne peut que se fier à ce qu’en disaient leurs contemporains, c’est à dire à leur réputation ou visionner quelques images d’archives qui donnent parfois une idée mais guère plus. Néanmoins, j’ai été impressionné par quelques films de Gonzalez et de Hoad. Pour la période Open et surtout depuis 73-74, on peut quand même regarder les matchs sur VHS et voir la même chose que ce qu’on voyait à la TV à ‘époque. Ce n’est pas forcément comparable avec ce qu’on voit à la TV aujourd’hui parce que les techniques de prise de vue etc..ont changé, mais cela donne quand même un très bonne idée si l’on regarde aujourd’hui un match de Borg par exemple. Enfin, c’est sur que le mieux demeure d’avoir vu soi même les choses sur les courts.

  26. Clemency 11 février 2011 at 11:05

    Ma liste, évidement subjective, parce qu’il faut bien choisir, et qu’il y a quand même pas mal de coups qui se valent, et aussi des coups qui ne sont pas comparable. Le coup droit de Sampras et celui de Nadal, c’est aussi différent qu’un coup droit et un revers. Donc, les coups que je choisirais si on me les offrait, à la fois parce qu’ils sont bon mais parce que c’est ceux que je préfère visuellement :
    Service : Stich – Le relâchement
    Coup droit : Sampras – le long de ligne côté gauche…
    Revers : Korda – d’ailleurs tous ses coups sauf le service
    Volée : Becker – les plongeons, la présence
    Mais je me contenterais de :
    Service : Ivanisevic
    Coup droit : Federer
    Revers : Nalbandian
    Volée : Edberg

  27. antsiran23 11 février 2011 at 11:44

    Ma vision démarre à Borg…

    Service : Sampras, violence et placement 1er et 2nd
    Coup droit : Federer, coup venu de nulle part, millimétré
    Revers : j’aime bien celui du petit suisse Wavrinka
    Volée : Edberg, coup droit et revers
    Demi-volée : Federer
    Passing : Borg. Rien vu si décourageant
    Jeu de jambe : Borg et Federer
    Et une note artistique : Edberg, Federer

    Del Potro qui passe encore un tour à San Jose : il gagne tous ses tie-break…un très bon signe d’une confiance qui revient

  28. Noel 11 février 2011 at 12:07

    Ma liste perso commencerait au milieu des années 90, car comme dit Karim on ne peut pas juger de ce qu’on n’a pas connu.

    Service : Sampras, sans discussion. On peut trouver des services plus puissants, plus esthétiques, peut-être même plus précis (quoique), mais ce coup réalisait chez Sampras une alchimie que je n’ai observée chez aucun joueur actuel: puissance, variété, fiabilité (la seconde balle), précision, et même la force mentale que Antoine évoquait plus haut (bien servir dans les moments importants).

    Coup droit: Federer et Nadal me semble au dessus des autres, mais dans un registre tellement différent des autres qu’il est difficile de trancher.
    Sur certains registres, j’ajouterais le coup droit le Sampras (bout de course) ou celui de Rios, capable de trouver des angles incroyables.

    Revers:
    - A une main, j’hésite comme Karim entre Kuerten et Gasquet. Si on cherche le revers le plus pur techniquement parlant, et le plus naturel, le plus facile, Gasquet a sans doute une longueur d’avance. Si par contre on considère la capacité à faire le jeu avec ce coup et à varier, Guga nettement au dessus. Et puis, même si le revers de Gasquet est techniquement parfait, celui de Guga a une esthétique, une gestuelle qui n’appartient qu’à lui. C’est un coup unique, comme le coup droit de Sampras.

    - A deux mains: Nalbandian et Safin. Ou comment un coup si souvent laborieux et robotique peut devenir merveilleux de fluidité, de précision et de variété.

    Volée : Rafter m’a personnellement marqué, mais les videos de Mac, edberg ou Becker sont bluffantes.

    Demi-volée: Sampras. Définitivement.

    Passing: Nadal. Monstrueux.

    J’ajouterais personnellement une catégorie « coups virtuotiques » (demi-volées fond de cours, tweener, contre-smash et autres bizarreries) dont Federer est incontestablement le maître

    • karim 11 février 2011 at 12:47

      Ta dernière catégorie a été créée pour Fed :-)

      Revers à deux mains je suis 100% d’accord avec toi. J’avoue aussi un petit faible pour le revers croisé d’André, pour moi c’est au niveau des deux autres, mais il partait moins naturellement long de ligne que Nalbide par exemple.
      Si tu as aimé Rafter au filet, tu aurais adoré Cash, c’est idem. Campé sur ses appuis, solide, compact, puissant, rapide, félin mais plus dans le registre du lion que de la panthère Edberg, techniquement pur et parfait.

      Sinon que dans les revers à une main, Korda est au niveau des meilleurs, lui était gaucher. En revers croisé je pense que c’est ce qui s’est fait de mieux, une pure merveille.

    • Patricia 11 février 2011 at 13:30

      [A une main, j’hésite comme Karim entre Kuerten et Gasquet. Si on cherche le revers le plus pur techniquement parlant, et le plus naturel, le plus facile, Gasquet a sans doute une longueur d’avance. Si par contre on considère la capacité à faire le jeu avec ce coup et à varier, Guga nettement au dessus.]

      Pour moi, là où Richard est au-dessus de tout le monde sans exception en revers, c’est dans la capacité à tirer un coup gagnant depuis la fosse des photographes.
      Pour la capacité à faire le jeu et varier, je dirais que Richard est au niveau de Kuerten quand il joue très bien, ce qui lui arrive moins souvent que Guga… Il fait tout le jeu en revers dans ces cas là, surtout sur terre où il arrive à faire gicler son lift monstrueusement croisé long (c’est largement au delà de ce que youzhny et Kohli savent faire), de faire 4 revers croisés différents en succession et il est capable de changement d’orientation aussi soudains et masqués que Nalbandian (qui est LE maître des trajectoires venues d’ailleurs).

      • karim 11 février 2011 at 15:25

        « capacité à tirer un coup gagnant depuis la fosse des photographes »

        c’est exactement ce dont je parlais, il tire des passings du fin fond que seul Nadal arrive à égaler en coup droit. c’est juste fou.

  29. Patricia 11 février 2011 at 13:41

    Un mot sur l’article : exceptionnellement maîtrisé, structure, ampleur et intérêt du propos, qualité d’expression, jusqu’au choix du titre… Un équilibre accompli.
    Congrats, Maître Yoda. La Force était avec vous.

  30. Antoine 11 février 2011 at 13:49

    Je n’avais pas mis Kuerten dans ma petite liste en ce qui concerne le revers parce que je pense qu’il n’était pas meilleur que celui de Connors mais son nom m’tait bien sûr venu à l’esprit et si je devais en citer un sur la période postérieure à Connors, c’est lui que je prendrai plutôt que Safin, Nalbandian ou Gasquet. Concernant ce dernier, si son revers est son coup le plus efficace, il ne me parait pas avoir une grande varité d’effets à sa disposition: il le joue presque toujours lifté sauf s’il ne peut vraiment pas faire autrement. Par ailleurs, mais c’est un autre sujet, esthétiquement je ne l’aime pas trop parce que comme pour le reste il a tendance à le jouer sur les talons ou en reculant et que je trouve cela franchement laid.

  31. Arno 11 février 2011 at 15:12

    Mon petit classement à moi:

    Au service, je pense qu’il faut faire un distinguo entre la première et la deuxième balle.

    Sur la première, ils sont pour moi 4 à se dégager: Sampras, Ivanisevic, Roddick et Karlovic.
    Par contre, sur la seconde, c’est Pete, seul au monde. C’était puissant, varié, toujours délicat pour le relanceur. Le top.

    Le coup droit, c’est Federer. L’arme ultime qui part de partout pour arriver n’importe où. Monstrueux et en même temps magnifique.

    Le revers à une main, Guga. Il démontait la résistance adverse comme Nadal le fait aujourd’hui avec son coup droit, toutes proportions gardées. Gasquet, vous blaguez, j’espère??? C’est beau mais il ne sait le rendre efficace que bien trop rarement…

    Le revers à deux mains, Nalbandian et Nalbandian. En 3, Nalbandian.

    La volée de revers, Edberg, rien à dire.

    La volée de coup droit, c’est plus dur, mais je dirais Rafter, parce que j’adorais ce joueur.

    La demi-volée au filet, c’est McEnroe. Sur certaines vidéos, j’ai vu tout simplement des coups qui n’existent pas. Fabuleux.

    La demi-volée de fond de court: Fed. Il te prend la balle au ras du sol, sur la ligne de fond, et ça part encore plus vite que c’est arrivé. C’est LE coup le plus incroyable que je connaisse, et c’est le seul à le faire très régulièrement. Agassi prenait la balle très tôt, mais ça… C’est encore autre chose.

    La smash, c’est Sampras qui écrasait littéralement la balle dans le camp adverse avec une violence jamais vue, tout en ne ratant quasiment pas.

    L’amortie, de notre temps, ça se perd… Il reste Fed, surtout sur TB. J’ai aussi des souvenirs de Coria qui l’utilisait beaucoup, il me semble.

    J’oubliais le passing: Nadal dans ceux que je connais est intouchable, mais je n’ai jamais vu un match entier de Borg qui était apparemment un métronome dans ce domaine.

    • Noel 11 février 2011 at 15:30

      Il ne me semble pas que l’amortie se perde… On en voit beaucoup, et de nombreux joueurs la tentent, à défaut de la réussir. Après, c’est un coup difficile qui demande du touché, donc les joueurs à bien maitriser ce coup sont peu nombreux, mais ça a surement toujours été le cas. Ce qui régresse bel et bien cependant, c’est la volée-amortie.

      En fait, l’amortie reste un coup assez utilisé pour attirer les adversaires au filet et les y faire jouer, à une époque où la volée est de moins en moins maitrisé. Ce qui est rare en revanche – mais l’a toujours été à mon avis – ce sont les amorties assez bien touchées pour faire coup gagnant.

      • karim 11 février 2011 at 15:35

        au contraire je trouve que l’amortie est pas employée, d’autant plus que sur les surfaces très lentes il devient difficile de faire des clean winners. on voit beaucoup d’amorties, pas toujours bien touchées c’est vrai.

      • Arno 11 février 2011 at 15:37

        En fait, l’amortie c’est maintenant un coup d’approche, qui prépare un passing!!! Le monde à l’envers…

    • karim 11 février 2011 at 15:33

      Sur le smash Yoda Rouge je dirais que dans la comparaison infondée Pete contre Roger, c’est le coup sur lequel l’écart est le plus grand entre les deux (avec le revers mais dans l’autre sens). Pete avait une faculté incroyable à frapper au-dessus de la tête, il avait une détente sèche impressionnante et une sangle abdominale forcément solidissime pour imprimer tellement de violence à un mouvement exécuté sans aucun appui au sol. Fed réalise rarement des smashs totalement gagnants en reculant, chose que Sampras fait à la douzaine. Fed manque souvent de punch sur ses overhead, il n’a pas la puissance de ce côté là. il joue beaucoup sur le placement dans un registre où Sampras avait une faculté incroyable à déclencher la foudre. Rafter aussi smashait remarquablement, très puissant sur l’exercice alors que son service n’a jamais affolé le chronomètre.

      • Arno 11 février 2011 at 15:36

        Entièrement d’accord, Yoda vert.

        Par contre, le smash de revers de Doudou, c’est quand même très très fort.

        • Pierre 11 février 2011 at 15:39

          Pour le smash de revers, je trouve que Nadal est hyper impressionnant, c’est coup gagnant à chaque fois.

          • Arno 11 février 2011 at 15:46

            Le problème c’est qu’il vient rarement au filet… Je n’ai pas d’image dans mon cerveau qui montre Nadal faire un smash de revers, mais je te fais confiance, Pierre.

            • karim 11 février 2011 at 16:26

              moi itou.

        • karim 11 février 2011 at 15:39

          sur le smash de revers il est effectivement impressionnant. y’avait Noah aussi très fort sur ce coup.

    • Coach Kevinovitch 11 février 2011 at 17:17

      N’ayant pas pu voir le tennis des années 80 car né quand cette décennie prenait fin et ayant vu le tennis des nineties à que pendant Roland-Garros car pas encore mordu de la petite balle jaune, je n’ai pas de grande référence mais je vais essayer de donner mon humble avis:

      Service: Pour moi, un service c’est la première et la seconde à la fois. De plus, le nombre d’aces compte moins que le fait de bien servir aux moments importants puisque c’est cela qui fait gagner des matches. Donc Sampras sans discussion.

      Le coup droit: Le meilleur objectivement est celui de Federer, mes préférés sont ceux de Nadal et Fernando Gonzalez. Mention spéciale à celui de….Nalbandian.

      Revers à 1 main: Federer et…..HENIN (Si, si, ne soyons pas misogyne!). Celui de Gasquet? On a trop fait de bruit sur sa beauté alors que celui de Youzhny est plus beau, celui de Wawrinka est meilleur.

      Double-handed backhand: Nalbandian sans discussion

      Amortie: Celui de Coria c’était quelque chose!

      Pour la volée (forehand and backhand), ces messieurs de l’ATP ne voulant ou ne pouvant plus en faire et comme je n’ai pas vu avec mes yeux vu Edberg et Rafter jouer pendant leur carrière, je ne peux pas en dire grand chose. Idem pour la demi-volée au filet de Mc Enroe et le smash de Sampras.

      D’accord avec toi pour la demi-volée de fond de court et le passing.

  32. Arno 11 février 2011 at 15:15

    A noter que Tsonga, un joueur de la team de Karim, a bénéficié d’un abandon.

    C’est à ce genre de détails que tu t’aperçois que 2012 et la fin du monde, c’est bientôt…

  33. karim 11 février 2011 at 15:43

    Sinon qu’avec Mancini, Calleri, Costa, Corretja, Mantilla, Almagro on a une superbe armada de revers à une main techniquement très très beaux et super efficaces, sur TB notamment. l’école hispanophone nous a vraiment totalement gâtés de ce côté depuis 20 ans. Mancini c’était la puissance et la violence de la frappe, Almagro et Calleri c’est l’explosion nucléaire, Costa savait le mettre absolument partout, Mantilla et Corretja c’était zéro faute directe, lift épuisant et les passings laisse tomber, tu peux pas aller chercher.

    • Arno 11 février 2011 at 15:52

      Calleri, il jouait pas au tennis. Il venait sur le court pour détruire par pulvérisation des pauvres petites balles jaunes qui n’avaient rien demandé. Par contre, quand ça rentrait, c’était une boucherie.

      Alamgro et Gasquet, même problème (avec des styles complètement différent): un revers monumental mais pas assez de cerveau pour savoir quoi en faire. Donnez-le à Fed, merde!!! Il saura s’en servir, lui…

      • peterson 11 février 2011 at 16:58

        Il me semble que Calleri avait essayé la boxe avant de devenir un joueur de tennis pro il avait finalement opté pour le tennis moins douloureux ,il avait sans doute du garder le même type de démarche

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