Attendus au tournant

By  | 31 octobre 2011 | Filed under: Regards

A les suivre et à les attendre avec tant de ferveur, on se met à espérer et on se retrouve souvent déçu. Pour le moment, ils sont peu à être redoutés. Quelques honnêtes perfs, quelques scalps dans leur hotte : la moisson est pourtant loin d’être pauvre et ils peuvent se féliciter d’avoir profité de cette année 2011, soit pour s’installer dans le Top 100, soit pour conforter leur place. Qui ? Mais les jeunes bien sûr !

Il s’agit d’abord de s’entendre sur l’appellation « jeune ». On considérera dans ce cas un joueur connu du cyber-public et âgé de 22 ans maximum. Partant de ce postulat et au vu des résultats de cette année, on peut alors établir trois sous-catégories : ceux qui ont percé, ceux sont en passe de le faire et ceux qui restent pour l’instant encore à quai. Quoi qu’il en soit, chacun des joueurs sélectionnés a, à  un moment ou un autre de la saison, fait parler de lui, soit par son style, soit par son ascension ou encore par les têtes qu’il aura su couper. Dressons un rapide portrait de ces fameux oiseaux rares, avant de mettre en lumière leurs prises de guerre.

J’y suis et j’y reste

  • Milos Raonic, 20 ans

Comment ne pas commencer par lui ? Révélation du premier trimestre,  le bougre a commencé l’année 156e mondial et va la finir dans le Top 30. Le Canadien n’a pas volé sa place : avec un service dévastateur et une volonté prononcée d’aller vers l’avant, c’est tambour battant qu’il s’est imposé, comme un grand. Tout commence à l’Open d’Australie où il atteint les huitièmes de finale alors qu’il ne s’agit que de sa deuxième participation à un tournoi du Grand chelem. Du haut de son mètre 96, il écrase deux têtes de série, Llodra et Youzhny, avant de s’incliner avec les honneurs, en quatre sets, contre David Ferrer. Il repart de l’avant et, à peine un mois plus tard, remporte son premier tournoi à San Jose en s’imposant notamment face à Verdasco en finale. Son service fait des merveilles et, à ce moment-là, il a remporté les neufs tie-breaks qu’il a disputé depuis le début de l’année ! Du coffre et un mental, donc. Raonic poursuit son « run » et atteint sa deuxième finale en deux semaines, à Memphis. Après une nouvelle victoire sur Verdasco (qui lui offre au passage un ticket pour une leçon sur terre battue au printemps) et d’autres sur Stepanek et Fish, c’est maintenant Andy Roddick qui l’attend. Raonic tombe en trois sets accrochés, dont deux tie-breaks. Sa course est séduisante et on attend de le voir à l’œuvre sur terre battue, où le service seul ne fait pas gagner un match. Sa saison commence bien avec deux huitièmes de finale, à Monte-Carlo et Barcelone, puis une demi-finale à Estoril où, blessé, il abandonne face à son nouvel ami Verdasco. Le grand Canadien ne gagne alors plus deux matchs de suite avant Halle dont il ralliera les quarts. Avec un troisième tour théorique face à Rafael Nadal à Wimbledon, Raonic est attendu comme jamais. De confrontation il n’y aura pas, Milos se blessant face à Gilles Muller. Il a repris la compétition lors des barrages de Coupe Davis, où le Canada a battu la Belgique, et semble se remettre au niveau, en atteste sa demi-finale à Stockholm, où il s’incline en trois sets face à Gaël Monfils. Au sixième rang du total d’aces réalisés en 2011 (en manquant trois mois de compétition !) et au second rang des points gagnés sur première balle (78%), le grand Milos est incontestablement à ranger dans la famille des grands serveurs. Il est actuellement 28e mondial.

  • Alexandr Dolgopolov Jr, 22 ans

Un nom de cowboy de l’Est pour celui qui a su devenir la coqueluche d’une bande de 15-lovers. Il rentre tout juste dans la catégorie d’âge mais son jeu est d’une fraicheur telle qu’il pourrait avoir 40 ou 50 ans, Dolgo, c’est de la bombe ! Au propre comme au figuré d’ailleurs. L’Ukrainien n’a pas son pareil pour faire « exploser » son tennis. Coups droit fusées, amorties à la pelle et service perfor(m)ant : une panoplie à toute épreuve ! C’est simple, aucun de ses coups n’est conventionnel. Voilà un joueur qui en exaspère d’autres, par exemple Troicki à Roland-Garros qui, s’il a gagné, a dû subir plus de quarante amorties ! Dolgopolov, c’est un joueur à nul autre pareil. Il baigne dans le monde du tennis depuis sa plus tendre enfance, mais du côté « off ». En effet, son père, lui-même ancien joueur, a longtemps été l’entraîneur d’Andrei Medvedev. Le petit Alexandr a ainsi grandi au milieu des Becker, Courier et autres vedettes du tennis des 90′s. A l’aise sur toutes les surfaces, c’est à l’Open d’Australie qu’il s’est révélé, raflant un quart de finale avec des victoires de prestige sur Soderling et Tsonga. Il s’envole ensuite vers l’Amérique du Sud pour la saison clandestine de terre battue. Il atteint la finale à Costa do Sauipe et les demi-finales à Acapulco. Une nouvelle victoire sur Tsonga au passage, Dolgopolov parvient en huitième à Miami où son match contre Nadal (1 et 2) ne restera pas dans les annales. C’est alors une période trouble pour l’Ukrainien, où il ne dépasse plus le premier tour avant le tournoi de Nice, dans lequel il enregistre une victoire sur Ferrer. Roland-Garros et Wimbledon sont la pluie avant le beau temps : premier titre à Umag, décroché contre un camarade de promo, Marin Cilic. On le retrouve ensuite à New York où il tient la dragée haute au futur lauréat Djokovic, perdant un tiebreak élevé jusqu’à 16 points à 14 ! A Shanghai, il atteint les quarts de finale. Sa fantaisie et sa touche d’originalité sont une nécessité pour un circuit qu’on n’a de cesse de qualifier de trop lisse. Son plaisir évident du jeu fait plaisir à voir… En contrepartie, quand « The Dog » n’est pas dans son assiette cela se ressent tout de suite et les éliminations au premier tour sont nombreuses. Il a commencé l’année à la 48e place et est pour l’instant 17e. En ce qui le concerne, 2012 sera une année pile ou face : soit il intégrera le Top 10, soit il sortira du Top 50. C’est le pari de l’auteur !

Je sens que j’y suis presque

  • Ryan Harrison, 19 ans

Attention, coup de cœur de l’auteur ! Outre-Atlantique, on le surnomme le « Comeback kid ». Aurait-on affaire à un énième pou, à un limeur froid de plus ? Que nenni ! Le jeune Ryan a du cœur et il en use ! Il possède un service vicieux au possible, avec lequel il touche toutes les zones, mais qu’il ne maîtrise pas encore absolument. Son coup droit fluide n’est pas sans rappeler celui de Cilic. Plus que la puissance, c’est l’éclat qu’Harrison recherche. Et avec ses faux airs de Luke Skywalker, on a vite fait de lui reprocher un manque de « Force ». En effet, il faudra sûrement pour lui (re)passer par la case salle de musculation afin de confirmer les espoirs qui pèsent sur lui. Son premier fait d’arme est un huitième de finale à Indian Wells. Sur sa route il bat Chardy, Garcia-Lopez et un certain Raonic avant de tomber face à Federer. Silence radio jusqu’à Wimbledon, où il s’incline en cinq sets face à Ferrer lors d’un match de qualité. Puis, contrairement à ses deux camarades ci-dessus, l’Américain brille durant la saison estivale de dur, chez lui justement. Jugez plutôt : demi-finales à Atlanta et Los Angeles, à chaque fois battu par l’homme en forme du moment, Mardy Fish. Il paye ensuite le prix de ses efforts et s’incline au premier tour de l’US Open, battu par Cilic mais en servant pour le gain de la deuxième et de la troisième manche. Des erreurs de jeunesse qui, on l’espère, ne tarderont pas à être gommées. La tournée asiatique le voit remporter sa plus belle victoire, contre Troicki à Shanghai. Malheureusement, comme c’est d’usage après une belle perf, il ne digère pas et se fait sortir au tour suivant par un obscur joueur. Pas de résultats probants en Grand chelem pour le garçon, la faute peut-être à une volonté stricte de refuser les wild-cards qui lui sont accordées et de passer par les qualifications. Passé de la 173e à déjà la 76e place mondiale, ces phases de qualifications ne seront peut-être bientôt plus qu’un lointain souvenir…

  • Kei Nishikori, 21 ans

Le Japonais suscite beaucoup d’attentes, mais sa discrétion sur le circuit soulève des interrogations : au fait, pourquoi l’attend-on autant ? Sans vrai coup fort, sans coup d’éclat, Nishikori a vite fait de passer inaperçu. Peut-être le fantasme d’un tennisman-samouraï séduit-il beaucoup ? Non, la vraie promesse du Japonais, c’est sa précocité. C’est en 2008 qu’il remporte son unique titre, à Delray Beach contre Blake, avant de d’atteindre les huitièmes de finale à New York en battant au passage David Ferrer. Il gagne alors 200 places en un an. Son année 2009 est gâchée par une blessure au coude, qui casse sa dynamique et ne lui permet pas de reprendre son souffle en 2010. De retour dans la cour des grands en 2011, sa saison est loin d’être honteuse. Troisième tour à l’Open d’Australie, demi-finale à Delray Beach, finale à Houston après avoir sorti Mardy Fish et demi-finale à Eastbourne. Un Japonais tout-terrain donc. Mais c’est sur son continent qu’il fait le plus parler de lui : demi-finale à Kuala Lumpur et surtout une belle demi-finale à Shanghai, après avoir successivement éliminé Haase, Tsonga, Giraldo et Dolgopolov. Cerise sur le gâteau, ce parcours lui permet de devenir le joueur japonais le mieux classé de l’histoire : 30e mondial.

  • Bernard Tomic, 19 ans

Le plus jeune de notre promo et peut-être le plus gros potentiel du groupe. Avec sa gestuelle déliée et son attitude détachée, l’Australien détonne et on peut se demander parfois si l’envie y est. Ce serait se méprendre, car si Bernie marche lentement entre les points c’est pour mieux claquer une accélération long de ligne la seconde d’après ! Le profil-type du joueur imprévisible et cela s’est traduit dans ses résultats cette année. Chez lui, à Melbourne, Tomic décroche un troisième tour de gala face à Rafael Nadal. Son cadeau après avoir sorti Chardy et Lopez. S’il encaisse vite un 6/2 au premier set, il ne se démonte pas et mène 4-0 au deuxième ! Le mental flanche – on lui pardonnera, c’est arrivé à  d’autres mieux classé que lui face à l’Espagnol - et Nadal empoche le set à l’expérience. Ce n’est pas grave, ce que l’on a vu est une belle promesse pour la suite. Une suite qui se fait attendre : ce n’est qu’à Wimbledon que le diablotin ressort de sa boîte, mais de quelle façon ! Sorti des qualifications, il élimine Davydenko, Andreev après avoir été mené deux sets à rien, Söderling (diminué mais ayant sorti aux tours précédents Hewitt et Petzschner) et n’est battu que par le futur vainqueur Djokovic, et en quatre sets ! Bernie, l’homme des grandes occasions ? Il répond aussi présent en Coupe Davis avec une victoire en quatre sets sur Wawrinka en barrages. Après son match contre Federer, son idole, ce dernier a déclaré : « Tomic joue au tennis ». Par les temps qui courent, c’est un compliment, surtout quand la phrase est prononcée par Roger. Le garçon poursuit sa course et coupe la tête de Troicki à Tokyo pour atteindre les quarts de finale. Il persiste et signe à Shanghai en éliminant Mardy Fish en trois sets. Si les résultats sont là, il manque encore de régularité. Toujours est-il qu’il a sauté de la 208e place en début d’année à la 44e. Il lui faudra faire attention à récolter un bon nombre de points en début d’année car son quart à Wimbledon pèse très lourd dans son total.

  • Donald Young, 22 ans

Au même âge que Dolgopolov, Young a bien moins prouvé, c’est pourquoi il n’est placé que dans cette catégorie, même s’il a rattrapé une partie de son retard cette année. Présenté comme le petit prodige du tennis américain, il a déjà quelques proies à se mettre sous la dent. Seul gaucher de la catégorie, il propose un jeu atypique. Manquant parfois de puissance, il gomme cette lacune en fonçant vers le filet pour couper les trajectoires et abréger les échanges. Sa saison se décompose en deux pics : une victoire contre un Murray sans repères à Indian Wells et un huitième de finale à l’US Open, perdu contre ce même Murray. Entre temps, rien si ce n’est une demi-finale à Washington. On retient également des victoires sur Melzer et Wawrinka. Durant la tournée asiatique, il confirme sa belle forme de l’US Open en atteignant la finale à Bangkok, à la faveur de victoires sur Andreev, Garcia-Lopez et Monfils. Avec sa casquette portée sur le côté, le garçon semble plein d’entrain et assez avenant, peut-être peut-on y voir une chance de dérider un peu le circuit ? S’il est difficile d’en espérer un futur très grand, il n’est pas impossible de le voir s’installer durablement parmi les 30 premiers mondiaux. Parti de la 127e place mondiale, il est pour l’instant 41e.

Mais je suis où, là ?

  • Grigor Dimitrov, 20 ans

On avait suivi son ascencion en fin d’année dernière, sa victoire en Challenger face à Llodra notamment, et on attendait qu’il entre dans le Top 100 dès la fin 2010. Cela n’a pas été le cas, et « Baby Fed » a commencé l’année 106e au classement ATP, le tout terni par une affaire de prise de bec avec un juge-arbitre. Pas très glamour, enfin, Federer était lui-même une belle tête de lard dans ses jeunes années, alors… Sauf que les résultats du Bulgare ne suivent pas. Révélé en 2009 par une victoire sur Berdych et une belle lutte face à Nadal à Rotterdam, Dimitrov n’a depuis pas comblé les attentes portées sur lui. La faute au poids trop lourd du costume de Superman ? Demandez à Richard Gasquet… Sauf que Gasquet, lui, à 19 ans il battait le numéro 1 mondial ! Dimitrov se cherche et ne sait pas si ce qu’il trouve lui correspond. Sa gestuelle est troublement calquée sur celle de Federer, du service au coup droit. Il y a pire comme modèle, me direz-vous. Et vous aurez raison, sauf que certains modèles n’en sont pas et ne peuvent être reproduits. Des quarts à Munich et Eastbourne au printemps (victoires sur Baghdatis et Anderson), des quarts à Bangkok et Stockholm à l’automne (victoires sur Dodig et Chela), voilà résumée la saison du prodige bulgare. Il ne semble jamais loin de remporter des rencontres contre les meilleurs (Tsonga, Roddick) mais peine toujours à conclure. On sait qu’avec ce genre de joueur toujours agréable à voir jouer, le cocktail initialement explosif prend du temps à devenir stable. Ce serait une analogie de plus avec Federer et c’est en tout cas tout le mal qu’on lui souhaite ! Il passe tout de même de la 106e place à la 70e.

  • Benoît Paire, 22 ans

Parce qu’il faut bien un Français, et que la relève ne s’annonce pas brillante… Le plus fou de tous, le plus désordonné, le plus incongru. Plus que tennisman, on l’aurait bien vu jongler avec des tronçonneuses ou traverser la mangrove amazonienne avec pour seuls amis un canif et une bobine de fil tel un Bear Grylls version Bouglione. Mais non, Benoît a choisi le tennis, et ce n’est pas pour autant qu’il change son style ! Benoît Paire ose tout, c’est même à ça qu’on reconnaît que c’est un joueur fantasque ! Le roi de l’amortie (ratée) en somme. Entré dans le Top 100 en début d’année, pour dresser un récapitulatif de sa saison il faut regarder du côté des Challengers, puisqu’il n’a sur le circuit principal qu’une – toujours savoureuse – victoire sur Simon à Rotterdam à se mettre sous la dent. Ses victimes de l’année se nomment Cipolla, Clément, Leonardo Mayer, Bolelli, Greul, Golubev… Pas du beau gibier pour le chasseur Paire. Malgré tout, on sent que derrière ces facéties se cache un joueur qui, s’il apprend à se dompter, peut grimper au classement et faire mal aux autres. Son caractère peut être un grain de sel intéressant dans le circuit actuel. Pour l’instant sur le papier, c’est pauvre mais au pays du Coq Sportif les espoirs se font rares et on prend ce que l’on trouve… 111e mondial, il a encore le temps de mettre de l’eau dans son vin.

Epilogue

On se plaint souvent du manque de relève et de la stagnation des acteurs en place. Mais si on regarde de plus près, de discrets mais nets changements ont eu lieu. Parmi les joueurs sélectionnés ici, on remarque qu’un service puissant est presque la condition sine qua non pour se faire une place au soleil. Deuxième point, ces jeunes joueurs ne sont pas des monstres physiques, pour certains d’entre eux c’est même leur point faible. En revanche, au-delà de ce fameux service qu’il faut s’attendre à voir de plus en plus, la palette de coups de ces (peut-être) futurs grands noms est pour le moins fournie. Variations, montées au filet, coups spectaculaires parfois…  On ne peut pas dire qu’ils ont froid aux yeux ! Si ces gars-là percent, on ne pourra plus se plaindre d’un circuit trop terne et uniforme.

Sur la question des résultats obtenus, on note une nette préférence pour les surfaces dures. Les tournées nord-américaines et asiatiques notamment ont fait des heureux. Ils sont peu à apprécier la terre battue, à part les exceptions Raonic et Dolgopolov, ce dernier clamant même qu’il s’agit de sa surface favorite. Sur gazon on retrouve déjà le sourire, avec Tomic et Dimitrov aux premières loges. En bref, leur champ d’action semble assez large pour contenter tout le monde.

Cette saison 2011 a permis la mise en place de nouveaux acteurs et les premiers reflets de bourgeons qu’on aura plaisir à voir éclore. Si l’émergeance fulgurante d’un nouveau patron n’est pas à attendre, il n’est pas impossible que les candidats de cet article se paient leur part du gâteau. Les grands événements ne leur font pas peur et c’est tant mieux. Finalement, on a l’impression que leur ultime obstacle, c’est eux-mêmes. Il serait temps pour eux de régler leurs problèmes d’identité et de rentrer d’un coup d’un seul dans la cour des très grands car, on le sait, les vieux briscards ont les dents qui rayent le parquet et n’aiment pas être délogés. Alors, Milos, Bernie et les autres, 2012 : année de la confirmation ?

About 

A fait l'acquisition d'un revers à une main et vit d'un amour sans fin pour la famille des talents au bras juste. Mon carré d'as : Agassi, Safin, Kuerten, Federer...

Tags:

100 Responses to Attendus au tournant

  1. Robin 2 novembre 2011 at 15:58

    Murray n’écarte pas la possibilité qu’il se soit blessé en dormant. Bon.

    • Colin 2 novembre 2011 at 17:00

      C’est une histoire à dormir debout !

  2. Ulysse 2 novembre 2011 at 17:01

    Je ne comprends pas. A 17 heures Live Score Tennis indique partie en cours pour Murray – Haase. 2 partout dans le deuxième set.

    • Djita 2 novembre 2011 at 17:04

      Oula où es-tu toi?

    • Robin 2 novembre 2011 at 17:15

      C’est Chiudinelli qui joue en ce moment contre Haase.

    • Robin 2 novembre 2011 at 17:42

      Victoire de Haase à l’instant, au tie-break du second set avec une belle résistance de Marco sur la fin et de jolis points au filet. J’aime bien le Néerlandais, il a toujours un air triste (il me semble que je l’avais dans ma team odyssée, si quelques anciens du site se souviennent de ce jeu ^^).

  3. William 2 novembre 2011 at 18:45

    L’article est plus un bilan qu’autre chose en fait. C’est intéressant de le sortir maintenant car on arrive à la fin de la premiere année « pleine » d’un paquet de newcomers et c’est l’occasion de voir comment ils ont géré cette plongée en eaux troubles. Raonic s’est blessé, Dolgo et Tomic fonctionnent sur courant alternatif, Harrison et Dimitrov manque d’un fond de jeu solide…
    La tournée asiatique a quasiment souri à tout le monde après un petit passage à vide estival. Sur l’année, les jeunes ont presque fait parler d’eux à chaque saison, avec un bémol pour la terre battue à cause d’un Dolgopolov malheureusement à côté de ses pompes… Mais j’ai bon espoir pour 2012 !

  4. Cochran 2 novembre 2011 at 18:58

    eh ben Doudou… 6-1 sans bavure au 1er set et puis et puis… double break contre lui à l’instant, avec 3 doubles fautes d’affilées, je ne me souviens pas de l’avoir vu faire pareille série sur son service ! Il a le regard noir en tt cas.

    • Nath 2 novembre 2011 at 19:05

      C’est cruel de laisser Nieminen croire en ses chances.

  5. Cochran 2 novembre 2011 at 19:06

    et encore une double d’entrée de jeu… Soit 4 sur 6 services. Bon heureusement il a rattrapé un de ses breaks perdus mais que c’est laborieux !

  6. Nath 2 novembre 2011 at 19:14

    Elle commence à m’énerver la Golovin : « Il joue que avec le bras » :x Personne ne lui a appris les apostrophes ?
    5-4 Nieminen service à suivre.

  7. Cochran 2 novembre 2011 at 19:29

    quand Fed fâché, lui toujours faire comme çà

    • Djita 2 novembre 2011 at 19:37

      :lol: pas fâché Federer sinon lui méchant! méchant! :evil:

  8. Alexis 2 novembre 2011 at 19:38

    C’est la farandole des doubles ici.

  9. Cochran 2 novembre 2011 at 19:54

    Pas terrible le Fed aujourd’hui qui assure l’essentiel. A part un bon 1er set, je l’ai trouvé lent, pas très bon au service (surtout en seconde, même si 58% de 1ère, c’est pas top, malgré 10 aces) et emprunté dès que l’échange s’allongeait. Pourtant, Nieminen n’était pas vraiment en état de grâce. Manque de rythme sans doute, jour sans, whatever, avec son tableau qui se dégage, ce serait dommage qu’il n’aille pas en finale tout de même !

  10. Patricia 2 novembre 2011 at 20:58

    Tant qu’à choisir le français de service, Mannarino était plus honorable que Paire… Même âge, meilleur classement (percée dans le top 50), quelques scalps de bon aloi, notamment sur gazon rapide où il sort en enfilade del Potro et Simon (mais aussi Youzhny et Gasquet)… Atteint une demi à Johannesburg. Et gaucher !

    • William 2 novembre 2011 at 21:03

      J’y avais pensé, mais il a 23 ans et je voulais me restreindre aux 22 ans et moins parce qu’au-delà il y avait déjà les Cilic, Gulbis, Del Potro…et Mannarino !

      • Patricia 3 novembre 2011 at 18:45

        Il faut bien arrêter un critère en effet (je regardais l’année et non la date d’anniversaire)… mais 5 mois de différence, c’est pas bézef… Cilic et del Potro c’est pire, ils ont 2 mois de plus que Paire, Gulbis 3 mois !…

        Il y a un gouffre entre les accomplissements réalisés par del Potro qui gagne un GC et la perf de Raonic au même âge.

        On relativise aussi les percées des « 22 ans » quand on voit que Querrey remportait 4 tournois, multisurfaces, au même âge, 1/4 à l’USO à 21 ans… mais végète cette année. Sic transit gloria mundi pour la plupart des jeunes pousses, y compris les plus précoces.

  11. Nath 2 novembre 2011 at 21:21

    Je viens de regarder les vidéos intégrées à l’article. Je suis d’accord avec la classification.
    Je laisse volontairement de côté la dernière catégorie pour me concentrer sur les jeunes qui font le plus parler d’eux.

    Je ne suis pas convaincue par Young, je pense qu’il est capable de passer à travers ses matches pendant plusieurs mois de suite, à aligner des fautes dans tous les sens, un peu comme un Melzer ou un Verdasco.
    Harrison et Nishikori me plaisent, je pense qu’ils peuvent (si épargnés par les blessures, Kei en sait quelque chose) devenir réguliers tout au long d’une saison, avec un bémol sur TB pour le Japonais. J’ai moins de réserves sur Harrison sur ce dernier point : même si je ne l’imagine pas dans les tout meilleurs sur la surface, je ne le vois pas développer une véritable allergie.
    Raonic ? A voir sur gazon, mais un trop gros service pour m’enthousiasmer.
    J’ai du mal à me faire un avis sur Tomic, la vidéo que William nous a dégotée est très sympa, mais je ne sais pas trop ce qu’il peut donner sur dur lent, ne parlons pas de terre battue. Il pourrait être LE joueur à voir sur gazon dans les années à venir.
    Dolgo est celui que je connais le mieux. A prendre pour ce qu’il est, un fantasque joueur multisurfaces, en profiter quand il joue bien et ne pas attendre de lui qu’il se lance dans une série de victoires excédant 2 tournois. Un intermittent dont les perfs’ nous surprennet agréablement.

  12. Cochran 3 novembre 2011 at 11:46

    Nadal forfait pour Bercy, de mauvais augure pour le Masters ?

    • Guillaume 3 novembre 2011 at 12:04

      Au contraire, remember 2010 !

      Ca confirme juste une fois de plus que pour les tous meilleurs, c’est soit l’Asie et Shanghai, soit l’Europe et Bercy, mais certainement pas les deux. Dans le fond, c’était plutôt prévisible, surtout qu’en plus du Masters il y a la finale de Coupe Davis en ligne de mire.

  13. Guillaume 3 novembre 2011 at 12:03

    Rien à voir mais pour tous ceux qui ont vibré à Lyon en 91 :

    http://www.eurosport.fr/tennis/coupe-davis-2/2011/1991-tresors-caches_sto3014422/story.shtml

    C’est extrêmement intéressant.

    • karim 3 novembre 2011 at 22:01

      oh c’est superbe, c’est magnifique. Les petites anecdotes derrière les compétitions, relater les émotions, tout ce qui échappe au public. il en faudrait plus des articles comme ça. si j’avais pu j’aurais envoyé l’équipe de France se réchauffer sur Mars tellement leur victoire m’a fait mal au cul, mais en lisant ça on les trouve tout de suite nettement plus sympathiques.

    • Jeanne 4 novembre 2011 at 00:25

      Très intéressant notamment l’histoire de Leconte. Même si je pense qu’en 1991 Sampras était encore prenable, mais cela ne diminue en rien la perf de Leconte et de Forget, surtout du premier qui revenait du diable vauvert

    • Jeanne 4 novembre 2011 at 00:26

      Pourquoi mal au cul, Karim ? A cause de Pete ?

  14. William 3 novembre 2011 at 15:13

    Tsonga qui perd en deux sets secs contre Querrey qui n’a rien fait depuis un an. Le mammouth a pas du etre bien couillu sur ce coup…

  15. Bapt 3 novembre 2011 at 16:10

    En même temps, le mammouth il a pas mal parcouru la toundra depuis quelque temps… 

  16. MarieJo 3 novembre 2011 at 18:16

    résumons vite fait la course à l’échalotte… eeeuh on me dit masters en fait !
    - berdych, fish et tsongamouth ont toutes les chances de se qualifier pour londres, car les poursuivants immédiat à savoir tipsy et almagro qui pouvaient s’incruster à une potentielle 8e place ont merdé chacun dans leur coin. Il ne reste que delpo ou monfils pour prendre des points, hors delpo a déjà fait savoir qu’il ne serait pas remplaçant. Reste monfils se croit bien trop loin et aurait besoin d’aller en finale à Valence et bercy.
    je ne voit que tipsarevic pour tenter un hold up, si jamais sa blessure n’était pas sérieuse, la semaine prochaine…

    • Nath 3 novembre 2011 at 18:24

      Je suis d’accord… sachant qu’un forfait de Fish peut permettre d’en faire passer un de plus. Ce serait bien dommage pour lui.

    • MarieJo 3 novembre 2011 at 18:30

      fish a passé une IRM et son bobo n’est pas sérieux… donc il n’ira pas forcer à bercy si ce n’est pas nécessaire pour sa qualif… il aura sans doute l’avantage de voir si tipsy, almagro ou monfils démarrent bien leur premier tour vu que lui aura un bye

    • Colin 3 novembre 2011 at 18:31

      Vu là où est Monfils, ce n’est pas finale à Valence et Bercy qui le qualifie, mais victoire dans les deux cas, donc c’est hyper mal barré.

      Tipsa et Almagro, c’est au minimum finale à Bercy, et encore, à condition que soit Fish, soit Berdych soit battu au 1er tour.

      Delpo, ça le fait avec victoire à Valence et finale à Bercy (ou l’inverse).

      Bref je rejoins ta conclusion: sauf GROSSE surprise, c’est tout bon pour Tsonga, Fish et Berdych.

  17. Nath 3 novembre 2011 at 18:39

    JCF – Bogo : 7-6 2-1, 8 breaks
    Roddick – Mérou : 2-4, 3 breaks
    Il souffle un vent de WTA actuellement 8O

  18. Nath 3 novembre 2011 at 19:41

    Roddick, ça reste un repère : où qu’il soit, il est supporté.

    • Colin 3 novembre 2011 at 20:19

      Sûrement pas demain en quarts!

      • benja 3 novembre 2011 at 20:47

        si si :-)

  19. Sylvie 3 novembre 2011 at 22:53

    Merci pour cet article, William. Je me rends compte, je ne sais pas si c’est la fin proche de la carrière de Fed qui veut ça, que je m’intéresse de plus en plus aux jeunes espoirs.

    Pendant longtemps, j’ai suivi les meilleurs et, de façon aléatoire quelques joueurs coups de coeur, mais j’ai de plus en plus envie de suivre les joueurs en devenir.

    J’ai arrêté de suivre le tennis durant pas mal d’années et j’ai vraiment regretté de n’avoir pas suivi Federer à ses débuts. J’aurais bien aimé suivre cette évolution de chrysalide en papillon.

    Aujourd’hui j’aime particulièrement Dolgopolov, Tomic et Dimitrov. Je n’ai jamais vu joué Harrison. Nishikori est séduisant mais très irrégulier tout comme Young dont j’apprécie aussi le jeu.

    En revanche j’accroche moins sur Raonic mais son parcours 2011 est de grande qualité.

    Un petit commentaire sur Bâle : Murray nous fait son PZ. Un wild card demandé à la dernière minute et retiré à Chiudinelli à priori et une déclaration de forfait de dernière minute pour une blessure aux fessiers contactée en dormant ! Ce gars est un gag. Il s’entraîne d’ailleurs déjà à Paris, le grand blessé.

  20. Jeanne 3 novembre 2011 at 23:51

    Attention, de Djoko on glosait itou : « Novak is a joke ». Sait-on jamais ! Méfiance. PZ deviendra grand. Ou pas ! Flaccide, turgescent ? A déterminer. Ne jugeons pas trop sévèrement ses errements fessiers.

    Sur les j’aime / j’aime pas :

    Je peine à idolâtrer inconditionnellement Dimitrov, because biopsie fidèle d’une cellule perdue de la cuisse totipotente de Federer, un clone spéculaire, grosso m***o.

    Beau jeu diaphane et gracile, presque du patinage artistique sur un glacier alpin, mais j’y fouille vainement le génie qui étincelle.

    Un jour peut-être il étoilera son miroir tutélaire et se révélera en pleine gloire.
    Nous fera torturer la bande passante ici-bas. Alors nous cherrons, toutes et tous, des Julie orgasmiques à ses pieds. Sinon juste une réplique atténuée de l’indicible épicentre Federer.

    Dolgo, denture brillante et irrégulière d’une scie, sublime et parfois méconnaissable, ombre et lumière. Pour l’aimer, on le rêverait plus linéaire, le clair-obscur. Un peu de stabilité, un jour ?

    Anderson oui, bon jedi blond cultivable sur une bonne herbe bien grasse, la force est avec lui, sabre laser pourfendant le filet.

    Raonic, le fils des mises en jeu farouches, capable d’éventrer un deux-nez en servant, de faire tonner le Mont Bleu à coup d’aces. Un super couple service/coup droit pour forer tout partout. Pour les joies faciles et coupables de la puissance pure.

    Tomic, je le sens très bien. Intéressante précocité, folie de plus en plus contenue. Je mise ma fausse fortune sur lui. Tant pis si on me retrouve chancelante, pochetronne, à la rue.

    • William 3 novembre 2011 at 23:57

      Ca c’est du com ! A quand un article digne de ton écriture ?

    • Jeanne 4 novembre 2011 at 00:02

      Si j’ai une bonne idée pour un article why not ?

  21. Jeanne 3 novembre 2011 at 23:56

    C’est quoi ce délire ? Cilic sorti par Granollers ? Nath je suis de tout coeur avec toi.

    • Nath 4 novembre 2011 at 00:14

      Oui, le choc qu’on a manqué à l’US Open va enfin avoir lieu !

      M Granollers (ESP) vs [3] G Monfils (FRA)

      Ne manquez pas ça, c’est à 14h et je ne pourrai pas voir. J’espère que l’un d’entre vous se dévouera et fera un résumé en cinq actes ;)

      Plus sérieusement, je suis rentrée juste à temps pour voir Cilic se faire breaker à 5 partout dans le troisième. Inutile de préciser que je n’ai pas regardé la fin. Marcel est en quart, c’est une catastrophe :(

    • Jeanne 4 novembre 2011 at 00:17

      Je ne pourrai pas non plus pourtant cette affiche a de quoi faire rêver. Frustrant ! Comment Granollers est-il possible ?

  22. Ulysse 4 novembre 2011 at 09:15

    Granollers c’est un peu le Benetteau espagnol. Second couteau banalisé au milieu de l’armada transalpine mais pas mauvais par éclairs le bougre et il n’a rien d’un limeur. D’ailleurs j’aime bien les Marcel (et même Marsel).

    A part ça quelques bons coms sur cet article. Bravo à toutes et tous !

info login

pour le login activer sur votre profil la barre d'outils

Demande d’inscription

contactez-nous à : 15-lovetennis@orange.fr

Archives

Suivez nous sur Twitter

@15lovetennis