Chuchotements, bribes de conversations, tout autour de moi. « Nadal…. Le Roi… Terre battue… Manque de confiance…. Épuisement moral… Pression médiatique… Arène… Favoris… Rage de gagner… Premier saladier… » Dans l’arène, les rumeurs vont bon train, et chaque madre española a son mot à dire. Mais au fond, personne ne doute que les enfants du pays, les héros d’un peuple qui souffre, sauront donner ce qu’il faut pour soulever le Graal. Et ce ne sont pas les 200 Argentins qui ont pris leur billet qui pourront y changer quelque chose. L’ambiance est étouffante, la tension monte, l’adrénaline coule à flot. Si si, on fait ça ici en Espagne, mélangé au cidre asturien nous atteignons même l’extase et l’hydromel, mais nous ne sommes pas en Asturies, et à Séville, c’est à la sueur qu’on mesure l’étoffe des héros.
Et du côté des professionnels du golden snitch, de la petite balle jaune ? Placide, trônant au dessus de la mêlée, le désormais maître es Masters et conférences de presse l’annonce haut et fort : « L’Espagne sera définitivement favorite. Mais les Argentins peuvent gagner. » Ca ne mange pas de pain comme on dit. Et à parier sans risque, on finit toujours pas gagner.
Ailleurs, la fébrilité atteint son apogée et les parieurs, attirés par l’odeur du sang, se lancent dans des calculs sans fins. Tant d’incertitudes…
Nadal… Tel un leitmotiv, toutes les interrogations comportent son nom. Va-t-il tout submerger sur son passage, comme de coutume sur l’ocre nationale ? Quid de ses bobos récents, au corps et au cœur ? Et pourtant, en septembre, l’édifice chancelant a vite déchancelé, et fait déchanter les tendres cabris gaulois venus titiller le Taureau de leur corne encore moelleuse. Mais ce ne fut qu’une caresse, payée en retour de la plus grande sauvagerie, par le monstre en furie. Les cabris se le tiendront pour dit, en Espagne on ne s’aventure pas à déranger le Roi. Voire, on ne s’aventure pas.
Mais la question ne se résume pas à Nadal, ni les cancans à l’Espagne. Le tout-Paris parle déjà d’une peuplade d’irréductibles fous à lier capables de pronostiquer, à l’aide d’un théorème dit de l’Iliade-Canard-Laqué-Renversé, les vainqueurs des 727,3 prochains tournois, résultat pondéré du nombre de rebonds djokoviciens et de morsures pierre-djokoviciennes. Autant dire que les parieurs affluent, et posent à l’oracle Antoine toutes les questions sans réponse. Monaco va-t-il remplacer Nalbandian le vendredi ? Et au-delà ? Del Potro, capable du meilleur comme du pire, est-il également le leader que son équipe attend ? S’adapte-il mieux sur dur ou sur terre ? La surface avantage-t-elle plus l’Espagne, par tradition et grâce à la suprématie nadalienne ? Mais l’Argentine est le deuxième pays du rouge, et le service-volée lopezien n’est jamais meilleur que sur surfaces rapides… La rage de vaincre, la soif de victoire, compensent-t-elles un tour de taille protubérant ? Et Nadal… Nadal… Les murmures reprennent.
Pourtant, sur le papier comme dans les vestiaires, le déséquilibre est flagrant. L’Espagne est chez elle. L’Espagne aime le rouge. L’Espagne aime la terre. Le numéro 2 espagnol surplombe de son classement le numéro un argentin, et le numéro 2 argentin… n’est même pas complètement défini. Et pourtant… et pourtant mon bébé infaillible se trompe. « L’Espagne sera définitivement favorite. Mais les Argentins peuvent gagner ».
« No cometamos el error de los Argentinos » titre aujourd’hui El Pais. Ne commettons pas l’erreur des Argentins, être favoris, chez soi, et se surestimer. Mais si quelqu’un a appris, dans la douleur, du passé, son drapeau est bleu et blanc. Jamais favori ne fut à la fois si grand et si petit. Le goût du sang envahit les babines des conquérants. La peur s’amplifie.
Car face aux jeunes premiers et à la mobylette survoltée, se dresse une ombre menaçante… Qui a déjà fait mentir les pronostics, et chuter le royaume de Serbie. Une tour, énorme, s’avance en arrière-plan, et l’arène de Séville est peu à peu plongée dans l’ombre. Elle va permettre le crime parfait. Le taureau et le torero… Qui s’allonge, la banderille à la main… Mais le maître d’œuvre de la boucherie s’appelle David, et si un jour la volonté emporta tout sur son passage, elle eût son nom.
Le Roi David veut le Saladier, et l’assaisonnement sera rouge. Sang. A vos toreros, prêts… tuez ! Et que les plus beaux gagnent.
Il gère mal les moments clés. L’avantage est repassé chez Nadal.
Quelle défense du taureau !
y a vraiment aucun ponit gratuit sur service, alors que hier nalbandian enchainait les aces, c parce que les retourneurs espagnols etaient en carton en fait?
VAMOS DELPOOOO n abandonne pas!!!
la défense de ouf du nadalito!
Intenable le Verdasco ! MDR !
que qq’un flingue VERDASCO par pitié
oh oui por favor!!!! Sortez le!!!
Bouh…
GLOUPS !
Putain…. allez c’est pas fini!
Bon delpopo conseil du Bob: tu déconnectes le cerveau et laches 4 scud à l’aveuglette, ça passe ou ça casse!
MERDE
le premier est pas passé
mais c est un bon conseil!
OUAAAAAIIIIIS, le 2ème est passé
bon ben…
comme on dit…
c maintenant…
Il a fait son tout feu tou flamme contre mon doudou en 2009, il peut bien le refaire la non mais!
VAMOS JUAN MARTINNNNNNNNN
Ça m’étonnerait que nadal laisse passer l’occase de conclure. Il pourra avoir quelques regrets Droopy. Il n’a pas su profiter des quelques occases qu’il aura eu.
Des points de folie du fond du court
Et le deuxieme passe….
VAMOOOOOOS
le 3ème scud pass….encore deux popo!
et le 4ème, plus qu’un, fais le lucky lucke et soit plus vite que l’ombre de nadal!
Ce match mérite un 5ème set. Ces mecs ont des cojones en titane!
MONSTRUEUX
mais quel crétin delpopo, je t’avais de déconnecter le cerveau et de pas essayer de réfléchir à où mettre la balle!!!!!
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
je me liquefie….
este partido no existe, no existe
VAMOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOS TIE BREEAAK !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Phénoménaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaal!!!
ouaaaaaiiiiiissss!!! les ancetres de nadalito ont du le sentire celui-là!!!! bon, reconcentres-toi qu’il y a le casse-cravate à emporter!
Le stream qui plante!
Toi qui voyait Federer gagner 2 GC l’an prochain avec Del Potro « back in business », je n’y crois encore moins.
Pas faire de faute directe !
Le coup droit gagnant de delpo était assez dépourvu de poésie
un mini break ne veut rien dire de tte facon, ces gars perdent leur service comme des petits pains
Vraiment un choc des titans !
bon
delpo derriere
comme d hab
scud
pas penser
pas penser
Nadal est asphyxiant d’intensité de frappe…
je veux mourir
bon….
allez, 7 scuds, sans poesie, on s en fout, c tout ce qu on demande!!!
VAMOS DELPOOOOOOOOOOOOO
bon delpopo, 2ème conseil de Bob: tu déconnectes le cerveau et envoie 7 scuds consécutifs
j’ai aps de mots…