Rafa-18 vs Roger-9 : diary of a Nadal Hater

By  | 20 février 2012 | Filed under: Regards

Il m’aura tout fait ce salopiaud. J’ai beau railler ses tics, moquer ses tocs, jeter l’opprobre sur ses performances physiques, abhorrer son style de jeu, rien n’y fait je suis une piqûre de moustique sur une aile de 747 et Rafael Nadal poursuit la charge de la brigade lourde, emportant tout sur son passage y compris – et surtout – Roger Federer. Retour sur les dates clés d’une relation douloureuse avec celui qui est depuis huit ans mon pire cauchemar de FFF.

Pourquoi viens-tu si tard? Voilà ce que j’ai parfois envie de demander à Rafa. Avec une vingtaine d’années d’avance, il m’aurait trouvé ado aux goûts douteux, fan de Muster, de Mancini et de tennis rugueux, apôtre du râle guttural sur chaque frappe de balle, incollable sur la filmographie de Stallone ou les exploits d’Arnold à Mister Olympia. Avoir vu les Maîtres de l’Univers au ciné (si, avec Dolph Ludgren), ça vous pose un personnage. Nous nous serions tant aimés, Rafa, moi, ses lifts rageurs et son look de Mohican, ses muscles bandés et son air de guerrier. Au lieu de ça il a surgi dans ma trentaine bien sonnée, et c’est moi qu’il a sonné parce qu’entretemps Edberg et Sampras étaient passés par là et Federer avait fermé le ban. Quand Rambo repasse sur RTL 9 je détourne mon regard et espère ne pas être reconnu ; amnésique par devoir je fais comme si Schwarzie avait toujours été gouverneur de Californie.

Ma détestation de Nadal n’a été finalement que le Yang de mon Ying pour Federer. Je me suis résolu à maudire le cruel bourreau, celui des désillusions systématiques, des défaites répétitives, celui qui n’aura jamais eu l’élégance de se trouer au moins une fois, de passer à côté ou d’avoir un coup de moins bien en Grand chelem quand il croise le divin Helvète. Comme beaucoup, je ne conçois pas Rafa sans Roger, pourtant j’aimerais tellement…

Miami 2005, Roger Federer remonte un déficit de deux sets et un break dans la troisième manche pour l’emporter face à un ado spécialiste de la terre battue. Je ne m’inquiète pas outre mesure que le minot soit en finale d’un Masters Series sur dur, loin de ses bases et de sa chère terre. Je remarque juste que Roger a l’air de rencontrer quelques soucis contre les gauchers et qu’un an au auparavant il a consenti une défaite assez sèche face au même joueur sur ce court. Roger est le fils de Pete et comme lui face à Goran, il va mettre un peu de temps à maîtriser l’art du matage de gaucher ; ce n’est qu’une question de temps.

Roland-Garros 2005, le petiot a l’air franchement balaise sur terre battue. Il remet tout, court partout et produit un jeu de défense assez enthousiasmant. Oui enthousiasmant, à 2-1 en sa faveur dans le face-à-face, Rafa et moi pouvons encore échanger quelques amabilités. C’est à cette occasion que je peux le voir évoluer pour la première fois. La boule de pétanque qu’il tente de faire passer pour un biceps gauche m’interpelle mais pour moi, ce joueur n’est qu’un dos d’âne sur l’autoroute qui mène Roger à GOATham City. Nadal sort le Suisse en demi-finale et remporte dans la foulée son premier Grand chelem face à un (de plus) Argentin chargé comme un baudet andin. Roger prend juste son temps avant de soulever la Coupe des Mousquetaires. Je n’en doute pas une seconde.

L’année 2006 est celle des premières inquiétudes mais circonscrites à la terre battue, nonobstant la défaite consentie sur dur à Dubaï en début d’année. Il ne peut s’être agi que d’une erreur de parcours. Ensuite il y a Monte-Carlo, Rome et enfin Roland-Garros, triptyque de défaites pour Roger contre celui qui commence à émerger comme un bébé minotaure de la terre battue. A Rome le coup ne passe pas loin mais je suis partagé entre espoir et sérieux doute parce que Roger ce jour-là perd en déclamant un tennis d’un autre monde qu’il lui sera difficile de reproduire sur cette surface. Inconsciemment, je valide déjà le scenario d’une victoire unique à Paris une année où l’Espagnol nous fera l’amitié de se blesser – les Cassandre le chantent déjà haut et fort -  et suis prêt à lui céder en rétribution le bail de Roland-Garros et sa terre battue pour qu’il s’y bâtisse une légende bien à lui. Qu’il triomphe huit fois Porte d’Auteuil si le cœur lui en dit. Un tournoi qui a couronné Gomez ou accueilli Riton en finale ? C’est clair y’aura pas mort d’homme si Roger ne l’emporte qu’une fois, à des fins purement comptables d’ailleurs.

Toujours en 2006 je suis étonné de voir Nadal atteindre la finale à Wimbledon ; je n’ai pas encore réalisé que tout a foutu le camp par la fenêtre et que le gazon n’est que de la terre battue verte et sans poussière. Edberg, Becker, Sampras, c’est à travers le prisme déformant de leur souvenir encore chaud que j’envisage le tennis sur herbe. Je n’ai même pas prêté attention au fait que les deux années avant, c’est du fond du court que Roger le nouveau maître des lieux s’est imposé (en 2003 c’est la Der des Der du service-volée contre Philippoussis). Nadal sur herbe pour moi présente un indice d’incongruité aussi fort que Bruguera ou Kuerten sur la même surface ; je suis resté scotché à l’époque doucereuse où les sauriens vivaient uniquement en eau douce et ne s’aventuraient pas à traverser la Manche. Mais Nadal est un crocodile d’estuaire, l’eau de mer ne lui fait pas peur. Federer passe en quatre sets sans vraiment trembler, mais le résultat est loin de la déculottée que j’escomptais. Méfiance.

Quelques mois plus tard, leur affrontement au Masters soldé en deux sets à l’avantage de Roger me conforte dans mon petit Yalta helvético-ibérique : la terre battue à Nadal, le reste à Roger. Je pense le contrat bétonné par Bouygues mais il y a un loup dans la Pierre, un vide juridique sur la rapidité des surfaces qui sera exploité par la partie adverse et ses juristes méticuleux.

En 2007, une légère odeur de sapin commence à flotter avec le doublé Indian Wells – Miami de sinistre mémoire. Un baudet argentin ayant renoncé à sa charge sort Roger des deux tournois en créant un véritable cataclysme qui donnera lieu à toutes les interprétations. Beaucoup placent ici le curseur de la troisième carrière du Suisse, celle de l’épicier remplaçant le virtuose.

2007 donc, passons sur la traditionnelle série de tannées printanières sur terre battue qui n’ont de désagréable que le fait qu’elles dégradent un « head-to-head » que Rafa n’a pas l’élégance de nous laisser rééquilibrer. Malin, il n’est jamais ou peu au rendez-vous des grandes finales sur surfaces rapides. Je n’ai pas encore compris que c’est une époque bénie que je vis… Rien de neuf donc sur terre battue ?  Signalons quand-même la première victoire de Roger sur Rafa, en finale à Hambourg. Le score sans appel des deux derniers sets (2 et 0) indique à n’importe quel fan moyennement intelligent que quelque chose ne tourne pas rond chez l’Espagnol et que cette victoire n’a aucune signification. Oui mais pas à moi, je prends et je savoure, il peut se passer quelque chose à Paris.

A Paris ce sera juste la dégueulasse routine, la répétition d’un scénar têtu. La finale de Roland-Garros n’a plus d’intérêt autre que de mettre fin à la purge ocre et nous diriger gaiement vers l’herbe de nos amours. On se retrouve tous en finale de Wimbledon, Roger, Rafa et moi. Cinquième set vous dites ? C’est une blague j’espère ! Que Rafa soit encore en finale de Wimbledon est déjà dur à avaler, ça prouve que 2006 n’était pas un malheureux hasard et que les autres quiches sont encore pires que lui sur herbe (pour moi il reste mauvais sur herbe… celle d’Edberg !). Mais qu’il pousse Roger à disputer un cinquième set sur une surface où il devrait y avoir distribution de bagels, la brise de sapin commence à sentir la forêt de conifères. Au moins ont-ils la décence de nous éviter la fin de match au cordeau, Federer concluant de manière tonitruante… avant d’annoncer, ivre du bonheur du rescapé de la dernière chance, que bientôt Rafa va « prendre tout ».

Nom de Dieu qu’est-ce qu’il a voulu dire ? Qu’a-t-il vu de si effrayant sur le court ce jour-là pour proférer de telles malédictions ? Je commence à gamberger un peu mais me rendors paisiblement à la doucereuse musique de la traditionnelle fessée du Masters. Ce sera 4 et 1 cette année, on préserve les acquis.

2008, annus horribilis, de celles que tout fan de Fed tente de dissimuler de son bilan comptable au risque de se faire serrer par les limiers de Bercy. Après la paire de défaites contractuelles sur les Masters 1000 préparant Roland-Garros, Roger a la sagesse de ne pas s’aligner sur le tournoi parisien pour concentrer ses forces sur la défense de ses titres londoniens et tenter de dépasser Sampras et Borg avec un sixième succès de rang. Certaines sources mal intentionnées et pratiquant la désinformation comme aux pires heures du communisme tentent de faire croire que Roger aurait bel et bien participé à ce Roland-Garros 2008, et qu’il se serait incliné de peu en finale contre Nadal. Ce qui est archi-faux, il n’a pas joué ce tournoi.

Nous voilà une fois encore sur le Central de Wimbledon pour une finale dont la perspective est loin de me transporter de bonheur. Mes comptes sont exacts, on en est à trois finales de rang et je dois oblitérer la mort dans l’âme le billet de Nadal pour son entrée dans le cercle des vrais joueurs de gazon. Fut-ce sur gazon japonais. La suite on la connait, Roger semble une fois de plus dépassé par un événement qu’il a contribué à faire monter en mayo, le match du sixième sacre connait la pire des entames. A deux sets zéro, je vais conjuguer ma vie sous d’autres auspices et tourne le dos à cet Hiroshima insoutenable ; si Roger veut se faire seppuku ce sera sans moi. C’est Bruguera qui bat Sampras à Wimbledon, Rusedski qui étrille Kuerten à Roland-Garros, le Swaziland qui corrige le Brésil en finale du Mondial. Quand j’estime le temps écoulé suffisant pour que cette mascarade eût été bouclée, je reviens devant ma télé pour constater avec horreur que Roger a égalisé à deux sets partout et qu’ils sont au coude à coude dans le cinquième. C’est le pire des scénarios possibles, je me précipite vers mes étagères pour fouiller mes bouquins de droit : jurisprudence Safin et Nalbandian, où ai-je mis ces putains de textes ? La conclusion est aussi moche que possible avec une fin de match d’une tristesse absolue, une ombre infâme qui s’abat sur le court et fait entrer le All England Tennis and Croquet Club dans les ténèbres. Les flashes crépitent et Rafa mord la coupe, tandis que je dépite et qu’il me les coupe.

L’année 2008 est largement dominée par Nadal qui a définitivement brisé son carcan de latérite et s’est imposé comme le meilleur, sans condition ni restriction. Moi qui n’avais jamais voulu voir plus dans son tennis qu’un abjecte lift incontrôlable, des courses de damné et de la sueur de tâcheron, je suis obligé de constater d’énormes progrès, en revers notamment. Le voir dominer le coup droit de Federer en finale de Roland-Garros avec ce coup a quelque chose de profondément inquiétant. Le sapin a la diarrhée et ses effluves se font insupportables.

Vous estimiez la défaite à Londres dure à avaler ? Attendez Melbourne 2009 et son dénouement lacrymal. Jusqu’à ce regrettable Australian Open, je nourris l’espoir un peu fou que Roger reste le maître des surfaces rapides. Dès qu’on en aura localisé une on promet de lui faire signe ; putain de Plexicushion de merde. Réconforté par le marathon disputé par Nadal contre Verdasco en demies, je pense qu’une petite rouste en trois sets pourra faire beaucoup de bien au moral et au « H2H », remettre la maison suisse dans le sens de la marche. Mon assurance est  feinte, en réalité je suis tétanisé car j’entrevois déjà la trame d’un énième mauvais film joué par ces deux-là. A la réalisation toujours le même, Roger qui fera la pluie (beaucoup) et le beau temps (un peu), mais à  la fin c’est le producteur (Rafa) qui touchera le jackpot. Tout dans la dramaturgie de ce match pourri concourt à en faire la plus cruelle des victoires de Nadal. Je vois Roger là sur le court, secoué par ses pleurs de  petit suisse privé de sucre et du coup c’est du poivre de Cayenne que j’ai envie de lui mettre dedans. La tristesse et la déception de la défaite que je ressens sont contrebalancées par une colère inouïe envers lui. Comment a-t-il pu paumer ce match ? Et cette énième impression de délitement dans le money time. Après ça, les opposants à la thèse du complexe Nadal méritent le gibet de potence.

Il ne le sait pas encore – d’ailleurs je soupçonne qu’il l’ignore toujours – mais Nadal devient mon pire ennemi, je fais de son anéantissement une cause personnelle. Comme Connors pour Borg, je décide que Roger le suivra jusqu’en Enfer si nécessaire pour lui faire la peau. L’ennui c’est que Roger n’est pas d’accord. D’abord en Enfer il fait chaud, c’est assez mal fréquenté, et en plus il l’aime bien le Rafa. Qu’à cela ne tienne, je m’en occuperai tout seul. Le tour que prend l’année 2009 à partir de Roland-Garros me transporte et me ravit mais je ne suis pas dupe, le retour en grâce de Doudou est plus dû à un déraillement de Nadal qu’autre chose, ce qui explique l’ouverture inespérée de la liaison Paris-Londres pour les chemins de fer suisses. En réalité la nouvelle garde est au pouvoir, comme le rappelle de façon majuscule del Potro à New York.

La chute de Nadal à Paris en 2009 est suivie d’une période de disette de dix mois ; je ne bois pas du petit lait, je suis carrément la vache qui rit. Chaque nouvelle défaite est comme une bouchée de Saint-Honoré et quand Roger soulève la coupe à Melbourne en 2010, je suis au bord de l’apoplexie. Je me doute qu’une fois revenu sur la surface salissante, Nadal va se refaire une santé, mais je n’imagine pas à quel point. Le réveil va être brutal.

La suite ? Votre Petit chelem, ce sera avec ou sans lubrifiant ? Ce sera à sec, Nadal plume la concurrence et réalise une seconde moitié d’année de haute volée. Je suis dans les cordes, sonné et dégoûté. Del Potro qui semblait se dresser devant lui comme une muraille infranchissable (2, 2, 2 à New York en 2009, c’était bon dis donc) est parti soigner un poignet douloureux, Djokovic est en mode recherche Novak désespérément et Murray… Fed dans tout ça ? Il est largué. Mon seul but désormais dans ce monde est d’empêcher que Nadal et lui se jouent à nouveau et de ce point de vue 2010 est un bon cru: deux affrontements bénins à déplorer, un partout la balle au centre.

Ma prière de voir Fed triompher de Rafa n’atteint plus les cieux qui m’envoient une fin de non-recevoir ; je revois mes doléances à la baisse et demande simplement aux étoiles qu’elles me dégotent une solution miracle : elles me dépêchent carrément une supernova(k).

Dans le rôle du petit roquet irrévérencieux mais indolore, il se posait là le Djoko, poil à gratter des deux géants mais pas en quantité suffisante pour troubler leur quiétude. Rafa semblait avoir pris un ascendant irrémédiable sur lui, enfonçant le clou en le dominant en finale de l’US Open en 2010, sur une surface supposée favoriser le Serbe. Mais les miracles sont possibles, la preuve avec un moral boosté par une première victoire en Coupe Davis et un physique requinqué par le bannissement du gluten de son alimentation – et rien qu’avec ces deux facteurs – le souffreteux mono-pulmonaire s’est métamorphosé en Super Sayen niveau 10 et a balayé la saison 2011. Taken by storm diraient les Anglo-Saxons, Nadal est aspiré par le cyclone Djokovic, déshabillé, fessé, douché, talqué,  langé et rejeté hagard. Six étapes, pour six punitions et autant d’occasions pour moi de rouvrir ma bouteille de petit lait.

Me voilà donc transformé en supporter de Djoko ; peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse. En Nadal Hater dénué du sentiment de honte, je me sens prêt à tout, même à un retour d’Hewitt à la première place mondiale si ça peut empêcher Nadal de rattraper… Pete Sampras ! Beaucoup de FFF regardent avec inquiétude l’accumulation de titres par Nadal et ses temps de passage remarquables à la borne du dixième kilomètre sur la route des Grands chelems. Pour moi, l’inquiétude est pire encore car sur la route de Roger, il va devoir d’abord passer sur le corps de Sampras. Je ne suis pas prêt de remiser ma petite poupée vaudou à l’effigie de Rafa, achetée sur un marché de Port-aux-Princes. Elle ne sait faire qu’un tour de magie mais il m’amuse beaucoup : quand je lui gratte les fesses, à la télé Rafa tire sur son slip.Ça ne mange pas de pain et ne l’a jamais empêché de gagner, mais à l’échelle d’un Hater, c’est-à-dire au taupe niveau, ce sont des petites joies qui ne se refusent pas.

Dans ma dernière lettre au Père Noël, j’avais demandé que Roger et Rafa ne se rencontrent plus jamais en tournoi. Il n’a pas dû la recevoir à temps comme en atteste leur rencontre malheureuse en Australie le mois dernier. Je vais lui faire envoyer un texto de rappel. Y’a intérêt parce que mon petit doigt, non, mes dix doigts me disent que le « 9″ de ce H2H est figé pour l’éternité.

Rafa je t’aurai !

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189 Responses to Rafa-18 vs Roger-9 : diary of a Nadal Hater

  1. Le concombre masqué 21 février 2012 at 13:22

    Le concombre trop rare à son goût ces temps-ci vient saluer ce papier…comme beaucoup, depuis Wimb 2008, j’ai ravalé mon nadal hating, cet article m’aurait encore plus touché/torturé il y a quelques années. Cela dit j’ai remarqué depuis longtemps au fil des posts à quel point je vois exactement les choses comme karim depuis un an et demi :

    - Fed ne gagnera plus jamais contre nadal en GC, qu’on se le dise.
    - Fed ne gagnera plus jamais contre nadal sur TB, épicétou.
    - Fed développe un complexe contre Nadal, contre qui il rate des choses qu’il ne rate jamais sinon. et qu’on ne me parle pas de la qualité de la balle de Rafa qui-fait-qu’en-fait-il-fait-la-faute. Je parle d’envoyer un sac sur un balle courte mi-haute. fed a tellement peur que soit il ne l’accélère quasiment pas (le plus souvent), soit il fait faute.
    - Fed développe désormais un genre de complexe/frustration/ego mal placé/ qui l’empêche de se révolter lorsqu’il est mis à mal par Rafa qui remet tout ou Big jojo qui parpine tout. Là où je rejoins karim à 100%, et ce qui m’énerve le plus, c’est que CA SE VOIT SUR SA GUEULE. Il a le visage qui se ferme, je donnerai bien la moitié de mon salaire du mois pour savoir ce qu’il se dit exactement dans sa tête à ce moment là. Certainement un mix de :

    contre rafa:

    - « La fleeeeeeme qu’il remette encore celle là »

    - « bon ben c’est mort, ça fait 15 fois qu’il me fait le coup, je vais encore paumer, c’est plié »

    - »j’m’en fout, moi, je joue mon jeu normalement, mon jeu qui fait que je suis le numberone en fait et tout. Vous VOYEZ bien que contre ce gars là ça marche pas. Qu’est ce que vous voulez de plus? j’ai rien à me reprocher »

    -  » je passe pas si loin parfois en le prenant comme je le prends. cette fois-ci avec un peu de chance, ça peut marcher…si lui, il est un peu moins bien aujourd’hui… »

    - « et voilà je vais encore me salir mon H2H déjà bien dégueulasse »

    - » J’ai bossé 3 ans le revers recouvert parce que soi disant mon slice le gêne pas, mais mon revers recouvert ça sert à rien non plus…j’en ai marre de ces échanges à la c.. »

    - « ne pas faire de fautes. je fais trop de fautes. ne pas faire de fautes. tiens une deuxieme balle de service, là je mets un petit slice, au moins ca sera pas faute »

    - »il remet vraiment tout, mais je en sais pas taper plus fort, ça fait 3 ans que je bosse les demi-vollées pour m’adapter au ralentissement des surfaces…j’ai plus trop de sécurité sur les parpaings, et j’en suis déjà à 29 UE en deux sets… »

    contre jojo :

    - « la flemme qu’il parpine encore celle là »

    - » c’est moi le meilleur, ça va pas durer 3 sets son affaire là, je laisse passer l’orage »

    - » c’est pas possible ce qu’il me fait là, putain et c’est encore sur moi que ça tombe, alors que novak joue youzhny et rafa rodrigo de almeida »

    - » je joue mon jeu, ça va passer, il va rater un peu, et j’en profiterai »

    - » il tape vraiment trop fort, j’aime pas ça. avant j’étais aussi celui qui tapait le plus fort…mais ça fait 3 ans que je bosse les demi-vollées pour m’adapter au ralentissement des surfaces…j’ai plus trop de sécurité sur les parpaings, etje vais pas en plus lui donner des points avec tous ceux qu’il se procure »

    - « et merde bon s’il ne se chie pas dessus au moment de servir c’est cuit pour moi. »

    • Nath 21 février 2012 at 17:54

      J’adore celle-là :
      - « ne pas faire de fautes. je fais trop de fautes. ne pas faire de fautes. tiens une deuxieme balle de service, là je mets un petit slice, au moins ca sera pas faute »
      :lol:

  2. Oluive 21 février 2012 at 13:25

    Je viens d’avoir une révélation.

    Federer n’a jamais perdu contre Nadal. Il a failli perdre trois fois : Rome 06 / Wimby 08 / AO 09.
    Mais il n’a JAMAIS perdu.

    Dumoins, en ce qui concerne l’enjeu réel des confrontations entre les deux hommes.

    Vous vous souvenez j’imagine de la sortie aussi brutale qu’inattendue de l’Espagnol contre le Suisse, l’accusant de jouer les gentlemen pendant que les potes (lui donc) allaient au charbon ?

    Eh bien, je crois que Nadal nous a sorti là sa Vérité Profonde.
    Un peu comme lorsque, chez le psy, on commence à devenir agressif en approchant de son inconscient.

    Nadal n’a jamais voulu battre Federer au tennis.
    Ce qu’il voulait, ce qu’il veut toujours, c’est lui faire perdre sa superbe, le forcer à aller avec lui dans la boue et la sueur. C’est pour ça qu’il pilonne son revers, c’est pour ça qu’il s’acharne encore et encore, avec encore et encore cette motivation sublimée, celle de la Bête qui veut entraîner la Belle avec elle.

    Nadal voulait que Fed aille au charbon. Qu’il saigne. Qu’il bouffe de la terre, et en perde sa gestuelle éthérée, ses airs de midinette, son blazer de Wimby. Et il a cru enfin y arriver début 2009 à l’OA… Avant que, si proche du but, fébrile, il n’explose en vol dans un début de décompression précoce.

    Nadal n’a jamais battu Fed. Il ne lui a jamais fait perde ses airs de gentleman.
    Et ça le rend malade.

    Et Fed n’a jamais perdu contre Nadal. Le H2H peut bien aller à 40/9, il ne lâchera jamais ce qu’il a mis si longtemps à bâtir : sa statue aristocratique. C’est pour ça qu’il ne hurle jamais à la mort, ne prend jamais l’oeil du tueur. C’est ça qui serait perdre.

    Fed est Ali, et il laisse son adversaire le frapper encore et encore, sans jamais accepter le pugilat.
    Mais, il ne saigne jamais.

    • Jérôme 21 février 2012 at 13:33

      +100

    • Ulysse 21 février 2012 at 13:45

      On se console avec la poésie Oluive ?

      • Oluive 21 février 2012 at 14:25

        Nadal, de la poésie ?

        ;)

        • Ulysse 21 février 2012 at 15:07

          Les chants désespérés sont les chants les plus beaux.

  3. Quentin 21 février 2012 at 14:08

    Je viens de regarder les highlights de la demi de l’AO 2012 entre Federer et Nadal, et c’est déprimant, je ne voit pas comment Federer peut y arriver.
    Ses winners sont soit des coups incroyable du fond du court soit quleques volée après un passing moyen de Nadal ce qui n’arrive pas dans la majorité des cas. Les winners de Nadal sont des passings après une défense montrueuse ou des coups droits décroisés après un décalage coup droit de Federer laissant le court ouvert. Pas mal d’aces de Nadal aussi après un décalage de Federer qui anticipait un service sur son revers ce qui a laissé son côté coup droit ouvert.
    En fait pour battre Nadal il ne faut pas monter comme le dit Wilander, Nadal est trop bon en passing et Federer pourrait avoir la meilleure volée du monde il ne pourra pas gagner le point au filet si la balle passe trop loin pour qu’il puisse la toucher.Quant au match parfait avec que des winners incroyable tout au long du match, ( le fameux « match parfait », c’est un fantasme impossible, il s’en était rapproché en 2006 à Rolme en « déclamant un tennis d’un autre monde » et avait quand même perdu. Depuis Nadal est meilleur techniquement et lui ne tient plus la distance sur 5 sets et 5 heures comme à Rome 2006, lors de l’AO 2012 il était fatigué dès les quatrième set alors que la saison commence juste et qu’il n’avait pas perdu un set du tournoi.
    En fait la solution pour battre Nadal c’est:
    -Que Nadal joue moins bien, en particulier plus court comme à Madrid 2009 ou les Masters 2011, ce qui permet à Federer de faire des winners en prenant moins de risque (claquer un winner dans le court est bien plus aisé que derrière la ligne de fond de court).
    -Tenir l’échange en coup droit comme en revers sans chercher le winner trop rapidement et avec trop de risque. C’est ce qu’il a fait lors de la finale des Masters 2010, LE match de référence pour moi depuis la deuxième période de leur rivalité (deux périodes: 2004-2007 (H2H 8-6), 2008-2012 (10-3), Nadal n’est plus le même depuis 2008). Ce jours là face à un très bon Nadal sur les deux premiers sets et jusquà 4-1 au troisième (effondrement de Nadal sur les deux derniers jeux), Federer a fait le match parfait à part une petite panne de service au début du second set qui lui coûte un break et un set, en s’appuyant sur un service impérial indoor aidant et en tenant remarquablement bien l’échange tant en coup droit qu’en revers. Sa seule victoire contre le Nadal post 2008 où l’espagnol a joué à son niveau.
    Tenir l’échange, c’est d’ailleurs typiquement comme ça que Djokovic le bat, poussant ainsi Nadal à la faute ou faisant un winner résultant d’un débordement progressif au fil de l’échange mais en aucun cas d’une trop grande prise de risque.

    Bref, tout ça pour dire que la solution pour battre Nadal me semble plus défensive qu’offensive (cf Djokovic (qui est d’ailleurs bien plus aggressif contre Federer que contre Nadal) et à un moindre degré Murray) et qu’en réalité ce n’est pas Federer qui a les clefs contre Nadal mais Nadal qui les a contre Federer: si il joue à son niveau il gagne (c’est arrivé 10 fois sur 11 avec l’exception superbe des Masters 2010), si il joue mal et trop court Federer a sa chance car il n’a pas besoin de prendre autant que risques que d’habitude pour conclure l’échange rapidement, d’où ses victoires de Madrid 2009 et Masters 2011 avec un bon ratio W/UE.

    Le seul problème de l’exemple du Masters 2010, c’est que pour le reproduire en GC, il faut une caisse physique que le suisse n’a apparement plus (fatigue visible dès les quatrièmes sets de RG 2011 et AO 2012).

    Je vous dit, déprimant :(

    • Quentin 21 février 2012 at 14:18

      En tout cas le tournant qu’il a pris avec Annacone en jouant plus agressif est complètement inopérant face à Nadal alors qu’il reste relativement efficace contre Djokovic (cf leurs deux dernières rencontres en GC, 4-4 entre les 2 joueurs depuis qu’Annancone est arrivé).
      Tout simplement parce que l’offensive ne marche pas contre Nadal.

      • Ulysse 21 février 2012 at 15:06

        Les joueurs qui gènent Nadal sont des joueurs offensifs de fond de court. Le modèle est un bon Sod, un bon Tsonga dans le genre parpineur, ou un bon Davy, un bon Nalbide dans le genre jeu en cadence.

        Ne pas monter OK, mais faut quand même être offensif parce qu’au jeu de « je te tiens la barbichette du fond de court jusqu’à ce que l’un cède » c’est quand même Nadal qui gagne à tous les coups. Djoko s’inscrit dans la filière jeu en cadence pour martyriser Nadal, c’est probablement ce qu’il y a de plus fiable comme arme anti-Nadal. Mais ce n’est pas le style de Fed: il est impératif d’étre équipé d’un revers à deux mains pour faire un bon essuie-glace.

        • Quentin 21 février 2012 at 15:30

          Davydenko, Nalbandian et Djokovic gagnent en tenant l’échange (deuxième solution), Soderling a remporté ses deux seules victoires en profitant d’un Nadal jouant trop court ce qui lui permet des winners moins risqués (première solution)
          Concernant Tsonga, j’exclue sa première victoire (tout comme j’exclue les 6 premières victoires de Fed contre Nadal), ce n’était pas le Nadal post 2008 donc ça ne vaut plus grand chose. Disons que JWT a joué u peu près aussi bien que Federer à Rome en 2006 mais que Nadal sur dur était très inférieur à cette époque à ce qu’il est maintenant. Le queens 2011, Nadal était moyen, solution 1.
          Reste sa victoire aux Masters. Mais quand on voit le match quil avait fait contre Federer deux jours avant, j’ai tendance là encore à dire solution 1.

          Si je regarde les H2H de ces joueurs depuis l’explosion de Nadal au printemps 2008:
          Federer: 3-10 (23%)
          Soderling: 2-4 (33%)
          Tsonga: 2-4 (33%)

          Nalbandian: 0-3 (0%)
          Davydenko: 4-1 (80%)
          Djokovic: 10-6 (63%)

          En excluant le bedonnant Nalbandian, seul les joueurs tenant l’échange l’emportent dans la majorité des cas (solution 2), tandis que les parpineurs l’emportent une fois sur trois (moins pour Fed qui rencontre plus souvent un bon Nadal du fait que leurs affrontement ont toujours lieu loin dans les tournois, et du fait de sont revers à une main) (solution 1).

          • Ulysse 21 février 2012 at 15:48

            Les parpineurs l’emportent moins car c’est un jeu risqué et il est nécessaire d’être dans un jour « où ça rentre ».

            Un Sod RG 2009 bénéficie d’un Nadal diminué soit, mais pas le Tsonga AO 2008 en mission sacrée ce jour-là comme il l’était aussi à Wimby 2011.

            Un parpineur en feu peut, par pure réussite explosive, reproduire une situation de surface rapide face à Nadal. Delpo dans un jour avec devrait être capable de taper Nadal sur terre dans ce mode. Par nature c’est beaucoup plus aléatoire que la cadence.

          • Quentin 21 février 2012 at 16:06

            Tsonga a en face de lui un Nadal qui est encore loin de son niveau actuel sur dur et qui n’est pas franchement en confiance, aurait-il pu réaliser ce numéro si Nadal avait joué comme il a joué sur l’AO l’année suivante? J’en sait rien mais subjectivement je ne crois pas, ça aurait fait plus ou moins comme Rome 2006. Del Potro on en parle beaucoup comme l’anti-Nadal, moi j’attend de voir.

            La question que je pose n’est pas de savoir si Federer ou Tsonga peuvent battre Nadal, on sait bien que Nadal n’est pas invincible et que si il joue mal/trop court c’est possible. Ce que je veux savoir, c’est si il est possible pour ces joueurs de battre un Nadal à son niveau moyen habituel. Et pour moi un parpineur ne peut pas y parvenir, en tout cas pas sur les surfaces actuelles.
            Mais Nadal finira bien par décliner lui aussi, jouera moins bien/plus court, alors les parpineurs auront leurs chances. Mais Federer ne sera plus là :(

            • Ulysse 21 février 2012 at 16:21

              Difficile de répondre à ta question. Est-ce que quelqu’un peut battre Mac en forme sur herbe en 1984 ? Fed en forme sur dur en 2006 ? Nadal en forme sur terre en 2008 ? Mais aussi Safin en forme ? Delpo en forme ? Djoko en forme ? Par nature on ne peut pas.

              Je me borne à constater que si un Nadal 2008 en forme est imbattable par les joueurs existants, alors le jeu ultime à développer est la régularité longue et liftée en attendant l’ouverture, et cette conclusion me déprime tellement pour ce jeu qu’au départ j’apprécie que je préfère croire que ce n’est pas vrai.

            • Quentin 21 février 2012 at 16:46

              Je ne dit pas qu’un Nadal post 2008 (je ne parle pas du Nadal de la deuxième semaine de RG 2008 qui ne jouait pas à son niveau habituel mais au dessus) est imbattable par les joueurs actuels, je dis que du fait du ralentissment des surfaces, les attaquants (de fond de court ou à la volée) ne peuvent pas le battre sauf dans un mauvais jour de l’espagnol.
              En revanche, il existe des joueurs existants qui peuvent le battre, les métronomes de fond de court tout en cadence (Djoko, Davy) et peut-être les défenseurs (Murray) mas ça ça reste à voir.
              Et ces joueurs en cadences peuvent être battu par des attaquants.
              C’est la compatibilité ou non des jeux qui fait ça.
              Keep smiling, Ulysse!

  4. Quentin 21 février 2012 at 14:15

    Et merci pour cet excellent article Karim!
    En fait sous tes airs blasés, tu es probablement celui à qui les défaites de superbiquette infligent le plus de souffrance…

  5. karim 21 février 2012 at 15:45

    Plus j’y repense et plus je me dis que la seule défaite dans la carrière de Fed qui m’ait comblé d’aise est celle de l’USO 2011 en demie contre Djoko. Il a des balles de match, bon de se dire qu’il est toujours capable de battre Nole c’est toujours ça de pris, mais par contre je suis tellement certain qu’il aurait fait le grand shame contre Nadal en finale… Cette défaite eût été la plus dure à encaisser à cause de cette horrible série, perdre les quatre grandes finales face à un même joueur. Too hugly. Et ça aurait remis Nadal en selle, il aurait sans doute été beaucoup (encore) plus difficile à arraisonner par Djoko par la suite. Fed a failli gagner mais a finalement laissé passer Djoko malgré lui mais en lui j’avais une confiance totale pour terminer le minotaure.

    • Ulysse 21 février 2012 at 16:14

      T’es gonflé Karim.
      Et tu regrettes la demi-finale porte d’Auteuil 3 mois plus tôt aussi ?

      La vérité c’est que Federer n’est JAMAIS loin de gagner contre Nadal sur dur. C’est une affaire de stats où la troisième décimale déconne. Il y est presque, et c’est justement ça qui est frustrant, qui mine ses supporters et probablement lui-même, et qui finit par fonder la thèse du complexe.

      Perdre quand on est dominé, franchement c’est pas un problème. Les Nadal-Djoko qui comptent en 2011 ont été à sens unique et Djoko n’a pas senti le vent du boulet. C’est une situation plus facile à vivre pour Nadal car il n’a pas à ruminer ses fautes, gamberger sur ses choix. Il y a une explication claire: il n’y est pas, point.

      Leur finale récente avec son final au couteau lui fait entrevoir la lumière. Je pense que la défaite de justesse est plus dure car il lui manque une logique, une explication rationnelle. C’est une défaite à la Federer, au bout du combat, après des opportunités gachées, une défaite dont le pauvre Rafa n’a pas l’habitude.

      J’aurais tendance à penser que loin de l’encourager, cette nouvelle expérience lui fait mal comme elle a meurtri le Suisse, en instillant une notion de fatalité en l’absence de rationnel: « On est pareil. On a eu tous les deux nos bons moments. J’aurais pu gagner mais je perds comme d’hab ». Cette sensation est une véritable malédiction. J’en ai des frissons. Tiens ! regarde mes poils sur les bras !

      • Jérôme 21 février 2012 at 16:27

        Je cosigne à 100%, Ulysse.

      • karim 21 février 2012 at 16:40

        Non Ulysse n’insiste pas, je ne regarderai pas tes poils. Jérôme tu cosignes pour les poils aussi?

        • Jérôme 21 février 2012 at 17:00

          Yep ! Tout.

        • Ulysse 21 février 2012 at 21:13

          Cette aversion pour les poils de la part d’un fan de pite est surprenante.

          Comment ? Bien sur que non j’ai pas fait expres.

  6. Antoine 21 février 2012 at 17:02

    Comme d’habitude on a droit, parfois chez les mêmes, à deux thèses antinomiques: soit Federer perd contre Nadal parce qu’il souffrirait d’un complexe psychologique, thèse qui est la plus répandue et dont Concombre vient de nous donner un nouveau développement, soit Federer perd contre Nadal parce qu’il n’emploie pas la bonne tactique, thèse développée par Quentin…

    Pour ma part, je ne partage aucune des deux. Nadal gagne le plus souvent contre Federer sur terre battue et sur dur lent au rebond assez haut parce que Nadal est plus fort que lui dans ces conditons là. Ces conditions font pencher la balance entre l’attaque et la défense du côté de la défense. Federer gagne le plus souvent contre Nadal quand les conditions de jeu lui sont plus favorables: en indoor et sur herbe. Il aurait probablement de très bonnes chances sur dur rapide, comme à Cincy ou à un moindre degré à l’US Open, mais ne se sont jamais rencontrés dans ces conditions là. Il a également plus de chances de gagner dans un match en deux sets gagnants que dans un match plus long en GC.

    Voilà, cela me parait simple et suffisant comme explication.

    • Quentin 21 février 2012 at 17:34

      Ce qui me gène dans cette théorie, c’est que Nadal serait plus fort sur surface lente parce qu’il gagne le plus souvent, et Federer gagnerait le plus souvent contre Nadal sur surface rapide parce que… parce qu’il faut bien y croire!
      En réalité, Federer le bas en inddor parce que Nadal est soit trop tendre sur dur (2006), soit en bout de course en fin de saison(2007 et 2011). 2010 est une exception, la seule qui me fasse encore espérer.
      Sur dur extéreur, Nadal mène 4-1 (une seule victoire à l’arrachée au bout des 5 sets face à un Nadal tendre.
      Sur herbe, Fed mène 2-1 mais quand on voit l’évolution au fil des rencontre et les derniers Wimbledon, je ne voit pas pourquoi on dirais que Fed a plus de chance de l’emporter que Nadal en face à face.
      Quant au dur extérieur, ils ne se sont jamais rencontré, mais comme Karim je suis persuadé avis subjectif) que Nadal l’aurait emporté en 2010 comme en 2011 si Fed était passé.
      En fait je ne comprend pas pourquoi on dit que Federer aurait plus de chance sur surface rapide: déjà parce que le palmarès du suisse est équilibrement garni sur toute les surface, sauf à RG à cause de Nadal, que le dur soit lent ou rapide. Ensuite parce que si Nadal a eu longtemps du mal à l’US, c’était parce qu’il arrivait toujours cramé là bas, depuis il a fait 2 finales de rang. Enfin parce que si Nadal a longtemps eu du mal sur herbe et sur dur, ce n’est pas tant la rapidité du court qui lui posait problème (vainqueur au masters du canada en 2005 et 2007) que l’évolution de jeu que cela impliquait pour le terrien qu’il était. Aujourd’hui je ne note pas une plus grande vulnérabilité de Nadal à l’US par rapport à l’AO.

      Sinon Fed perd contre Nadal parce qu’il n’a pas le jeu pour employer la bonne tactique, sauf quand il est on fire (Masters 2010, mais indoor aide au service et rebond pas trop haut sur la surface de l’O2 Arena), si il essaie de tenir l’échange du fond du court il va se faire exploser.

      • Quentin 21 février 2012 at 17:37

        « Quant au dur extérieur »
        Je voulais dire quant au dur rapide (masters du canada, Cincinnati, US Open)

      • Antoine 21 février 2012 at 17:51

        Quentin, Roger a plus de chances de gagner contre Nadal quand les conditions de jeu sont rapides parce que Nadal y est moins bon, et lui meilleur. Ce n’est pas un scoop quand même ?

      • Quentin 21 février 2012 at 18:11

        C’est pas un scoop et pourtant c’est cette idée que je conteste. Tu dit toi même que Wimbledon est la surface la plus rapide en GC aujourd’hui, il y fait 2 finales et 2 victoires sur ses quatres dernières participations. L’élan de confiance issu de RG ne peut suffire à expliquer une telle performance.
        Il est meilleur sur terre? oui c’est moins la lenteur du court que ses spécificités (glissades permettant une meilleure défense, hauteur du rebond avantageant son lift) qui l’aide à RG.

        Pour Federer, je veut bien croire qu’il soit meilleur sur surface rapide vu qu’il ne cesse de âler conrtre le ralentissement des surfaces, mais quand je regarde son palmarès ça saute pas aux yeux. Finalement quand j’entends dire que Federer a plus été avantagé par le ralentissement du court de Wimbledon, je ne peut leur donner tort ni raison d’ailleurs vu sa finale en 2003, je ne sais pas.
        Pour moi Fed est excellent en indoor pas parce que les surface sont plus rapide ce qui n’est d’ailleurs pas le cas, Cincinnati est plus rapide que les Masters) mais parce que l’indoor avantage les serveurs par rapport aux retourneurs.

  7. Antoine 21 février 2012 at 17:04

    Le co-Goat Mahut vient encore de battre Clément, en deux sets cette fois, alors qu’il lui en avait fallu trois à Metz. Clément n’y arrive décidemment jamais contre lui…Au prochain tour, comme à Metz, Mahut rencontrera Jo. A Metz, il n’était pas très loin, perdant en trois sets.

    Et après avoir essayé de battre Roger samedi dernier, Davydenko essaiera de faire la même chose demain à Marseille, mais contre Del Potro cette fois…

    • Ulysse 21 février 2012 at 21:22

      J’apprecie beaucoup Mahut. Son jeu et sa personnalite. On s’est trouve ensemble dans une salle d’embarquement pour Amsterdam l’annee derniere au printemps. Il a l’air simple et heureux de vivre, vraiment tres sympa. Sur le moment ca m’a bien fait marrer de ma dire que c’etait le co-goat devant moi.

      • Clément 21 février 2012 at 21:37

        « Il a l’air simple et heureux de vivre »

        On en reparlera je pense, j’ai un article à écrire sur le sujet depuis que j’ai lu son bouquin !

        En tout cas moi aussi j’aime beaucoup Mahut.

      • Colin 22 février 2012 at 10:57

        Après le « Nicolas m’a eue » de Ségolène en 2007, un « Hollande m’a eu » pour Sarkozy en 2012? Le départ de Mahut pour Amsterdam en est peut-être un signe prémonitoire??

  8. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 21 février 2012 at 18:24

    Superbe texte maître Yoda! Une plume affutée comme jamais pour nous conter les « 27 glorieuses » du duo helvético-hispanique.

    Sur la forme d’abord, ton texte est un régal à lire. On sent qu’il te tenait à cœur celui-là. On ne compte plus les métaphores, jeux de mots et autres calembours dont il regorge.
    Mention spéciale à celle-ci : « Les flashes crépitent et Rafa mord la coupe, tandis que je dépite et qu’il me les coupe. » J’adore :lol: !

    Sur le fond maintenant, putain mais t’es ouf toi! C’est quoi l’idée? Qu’on se jette du 20ème enfermé dans un congélo avec une bouteille de gaz?!!!!!
    J’aurais pas assez de Tranxène pour tout le monde ici!!!!
    Non mais sérieux, ils foutent quoi les modos!

    Ceci étant dit, je ne suis pas d’accord avec 2-3 petits détails qui ont leur importance.
    Depuis le début on porte à mon avis un regard biaisé sur leurs confrontations.
    Absolument tous les facteurs étaient réunis pour que Nadal pourrisse la vie de notre chouchou : vrai-faux gaucher, différence d’âge, différence de statut (outsider aux dents longues versus favori à la carrure de GOAT), lift ultra-lourd contre revers à une main…
    Absolument tout concordait pour qu’avant même leur 1ère rencontre, Roger en chie comme jamais contre Rafa.
    Une fois que l’on a accepté cette donnée, le H2H n’a plus d’importance.
    D’ailleurs qui se souvient des H2H respectifs de Becker/Edberg, Pete/Dédé, hormis les fans inconditionnels de tennis que l’on peut trouver ici et là. Que retiendra le grand public de la rivalité Fed/Nadal? Le 18/9? Non j’en doute fortement. Dans le souvenir des gens, l’un restera comme l’un des plus grands joueurs de tous les temps et l’autre comme le plus grand joueur de TB, invincible à Paris qui plus est.
    Et c’est très bien ainsi.

    Mais puisque c’est le sujet débattu ici, revenons un peu plus en détail sur ce H2H.

    Primo : on l’a dit et re-dit, il est complètement biaisé par leurs rencontres sur TB…
    Si on regarde en détail :
    - TB : Nadal-12/Fed-2
    - autres surfaces : Nadal-6/Fed-7
    Hormis une supériorité écrasante de Rafa sur TB, je ne vois pas trop quelle autre théorie à la noix, on peut raisonnablement en tirer…

    Deuxio et je trouve que l’on parle que trop rarement de cet aspect-là, Fed et Nadal ont 5 ans d’écart, c-à-d une génération! C’est un gouffre en tennis!
    Quand Fed a commencé à montrer des signes de déclin, soit fin 2007/début 2008 (jurisprudence Canas), Nadal arrivait au sommet de son tennis et allait irrémédiablement prendre le dessus dans leurs confrontations…
    Si plus de rencontres avaient eu lieu sur dur durant la période 2004-2007 et si Fed avait gentiment voulu rentrer dans le rang comme tout joueur 27/28 ans à partir de 2008, leur H2H serait autrement plus équilibré.
    Si on regarde par périodes :
    - 2004/fin 2007 : Nadal-8/ Fed-6
    - 2008 à aujourd’hui : 10/3 ouch!

    Mais ce couillon de Fed, au lieu de nous faire une Pete et de sombrer doucement mais sûrement vers le ventre mou du top 20/30 a préféré faire de la résistance et rester dans l’élite, quitte à pourrir ses stats contre Rafa…

    Quel con alors!

  9. Antoine 21 février 2012 at 18:34

    Cà c’est encore une thèse que je n’ai jamais comprise: Roger serait sur le déclin…depuis fin 2007..voire le printemps 2007 en vertu d’une jurisprudence Canas..Le brave homme a battu deux fois de suite Roger, so what ?

    En 2007, Roger gagne 3 GC et le Master’s, huit tournois au total, perd moins de dix matchs dans l’année, soit moins que la meilleure année de Sampras, mais ce serait déjà le déclin ? Vivement le déclin alors !

    Sinon, Fieldog, je suis d’accord avec toi: ce H2H désastreux est le résultat du fait que Roger est malheureusement trop bon sur terre et qu’il a donc souvent rencontré Nadal en finale, également le fait d’un déclin pas assez rapide qui lui aurait permis de ne plus le rencontrer du tout une fois Nadal parvenu à maturité. C’est parce que Roger est trop bon que son H2H contre Nadal est mauvais…

    • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 21 février 2012 at 18:53

      Le terme de déclin est inapproprié ici, je te le concède Antoine. Je voulais parler d’une relative baisse de niveau de jeu par rapport aux années stratosphériques 2004/2005/2006.
      Évidemment que le suisse réalise une année 2007 exceptionnelle mais tu ne m’enlèveras pas l’idée que son niveau moyen a commencé à baisser tout doucement mais sûrement cette année-là et qu’il avait dès lors beaucoup moins de marge contre le reste du circuit que les 3 années précédentes où il était quasiment seul au monde…

      • Antoine 21 février 2012 at 20:32

        C’est sûr que je ne t’enlèverai pas cette idée Fieldog…

    • Colin 21 février 2012 at 19:36

      « C’est parce que Roger est trop bon que son H2H contre Nadal est mauvais »

      Collector

      • Clément 21 février 2012 at 21:40

        La même, je suis explosé.

    • Colin 21 février 2012 at 19:43

      D’ailleurs il me semble que Ulysse avait fait une analyse « miroir » il y a quelque temps, que l’on pourrait synthétiser par:

      « C’est parce que Rafa est mauvais (sous-entendu: 6 mois sur 12) que son H2H contre Federer est si bon »

      • Ulysse 21 février 2012 at 21:25

        Ca revient au meme et je cosigne ce qu’ecrit Antoine.

      • Colin 22 février 2012 at 12:49

        Sauf qu’Antoine l’écrivait de façon ironique. C’est plutôt Fieldog qui développait cette thèse (tout en la poussant jusqu’à l’absurde: « quel con alors! »).

  10. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 21 février 2012 at 18:57

    William, j’en profite : « congratulations » pour ton article sur les « bad boys » du circuit. Très intéressant et encore non traité ici-même.
    What else?!

  11. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 21 février 2012 at 19:01

    http://www.lequipe.fr/Tous-sports/Actualites/Le-passeport-biologique-adopte/265129

    Décidément, on aura jamais autant parlé du dopage que ces derniers temps… Je me demande bien en quoi cela pourrait changer quelque chose au problème…?

  12. Colin 21 février 2012 at 19:41

    Et voilà ! Comment réveiller une horde de 15-lovers engourdis par un hiver rigoureux… La recette miracle : un article sur la rivalité Fed/Nad et c’est reparti comme en quarante (138 commentaires en 24 heures… et pas que des petits hein! non non, certains sont encore plus longs que l’article)

    Sauf que…

    Sauf que lorsque c’est Karim qui s’y colle, qu’importe que le thème soit archi rebattu, qu’importe que le fond de l’histoire nous rappelle à (presque) tous des souvenirs douloureux, qu’importe qu’on sache déjà comment ça finit… Qu’importe. C’est un texte de Karim, c’est un régal à lire, et même si ça fait mal au sein, on en redemande. Encore et encore.

  13. MarieJo 21 février 2012 at 21:12

    les fans de fed sont de grands malades !!! boite à comm qui va encore exploser !

    même si un jour rafa arrivait à égaler Fed au palmarès, ce dont je doute très fort… fed restera « the GOAT », le doudou que tout le monde admire aux 4 coins de la planète, le chéri des nostalgiques de tous poils, la grâce et l’expérience mystique au complet, et j’en passe ! Rafa restera le warrior qui a retardé le making of du Goat… en lui arrachant des mains qques coupes qu’on lui donnait sans doute trop aveuglément ;-)

    j’ai mis du temps à apprécier le Roger, son aura immaculée et son côté dandy bien gentil avaient tendance à m’énerver… et puis il gagnait tellement face à tous ces autres joueurs que j’aimais, il a décimé le palmarès de tellement de mecs si doués comme nalby, ou richard avec ce côté assassin froid, ce détachement « après tout il est normal que je gagne si souvent »… arrggghhhh, roger m’est vite devenu tête à claques malgré son tennis bien léché, c’est comme ça ! en fait, c’est surtout ses derniers duels avec djoko qui m’ont donné plus envie de le voir jouer son meilleur tennis.

    ok, le H2H ne vaut que comme statistique, rafa a dominé roger mais sur terre, on est tous d’accord là dessus… le reste ne s’est pas joué à grand chose, du bol pour roger à wimb 2007, de la veine àrafa à melbourne 2009… épicétou !
    et encore, se sortir d’une situation difficile tient rarement du coup de bol mais de la volonté supérieure de s’imposer, mon avis à 2 kopecs !

    je ne suis pas sûre que Roger souffre d’un complexe particulier contre Nadal, mais d’un niveau de stress accru généré par l’intensité et la dynamique de match au couteau que Nadal lui a toujours imposé.
    en état de stress on rate les choses les plus faciles, pas besoin de se mettre dans la peau d’un roger pour se prendre tout seul les pieds dans le tapis avec notre propre expérience !
    avec eux, chaque occasion ratée rajoute une dose de stress supplémentaire : ne pas rater l’occasion qui se présentera devient de plus en plus difficile même si le coup à réaliser ne tient pas forcément du coup de génie, c’est au contraire le truc routinier qu’ils exécutent en fermant les yeux qui devient monstrueusement dur parfois…

  14. mustapha 21 février 2012 at 22:29

    Roger rafa…pour moi ces deux là ne sont pas dans la même trajectoire, ni
    temporelle, ni dans l essence même du joueur qui évolue sous nos yeux, et
    parler de rivalité
    pour ces deux là c est se priver de l essentiel de ce qu ils incarnent
    justement…
    Une affirmation et une négation.

    Le tennis nadalien récuse la dimension artistique qui est contenu dans ce
    sport qu il est censé servir, c est un tennis de destruction, de l’autre, de
    l adversaire mais de
    lui-même, un dieu tennistique manufacturier, ouvrier qui fait du labeur et
    de la souffrance les matières de sa « création »,

    L’un est un spécimen adamique évadé du paradis perdu, l’autre est la
    dégradation de la nature humaine, l’expression de l’automatisation ravageuse
    lancée au plein cœur
    de la discipline des sens et de l’adresse.

    Nadal c est la manifestation de la volonté, victorieuse de tous les
    obstacles dressés, renversants les barricades d’un manque de talent naturel,
    armé d un bras
    médicalement développé et d un mental machinalement façonné..un modèle ex
    nihilo.. Du nada pur sucre s’élevant par ambition familiale au sommet d’une
    pyramide,
    élévation factice au final, tant l’ascension est conditionnée par la qualité
    du staff médical qui la favorise. Un roi laborieux, un edouard le sec
    régnant sur Rome après Marc
    Aurèle…

    Il n’y a pas à Haïr ce genre de spécimen, ni à faire la comptabilité des
    victoires défaites ou titres amoncellés au dessus de leur ciel égocentrique
    , non la trajectoire
    s’évalue dans des sphères plus globales, étendues que recouvre notre tissu
    émotionnel notre voile d’émerveillement que l’un déchire et piétine en
    labourant, que l’autre
    prolonge au-delà d’un horizon sans cesse repoussé..

    La mise à mort contre la célébration de la vie dans la renaissance menant à
    son origine.
    L’un pourrait dominer le tennis à toutes les époques ou l’on y a joué, l’autre
    ne peut asseoir son hégémonie que dans l’ère qui lui ressemble, celle du
    doute, du trouble, du
    virtuel, du malaise d’être ainsi mal à l’aise, bourré de tics tocs, de faux
    gaucher, de maladroites justifications face à l’affaire des guignols…
    Nadal est un malaise. Federer est un don fait au tennis. Et à l’heure du
    départ prochain, il lui reste à achever les rites de la noce, trouver les
    termes d’une nouvelle
    déclaration pour sceller l’ultime adieu.

    En tous cas green master, ce papier m’étonne, m’inspire à moi aussi un
    malaise.. Sans vouloir m attaquer aux ressorts de création qu emprunte un
    auteur pour
    produire, je m’interroge sur le timing de ce papier, sa teneur, son fil
    conducteur…ça me renvoie à Judas livrant le Messie au sanhédrin pour 30
    deniers et rassemble
    autour de lui les fidèles en pleurs auxquels il apprendrait la perte du
    Messie…

    roger artisan des moments nos vies, rafa, « caterpillar » motorisé dans le desert de nos angoisses…

    • William 21 février 2012 at 22:45

      Quel plaisir pour les yeux et pour la caboche, comme à chaque fois que tu sors du bois.

    • karim 21 février 2012 at 23:10

      Je ne suis pas sûr d’avoir tout compris, notamment judas et tout ça, ça me mobiliserait trop de neurones. Mus prisonnier de son personnage de poète philosophe pour qui chaque com se doit désormais d’être une ode, une petite oeuvre litteraire. Moi un simple com en français facile de temps en temps ça m’irait, comme du temps de la vox avant que tu n’enfiles définitivement le costume du poète systématique. Chacun écrit ses coms ici comme il parle dans la vraie vie je pense; si c’est aussi ton cas alors pour sûr tu dois valoir ton pesant de carambar toi!!!!!!

      • karim 21 février 2012 at 23:13

        Ceci dit sérieux explique pour judas le malaise et tout ça.

    • Antoine 21 février 2012 at 23:57

      Karim a donc bien vendu Roger aux sbires de Nadal. Cela ne m’étonne pas.

    • Marc 22 février 2012 at 06:52

      Moi je rejoins Karim, je ne comprends rien à ton dernier paragraphe, Mus, dans le genre poète maudit tellement au-dessus des réflexions du commun des mortels, ça devient compliqué de suivre, et sutout, ce qui n’est en fait qu’un café du commerce de bonne tenue entre amateurs plutôt éclairés du tennis écrivant sans arrières pensées ce que nous ressentons devient maintenant un objet d’analyse philosophico-politico-intello qui ne cesse de m’étonner : que viennent foutre ici le Messie, Judas et tutti quanti ?

    • Kristian 22 février 2012 at 07:53

      Oui, et puis le temps apprend a relativiser ce genre de point de vue.
      Il y a 25 ans le meme texte, mot pour mot aurait pu etre ecrit sur Mcenroe/Lendl.

      Sauf que 25 ans apres, le point de vue est quelque peu altere.
      Celui qui a avoue s’etre dope n’est pas celui qu’on croyait, celui qui a influence le tennis des 20 annees suivantes n’est pas celui qu’on voulait, celui, reference, vers qui les joueurs actuels se tournent en quete d’inspiration et de confiance n’est pas celui qu’on aimait.
      Alors ou est l’affirmation, ou est la negation? Il me parait risque de decreter quoi que ce soit a ce sujet.

      • Jérôme 22 février 2012 at 08:25

        Je ne suis pas sûr que la longue durée conduise à relativiser les choses, Kristian.

        Même 25 ans après, trouve-t-on aujourd’hui beaucoup de gens qui trouvent que Lendl c’était formidable ? Non.

        Et pour ce qui est dopage, le fait que Mac Enroe ait avoué qu’on lui avait administré pendant 6 ans des doses de cheval de stéroïdes, ne prouve en rien que son grand rival n’ait pas été encore plus lourdement « assisté ».

        • Antoine 22 février 2012 at 12:15

          Tu as l’adresse de tous ces gens qui trouvent 25 ans après que Lendl c’etait formidable, Jérome ?

          • Jérôme 22 février 2012 at 15:19

            Antoine, la méthode vaut ce qu’elle vaut, mais sur internet ou dans les clubs, j’ai toujours trouvé 5 à 10 fois plus de personnes qui te parlent de Mac Enroe avec émotion qu’il n’y en a qui le font pour Lendl.

          • Babolat 22 février 2012 at 15:31

            Ce qui veut dire qu’il y a des gens qui trouvent que Lendl était formidable. 1 personne sur 5 ou sur 10. Antoine veut donc que tu lui donne l’adresse de ces gens afin qu’il puisse les pendre un par un, les découper en morceaux et les couler dans le béton.

            • Jérôme 22 février 2012 at 15:44

              :lol:

              J’avais pas vu ça sous cet angle initialement. Mais c’est bien sûr ! ;-)

            • Ulysse 22 février 2012 at 17:41

              Ce n’est pas tout à fait exact concernant les intentions d’Antoine. A un miment dans la séquence entre la pendaison et le coulage dans le béton, il est aussi question d’immersion prolongée dans l’acide, puis de les brûler. Je crois que c’est après le découpage pour des bêtes questions de matériel.

              • Antoine 22 février 2012 at 19:32

                C’est exactement cela…

      • Colin 22 février 2012 at 10:34

        Tu as raison Kristian mais ton « Celui qui a avoue s’etre dope n’est pas celui qu’on croyait » prête à confusion. Ce n’est pas parce que Lendl n’a pas (encore) avoué qu’il se dopait, qu’il ne l’était pas.

        Après tout Lendl était le compatriote et le presque contemporain de Jarmila Kratochvilova, dont le record du monde du 800 m établi en 1983 tient toujours. Elle a également couru en 1983 le 400 m en 47s99, temps qui lui aurait permis de remporter la médaille d’or aux JO de 2008 avec une seconde et demi d’avance (soit presque 15 m) sur sa dauphine (qui, sans doute, ne carbure pas qu’à l’eau claire non plus).
        Ça parait difficile à imaginer mais pourtant, essayez: le Lendl de 1983 opposé au Nadal d’aujourd’hui sur 400 ou sur 800 m, et le riant tchèque qui gagne en mettant 15 m dans la vue à l’ibère.

        • Bapt 22 février 2012 at 13:53

          Colin, ton analogie avec Jarmila Kratochvilova n’est quand même pas tiré par les cheveux non ?
          Par ailleurs, même si je ne prétends pas savoir si Lendl était ou non dopé (je penche en mon for intérieur par pessimisme et réalisme vers la première hypothèse) … ses performances physiques, quand on les revoit de nos jours (revisionnage de pas mal de matchs de mon côté) ne semblent pas si hallucinantes. Rien à voir avec les exploits de Laurel et Hardy.

        • Colin 22 février 2012 at 17:14

          Ben la seule chose qui est sûre c’est que la pharmacopée adéquate existait à l’époque, et qu’elle était sacrément efficace.

          Maintenant, rien ne dit en effet que Lendl avait besoin de se charger autant que sa compatriote Jarmila.

          En tous cas je te rappelle que ce que tu vois dans YouTube (l’impression de lenteur) n’a strictement rien à voir avec la réalité. J’ai vu jouer Noah (et McEnroe, et Leconte) en vrai en 1982, je peux témoigner que ça déménageait sec. Et les gars ne prenaient pas 40 secondes de repos entre deux échanges.

          • Ulysse 22 février 2012 at 17:43

            Je confirme ce que dit Colin. Noah en particulier était un monstre physique.

          • Mathias 22 février 2012 at 17:47

            Je m’insurge. Kratochvilova c’était pas du dopage, juste de la triche. Ils ont pris un homme et pis c’est tout. Nulle femme n’a jamais pu ou ne ressemblera à ça… Faut pas déconner! Même Maggie avait plus de féminité.
            Franchement. Je suis sûr qu’IL ne s’est jamais marié et qu’IL n’a jamais eu d’enfant (stérilité, comme les baudets)

          • Colin 22 février 2012 at 19:34

            Si, el / ille a eu un fils qui s’appelle Michel Kratochvil, qui a été naturalisé suisse et qui a même été sélectionné dans l’équipe de Coupe Davis de son nouveau pays.

            D’après Elmar, c’est lui qui aurait eu à affronter Philippoussis lors du 5ème match (décisif) de la demi-finale de CD 2003 lors de laquelle Federer a bêtement perdu le 4ème match face à Hewitt (oui, oui, la fameuse DEFAITE N°8 d’Oluive)

          • Antoine 22 février 2012 at 19:36

            Je confirme; en 82, c’était autre chose que le tennis actuel avec ces matchs de blaireaux qui font des ronds à trois mètres au dessus du filet et ne sont pas foutus de faire un point gagnant et encore moins une volée…

            Suffit de regarder la finale de 82 à Wimby par exemple. C’était autre chose que celle de l’année dernière entre le dopé serbe et Nadalito à la rue…

            De toute façon, depuis la retraite de Tilden, c’est mort..

  15. Oluive 21 février 2012 at 23:18

    **** Flash Querrey ****

    Querrey le bien nommé vient de battre Falla en 3 sets.
    Prochain tour : Anderson ou Ginepri.
    Allez Sam, plus que 530 points et tu seras rentable à G&D !
    Faut y croire.

    Sinon, les partisan d’un Dimitrov leader de sa génération prennent une balle (de plus) dans l’aile ce soir : Young l’emporte 7/6 (4) 4/6 7/6 (8!)…

    • Clément 21 février 2012 at 23:51

      Entre Dimitrov et Tomic, c’est pas la semaine des petits jeunes ! Encore que Young n’est pas bien vieux non plus, mais il ne fait pas partie de ceux nés après 1990.
      Tous les espoirs reposent sur Raonic, qui défend tout de même une finale.

  16. William 22 février 2012 at 00:31

    Ce n’est que Buenos Aires et Odesnik mais ce que Nalbide est bon… On connait le numéro, dans deux semaines il se blessera, reviendra, fera des fautes et des contres-perf à la pelle mais à chaque fois je tombe dans le panneau.

  17. MarieJo 22 février 2012 at 07:34

    Celui qui a vraiment tout compris, avant même karim ou jérôme il a tout dit en 2 phrases :
    Il est beau le lavabo
    Il est laid le bidet

    Et je vous le dit avec assurance : tout l’art du maitre est là, le reste n’est que fioritures…

    Pindare reconnaitra les siens.

    Ma petite pomme vous salut bien :D

  18. William 22 février 2012 at 09:57

    Isner a battu Muller en deux tie break en remportant 48 points sur 50 premières balles passées. Je crois qu’on peut lui décerner le prix du meilleur serveur actuel.
    Et Harrison passe un tour à Memphis, mais en perdant encore un set dans l’affaire ! J’ai l’impression que c’est le tarif avec lui, c’est vraiment dommage qu’il perde à chaque fois de l’énergie en jouant un set de plus…

    • Antoine 22 février 2012 at 12:18

      26 aces en deux sets remportés 7-6 7-6…

    • Bapt 22 février 2012 at 13:54

      La perte de ce set par Harrison est effectivement un gâchis d’énergie mais aussi une manifestation claire de sa propension à se déconcentrer (6/2 quand même). Il y a encore du chemin à parcourir.
      Je tiens à dire que j’aime beaucoup ce joueur. Bien plus en tout cas que Raonic.

  19. Babolat 22 février 2012 at 15:15

    Je n’avais pas encore félicité Karim pour son article. Voila qui est fait. ;)Je pense que tu pourrais sans peine écrire un remake des tontons flingueurs tant parfois tes métaphores me font penser à du Audiard dans le texte.

    Je m’y reconnais tout à fait. Moi aussi, au début, je pensais que la défaite contre Nadal à Miami était un petit accident de parcours. Dans les années 90, il était fréquent de voir les cadors tomber au premier tour des masters 1000 (Ou super 9 à l’époque). Retrouver les 4 premières têtes de série dans le dernier carré était un fait rare… enfin beaucoup plus rare que maintenant.

    Je me disais « Du moment qu’il répond présent dans les Grand-chelem… tout va bien ». Il perdra tout de même au 3ème tour de Roland contre Kuerten mais je me disais moi aussi, qu’en fils spirituel de Pete, Roland serait surement le tournoi qu’il aurait le plus de mal à remporter. A ce moment-là, pour moi Federer était un attaquant… j’avais encore en tête sa flamboyante finale de Wimbledon l’année d’avant. En fait, tout était dans l’ordre des choses.
    Le fait qu’il perde contre un spécialiste de la terre battue de me surprenait pas tant que ça non plus. Sampras n’avait-il pas perdu à Miami contre Bruguera quelques années plus tôt ? Muster ne coupait-il pas quelques têtes de surface rapide lorsqu’il quittait sa terre ocre ? Il n’y avait pas le feu au lac quoi…

    Et puis… et puis… j’ai découvert qu’il était possible d’avoir un mental encore meilleur que celui de Hewitt. Ce roquet qui s’était plu à ridiculiser mon Pete en fin de carrière. Contre Hewitt, mener d’un break dans un set ne suffisait pas, il fallait jouer tous les points restants à fond sous peine de le voir revenir dans le rétro.

    Nadal est arrivé et a fait passer Hewitt pour Alizée Cornet. Jamais je n’avais vu autant d’engagement chez un joueur. Même Hewitt ou Chang (Comme Chewing-gum sous la godasse, il se posait là lui aussi) prenaient pafois le temps de souffler en laissant une amortie repondir tranquillement dans leur camp. Nadal, lui, jamais… je pensais même qu’il allait plonger sur les balles que lui envoyaient les ramasseurs tellement il était au taquet.

    « Mais bon… tout extraordinaire que soit son mental, il se prendra une raclée sur le gazon » me dis-je… confiant. C’est que je me croyais encore dans les années 90 moi. Apres la lente agonie de Sampras heureusement achevée de la plus belle des façons, je me suis cherché un autre poulain. C’est tout naturellement que je fis entrer le suisse dans mon étable. Mais je n’avais pas remarqué qu’ils avaient changé l’herbe dans la prairie… du moins, je ne voulais pas y croire. Pour moi, Hewitt 2002 n’avait pas existé. Personne n’avait remporté ce tournoi. Il n’existait pas… un point c’est tout. Na !!

    Comme j’ai dechanté… les Fed/Nadal sont alors devenus de plus en plus pénibles à suivre. Je les ai tous vus… eh oui et chaque fois je me suis dit qu’il y avait la place mais le taureau vient chaque fois mettre son gros cul sur la chaise et pousse mon petit poulain hors de l’enclos.

    Voir Rafa se faire démonter par Djoko ne me plaît pas plus que ça. Certes, quand ils se rencontrent en finale de Grand-Chelem, je suis pour une victoire du serbe car, comme Karim, je n’aimerais pas que Nadal soit devant Pete (qu’il le mérite ou pas… ce n’est pas la question… la fanitude est incompatible avec la raison). Ce serait infiniment plus jouissif de voir un Roger détenant enfin la clé du jeu du manacori lui administrer ces défaites… Vengeance !!! Mais cela est assez loin du domaine du possible.

    Bref… j’ai aimé ton texte .

    • karim 22 février 2012 at 17:35

      Purée de tous les coms que j’ai lus sur ce fil tu es celui qui se rapproche le plus de mes sensations, de mon vécu, mon relationnel avec ces duels.

  20. Guillaume 22 février 2012 at 15:28

    Et bien moi, avec le temps, j’ai appris à apprécier le Rafalito (il paraît qu’on s’habitue à tout. Même Hewitt m’apparaît touchant depuis quelques années). Pas au point de sauter de joie quand il gagne des Grands chelems, mais suffisamment pour reconnaître la valeur de ce champion.

    Comme beaucoup d’entre vous, je ne supportais pourtant pas ses victoires au début, on va dire jusque 2008. L’impression que c’est Fed qui bazarde ses finales de 2006 et 2007 (ce satané 1/17 en balles de break !!!) à Paris, et surtout l’enchaînement RG – Wim 2008, pur cauchemar de FFF, quoique pour des raisons persos j’ai eu autre chose à faire que de m’émouvoir sur le sort du Fed massacré à Paris. Chacun son fardeau. Toujours est-il que dans ces conditions l’US Open 2008 était une sacrée bénédiction.

    Le tournant pour moi, c’est 2009. D’abord, un peu, avec la finale de l’OA, et le Suisse qui se transforme en geignard gâté et réussit à pleurer lors de la remise des prix. Le contraste est flagrant avec Nadal, qui a le réflexe de mettre sa joie en retrait alors que cet instant est censé être le sien (franchement, parmi tous ceux ici qui ont déjà gagné un truc en sport dans leur vie, si minime soit-il, qui a eu le réflexe de se mettre de côté et de consoler son vaincu ? Pas moi ado en tout cas !). Là, humainement, mon admiration pour Federer en a pris un coup, et j’ai commencé à revoir ma vision binaire « Fed = gentil, Rafa = méchant ».

    L’autre moment, bien plus important, c’est bien sûr Roland-Garros. Un tournoi fou, vécu intensément, où Federer survit au tourbillon de la première semaine et, malgré un parcours d’éclopé, remporte le seul GC qui lui manquait. Et pourtant il aurait pu disparaître contre Acasuso, aurait dû disparaître contre Haas et Del Potro. mais non… Ce tournoi, c’est de l’émotion en barre. Après ça, tout est bonus, et même l’OA 2010 ne m’a pas transporté plus que ça.

    Les défaites contre Nadal ? Avec un mariage des jeux à son avantage et la balance de 5 ans, elles sont assez logiques. Même si regretterai toujours le manque de combativité du Suisse dans de trop nombreuses finales. Personne n’est parfait. Le 18/9 en faveur de l’Espagnol contre le prétendant GOAT permet surtout de souligner que ceux qui diminuent ses mérites n’ont rien compris au film. On ne bat pas Federer 18 fois par hasard (tiens, pour le coup on dirait du Gerulaitis).

    Pour en finir avec ce sujet Nadal (ou plutôt sujet Fed, tant il cristallise tout le récit de Karim), il ne représente pas un style de jeu que j’aime énormément, loin de là, mais total respect pour ce qu’il a accompli : on le mettait au défi de gagner partout ? Il l’a fait. On le mettait au défi de progresser dans son jeu ? Il s’est acheté revers frappé, revers slicé et gros service pour aller chercher ses GC ailleurs que sur terre. Et une vraie ‘main’ dans le petit jeu, avec ça… Il a répondu à tous les défis de son époque… et à tous ceux, moi le premier, qui ne lui voyaient aucun avenir en 2005.

    Sur le sujet du dopage abordé dans les coms, Kristian a raison : les cas McEnroe et Korda sont bien là pour nous rappeler que l’habit ne fait pas le moine. Nadal, comme Djokovic, comme Federer, les supermen de la décennie passée, peuvent tout autant être chargés les uns que les autres. Le haut niveau ne laisse pas place à l’angélisme.

    PS : J’ajoute en réponse au pavé de Babolat que pour moi, niveau mental, Hewitt reste au-dessus de Nadal. C’est « facile », toutes proportions gardées évidemment, d’avoir du mental quand on sait qu’on a le jeu pour s’accrocher. Hewitt, c’est encore autre chose. Comme un Clément ou un Canas à moindre échelle. Peu d’armes, mais réellement un fighting spirit hors normes. Comme Connors en son temps, sans doute.

    • Antoine 22 février 2012 at 18:17

      Je pense à peu près la même chose. J’apprécie beaucoup plus Nadal qu’il y a quelques années et sur le tournant qu’a représenté Roland Garros qui suit Melbourne en 2009, je crois avoir déjà dit cela mais un peu différemment..

      C’est rigolo mais plus Hewitt vieillit, plus je l’apprécie aussi..! J’ai vraiment bien aimé son match contre le Djoker à Melbourne et également celui d’avant contre Rahan…

    • Colin 22 février 2012 at 19:35

      A ce rythme là, bientôt tu apprécieras même Lendl.

  21. Guillaume 22 février 2012 at 15:39

    Tant que j’y suis : on est encore loin d’avoir traversé le désert post-Australie, et la réserve d’articles est bientôt à sec. Textes, quizz… Je suis sûr qu’il y a plein de nouveaux qui doivent avoir moins de problèmes d’inspiration que les anciens.

  22. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 22 février 2012 at 18:44

    http://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Dossier-special-federer/265377

    Julien Pichené est une grosse m****. Non mais sérieux, il le sorte d’où ce tocard :shock: . Ouarffff quoi!

    • Antoine 22 février 2012 at 19:30

      On a là une belle brochette de crétins Fieldog: le café des sports avec Dominguez, cela ne vole pas plus haut que cela..

    • NTifi 22 février 2012 at 23:38

      +1 ses propos sont idiots et ne veulent rien dire.

      Sinon je suis à 100% d’accord avec ce qu’à dit le vieux à gauche.

  23. Sylvie 22 février 2012 at 20:47

    Dommage car la première émission n’était pas mal mais là ils tombent dans tous les travers des talk show radiophoniques comme télévisuels à savoir la présence obligé d’un provocateur de service, qui se veut iconoclaste, histoire de dire que  » ici on ne sert pas la soupe, on ne fait pas dans la langue de bois »…Carrément tennis s’était fait sa réputation là-dessus avec des analyses au ras des pâquerettes et des critiques sur tout le monde et surtout Federer.

    Les propos de Pichené sont à mourir de rire car ils n’ont ni queue ni tête. Federer est fini car ils gagnent des ATP 500, la finale était à mourir d’ennui et le public s’endormait (alors que l’accueil fait à Federer a été énorme toute la semaine et que Krajicek s’est frotté les mains), Federer est ennuyeux à regarder car lui il aime l’art sur un court, et le meilleur pour la fin, quand Federer se prendra des branlées contre des nobodies, là on appréciera de le voir jouer.

    Le pire c’est que le gars a répondu via Thoreau sur son blog qu’il aime la liberté d’esprit et le débat et pas les propos mollassons alors qu’il se tient à une posture par principe. En plus, il ressemble à Beigdeber, ça n’arrange rien.

    • Babolat 23 février 2012 at 04:47

      Je crois que Pichenet devrait rester dans son rôle de « Monsieur statistique » de service. Sur Radio Roland, il n’était là que pour raconter des anecdotes ou des stats sympas mais là… il essaie de faire de la concurence à Emilie Loit dans le propos beauf. Ca ne lui va pas.

  24. Sylvie 22 février 2012 at 20:51

    Llodra casse Chiuidinelli en conférence de presse. Je ne le connais pas ni sa réputation et être le meilleur pote de Roger n’est en rien une garantie mais c’est un peu limite de traiter un mec de « peu recommandable » devant les médias sans en dire plus et en laissant planer toutes sortes de doutes. Dire qu’il ne s’apprécient pas aurait suffit.

    J’aimerais bien savoir ce qu’il lui reproche car c’est rare de déblatérer autant sur son adversaire.

    http://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Llodra-marseille-au-coeur/265339

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