Alors qu’une flopée de Challengers (Pétange où PHM perd en finale, Istanbul 2 (oui oui ça existe, c’est Kukushkin qui a gagné !), Meknès, Séville (Robert était en finale d’ailleurs) Quito, Banja Luka… oula je m’égare !) ont vu leur finale bouclée ce dimanche, c’est surtout la Coupe Davis qui a attiré notre attention à nous, 15lovers, ce week-end ! Cela m’a donné envie de vous en faire un petit résumé pour qu’on puisse en discuter un peu sur un article dédié.
J’adore l’ambiance de cette compétition, un peu footballistique finalement, mais dans le bon sens du terme. Quand le patriotisme n’est pas trop exacerbé (un peu quand même sinon c’est pas drôle) et que l’atmosphère est bouillante, c’est formidable. J’imagine pour les joueurs ce que ça peut représenter, la pression qui pèse sur leurs épaules suivant l’histoire de chaque pays avec cette compétition. Car on a beau dire toute l’année durant les tournois, notamment et surtout du Grand chelem, qu’un joueur représente son pays lorsqu’il est en demi-finales ou en quarts, c’est complètement ridicule. Le tennis est un sport individuel avant tout, si ce n’est le sport individuel par excellence. Les joueurs jouent pour eux et personne d’autres et quand Gasquet et Wawrinka sont en demi-finale de l’US Open, ce n’est ni la France ni la Suisse qui le sont mais seulement deux grands compétiteurs qui ont mérité d’arriver jusqu’ici par leurs victoires et rien d’autres. M’enfin passons cette parenthèse !
Ces apartés de Coupe Davis où les joueurs représentent officiellement leurs pays lors de plusieurs rencontres étalées sur toute l’année sont donc en cela passionnants qu’ils enlèvent ou du moins réduisent, une partie de cette vision si individualiste que l’on a de ce sport. Et ça fait du bien.
Pour nous déjà, car c’est agréable de suivre une équipe une année entière, avec les bons et les mauvais moments qu’elle peut traverser (blessure d’un joueur, problème d’entente entre eux, avec le capitaine, les problèmes de gestion du calendrier notamment pour les équipes qui ont des joueurs très performants, etc) pour finalement arriver au bout et soulever le glorieux Saladier d’argent. L’épopée tchèque en 2012 était à ce titre magnifique et beaucoup ici furent ravis de leur victoire finale. Celle-ci fut d’autant plus impressionnante pour une équipe qui repose quasi exclusivement sur deux joueurs et qui bat la quasi toujours favorite Espagne en finale (certes sans Nadal mais avec Ferrer et dotée d’un très bon double).
Pour les joueurs ensuite. Car si les critiques et remises en cause de cette compétition à cause de la place qu’elle prend dans le calendrier déjà très chargé de l’ATP refont de temps en temps surface avec plus ou moins de vigueur (ça dépend de qui parle aussi il faut dire), la Coupe Davis brille toujours. Elle intéresse les joueurs, qu’ils soient d’illustres inconnus ou solides Top 10. Je ne m’attarderai pas trop longtemps sur les demi-finales du groupe mondial puisque leur déroulement était assez prévisible. La finale pourrait cependant être plus intéressante et valoir le coup d’œil.
Non ce qui m’intéresse plus personnellement, ce sont les autres rencontres : les barrages. Ces matchs suscitent en effet mon intérêt car ils permettent de nous faire découvrir des joueurs peu voire pas connus et permettent à ces derniers de se confronter à d’autres joueurs parfois d’un calibre bien supérieur (Murray qui affronte le vainqueur junior de l’US Open 2013, où peut on voir ça ailleurs qu’en Davis ?). Cela donne des rencontres atypiques et aux scores qui ne sont pas toujours ce qu’on attendait. La « magie » Coupe Davis opérant, des joueurs très mal classés arrivent de temps en temps à se transcender, à utiliser cette pression de jouer pour son drapeau de façon positive. Et cela donne donc des rencontres passionnantes, qui transcendent un peu le seul sport. La Coupe Davis est enfin en cela intéressante qu’elle met en lumière les problèmes de renouvellement générationnel qu’un pays, aussi « pays de tennis historique » soit-il, peut avoir à affronter. Le cas des États-Unis est en cela édifiant. Mais c’est également la situation de la Grande-Bretagne (même si c’est là un cas à part), le Brésil ou encore la Russie dans une mesure un peu moindre.
Pour les demi-finales, Djokovic, Berdych et Raonic sont les têtes d’affiches de ce week-end.
Quels ont été les résultats de ces rencontres du groupe mondial ?
DEMI-FINALES
République tchèque 3-2 Argentine
Les Tchèques sont-ils partis pour nous refaire le coup de 2012 ? Ce serait beau. Les piliers de l’équipe, Berdych et Stepanek, ont assuré comme souvent. Après la Suisse de Wawrinka et le Kazakhstan de Golubev, c’est au tour de l’Argentine de Juan Monaco d’y passer. Il faut dire que l’équipe argentine sans Nalbandian ni del Potro ne partait pas favorite face à la Tchèquie tenante du titre. Zeballos et Mayer sauvent tout de même l’honneur si l’on veut en remportant les deux derniers matchs sans enjeux contre Rosol et Vesely. Le gros avantage de la République Tchèque en Coupe Davis est d’avoir deux joueurs très impliqués, peu souvent blessés et bons en simples comme en double où ils ont acquis désormais pas mal d’automatismes. Rosol et Vesely font un peu de la figuration à côté m’enfin comme seconds couteaux on a vu pire.
Cette déculottée prise par les Argentins nous interpelle de nouveau sur le niveau affiché par les Français lors de leur quart de finale… Cette année les Bleus avaient pourtant de bonnes chances d’arriver au moins en finale. Je laisserai Antoine développer ce sujet car je suis sûr qu’il sera très inspiré !
Radek Stepanek (RTC) bat Juan Monaco (ARG) 7-6, 6-3, 6-2
Tomas Berdych (RTC) bat Leonardo Mayer (RTC) 6-4, 4-6, 6-3, 6-4
Berdych/Stepanek (RTC) battent Berlocq/Zeballos (ARG) 6-3, 6-4, 6-2
Horacio Zeballos (ARG) bat Lukas Rosol (RTC) 4-6, 7-6, 6-4
Leonardo Mayer (ARG) bat Jiri Vesely (RTC) 6-4, 6-4
La Serbie arrive là où l’attendait : en finale. Elle triomphe pour cela de la Belgique, puis des USA et enfin du Canada. La demi-finale Serbie – Canada fut assez serrée comme on pouvait s’y attendre. Le Canada disposant d’un bon joueur de simple, Raonic, et d’un double solide articulé autour de l’expérimenté Nestor. Le jeune Pospisil faisant aussi la meilleure saison de sa carrière (demi-finale à Montréal en battant Isner puis l’équipe tchèque de coupe Davis : Stepanek et Berdych. Dommage pour lui en face c’était la Serbie), ça ne s’annonçait pas si facile que cela pour la fière patrie de Djokovic. Si ce dernier a comme toujours remporté les deux points qu’on attendait de lui, le double, de haute volée car faisant s’affronter de très bons joueurs de cette discipline, fut remporté à l’arraché par les Canadiens. Le dernier match opposait dès lors Tipsarevic, qui revient à un bon niveau après de longs mois d’élimination au premiertour de chaque tournoi qu’il jouait (merci pour nos RYSK Janko !) . Malgré deux sets serrés et la difficulté à concrétiser ses balles de match, l’intellectuel serbe tint son rang dans l’ambiance bouillante de la Belgrade Arena.
Novak Djokovic (SRB) bat Vasek Pospisil (CAN) 6-2, 6-0, 6-4
Milos Raonic (CAN) bat Janko Tipsarevic (SRB) 5-7, 6-3, 3-6, 6-3, 10-8
Nestor/Pospisil (CAN) battent Bozoljac/Zimonjic (SRB) 6-7, 6-4, 3-6, 7-6, 10-8
Novak Djokovic (SRB) bat Milos Raonic (CAN) 7-6, 6-2, 6-2
Janko Tipsarevic (SRB) bat Vasek Pospisil (CAN) 7-6 (3), 6-2, 7-6 (6)
Passons désormais aux résultats des barrages !
BARRAGES GROUPE MONDIAL
Belgique 3-2 Israël
Dudi Sela, the « Hebrew Hammer », comme on le surnomme en Israël, n’aura pas martelé bien longtemps et a plutôt servi de clou à Darcis puis Bemelmans. Le numéro 1 israélien et 85ejoueur mondial, n’a pas respecté son rang et signe deux grosses contre-performances. Darcis, désormais élevé au rang de bienfaiteur de l’humanité depuis Wimbledon tout comme un certain Lukas R, n’a pas fait dans la dentelle. Si Sela est un marteau, Darcis est une masse ! Belle victoire en double cependant de la paire israélienne Erlich/Ram qui battent en cinq sets deux bons joueurs de double, Darcis et Rochus.
Steve Darcis (BEL) bat Dudi Sela (ISR) 6-1, 6-2, 6-2
Amir Weintraub (ISR) bat Ruben Bemelmans (BEL) 6-3, 2-6, 6-7, 7-6, 6-4
Erlich/Ram (ISR) battent Darcis/Rochus (BEL) 6-3, 5-7, 1-6, 7-5, 6-3
Ruben Bemelmans (BEL) bat Dudi Sela (ISR) 7-5, 3-6, 6-0, 6-4
Steve Darcis (BEL) bat Amir Weintraub (ISR) 6-2, 6-2, 6-2
Japon 3-2 Colombie
Une rencontre assez équilibrée sur le papier même si Nishikori est assez loin devant au classement. Le Japonais a très bien tenu son rang et battu sans problèmes Falla et Giraldo. Les Colombiens sont revenus à égalité mais cela n’aura pas suffit et Soeda qualifie sans trop de mal le Japon dans le groupe mondial malgré la perte du premier set contre Falla. Le Japon a désormais une équipe de Coupe Davis plutôt solide avec Nishikori, Ito, Soeda et c’est assez logique qu’il rejoigne le groupe mondial. Le double n’a pas l’air trop au point vu le score mais cela se travaille.
Kei Nishikori (JAP) bat Alejandro Falla (COL) 6-3, 6-4, 6-4
Santiago Giraldo (COL) bat Go Soeda (JAP) 6-4, 3-6, 7-5, 3-6, 6-1
Cabal/Farah (COL) battent Ito/Sugita (JAP) 6-1, 6-2, 6-1
Kei Nishikori (JAP) bat Santiago Giraldo (COL) 6-1, 6-2, 6-4
Go Soeda (JAP) bat Alejandro Falla (COL) 4-6, 6-4, 6-3, 6-3
Croatie 1-4 Grande-Bretagne
La Grande-Bretagne peut dire merci à Andy Murray qui donne quasiment trois points à lui seul et donc la victoire à son pays. En effet, il bat sans trop forcer Dodig qui fait pourtant une bonne saison, ainsi que le jeune Borna Coric, vainqueur de l’Us Open chez les juniors cette année. Une rencontre assez originale donc mais qui a tourné court même s’il prend tout de même six jeux à la Murène. C’est aussi Andy qui jouait le double et non son frère pourtant très bon dans la discipline (blessé peut-être), associé à Fleming. Match remporté en quatre sets. Evans, un des animateurs de l’Us Open 2013, n’aura pas pesé lourd puisqu’il perd en trois sets secs contre Dodig. Si la victoire britannique est indiscutable, on peut cependant penser que la donne n’aurait pas été la même avec Cilic voire Karlovic, l’un suspendu l’autre blessé.
Andy Murray (GBR) bat Borna Coric (CRO) 6-3, 6-0, 6-3
Ivan Dodig (CRO) bat Daniel Evans (GBR) 6-3, 6-2, 6-3
Fleming/Murray (GBR) battent Dodig/Pavic (CRO) 6-3, 6-2, 6-7, 6-1
Andy Murray (GBR) bat Ivan Dodig (CRO) 6-4, 6-2, 6-4
Daniel Evans (GBR) bat Mate Pavic (CRO) 7-6, 6-4
Suisse 4-1 Equateur
Le peut-être bientôt numéro 1 suisse et auteur d’un US Open absolument exceptionnel, Stan Wawrinka, est toujours fidèle à la Suisse en Coupe Davis. Bon il faut dire que l’équipe d’en face n’était pas exceptionnelle, l’Équateur ne faisant pas peur à grand-monde. L’épisode le plus marquant a finalement été l’exclusion du jeune Suisse Laaksonen du groupe, en raison d’une mauvaise attitude de sa part, pointée Wawrinka et le capitaine Severin Luthi, qui l’ont donc mis dehors en cours de week-end. Il va pas nous faire une Tomic celui-là non mais ! Ah les jeunes.
Stanislas Wawrinka (SUI) bat Emilio Gomez (EQU) 6-4, 6-3, 6-3
Marco Chiudinelli (SUI) bat Julio Cesar Campozano (EQU) 3-6, 6-1, 6-3, 7-6
Wawrinka/Lammer (SUI) battent Quiroz/Gomez (EQU) 6-3, 6-4, 3-6, 6-7, 6-4
Michael Lammer (SUI) bat Roberto Quiroz (EQU) 6-3, 2-6, 6-3
Gonzalo Escobar (EQU) bat Marco Chiudinelli (SUI) 6-0, 7-5
Pays-Bas 5-0 Autriche
Bon pas grande chose à dire pour cette rencontre si ce n’est que Melzer n’est vraiment plus dedans depuis quelques mois. L’Autrichien de 32 ans, toujours très bien classé (27e) semble avoir du mal à retrouver son tennis et cela se manifeste par deux grosses contre-performances avec ces défaites contre De Bakker et Huta-Galung (match non décisif). Les Autrichiens encaissent un cinglant 5-0, perdant notamment le double alors même que Knowle est un des meilleurs mondiaux de la discipline et que Marach est un spécialiste également. Coup dur donc pour cette équipe qui sort du groupe mondial. Huta Galung, habitués aux victoires sur le circuit secondaire, confirme sa bonne forme par ailleurs.
Robin Haase (NED) bat Oliver Marach (AUT) 6-4, 6-3, 6-1
Thiemo De Bakker (NED) bat Jurgen Melzer (AUT) 5-7, 7-5, 5-7, 6-4, 6-1
Rojer/Haase (NED) battent Marach/Knowle (AUT) 4-6, 6-3, 6-4, 7-5
Jesse Huta-Galung (NED) bat Jurgen Melzer (AUT) 3-6, 7-5, 6-3
Thiemo De Bakker (NED) bat Oliver Marach (AUT) wo
Allemagne 4-1 Brésil
On a connu l’équipe d’Allemagne plus forte mais un solide Kohlschreiber ainsi que de bons hommes de main, Brands et Mayer, auront finalement largement suffit à passer l’obstacle Brésil pour rester dans le groupe mondial. Thomaz Bellucci n’est plus que l’ombre de ce qu’il a été il y a 2-3 ans et n’arrive même plus à être dans le Top 100 (aujourd’hui 116e), lui qui a été 21een 2010. Seul l’excellent double brésilien cache la misère en remportant leur rencontre. La situation est assez catastrophique pour ce pays puisqu’il n’y a aucun brésilien dans le Top 100.
Philipp Kohlschreiber (ALL) bat Rogerio Dutra Da Silva (BRE) 6-3, 7-5, 6-4
Florian Mayer (ALL) bat Tomaz Bellucci (BRE) 6-4, 6-1, 6-2
Melo/Soares (BRE) battent Emmrich/Brands (ALL) 6-3, 6-4, 6-4
Daniel Brands (ALL) bat Tomaz Bellucci (BRE) 6-4, 6-2, 6-3
Florian Mayer (ALL) battent Rogerio Dutra da Silva (BRE) 6-4, 6-4
Espagne 5-0 Ukraine
Bon le score n’est pas une grande surprise même si on pouvait s’attendre éventuellement à ce que Dolgopolov remporte le point contre Verdasco. Mais la terre battue ainsi que le fait de jouer à Madrid ont du aider Verdasco à se sortir les doigts du c…, lui qui revient de toute façon à un bon voire très bon niveau ces derniers mois. Et ça fait plaisir car on a beau s’en moquer, un Verdasco qui joue bien est beau à voir. L’inverse est par contre assez horrible. C’est fou ces joueurs qui ont d’énorme creux comme cela, on peut penser à Almagro en ce moment par exemple. Ou Tipsarevic il y a peu. Enfin c’est rassurant d’un côté même si la soudaineté de ces enchainements de contreperfs interpelle parfois. La confiance étant tellement importante dans un sport aussi individuel, les spirales deviennent vite négatives j’imagine. M’enfin je m’égare encore. Un petit mot sur Rafa tout de même sinon Conchita va me tomber dessus !
Le successeur d’A-Rod aux palmarès du tryptique des US Master Series (Montréal, Cincy, US Open), Rafa Nadal, s’est déplacé à Madrid pour atomiser le pauvre Stakhovsky qui aurait sûrement préféré que le Majorquin reste un peu plus longtemps à New York faire du shopping ou mordiller sa coupe. Décalage horaire ou pas, changement radical de surface ou pas, enchaînement de 17 matchs consécutifs ou pas, au final ça fait 6-0 6-0 6-4. On ne préfère pas imaginer le score s’il avait eu une semaine de vacances avant. Ou plutôt si on l’imagine bien et on a envie de pleurer pour le mec en face. On dira que Stakho est encore en phase de digestion de son exploit londonien hein ? Merci.
Fernando Verdasco (ESP) bat Alexandr Dolgopolov (UKR) 3-6, 6-4, 6-4, 6-2
Rafael Nadal (ESP) bat Sergiy Stakhovsky (UKR) 6-0, 6-0, 6-4
Lopez/Nadal (ESP) battent Stakhovsky/Molchanov (UKR) 6-2, 6-7, 6-3, 6-4
Marc Lopez (ESP) bat Denys Molchanov (UKR) 6-3, 6-3
Fernando Verdasco (ESP) bat Vladyslav Manafov (UKR) 6-2, 6-1
Pologne 1-4 Australie
Tomic a beau être une horrible tête de con, il a joué le jeu ce week-end et remporté tranquillement ses matchs. Lleyton aussi mais est-ce surprenant ? Ce mec est increvable, j’adore ! Hewitt et lui sont classés à peu près au même niveau en ce moment : 51e pour Bernie, 58e pour Hewitt. Ces deux piliers suffisaient bien pour battre une équipe de Pologne qui dispose de bons joueurs sans plus et qui souffre surtout de l’absence de Janowicz, sérieusement blessé. A noter le jeune Kyrgios qui fait son chemin tranquille. A suivre. Sinon je ne savais même pas que Guccione jouait encore au tennis, ça sert aussi à ça la Coupe Davis, tout le monde peut jouer et on voit réapparaitre des mecs qu’on croyait disparus.
Lleyton Hewitt (AUS) bat Lukasz Kubot (POL) 6-1, 6-3, 6-2
Bernard Tomic (AUS) bat Michal Przysiezny (POL) 7-5, 7-6 (1), 6-4
Fyrstenberg/Matkowski (POL) battent Guccione/Kyrgios (AUS) 5-7, 6-4, 6-2, 6-7, 6-4
Bernard Tomic (AUS) bat Lukasz Kubot (POL) 6-4, 7-6, 6-3
Nick Kyrgios (AUS) bat Michal Przysiezny (POL) 4-1 ab.
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Olivetti sort Zverev à Metz, classé plus de 120 places devant lui, très belle perf. A voir si le français ne se reblesse pas s’il arrive à progresser dans les mois à venir.
Sinon John Tomic en rajoute une couche en accusant Drouet de mentir (ce qui en soit n’est pas impossible mais serait tout de même très étonnant au vu du récit, surtout que pas mal de joueurs connaissent la réputation et les antécédents de Tomic et ont vu des choses se passer, cme Dolgopolov si l’en en croit Drouet) et regrette de n’avoir jamais réellement frappé Drouet et affirme n’avoir jms touché à ses enfants qu’il adore.. Très atteint.
Il dit en effet regretter de ne pas avoir frappé Drouet. Voilà qui va favorablement impressionner les juges espagnols s’il se pourvoit en appel. En plus d’être violent, il est donc con, ce qui va souvent de pair…
Non, il explique qu’il ne l’a pas frappé, mais que « leurs têtes sont rentrées en contact » (mais loool) alors que le sanguinaire Thomas Drouet le frappait.
Vu ses antécédents (il a été condamné pour avoir forcé une voiture avec un coach et une gamine à une sortie de route à cause d’un différent), il est très convaincant en pacifiste.
Il ne va pas dire le contraire, le procès au civil est encore à venir…
(jamais il ne tape ses enfants. Il leur tire juste dessus avec un fusil à air comprimé, pour rigoler.)
La lecture du blog de ce joueur irlandais est vraiment instructive, ça ouvre les yeux et sépare le rêve de la réalité. C’est fou parce qu’on sent qu’il pourrait faire nettement mieux, s’il en avait simplement les moyens. Coach, préparateur physique, tout ça coûte excessivement cher mais sans ces moyens additionnels, point de salut. C’est fou.
De la lecture du blog du sparring partner de Tomic, finalement ce que je retiens ce ne sont pas les frasques de son père qui est juste un pauvre con, mais plutôt le goufre qui peut exister entre les tous meilleurs, et les meilleurs. Interrompre une séance d’entrainement au bout de dix minutes parce qu’on est sur les nerfs, et ce ce deux jours de suite, punir le fiston en disant tu ne t’entraînes pas aujourd’hui, il faut vraiment n’avoir rien, rien compris. A juste titre il fait une comparaison sans rentrer dans les détails avec ce qu’il a vu chez les Nadal, et on se dit il n’y a pas de hasard. Le sérieux que ces gars là mettent à se tuer sur le court, ça fait toute la différence. Tomic est un touriste, un vrai touriste. S’il ne change pas d’entourage et d’hygiène de vie, il n’occupera jamais les premiers rangs.
Nous n’avons aucune information sur ce qu’il se passe derrière le rideau, on se dit purée Tomic a paumé au premier tour à l’USO ou Dimitrov joue au con qu’est ce qu’il fout il devrait être dans le top ten déjà. Mais à la lecture de ce genre de blogs on réalise à quel point certains sont loin du compte. Derrière nos écrans on se prend à supporter des gars qui en coulisse ne font rien, mais alors rien pour aller chercher les meilleurs.
Ah, le tweet d’Alizé Lim à la Sharapova, une pépite. Tout y est, l’ironie, le seconde degré, la finesse, la perfidie. Un monument de tweet.
Patricia merci pour toutes ces lectures passionnantes. putain tu dois l’aimer ce foutu sport!!!
Moi ce qui m’abasourdit, c’est que Tomic ait pu développer un tel niveau de jeu (et notamment l’aspect stratégique) dans un environnement aussi pauvre et délétère, avec un imbécile qui lui hurle dessus en permanence, créé un état de tension qui pourrit la concentration, donne le pire exemple de gestion des émotions, et le « punit » en lui interdisant de jouer.
Qu’est-ce que ça donnerait, Tomic avec un vrai coach !… Ils doivent pleurer de frustration à la fédé australienne.
Après l’agression, Drouet avait raconté qu’il était convaincu que le père faisait tout en réalité pour que le fils ne soit pas meilleur qu’il n’est, histoire de pouvoir le garder sous sa coupe. Il mentionnait quelques incidents volontaires. Ainsi, alors que pour une fois, Tomic père avait accepté de porter les raquettes du fiston à corder, juste avant un match contre Jo, en réalité il avait « oublié » de le faire, obligeant le fiston a jouer un match important avec des raquettes détendues…
On peut également remarquer que Tomic obtient de bien meilleurs résultats en Australie que partout ailleurs. Ok, c’est chez lui mais n’est ce pas aussi là qu’il est le moins sous la coupe de son père, fréquente d’autres personnes que lui, etc..?
Alors c’est vrai que dans ce contexte, ses résultats sont bons…Le pire, c’est quand même le fait que l’emprise du père demeure totale puisque le fiston le défend mordicus, affirmant même qu’il serait toujours son père et son coach, confondant les deux…Tant qu’il ne l’aura pas foutu dehors, il n’y arrivera pas mais le foutre dehors est aussi un risque comme on peut le voir avec Rezaï par exemple…Le truc bien serait de mettre le père en taule pour un moment…
Sinon, je suis frappé par la ressemblance physique entre Tomic père et Ivan Lendl…
Dans le blog de Drouet, LE passage qui fait vraiment déchanter quant aux possibilités de Tomic à l’avenir, son psychopathe de père mis à part:
« Bernard says after dinner if he can leave us to talk to me alone. I’m wondering what it’s all about but then he shows me a YouTube video of some man telling a story about how to become successful and self-improvement. It was like a motivational video. It was so honest a moment to see Bernard show me this. I tell Bernard he can do this but he has to work harder if he wants to be successful and at the top of his game. « It cannot just be on your talent, » I say as I tell him about my experiences playing with Rafael Nadal who so impressed me with his professionalism and rigour. He says « yeah you are right from now on I am going to practice every day, every day ». I am really happy. I think maybe we find the solution and he is evolving. After an hour and a half of really honest talk he suddenly says « Okay Thomas now we go and party together and drink a lot to cement and celebrate these good words and we can start again on a healthy basis. » »
Énorme.
Et malgré tout ce mec atteint parfois une qualité de jeu de top 10. Il n’y a que de petites différences entre lui et le gratin… mais ces différences comprennent notamment une consistance à l’entraînement et une volonté de tous les jours pour progresser. Ce ne sont certes pas des « détails ».
Cela dit, je me dis parfois que les commentateurs sont trop sévères avec les jeunes espoirs qui ne percent pas. Ces mecs gagnent bien leur vie, font de leur passion un métier, et profitent des à-côté offerts, tout en ayant une carrière assez potable. On pourrait leur opposer que le talent donne des responsabilités, « noblesse oblige », mais aurait-on vraiment raison de le faire?
Je trouve un Tomic ou un Gulbis plus « normaux », et presque plus sains que les multi-vainqueurs de Grand Chelem qui ont une hygiène de vie réglée au millimètre. Même si je le regrette.
J’avoue que ce passage est vraiment mythique.
Sinon je ressens le même paradoxe que toi concernant la fin de ton com’ … Ca rejoint en quelque sorte le problème du dopage : on demande toujours plus de perfs, de niveau, de match de dingue aux joueurs que l’on préfère tout en descendant le mec qui se fait prendre pour dopage alors que l’on sait pertinemment qu’il y a une corrélation entre excellents résultats et dopage par exemple. Exemple de Cilic en ce moment, qui a pris 9 mois.
Dure la semaine d’après rencontre de Coupe Davis…
Tipsy battu au premier tour à St Peterbourg par Bautista-Agut alors qu’il était finaliste l’année dernière (7-6 6-3) et Verdasco battu par Stakhovsky (6-3 6-4) ce qui est le premier match remporté par ce dernier depuis Wimbledon, ce qui tend à prouver qu’il ne fait pas bon battre Roger en GC non plus. Robredo, prend garde…
A propos du match de Roger contre Robredo et après avoir revu les highligts de ce match (absoluement pas représentative puisqu’on ne voit quasiment que des points gagnats de Roger), mais regardé également comment il avait perdu 14 balles de break sur 16 et perdu son service au deuxième et troisième set, pris connaissance des décalarations de Chris Evert qui dit l’avoir trouvé très nerveux avant le match (qui avait été retardé et faisait suite à celui de Nadal contre Kohly), je suis parvenu à la conclusion toute bête que Roger avait perdu ce match…parce qu’il ne voulait pas le gagner…Je veux dire par là qu’inconsciemment, Roger ne voulait pas le gagner…En tout cas, pas après avoir perdu le premier set (le seul ou il a réussi à breaker grace à 2 balles de break converties sur 4, 0 sur 6 dans chacun des deux autres), et qu’il est apparu qu’il lui faudrait ramer pour gagner…
Dans ces conditions, Roger, inconsciemment, a préféré ne pas gagner pour ne pas avoir à affronter Nadal et s’est donc auto-détruit selon sa propre expression. C’est fort domage d’ailleurs qu’il n’y ait pas eu un journaliste pour le reprendre et lui dire: « Roger, vous dites que vous vous êtes auto-détruit. Pour quelle raison à votre avis ? ».
Consciement Roger voulait gagner ce match, comme tous les matchs qu’il dispute et dominait largement presque tous les jeux dans les deuxièmes et troisièmes sets, mais dès qu’il avait la possibilité de prendre l’avantage, l’inconscient reprenait le dessus et il foirait et pour arriver à perdre, finissait par se faire breaker de façon presque ridicule dans chacun de ces sets alors qu’il perdait en moyenne un point dans chacun de ses autres jeux de service….
Voilà ce qui s’est passé je pense et qui donne cet aspect très étrange d’un match qu’il semble dominer largement, du moins à partir du début du deuxième set et qu’il perd finalement en trois sets…Robredo, lui, n’a rien fait de spécial, rien de plus que d’habitude et n’avait pas d’explication à sa victoire autre que tautologique: la différence s’est faite sur les balles de break….
YouYou aussi c’est fait sortir en 1/8 à St Petersbourg alors qu’il défendait son titre de l’an passé.
Ta théorie sur le déroulement du Robredo / Federer est un peu loufoque, je n’y crois pas. Perdre avant les 1/4 de finales d’un GC, ce n’est pas dans les standards de Roger. Il était dans un jour sans et a fait bien paraître Robredo qui a bien profité de ce moment.
Y en a un autre qui est déjà dehors, retrouvant ses habitudes : Tipsa s’est fait sortir par Bautista Agut, revanche de la finale de Chennai… va falloir attendre encore un peu pour l’effet Coupe Davis, apparemment.
Ce qui est amusant avec Youzh, c’est que Garcia Lopez mène désormais 6 à 1 dans le H2H… mystères du tennis.
Dans ce cas, que signifie l’expression « je me suis auto-détruit »? et pour quelle raison Roger se serait ainsi auto-détruit ?
Pas mal du tout le tirage de la coupe Davis…
Les Kazakhs ont vraiment de la chance en héritant de la Belgique.
Pour les français, le tableau n’est pas si mauvais que ça avec un probable enchainement Australie, Espagne et République Tchèque et le tout à la maison. c’est tout à fait dans les cordes des Français. Par contre c’est dommage pour Tsonga, il va devoir s’employer comme jamais.
Le bas du tableau est assez marrant aussi :
Serbie/Suisse les serbes vont surement choisir le gazon comme surface (!!!).
Le vainqueur de ce choc aura un 1/4 de finale pépère (Belgique ou Kazakhstan) puis Argentine, USA ou GB en 1/2. Des belles rencontres en perspectives.
Dans le tout haut du tableau, les tchèques sont tranquilles jusqu’en 1/2 finale.
Pour la France le tableau est dense quand même. Bien sûr c’est faisable, puisque c’est faisable tous les ans vu leur effectif, les Français faisant partie des favoris tous les ans. Mais c’était plus abordable cette année. Il n’y a guère que l’avantage du terrain qui rend optimiste pour eux.
Le bas de tableau, lui, semble plus ouvert, donc favorable à nouveau aux Serbes s’ils s’y investissent à fond.
Contre l’Espagne, le point positif, c’est que Ferrer ne joue pas cette année. Même si Nadal vient, Almagro, la Verdasque ou Robredo sont à la portée de Richard et Tsonga – c’est sur le double que ça se jouerait… Chaud, mais faisable.
Contre les tchèques, on jouerait sans doute sur terre pour embêter Stepanek… Mais à mon avis, le double serait encore plus chaud que contre l’Espagne ! Prendre un point à Berdych serait une bonne assurance… là encore, Tsonga et Gasquet inspirent plus confiance à priori, mais ça reste jouable avec Gael.
En somme, je ne nous vois pas passer si l’équipe A n’est pas alive and kicking (sauf avec Gael mais la fenêtre de tir est toujours étroite avec lui).
En cherchant des HL de Sela, jsuis tombé sur le match Sela – Dimitrov du Queens 2011. Dimitrov était passé tout près de l’élimination et Sela aurait mérité de passer au vu du match (je l’avais vu en live).
http://www.youtube.com/watch?v=bW9WqpEmqUA
Tout ça pour dire que Sela, s’il manque de puissance, notamment avec un service faiblard, a une technique vraiment propre et une patte magnifique, franchement un plaisir à regarder jouer.
J’avais bien aimé le Sela/Gasquet de 2007 en finale de Mumbai… Sela est très offensif et attaquait sacrément le revers de Richard. Je l’ai toujours suivi du coin de l’œil, mais il est inconstant en plus d’être un poids léger.
Sela ? Un sous-Darcis. Ou un sous-sous-Rochus.
Et un quadruple Julien Obry.
Jsuis tombé sur ce reportage sur le parcours de l’équipe de France CD en 2010 si ça vous intéresse. Pas mal fait. Je vous rassure ça s’arrête juste avant la finale, y aura pas à se taper le Troicki-Llodra ;). Ca donne pas mal d’infos sur la personnalité de Llodra (qui se prend vrmt pas pour n’importe qui et en rajoute tout le temps même s’il a fait effectivement un énorme parcours en simple cme en double jusqu’à la Serbie finale…) et Gasquet notamment (hyper en retrait). C’est marrant de revoir leurs tronches d’il y a 3 ans aussi ..
http://www.youtube.com/watch?v=b6qRF0NsBW8
Fou comme ces « coulisses » portent mal leur nom… et font ressortir une façade, une absence de vraie communication et de vraie relation : chacun est absolument dans son rôle public, Llodra en gros lourd de colo, Tsonga en caïd et patron respecté*, Gilou en mec qu’on écoute sur la tactique, Gaël en rigolo planant et Richard en gentil garçon brimé… Et complaisamment, ou parce qu’ils estiment n’avoir pas le choix (Thoreau s’était exprimé sur l’auto-censure pratiquée pour « avoir accès » à ces coulisses), les auteurs prennent les « bons moments » et donnent crédit à la caricature.
* « partout je les prends, les espagnols, sur lent, sur rapide… ouais, même sur terre… » (mffrrr)… Gabin black ! Ah, quand c’est Gael qui part sur ce genre de propos ça fait tout de suite plus cœur de kenyan !
Tursunov on Rafa: « I don’t know, maybe he does have butt implants. »
Il ne s’arrange pas Paire…Hier, il s’est fait sortir par Becker au premier tour à Metz et est sorti du court sous quelques sifflets dus à son attitude durant la rencontre. S’il continue comme cela, non seulement il va dégringoler au classement (il est encore 28ème) mais le public va vraiment par finir par le prendre en grippe et il aura beaucoup de mal à se dépétrer d’une image de tête à claques qui commence à lui coller aux basques.
Un article sur le match : http://www.republicain-lorrain.fr/sports/2013/09/19/benoit-paire-la-tete-ailleurs
Au moins le problème de dos est passé semble-t-il.
Un gars aussi fragile dans sa confiance et dans la gestion émotionnelle, on peut difficilement s’attendre à la voir revenir après une période négative (attaque de melon puis rupture avec sa copine puis pbs physiques) avec toutes les pièces du puzzle…
Il n’avait pas non plus fait des miracles, mais plutôt une avancée en dents de scie : demi à Chennai, défaite au 1er T à Auckland contre Lu ; finale à Montpellier, abandon à Rotterdam puis défaite au 1er T à Marseille contre Devvarman, puis re défaite au 1er tour contre Lorenzi ; victoire en Challenger, sortie piteuse à Casablanca ; bon match à MC contre Richard, bon match à Barcelone contre Nadal, sorti à Oeiras par Hanescu…
Puis demie à Rome, assez bon RG. Et déjà « attaque de melon » très honnêtement reconnue. Vu son profil, il peut très bien avoir à nouveau une bonne phase d’ici la fin d’année… ou pas !
Il était autour de la 100è place depuis avril 2011 jusqu’en avril 2012 avant de progresser très régulièrement jusqu’au top 30. S’il arrive à digérer et stabiliser ça en 2014, vu le bonhomme, ça sera déjà pas mal.
Son coach suit vraiment un sacerdoce… il a fait du beau boulot en le récupérant juste à son éjection de la structure fédérale en attaquant comme 30 français et 600è mondial.
Paire est un cas. Tête de con sur le court, caractère en or en-dehors. Tenez, true story de l’Open de la Baie de Somme, pas plus tard que le WE dernier. Les repas y étaient assurés par le lycée hôtelier du coin. Paire flashe sur une spécialité locale, se rencarde de la recette auprès des apprentis cuistots… Et le lendemain, il se pointe à la cuisine, les bras chargés des ingrédients nécessaires qu’il venait d’aller acheter, et demande aux gars s’ils accepteraient de lui refaire le même menu que la veille. Seul Benoît Paire est capable d’un tel geste sur le circuit.
Tonton Kaelin a encore frappé. Bravo pour cet article, ça envoie du bois. J’aime ta façon de t’égarer man, c’est bon. Tes petites expressions, du style » Si Sela est un marteau, Darcis est une masse ! « , ça passe crème. Tes légendes sont justes monstrueuses. Merci pour ce grand moment de lecture, je me suis régalé. Je partage ton analyse. J’ai déjà hâte de lire de nouveaux articles. Continue Kaelin, tu montes en puissance, tel un Radek Stepanek. Quelle trompette celui-là, et dire que c’est un coureur. Vaidisova, Safarova, je ne comprends pas ce qu’elles lui trouvent. Enfin passons ! Pour la finale, je serai à fond derrière mon NOLE. Vive SERBIA ! Allez Novak, le deuxième Saladier, c’est pour cette année. AJDE NOLE !
Yeeeeeah man ! Merci mon vieux Jean-Charles. J’espère voir un article de ta part un de ces jours car je te sais grand connaisseur du monde de la petite balle jaune (entre autres) !
Sympathique comme tout cet article, merci Kaelin. Et comme beaucoup je suis fan des photos choisies, et surtout de leurs légendes ^^.
C’est la Kaelin’s touch ! Merci Robin.