Tennis Race World Championships 2013, classement final : Djokovic n°1 !

By  | 1 décembre 2013 | Filed under: Tennis Race

Djokovic roi de l’indoor

Avec sa victoire à Shanghaï, Djokovic avait repris espoir quant à la possibilité de finir l’année au premier rang de la Tennis Race. Mais il devait réaliser un quasi sans-faute lors des deux derniers Grands prix de l’année, les seuls courus en indoor, pour espérer s’imposer.

Et c’est ce qu’il fit…

A Paris-Bercy tout d’abord, dans une épreuve qui, une fois n’est pas coutume, vit les meilleurs être présents au rendez-vous des derniers tours, alors que cette course est plutôt réputée habituellement pour servir de « rattrapage » aux cogneurs n’ayant pas encore réussi à accrocher de titre à leur palmarès…

Puis à Londres indoor, dans le « rendez vous des Maîtres » réservé aux huit meilleurs cogneurs de l’année (et auquel le français Richard Gasquet aura été invité grâce aux forfaits de Murray et Tsonga, blessés).

Il est rare que la finale de cette épreuve, disputée sous forme de courses en un-contre-un, oppose les deux meilleurs cogneurs de l’année : c’était le cas l’an dernier, quand Djokovic (déjà assuré du titre) avait battu Federer, son dauphin à la Tennis Race. C’était encore le cas cette année, mais avec un enjeu qui n’était autre que la victoire finale des TRWC 2013, puisque avant la finale, Djokovic était crédité de 295 points contre 294 à Nadal. L’Espagnol pouvait donc encore y croire… Mais il fallait pour cela s’imposer dans la seule épreuve manquant encore à son palmarès. La marche a été un peu haute face à un Djokovic en feu en cette fin d’année. Ce ne sera pas pour cette année !

Classement final après 14 courses : Djokovic sur le fil !

Il s’en est donc fallu de quelques points… Mais grâce à un final époustouflant (victoires consécutives dans les trois derniers GP de l’année), Novak Djokovic a coiffé sur le fil Rafael Nadal et conservé ainsi de justesse son titre TRWC, son troisième d’affilée.

Ce titre récompense la constance du Serbe, vainqueur de moins de Grands prix cette année que son rival espagnol (5 contre 7) mais plus régulier (notamment deux fois deuxième en Super GP). Comme l’a écrit récemment Karim dans un texte remis en lumière par Patricia, Djokovic est bien celui dont la méthode s’apparente le plus à celle d’une équipe de F1 moderne, avec la recherche permanente des réglages ultimes qui feront gagner le centième de seconde qui fera la différence.

Nadal se consolera avec le titre honorifique de n°1 mondial que lui a décerné l’association des professionnels du tennis (APT), titre basé sur un barème fort discutable car prenant en compte toutes les courses de l’année, y compris les rallyes secondaires et régionaux… Ainsi, Nadal, qui en début d’année a couru de nombreux rallyes sur terre en Amérique Latine afin de se réhabituer à la compétition sur le circuit secondaire après ses neuf mois d’interruption due à un genou récalcitrant, a pu engranger des points précieux pour le titre APT. Il s’agit d’ailleurs de la première fois depuis des lustres que les TRWC et l’APT sacrent des champions différents.

Andy Murray, qui n’a plus couru depuis le Super GP de New York, perd la troisième place qui lui semblait offerte, au profit de David Ferrer (qui a dû attendre le GP de Paris indoor, et sa deuxième place derrière Djokovic pour s’emparer du podium). Murray est pourtant le seul cogneur autre que Djokovic et Nadal à avoir remporté une course cette année (en l’occurrence deux, à Miami et Londres outdoor).

Le circuit TRWC n’a jamais été aussi conservateur que cette année, alors que les années précédentes avaient pourtant déjà été marquées par une hiérarchie enkystée comme rarement dans l’histoire de ce sport. Désormais, avec la disparition de Federer du Big 4 (le Suisse ne finit l’année qu’à la 7è place, sans la moindre victoire à son actif) et le plafonnement du (plus si) jeune del Potro (deux fois deuxième, mais jamais vainqueur depuis… 2009), ce n’est plus de hiérarchie bloquée qu’il faut parler, mais d’oligarchie. L’aristocrate vieillissant (Federer) a été éjecté du pouvoir, désormais confisqué par les trois ploutocrates (Djokovic, Nadal, et à un degré moindre Murray).

Voir aussi le classement constructeurs.

Cogneur
Pts
TRWC-GP01
TRWC-GP02
TRWC-GP03
TRWC-GP04
TRWC-GP05
TRWC-GP06
TRWC-GP07
TRWC-GP08
TRWC-GP09
TRWC-GP10
TRWC-GP11
TRWC-GP12
TRWC-GP13
TRWC-GP14
1
N. Djokovic 305 50 12 25 6 30 36 15 8 36 25 25 37
2
R. Nadal
294
25 18 25 25 50 25 25 50 12 12 27
4
D. Ferrer
142 30 18 10 10 36 8 12 18
4
A. Murray 137 36 8 25 4 50 6 8
5 T. Berdych 112 20 15 6 12 15 16 15 8 5
6
S. Wawrinka
100 4 6 18 20 24 4 10 14
7
R. Federer 97 24 10 18 8 10 15 12
8
J.M. Del Potro
84 18 24 1 12 18 6 5
9
J.W. Tsonga
71 8 4 12 8 24 15
10
R. Gasquet
59 15 4 6 30 4
11
J. Janowicz
40 8 30 2
12
T. Robredo 36 16 20
13
T. Haas
27 1 12 12 2
14
M. Youzhny
22 2 4 16
15
N. Almagro
20 12 8
-
J. Isner
20 18 2
-
F. Verdasco
20 20
18
M. Raonic
19 18 1
19
F. Fognini
17 15 2
20
J. Chardy 16 16
21
P. Andujar
15 15
22
E. Gulbis
12 2 2 8
-
L. Kubot
12 12
-
K. Nishikori
12 1 6 4 1
-
B. Paire
12 12
-
V. Pospisil
12 12
27
G. Dimitrov
11 8 1 2
28
M. Cilic
10 10
-
M. Matosevic
10 10
-
G. Monfils
10 10
-
J. Nieminen
10 10
32
J. Melzer
8 8
-
G. Simon
8 2 4 1 1
34
P. Kohlschreiber
7 1 2 4
35
K. Anderson
6 6
-
M. Granollers
6 4 2
-
F. Mayer
6 6
38
N. Davydenko
4 4
-
D. Tursunov
4 4
40
J. Monaco
2 2
-
A. Seppi
2 2

Signalons que le nouveau barème imposé par la FIA depuis la saison 2010, favorise plus le vainqueur de chaque course, et permet aux 10 premiers de marquer des points: 25-18-15-12-10-8-6-4-2-1.

Rappelons que 14 Grands prix sont disputés cette année, dont 4 «super grands prix» (Melbourne, Paris-outdoor, Londres-outdoor et New-York) qui apportent deux fois plus de points qu’un GP classique, et un «masters GP» indoor qui clôture l’année (réservé aux huit meilleurs cogneurs de la saison, ce dernier rapporte 50% de points en plus qu’un GP classique; il a été disputé cette année, comme lors des quatre éditions précédentes, à Londres).

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Sous d'autres cieux et en d'autres temps, je fus connu sous le sobriquet de "Colin Maillard et Tartempion".

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25 Responses to Tennis Race World Championships 2013, classement final : Djokovic n°1 !

  1. Patricia 1 décembre 2013 at 14:43

    [(et auquel le français Richard Gasquet aura été invité grâce aux forfaits de Murray et Tsonga, blessés).]grmmeljll, Colin ?!
    Alors déjà, tu prives un enfant de sa papillote de Noël deux années de suite en t’abstenant du délicieux bilan chiffré, mais en plus tu verses dans la désinformation ?
    « le forfait de Tsonga, blessé » ?????? la bave mousse à gros bouillons aux commissures de mes lèvres ! Du révisionnisme, du négationnisme pur et simple ! Tsonga a perdu la course à la régulière à Bercy, contre le même Nishikori que Gasquet allait renvoyer à ses sushis (s’épargnant ainsi une explication à la loyale) ! Il a fait tout ce qu’il a pu jusqu’au bout, demandant une WC à Vienne, notre grand blessé, histoire de racler des points, et obligeant Richard à se taper des blinis à Moscou au lieu de se reposer pour faire autre chose que de la figuration à Bâle !

    Richard est 9è, il lui suffisait bien évidemment d’un seul forfait… Le bénéfice de celui de Murray est incontestable, mais on peut penser que sa présence lors de la saison d’automne aurait pu avoir des effets papillons difficilement appréciables sur les concurrents de la dernière ligne droite. Au hasard, Roger et Stan auraient pu être, eux aussi, contraints au forcing, et la fatigue aurait pu, à Bercy, jouer des tours aux 7è et 8è qualifiés… au profit de Vous-savez-qui !
    Je retourne lire la suite.

    • Patricia 1 décembre 2013 at 14:47

      Bon, tu te rachètes (un peu) par le dernier paragraphe, excellente métaphore filée ! Les « ploutocrates », ça leur va comme un gant.

    • Colin 1 décembre 2013 at 20:05

      Désolé Patricia mais au classement TRWC Richie est bel et bien 10e, derrière Tsontson… Il a bien fallu que je trouve un subterfuge pour expliquer sa présence au Masters Grand prix de Londres (ou alors il aurait fallu admettre que c’était l’APT qui organisait le Masters, beurk!)

  2. Patricia 1 décembre 2013 at 15:00

    Il y a sans doute un « effet domino » à incriminer également dans la divergence entre le classement ATP et TRWC : le numéro 2 au TRWC n’a disputé que 3 super-grand Prix, avec en outre un forfait en Grand Prix, Murray de même, plus un forfait au GP Master Londres et à deux GP ; le « manque à gagner » pèse à la fois dans leur total de points et dans le fil à retordre qu’ils auraient pu y donner, le premier à Djoko, le second à Ferrer… Nadal a réussi à compenser effectivement dans des tournois auxquels il n’aurait pas pris part sans son absence, mais ses victoires ne constituaient pas un « manque à gagner » pour Djoko.

  3. Coach Kevinovitch 1 décembre 2013 at 17:09

    Ah, ah, Nadal deuxième! Vous allez lui gâcher son Noël avec ça! :)

    Chère Patricia, j’ai cru un moment que c’était l’effet domino qui causait la divergence entre le classement ATP que la TRWC, mais les deux classements connaissent cet effet. Le véritable coupable est la distribution des points pour chaque grand prix de la TRWC des points basée sur….l’attribution des places dans un grand prix! Alors que la distribution des points du classement ATP se base sur le stade atteint dans chaque tournoi. Là où deux perdants en demi-finale seront crédités du même total de point dans l’ATP, ce ne sera pas le cas dans la TRWC.

    Aussi, les tournois 500 et 250 ainsi que la Coupe Davis ne sont pas comptés dans le classement TRWC, Nadal a 770 points d’avance sur Djoko, je pense que cela doit jouer.

  4. Colin 1 décembre 2013 at 20:28

    La différence se joue principalement sur:
    - La non-prise en compte des tournois 500 et 250, où Nadal a été plus prolixe que Djoko (1700 pts contre 1000, quoique, en comptant la Coupe Davis, Djoko monte en fait à 1460)
    - Le ratio de points entre le vainqueur et le finaliste d’un tournoi. Ce ratio est de 1.667 à l’ATP contre 1.389 à la FIA, qui, de fait, favorise nettement plus la régularité. Avec le même ratio, Djokovic aurait eu 1440 pts à Wimbledon et à l’US Open, soit 2 x 240 pts de plus à la fin de l’année. Mais Nadal de son côté en aurait eu aussi un peu plus lors de sa finale à Monte Carlo (+120).

    Une troisième explication est le décompte des points pour les demi-finalistes et les quart de finalistes, mais c’est quasiment neutre (ça s’équilibre à 1 ou 2 pts près sur l’année).

  5. Colin 1 décembre 2013 at 21:06

    J’en profite pour signaler que j’ai mis à jour le tableau du résumé de l’Ere Open dans la page « Post-it : Grands chelems et statistiques« 

  6. Elmar 2 décembre 2013 at 08:59

    A noter que Berdych est le plus régulier après Ping et Pong, puisqu’il marque des points dans 9 des 14 GP.

    Del Potro est très en-deça avec ce classement qu’il ne l’est à l’ATP. Il reste donc l’un des champions des tournois de 2ème catégorie.

    Simon est le plus régulier des mal classés (il marque quand même des points dans 4 GP) mais est devancé par… 20 mecs qui ont marqué des points dans moins de GP que lui. Ha ha, excellent ce Maître Gillou.

  7. Remy 2 décembre 2013 at 11:06

    Un classement ou Nadal n’est pas devant est forcément un bon classement.
    Vive la TWRC ! A mort l’ATP !

    Nice Job Colin pour toutes ces mises à jour.

  8. Guillaume 2 décembre 2013 at 11:32

    Aaah nous tenons enfin notre schisme entre l’église officielle de l’ATP et la chapelle iconoclaste de la Colin’s Race. Il y a toutefois une justice à ce que le titre se soit joué sur le dernier match de l’année les opposant en finale du Masters. La victoire de Djokovic est évidemment contestable MAIS ça se défend. S’il a pris 2 GC contre 1 seul à son concurrent, Nadal est logiquement pénalisé par ses zéros pointés dans les 2 autres Chelems disputés, là où Djokovic a toujours été régulier. En fait, l’écart créé par Nadal en 2013 se verra réellement au lendemain du prochain Open d’Australie, quand l’Espagnol aura enfin 12 mois de compétition dans les jambes. C’est à ce moment-là que le trou sur sur son poursuivant serbe a de fortes chances d’être concrétisé.

    Pour le reste pas beaucoup de mouvements d’une année sur l’autre. Les 2 nouveautés les plus importantes viennent de Suisse avec le gadin de Federer et la percée de Wawrinka (belle régularité sur l’année, ce qui n’a pas toujours été son cas). A moindre degré, on peut aussi noter la confirmation de Janowicz. Le loustic n’a toujours pas le moindre titre ATP à son palmarès mais a ajouté 1/2 à Wimb et 1/4 à Rome à sa finale à Bercy. De tous les nouveaux, il affiche de loin la plus belle carte de visite dans les tournois qui comptent.

    La première moitié d’année de del Potro c’est vraiment n’importe quoi. A 3 jeux d’enchaîner Djokovic, Murray et Nadal pour gagner Indian Wells… et puis rien d’autre jusqu’à Wimbledon. Par contre grâce à sa montée en puissance durant le deuxième semestre (et grâce à la blessure de la Murène), la troisième place mondiale lui tend les bras ces prochains mois.

    Je me marre aussi en constatant qu’Almagro a marqué tous ses points… sur dur. 1/4 en Australie, 1/4 à Shanghai. Et 0 pointé sur la tournée de terre battue. Bravo Nico, ne change rien surtout.

    Merci pour la tenue à jour de la compét, Colinou. Cela commence à te faire quelques années d’archives, mine de rien. Cela mériterait bien un article bilan de ces 4 (5?) années de TRWC !

  9. Kaelin 2 décembre 2013 at 13:20

    Merci Colin ! C’est toujours intéressant de pouvoirs comparer ainsi les différentes saisons des joueurs.

    Guillaume, Mariejo : j’ai finalisé mon article bilan de la saison 2013 de plusieurs joueurs. Si vous pouvez y jeter un coup d’oeil, le relire ! Jme suis permis de le planifier aussi pour le 5 décembre. Merci !

  10. Skvorecky 2 décembre 2013 at 14:11

    Les ploutocrates prennent le relais d’une aristocratie vieillissante? Mais dis donc, c’est un peu la Monarchie de Juillet tout ça.

    Etonnant d’ailleurs que tu passes sous silence le bouleversement helvétique conséquence de la chute de Federer, qui se retrouve nº2 Suisse!

    Quant à Del Potro, si l’ATP a été bien généreuse en lui accordant les points de ses 4 victoires en tournois mineurs, il se retrouve logiquement huitième à la TRWC vu ses résultats en GP (Trois 0 pointés en super GP, d’ailleurs).

    L’absence de Tsonga au Masters, elle, n’est explicable que par les manoeuvres politiques des caciques de l’ATP. Vu le prestige dont jouit la TRWC parmi le public du tennis, la tradition non écrite veut que ce soit cette formule de classement qui qualifie pour le Masters. Certes, comme souvent, les huit premiers de l’ATP sont identiques. Mais le forfait de Murray a tout chamboulé et l’identité du huitième qualifié était incertaine. Tsonga selon le classement légitime, Gasquet selon l’ATP. Afin d’éliminer toute controverse, il est évident que la FFF, influencée en sous-main par Chris Kermode et le Conseil des joueurs, a poussé Tsonga au forfait sur blessure diplomatique.

    • Patricia 3 décembre 2013 at 13:42

      Il y a un oubli dans ta dernière phrase : alors que Chris Kermode n’était pas encore élu et que Tsonga n’était pas forfait, ni le conseil des joueurs ni la FFF ne relèvent de l’affabulation !

      Bon, je peux l’avouer, le classement de Jeff, qui inclut la qualité de l’opposition (ainsi que la prise en compte de résultats au-delà des 52 semaines) n’est pas en faveur de Richard… Avant les masters, il était 12è au Jranks et ne se serait donc pas qualifié. En effet, Raonic, Haas et Youzhny le précédaient, et c’est donc bien le canadien qui aurait bénéficié du forfait de Murray (Tsonga était quant à lui un peu plus loin, Nishikori lui soufflant la 15è place à l’occasion de leur duel à Bercy.)

    • Skvorecky 3 décembre 2013 at 16:54

      Ooohhh, si on peut plus mélanger réel, fiction et théorie du complot!

      Sinon je viens de voir que j’ai écrit FFF et non FFT, ça doit être la « Elmar Tennis-Fotball Manager League » qui m’a induit en lapsus. Déjà que mon post n’avait guère de sens…

      Faudra qu’on se penche en détails sur le classement de Jeff, pourquoi pas un article-débat avec pour et contre? Le peu que j’ai lu à ce sujet ne m’a pas totalement convaincu.

      Devinette: qui était le quatrième favori à RG 2012 selon le J-Rank?

      http://heavytopspin.com/2012/05/26/2012-french-open-projections/

      • Patricia 3 décembre 2013 at 19:22

        Bien sûr il y a quelques ratés, n’empêche que pour les suivre de près depuis quelques mois, les gros écarts entre un bon Jrank et un classement ATP à la traîne ont une féroce tendance à se résoudre, le second tendant plus vers le premier… Par exemple Tursunov est passé de quelque chose comme 30 places d’écart avant l’USO à 5. Par contre, Janowicz, nettement moins bien classé aux Jranks malgré sa perf à Wim a effectivement bien rétrogradé.
        Et je n’ai pas observé l’inverse (un classement Jranks qui se rapprocherait du classement ATP)…

        • Patricia 3 décembre 2013 at 19:34

          Et d ‘ailleurs, c’est un moyen de vérifier la pertinence prédictive des Jranks : noter les écarts d’une dizaine de joueurs et regarder si leur classement évolue vers une convergence à 2-3 mois, à 6 mois…

          Ca nous ferait donc (JRanks/ATP):

          - del Po (4/5), Murray (3/4), Fed (5/6) à la hausse, Ferrer(7/3) à la baisse
          - Rao (9/11)à la hausse, Richard (12/9)à la baisse
          - Hewitt (13!!!!/60) à la hausse, Tsonga (16/10) à la baisse
          - Simon (30/19), Janowicz (36/21), Paire (36/26), Anderson (42/20)à la baisse

          A checker après Miami, RG et la saison US !

  11. Colin 2 décembre 2013 at 23:28

    Ah ah Skvo je vois que tu es bien informé…

    D’ailleurs ta remarque sur Tipsarevic, sur l’autre article, m’a fait subitement penser que j’avais oublié de parler des obscurs, des sans-grades, de ceux qui se trainent tout au fond du classement des TRWC…
    Parmi eux, il en est un qui est leur Prince, un véritable aristocrate de la lose…
    C’est Andreas Seppi.
    Songez que, lors des 4 dernières éditions de la Tennis Race, Seppi a réussi l’incroyable performance de terminer à trois reprises… DERNIER DU CLASSEMENT.
    * En 2010, dernier (ex-aequo avec Gasquet), avec… 1 point.
    * En 2011, dernier (ex-aequo avec 5 autres), avec… 1 point.
    * En 2013, dernier (ex-aequo avec Monaco), avec… 2 points.
    Seule l’année 2012 aura été le rayon de soleil de l’Italien avec une incroyable 31e place, ayant amassé la bagatelle de 6 pts. Il avait laissé pas moins de 11 joueurs derrière lui.

    Du coup, ProKennex, l’équipe dont il est l’indiscutable et inamovible Leader, partage le même palmarès d’éternel dernier de la classe, au classement constructeurs.

    • MONTAGNE 3 décembre 2013 at 13:58

      En fait Seppi laisse derrière lui chaque année tous ceux qui ont… 0 point

      • Kaelin 3 décembre 2013 at 14:16

        Seppi-toyable lol (petit souvenir d’un trip lointain durant l’open d’australie 2012 avec un 15lover).

      • Colin 3 décembre 2013 at 18:20

        « En fait Seppi laisse derrière lui chaque année tous ceux qui ont… 0 point »

        Oui et d’ailleurs ça en fait un gros paquet. Beaucoup plus nombreux que ceux qui sont devant lui.

        Le classement Tennis Race, c’est la lutte des classes. 4 joueurs (soit 0.2% de la population des joueurs pro) détiennent 50% des points (des richesses), et 20 joueurs (soit 1%) détiennent 90% des points.

  12. May 3 décembre 2013 at 21:18

    J’aime pas les fins d’années, l’heure du bilan, l’heure des conclusions, surtout lorsque le résultat final est des plus scandaleux.
    Oui, Ferrer est sur le podium du classement officiel et officieux.
    C’est inacceptable surtout qu’il fait une moins bonne saison que l’an dernier.
    Mais quand est-ce que Tomic, Dimitrov et toute la clique vont nous chambouler tout cet ordre établit? C’est pire que le sénat ce circuit ATP!

    Merci quand même Colin, pour l’intérêt que tu apportes à cette course dont j’attends après chaque grand prix, le classement.
    Je vais passer sur une certaine anomalie… pour cette fois ;)

  13. Nath 3 décembre 2013 at 21:22

    Bon, il est temps que j’avoue quelque chose. Quand je vois le logo de la TRWC, je lis « TRUC », je me fais avoir à tous les coups.
    J’ai regardé les classements 2010 à 2012, les deux premiers avaient toujours plus ou moins le même classement (autour de 330 pour le n°1, 235 pour le n°2) pour un total de 560 points à eux deux, mais là ils approchent les 600. Il y a eu du suspense pour la première place en fin d’année mais derrière ça fait un gros trou.
    Excellent le Seppi, juste assez bon pour apparaitre dans le classement, ce qui est déjà bien effectivement.

    Merci Colin !

  14. Skvorecky 5 décembre 2013 at 10:32

    Inventaire (d’un sac volé en Gare du Nord, Paris)
    Avec la collaboration de Jacques Prévert

    Un chapelet béni par le pape

    Une pierre
    deux maisons
    trois ruines quatre fossoyeurs
    un jardin
    des fleurs

    un raton laveur

    Une médaille de bronze olympique

    une douzaine d’huîtres un citron un pain
    un rayon de soleil une lame de fond
    six musiciens
    une porte avec son paillasson
    un monsieur décoré de la légion d’honneur

    Un trophée de vainqueur de l’US Open

    un autre raton laveur

    un sculpteur qui sculpte des Napoléon

    la fleur qu’on appelle souci
    deux amoureux sur un grand lit
    un receveur des contributions une chaise trois dindons
    un ecclésiastique un furoncle
    une guêpe
    un rein flottant
    une écurie de courses
    un fils indigne deux frères dominicains trois sauterelles un strapontin
    deux filles de joie un oncle Cyprien
    une Mater dolorosa trois papas gâteau deux chèvres de Monsieur Seguin
    un talon Louis XV
    un fauteuil Louis XVI
    un tiroir dépareillé
    une pelote de ficelle deux épingles de sûreté un monsieur âgé
    une Victoire de Samothrace un comptable deux aides-comptables un homme du monde deux chirurgiens trois végétariens
    un cannibale
    une expédition coloniale un cheval entier une demi-pinte de bon sang une moucne tsé-tsé un homard à l’américaine un jardin à la française
    deux pommes à l’anglaise
    un face-à-main un valet de pied un orphelin un poumon d’acier
    un jour de gloire
    une semaine de bonté
    un mois de Marie
    une année terrible
    une minute de silence
    une seconde d’inattention
    et…
    cinq ou six ratons laveurs
    un petit garçon qui entre à l’école en pleurant
    un petit garçon qui sort de l’école en riant
    une fourmi
    deux pierres à briquet
    dix-sept éléphants un juge d’instruction en vacances assis sur un pliant
    un paysage avec beaucoup d’herbe verte dedans
    une vache
    un taureau
    deux belles amours trois grandes orgues un veau marengo
    un soleil d’Austerlitz
    un siphon d’eau de Seltz
    un vin blanc citron
    un Petit Poucet un grand pardon un calvaire de pierre une échelle de corde
    deux sœurs latines trois dimensions douze apôtres mille et une nuits trente-deux positions six parties du monde cinq points cardinaux dix ans de bons et loyaux services sept péchés capitaux deux doigts de la main dix gouttes avant chaque repas trente jours de prison dont quinze de cellule cinq minutes d’entr’acte
    et…
    plusieurs ratons laveurs.

    • Skvorecky 5 décembre 2013 at 10:33

      Qu’est-ce qu’on s’emmerde pendant l’intersaison……

      • Remy 5 décembre 2013 at 11:57

        J’ai cru voir un roman de Kaelin avant qu’il ne disparaisse.
        Sinon Skvo tu peux prendre ta plume :D

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