Une journée qui démarre mal et qui finit mal…

By  | 6 juin 2014 | Filed under: Bord de court
Gaël Monfils

Gaël Monfils

Il y a des jours où il vaut mieux rester dans son lit et c’est ce que je n’ai pas fait… 11h45 départ pour Roland… Je passe avec mon scooter entre les gouttes et une demi-heure plus tard, je suis au Village où à peine le temps de siffler une première coupe de champagne, il se met à pleuvoir. C’était même pas chauffé, je me pèle et en siffle une deuxième histoire d’aller mieux. On passe à table et je prends ma première décision : je reste sur le blanc tout au long du repas. Cela valait mieux même si avec le foie gras, ce n’est pas terrible. Poisson correct ensuite ; Potel & Chabot est une maison sérieuse. Au dessert, pas dégueu non plus, je me dis qu’il faut passer au rouge parce qu’avec le chocolat le bourgogne, c’est quand même pas cela. Sur ses entrefaites et après avoir parlé de trucs sans intérêt, mon voisin me dit qu’il aime le tennis et que Gaël va prendre 3 sets…

Je résiste à l’envie de lui demander s’il sait comment on compte les points au tennis et lui réponds que je suis prêt à parier une bouteille de champagne que ce ne sera pas le cas. C’est le premier que j’ai fumé de la journée et je demande au serveur de m’apporter du vin « car il fait soif ». A ma table  on est 12 mais personne ne s’intéresse au tennis à part mon voisin et ma pomme. Il est 14h30, il pleut comme vache qui pisse et ils se barrent tous quand on apprend qu’on ne jouera pas avant 16h. Boulot, rendez-vous rétablis. Là-dessus, il faut bien tuer le temps et je repasse au champagne en mangeant des macarons et des framboises. Vers 15h45, on nous annonce que l’on jouera à 16h30. Comme l’info vient de la station météo du tournoi, je sais que c’est fiable, fiable au point qu’ils annoncent qu’il pleuvra 5 minutes vers 17h30 et que cela se vérifiera.

A 16h45, on y va. Sur 37 places en loge, nous n’en occupons que 5 seulement et mon voisin m’indique qu’il se barrera à 20h. Je ne me plains pas, on est bien placés, en face de la chaise de l’arbitre, un peu de côté et il n’y a que quatre rang de loges entre le court et nous. A 17h, Petkovic et Errani entrent sur le court. Il fait 17°C mais, miraculeusement, on aura droit à du soleil pendant un peu plus d’une heure et demie à partir du deuxième set. Il y a du vent aussi, beaucoup de vent, et la jupe de Sara se soulève régulièrement. La pudique italienne la rabat régulièrement. Malheureusement je loupe toutes les photos. Elle breake d’entrée, mène 2-0 mais c’est à peu près tout ce qu’elle fera. Je trouve qu’elle joue beaucoup moins bien que l’année dernière. Son service est encore plus lent. J’en vois même un, une première balle qu’elle propulse à 99 km/h dans le bas du filet. Elle perd plus facilement ses jeux de service que ceux de Petkovic et prend 6-2 en une demi-heure. Là, je la laisse tomber et me mets à encourager l’Allemande comme tout le monde, histoire que cela se termine le plus vite possible. Elle se met d’ailleurs à jouer de mieux en mieux et cela ne traine pas. A 18 heures, c’est plié 6-2 6-2.

Sur l’écran géant qui fait Pschhiiiit tous les deux jeux, le bruit d’un can de Perrier gigantesque qu’on ouvre, je vois que sur le Lenglen, elles en ont terminé aussi et que les deux quarts masculins vont donc commencer presque en même temps. A 18h15, entrée dans l’arène d’Andy, puis de Gaël. Andy ne s’est pas trompé, ce sera une ambiance de Coupe Davis… Il doit être 18h25 quand le match débute, cela laisse donc trois bonnes heures pour jouer s’il ne pleut pas, une chance que les deux quarts se terminent donc à temps.

Andy Murray

Andy Murray

Andy sert en premier et remporte facilement son jeu de service. Au tour de Gaël qui se retrouve mené 15-30 ce qui réveille aussitôt le public. Il paume son jeu de service, ce qui plombe l’ambiance, et encore un peu plus quand cinq minutes plus tard Andy mène 3-0… Gaël se met à jouer et remporte son service, puis débreake dans les cris de joie et je me dis que le match est lancé. Il remporte ensuite son service pour égaliser à 3-3 en profitant de quelques fautes d’Andy mais je commence à être inquiet en regardant le panneau qui indique les vitesses de service. Sa première ne dépasse que rarement 180 et c’est plutôt du 170-175, voire moins en premières. Il ne frappe qu’un service sur cinq ou six à sa vitesse habituelle, 200-205 et me dis qu’il a un problème… Ce n’est que bien plus tard, en regardant les vitesses d’Andy que je comprendrais pourquoi. Il y a tellement de vent qu’ils cherchent tous les deux à assurer leur première en y mettant beaucoup d’effets et en variant les zones, ne frappant normalement que rarement. De toute façon, ils se placent tous les deux trois bons mètres derrière de sorte qu’il n’y a rarement un ace ou service gagnant durant tout le match…

Même s’il a debreaké, Gaël est dominé. Andy ne bouge pas de sa ligne et distribue, lui rame deux mètres derrière, joue trop court tandis que les balles d’Andy atterrissent toutes près de la ligne. Le tennis est un jeu simple : celui qui joue le plus long gagne et cela se voit très bien quand on est sur le court puisqu’on peut voir les deux joueurs en même temps ce qui n’est pas le cas à la TV. Gaël n’arrive pas à presser Andy sur son coup droit et lui-même est souvent en déséquilibre au moment de frapper si bien qu’à 4-5 quand Andy obtient deux balles de break qui sont deux balles de set et qu’il conclue, on se dit que cela ne va pas être simple..

Le public encourage bruyamment Gaël à la reprise du deuxième set mais c’est pire. Ce n’est pas que Gaël joue mal, c’est qu’il ne peut rien faire tant Andy est bon. Il ne rate rien le Scot, varie, fait des amorties, des lobs, frappe quand il a une ouverture, joue sur les lignes depuis sa ligne, et Gaël ne peut que défendre, mais toujours avec une demie seconde de retard de sorte qu’il ne peut jamais en frapper une bonne. Je me remémore une phrase de Nadal au détour d’une interview avant le début du tournoi qui est, je pense, la meilleure définition du jeu sur terre battue : « Le tennis sur terre battue consiste à déplacer l’adversaire sans prendre trop de risques ». Il ne s’agit pas d’enfiler les points gagnants, il s’agit de placer l’autre dans l’inconfortable position ou il est en déséquilibre et ne peut donc pas frapper sans prendre de risques inconsidérés. Après un coup, deux coups, trois coups, autant de coups qu’il faudra, l’adversaire fait une faute en longueur ou renvoie une balle courte qui permet de conclure sur un point gagnant ou une faute provoquée. S’il frappe, on dit qu’il a fait une faute directe mais la réalité est que les fautes directes n’existent pas.

Gaël prend 6-1, une leçon tactique de la part du Maître… Il est 20 heures et mon voisin se barre en me disant que je peux lui envoyer la bouteille de champagne à son bureau. J’ai envie de lui envoyer une baffe mais lui réponds d’une petite voix que les matchs se déroulent en trois sets gagnants. Le fumier rigole et se barre. En vérité, je n’en mène pas large et le public non plus. L’emprise tactico-tennistique d’Andy est telle que je pense alors qu’effectivement Gaël va prendre trois petits sets…

A deux sets à zéro, c’est le moment où un abruti lance la première Ola… Et cela prend, très bien même… Le public hurle « Gaël ! Gaël ! Gaël !». L’arbitre qui ose annoncer les scores en anglais se fait siffler en essayant de calmer la foule. Au premier set, j’ai déjà crié « Tu peux pas parler français, toi sur ta chaise ! » Ils sont cons ou quoi à la FFT, envoyer un arbitre qui ne sait même pas annoncer les scores en français ! C’est un complot. Déjà que le terrain est lourd et gras, que Gaël a dû poireauter pendant des plombes au vestiaire, que son service ne marche pas, que les sangliers… enfin, bon, vous savez. Une journée pourrie quoi…

En plus, l’autre abruti s’est barré et ma nouvelle voisine est une Roastbeef, accompagnée par un autre de ces iles brumeuses de merde et ils encouragent bruyamment le Scot. Ils sont pas nombreux mais ils font un barouf du tonnerre… Tu parles de fair play !

Premier jeu du troisième… Gaël qui s’est mis à sautiller frappe un ou deux bons services, envoie une grosse patate en coup droit et le public hurle après qu’il eut remporté son jeu de service. Cela fait du bien à tout le monde, et surtout à lui. Il tient son service aux deux jeux suivants, un répit peut-être, mais Andy commet une ou deux fautes que l’on pourrait qualifier de directes s’il n’y avait personne en face, chaudement applaudies. Gaël continue à remporter son service et à 3-4, Andy a quelques difficultés.  Presque insensiblement, le jeu s’est progressivement équilibré. Le Scot tient toujours sa ligne mais Gaël a avancé d’un bon mètre au moins. Depuis quelques minutes, il fait « han » à chaque frappe en coup droit. La bête est chauffée maintenant, il a gagné en longueur de balle et Andy doit défendre, remarquablement bien d’ailleurs mais Gaël parvient à terminer à son profit pas mal d’échanges en le prenant de vitesse. A 3-4 15A, je crois, il frappe un coup droit long de ligne qui laisse Andy à trois mètres. Le public hurle. J’en profite pour dire à ma voisine « Andy needs to be very careful now because everything has been going his way till now, but if he misses one or two shots from now on, the crowd is going to push Gaël like you’re never seen before and it’s going to be a completely different match ».  Elle connait le tennis, a été à Wimbledon la garce, et approuve « yes, I feel it too… » C’est dans ce jeu, je crois qu’il y a un incident d’arbitrage. Lors d’un échange, à 40A, une balle sort de la poche d’Andy et roule sur le court. L’arbitre stoppe le jeu alors que Gaël dominait l’échange et veut faire rejouer le point, le fumier, en donnant deux balles à Andy en plus ! Ce n’est pas du goût de Gaël, ni du public. L’arbitre se fait copieusement huer et siffler. La tension monte. Les deux joueurs viennent discuter entre eux et l’arbitre annonce alors « advantage Monfils ». Applaudissements du public. Chose rarissime de nos jours, très fair play, Andy a concédé le point et se fait applaudir… Modérément, il ne faut pas exagérer non plus…. Andy s’en sort et égalise.

Le vent est tombé progressivement depuis le début du set et Gaël a progressivement pris un léger ascendant. A 4-5, Andy salope un peu sur son jeu de service. Gaël est là ; il y a un petit espace. Il frappe, obtient deux balles de set. Il breake et remporte le set, lance la foule en levant les bras en l’air et en demandant son soutien. La foule hurle. L’arbitre lui demande trop tôt de se taire, les « Gaël ! Gaël ! » redoublent. Il insiste. Il a tort. Il peut perdre le contrôle du match. Gaël lève le bras, elle se tait et on peut rejouer. J’envoie un texto à mon voisin en lui disant qu’il peut envoyer la bouteille de champagne chez moi plutôt qu’au bureau. On n’est jamais trop prudent avec ces choses-là…

Encore Gaël Monfils

Encore Gaël Monfils

Ce n’est plus le même match. Il reste sans doute de quoi jouer un set, peut-être un peu plus. Il n’y a plus de soleil depuis un moment et il fait à peine 15°C. On se les gèle, y compris moi, malgré ma veste en cuir. Alors on crie : « Gaël ! Gaël ! Gaël !» Les Olas se succèdent. Je ne bouge pas, j’ai horreur de ce cirque. Le quatrième set ressemble au second comme deux gouttes d’eau mais à l’envers. La ligne de défense d’Andy est enfoncée, il est obligé de commencer à reculer un peu, accomplit quelques miracles en défense mais il commence à prendre cher et se prend une salve d’amorties entre deux baffes en coup droit. La balle fait un bruit différent en sortant de la raquette de Gaël, une sorte de pchssuutt sur chaque coup droit appuyé ponctué de « han », pas très fort, mais régulier. Le moteur tourne à plein régime. C’est lui qui distribue maintenant. Il est chaud et cela part vite. Au service aussi, il en frappe quelques-uns. Quand Andy se fait breaker pour la deuxième fois, tout le monde comprend qu’il y aura un cinquième set mais quand ? Ce soir ou demain ? Il est 21h15 quand Gaël égalise à deux sets partout dans une ambiance de folie. Ma voisine, gelée, s’est barré peu avant. Faut dire qu’elle ne se réchauffait plus tellement, les motifs d’encouragement d’Andy étant devenus limités…

Le superviseur arrive. Je pense alors qu’il va demander aux joueurs s’ils veulent continuer. Manifestement Andy a tout à perdre et Gaël tout à gagner à continuer. Pourtant quand le jeu reprend et qu’Andy semble d’accord, l’autre Roastbeef qui est resté me dit « He’s mad…»

Je trouve moyen de continuer vu qu’on commence à ne plus voir grand-chose et que l’on risque d’arrêter à 4-4 ou un truc débile comme cela est arrivé entre Kohlschreiber et Andy à 7-7, mais d’un autre côté, je me dit comme tout le monde qu’à défaut d’avoir le temps de gagner, Gaël a de très bonnes chances de prendre un avantage décisif à bon compte… Le public veut que le match continue. Gaël est chaud, a l’air indemne physiquement alors qu’on joue depuis près de trois heures tandis que depuis le milieu du quatrième, Andy a l’air touché physiquement, se tenant les cuisses de temps en temps, en retard sur la balle et commettant de grosses fautes. Il faut l’achever c’est sûr…

Andy sert en premier dans ce cinquième set. Il se retrouve tout de suite à 15-30. Encore deux points et il sera breaké, brisé. Gaël loupe l’occasion, des frappes qui sortent de peu. Le Scot s’en tire. Au jeu suivant, sans que l’on comprenne pourquoi, Gaël se fait breaker. Des coups qui sortent de peu. Un léger relâchement peut-être ? Mais au jeu suivant, remporté très facilement par le Scot, on comprend qu’il y a un problème… A 0-3, Gaël n’a plus droit à l’erreur. Pourtant il se retrouve à 0-40. Le public redouble d’ardeur, y compris en créole semble-t-il. Service gagnant, une de sauvée. Sur la seconde Gaël frappe ce qui est peut être son coup droit le plus rapide du match, laissant Andy à trois mètres tandis que la balle touche la ligne ou juste à côté. Encore une et c’est bon. A 30-40, l’échange s’engage et à nouveau mais en léger déséquilibre Gaël frappe un énorme coup droit… La balle sort d’un bon mètre… Le public continue à hurler, à lui dire de ne rien lâcher, mais c’est terminé. Il est 21h40, le cinquième set a duré 24 minutes, Gaël n’a plus marqué que 5 points depuis 15-30 dans ce premier jeu. Il a pris une bulle.

Personne ne comprend rien.

About 

Né l'année ou Rod Laver réalise son premier grand chelem, suit le circuit depuis 1974, abuse parfois de statistiques, affiche rarement ses préférences personnelles, aime les fossiles et a parfois la dent un peu dure...

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427 Responses to Une journée qui démarre mal et qui finit mal…

  1. Kaelin 7 juin 2014 at 20:34

    ace sur deuxieme d’erv!

  2. Kaelin 7 juin 2014 at 20:36

    mené 0-30, ils remontent et gagnent le jeu! énorme reaction de doudou

  3. Geo 7 juin 2014 at 20:52

    Marc Lopez fait la même taille que Gachassin.

    • Kaelin 7 juin 2014 at 21:43

      il était bien ému aussi le Jeannot, il pleurait !

  4. Patricia 7 juin 2014 at 21:01

    oh, pourri, c’est en deux sets gagnants ?! Pouah ! Au moins la finale ils pourraient faire quelque chose….

    Bon, cool, Bennet et ERV titrés !

  5. Kaelin 7 juin 2014 at 21:06

    Cool !

  6. Geo 7 juin 2014 at 21:06

    JULIEN BENNETEAU!!! Emouvant le bougre.

    • MarieJo 7 juin 2014 at 21:18

      ouaip ! lui qui a connu tellement de désilusions en simple, c’est un rêve de gosse d’avoir son nom au palmarès de Roland… y compris en double… peu de chances qu’un de nos 4 mousquetaires le rejoigne dans une autre catégorie !

    • Kaelin 7 juin 2014 at 22:16

      Le Bougre en Bresse

  7. MarieJo 7 juin 2014 at 21:16

    super de voir la joie des français ! superbe match de notre paire nationale, qui pourrait aussi se voir slectionnée en coupe davis… Llodra ne semble plus en mesure de tenir le double hormis son sauvetage contre l’allemagne…
    et puis ERV a été phénoménal dans ce tie break 1 ace un service gagnant et solide come un rock !

  8. William 7 juin 2014 at 22:12

    Belle finale ! Trois minutes de plus et elles battaient le précédent record de la finale la plus longue…

    Je n’avais jamais vu jouer Halep avant ce RG, elle m’a fait bonne impression et sa place en finale n’était absolument pas usurpée. J’ai vu le premier set et la fin du troisième, et j’ai trouvé les progrès de Sharapova sur terre criants, surtout en coup droit croisé court quand elle est débordé sur ce coup, elle parvient à mettre en difficulté son adversaire pour contre-attaquer ensuite en coup droit ldl ou en revers croisé. Deux titres en une finale en trois ans, c’est fort ce qu’elle nous fait… Mais quelle déception en voyant Halep jouer ! J’ai lu en diagonales vos commentaires et elle a fait preuve d’une volonté remarquable apparemment, mais le nombres d’attaques qu’elle aurait pu suivre au filet..! Dans le premier set je n’arrêtais pas de crier à ma télé « Mais fais une amortie ! » mais non, jamais. Dommage aussi qu’elle n’ait pas plus varié, des balles basses auraient pu emmerder Sharapova… Orgueil peut-être, première finale surement. C’est tout de même costaud et on devrait la revoir souvent.
    Encore une fois de très bons commentaires de Mauresmo, je me marrais parce qu’à quelques instants d’intervalles, je faisais les mêmes !

    Bravo aussi à Benneteau et à Roger-Vasselin, pas vu une miette de double pendant cette quinzaine mais j’aime bien ERV, il fait vraiment une saison plus que correcte.

    • Kaelin 7 juin 2014 at 22:26

      Ouep ERV j’aime bien aussi franchement.

      Il fait 2 bonnes années depuis 2013 ponctuées par 2 finales (Delray Beach perdue vs Gulbis et Chennai vs Wawrinka) et plusieurs demi-finale de 250 voire 500 (Bâle 2013).

      En double il a fait une super saison 2013 avec comme meilleur résultat un demi à Wimbledon associé à un grd spécialiste : Bopanna puis avait enchainé, complètement en feu, avec le titre à Newport, finale à Bogota, titre à Atlanta. Un peu plus tard dans la saison, il gagne aussi Tokyo, encore avec Bopanna …

      En 2013 il a joué ac des partenaires très divers, plus d’une dizaine sur la saison je coris. Cette année, à raison et peut-être avec l’idée d’être selectionné en CD, il ne joue qu’avec Benneteau, avec réussite puisqu’avant ce magnifique titre à RG, ils avaient déjà gagné Marseille en début d’année ensemble …

      Vraiment pas mal. Pour moi ma paire favorite pour la demi contre les tchèques pour l’instant. Sans compter Mahut qui est aussi hyper bon.

  9. Kaelin 7 juin 2014 at 23:16

    Dis moi @Elmar (ou d’autres s’ils savent), je me posais une question :

    Le connaissant très peu, est ce que Laaksonen est encore considéré comme un espoir sérieux du tennis suisse malgré ses résultats (et son attitude je crois qui n’est pas terrible, notamment avec Stan qui n’avait pas apprécié du tout me semble-t-il) ? Car de temps en temps je regarde ses résultats mais c’est vraiment pas terrible. En même temps, il est top 250 et à 22 ans, tout est encore possible même s’il serait temps de perfer !

    Déjà a-t-il déjà été considéré comme vrai gros espoir du tennis suisse et mondial ? je pars de ce postulat mais je n’en suis même pas sûr. Forcément comme il est suisse, on a toujours envie de scruter si une relève arrive après le monstre Federer et le très bon Stan …

    Et sinon en dehors de Laaksonen, y-a-il des jeunes suisses sur qui on peu fonder quelques espoirs pour les années à venir ? (pas que je sache mais je demande, y compris sur le circuit junior).
    Chez les filles ya Bencic très forte mais ches les gars ?

    • Elmar 7 juin 2014 at 23:30

      Laaksonen n’a jamais été considéré comme un gros espoir. Mais comme il n’y a pas l’ombre d’un Suisse qui pointe le bout de son nez, on s’accroche un peu à lui en espérant qu’il puisse faire une transition…

      Mais bon, pour l’avoir vu jouer de visu à Gstaad, je dois dire que je n’attends strictement rien de lui. Trop de lacunes dans son jeu et un mental plus que suspect (notamment en balançant des matchs).

  10. Jérôme 8 juin 2014 at 09:24

    Salut les 15-lovers.

    Le ciel se dégage. Pour ma part je ne pourrai guère regarder que par intermittences la finale, mais j’espère bien que Thésée/Djokovic va enfin terrasser le TerreMinotaure dans son antre. Djoko le mérite son Roland Garros. Si on laisse de côté 6 mois en 2013, le vrai boss du tennis depuis 2011, c’est quand même bien lui.

    Il fait partie de ces très grands qui sont capables d’etre durablement le patron du circuit. Alors si Agassi et Nadal l’ont fait, cela n’aurait rien d’injurieux. Cela ne ferait qu’illustrer le fait que les conditions de jeu se sont énormément rapprochées et qu’on peut jouer de la même manière presque partout.

    • MarieJo 8 juin 2014 at 10:46

      le talent transende les surfaces et les conditions de jeu…
      c’est comme pour sharapova ou williams, si tu es la meilleure, tu t’imposes partout même là où tu n’es pas si favorite, ou du moins là ou l’on n’imaginait pas que tu pourrais gagner.

      djoko a toujours eu le jeu pour s’imposer partout, il n’y a que sur gazon ou son déplacement peu être erratique parfois… mais il incarne presque aussi bien que federer le concept du joueur qui s’adapte à toutes les surfaces, types de jeu et types d’adversaires…

    • May 8 juin 2014 at 11:07

      Un boss avec un déficit de Grand Chelem quand même! Le dernier pour lui c’était à l’AO 2012 si je me souvient bien.
      J’en compte pas beaucoup des joueurs qui gagnent partout, ils ne sont qu’une poignée de joueurs à avoir de très bons résultats sur toutes les surfaces et pas toujours sans y apporter de petits ajustements. Le gazon conservant sa spécificité même avec les conditions un peu ralenties.

      • Elmar 8 juin 2014 at 12:33

        Heu 2013 quand même.

        • May 8 juin 2014 at 14:16

          Oui 2013, c’est moins loin mais ça ne change pas le fait qu’à aujourd’hui il n’en a aucun. On verra ce soir s’il devient le patron, en attendant il ne l’est pas.

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