En bande-annonce de ce Bercy 2014, je vous propose une page d’archive : et si on refaisait un arrêt sur image, il y a un an – histoire de s’amuser de toute l’eau qui a coulé sous les ponts depuis lors (mais oui ! Biquette était à la ramasse ! Gasquet arrachait les Masters ! Del Po delpotait !…). Histoire également de partager une tranche de vie importante dans ma vie d’aficionada du tennis : mon dépucelage du tennis-en-vrai.
J’avais tartiné cette chronique à mon retour et calé, Dieu sait pourquoi, sur le récit du dernier match, pourtant mon deuxième préféré de la journée…
Au programme : la queue, Wawrinka/Almagro, Ferrer/Simon, Isner/Djokovic, Dimitrov/del Potro, Federer/Kohlschreiber, la pause, Gasquet/Nishikori, Nadal/Janowicz.
Un couac dans la compréhension du système de queue nous fait perdre une demi-heure. Quand nous arrivons dans les gradins (dans l’axe longitudinal à gauche, côté petit filet, yes !), un set est passé déjà et nous comprenons rapidement que Nicolas n’a pas l’intention de s’attarder sur le court. Le plus marquant de ses hauts faits, c’est sa coiffure de Fonzy qui lui donne encore plus l’air d’un aide épicier officiant dans un bled d’Andalousie (celui qui revient de l’arrière-boutique avec le salami en faisant tinter le rideau de perles en plastique). Stan ne fait pas grand chose, mais j’ai le temps d’apprécier le geste de finition de son revers, un côté artisanal genre « allez ma p’tite dame je vous la découpe vite fait cette côtelette ».
Je note également un type qui fait la retape entre les matchs, entre animateur « C’est la chenille qui redémarre » façon vendredi après-midi aux Acacias, et vente-flash au rayon cassoulet de Carrefour (non pas une, non pas deux, mais 3 knackis dans les flageolets). Avec des sons-et-lumière incontinents pour radjeunir.
Nicolas quittera le court fort gracieusement, tout le monde a l’air de bien s’aimer et de prendre les choses du bon côté. La dimension de l’adversité, la dramatisation me paraissent très amplifiées par la réalisation télévisée, qui cadre de près le joueur et nous identifie systématiquement au point de vue de celui qui a envoyé la balle. (Bien souvent d’ailleurs, je perdrais le compte des jeux durant la journée, toute étonnée de voir arriver la balle de match…)
Un autre duo se présente ; nous baissons subitement de trois crans niveau puissance.
Simon fait encore beaucoup plus fluet qu’à travers le prisme d’une caméra. Une absence de mollets, une lacune de postérieur qui se traduira vite par sa difficulté à faire avancer la balle sur une surface de consistance ouateuse.
Ferrer ne sera pas beaucoup plus impressionnant ; ni l’un ni l’autre ne sont dans un grand jour. Simon a des velléités offensives, mais ses initiatives échouent bien trop souvent dans le couloir à marée basse, et le filet reste un lieu de trouble palpable pour le chétif poussin… Son incapacité à jouer un slice lui est souvent fatale, Ferrer en profite à fond.
Mais surtout, un mal de dos évident le saisit au bout de 3 jeux (son interview d’avant match laissait d’ailleurs pressentir un pessimisme considérable sur sa condition) : il n’arrive plus à se baisser (rédhibitoire sur une surface feutrée qui absorbe le rebond), sert à 120 km/H en 2è balle, on dirait un moustique englué sur un ruban poisseux. La ouate poisse le public, la main de Djembé Man colle au tam-tam, mes encouragements sont sans doute aussi ténus que la carrure de Gilou.
On lui souhaite des vacances reposantes, même s’il a encore un double à perdre avec Chardy.
Isner/Djoko démarre.
Là, on a quand même un duo qui arrive à faire avancer la balle dans l’aquarium, et même un type qui garde assez bien la balle dans le terrain. C’est rigolo de retrouver l’homme caoutchouc et ses frappes de balles acrobatiques, ses petits moments de nerfs (il se tape sur la croupe et après, ça saigne. En face.).
Mais nous, on veut voir Del Potro/Dimitrov sur le petit court, donc on file à l’anglaise.
Au sous-sol, il y a un tout tout petit court avec 200 places à tout casser sur lequel, pour une raison qui m’échappe, on a programmé le superlativement charismatique del Poutou/Dimitrov au lieu du logique Simon/Ferrer. Même en nous cassant à un moment hautement stratégique de l’arène principale, environ 80 personnes poireautent déjà devant les vigiles, qui nous annoncent tout de go que c’est plein et qu’on ne peut aller que sur le court numéro 2 (un double sexy avec Qureshi/Rojer et Bennet’/ Zimonjic). Environ 25 personnes filoutent comme nous, prétendent une compulsion pour le tennis par paire, descendent et bifurquent illico direction Court N°1.
Succès.
Wonderful ! C’est du spectacle de loge, à cinq mètres de la nuque des joueurs au changement de côté. En plus, Grigor et del Po nous servent du tennis champagne, le meilleur niveau de jeu observé sur la journée des deux côtés. Ca va à une vitesse phénoménale, genre musiciens gypsies en transe.
Dimitrov joue une partition prodigieuse en slice de revers ; en jeu à plat c’est hauteur de cuisse maxi, slicé, en règle générale, ça rase l’élastique des chaussettes. Del Po renvoie tout avec des pralines coup droit et revers à rendre cinglé, bang bang, Grigor réplique du tac au tac, racatacatac, kalash’ bulgare. Y a un supporter made in Sofia (« Grishaaa »), un couple argentin (« Vamos Rrrrouan ! »), et le reste braille à plein poumons « allez GriPo !», c’est fort sympathique.
Impression de la grande salle confirmée, comme stature, les joueurs sont nettement moins mastards qu’à la téloche, où on nous vend du bison transgénique à coup de cadrages hyper serrés et de contre-plongées dramatiques. (Une exception : Nadal. Lui ses muscles dorsaux explosent visiblement le T-shirt à 150 mètres quand il épluche sa banane).
Par contre, question charisme, del Potro est hallucinant. Ca c’est du mastodonte, Madame. Du saurien disparu.
Entre les points, le mec se déplace à la vitesse d’un caméléon en pleine méditation taoïste. Vous voyez les paresseux ? La teinte verdâtre du pelage, c’est de la mousse qui leur pousse dessus. Parce qu’ils ne bougent pas beaucoup.
On devine le lichen dans les plis velus de Del Potro. Quand il n’est pas content, il ralentit encore plus.
On voit pousser la mousse.
On entend pousser la mousse.
JMDP incarne à la perfection le type que personne ne vient emmerder au comptoir de bar. Celui qui fait pivoter lentement la tourelle du char d’assaut de son regard dans le même bloc que sa tête quand un inconscient vient demander l’heure. Alors, le pékin penaud se recroqueville comme une limace devant un fer à souder et fond au noir à reculons en bredouillant des excuses.
Chaque fois qu’il sera frustré, sur un manque de réussite, une annonce, un spectateur qui gigote au moment du service, Del Po passera au coup d’après un retour de mammouth, un ace. Un poing sur la table. Toujours.
Par deux fois, il aura émis une espèce de râle hululé vers le ciel, c’était le vieil orignal au fond du bois. Le gnou sous les mélèzes. Le wapiti royal sous le baobab.
Bref, conquise.
Grisha, à côté, avec sa petite mèche en virgule, c’est Fabrice Lucchini face à Lino Ventura : léger.
Mon cicérone, Oluive, a trouvé l’expression idéal pour cette expérience de proximité : du « tennis de chambre ».
Wow !
Après désincrustation du court miniature et redescente ondoyante de la cascade des gradins pour ce qui s’annonçait comme le joyau de l’après-midi, la chute métaphorique sera rude. Pourtant, le menu était alléchant : GOAT farci à la volée et sa garniture allemande offensive, garantie 100% One Hander. Kohly /Roger, miaoû !
On a loupé la moitié du premier set, sans doute la plus potable. Parce que Fedou va reprendre ses vapeurs de fin de saison, entre fautes directes par promo de quatre et errances en retour (un abominable chip mou et plus court que les tifs de Youzhny, contre lequel nous tâcherons de sécréter des anticorps en le daubant sans merci jusqu’à la fin). Parce que Kohlschreiber a l’intelligence de servir sur ce retour de revers pathétique 98% du match. Il servira 2 (deux) fois sur le coup droit, histoire de filer le break à Doudou. On a vu UN (1) – retour non-chipé-tout-mou de tout le match.
Roger s’en sort en servant bien.
Zones de service, l’habileté de Kohli s’arrête là, il se met au diapason du Maître côté arrosage généreux, et surtout, il plante comme un Lenôtre ses deux jeux de service réglementaires pour que la Légende continue son chemin : carrément, 3 doubles fautes pour le premier. Pour le deuxième, deux seulement, mais il compense en servant sur le coup droit, seconde occurrence du match donc.
Même Stan n’aurait pas osé tant d’abjecte allégeance.
Notre seule explication : Mirka a fait chauffer le stylo et le chéquier, il faut que Roger dépasse le marécage des matchs où il a peur de perdre pour retrouver de la substance devant un vrai alligator qui ne lui donnera pas le temps de s’adonner aux vertiges pascaliens.
Mais il faut reprendre des forces, parce qu’après les zakouskis un peu éventés et bourratifs de l’entame (Simon, Ferrer, Almagro, Isner…. on prend toujours trop de cochonneries à l’apéro), le délicieux plat exotique aux petits oignons en table d’hôtes du sous-sol (yaourt bulgare et bœuf sud-américain), et le festin Picard tronqué et mal décongelé du Beau Jeu Germanique, c’est du copieux qui nous attend encore ce soir : Richard, ce héros au sourire si doux, affronte Kei, ce grand blessé au sourire jaune (oui, j’ai craqué). Et en dessert, Sa Majesté de la Défense Féline, Rafa Nadal contre Son Altesse Mitrailleuse, Jerzy Janowicz.
Résultat, on se restaure, on papote, on papote, et comme je ne suis pas inquiète pour Richard, je laisse passer le début du match. Pardon, pardon, désolée, excusez-moi, voilà. Je suis installée.
Côté Richard, c’est pas mal, un peu de déchet, pas le meilleur des revers, mais des intentions offensives plaisantes, un service très efficace et du jeu vers l’avant. Je suis soulagée après son Moscou vaillant, mais éreinté et fadasse.
Kei est plutôt diaphane, heureusement qu’il est cerné de bandages comme l’homme invisible. L’issue paraît claire et je me concentre sur des détails idiots comme les rituels au service ou la minuscule serviette chiffonnée censée éponger les rivières de sueur du français, petite loque en boule trempée de A à Z qui fera pâle figure à côté des draps de bain mis à disposition de la transpiration ibéro-polonaise (Guitou, j’exige des explications !)
Voilà, c’est fait. Super, tout à l’heure Berdych a garanti la qualification de Richard pour les Masters en sortant Raonic. Notre Héros remplit quand même son contrat des huitièmes et s’offre un quart de prestige contre le Minotaure (probablement).
‘A perfect day’ pour nous deux !
C’est là que le compte-rendu sur le vif (disons dans l’immédiat après-coup) fut interrompu. Il ne me reste que quelques traces lointaines du clou de la soirée : la démo de Nadal contre la surprise de l’année précédente. Sa version du matador contre serial serveur, dont Djokovic avait donné son interprétation un peu plus tôt.
Un toc à rajouter au catalogue : il importe que la banane soit exactement perpendiculaire aux lanières du sac de raquette ; un déplacement exquis, sur lequel je me concentrais plutôt que sur les échanges, par ailleurs fort plaisants. Cette impression de maîtrise complète du flux du match, avec un à propos parfait à chaque mise en danger sur son service : ace, ou échange burné mettant les choses au point. De son côté, JJ, plutôt joyeux luron sur le court et bien éloigné de l’aura sinistre dont on fait les gorges chaudes (il ébouriffa aimablement Nadal à la poignée de main), dépensait en vain les siens (y compris le service le plus rapide du tournoi). Au deuxième set, Nadal avait compris le truc et JJ ne parvint plus à placer un seul ace.
Set et match au matador, le seul killer sur le court.
Contempler les trajectoires de ces huitièmes historiques, qui virent la qualification des 8 qualifiés pour le master à l’aube de l’édition suivante est assez ironique : autant en emporte le vent avec les grandes formes de del Potro et Nadal, Richard et Nishikori échangent leurs fortunes, Biquette est ressuscitée, longue vie à Biquette, Janowicz est repassé sous le radar, Dimitrov promène sa mèche près du top 10, Stan a coupé les côtelettes du haut de l’Olympe, Gilou chante 2008 again en mandarin, Djokovic ne la joue plus reconquête, mais bientôt poussette…
Place aux nouvelles joutes !
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C’est moi ou le petit Pouille a été très enthousiasmant ce soir? Pas encore trop vieux, en plus. Il y a du potentiel.
LE BEL AUTOMNE DES FRANÇAIS
Voici les résultats (depuis la demi tchèque) des trois principaux candidats français pour les simples de la finale de Coupe Davis:
Jo-Wilfried Tsonga
Bercy
R32 Melzer (AUT) 122 W 6-2, 4-6, 6-2
R16 Nishikori (JAP) 6 L 1-6, 6-4, 4-6
Tokyo
R32 Michal Przysiezny (POL) 142 L 6-4, 5-7, 6-7(9)
Metz
R16 Gilles Muller (LUX) 66 W 7-6(7), 6-4
Q David Goffin (BEL) 45 L 6-1, 6-7(5), 5-7
Bilan 2V-3D
Gaël Monfils
Bercy
R64 Sousa (POR) 52 W 6-1, 6-4
R32 Iser (USA) 16 W 6-4, 7-6(4)
R16 Djokovic (SRB) 1 L 4-6, 6-7(2)
Metz
R16 Michal Przysiezny (POL) 136 W 7-5, 6-1
Q Jerzy Janowicz (POL) 40 W 6-3, 6-4
S Joao Sousa (POR) 39 L 6-7(6), 2-6
Bilan: 4V-2D
Richard Gasquet
Bercy
R64 Istomin 55 W 6-7, 6-2, 4-0 RET
R32 Bautista-Agut 15 L 4-6, 2-6
Shanghai
R64 Jeremy Chardy (FRA) 32 W 7-6(7), 6-2
R32 Tomas Berdych (CZE) 7 L 3-6, 1-6
Beijing
R32 Rafael Nadal (ESP) 2 L 4-6, 0-6
Shenzhen
R16 Gilles Muller (LUX) 60 W 6-3, 6-2
Q Juan Monaco (ARG) 97 L 6-7(7), 4-6
Bilan: 3V-4D
Le seul à sauver l’honneur, c’est Simon, mais il est probable qu’il ne soit pas sélectionné. Et sa tournée de l’indoor européen n’est guère glorieuse non plus.
Dans un autre ordre d’idées: de 2007 à 2012 inclus, il y avait toujours au moins un Français en demi-finales de Bercy, parfois 2. En 2013, aucun (1 en quart). En 2014, aucun (0 en quart). Il faut dire que ce sont les deux années où l’élite du circuit a pris le plus au sérieux le tournoi du douzième arrondissement…
Si la France gagne la Coupe Davis, toutes ces performances misérables seront oubliées (voire justifiées !)
Si elle perd la finale, en revanche, tout le monde épiloguera sur « pour gagner une finale de CD, c’est mieux d’être au top avant ».
Il n’y a pas de règle stricte… La perf de Gasquet face à Berdych à Roland en septembre (et celle de Gasquet / Tsonga face à Berdych / Stepanek) est plutôt un bon indice sur le fait que le niveau « réel » des français, a fortiori sur TB, est supérieur à celui, misérable, montré lors de ces 6 dernières semaines sur dur.
Mais à Lille ce sera Biquette en face, pas Pataud… Donc pas la même paire de manches!
Moi j’espère un dénouement à la Suède 84, quand un Sundström sorti de nulle part avait à lui seul annihilé l’armada américaine (McEnroe et Connors, excusez du peu).
Oui, il n’y a pas de règles…
En 2001, Escudé n’avait pas gagné un match depuis la demie de CD. C’est pourtant lui qui gagne ses deux simples contre Hewitt et Rafter et ramène la Coupe.
En 1991, Leconte n’avait gagné que deux matchs de Challenger dans les quatre mois précédents. Mais inversement, Forget avait gagné Bercy en battant Sampras en finale en 5 sets.
En 2001, Grosjean gagne Bercy avant de gagner la finale de CD…
Grosjean gagne Bercy et fait finale à la Masters Cup, mais perd ses deux simples en finale de CD…
Oui bien sur. Mea Culpa.
Ce qu’il y a, c’est que la finale de Coupe Davis et les tournois de la tournée de fin d’année se jouent souvent sur la même surface. Quand ce n’est pas le cas (comme cette année), peut-être les derniers résultats ont-ils moins d’importance.
Et puis il faut ajouter que Stan a fait pire que tous les Français. 1 victoire pour 3 défaites…
Une dernière chose avant d’aller me coucher. Le Djokovic-Murray de ce vendredi va être de la plus haute importance. Beaucoup d’enjeux à court et moyen terme sur ce match.
Et Raonic jouera avant Ferrer. Ce dernier sera donc peut-être déjà qualifié avant son match.
Ah, et le RYSC. Wawrinka-Anderson et Tsonga-Nishikori: deux scores serrés, des troisièmes sets tendus… et qui basculent à l’inverse de mes pronos: Ça fait 2 points directement perdus + 2 points potentiels qui s’évanouissent dans la nature. La rage.
ah Wawrinka, il me fait mal à mon RYSC.
J’avais fait le paris Monfils pour sortir Djoko, si j’avais eu juste je pense que mon premier titre au RYSC m’attendait ce week-end.
Mais la, y en a un qui est parti pour faire un gros score et assommer tout le monde.
Bon ca va quand même être coton pour la place de numéro 1, parce que le Djoko ne va pas se louper. Il est très en forme et malgré un tableau compliqué il est favori du tournoi. Murray puis Nishi… il faudrait que l’un des deux puisse faire le taf, parce que je sens pas trop Rog sur ce tournoi. Je pense qu’il sera en danger contre Rao aujourd’hui. S’il passe, on pourra dire qu’il a remplis son contrat en venant à Bercy… et que ça risque néanmoins d’être insuffisant hélas.
J’ai plus d’espoir en Nishi qu’en Murray qui va gentiment être en bout de course et qui n’a plus battu le Djoko ou un top player depuis des lustres, alors que Nishi en a battu pas mal cette année et notamment le Djoko la dernière fois. Mine de rien, le Nippon se profile de plus en plus comme un membre du top 5 capable de régater avec les autres sur le long terme.
Djoko a déjà beaucoup profité du retour de convalescence de Murray cette année (3 matchs je crois), il est temps que ce dernier prenne sa revanche… Mais j’y crois peu.
Premier Roger en live aujourd’hui pour moi !
Jaloux, je suis
Pareil, plein de première aujourd’hui, mais une seule compte vraiment, Roger !!!
Veinard, profite bien. J’avoue que si j’habitais pas si loin… Voir des places libres hier dans la salle alors qu’il y avait tout le gratin qui jouait en matinée, ça fait râler. Et apparemment les premiers prix n’étaient pas chers, sur le site du tournoi.
Sinon, bilan à mi-parcours. Certes Djoko est encore en course, mais rien n’est joué pour la place de numéro 1 et tant que Fed est là, rien n’est définitivement joué. Plus il ira loin, plus le masters sera décisif et un éventuel face-à-face déterminant. Enorme suspense.
Le pessimisme d’Elmar face à Raonic me semble un peu du type auto-conjuratoire : il est vrai que Fed ne fait pas tjrs les bons choix au bon moment (cf quelques balles de break contre Pouille au second set bien vendangées sur seconde balle) mais en même temps il est très frais et se prépare à un match tout en « influx » plutôt qu’en courses contre Raonic, un exercice qu’il aime bien (cf affrontements Karlo). Il est vrai aussi, Elmar, que les débuts de match poussifs comme aux deux premiers tours, il vaudra mieux éviter contre Raonic… Cela fait deux « il est vrai » que je t’accorde et donc sans doute pas mal de raisons de douter. Mais : Raonic a eu quelques défaites un peu lourdes ces derniers temps, sans doute crispé par la perspective de Londres ; à ce poids va venir s’ajouter le fait qu’il redoute le jeu de Fed et la lecture que ce dernier fait de son propre jeu ; enfin, plus les tours passent, plus Fed est dur à battre sur un tournoi comme ça où il apprivoise la surface, etc. Je ne le vois pas trop battre Fed ce soir, donc.
Le prochain tour pourrait être plus piégeux avec un dur assez lent qui convient bien aux grandes préparations de Berdych. Mais on sera déjà en demies… et Djoko n’y sera peut-être plus non plus ?
Belle journée de tennis en tout cas en perspective.
Tu vas te régaler, William !
Bon, comme je le prévoyais hier soir, Biquette et le Djoker ne sont pas fait, respectivement, dépouiller et fourrer, et donc on sera à 6/8 quant à la correspondance quarts de finalistes / participants à la Masters Cup. C’est moins que l’historique 8/8 de l’an passé, mais c’est un beau score by BNP Paribas.
Ce qui est rigolo c’est qu’on est sûrs du nombre (6) mais pas encore des noms… 5 sont connus, et le 6ème sera soit Ferru soit Rahan. Le Valencian a 25 points d’avance, il doit donc aller au moins aussi loin dans le tableau que le fils de Crao.
S’il y a finale Ferrer-Raonic, Nishikori ou Berdych, l’un des deux, sauterait. Enfin, c’est ce que donne mon calcul fait à l’arrache.
Exact, je suis allé un peu vite en besogne, Nishi ni Pataud ne sont encore sûrs d’être qualifié.
On change de fil si j’ai tout pigé ? Bon, je ferme celui là
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Voilà, c’est fait.