Les meilleurs tennismen et tenniswomen de l’ère Open

By  | 6 octobre 2016 | Filed under: Histoire, Opinion

Chaque époque a connu ses champions et championnes.

Les records de victoires ont toujours été faits pour être battus un jour.

La performance, c’est un aspect, mais si on cherchait maintenant à étudier la régularité comme facteur principal permettant de déterminer qui sont les meilleurs tennismen et tenniswomen que nous avons eu l’occasion de voir à l’œuvre depuis le début de l’ère Open.

Pour suivre ma démarche en 3 temps cliquez sur les 3 liens ci-dessous.

Afin de pouvoir suivre mon raisonnement, il est souhaitable de commencer par la première partie, mais vous vous en seriez doutés.

N’hésitez-pas à me faire vos remarques afin que je puisse améliorer ou affiner mon analyse, ou simplement si vous avez aimé ma façon de voir les choses.

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Bonne lecture à tous

les-meilleurs-tennismen-1ere-partie

les-meilleurs-tennismen-2eme-partie

les-meilleurs-tennismen-3eme-partie

 

About 

Fan inconditionnel d'André Agassi malgré mon amour pour Steffi Graf. Emerveillé par le revers de Stefan Edberg et de Justine Henin.

196 Responses to Les meilleurs tennismen et tenniswomen de l’ère Open

  1. Homais 7 octobre 2016 at 17:44

    Eh bien quel travail !!!
    Je pense que la méthodologie, avec ses multiples corrections et points de vue successifs, achève de clore (?) le débat sur le GOAT au plan quantitatif.
    Borg, Federer (ce qui confirme mes intuitions et goûts, merci…).
    A moins que les statisticiens passionnés du site ne sortent du bois pour repérer quelque vice de forme ?
    Après, cela ne remplacera pas les préférences de chacun sur les plans esthétiques, types de jeu, etc. Mais c’est un autre non-débat, en fait.
    Bravo pour ce boulot.
    Tu travailles à temps plein sur ces questions ?
    Ce sera ma seule question avant que d’autres ne te bombardent de demandes relatives à un Tchèque qui apparaît malencontreusement dans tes listes…

    • Gerald 7 octobre 2016 at 21:23

      Et non pas à temps plein.
      J’ai commencé petit à petit et le raisonnement s’est étoffé petit à petit.
      Cela me prend maintenant les 8 semaines des Grands Chelems pour rester à jour et adapter les données.
      J’ai une masse importante de données que je pourrais traiter sous d’autres angles pour essayer de faire ressortir tel ou tel autre type d’élément.
      Je suis ouvert à toutes propositions à ce sujet.
      J’ai voulu corréler les performances annuelles en Grand Chelem au résultat des Masters mais le résultat est trop positif que pour amener un nouvel angle intéressant.

  2. Montagne 7 octobre 2016 at 18:39

    Tu as mobilisé une équipe de combien de chercheurs du CNRS ?

    • Gerald 7 octobre 2016 at 21:24

      Comme dans la chanson me, myself and I

  3. Renaud 8 octobre 2016 at 00:28

    En tout premier lieu je suis impressionné par la démarche et malgré l’heure et malgré l’impression d’avoir toute ma tête j’ai quelque peu « disjoncté » de ci de là !!
    Pour le dire autrement le monsieur il a pas tout compris.
    Même si le résultat « rassure » si besoin était le fan que je suis de Borg et de Federer il me semble de prime abord que le principal reproche que je pourrais formuler c’est la relative faiblesse de la victoire finale par rapport au finaliste ou même au demi finaliste.
    Car le but premier du sportif c’est la victoire.
    Pour prendre 2 champions contemporains, Wawrinka et Tsonga, l’un apparait en bonne place l’autre nom mais l’un à bel et bien 3 victoires en GC et toutes contre des N°1 mondiaux !!! l’autre bel et bien 0
    L’autre biais que tu pourrais également travailler c’est l’impact du classement des joueurs par exemple à partir des 8èmes
    En 2004-2006- et à un degré moindre 2005 et 2007 FED était probablement injouable sauf pour Nadal sur TB et donc de nombreux joueurs n’ont pas été en mesure d’améliorer ou de maintenir un bon classement dans tes tableaux du seul fait du tirage au sort.
    Bref je titille, je serai incapable du quart du début de la moitié de ce genre de travail mais je reste sur ma faim versus mes 2 points d’achoppement.

    • Gerald 8 octobre 2016 at 01:04

      Merci de vos critiques, comme je l ai dit, pour moi elle est toujours constructive.
      Pour votre première remarque, c est justement la base de mon analyse : supprimer la performance pour favoriser la régularité.
      Comme vous le faites remarquer Wawrinka est plus performant mais a t moins régulier que Jo.
      Même si je peux comprendre que cela vous frustre,c était bien mon but en commençant: viser la régularité.
      Si je voulais rechercher la performance, il suffisait d en rester au premier tableau et aller plus loin ne servait à rien.
      Pour votre seconde remarque, et oui le tirage lors des premiers tours influence inévitablement votre performance finale. Si vous tirez à chaque fois un ténor au premier tour, vous aurez moins l occasion de marquer des points que si vous tirez un qualifié ou une « wild card ». Cela fait partie des aléa du sport.
      Dans ce style de point de vue, la passion joue un rôle et l interprétation « froide » de résultats peut laisser sur sa faim.
      Encore merci pour vos remarques.

  4. Patricia 8 octobre 2016 at 08:52

    Bravo Gerald pour ce boulot hyper costaud (et encore, je n’ai lu que la 1è partie!) Je n’ai pas retrouvé la référence, mais il me semble que Jeff Sackmann avait pointé une étude de collègues statisticiens portant sur la base de données complète (tous les matchs) avec le jeu/average et le point/average, qui mettait Borg 1er (pour les matchs, c’était Fed). Après, l’éternel biais pour Borg c’est son arrêt au sommet couplé à sa précocité qui réduit le déchet au maximum…

    • Patricia 8 octobre 2016 at 08:59

      Je reviens commenter quand j’aurais une vue d’ensemble !
      NB : Borg n’est pas dans le 4è tableau du 1er article (N°1 Fed N°2 Agassi)

  5. Montagne 8 octobre 2016 at 14:40

    Si, il y est, il est 82 ème

    • Gerald 8 octobre 2016 at 15:20

      Tout à fait, et dans ce premier tableau, il ne pourra plus que descendre.
      Cela est le cas pour tous les joueurs qui arrêtent leur carrière, ils ne peuvent plus ajouter de points à leur total.
      Dans les classements de l’échelle de 128 et du pourcentage, un joueur ayant cessé sont activité peut gagner des places lorsque des joueurs en activité ayant un meilleur score ou pourcentage enregistrent une contre-performance.

    • Patricia 9 octobre 2016 at 12:23

      J’avoue que j’avais pas cherché tout en bas !

  6. Patricia 9 octobre 2016 at 13:52

    Ca y est, j’ai tout lu ! Evidemment impressionnée par la monstrueuse somme de travail que ta démarche a occasionnée. Je trouve la méthodologie d’attribution de points très judicieuse vu son objectif de cibler la régularité. Et la rigueur pour corriger les paramètres liés à la taille des tableaux est admirable.

    Une remarque sur un point que tu abordes en refusant de l’interpréter : les paramètres affectant possiblement la régularité d’un grand joueur, liés à la densité du circuit, au niveau moyen des adversaires(ou celui lié au système de tête de série). Ce serait évidemment un casse-tête sans fin que de pondérer la performance des joueurs en incluant ces paramètres, mais des indicateurs objectifs pourraient être imaginés, comme une mesure du « champ de l’adversité » :
    - nombre de joueurs pros au moment du match. Il parait évident que cette densité augmente avec le temps et l’ancienneté du circuit. La plus grande régularité des meilleures femmes par rapport aux meilleurs hommes me parait en bonne partie liée à cette dimension (les scores des 1er tours pour Evert et Navratilova ont souvent été interprétés par la faiblesse de l’opposition)
    - régularité des principaux adversaires (pour adresser la question de la « concurrence », une critique récurrente du circuit WTA sous l’ère Williams ou sur le début des années 2000 chez les hommes) ; des systèmes comme les différents classements ELO pourraient intervenir pour pondérer chaque victoire(je n’ai pas la moindre idée du comment vu ma nullité technique en la matière).

    Une critique de fond sur la définition de la « régularité » : le critère retenu est entièrement qualitatif ; il favorise au moins chez les hommes, comme le classement tend à le montrer avec les scores de Borg (1er en qualitatif, 81è en quantitatif)ou même Tsonga (6è en qualitatif, 43è en quantitatif), ceux qui ont joué un moins grand nombre d’éditions. Or il me semble que la notion de régularité se devrait d’intégrer le paramètre quantitatif reflété par le premier tableau, au risque de mesurer simultanément une « performance au pic ». Un joueur qui joue 15 ans à un haut niveau de performance peut se réclamer d’une plus grande régularité dans la dimension temporelle. On pourrait considérer que le tableau de score brut reflète un classement de régularité au même titre que le tableau moyen… Peut-être une solution serait de présenter un troisième tableau avec un classement sur la moyenne des deux classements ?

    La régularité au long cours de joueurs et joueuses comme Conchita Martinez, Aranxta Sanchez, Ferrer, Robredo, Santoro, Gasquet est un aspect que j’aurais aimé voir émerger du verdict final…

    Le défaut (mais celui-là est irréductible, sauf à exclure les joueurs en activité), c’est que ce classement défavoriserait les joueurs en activité loin de leur fin de carrière…

    Concernant le big Four, ils vous saluent bien (en particulier Andy Murray, 2è du quatuor), en trustant en cluster les places 3 à 6)

    Pour terminer, un petit cocorico pour les performances des joueurs français dans l’un ou l’autre tableau : un Tsonga qui parvient à devancer une dizaine de multi vainqueurs de GC, c’est assez savoureux (il l’avait dit, « qu’il méritait ! ») ; 3 Français dans le top 30 pour cette mesure, et 6 dans le top 100 c’est pas mal… pour la mesure quantitative, nous avons 1 top 30 (Santoro ^^), 8 top 50 (dont nos 4 Mousquetons) et 13 top 100.

    Les joueuses s’en sortent bien aussi, avec une belle 20è place pour Mauresmo et 25è pour Pierce.

    • Gerald 9 octobre 2016 at 16:43

      Merci pour cette analyse en profondeur de mon sujet tout d abord.
      En plus en lisant vos remarques, je me suis revu à certains moments de doute sur ma méthodologie, donc vous avez compris mon cheminement de pensée.
      Vous avez raison de mentionner que l augmentation de la professionnalisation a eu un impact et que certains joueurs ont eu moins d opposition à leur époque que d autres… Prendre un ratio de taux de professionnalisation comme pondérateur est une bonne idée mais très difficile à implémenter.
      C est aussi une des raisons qui ont fait que je ne cherche pas vraiment à corriger le dernier argument des « pourcentages relatifs » car je suis conscient de cette problématique.
      Le résultat me semblait de ce fait cohérent.
      Pour le fait de ne pas assez valoriser la durée, je suis assez d accord, le système pourrait être perfectible.
      J ai longtemps hésité avant de choisir la limite de 2000 points pour les mêmes raisons que vous avez évoquées. 2500 ou 3000 points n étaient-ils pas plus adéquats pour mon étude.
      Comme je l ai dit dans mon texte j ai finalement choisi 2000 pour permettre à des anciens joueurs d apparaître (sinon seuls Borg, Ashe et Fillol Sr auraient été pris en compte) et pour avoir un échantillon suffisamment représentatif.

  7. Don J 10 octobre 2016 at 19:48

    Ha oui c’est sur y’a du boulot, il est certain que l’on a terriblement envie de triturer cette masse de données que le tennis génère depuis ces débuts, oui le tennis est un sport de statistiques et Gerald nous le prouve de la plus belle des manières, bon boulot !

    Du coup cette belle analyse m’a fortement donné envie d’aller voir ce qui se faisait dans la littérature scientifique sur le sujet, et oui comme nous tous ici, de nombreux chercheur essayent de définir le meilleur joueur de tennis de tous les temps par des moyens statistiques, ce qui soit dit en passant souligne bien le biais cognitif humain que constitue notre amour des chiffres et leur implication systématique dans la radicalisation des systèmes de représentation mentaux de notre réalité, comme si la chroniques méticuleuses année après année de tous ces matchs détenaient la vérité intrinsèque sur le sens du tennis.

    Mais passons ces basses considérations, voici un échantillon de ce que j’ai pu trouvé dans mes recherches, les plus ferus de statistique du site (et ils sont nombreux) vont se régaler, d’ailleurs je m’étonne qu’un article entier n’ai pas déjà été constitué sur le sujet, excepté de mémoire l’initiation aux J-RANK de ce cher Jeff la part de Patricia :-D

    Cet article a até rédigé par Mr Filippo Radicchi basé dans l’Illinois, article dans lequel une méthode d’analyse des réseaux sociaux (une histoire de noeuds et de liens) est appliquée aux joueurs de tennis https://fr.wikipedia.org/wiki/Analyse_des_r%C3%A9seaux_sociaux : les matchs constituent le contact de base entre les acteurs du réseau (les joueurs qui seront appelés ici des noeuds, sans aucun jeu de mot ostentatoire…) et des liens sont tracés entre deux mêmes adversaires, l’intensité du lien dépend du nombre de défaites contre un même joueur. Voyez ici en illustration http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0017249#pone-0017249-g002 les 24 joueurs a avoir été number one à l’ATP depuis le début de l’ère open et leurs confrontations respectives, on voit par exemple comment Rodick a une fleche bien foncé qui pointe vers Federer, montrant comment il a pris méchamment sa race pendant des années (voir le post-it de Colin dont ce graphe n’est finalement qu’une représentation graphique)
    Un bémol les matchs pris en compte ne vont que jusqu’en 2010… (Djoko si tu nous lis, mea culpa) ceci dit ça fait quand même 3640 tournois, 133261 matchs analysés, ça va c’est assez robuste statistiquement tonton Antoine ?
    Ensuite une fois le réseau mis en place, il définit un score de prestige pour chaque joueur dans le réseau, l’auteur imagine que le flux de prestige diffuse dans le réseau le long de ses connexions et se subdivisent en unités redistribuées entre les joueurs (je vous raconte pas la gueule de la métaphore ! ^^). Le procédé peut être mathématiquement résolu en déterminant la solution du système d’équations valable pour tous les noeuds (dans le jargon, « un joyeux bordel mathématique »)

    Ensuite il compare les scores de prestige ici http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0017249
    avec à gauche le nombre de victoire de chaque joueurs et à droite leur classement ATP et ils analysent de façon fort pertinente comment Nadal et Borg sortent de leur belle droite corrélée, ayant un score de prestige bien supérieur à leur nombre de victoire, expliqué par la jeunesse de la carrière de Nadal (en 2010 faut pas oublier, et sous entendu il va bientot rentrer dans le rang :P) et la courte carrière de Borg, sinon ça correle, ça correle (puisque les mossieurs vous le disent !)

    Bon sans transition aucune, d’après les scores de prestige obtenus dans cette étude c’est Jimmy Connors le GOAT, suivit de Lendl (si si), Mc Enroe et villas, voilà paf c’est tranché là, fin du débat :PPPP

    Il a aussi analysé son réseau par période de temps et par surface : par décade c’est tout comme les résultats de Gerald : Jimmy Connors (1971–1980), Ivan Lendl (1981–1990), Pete Sampras (1991–2000) and Roger Federer (2001–2010). Par surface le roi de l’ocre serait Villas et sur gazon se serait Connors et sur dur Agassi.

    voilà publi très sympa sur un sport que j’adore, je vais essayer d’en trouver d’autres du même acabit, la boite de Pandore serait-elle ouverte ???

    nb : désolé mesdames, mais au contraire de la galanterie forte appréciable de Gerald, ben passez votre chemin ici…

    • Don J 10 octobre 2016 at 19:53

      D’ailleurs je viens de me rendre compte que nulle-part dans les tables fournies il n’y a de trace du score de prestige, on a juste les classement, curieuse étrangeté, ma curiosité chiffristique me titillait de savoir de combien Connors était le GOAT… frustration >_<

    • Don J 10 octobre 2016 at 20:08

      Cool un autre article de 2012 et un de 2014

      http://www.sciencedirect.com.sci-hub.cc/science/article/pii/S0377221713010126

      http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0898122112002106

      je vous conseille fortement ce site génial pour pouvoir les lire en entier (merci les russes et vive la connaissance accessible à tous !) Il faut juste entrer les url au dessus dans la barre prévue à cette effet, sinon c’est 35$ ! :-)

      • Elmar 10 octobre 2016 at 20:18

        Bizarrement, ça a fonctionné pour le premier mais pas pour le second où je tombe sur le site qui me propose l’article à 39$…

        • Don J 10 octobre 2016 at 20:48

          ah chez moi ça marche, insiste Elmar :)

          après le second c’est un modèle prédictif, il ne donne pas de classement, je crois bien que j’ai posté trop vite ^^ » » »

    • Gerald 10 octobre 2016 at 23:08

      Je me suis limité aux Grand Chelem qui sont les tournois les plus prestigieux, les études que vous mentionnez vont beaucoup plus loin que mon analyse, somme toute très modeste en comparaison.
      Il est vrai que je m’étais interrogé sur le « faible » classement relatif de Connors qui reste le joueur « récent » le plus titré avec 149 victoires (Rod Laver en a 200). En comparaison, Borg en a 101 et Federer 88.
      On pourrait donc déduire que Connors n’était pas vraiment un joueur de Grand Chelem.
      Quand on voit le palmarès de Borg au vu de la longueur limitée de sa carrière, on peut le comparer à un véritable « cannibale » à la Merckx en cyclisme.
      Mais un tout grand merci pour vos références qui vont stimuler ma façon de voir les choses et peut-être d’affiner et de raffiner encore les choses pour les Grands Chelems.

      • Montagne 11 octobre 2016 at 09:07

        Si Jimmy n’avait pas fait « la boudeuse » sur Roland Garros (bien aidé en cela par Chatrier), absent de 74 à 78, ses meilleures années, son score en Grand Chelem aurait certainement enflé.

      • Guillaume 11 octobre 2016 at 10:29

        Alors ça c’est une question que je suis amené à me poser : est-ce que, vraiment, Connors aurait cassé la baraque s’il était venu à RG entre 74 et 78 ? Couple oblige, on a tendance à mettre Evert et lui dans le même sac, mais autant Chris aurait très probablement 3 RG de plus si elle était venue à RG en 76-77-78 (et donc la Decima après laquelle court Rafa aurait été bouclée 30 ans plus tôt), autant Connors… Ses 2 premiers RG c’est 3e tour / 1er tour. Sur ceux de son comeback, il perd sur Pecci (79) et Gerulaitis (80), des gars auxquels il est supérieur intrinsèquement, et dans le cas de Gerulaitis est censé être supérieur aussi sur terre. Connors à RG, c’est à la merci d’un Jean-François Caujolle en 80. Et à les années où l’US se joue sur har-tru, il bat certes Borg, mais perd aussi des finales contre Orantès et Vilas… Alors est-ce qu’il aurait battu Borg, Vilas ou le Panatta de 76 à RG ? J’ai tendance à penser que sa moisson de Chelems n’aurait pas énormément bougé même avec 4 participations supplémentaires à RG. Sa marge sur terre n’était pas suffisante pour ça. Il aurait sans doute réussi à en gagner un (le premier, celui de 74 ?), pas forcément plus.

        • Montagne 11 octobre 2016 at 16:48

          Celui de 74, s’il le gagne, et si cela n’influence pas la suite de sa saison, il fait le grand chelem, le vrai. Il dominait vraiment cette année là.

          Il peut encore gagner en 77, l’année de la victoire de Vilas, car il était bien capable d’embrouiller l’argentin.

          Après, la domination de Borg sur terre est évidente.

          Bien sur, on ne le saura jamais, mais à la lecture des palmarès, ça reste un trou pour Jimbo, comme pour McEnroe.

          Comme aussi l’US Open pour Borg, victime, à mon avis, des finales en nocturne.

        • Gerald 11 octobre 2016 at 22:43

          Je suis assez de votre avis.
          Connors n’était pas vraiment LE spécialiste de la terre battue.
          Néanmoins, qui sait, il aurait pu aussi profiter d’un état de forme et de circonstances favorables pour accrocher un RG.
          8 victoires en GC sur 149 victoires montrent à souhait que les GC n’étaient pas sa tasse de thé.

  8. Patricia 22 octobre 2016 at 12:26

    commentaires fermés sur l’article précédents, la suite ici :

    Tiens, j’avais pas vu ça : les awards de la WTA ont déjà été remis, alors que les Masters viennent de commencer !

    Meilleure joueuse, logique : Kerber, N° et deux GC
    Meilleur double, un peu moins logique mais cocorico : Mladenovic et Garcia, 4 titres dont RG (les N° 1 sont toujours Mirza et Hingis, qui ne jouent plus ensemble depuis Cincinatti)
    Meilleur come-back : Cibulkova
    Meilleure progression : Konta, encore en lice pour les Masters alors même que le tirage au sort a eu lieu (si Kutznetsova gagne Moscou, elle lui chipe la place) ; de la 48ème à la 9è place
    révélation de l’année : Osaka, 144è en début d’année, 40è actuellement, avec une finale à Tokyo

  9. Patricia 22 octobre 2016 at 12:46

    Je suis allée jeter un œil au règlement pour les awards de l’ATP, il y en a 3 qui ne sont pas soumis à un vote depuis 2012 (maintenant c’est le plus jeune du top 100 qui le récupère, a priori Fritz, ou Tiafoe qui est ressorti de 2 places) : meilleur joueur, meilleur double et révélation ; j’avais d’ailleurs oublié que Zverev a déjà été révélation en 2015…

    La liste des révélations est assez intéressante, aussi bien par les absents que par les présents :
    *grands absents : Borg, Becker, Sampras, Agassi, Federer, Djokovic, Murray
    * présents chelemisés : McEnroe, Chang, Bruguera, Rafter, Nadal, Safin, Ferrero, Roddick

    Mais aussi plein de Français : Santoro, PHM, Tsonga, Monfils (mais pas Gasquet, ni Dimitrov, ni Wawrinka), quelques bons joueurs comme Nishikori, Raonic, quelques joueurs n’ayant pas vraiment brillés par la suite comme Kamke et Benjamin Becker…

    Pour « la meilleure progression », c’est plus triste : c’était Chung l’an dernier, disparu corps et bien du circuit et des médias.
    Amusant, Carreno Busta et Bautista Agut l’on eu en 2013 et 2014…

    Là, moins de grands joueurs sont passés à travers les mailles du filet, puisque Lendl, Becker, Agassi, Sampras et Djokovic sont au palmarès. Agassi l’a eu deux fois à 10 ans d’intervalle (il ne devait pas y avoir d’award du come-back j’imagine), et Djoko deux ans consécutifs (2006 et 2007).

    En fait si, y a bien le prix du come back depuis le début – et del Po l’a déjà eu en 2009 ! (Bruguera l’a eu deux fois…)

  10. Patricia 22 octobre 2016 at 14:40

    Pour l’instant, Richard se fait balayer par Edmund qui déploie une puissance phénoménale et ne rate rien (y compris en passing dans les rares tentatives de Richard de s’éloigner des cordes et couper court au filet). avoir pilé Ferrer lui a donné le rythme, le saligaud !

  11. Patricia 22 octobre 2016 at 14:43

    Révolte de Richard qui conclut un jeu de service autoritaire, avec un llg dans ta face pour finir.

  12. Patricia 22 octobre 2016 at 14:50

    1er set Edmund, même si Richard commence à résister un peu mieux sur le service adverse (il va à 40A). Un des problèmes de l’équation, c’est qu’Edmund a une attaque très efficace sur un des coups de régulation favoris de Richard : le revers croisé bien lifté pour te sortir un peu mais pas trop près de la ligne tout de même ; Edmund fait un décalage coup droit et joue long de ligne, loin de la ligne mais c’est suffisant avec sa puissance.

  13. Patricia 22 octobre 2016 at 14:52

    dingue cette puissance ! Richard se fait casser la gueule dès qu’il le laisse jouer.

  14. Patricia 22 octobre 2016 at 14:54

    Et break d’entrée, Richard ne trouve pas de solution contre le tir d’artillerie. Y compris en revers, qu’il peut accélérer sacrément en croisé.

  15. Patricia 22 octobre 2016 at 14:59

    Le pire, c’est que Richard sert bien, j’ose pas imaginer sinon.
    SErvice blanc pour se redonner un peu d’air…
    Richard soupire même en changeant son grip ! ^^

  16. Patricia 22 octobre 2016 at 15:00

    A Stockholm Del Po en a fini de Grigor, même si ce dernier maintient les améliorations observées à Pékin.

  17. Patricia 22 octobre 2016 at 15:03

    raaaah ! BB enfin pour Riri sur un llg vintage !

  18. Patricia 22 octobre 2016 at 15:04

    un peu trop gourmand en retour, deuce…

  19. Patricia 22 octobre 2016 at 15:04

    et ace Edmund (fait suer).

  20. Patricia 22 octobre 2016 at 15:05

    Dommage, joli retour et attaque trop longue en coup droit.
    Richard cherche son salut dans la puissance et la longueur, pour l’instant c’est ce qui a le moins mal marché.

  21. Patricia 22 octobre 2016 at 15:07

    punaise, encore un missile d’Edmund sur un point pourtant très bien amené et agressif de richard !

  22. Patricia 22 octobre 2016 at 15:08

    seule lueur d’espoir pour le moment : Richard sert très bien, et Edmund a l’air un peu rouge et essouflé à force de cogner comme une mule mutante.

  23. Nathan 22 octobre 2016 at 15:12

    Edmund joue comme feu Tursunov. Et ce match me fait penser pour l’instant au match que disputa Richard contre Tursunov en CD à Pau : les mêmes travers de Richard, la même incapacité à faire douter son adversaire alors qu’il a les armes pour ça, on a l’impression que rien n’a changé…

    • Patricia 22 octobre 2016 at 15:15

      Richard s’était vengé à l’USO 2013, mais Edmund est plus emmerdant en revers avec sa préparation ultra courte qui peut contre attaquer même les gifles de Richard. Heureusement il sert moins bien que Tursu.

      • Patricia 22 octobre 2016 at 15:16

        Et ça va quand même mieux dans le 2nd set après le break d’entrée…

    • Nathan 22 octobre 2016 at 15:21

      Contre des joueurs qui frappent fort à plat comme ça, il se laisse dominer, il recule pensant contrôler. Résultat : des balles qui atterrissent au niveau de la ligne de service et qui reviennent encore plus vite. Ou alors Richard frappe fort dans l’axe. Richard a tout dans la raquette pour jouer un tennis « intelligent » et il se laisse damer le pion par ce tennis de gros débile sans variation. J’exagère bien sûr, ce tennis n’est pas si débile que ça mais enfin, quoi, Richard !

  24. Patricia 22 octobre 2016 at 15:12

    Rallye épuisant de frappes sauvages, remporté par Riri !

  25. Patricia 22 octobre 2016 at 15:13

    Riri ouvre les bras théâtralement « mais putttaiiin » sur la spéciale d’edmund, le coup droit en décalage long de ligne qu’il vient de mettre pile dans le coin.

  26. Patricia 22 octobre 2016 at 15:20

    ouais ! riri ne lâche pas mentalement, il continue à attaquer et avec un joli retour, 15-30.

    • Patricia 22 octobre 2016 at 15:21

      haha, 2 BB, edmund rate maintenant !

  27. Patricia 22 octobre 2016 at 15:22

    Et le débreak!

    Très belle combativité de Riri, qui faisait moins de la moitié des points dans le 1er set, et reprend peu à peu pied.

  28. Patricia 22 octobre 2016 at 15:23

    shit, point trop passif et Edmund ne rate pas son coup de massue, 2è point trop gourmand dans une attaque llg…

  29. Patricia 22 octobre 2016 at 15:24

    naaan ! trop long encore, deux BB, pas vraiment gagnées par Edmund !

  30. Patricia 22 octobre 2016 at 15:24

    Enorme ace court croisé de Riri…

  31. Nathan 22 octobre 2016 at 15:24

    Là, c’est bien !

  32. Patricia 22 octobre 2016 at 15:25

    Et 2è bien sauvée au filet, après une bonne première. pfffiou !

  33. Patricia 22 octobre 2016 at 15:26

    Riri resserre les boulons au service, avantage, puis cède sur un échange de cognées, deuce.

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