Analyse de Mats

By  | 10 juillet 2020 | Filed under: Actualité, Histoire, Regards

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Mac et Mats

Camp de base « tennis » d’une durée d’un mois, à l’été 1991. J’ai 14 ans. L’entraineur nous accueille durant le mois dans sa propriété, où il a notamment fait construire un terrain de tennis. On en bouffe 5 à 7 heures par jour, sauf quand on joue des matchs.

Ce jour-là, il pleut. On reste à la maison. Mais on n’a pas le temps de se demander comment tuer le temps, l’entraineur nous amène deux cassettes vidéo, du papier et de quoi écrire.

  • Analyse de match.
  • C’est quoi le match ?
  • Lendl-Wilander, finale de l’US 1988. Trop long pour tenir sur une seule cassette.
  • T’as pas McEnroe à nous proposer plutôt ? On va se faire ch… avec des échanges à n’en plus finir !
  • Vous êtes là pour progresser en tennis, vous n’êtes pas là pour vous reposer. Et puisque la météo nous empêche d’aller sur le court, on va travailler l’intelligence de jeu.
  • Et McEnroe, c’est donc un imbécile sur le court ?!
  • Pour te répondre précisément, oui, Mac est un imbécile sur le court. Pas en dehors, c’est un amateur d’art plutôt cultivé. Mais sur le court c’est d’abord un sale gosse qui mérite des paires de claques en cadence bien plus que des victoires. Et il ne réfléchit pas, il impose son jeu et c’est tout. Il a perdu beaucoup de matchs en voulant imposer son jeu, sauf que ça ne marche pas à chaque fois. Il serait capable de jouer autrement, mais il préfère perdre en faisant service-volée et retour-volée. Donc oui c’est un imbécile sur le court.
  • Tu dis ça parce que tu ne comprends rien à McEnroe. C’est un génie !
  • En effet, je ne sais pas vous enseigner McEnroe. Personne ne sait enseigner McEnroe car personne ne comprend comment il fait. Il ne vous est pas interdit d’essayer mais je ne vous serai d’aucune utilité.
  • Et Lendl et Wilander sont plus accessibles ?
  • Oui, parce qu’ils réfléchissent sur un court. Le coup de poignet est inégalement réparti sur la planète, mais l’intelligence est mieux répartie. Je ne connais pas de génies et d’idiots du cerveau. Je ne connais que des gens qui utilisent leur cerveau, et d’autres qui ne l’utilisent pas. Je veux que vous fassiez partie de ceux qui utilisent leur cerveau, du moins sur le terrain (le reste ne me regarde pas).
  • Si je comprends bien, regarder McEnroe, ce n’est que du plaisir ?
  • Oui. C’est comme regarder un blockbuster. Quand vous regardez Batman vous trouvez ça génial, mais vous savez que c’est une fiction et vous ne vous demandez pas comment il fait pour voler. Le piège avec McEnroe c’est que c’est un humain, donc il vous donne l’illusion que vous pourriez faire comme lui. Mais c’est faux, c’est un génie inimitable, les experts les plus pointus en biomécanique se demandent comment il peut défier à ce point les lois de l’équilibre. Regardez McEnroe comme vous regardez Batman, c’est-à-dire comme un extraterrestre. Et moi, votre entraineur, je considère que ce serait une grave erreur de vous donner l’illusion qu’il y a quelque chose à apprendre de McEnroe. Laissez-moi vous épargner le suspense, vous n’avez pas son poignet et vous ne l’aurez jamais. Par contre, vous devez pouvoir être capables de réfléchir comme Wilander, c’est un autre talent, aussi fécond d’ailleurs (Wilander a autant de Grands Chelem que McEnroe) mais ce talent-là est à votre portée. Et de la même manière que je vous passe tous les soirs un film qui vous fait réfléchir plutôt qu’un blockbuster, je vous passe un match qui va vous faire réfléchir plutôt qu’un match qui vous fera juste passer le temps.

[note : la veille, il nous avait passé La poursuite impitoyable d’Arthur Penn, je me rappelle encore de la claque cinématographique que j’ai prise ce jour-là]

On se met à l’ouvrage. Nous sommes six, et nous opérons une division du travail, trois pour Lendl et trois pour Wilander. Le tirage au sort m’affecte Wilander. Mon boulot, c’est d’observer et de compter les zones visées par Wilander, au service et dans l’échange. Il apparaît rapidement que Mats n’évite par le coup droit d’Ivan, en revanche il ne lui joue jamais deux fois la même balle et Lendl a du mal à se régler en coup droit. Par contre, la statistique restée fameuse du match, c’est que Mats est monté 130 fois au filet pendant le match, ce qui met à mal sa réputation de crocodile. Et ses 130 montées, beaucoup sur des revers slicés, se sont faites essentiellement sur le revers d’Ivan.

Je ressors de la (longue…) séance avec la certitude qu’il existe une alternative à l’évitement du point fort de l’adversaire, on peut aussi le pilonner, mais en variant les longueurs, les trajectoires et les effets, c’est là qu’on voit ce qui reste d’un « point fort ». Je ne compte plus les joueurs désolés de leur prestation du jour, parce qu’ils ont beaucoup raté en coup droit alors que c’est leur point fort. Et les commentateurs de s’étonner qu’ils ratent autant en coup droit, concluant qu’ils sont dans un mauvais jour…

Les tâcherons de la terre, dont Wilander est un des représentants les plus fameux, n’ont jamais eu la reconnaissance qu’ils méritaient. Vainqueur de 7 couronnes majeures, il a sa place parmi les grands, mais personne ne se rend compte de sa présence.

Il y a au moins trois raisons à cela.

 

Il n’a pas gagné Wimbledon

C’est exact, il n’a même jamais dépassé les quarts de finale. Cela étant, son doublé à l’Open d’Australie de 1983-1984 mérite pour le moins qu’on s’attarde sur ses capacités sur gazon. En l’occurrence, il n’y a pas à aller chercher bien loin les raisons de ce paradoxe apparent. Mats a lui-même expliqué que le gazon n’était pas sa surface naturelle, et qu’il avait besoin d’une longue période d’entrainement pour ajuster ses déplacements, ses temps de réaction, ses retours et ses passings.

Ce temps, il l’avait en amont de l’Open d’Australie, disputé à l’époque mi-décembre. En 1983 Wilander s’est présenté à Melbourne en ayant en vue la finale de la Coupe Davis (l’Australie allait recevoir la Suède sur ce même gazon de Kooyong), il s’est préparé doublement. Le résultat est une splendide victoire, et au vu du parcours de Mats la légitimité de sa victoire ne saurait être remise en cause :

  • Ben Testerman, demi-finaliste de l’Open d’Australie l’année suivante ;
  • Roscoe Tanner, certes vieillissant, mais ancien finaliste de Wimbledon et ancien vainqueur en Australie ;
  • Paul McNamee, solide attaquant australien ;
  • Johan Kriek, double tenant du titre ;
  • John McEnroe, qu’on ne présente pas, qui sort de deux victoires consécutives en tournoi et qui vivra face à Wilander sa dernière défaite avant six mois, du côté de Roland Garros ;
  • Ivan Lendl.

Ce temps d’adaptation a toujours manqué à Mats Wilander s’agissant de Wimbledon. A l’exception de 1986, ses longs parcours parisiens (cinq finales et une demi-finale entre 1982 et 1988), le repos nécessaire qu’il s’autorisait, et les deux semaines seulement séparant Roland Garros et Wimbledon, le privèrent de plus grandes ambitions du côté du Temple londonien.

Quoi qu’il en soit, les échecs répétés de Mats à Wimbledon alimentent le flou sur sa stature de grand champion. Vu de France, d’Angleterre ou des Etats-Unis, la levée australienne n’a jamais eu le prestige de Wimbledon, et le prestige ne s’achète pas. Peu importe que le parcours de Wilander en Australie en 1983 ait été autrement plus dense que celui de McEnroe à Wimbledon cette année-là. Le décalage horaire obligeait les fans à des veillées nocturnes pour regarder le tournoi, et encore il ne fut diffusé en France qu’à partir de l’année suivante. S’ajoutent les souvenirs d’une longue période où les Australiens, dans leur phase de domination (1950-1975 en gros), disputaient un quasi-tournoi national. Bref, le fait que l’Open d’Australie n’a pas imprimé la rétine des fans non-australiens n’aide pas à évaluer la levée des Antipodes, et par suite la carrière de Mats Wilander, à leur juste valeur.

Une petite anecdote, en apparence sans rapport, à propos de Laver et Rosewall. Un journaliste leur demanda un jour, simultanément et séparément, de citer leurs plus beaux affrontements. A la surprise du journaliste, les deux rivaux et amis ne mentionnèrent que des matchs de la période 1964-1966, le sommet de leur rivalité, la période au cours de laquelle chacun des deux obligeait l’autre à se surpasser techniquement et tactiquement pour l’emporter. Le journaliste leur tendit alors une perche en évoquant la finale WCT de Dallas en 1972, LE match de leur rivalité, que beaucoup avaient vu. Ils répondirent en chœur qu’ils étaient ravis de s’affronter enfin devant un public nombreux et devant les chaines de télévision, ravis aussi d’avoir prolongé les débats jusqu’au tie-break du cinquième set ; mais l’un et l’autre, à ce moment-là, étaient en déclin sur le plan physique et ils ne pouvaient mettre ce match sur le même plan. A les entendre, leur rivalité, et la suprématie du tennis dans les années 60, s’est jouée lors d’obscures tournées devant quelques dizaines de spectateurs, et non dans le grand faste de Dallas en 1972.

Je mentionne cet épisode pour rappeler que pendant longtemps les fans de la petite balle jaune n’ont pas eu l’occasion de voir beaucoup de tennis à la télévision, que beaucoup de ce qui s’est passé leur a échappé, et que ce qui a échappé est parfois plus beau et plus important encore que ce qu’ils ont eu sous les yeux.

 

Son règne a été très court

Dans la galaxie restreinte des multi-vainqueurs en Grand Chelem, Mats Wilander fait exception. A compter de son premier sacre parisien de 1982, il a eu besoin de 6 années et de 7 couronnes majeures pour devenir n°1 mondial, ce qui constitue un double record. Top 5 à 18 ans, top 3 récurrent pendant les cinq années qui ont suivi, Mats a connu une période d’embuscade plus longue que tous ses collègues. Toujours placé, parfois gagnant, mais la place de n°1 mondial, occupée successivement par Connors, McEnroe et Lendl, était bien au chaud. Hormis en 1983 (année où il remporta 9 titres), Mats ne fût jamais un vainqueur de tournois prolifique, échouant presque partout en fait, sauf en Grand Chelem, où la distance des cinq sets le rendait redoutable. Sa fabuleuse moisson de 1988, d’ailleurs, illustre cette tendance de manière caricaturale : cinq titres cette année-là, dont le Petit Chelem, sans oublier le Lipton de Key Biscayne, « cinquième Grand Chelem » puisqu’il se jouait en sept tours au meilleur ces cinq sets. Mats gagnait peu, trop peu pour inquiéter le roi Lendl (33 titres pour le Suédois, 94 pour le Tchécoslovaque) ou pour s’approcher du trône, mais il savait gagner quand ça comptait.

Dans ces conditions, le Suédois n’a quasiment pas été perçu dans les vestiaires comme l’homme à abattre, le meneur, le maître, celui qu’on rêvait de faire tomber de son trône sans savoir comment s’y prendre. Il l’a peut-être été au cours des semaines précédant cet US Open 1988, alors qu’il avait clairement en ligne de mire la place de n°1 mondial ; là oui il inspirait la crainte de ses pairs. Dans son autobiographie, Agassi mentionne d’ailleurs Wilander comme le joueur dominant de cette saison-là.

Quant à son règne… Mais peut-on même parler de règne ? Son règne a en fait pris fin à l’instant où il a commencé. Passée cette fabuleuse victoire sur le maître des lieux à l’US Open 1988, Mats Wilander a décliné très rapidement, sans la moindre blessure, parce qu’il avait le sentiment plus ou moins diffus d’être arrivé au bout de son chemin au plus haut niveau. Il n’avait plus aucun objectif à se fixer. Et il n’est pas plus exact de parler de déclin que de règne, tant Mats a fait peine à voir lors des deux ou trois saisons qui ont suivi. Sa carrière était terminée.

 

Son jeu ne faisait rêver personne

L’argument principal visant à diminuer la valeur réelle des 7 trophées majeurs de Wilander est que l’Open d’Australie a toujours été à la traîne en termes de prestige, et que les deux titres down under de Mats en 1983 et 1984 ne valent pas grand-chose, en tout cas moins que deux titres à Wimbledon. Admettons. Mais j’attends donc le même raisonnement concernant Stefan Edberg, dont les deux titres à Kooyong (1985 et 1987) ne vaudraient donc pas grand-chose non plus, et qui n’est donc le détenteur que de 4 VRAIS titres en Grand Chelem, à Wimbledon et à l’US Open ; au hasard, nettement derrière Becker donc.

Il n’y a pas à chercher bien loin les raisons des préférences du grand public : le jeu d’attaque, avec sa flamboyance et son panache, aura toujours les faveurs du plus grand nombre, quand bien même un tennis plus austère et réfléchi démontrerait toute son efficacité. En dépit de la sympathie qu’inspirait Mats Wilander (auquel son geste de remettre deux balles face à Clerc en demi-finale de Roland Garros 1982 n’est pas étranger), son jeu de Kasparov du tennis a ennuyé beaucoup plus qu’il n’a ébloui. C’est injuste pour lui, mais c’est ainsi.

J’avais 10 ans en 1987, lorsque j’ai vu Wilander marcher sur Noah et Becker à Roland Garros. Il dégageait une force tranquille impressionnante, une cohérence entre le corps et la tête. Son comportement était d’ailleurs en totale adéquation avec son jeu. Nul besoin de faire des yeux de chien perdu, de jeter des regards implorants vers son clan ou de serrer le poing sans arrêt. Quand Mats se prenait un coup droit gagnant, il ne bronchait pas, il était juste attentif à ne pas offrir trop de balles faciles sur le coup droit, afin que ça ne se reproduise pas trop souvent. Moyennant quoi, un Mats ayant pilonné le coup droit adverse pendant tout un match avait encaissé 8 coups droits gagnants, mais provoqué 40 fautes directes (gain net 32 points). Le commentateur pouvait digresser sur la piètre qualité du match adverse, avec un coup droit aussi éblouissant comment pouvait-il en rater autant, quel gâchis, etc. Et Mats n’allait pas voir le commentateur ensuite pour lui expliquer le tennis. Gagner en silence lui suffisait.

J’adorais ce type, bien avant de devoir plancher par écrit sur les replis stratégiques de son match contre Lendl en 1988. Concentré uniquement sur le point à venir, sur la dynamique générale du match. Quand ça n’allait pas, que changer pour inverser la tendance. Rien d’autre. A l’œil nu, son jeu était une purge. Sa popularité relative, il la doit à sa sportivité, plusieurs représentantes de la gent féminine me firent aussi remarquer qu’elles n’étaient pas insensibles à son charme scandinave. Mais pour moi, il a été une influence majeure. Sur le terrain, il m’est arrivé de ne rien faire sortir de la raquette, et de ne pas pouvoir poser mon jeu d’attaquant. Je sortais alors mon Wilander, je pilonnais méthodiquement le point fort adverse en variant les trajectoires et les longueurs de balles, tout en sécurité, sans rien tenter d’extraordinaire. In petto, je me disais que ce que je faisais était absolument dégueulasse, je me marrais en silence. Mais je relativisais en voyant le score tourner en ma faveur. Et j’avais alors une petite pensée pour Mats et pour mon entraineur. Merci les gars. Winning ugly, ça a du bon quand même.

 

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Grand passionné de tennis depuis 30 ans.

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174 Responses to Analyse de Mats

  1. Montagne 9 septembre 2020 at 12:05

    Si la deuxième demi-finale c’est Medvedev /Thiem, on n’aura toujours pas de 200 ème demi-finaliste dans le quizz proposé par Guillaume. Donc, à part le fait d’avoir un nouveau vainqueur de GC (ce qui n’est quand même pas rien), le renouvellement n’est pas si important, ou avait déjà assez largement commencé avant le virus et le tableau supposé faiblard de ce tournoi bizarre ne l’était pas tant que ça à part l’absence des Fedal auquel il faudra peut-être s’habituer.

    • Patricia 9 septembre 2020 at 18:07

      Tournoi pas si faiblard, c’est vrai qu’on a des quarts solides, avec des jeunes réputés comme Shapovalov, de Minaur, Coric et Rublev, deux joueurs de finales en GC à fort potentiel avec Medvedev et Thiem et un second couteau spécialiste pour profiter d’un bon tableau, qui a déjà joué un quart en GC et une demie ici même.
      Renouvellement tout de même parce que 6 quarts de finalistes ont moins de 25 ans (Medvedev (5è), Zverev (7è), Rublev (12è), Shapovalov (14è),Coric (26è) et de Minaur (27è) – classement live), et aucun trentenaire en vue !

  2. Anne 10 septembre 2020 at 09:18

    J’avoue que je n’ai regardé que quelques parties de matchs. Mais j’ai été un peu déçue de voir FAA quasi abdiquer après la perte du premier set. Ou le score sec de De Minaur. Rublev a opposé une belle résistance jusqu’au bout mais perd quand même en 3 sets. Je regrette de ne pas avoir vu le match de Shapovalov.

    Je ne sais pas vous mais j’ai du mal à suivre longtemps un match sans public.

    Rien à voir mais quant à Roland Garros, visiblement avertir les détenteurs de billets rapidement sur ce qu’il advient de leurs billets…

    • Rubens 10 septembre 2020 at 09:56

      Salut Anne,

      Moi aussi j’ai du mal avec l’absence de public, tout comme avec cette ambiance « Armée des 12 singes » dans laquelle sont plongés les joueurs. Certainement pas les conditions idéales pour se concentrer. Mais j’avoue, hier soir, je me suis pris au jeu de Medvedev et j’ai regardé une partie de son match contre Rublev (que je n’avais jamais vu jouer).

      J’ai été un peu déçu par le jeu de Rublev, grand espoir à n’en pas douter, mais j’ai du mal à voir de l’originalité dans ce qu’il fait. Ca cogne, très fort et très vite, voila. Ils sont légion à jouer comme ça.

      Medvedev, par contre… Rarement vu une gestuelle aussi moche. Et rarement vu aussi une telle capacité à trouver des angles improbables. Medvedev me fait un peu penser à Mecir, à ceci près que Mecir avait des gestes plus déliés et plus fluides. Pour le reste, je le crois capable de toucher toutes les zones, avec tous les effets et toutes les hauteurs et longueurs possibles. L’arsenal de ce type est sans limite. J’espère qu’il ira jusqu’au bout.

  3. Anne 10 septembre 2020 at 09:41

    Je suis ravie de la très grande forme d’Azarenka qui a affirmé d’ailleurs qu’avant la pandémie et l’arrêt du circuit, elle imaginait raccrocher (on ne saura certes jamais à quel point c’était vrai)

    • Rubens 10 septembre 2020 at 09:57

      Yes. Et je lui souhaite de gagner le tournoi. Elle le mérite.

  4. Guillaume 10 septembre 2020 at 10:16

    Paradoxalement, il y a longtemps que je n’avais pas regardé autant de tennis, le décalage horaire avec NY étant particulièrement favorable en session de journée.

    Le HC : terriblement tristouille. C’est curieux d’ailleurs : j’ai regardé un peu de foot à la reprise, et l’absence de public m’y gêne moins. Peut-être parce que c’était des matchs de championnat lambdas (on ne va pas se mentir : la ferveur du public vaut quand il y a enjeu), plus probablement parce que ça permet d’entendre d’autres bruits : les appels entre coéquipiers, les consignes données par le(s) leader(s) sur le terrain ou le staff en bord de touche… Sans adorer, j’y ai trouvé un intérêt. Là en tennis, que dalle.

    Rublev : le patator de service. Mieux que Khachanov, aka le patator qui ne fait pas mal, m’enfin c’est pas non plus Delpo ou Gonzo. Après c’est le gars qui peut te faire marrer quand il est dans la zone.

    Shapo : ça progresse, ça progresse, il est maintenant capable de tenir la balle dans le court plus de 4 échanges. Mais reste faiblard en retour, et offre trop de points. Reste que s’il finit par assembler les pièces du puzzle il peut être mon joueur préféré à regarder post-Roro. Sinon il faudra se contenter d’une ou deux masterpieces annuelles quand il prend feu (et on ne va pas se mentir, il y a plus de chances qu’il finisse joueur de coups plutôt que patron du circuit).

    FAA : l’inverse de Shapo. Tu devines le potentiel effarant, mais perso ça me fait moyennement rêver. Il est l’archétype du tennisman moderne, sans grande originalité… si ce n’est qu’il peut représenter la perfection du modèle, super service, super coup droit, super revers et volonté d’aller de l’avant. Mais hors ce côté version ultime, il lui manque à mes yeux le « truc » qui le distingue, qui fasse sa « patte », sa singularité. ça ne me désespérera pas si c’est lui le dominant des années 2020, mais il ne me fera pas lever en pleine nuit pour regarder ses matchs à Flushing ou Melbourne.

    Zverev : pff, que c’est poussif. C’est quoi ces crises de doubles fautes carabinées chez un mec qui il y a 2 ans gagnait Madrid sans perdre une fois son service ? Et, pire encore, c’est quoi cette mentalité de limeur cavalant deux mètres derrière sa ligne ? Repensant à ce qu’il proposait à ses débuts, j’en viens à penser que ce serait une mauvaise chose pour lui qu’il décroche la timbale en proposant un jeu si pauvre. Sa nouvelle philosophie de jeu ne doit pas être récompensée, il en va de l’intérêt supérieur du tennis :mrgreen:

    Coric : le diagnostic ne change pas depuis qu’on la découvert il y a déjà quelques années : c’est un produit fini, plus de grandes perspectives d’amélioration. A tout pour devenir le Ferrer de sa génération – à voir s’il sera aussi constant que Ferru, et s’il aura plus d’ouvertures dans lesquelles s’engouffrer.

    • Rubens 10 septembre 2020 at 11:35

      Je n’ai pas vu Zverev mardi soir, mais j’ai rarement vu un vainqueur de quart de finale de GC se faire dézinguer à ce point par tout le monde. Il est tout de même en demi… Le match contre Coric était si nul que ça ?

      • Guillaume 10 septembre 2020 at 13:51

        Le match n’était pas bon, et surtout Zverev est « censé » proposer autre chose. Je mets des guillemets partout car évidemment, celui qui gagne considérera toujours qu’il est dans le vrai, mais je considère que tu ne « peux » pas jouer comme Paolo Lorenzi quand tu as la morphologie et les coups de Zverev, et que par le passé tu as su gagner en passant les winners par paquets à Fed ou à Djoko. Cette régression (car pour moi c’en est une) dans la manière même de concevoir son jeu est terrible, pour ce qu’elle dit et pour ce qu’elle augure s’il propose ça à, au hasard, un Nadal à RG dans 15 jours. De l’ambition, quoi ! :smile:

        Pour rebondir sur les propos de Colin, moi je préfère Carreno à ce Zverev-là ; au moins Carreno fait avec ses armes, tu ne peux pas lui en demander plus. Et forcément, tu ne peux pas avoir les mêmes exigences avec un Carreno qu’avec un Zverev.

        • Rubens 10 septembre 2020 at 14:26

          Un peu de respect pour Paolo Laurenzi s’il te plait (je n’ai pas les émoticônes sur mon poste, mais en gros, LOL, pas de malentendu !).

          Lendl avait répondu à Connors sur un sujet proche, lors de leur dernier duel à l’US de 1992, l’Américain lui reprochant d’avoir juste tapé à la baballe sans rien tenter. Il a répondu qu’il en était fier au contraire, puisque c’est ce qu’il faisait depuis 8 ans contre Connors, sans jamais connaître la défaite…

          Mais sinon oui je vois ce que tu veux dire. Tiens, en relisant mon post, je me souviens tout à coup que le riant Tchèque a été le coach de Zverev. Un pas de plus vers la pendaison !

        • Guillaume 10 septembre 2020 at 14:45

          c’est surtout qu’aujourd’hui ce tennis passif lui permet de gagner contre Coric, Fokina* et Mannarino : grand bien lui fasse. Mais je ne suis pas convaincu qu’il lui vaudra les mêmes résultats face à Nadal et Djoko qu’à l’époque, pas si lointaine, 2017-2018, où il leur faisait mal en leur passant des winners. D’où le fait que je ne suis pas sûr que ces victoires-là lui rendent service si c’est pour le conforter dans l’idée qu’il va dans la bonne direction… Et c’est dommage parce que bon, il m’enthousiasme modérément le Berdych 2.0, mais je soutiendrais toujours les mecs capables de battre Djoko ou de parpiner Nadal sur terre battue comme il l’avait fait à Rome il y a 2 ans (saleté de pluie !).

          *Tiens, dans les jeunes que j’aime bien : Fokina, justement.

          • Rubens 10 septembre 2020 at 16:22

            C’est bien ce que je te disais : Ivan le Terrible est passé par là, et les plaies qu’il a répandues depuis 40 ans sur le tennis professionnel n’en finissent plus de suppurer. Qu’on le pende !

          • Perse 10 septembre 2020 at 19:15

            Pour Zverev, que j’aime bien car je le trouve très fluide, il me semble qu’il est toujours en reconstruction après une année 2019 catastrophique sur le plan personnel (coeur brisé avec son ex, et avec son mentor). Sa fébrilité vient de là.
            En 2020, en dépit de grosses éclipses, il est notable qu’il réussit ses meilleures performances en GC en étant bon à l’AO. A l’US, il arrive à gagner contre un morpion chiant comme la pluie malgré un jeu catastrophique. En ce sens c’est très positif.

            Il n’est pas favori pour ce GC là mais j’ai l’impression que sa collaboration avec Ferrer le rassénèrent dans sa confiance en lui et cela se traduit dans les 3 sets où il arrive à retourner la situation.

            Thiem est mûr en revanche et joue le plomb. Son intensité physique est dingue, inquiétante même et quel revers!

            Parmi la génération en dessous, Medvedev est très laid dans sa gestuelle et je n’aime pas l’idée que le tennis soit devenu un sport de pourcentage et de contre au plus niveau. Hors Medvedev malgré son 1m98 est un contreur et un morpion.

            Rublev est un parpineur sans aspérités qui manque encore d’étoffe. Zverev a une allure, une fluidité avec déjà des résultats et un palmarès notable mais doit encore progresser mentalement.

            Finalement, c’est vrai que Tsitsipas est celui qui me plaît le plus mais il doit trouver le déclic pour gagner ces derniers points. Pour le reste il a quasiment tout (le retour de service à bosser encore).

            Berretini est un chouette poil à gratter et correspond plus à mon profil de joueur que j’admire: une puissance folle capable de faire des étincelles. Sa raquette disproportionnée est également notable mais il a encore peu accompli jusqu’à maintemant.

          • Paulo 10 septembre 2020 at 20:54

            Pour Zverev, je pense comme Perse qu’il est encore en reconstruction. Son jeu défensif contre Coric, c’est pour gagner le match, et retrouver ainsi peu à peu la confiance. Il repose les bases. Il avance dans les tableaux. Il se prouve que même sans très bien jouer, il bat de bons joueurs. Après, plus il sera en confiance, plus il jouera offensif. Par ailleurs (je me répète), j’ai trouvé très intéressant le fait qu’il ose servir des secondes comme des premières. C’est un début. La confiance reviendra petit à petit, et il rejouera comme il jouait il y a 2-3 ans – ce qui n’est d’ailleurs pas mon type de jeu préféré, trop d’hyperpuissance. Enfin j’espère pour lui.

    • Paulo 10 septembre 2020 at 11:45

      D’accord avec toi à peu près sur tout.
      Sur l’absence de public, ça ne me dérange pas tant que ça, même si évidemment ce serait mieux avec. J’arrête là, ça va devenir politique…

      Zverev, j’ai vu des morceaux de son match vs Coric, et effectivement quelle passivité. La seule chose positive que j’aie vu dans ce match, c’est qu’à l’instar de Medvedev, il n’a pas hésité à servir des deuxièmes à 130 ou 135 mph, et ça a payé. Mieux vaut ça que des doubles en pagaille…

      F2A : je n’ai vu que le 1er set vs Thiem, et j’ai été surpris de voir qu’il s’était pris 1 et 1 aux 2ème et 3ème set. Il tenait la route au 1er set !

      Shapo, ça progresse mais il faut encore qu’il apprenne à être plus patient, à varier son jeu, bref à jouer comme Roger, même si personne ne jouera jamais comme lui. Il a gagné un point de plus que PCB, il doit l’avoir mauvaise ! D’une façon générale, ce qui manque à ces jeunes, c’est ce mélange de calme, de maturité, d’ambition qu’avaient à leur âge des gars comme Federer, Nadal ou Djokovic et qui leur a permis de s’imposer très jeunes à leurs aînés. Seul Thiem possède désormais ces qualités ; sans doute Medvedev, à confirmer.

      J’espère quand même que Zverev va faire gicler PCB, le prototype du joueur ennuyant. De l’autre côté, je vois Thiem s’imposer – non sans faire disjoncter Medvedev ; et remporter le titre.

      • Paulo 10 septembre 2020 at 11:50

        J’ai oublié Tsitsipas : sa défaite contre Coric est invraisemblable, du même tonneau que celle de Fed à Wimbledon vs Djoko, même si l’enjeu était évidemment moindre.
        À part ça, il a pourtant tout pour devenir le patron, sans doute pas incontesté, mais disons un des patrons du circuit. Son caractère bien trempé, peut-être une confiance excessive en lui-même confinant à l’arrogance, semblent quand même lui jouer des tours.

      • Colin 10 septembre 2020 at 13:19

        Perso je ne trouve pas que PCB soit plus ennuyeux à voir jouer que Zverev. Je trouve même que Zverev est le pire de tous sur ce critère là, donc entre lui et PCB, pas de préférence pour la gagne. Tout ce que je souhaite c’est que le vainqueur de Thiem/Medvedev gagne le tournoi, ce serait super mérité.
        Quoi qu’il en soit la disqualification de Djoko est une vraie aubaine, grâce à ça je m’intéresse à nouveau au tennis.

  5. Rubens 11 septembre 2020 at 22:30

    Eurosport vient de terminer le top 100 de l’US Open masculin : https://www.eurosport.fr/tennis/us-open/2020/le-top-100-des-matches-les-plus-marquants-de-l-us-open_sto7880777/story.shtml

    C’est marrant, j’étais certain que le Connors-Krickstein finirait à la première place…

  6. Patricia 12 septembre 2020 at 08:29

    Ben voilà, Domi a fait le job, qui plus est bien plus rapidement qu’on pouvait l’espérer (mais l’intensité était énorme). Tactiquement, physiquement et mentalement très costaud, face à un Medvedev flippant, que j’apprécie de plus en plus. A côté de ça, le match de Zverev était une dégoulinade pathétique (je n’ai pas regardé la remontée, mais dans ce que j’en ai lu, il a juste joué moyen – une grande amélioration certes – et PCB s’est liquéfié). Il devrait logiquement se faire piler par Thiem dimanche, ce qui fait regretter Shapo et Tsitsipas, qui se seraient fait piler avec plus de style.

    • Elmar 12 septembre 2020 at 09:10

      Les regrets de Tsitsipas doivent être immense. Il jouait comme un dieu et c’était une occasion en or pour lui d’arriver en finale.
      Il en aura d’autres évidemment, mais qui sait quand ?

    • Paulo 12 septembre 2020 at 09:59

      Pas sûr que Tsitsipas se serait fait piler, cf leur finale du Masters, où c’est bel et bien Thiem qui a plié dans le money time…

      Cela dit je ne donne pas cher de Zverev demain, tant Thiem dégage de la sérénité, celle du patron qui vient chercher ce qui lui revient. Il est vraiment arrivé à maturité sur tous les plans, il joue comme un Big Three désormais : il est sans pitié avec ses adversaires. Et ce revers long de ligne… terrifiant, plus monstrueux encore que celui de Wawrinka. Medvedev en a goûté, et à chaque fois il a été mis en difficulté par ce revers long de ligne.

  7. Sam 12 septembre 2020 at 10:47

    La vache, ils ont pris le temps de faire ce top 100 des meilleurs matchs de l’USO, avec un résumé par match…. Quel merveilleux métier que celui de journaliste sportif.

  8. Perse 12 septembre 2020 at 11:11

    Ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué et Zverev est paradoxalement plutôt bon en finale. Evidemment que Thiem a fait une plus forte impression, et m’a ébahi mais Sascha n’est pas le dernier joueur. Qui sait que le syndrome du survivant joue en sa faveur? S’il arrive à être détendue, sa fluidité lui permettra de repousser Thiem et de le parpiner.

    En tout cas, que ce soit l’un ou l’autre, je serai plutôt content. Ce sont 2 joueurs de talents avec du potentiel qui méritent bien plus qu’un Dimitrov par exemple.

    • Bapt 13 septembre 2020 at 22:39

      C’est qu’il sert le plomb, l’allemand…

  9. Bapt 13 septembre 2020 at 22:32

    Effectivement, il ne faut pas vendre la peau de l’ours ! Zverev mène 3/1.

  10. Bapt 13 septembre 2020 at 22:48

    C’est très surprenant : Thiem est transparent.

  11. Sebastien 13 septembre 2020 at 23:03

    Hummm, Thiem hypertendu, et Zverev impressionnant de relâchement et d’hyperpuissance. J’aime voir Zverev enfin proche de ses standards 2017 et 2018. A quand le réveil de Dom-Dom ?

    • Bapt 13 septembre 2020 at 23:04

      C’est gagné. Thiem sert vraiment très mal avec peu de première et pas de DF (surtout aux mauvais moments).

      • Bapt 13 septembre 2020 at 23:09

        Il avait un pépin à la fin de son match contre Medvedev.

    • Sebastien 13 septembre 2020 at 23:06

      Ca peut tourner, mais je me demande si Thiem n’est pas gêné par une blessure.

  12. Sebastien 13 septembre 2020 at 23:07

    Le % de premières de Zverev baisse un peu mais quand même que des bombes au services.

  13. Bapt 13 septembre 2020 at 23:12

    Quel spectacle désolant !

    • Sebastien 13 septembre 2020 at 23:14

      Oui vraiment triste !

  14. Sebastien 13 septembre 2020 at 23:13

    Problème physique chez Thiem, pas possible, il ne frappe pas comme d’habitude. Le truc qu’il s’est fait à la fin de son match contre Medvedev ?

    • Bapt 13 septembre 2020 at 23:13

      C’est une piste. Au niveau de son attitude, ça semble étrange. Il n’exprime rien de combatif.

  15. Sebastien 13 septembre 2020 at 23:16

    Thiem n’a aucune énergie, rien ! Il est forcément blessé, quelle tristesse.

    • Bapt 13 septembre 2020 at 23:18

      Sans doute. On a l’impression qu’il sait avoir perdu le match.

    • Bapt 13 septembre 2020 at 23:22

      À la limite il pourrait abandonner. Cela ne risquerait pas de frustrer des spectaculaires ayant payé leur place à prix d’or…

  16. Sebastien 13 septembre 2020 at 23:29

    Zvrerev a très mal joué, heureusement pour Thiem.

  17. Bapt 13 septembre 2020 at 23:31

    Effectivement. Il lui a quasiment donné son jeu de service et a raté bêtement une volée.
    Le niveau est quand même bien bas pour une finale de GC.

  18. Bapt 13 septembre 2020 at 23:32

    Et pour la première fois depuis le premier jeu, Thiem gagne son jeu de service rapidement. Tout ceci est quand même très mystérieux.

  19. Sebastien 13 septembre 2020 at 23:37

    Quasiment un non-match, encore plus surréaliste avec l’absence de public. Zverev a bien failli dégoupiller…

    • Bapt 13 septembre 2020 at 23:38

      Et oui. Il a du bol que Thiem retourne dans les bâches même sur les seconde de l’Allemand.

  20. Bapt 13 septembre 2020 at 23:37

    Bon ça me suffit. Dodo maintenant. Bonne suite Sébastien !

    • Sebastien 13 septembre 2020 at 23:37

      Je ne vais pas tarder non plus, c’est trop moche !

    • Colin 14 septembre 2020 at 00:02

      Ah ben si vous vous barrez juste quand j’arrive…
      Surprenant de débarquer et de voir Thiem mené 2 sets 0 et un break… Bon là il vient de debreaker, signe que ça va mieux?

      • Rubens 14 septembre 2020 at 00:19

        Je suis là Colin. Mais franchement, il y a grand chose à dire ?

      • Rubens 14 septembre 2020 at 00:52

        Si, il y a quelque chose à dire tout de même. Cet US Open est une purge, mais c’est aussi la démonstration, selon moi, de la difficulté de ce sport au plus haut niveau. Quand on regarde cette finale, il ne faut pas oublier que ces types ont eu plusieurs mois sans compétition (et même, pour partie, sans tennis tout court), et que leur rendement en a été diminué fortement. Ils manquent de compétition, ils manquent de repères. Et ça se voit. Et ce n’est pas une surprise.

        Ca va se jouer dans la tête.

  21. Perse 14 septembre 2020 at 00:27

    Surprenant cet US et surprenant Zverev. Ca a l’air de s’équilibrer un peu en troisième set. Zverev a l’air d’être une tarentule de 2m qui court, tape assez fort et assez d’effet pour neutraliser l’adversaire et a encore une capacité à faire le point derrière.
    Et par rapport à Medvedev, son service fait plus mal, il peut s’économiser un peu.
    Theiem un peu en dessous pour l’instant.

  22. Perse 14 septembre 2020 at 00:29

    Zverev vient de faire un jeu pourri au mauvais moment. Il brûle un joker.

  23. Colin 14 septembre 2020 at 00:45

    En effet pas super passionnant comme match. Mais je me demande à quel point l’absence de public joue dans cette appréciation. Parce qu’il y a quand même de beaux points de temps en temps, mais ça ne fait aucune différence pour ce qui est des réactions du « public ».

  24. Perse 14 septembre 2020 at 00:48

    Bon le 4ème set est équilibré mais Thiem prend l’ascendent dans les rallye et Alexander se retrouve sous pression au service.

    • Perse 14 septembre 2020 at 00:53

      De ce que je vois, j’ai un parfum d’AO avec Thiem qui parvient à neutraliser le service de Zverev et ensuite prendre l’ascendant du fond. Zverev qui fait des beaux points mais qui rame.

  25. Colin 14 septembre 2020 at 01:12

    Bon ben va falloir que je reste jusqu’au bout… Depuis que je suis arrivé tout va bien pour Thiem. Pourvu que ça dure.
    C’est parti pour le 5ème set.

  26. Rubens 14 septembre 2020 at 01:53

    Oh la belle vendange de Zverev… Coria, sors de ce corps !

  27. Colin 14 septembre 2020 at 02:10

    Chacun son tour de servir pour le match et de se rater… Tie-break. Thiem a l’air cuit et Zverev a cessé de faire des double-fautes…

  28. Colin 14 septembre 2020 at 02:13

    Ah ah ah j’en étais sûr il suffisait que je l’écrive pour qu’il en fasse une

  29. Colin 14 septembre 2020 at 02:14

    2/2 6/6 3/3

  30. Elmar 14 septembre 2020 at 02:24

    Cette finale… je ne lui vois d’équivalent que le Gaudio-Coria de 2004. La sensation d’avoir deux « chickens » sur le terrain pendant presque tout le match.
    A chaque fois qu’un passait devant, il se mettait à déjouer. Que Zverev n’ai pas remporté le tie-break alors que son adversaire ne pouvait presque plus marcher, ne faisait plus que des chops de revers à mi court… juste hallucinant.

  31. Colin 14 septembre 2020 at 02:24

    Irrespirable cette fin de match, les deux étaient en panique à l’idée de gagner le premier GC hors big 3. Et au jeu du petit bras c’est Zverev qui gagne donc qui perd le titre. Bien content pour Thiem qui le mérite.

  32. Paulo 14 septembre 2020 at 08:47

    Eh bien, drôle de scénario… finalement tout aura été étrange sur cet US Open. Pas de public, des joueurs littéralement séquestrés pour avoir été en contact avec un joueur testé positif au Covid (mais testé négatif quelques jours plus tard), deux néo-finalistes à New York, un nouveau vainqueur en GC mais qui a failli passer à côté après 4 échecs dans une grande finale (comprenant le Masters 2019), au terme d’une finale remportée pour la première fois au tie-break du 5ème set et gagnée pour 2 petits points…

    Content pour Thiem quand même, qui avait montré le plus de choses sur ce tournoi. Quant à Zverev, cette finale ne pourra que lui faire du bien : il sait désormais qu’il peut y arriver. Je n’ai vu que le 1er set, mais je note que Zverev a été plus agressif que Thiem sur ce match : 2 fois plus de montées au filet (66 vs 31) et plus de winners (52 vs 43), avec plus de fautes aussi. (cf https://www.usopen.org/en_US/scores/stats/1701.html)

    Place à la terre battue maintenant… qui pour déboulonner Nadal à Roland ? Thiem risque bien de subir le contrecoup de l’US. Djoko ? Tsitsipas ? Monfils ?… (trouver l’intrus)

    • Bapt 14 septembre 2020 at 09:14

      J’ai vu les deux premiers sets. Thiem était à l’ouest mais il faut bien dire que Zverev jouait bien et très lucidement. Et il ne limait pas du fond du court. Il me semble que tout s’est déréglé pour lui vers la moitié du troisième set.
      N’empêche que même si le niveau de fin de match était assez bas selon les retours et que les conditions de cet US Open en font (à mes yeux) un grand chelem dégradé, ce qu’a fait Thiem est malgré tout rare et à remarquer.
      Remonter deux sets zéro pour gagner dans la foulée c’est rare, mais en finale de GC ça ne s’est pas vu depuis longtemps en fait. Les archivistes du site nous le diront peut-être !

      • Guillaume 14 septembre 2020 at 09:31

        Gaudio – Coria, non ? Et avant Agassi – Medvedev ?

        Sinon on est passé tout près il y a un an tout juste entre Nadal et Medvedev. 2 sets 0 et break aussi en faveur d’un des deux joueurs, mais Rafa avait réussi à donner le dernier coup de collier au 5e.

    • Colin 14 septembre 2020 at 09:29

      Encore une fois, il me semble que le dernier exemple en date était… le résultat d’un autre quiz très fameux de l’époque de Sportvox… Ah ça y est ça me revient, « Gaudio-Coria 2004 ».
      Bon, je le dis tout net, la comparaison s’arrête là, car de ce que j’ai vu (de 2/1 au 3ème set jusqu’à la fin) ça n’avait rien à voir. Certes les deux joueurs étaient tous les deux sur courant alternatif, mais le concours de petit bras n’a eu lieu véritablement qu’à la fin du cinquième set, sans que ça empêche d’ailleurs de voir quelques (rares) points somptueux.

  33. Guillaume 14 septembre 2020 at 09:17

    Un petit air de Gaudio – Coria, cette finale :mrgreen:

    Perso j’ai adoré. Pas le niveau de jeu, bien sûr, mais la dimension humaine de l’affrontement. On avait 2 types qui se battaient autant avec eux-mêmes qu’avec leur adversaire. Tu comprends ce qu’ils vivent, tu perçois leurs doutes, leurs angoisses… Tu sentais tout simplement à quel point ce match était important pour eux (pour ne pas dire crucial côté Thiem) , là où le Big 3 nous a amené à compter les Chelems comme de vulgaires unités sur la route du record absolu de titres. J’ai trouvé cette finale rafraichissante. Jusqu’à leurs conférences de presse où les 2 jouent bcp plus le jeu, sont bcp plus transparents, que leurs homologues du Big 4 à l’heure de mettre des mots sur les émotions par lesquelles ils sont passés. Lisez celle de Thiem si vous pouvez, il ne cache rien de ses tourments du jour.

    Quant au dénouement, content pour Thiem. Il la mérite pour l’ensemble de son oeuvre. Et il aurait eu du mal à se remettre de la défaite. C’est, en outre, encore lui qui avait fait le plus gros du job en sortant Medvedev. C’aurait été cruel qu’une fois de plus, comme à Rome 2017, Madrid 2018, Masters 2019… il se charge de la besogne la plus difficile pour mieux échouer en finale derrière. Bravo à lui, récompense méritée pour les 4 dernières années passées à être « le meilleur des mauvais », comme disait Delpo à une époque. On verra si ce Chelem peut en appeler d’autres. Côté pile, il peut se sentir rassasié après avoir longtemps couru derrière. Côté face, ça peut le libérer de savoir que quoi qu’il arrive ensuite, on ne lui enlèvera pas celui-là.

    Mais quel petit bras pour en arriver là ! Des deux, Zverev a clairement produit la meilleure finale… à une poignée de points près. Thiem s’est battu, mais c’est bien Zverev qui a fait le jeu. Quel contraste avec les bouillies proposées contre Coric et Carreno ! Quand il joue comme ça, c’est tout autre chose. Non seulement ça claquait bien en sortie de raquette, mais il avait bien préparé sa finale tactiquement, le bougre. Le coup des services-volées pour profiter de la position lointaine de Thiem en retour, c’est limite de la provoc :lol:

    • Paulo 14 septembre 2020 at 11:31

      Ce qui est de la provoc à mes yeux, c’est de se tenir si loin de sa ligne pour retourner. Même Nadal ou Gasquet ne se tiennent pas si loin. Dominic, il peut carrément s’asseoir sur les genoux du juge de ligne :-D
      Donc faire service-volée, surtout avec un service comme celui de Zverev, c’est payant presque à tout coup.
      Comme on pouvait s’y attendre, Zverev s’est libéré sur cette finale, du moins au début, et a retrouvé son jeu. Je n’ai aucun doute que ce tournoi sera un grand pas en avant dans sa carrière : il sait qu’il peut gagner un GC, il sait qu’il peut le faire en jouant agressif. Je note juste que sa seconde balle reste son gros point faible : 15 double fautes et seulement 144 km/h de moyenne (152 km/h pour Thiem). C’est le gros chantier sur lequel il doit travailler. Avec une seconde digne de ce nom, il sera injouable.

      PS : sinon j’ai bien aimé Thiem disant en conf de presse qu’à la fois il était très tendu en début de match, mais qu’il ne doutait pas qu’il finirait par se libérer. En général, quand on se bat contre soi-même, on doute… lui était confiant dans le doute…

    • Guillaume 14 septembre 2020 at 12:04

      Toutafé. Dans le même esprit j’adore les petits malins qui font des services à la cuillère quand l’adversaire est si loin pour relancer ! Y’a un p’tit côté « t’as vu ce que ta position est ridicule ». Ce qui est dingue avec Thiem, c’est quand même sur la seconde balle adverse, et même quand c’est celle de Zverev qui est souvent trèèès courte, il n’avance pas d’un pas.

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