Quizz : meilleures ‘perfs’ françaises à Roland-Garros

By  | 27 septembre 2020 | Filed under: Quizz

Un quizz de première semaine par excellence : pouvez-vous citer les meilleures performances françaises à Roland-Garros dans l’ère Open ? 

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544 Responses to Quizz : meilleures ‘perfs’ françaises à Roland-Garros

  1. Jo 31 octobre 2020 at 08:56

    Dimitrov a fait son bon match annuel contre Tsitsipas et semblait surtout renouer avec ses fondamentaux, la baraka. La suite du menu devait être : le tombeur du tombeur de Shapovalov, le tombeur de Djokovic et enfin, le tombeur de Thiem, voire le tombeur de Carreño, de Medvedev et de Rublev. Certes, ce dernier, boulimique, eût été coriace, robot-ratif mais comestible, « cuisinable ». Et puis non, Grigor a préféré flancher, comme souvent, poussif au lieu d’être explosif. C’est dur de bien aimer un couillon.
    #JeFaisProut

    • Perse 31 octobre 2020 at 10:38

      Ah ah, Dimitrov a vraiment pas de bol d’avoir si bien imité le revers de Federer parce qu’il y a une projection sur lui totalement irréaliste. Il n’a jamais eu la dalle de Djokovic, l’ambition et la mentalité de Nadal, ni non plus le talent avec la vitesse de balle d’un Zverev.

      Quant à la bogossitude du Grigou, c’est un sujet qui m’a toujours laissé pantois. A la fin des fins, Top 30 c’est très bien pour un joueur qui n’a pas d’armes un tant soit peu perforantes dans son arsenal et il est le vainqueur le moins prestigieux du Masters.

  2. Paulo 31 octobre 2020 at 18:15

    Encore une rafale de coups gagnants de Sonego aujourd’hui : 25 contre 10 seulement à Evans. Entre Rublev et lui demain, ça va mitrailler à tout va sur le court.

    Puisqu’on est dans les comparaisons de joueurs, Sonego me rappelle un peu Ferrer : même tennis punchy, même bandeau, même grognement quand il frappe la balle, et même une vague ressemblance au niveau du visage. Et peut-être, même explosion au plus haut niveau à l’âge de 25 ans. Il est juste un tantinet plus grand que l’Espagnol. Demain en finale, on va donc avoir un choc entre Davydenko 2.0 et Ferrer 2.0.

    • Sebastien 31 octobre 2020 at 18:50

      Le tennis de Sonego est plus plaisant et explosif que celui de Ferrer qui manquait quand même de puissance. A mon sens il ressemble plus à Rublev qu’à Ferrer même s’il y a peut-être moins cet aspect ping-pong et cadence folle du Russe.
      Mais sinon oui, c’est un joueur qui peut faire mal sur terre battue s’il est sur ce niveau-là. Mais la grosse question, c’est la constance.

      • Nathan 1 novembre 2020 at 11:56

        Très juste comme remarque. Le tennis de Sonego (que je découvre à Vienne) est très nettement d’inspiration rublévienne. En tout cas, cette finale ne sera pas une opposition de style.

  3. Sebastien 1 novembre 2020 at 15:36

    Rublev étouffe Sonego par sa cadence, et ne lui laisse pas poser ses grandes frappes. Et le Russe oriente la majorité de ses coups sur le revers de Sonego.
    Bien que Sonego ait 2 ans 1/2 de plus que Rublev, c’est le premier qui semble être le cadet par son inexpérience.

    • Paulo 1 novembre 2020 at 16:35

      Très impressionnant Rublev, impitoyable. Des stats hallucinantes : 13/13 au filet, et il ne perd que 9 points sur son service de tout le match, en 10 jeux de service.
      J’ai bien aimé la combativité de Sonego, mais le patron était bien Rublev sur ce match.

  4. Nathan 1 novembre 2020 at 16:33

    Et voilà ! Rublev en contrôle 6/4 6/4. 500 points de plus. Cela m’étonnerait qu’il aille à Paris.

  5. Rubens 3 novembre 2020 at 11:10

    A lire : https://www.eurosport.fr/tennis/gilles-simon-en-france-on-te-dit-gagne-ton-grand-chelem-et-tu-pourras-l-ouvrir-apres_sto7973650/story.shtml

    Gillou vient de publier un livre, « Ce sport qui rend fou », que je soupçonne être une pièce du dossier à charge contre les tâcherons. Les amoureux du beau jeu détestaient probablement Gilles Simon, ayant beaucoup de mal avec l’idée que détruire le jeu adverse est aussi producteur de palmarès que d’imposer son propre jeu. Mais si en plus les tâcherons se mettent à écrire…

    • Jo 3 novembre 2020 at 11:24

      Dans ce cas, que penser du Nadal terrien qui annihile totalement le jeu adverse avant de le broyer proprement ?

      • Rubens 3 novembre 2020 at 12:00

        Je n’ai jamais eu le sentiment que Rafa avait beaucoup de supporters de son jeu…

        • Jo 3 novembre 2020 at 12:58

          Rafa a de grands fans et je les comprends même si je ne partage pas leur admiration. Il dégage, entre autres, une puissance impressionnante sur un court. Nadal, c’est l’anti-Lendl. Tout le monde a un avis pour ou contre.

  6. Jo 3 novembre 2020 at 11:29

    Hugo Gaston est un joueur intéressant, rafraîchissant, plaisant mais il est trop petit. Souhaitons-lui une progression à la Dieguito, quelques tournois, quelques coups d’éclats. Néanmoins, il n’y a pas de place pour Marcelo Rios dans l’élite du tennis des années 2020.

    • Rubens 3 novembre 2020 at 12:43

      C’est très exactement l’approche que Gillou essaie de combattre.

      D’une part, promouvoir exclusivement le « beau jeu », offensif et créatif, et s’imaginer que c’est la seule voie pour gagner des GC et devenir n°1 mondial. Les autres jeux susciteront, au mieux un respect poli, au pire une sommation à s’excuser d’exister, en aucun cas une place dans l’inconscient collectif en rapport avec le palmarès.

      D’autre part, bien enfoncer ça dans la tête des espoirs, dès leur jeunesse. Histoire de bien s’assurer qu’à l’approche d’un grand titre ces pensées parasites soient bien présentes.

      • Jo 3 novembre 2020 at 13:02

        J’ai attentivement lu l’article de Maître Gilou tandis que tu as hâtivement survolé mon commentaire. Je trouve que Gaston est un joueur avec du potentiel, tout à fait créatif. Je lui demande simplement de grandir de dix centimètres afin de devenir « le champion que la France attend » (suivez mon regard).

        • Rubens 3 novembre 2020 at 14:31

          Jo, je crois hélas t’avoir bien lu. Quand tu affirmes qu’Hugo ne fera pas grand chose sans prendre 10cm – il a déjà 20 ans, et c’est peu probable qu’il en gagne encore autant – tu affirmes donc qu’une petite taille sera un handicap rédhibitoire. J’en parle tout de suite à Chang et Nishikori pour voir ce qu’ils en pensent.

          Il y a 200 manières de contrer un gros serveur, et un bon paquet sont accessibles à un joueur de petite taille. De même pour tous les secteurs du jeu. Encore faut-il exploiter ses propres capacités à 100%, y compris la plus importante de toutes, la moins visible, la capacité à réfléchir.

          Et je ne souhaite justement pas à Hugo Gaston de devenir « le grand champion que la France attend ». Je lui souhaite de se déchirer de la première à la dernière balle de sa carrière, sans avoir de comptes à rendre à la France du tennis, et à être le meilleur possible. Et ça passera par des matchs importants, des matchs au couteau qui se jouent sur 2-3 points, notamment en Grand Chelem. Et là, peut-être perdra t-il parce que l’autre est plus fort. Mais peut-être aussi perdra t-il parce que la peur le paralyse, à force d’entendre qu’il est de toute façon trop petit pour réussir. Et peut-être gagnera t-il parce que justement il aura fait fi de toutes ces considérations intempestives.

          La mauvaise nouvelle, ce n’est pas sa petite taille. La mauvaise nouvelle, c’est qu’il a eu du mal à gérer les sollicitations, et qu’il a consumé son énergie. Là il a du boulot.

          Je reviens à Gillou, et à l’ambition affichée ou non de devenir n°1 mondial ou de gagner des GC : Edberg n’a jamais moufté avant de gagner son premier GC, ni même avant de devenir n°1 mondial. Mais je l’imagine mal gagner tout ce qu’il a gagné sans en avoir l’ambition. Le problème n’est pas d’affirmer ou non qu’on veut devenir le n°1, le problème, c’est de savoir si on s’en donne les moyens organisationnels, techniques, physiques et mentaux. Le reste n’est que du verbiage, et Edberg en est une des meilleures démonstrations.

          • Jo 3 novembre 2020 at 15:40

            Non, Rubens, je n’ai pas « affirmé que Gaston ne ferait pas grand-chose ». Je dis juste que je ne vois pas en lui un très grand champion (si je puis dire). Nous ne parlons pas de la même chose.

            • Rubens 3 novembre 2020 at 15:43

              « Hugo Gaston est un joueur intéressant, rafraîchissant, plaisant mais il est trop petit. Souhaitons-lui une progression à la Dieguito, quelques tournois, quelques coups d’éclats. Néanmoins, il n’y a pas de place pour Marcelo Rios dans l’élite du tennis des années 2020. »

              • Jo 3 novembre 2020 at 17:47

                Allons-y pour l’auto-exégèse. Être Dieguito, par exemple, ne signifie pas « ne pas faire grand-chose ». Je considère que le lutin argentin a atteint une forme de réussite, surtout depuis sa dernière chevauchée terrienne. Par ailleurs, je cite Rios parce qu’il est courtaud, gaucher, créatif… et qu’il fut numéro un mondial, (certes, un petit numéro un). Enfin, mon post vise davantage l’époque actuelle que Gaston le gnome.

        • Nathan 3 novembre 2020 at 15:43

          Si je puis me permettre, il me semble que Maître Gilou qui sait tout (cela étant, je trouve ses propos particulièrement justes et intelligents) ne fait pas l’apologie du « tennis de tâcheron » contre le beau jeu dont Federer serait l’archétype.

          Il me semble, si je l’ai bien lu, qu’il critique l’insuffisante prise en compte de la personnalité tennistique du joueur par la Fédération en voulant formater les jeunes joueurs dans le moule de la perfection qui serait incarnée par un certain Federer dans l’esprit de beaucoup d’entraîneurs fédéraux. Et sur ce point, je pense qu’il a raison.

          Il a raison car on ne fait pas un champion de tennis avec un « faux self » si je puis dire. Et si j’étais méchant – et comme je le suis un peu, je me le permets – je dirais que Dimitrov est l’incarnation idoine des propos de Maître Gilou car, au moment de tous les dangers, celui de la conclusion du Grand Chelem, il faut avoir suffisamment confiance en ses propres forces et pas dans celles de Papa.

          Oui, il faut que l’enseignement tennistique soit à l’écoute du style propre du joueur (quand je parle de style, je ne parle pas de style esthétique) pour qu’il puisse développer avec confiance sa propre filière, son « vrai self » tennistique. En disant cela, je ne dis pas que tous les entraîneurs sont obsédés par la technique fédérienne mais simplement, comme le dit très bien Simon, qu’il n’y a pas une façon de jouer un coup droit ou un revers, ou une seule bonne filière pour gagner. Même s’il y a, mais Simon le dit aussi, des choses à ne pas faire, bref qu’il y a une certaine grammaire tennistique à connaître.

          Maintenant, cela ne veut pas dire pour autant qu’il est interdit de penser que la taille de Gaston l’empêchera de gagner plusieurs grands chelems, voire un seul. Comme il n’est pas interdit de penser que Simon a accompli le meilleur développement de sa personnalité tennistique, qu’il a remporté de belles victoires significatives sur les tout meilleurs en tirant le meilleur parti de ses possibilités mais qu’il n’a pas les armes pour remporter plusieurs, voire un seul Grand chelem. Parce que le réel, c’est le réel.

          • Rubens 3 novembre 2020 at 15:56

            Pas mieux Nathan !

            Juste une précision, je n’ai pas lu le bouquin de Gilou. Mais je l’ai déjà entendu évoquer la peur, et justement c’est là qu’il a pu pêcher, de son propre aveu. Il a à plusieurs reprises accroché des cadors, et il sait (ou en tout cas il affirme) que son bras a pu se retenir, ici ou là, au moment crucial. Donc, a t’il exploité ou non tout son potentiel, j’aurais tendance à croire (si tant est qu’on rentre dans sa logique) que sur cet aspect, il a des regrets.

          • Nathan 3 novembre 2020 at 16:27

            Non, je n’ai pas lu son livre. Tu as raison, la nervosité, le fameux « mental » est le principal échec de Simon, quand je dis « échec », c’est bien sût très excessif, mais bon on se comprend.

            On sent tout de même dans les propos de Simon une certaine jalousie bien dissimulée à l’égard de Federer.

            Peut-être parce que le très émotif Federer a réussi là où Simon a échoué précisément : dans la très difficile gestion des émotions.

            Bien sûr le jeu de Federer est tellement plus complet et son physique tellement plus explosif que ceux de Simon que ma remarque précédente pourrait sembler partielle.

            Mais moi qui ai tellement vu de jeunes joueurs doués se faire ratatiner par des crocodiles des courts, j’ai tendance à penser que « la boîte noire » du mental, dont il est tellement facile de se gausser, est l’élément discriminant entre les très bons et les champions.

            La percée de Federer est contemporaine d’une réflexion de sa part qui était de mémoire : « j’ai compris que j’avais le droit de perdre ».

            Simon ne s’est, à mon avis, jamais accordé ce privilège. Maintenant, il parle très bien de la peur, qu’il faut accepter de dire sa peur. Mais c’est trop tard, et peut être trop superficiel de simplement « dire sa peur ».

            Par contre, je trouve que Simon dit des conneries sur l’affichage de son ambition. Il confond tout : l’envie d’être n°1 (légitime) ; la part de « folie » qu’il y a en tout champion comme la certitude d’être taillé pour le costume (« rien de grand ne se fait sans passion », ce qui n’a rien à voir avec la raison) ; et le sens du réel qui commande plutôt de taire son ambition. De toute façon le verbe n’a jamais été performatif… sauf pour Dieu. Et pour le coup, c’est franchement déraisonnable.

            • Nathan 3 novembre 2020 at 16:30

              Et pour le coup, ce serait franchement déraisonnable de se prendre pour Dieu (en affichant ses ambitions)… sauf pour Djokovic !

  7. Paulo 3 novembre 2020 at 17:39

    Quel râleur, ce Gillou… il est juste jaloux de Federer :-D
    Il me fait penser, dans son approche, à Deschamps, le footeux : peu importe comment on gagne, l’important c’est qu’on gagne. La différence avec Simon, c’est que lui a tout gagné, comme joueur et comme coach. Certes, il y avait 10 gars en plus de lui sur le terrain (et 11 aujourd’hui), ça aide :-)

    Plus sérieusement, il y a beaucoup à dire sur son interview – et je ne doute pas que son bouquin va faire un tabac. C’est drôle, à aucun moment dans l’itw il n’évoque Noah, pourtant dernier Français à avoir gagné un Grand Chelem.

    En attendant, si les médias ne cessent de décourager les joueurs en leur disant (ou en sous-entendant) qu’ils sont nuls, Vergne fait juste l’inverse quand il lui passe la pommade en tant que futur coach ou consultant (« Tout le monde est persuadé que vous feriez un excellent consultant ou un très bon coach »). Futé, le Vergne…

    • Rubens 3 novembre 2020 at 22:40

      Salut Paulo,

      La petite pointe de jalousie de Gilou par rapport à Roger, elle est possible en effet dans cette interview. Mais le problème dépasse, de loin, le seul cas de Gilou et de Roger.

      Quand j’ai débuté dans le tennis, le panache était porté au pinacle. Noah et Leconte bien sûr, mais aussi Becker et Edberg. En gros le jeu d’attaque, parce que c’est beau, c’est aérien, et à l’époque c’est plutôt efficace (malgré Lendl et Wilander). Et puis Agassi et Courier débarquent avec leurs jeux de cogneurs, et là la DTN est effarée. D’autant que sur surfaces rapides émergent aussi Ivanisevic, Stich, Krajicek, des types ramenés (de manière parfaitement injuste et erronée) à leur service de canonnier. C’est à cette époque que Sébastien Grosjean s’est fait exclure, de l’Insep je crois, pour cause de petite taille. Et Sampras a atteint sa maturité et a mis à nouveau tout le monde d’accord, avec le jeu adéquat, un beau tennis d’esthète juste comme il faut. On a mouillé du linge du côté de la DTN, tout le monde était rassuré, et on a pu réaffirmer la prééminence du tennis d’attaque.

      Donc le mythe français du tennis esthétique, offensif, créatif et en plus efficace, Federer ne l’a absolument pas inventé. Et la jalousie ou non de Gilou n’y change rien.

      Quant à sa peur dans les moments-clés, l’article est un peu court. En gros, il a fait appel à un psychologue, qui lui a appris, non pas à nier sa peur ou à en avoir honte, mais au contraire à l’admettre, à s’appuyer dessus pour en faire quelque chose sur le terrain, en se recentrant sur le coup qu’il maîtrise le mieux le jour du match, en s’autorisant à a faute directe, en faisant de la visualisation, etc. En lisant l’interview de Vergne, j’ai en tête d’autres interviews de Gilou où il parle plus longuement de ça. Et Gilou, il a d’abord halluciné de recevoir un discours de psychologue, discours que personne ne lui avait jamais tenu dans les hautes sphères du tennis français. Et il a ensuite pris dans la gueule le même mépris arrogant de la part des pontes de la DTN : pour aller voir un psy il faut être malade voyons, tout comme la peur sur le terrain est un signal de faiblesse. Discours nul et non avenu, affaire classée, dégage Gilou.

      • Paulo 4 novembre 2020 at 11:11

        Salut Rubens,

        Désolé, je manque de temps pour répondre en ce moment. Je n’ai même pas lu les commentaires sur l’itw de Gillou, ni même le tien ci-dessus ; j’ai juste lu l’itw de Simon, très intéressante, et je trouve qu’il y a bcp à dire mais il faut trouver le temps… d’autant que quand j’ai le temps en ce moment, je regarde des matches à Bercy ;-)

        À plus tard sans doute…

  8. Perse 3 novembre 2020 at 21:02

    J’ai feuilleté le Dictionnaire amoureux du tennis qui est récemment sorti, écrit par Laurent Binet (l’écrivain du duo) et Antoine Benneteau (le frère de Julien, dont la carrière pro a plafonné au niveau futures mais qui l’a coaché pendant les dernières saisons).

    Les entrées les plus longues sont évidemment sur Federer et Nadal. J’ai bien aimé le passage sur la deuxième balle avec une belle gradation (de la balle du joueur de quatrième série à celle de Sampras).

    Les joueurs de la Next-gen sont exécutés en quelques mots sybillins (mention spéciale à A.Zverev)

    Les passages les plus intéressants sont sur les joueurs français où il y a pas mal d’anecdotes de partagées qui permettent de mieux cerner les personnalités (en particulier Tsonga).

    On en apprends pas mal sur les balles de matchs (notamment Antoine Benneteau n’a jamais réussi à vaincre de Top 100 même s’il a eu une balle de match contre Joao Sousa 1 mois avant que Julien ne cède contre le même joueur en finale du tournoi de Kuala Lumpur).

  9. Nathan 3 novembre 2020 at 23:00

    Il y en a un en tout cas qui semble convertir les « bons conseils » de Maître Gilou en super attitude sur le court, c’est Humbert l’exemplaire face à Tsitsipas. Arrivera-t-il au bout ? On lui souhaite.

    • Paulo 3 novembre 2020 at 23:46

      Belle attitude d’un joueur en pleine confiance, et belle victoire, au bout de la fatigue. Il tient à peine debout, il boîte, il souffle, mais il gagne, en 3 heures et 15 minutes et 3 tie-breaks. Deuxième victoire sur un top 10 en carrière, pour 3 défaites. Je dirais qu’il joue top 15 en ce moment, voire un peu mieux.

      • Nathan 3 novembre 2020 at 23:51

        Tsitsi en a perdu son latin, plus exactement son grec, enfin bref son tennis. Il ne savait plus où la balle d’Humbert allait partir, à gauche à droite ou au centre, si c’était une amortie ou une praline, et tout cela fait par un mec au bout du rouleau dont on devinait que le but du 3ème set était de parvenir au tie break salvateur. Super joueur !

  10. Nathan 3 novembre 2020 at 23:42

    Jouissif, cette victoire !

  11. Sam 4 novembre 2020 at 00:18

    Elle est super cette interview de Gillou. J’ai hâte de me procurer son bouquin car d’interview en interview, j’ai la vague impression de commencer à comprendre quelque chose mais je suis encore loin d’être certain… Elle me fait un curieux écho à la campagne de Morretton, d’ailleurs.

    • Anne 9 novembre 2020 at 17:09

      Campagne à laquelle Simon se garde bien de prendre part d’une quelconque façon… bizarre d’ailleurs pour quelqu’un qui semble avoir un avis sur tout. Mais sans doute ne faudrait-il pas insulter l’avenir…

  12. Montagne 6 novembre 2020 at 14:27
    • Kaelin 6 novembre 2020 at 18:30

      c’est une erreur de traduction, mauvais bougre… je dirai ça à mon prochain entretien d’embauche, si jme fais griller avec un faux CV ahah

  13. Kaelin 6 novembre 2020 at 18:27

    Raonic assez pataud je trouve (c’est moi où il a grossi ? le mec doit faire 120 kilos vu sa taille!!), mais sert toujours le feu et Ugo, de ce que je vois sur ce 3e set joue parfaitement tactiquement, mentalement il est au top, olalala ce joueur pour moi c’est vraiment la révélation de ces dernières semaines. J’adore!!

    • Kaelin 6 novembre 2020 at 18:28

      bon, 2e jeu blanc à la suite pour Raonic, par contre… hyper facile au service. Donc ca reste risqué coté français… faut rester solide, allez allez!!!

    • Kaelin 6 novembre 2020 at 18:33

      c’est le kif !! des gens regardent ??

    • Kaelin 6 novembre 2020 at 18:36

      Phnom Penh à Paris touuuuuuttouuuuuuuttoutoutoutuot

    • Kaelin 6 novembre 2020 at 18:39

      ce joueur n’a aucune faiblesse !!! quel joueur, j’adore

  14. Kaelin 6 novembre 2020 at 18:41

    smash penalty de Rao en plein filet ahahah, pas de chance

    • Kaelin 6 novembre 2020 at 18:44

      en parlant de pas de chances, Manna, mon poulain, a encore perdu sur le fil… c’est devenu une spécialité chez lui!!! il a un ratio en finale Bennetien d ‘ailleurs : 10 finales, 1 titre (bois le duc 2019). C’est mieux que Bennet tout de meme qui n’a jamais gagné un titre sur le grand circuit, en simple, avec une 15aine de finales au compteur…. surrealiste

  15. Kaelin 6 novembre 2020 at 18:47

    tie breakkkkkkkk!!!

    • Kaelin 6 novembre 2020 at 18:48

      mini break d entrée de ugo!!!

      • Kaelin 6 novembre 2020 at 18:49

        haha c’est génial les 2 commentateurs espagnols sont en extase devant Humbert

      • Kaelin 6 novembre 2020 at 18:50

        mierda, mierda; minidebreako

  16. Kaelin 6 novembre 2020 at 18:52

    excellent 4-1 humbert, 2 services à suivre pour le Français

    • Kaelin 6 novembre 2020 at 18:53

      5-1 c’est la déglingue coté Rao qui fait n’importe quoi et s’enerve. Grosses erreurs de son coté alors que coté Ugo, aucunes

      • Kaelin 6 novembre 2020 at 18:54

        erreur de Ugo, puis ace du Caribou

        • Kaelin 6 novembre 2020 at 18:55

          otro ace, mierda

          • Kaelin 6 novembre 2020 at 18:56

            bdmm!!!6-4

          • Kaelin 6 novembre 2020 at 18:57

            oh la vaca!!!!! enormissime point des 2 et Rao termine, 6-5

          • Kaelin 6 novembre 2020 at 18:58

            6-6!!ahh!

            • Kaelin 6 novembre 2020 at 18:59

              7-6 bdm Rao!!!! c’etait pas prévu ça

            • Kaelin 6 novembre 2020 at 19:00

              7-7!!!!! TB de maladeeeeeeeees!!!

            • Kaelin 6 novembre 2020 at 19:00

              aaaaaaaaaaaaaaah enorme retour de rao et 8-7 bdm rao service à suivre pour lui; c’est calor

  17. Kaelin 6 novembre 2020 at 19:05

    aaaaaaaaaaaaaaah snif snif snif je suis degouté…. les commentateurs espagnols sont degoutés autant que moi… énorme fin de TB de Rao supra solide mentalement. Il etait super mal parti et a remonté progressivement avec 2-3 super retours notamment et il finit sur 1 ace…. dur de râler mais je le fais. Et mes copains espagnols ici…

    Caribou vs Faucon (il a une tete d’oiseau rapace avec son nez pointu le Ugo) 1-0!

    Super période pour le Français et tournoi top en tout cas. Victoires sur Tsitsi, Cilic puis Rao c’était à 2 doigts (mais encore une fois, respect à Rao. J’aime pas son jeu mais mentalement + fair play ce joueur est top. Et quel service).

    Franchement c’est cool le tennis en ce moment, ya des trucs sympas. Super content de Stan aussi, qui revient bien et passe Rublev après avoir eu Evans (excellent en ce moment mais moins puissant face à un joueur en feu comme stan c ‘etait trop flagrant la difference), ce qui est très fort.

    • Kaelin 6 novembre 2020 at 19:09

      Ya meme Gasquet qui a regagné un match ahah.Lui meme paraissait surpris. Mais symbolique défaite contre Diego, qu’il avait pourtant toujours battue en 3 confrontations. Là il n’a rien pu faire… logique, Gasquet est un vieux joueur et Diego, une jeune joueur en feu… les courbes s’inversent. Pourtant c’est typiquement le genre de joueur que Gasquet maitrise habituellement, avec son jeu old school emmerdant pour beaucoup et son expérience, il a toujours posé aux jeunots, meme en feu. C’est fini ce temps je pense…

      • Nath 6 novembre 2020 at 22:38

        Il est pas si jeune, Diego avec ses 28 ans quand même.
        Il a l’âge de… Ryan Harrison (467°), qui n’est plus considéré comme un jeune depuis longtemps, Jack Sock (253°) ou Cecchinato, ou encore Tomic (253°). Je vais arrêter là, je vais porter la poisse à Diego 8O

        • Kaelin 7 novembre 2020 at 18:25

          Tu as raison Nath, je suis resté bloqué qqs années en arrière et j’avais zappé que Diego avait déjà 28 ans … il y a de ces joueurs, comme tu le soulignes, comme caractérise toute leur carrière comme « jeunes espoirs » ahah. Cas Typique de Ryan Harrison, c’est un bon exemple…

        • Colin 7 novembre 2020 at 19:55

          Sock et Tomic sont ex-aequo à la 253ème place Nath ? Ils devraient se mettre en double tous les deux… Le même âge, le même talent, le même j’m’en-foutisme ou presque, la même carrière ratée (Sock moins que Tomic évidemment), ils feraient la paire ces deux là.

          • Perse 8 novembre 2020 at 08:59

            Il y a des points communs évidemment mais Sock est sympathique au moins. Il a eu des problèmes de fitness en simple et semble avoir perdu le mojo depuis 2 ans et des blessures handicapantes mais c’est un superbe joueur d’équipe, tant à l’université qu’en double qu’à la Laver Cup. Et il est apprécié sur le circuit.

            En ce sens, c’est tout l’inverse de Tomic qui est la personnalité la plus tête à claque du tennis de loin (je l’ai vu à RG et il était imbuvable, et pas de façon Murraysque).

          • Colin 8 novembre 2020 at 18:25

            Oui bien sûr Sock est infiniment plus sympathique que cette tête de zob de Tomic (à sa décharge, ce dernier partait de plus loin, vu son psychopathe de père).
            M’enfin Sock fait partie de ceux qui auraient pu aller beaucoup plus loin avec un peu plus de mojo, comme tu dis.

        • Nath 8 novembre 2020 at 08:56

          Sock est 210°, j’ai buggé :P

    • Paulo 6 novembre 2020 at 21:31

      Oui, gros match encore de Humbert, et il aura fallu un Raonic très costaud en fin de match pour l’emporter : le Canadien était quand même mené 5/1 dans le tie-break…
      Humbert semblait quand même entamé physiquement et tenait surtout sur la grosse confiance qu’il a accumulée depuis deux semaines. Il devrait être 30ème au classement lundi, donc TS à l’Open d’Australie ; quoiqu’il a des points à défendre à Auckland juste avant…
      S’il continue comme ça, il va bientôt être numéro un français !

  18. Jo 7 novembre 2020 at 10:52

    J’ai deux passions dans la vie, le tennis et la politique. J’aime à tisser des passerelles entre ces deux univers à l’occasion. Un mot sur Erdogan. J’eusse aimé qu’il fût dangereux sur un court de tennis plutôt que sur la scène internationale. Ca pète, ce patronyme ! Nalbandian-Erdogan, Erdogan-Federer, le choc gréco-turc Tsitsipas-Erdogan. Dommage.

  19. Jo 7 novembre 2020 at 13:56

    C’était il y a vingt ans et c’était magnifique : https://www.youtube.com/watch?v=SKSzTGoZM3o

    Deux demi-dieux, un Slave et un Hellène. (Après-)demain, Zverev et Tsitsipas ? Espérons.

    • Perse 7 novembre 2020 at 19:31

      Merci pour cette vidéo. C’est vrai que les deux étaient des personnages, même si Safin était encore un cran au-dessus à cet égard. Philippoussis avait une cote avec la gente féminine assez folle même si sa séduction ne me semblait pas aussi évidente que celle de Safin (je reconnais le côté statue grecque de l’Hellène mais il ne m’a jamais paru fin, insolent et drôle comme l’était Marat).

      Mais des affrontements Zverev Tsitsi ont du potentiel pour être très sympa, deux gars avec de la prestance et qui luttent avec leurs émotions tout en ayant un niveau de jeu ahurissant.

    • Paulo 7 novembre 2020 at 19:51

      D’autant plus sympa qu’à l’époque ça temporisait moins et ça montait bien plus au filet. Marrant, d’ailleurs, le jeu de Philippoussis (que je n’ai pour ainsi dire pas vu jouer) rappelle celui de Sampras, même son revers me fait penser à celui du Gréco-américain.
      Philippousis, au passage, a une mère d’origine italienne, selon Wikipédia. Tsitsipas une mère d’origine russe, et Zverev est un Russo-teuton. On s’y perd, pour finir. Seul Safin est 100% vodka-balalaïka dans l’affaire.

      • Perse 7 novembre 2020 at 22:25

        On peut voir des similitudes au niveau des origines, des traits du visage et de la pilosité entre Sampras et Philippousis mais pour le jeu, le premier était nettement plus complet et vif dans son déplacement. En terme de coup, Sampras est incomparablement plus fluide (le coup droit de l’Australien est similaire à celui de Kachanov, et est très robotique). Néanmoins, dans son bouquin, Sampras écrit qu’il avait invité Philipoussis à s’entrainer avec lui et qu’au troisième jour il avait préféré prendre sa planche plutôt que de passer chez le physio.

        Pour les origines, Sampras est un bon américain de 3ème génération (dans une culture patrilinéaire, le fait que sa mère soit une immigrée grecque de Sparte est accessoire) qui a probablement plus une idée foklorique et « colourful » de la Grèce qu’un réel atavisme.

        Stéfanos est assimilé grecque surtout après de perfides commentaires de Medvedev! Il n’es pas exact de dire que Zverev est un Russo-Teuton, ce serait l’assimiler aux Aussiedler (Allemands de la Volga déportés en Asie Centrale, et autres communautés allemandes qui ont eu un droit de retour à la réunification), mais c’est un membre de la nombreuse communauté des Russes d’Allemagne qui s’est énormément développée depuis la réunification (les Klitschko sont les plus connus). Mais ses intérêts économiques sont bien en Allemagne (sa communication est en anglais et allemand).

        Enfin, Safin n’est pas Russe pur souche, il est Tatar et est musulman de naissance

        • Kaelin 8 novembre 2020 at 07:00

          Merci pour ces infos, c’est passionnant.

        • Paulo 8 novembre 2020 at 12:38

          Tu chipotes un peu, Perse. Les origines de Sampras sont bien grecques, même s’il est ricain de 2ème et 3ème générations. C’est comme quand on dit afro-américain, les intéressés sont beaucoup plus américains qu’africains.

          Pour Safin, la balalaïka est en trop, d’accord ; mais la vodka, je n’en suis pas sûr, vu la réputation du loustic. Et il a beau être tatar (le Tatarstan faisant intégralement partie de la fédération de Russie) et musulman, il est rudement bien intégré à la Russie, vu par exemple son titre de vice-président de la Fédération de Russie et autres responsabilités.

          Zverev est allemand d’origine russe, je n’ai pas dit qu’il était un Russe allemand.

          Ces observations rejoignent une réflexion que je me fais de temps en temps, sur le fait qu’on trouve chez les champion(ne)s de tennis, j’ai l’impression, une assez forte proportion d’immigrés de deuxième génération. Phénomène qui a sûrement une explication… bref, je m’éloigne du sujet. Je n’ai même pas encore lu les commentaires sur l’itw de Gillou, encore moins répondu à Rubens.

        • Perse 8 novembre 2020 at 13:38

          Oui je chipote un peu mais cette obsession racialiste est un peu pénible surtout chez les américains. Adopter le même mode de pensée ne nous rends pas service.

          Valoriser les migrations, la diversité fait partie de la Zeitgest du temps mais me paraît très forcé en matière de tennis. Le fait d’être de 2ème ou 3ème génération me parait peu significatif par rapport à la variable économique: en effet, l’Europe, l’Asie et l’Afrique sont des terres « d’origine » tandis que les Amériques et l’Océanie sont des terres d’immigration. Parmi les exemples données, le seul qui corresponde à un immigré serait Zverev selon moi.

          Et ni Federer, ni Djoko, ni Nadal, ni Berdych, ni nos 4 Mousquetaires ne sont des immigrés. Le tennis demeure un sport de pays riches, et de riches de pays riches qui font qui sont peu mélangés.

          Pour Safin, disons qu’il y a une nuance entre citoyenneté et nationalité qui n’est pas intuitivement conçue culturellement en Europe Occidentale et particulièrement en France:
          - La Russie est un empire où les habitants sont tous citoyens russes mais ils ont une nationalité parmi les 156 au choix de leur classification (dont Juif, si bien que des Nikita Ivanovicth Medvedev te diraient sans sourciller, je ne suis pas Russe, mon père est Juif).
          - Dans le cas Safin c’est un fier Tatar. Tant mieux qu’il soit bien intégré au sein des structures de gouvernement russe mais c’est une nuance à ne pas négliger.

          • Montagne 8 novembre 2020 at 18:17

            Exact pour les mousquetaires, ni Cochet ni Lacoste ni Borotra ni Brugnon n’étaient immigrés car bien sur tu parlais de ceux çi.

            • Perse 9 novembre 2020 at 10:38

              Ah ah, l’ambiguïté était voulue. Mais Gasquet, Simon et Monfils ne sont pas des immigrés et Tsonga est de 3ème génération.

    • Colin 7 novembre 2020 at 21:17

      Ah oui sacré beau match que j’avais regardé presque en entier à l’époque, un gris dimanche après-midi d’automne, opposant deux beaux gaillards à la stature parfaite.
      Après avoir déjà, la veille, passé une bonne partie de l’après-midi à regarder la très belle demi-finale, en deux tie-breaks, entre Philippoussis et mon chouchou de l’époque, Kuerten.
      Et ce, malgré le fait (je le répète chaque année à la même époque, c’est mon marronnier à moi) que le court de Bercy soit le plus mal filmé du monde.

      • Perse 7 novembre 2020 at 21:55

        Je trouve que le placement des caméra s’est bien améliorée cette année.
        Je me souviens de bonnes ambiances dans l’ancienne version du POPB.
        Kuerten était assez fabuleux à cette époque et sur toutes les surfaces, il a été le meilleur ambassadeur du Brésil, bien malgré lui il a incarné ce préjugé positif du rayonnement et de sympathie brésilienne. Et puis quel style, des segments noueux et à la fois déliés dans ses gestes. C’est d’ailleurs ce qui l’a « tué » prématurement. Apparemment en STAPS, le cas Kuerten est cité parmi les cas exemplaires d’une mauvaise gestion physique de l’athlète.

    • Kaelin 8 novembre 2020 at 06:59

      Merci Jo pour cette vidéo, je ne connaissais pas ce match, étant trop jeune, mais je suis carrément demandeur de visionnage/d’infos sur ces matchs de legendes !! (J’avais acheté ton bouquin, Guillaume, qui m’avait permis déjà d’en connaitre pas mal !).

      Quelle classe, quelle stature, quel jeu percutant, de la part des 2 joueurs, c’est vraiment agréable. Et un format 5 sets, ça change toujours la physionomie et surtout la dramaturgie d’un match, c’est certain.

      J’aime beaucoup la façon sobre de célébrer la victoire de Safin : le mec n’a pas besoin de crier comme un putois, il est juste heureux, satisfait de sa victoire et de son gros combat contre un joueur de niveau presque équivalent (sur ce match en tout cas).

      • Perse 8 novembre 2020 at 09:03

        Tout à fait d’accord. D’ailleurs, il s’est développé récemment un fétichisme autour du palmarès en M1000 qui me laisse coin :). Ces tournois n’ont jamais eu d’importance pour eux-mêmes.

        En revanche, j’aimais bien le format en 3 sets gagnants pour les finales, ça pouvait offrir de très beaux combats comme celui-ci ou bien le Federer-Nadal à Miami.

    • Jo 8 novembre 2020 at 14:19

      J’ai déjà eu l’occasion de l’écrire, outre qu’il est magnifique et qu’il a un jeu très esthétique, Mark Philippoussis a le plus grand râle de l’Histoire du tennis. Ayant pratiqué le chant à un certain niveau, je suis subjugué, où va-t-il chercher ce son ? Dans les poumons ? Le diaphragme ? Les couilles ?

  20. Laslo 7 novembre 2020 at 18:41

    Dites, je n’ai pas l’occasion de voir la deuxième demie, mais je vois qu’à 6/4-2/1, Zverev est à… 100% de premières balles.
    Un souci dans les stats du livescore ou bien il est vraiment chaud, le Zvour ?

    • Laslo 7 novembre 2020 at 18:55

      6/4-4/2, et toujours aucune seconde balle du match …
      Les experts de 15 love, ça arrive une fois tout les combien de temps un truc pareil ? Je m’emballe peut-être vite mais perso j’ai jamais vu ça (si les stats du livescore sont correctes).

    • Laslo 7 novembre 2020 at 19:09

      Apparemment, Zverev tape sa 1ère seconde balle du match à 6/4-4/3 pour lui, et se fait débreaker dans la foulée.
      Nadal aussi semble en forme dans ce secteur : 90% de premières (98 pour Zverev). Quelqu’un regarde le match ?

      • Perse 7 novembre 2020 at 19:34

        Malheureusement non, mais au vu du fil L’équipe, il semblerait que Zverev soit toujours en mode rouleau-compressur/ mur:
        il court partout et ses claques en coup droit te neutralisent jusqu’à être hors de position. C’est impressionnant!

        Depuis qu’il s’est débarassé de son ex (qui ne respirait pas la classe – c’est peut-être gratuit mais une impression que j’ose partager), il joue beaucoup mieux.

        • Kaelin 8 novembre 2020 at 07:02

          le dossier concernant son ex parait visiblement plus compliqué que cela, si l’on en croit les « parties » adverses (cf les accusations actuelles)… mais effectivement il joue superbement bien depuis quelques mois.

          • Perse 8 novembre 2020 at 09:06

            Je faisais référence à Brenda Patea (qui n’a pas fait commentaire sur des violences même si la séparation n’a pas été facile manifestement) et non à sa compagne précédente.

          • Perse 8 novembre 2020 at 11:11

            https://racquetmag.com/2020/11/05/olyas-story/

            Dans cet article plus détaillé, cela sent effectivement le roussi pour Zverev. Patricia le grand psychologue doit y être régulièrement confronté mais cela décrit effectivement une dynamique typique de relation toxique.

    • Paulo 7 novembre 2020 at 19:33

      Non, il devait y avoir erreur sur ton streaming, il était à 80% de premières vers la fin du 1er set. Peut-être 100% de réussite derrière sa première en revanche. Il finit à 72% de premières apparemment.

      • Paulo 7 novembre 2020 at 19:36

        Ah OK c’était un livescore : celui de l’ATP ?
        Pour Nadal, il finit avec 68% de premières selon https://www.atptour.com/en/scores/match-stats/live/2020/352/MS002

        • Laslo 7 novembre 2020 at 19:59

          Aaaaah d’accord je me disais bien, merci ! Je regardais sur le livescore Google, le truc qui s’affiche quand tu tapes le nom du tournoi, mais je me disais bien que c’était étrange…

  21. Paulo 7 novembre 2020 at 19:31

    Une bonne chose de faite, bravo Sascha. Grosse performance au service aujourd’hui. Deux gars de la Next Gen en finale d’un Masters 1000, cool.

    • Nath 8 novembre 2020 at 09:16

      Pas qu’au service, Zverev a gagné la majorité des points de plus de 9 frappes, qui n’ont pas été très nombreux (9/13). Je trouve qu’il a étouffé Nadal en fond de court également, et a réalisé 22 coups gagnants (en 22 jeux, ration hyper facile à calculer) hors service !

  22. Perse 8 novembre 2020 at 14:40

    Un dernier article pour la route: une vraie pépite des réseaux sociaux:

    https://slate.com/culture/2018/02/how-darko-grncarov-tricked-serena-williams-and-the-bbc.html?via=recirc_recent

    Entre Darko Grncarov avec ton cortège panurgique!

    • Kaelin 8 novembre 2020 at 17:17

      Merci je vais lire ça.

  23. Laslo 8 novembre 2020 at 19:40

    Deux jeunes en finale de Paris en simple, et deux jeunes victorieux à Paris en double (FAA et Hurkacz). Ça fait plaisir tout ça !
    Je suis content pour Medvedev, qui est mon préféré des deux.

  24. Montagne 9 novembre 2020 at 18:43

    J’ai regardé hier dimanche la finale sur c8, je ne connaissais pas ce consultant Julien Varlet, je ne me souviens pas du tout de ce nom comme joueur.
    l était assez intéressant dans ses analyses techniques et tactiques, mais trop bavard à mon goût.
    A propos de goût, j’ai bien aimé Medvedev, par moment il m’a rappelé par sa maitrise des trajectoires Miroslav Mecir, joueur que j’aimais beaucoup. Certes, l’époque n’est pas la même, mais Medvedev notamment sur le revers à des attitudes similaires, en allant chercher des balles très basses, avec une grande agilité, une grande souplesse, un poignet qui permet je crois de masquer la direction du coup jusqu’au dernier moment.
    Ah ! Mécir l’anti Lendl, le slovaque qui je crois – n’est ce pas Colin – ne pouvait pas blairer le Tchèque.
    Champion olympique en 1988
    De plus super joueur de double -notamment avec Smid.

    • Rubens 10 novembre 2020 at 11:48

      Salut Montagne,

      Miloslav Mecir… L’un des plus grands talents de l’histoire à ne pas avoir touché au but en Grand Chelem (avec Leconte, Rios et Nalbandian, vous voyez quelqu’un d’autre ?). Tennis tout en relâchement et en toucher, totalement imprévisible. Mais je me gratte la tête quand tu évoques sa relation avec Lendl. Il me semble qu’Ivan, qui était son compatriote, l’avait conseillé à son arrivée sur le circuit. Comme tout joueur de l’est qui se respecte, Mecir n’avait pas un rond quand il avait déboulé sur le circuit professionnel, Ivan avait sympathisé avec lui et lui avait glissé quelques conseils sur la gestion d’une carrière. Pas d’animosité me semble t’il, en revanche Miloslav en nourrira un complexe d’infériorité par rapport à Ivan. D’où sa liquéfaction dans les deux finales du Grand Chelem qui les ont opposés, l’US 1986 et l’AO 1989. Mecir perd sans jouer, certes face à un Lendl hyper solide.

      Mecir suivra modérément les conseils de Lendl. Il était quelque peu dilettante et détaché par rapport à sa carrière. Ce qui explique son extraordinaire relâchement, il semblait vraiment imperméable à la pression. Mais ce qui explique aussi sa carrière en dents de scie, et finalement raccourcie par une hernie discale, à 26 ans seulement, en 1990.

      • Sam 10 novembre 2020 at 14:55

        Complexe d’infériorité, mouais, ben il pouvait l’avoir le Mecir, vu que ok, il y a Key Biscayne 87, mais toutes les autres fois Lendl l’a dérouillé sévère. Je ne sais pas s’il s’est liquéfié, je crois surtout qu’à partir du moment où il a été au top, Lendl n’était pas gêné par les bidouilleurs du style Mecir…

        Au jeu des plus grands talents à ne pas avoir – auquel je crois qu’on a déjà pas mal joué car c’est marrant ! – pour moi Nalbide est le plus proche au vu de sa régularité dans le top du top.
        La comète Rios n’a pas eu le temps, ou n’a pas su le prendre, d’être longtemps régulière au sommet…Son parcours en GC n’est pas renversant, 5 1/4 et une finale qu’il « méritait » si on veut, surement plus qu’un Johansson au même endroit 4 ans plus tard. Raté…

        En ce qui concerne notre Henri national, ceux qui ont connu les 80′s me comprendront, cela relevait quand même de la grosse, grosse côte, que de miser sur lui pour une victoire en GC, même s’il a traversé sa carrière en étant constamment considéré, surement à raison, comme un improbable croisement entre Mac Enroe et Rod Laver, rien de moins.
        Pour autant, et pas mal à l’image de son confrère Yannick ou plus près de nous de Monfils, chaque début de tournoi, puis chaque match, était invariablement entouré d’une forme de suspens sur, grosso modo, l’état général du bonhomme. Il y avait à peu près toujours quelque chose qui n’allait pas ou était susceptible de ne pas aller, en général, une blessure, qui faisait que notre homme arrivait dans la peau d’un outsider un peu particulier, de type « capable de tout si… »…S’il n’est pas blessé, certes, mais aussi, s’il est « dans un bon jour » ou s’il est « inspiré ». Bien entendu il y a toujours et il y a toujours eu des outsiders. Des joueurs comme par exemple Tsonga, Berdych, Ferrer et autres « juste derrière » ont toujours été des outsiders, toujours placés, jamais gagnants. Néanmoins, si une conjonction astrale de l’ordre de 3 blessures, 3 défaites, etc, du Big 3 s’était présentée, on aurait eu de fortes chances de voir se pointer l’un de ces outsiders. Rien de tout cela à l’époque de l’outsider Leconte, dont l’outsiding relevait aussi de la note artistique et du totalement imprévisible. « Capable de tout », surement, mais, quand et en quelles circonstances ? Personne ne le saura jamais.
        A quel moment Leconte s’est-il rapproché du Graal ? Sa finale de 88 a été un tel….Mettez là ce que vous voulez, qu’il est difficile de dire qu’il en était vraiment proche. Après, on ne peut pas réécrire, mais, même si son H2H contre Lendl est loin d’être ridicule, s’il avait passé Pernfors en 86, qui aurait misé sur lui contre le Tchèque en finale ? Idem en 92, Courier en finale…A chaque fois, Wwilander, Lendl, Courier, il aurait fallu que l’artiste casse un mur.

        • Kristian 11 novembre 2020 at 12:54

          En 92, la question ne se pose meme pas, il s’etait deja fait atomiser par Korda en demi, il etait tres loin de la finale. A cela on peut ajouter 2 tres bon Wimbledon en 85 et 86, ou a chaque fois il perd de peu face a Becker futur vainqueur. ET pas sur qu’un autre que Becker aurait pu le battre sur ces tournois, sauf que bon, il etait la. Et comme tu le dis il s’est pris le mur.
          Non, Leconte vanqueur en GC, je n’y ai cru que pendant quelques jours en Juin 88. Ca me paraisait impossible avant, et totalement impossible apres.

          • Sam 12 novembre 2020 at 13:50

            Je viens de regarder un résumé de la finale 88, Chamoulaud a bien raison quand il parle de « malaise », qui était palpable. Bien sûr, Wilander était bien plus fort que les années précédentes,plus fort notamment qu’en 83 car comment ne pas associer ces deux finales…? Et surtout, Leconte semble incroyablement nerveux.

            Ce sketch de Mac est assez marrant :

            https://www.youtube.com/watch?v=gKJAv_mxKLw

            • Kristian 12 novembre 2020 at 17:32

              Indeed. Tres marrant

        • Rubens 12 novembre 2020 at 18:02

          Et sinon, Riton… Sam, tu as tout dit ! Sa meilleure chance, je ne la vois pas à RG 88, peut-être plus à Wim 86. Mais il y avait Becker. Je crois qu’il lui a pris un set quand même. Mais j’imagine les phases émotionnelles par où serait passé Antoine, en se voyant obligé de compter sur Riton comme dernier obstacle pour empêcher le croquemort de remporter Wimbledon !!!!!!!!!

          • Sam 12 novembre 2020 at 19:19

            Dernier obstacle pas complètement surréaliste, je vois que le H2H Riton Lendl est de 5/9. Ok, à partir de Wilby 85, Lendl a gagné 6 fois de suite et jusqu’à la fin. Mais tout de même, ça n’est pas un H2H ridicule. A comparer, Wilander mène 11/2 contre Riton…

    • Kristian 11 novembre 2020 at 13:01

      Ah Mecir.. egalement le co-auteur d’un match iconique chez les plus anciens 15-lovers, la demi-finale de Wimbledon 88 face a Edberg. Un sorte de sommet d’elegance tennistique, probablement jamais vu avant, et certainement apres. C’etait peut etre bien sa plus grande chance en GC, car il a mene 2 sets 0 face a futur vainqueur et en finale Becker n’etait pas si fort.

      • Rubens 12 novembre 2020 at 17:58

        Mecir a été aussi inconsistant en finale de l’US 86 qu’il n’avait été brillant pour arriver jusque là. Pareil pour l’AO 89. Il avait une fâcheuse tendance à liquider son propre tennis, à n’importe quel moment, pas épargné il est vrai par son corps qui ne lui a laissé qu’une petite fenêtre pour exploiter à fond son potentiel. Mais que ça lui arrive deux fois en finale de GC face à Lendl, ça n’est pas un hasard. Il a reconnu lui-même avoir été totalement transparent dans ces deux occasions, et qu’avoir Lendl en face n’y était pas étranger. En revanche, il était plutôt content de sa demi de RG 87, où Ivan avait été le plus fort (trois sets serrés), mais où lui-même avait fait son match.

        Mais en effet, sa meilleure chance en GC, il l’a peut-être ratée à Wim 88, avec cette demi-finale sublime face à Edberg. On ne saura évidemment jamais ce qu’il aurait fait face à Becker en finale, mais le tennis qu’il a produit pendant les deux premiers sets face à Edberg étaient bien ceux d’un vainqueur en puissance.

        • Kristian 13 novembre 2020 at 09:14

          Oui, d’autant que ces 2 premiers sets face a Edberg etaient dans la lignee de son non moins superbe quart de finale face a Wilander ou il surclasse totalement le suedois en 3 petits sets. LE Wilander de 88, celui pour qui ce sera la seule defaite en GC de la saison. Il etait vraiment dans la zone lors de ce tournois le slovaque.

  25. Nathan 12 novembre 2020 at 16:19

    Et pendant ce temps Caruso faisait déchanter Félix (elle est bonne celle-là) après que Shapovalov sombra. Serait-ce la scission de la nextgen ave d’un côté Zverev, Rublev, Sinner et de l’autre, les autres ? Sans doute pas, Zverev et Rublev ont eu aussi leur passage à vide et Sinner est encore un peu jeune (ou vraiment solide) pour l’avoir traversé.

  26. Jo 13 novembre 2020 at 13:51

    Le cas Riton. Je ne peux que jeter un regard « historien » sur lui puisque, pur produit de la génération Mitterrand, je n’ai commencé à suivre le tennis que lors du Masters 1990. Leconte est peut-être passé à un set de remporter Roland Garros en 1988, celui qu’Agassi a perdu au bout de sa demi-finale contre Wilander. Le Kid était tout à fait capable de craquer en finale, il en fera hélas la démonstration un peu plus tard.

    Etant donné les qualités de Riton, on l’imagine davantage vainqueur sur gazon à une époque où DEUX tournois du Grand Chelem s’y déroulaient. C’est au milieu des années 80 qu’il pouvait avoir sa chance. En gros, il fallait vaincre Becker à Wimbledon ou Edberg à l’Open d’Australie. Pas facile, certes, mais les deux faux frères, encore bien jeunes, étaient-ils imbattables ?

    Leconte n’a rien foutu à Melbourne, même pas les pieds en 1983 et en 1984, à un âge où… Becker et Edberg seraient déjà mâtures. N’y avait-il pas un coup à jouer avec une préparation commando ?

    Riton a été plus présent à Wimbledon. La défaite est assez serrée en 1986 contre Becker et ses adversaires suivants auraient été Jarryd et Curren. La victoire de Boum Boum est plus nette en 1986 et, du reste, Lendl était en finale.

    L’édition la plus significative à mon sens est celle de 1987. Pat Cash a fait ce que l’on attendait que Leconte fît sur la durée d’un tournoi. Cash que Riton avait vaincu l’année précédente. Cash au palmarès étonnamment maigre mais si consistant en Grand Chelem. Cash qui montre à Leconte ce qui aurait pu (dû?) lui arriver s’il avait VRAIMENT bossé physiquement et mentalement pendant quelques années clés et su se fixer des objectifs majeurs sans jamais en dévier.

    • Rubens 13 novembre 2020 at 15:16

      Pour le cinquième set d’Agassi-Wilander, peut-être, mais le Kid a perdu 6/0. Sur le plan tennistique il l’a bousculé, mais physiquement il était encore loin du compte. Pour le coup, une victoire de Riton sur gazon face à Edberg ou Becker (jeunes) me semble plus envisageable qu’une victoire d’Agassi sur Wilander en 88.

      Mais je relisais la série « Leconte, 30 ans après » écrite par Laurent Vergne sur Eurosport. La finale de 88, il la perd avant même de l’avoir joué, tétanisé à l’idée de jouer une grande finale. Aurait-il été plus consist

    • Rubens 13 novembre 2020 at 15:27

      Désolé, faute de frappe…

      Pour le cinquième set d’Agassi-Wilander, peut-être, mais le Kid a perdu 6/0. Sur le plan tennistique il l’a bousculé, mais physiquement il était encore loin du compte. Pour le coup, une victoire de Riton sur gazon face à Edberg ou Becker (jeunes) me semble plus envisageable qu’une victoire d’Agassi sur Wilander en 88.

      Mais je relisais la série « Leconte, 30 ans après » écrite par Laurent Vergne sur Eurosport. La finale de 88, il la perd avant même de l’avoir joué, tétanisé à l’idée de jouer une grande finale. Aurait-il été plus consistant en finale de Wimbledon ? Je n’en suis pas certain. Je crois de toute façon qu’il était trop émotif pour aller au bout d’un grand titre. Riton était un homme de coups, capable de jouer comme un n°1 mondial sur un match. Sauf que tout dépendait du contexte, de l’adversaire, des attentes qui pesaient sur ses épaules, etc.

      Dans la série dont je te parle, Vergne explique que Riton démarre RG 88 par deux matchs en cinq sets contre des no-names, avant de se régler contre De La Pena (terrien plus classique). Ensuite il bat Becker, en étant remonté comme une pendule, et aussi en sachant que l’adversaire était de taille et qu’une défaite aurait été une déception mais pas une honte. Par la suite, il bat Chesnokov et Svensson, deux matchs pièges, mais il utilise l’expérience de sa demi de 86 pour hausser le ton quand il faut. Voila voila, et puis la finale… il n’avait plus aucune référence à laquelle se raccrocher, il s’est senti seul. Totalement bloqué par la perspective de jouer sa première finale en GC. On connaît la suite.

      Je me rappelle aussi de son match de 86 contre Motta, un Brésilien sans grande référence. Leconte perd 2 sets à 0 et balle de match, qu’il sauve on ne sait trop comment. Au changement de côté il reçoit un petit mot de Dominguez, son entraineur à l’époque : « Henri on t’aime ». Il déroule, en ne perdant plus qu’un seul jeu…

      Bref, un type émotif, dont le niveau de jeu dépendait fortement de l’adversaire et du contexte. Tout sauf un champion.

      • Jo 13 novembre 2020 at 15:37

        Je cite la demi-finale Wilander-Agassi comme un clin d’œil ironique, les deux hommes ayant été à deux sets partout, c’est un fait. Là où je veux en venir, c’est que ni Leconte ni aucun autre n’aurait pu battre Wilander en finale cette année-là. Je me demande en revanche si Riton n’aurait pas pu le battre sur le gazon australien en 1983 ou en 1984 en suivant l’exemple d’une préparation commando à la Noah. Je me demande aussi ce que Leconte aurait pu faire au milieu des années 80 à Wimbledon en exploitant au mieux ses capacités. L’avis des dinosaures du site est requis. :-)

        • Kristian 13 novembre 2020 at 16:04

          En 83, 84 Leconte n’est qu’un lointain espoir du tennis francais dont on attend la maturite. On n’imagine pas du tout qu’il puisse gagner a court terme un GC.
          Le declic c’est Wimbledon 85 ou il bat Lendl et atteint les quarts. Certes il venait de jouer son premier quart a RG un mois plus tot, mais justement refaire le truc tout de suite apres hors de France, en marchant sur Lendl, et en jouant vraiment bien, la ca avait de la gueule.

        • Rubens 13 novembre 2020 at 16:14

          Ah, ces débats uchroniques… je me régale. Jo, si tu as lu mon dernier article sur Mats, tu dois savoir que je suis réactif sur le sujet. Je ne suis pas un dinosaure du site, mais une momie en termes de références tennistiques, oui sans aucun doute.

          Causticité mise à part, le premier résultat significatif de Riton en GC est son quart à Roland en 85, en s’offrant au passage le scalp de Noah. Il allait sur ses 22 ans. Auparavant, son tennis n’était pas arrivé à maturité.

          Quant à une opération commando… Je l’ai déjà entendu dire que c’est ce qu’il faisait en amont de Roland chaque année ; c’était il y a 3-4 ans, il avait lâché ça sous l’angle d’une petite roquette lancée à la génération Tsonga-Monfils-Gasquet, dont il remettait en cause la préparation. Une opération commando, il en a fait une en effet, en amont de la finale de Lyon en 91. Mais c’était pour 3 jours de compétition, et non 2 semaines. En amont de Roland, je veux bien lui accorder le bénéfice du doute. En 85, 86, 88 et 90, il était effectivement affûté à Roland, c’est le cerveau qui a vrillé, pas les jambes. 92 c’est les jambes, mais de toute façon Courier aurait été trop fort en finale.

      • Rubens 13 novembre 2020 at 16:41

        Eh tiens, au fait Jo, je me demandais pourquoi tu songeais en particulier aux deux titres australiens de Mats en 83 et 84 ? Et pas aux deux titres de Mac à Wimbledon ces deux mêmes années ?

        • Jo 13 novembre 2020 at 17:34

          Mon petit doigt me dit que, sur gazon, le jeune Wilander était plus prenable que le McEnroe au sommet de son art. Notons au passage que Mats est un an plus jeune que Riton. Que le second a battu le premier en finale de Stockholm sur surface rapide fin 1982 avant de disputer la finale de la Coupe Davis. Dès 1983, Leconte n’est plus tout à fait un Next Gen, en tout cas aurait dû cesser de l’être. Si l’on considère les attaquants, McEnroe gagne son premier Grand Chelem à vingt ans, Becker et Edberg encore plus jeunes. Allons-y pour l’uchronie, Leconte n’aurait-il pas pu prendre ses marques à Melbourne en 1983 et jouer la gagne l’année d’après ?

          • Jo 13 novembre 2020 at 17:52

            Néanmoins, en m’attardant sur les face-à-face faméliques de Leconte avec Connors, McEnroe, Wilander, Becker, Edberg, je me dis qu’il a projeté sur son jeu chatoyant un fantasme supérieur à ses capacités réelles. Il n’a par exemple jamais été le Nalbandian de Federer.

          • Kristian 13 novembre 2020 at 18:06

            Non, ce n’est qu’en 85 que Leconte arrive a jouer sur gazon correctement. En 82, 83 il ne touche pas une bille sur herbe. Fin 83, il va jouer la demi-finale de la coupe Davis en Australie et se fait laminer par les Aussies. Ca nous coute la finale d’ailleurs car les Australiens n’etaient pas si forts que ca (Cash est encore tres jeune et c’est Fitzerald le leader de l’equipe), mais Leconte est vraiment mauvais et perd ses deux simples.
            Bref, se dire apres ca qu’il a une carte a jouer a Kooyong, c’etait croire au pere Noel.

            • Jo 13 novembre 2020 at 18:24

              Décidément, un mythe s’effondre. :-)

    • Kristian 13 novembre 2020 at 15:35

      Bien d’accord avec Rubens. Etant de la generation precedente, je me souviens tres bien de RG 88, et en realite le kid n’a jamais ete en mesure de battre Wilander. Il a livre une belle bagarre, un beau spectacle, mais il n’avait ni la tete, ni les jambes pour battre le Wilander de 88 a Roland Garros. Et d’ailleurs au 5e set, il n’en avait plus de jambes.

      J’ai aussi du mal a comparer Cash a Leconte. Cash, c’etait le physique, Leconte la tete. Quand Cash etait au top physiquement, il etait tres dur a battre sur surface rapide. Une vrai bete, mais pas souvent. MOnstrueux au filet, assez inoffensif en fonds de court. Cash etait finalement plus proche de Noah, en version bosseur

      • Jo 13 novembre 2020 at 15:47

        Voilà un autre sujet intéressant, le mythe de Noah branleur. Un certain… Leconte dit de lui que c’était un énorme bosseur, contrairement à la légende sans doute entretenue par l’intéressé lui-même. Noah a d’ailleurs fait à Roland Garros ce que Cash fera à Wimbledon, deux titres incontestables. Yann a par ailleurs un palmarès beaucoup plus fourni que Pat, moins de performances en Grand Chelem mais une réelle régularité sur le circuit. Je dirais que Noah est un bosseur qui a eu des trous là où Leconte est un « glandeur » qui a fait des coups.

        • Rubens 13 novembre 2020 at 16:19

          Jo et Kristian, nos posts se sont croisés.

          Noah branleur, je n’y crois pas une seconde concernant son Roland victorieux. Ce qui est vrai, c’est que passée cette victoire qui lui avait tout apporté, il n’a plus eu la détermination nécessaire pour récidiver. Il continuait à bosser, l’envie en moins. Ce qui fait toute la différence.

          • Kristian 13 novembre 2020 at 16:27

            C’est exactement ca. Apres RG 83, Noah ne s’est plus donne les moyen de gagner en GC. En tout cas, c’est mon point de vue

            • Jo 13 novembre 2020 at 17:38

              Je cite de mémoire l’intéressé dans Secrets, etc. : « Après mon titre en 1983, j’ai à deux ou trois reprises essayé de préparer Roland Garros avec la même intensité et pourtant je n’ai pas gagné. J’ai essayé de réutiliser les mêmes ingrédients sans tenir compte de l’évolution des choses. Il faudrait pouvoir changer une tactique qui gagne puisque la victoire vous aura changé. »

              • Sam 13 novembre 2020 at 19:05

                Oui, mais n’oublions pas 86 et l’affaire de La Valise…Selon lui et d’après pas mal de monde à l’époque, Noah était au top au printemps 86.

              • Rubens 13 novembre 2020 at 21:40

                Jo, effectivement j’ai entendu Yannick dire des choses approchantes. En gros, il a essayé de faire la même chose. Mais avec le recul, il a compris que ç’avait été une erreur. Et c’est là qu’il distinguait son cas de celui des « vrais » champions, qui ne se contentent pas d’essayer de répêter ce qu’ils ont fait, mais qui font évoluer leur jeu encore et encore.

                Sam, la valise de 86, c’est un des propos les plus fumeux que Yannick ait pu sortir. Non pas la valise elle-même, mais l’idée que sans cet accident il gagnait Roland. Ca, c’est juste présomptueux de sa part. Peut-être était-il confiant en effet à l’approche de cette édition-là. Mais de là à affirmer avec 30 ans de recul qu’en demi il aurait dû bouffer Lendl, il y a une marge. Et je n’ai jamais entendu qui que ce soit d’autre affirmer un truc pareil a postériori, pas même Hagelauer.

                Edberg s’est blessé en finale de l’AO 90, alors qu’il menait en finale face à Lendl. Jamais je ne l’ai entendu affirmer que « sans cette blessure il le bouffait ». Il aurait pourtant quelques arguments en plus…

  27. Sam 13 novembre 2020 at 22:09

    Oui Rubens, je concède très volontiers que c’est facile de dire qu’on va bouffer Lendl 30 ans après. En fait ça montre surtout qu’entre ces deux là, enfin, surtout pour Noah manifestement, la guéguerre ne s’est jamais arrêtée. C’est néanmoins Lendl a bouffé tout le monde cette année là au final.

    • Jo 14 novembre 2020 at 10:45

      Pour ce qui est de Roland Garros 1986, considérons les faits (et rangeons la valise). Noah a fait une très belle campagne préparative, digne de celle de 1983 : finale à Monte Carlo, titre à Forest Hills (victoire en demi contre Lendl), demi-finale à Rome (battu de justesse par Lendl). Yann fait incontestablement partie des candidats au titre. Le tableau maintenant, Kriek en huitièmes, le vieux Vilas en quarts, Pernfors en finale et, accessoirement, pas de Nystrom à l’horizon. Reste l’os Lendl, numéro un mondial dominateur. Je pense qu’au vu de sa forme du moment, de la puissance de son ego et de son historique avec son ennemi intime, Noah pouvait raisonnablement croire en ses chances, tel un Wawrinka face à Djokovic. Je tente une cote uchronique : 60/40 pour Lendl.

      • Rubens 14 novembre 2020 at 11:55

        Présenté comme ça, ça me va ! Oui Noah était en confiance, et oui ce fut un crève-cœur pour lui (et pour beaucoup de monde) cet accident bête, à un moment, le seul selon lui, où il s’est senti aussi déterminé que l’année de sa victoire. Il n’y en aura pas d’autre.

        De là à affirmer (mais c’est lui qui le dit, pas toi !) qu’il aurait dû bouffer Lendl, il y a un gouffre ! Et c’est d’autant plus facile de sortir un truc pareil 30 ans après que personne, au fond, ne peut réellement te reprendre.

  28. Paulo 14 novembre 2020 at 15:37

    Y a-t-il des passionnés de tennis – qui ont le temps – pour regarder la finale de Sofia, entre Sinner et Pospisil ?

    Un très bon stream pour ceux qui en chercheraient un : http://cdn.livetv361.me/webplayer.php?t=ifr&c=1479808&lang=fr&eid=1001931&lid=1479808&ci=101&si=4

    Sinner a fait le break et mène 3-2 dans le 1er set.
    Ce gamin est vraiment impressionnant. Son (apparente) imperturbabilité sur le court me rappelle un autre grand champion : Pete Sampras. je dis ‘autre’ parce que je n’imagine pas que Sinner ne devienne pas lui-même un grand champion de ce sport, tellement il est bourré de qualités.

    • Paulo 14 novembre 2020 at 16:27

      Il a suffi que j’écrive ça pour que Sinner se dérègle complètement : beaucoup de fautes non provoquées, un placement très aléatoire sur ses frappes, et Pospisil prend le 2ème set 6-3 (Sinner a remporté le 1er 6-4).

      Le Canadien se bat, il veut ce premier titre en carrière. Tennis très agréable, très joli toucher de balle, première balle redoutable.
      Je serai content quel que soit le vainqueur de ce match.

      • Paulo 14 novembre 2020 at 17:27

        Voilà, 6-4 3-6 7-6(3) pour Sinner, en 2h14.
        L’Italien a su élever son niveau de jeu au 3ème set, et encore plus au tie-break du 3ème, quand la ligne d’arrivée était en vue. Très belle fin de match.
        Premier titre en carrière à 19 ans, bravo !

        Dommage pour Pospi, joueur très sympathique au jeu très agréable, qui n’aura sans doute plus beaucoup d’autre possibilité de remporter un titre sur le grand circuit, à 30 ans révolus.

      • Paulo 14 novembre 2020 at 17:30

        Sinner qui a gagné 4 points de moins au total que Pospisil, au passage (93 vs 97), ce qui montre qu’il a su gagner les points qui comptaient.

      • Paulo 14 novembre 2020 at 17:38

        En 2019, Sinner finissait l’année en remportant le Masters des jeunes, alors qu’il était le moins bien classé des 8 joueurs en lice.

        En 2020, il remporte Sofia, alors qu’il n’est pas tête de série (9ème joueur au classement).

        Bravo au futur numéro un mondial !

  29. Perse 14 novembre 2020 at 21:58

    La trajectoire de Sinner est très impressionnante depuis 1 an, et sa capacité à faire des points gagnants par perforation est réjouissante. Je préfère ce jeu à celui d’un Djokovic ou Nadal qui sont des monstres de régularité, de constance qui provoquent la faute par le jeu de position.

  30. Jo 15 novembre 2020 at 08:49

    En 2021, Federer va perdre son record de semaines passées en tant que numéro un mondial et son record de titres du Grand Chelem. Jusqu’à quand restera-t-il « le plus grand joueur de tous les temps » ?

    • Perse 15 novembre 2020 at 16:26

      Comme c’est le premier à s’être bâti ce palmarès, qu’il a exercé une hégémonie de 5 ans (237 semaines consécutives n°1 demeure de très loin le record du genre) et qu’il est très marketable, il le demeurera.

      L’ATP et les joueurs eux-mêmes sont Federo-centriques.

    • Kristian 16 novembre 2020 at 10:29

      Debat sans fin..
      Mine de rien ces 2 records pesent lourd dans l’appreciation du Goat. Quand Sampras les avait, il n’y avait pas photo, quand Federer les avait, pareil. Maintenant, il a ete egale dans l’un deja, et va certainement perdre l’autre. Ca ne va pas faire pour autant de Dkokovic ou Nadal un Goat plus evident que Federer. Cela va seulement encore nourir un debat deja infini.

    • Rubens 16 novembre 2020 at 12:15

      Le GOAT n’existe pas, car chacun a le sien. Djoko est un grand champion, mais aussi l’un des plus grands renégats de l’histoire du tennis (je dirais même le plus grand, Connors n’ayant pas été jusqu’à utiliser ses parents pour leur faire dire les insanités qu’il pense sur ses rivaux). Pour ma part, tant qu’il ne change pas de comportement, il pourra gagner 30 GC et rester n°1 pendant 500 semaines, il restera mon renégat n°1 et rien d’autre.

      Et puisque c’est l’intime qui est convoqué en général quand on évoque le GOAT, je vous propose une expérience de pensée. Si votre enfant était prometteur et si, dans vos rêves les plus fous, vous fantasmiez sur la meilleure carrière possible pour lui ? Rêveriez-vous pour lui de la carrière de Federer, de celle de Nadal ou de celle de Djokovic ? D’autres noms peuvent être cités…

      Pour ma part, ce serait celle de Federer, sans la moindre hésitation, et en n°2 je crois que je choisirais Sampras. Je ne souhaiterais à mon enfant, ni d’être grabataire sur ses vieux jours (donc pas Nadal), ni d’être traité par les publics du monde entier comme l’ennemi public n°1 (donc pas Djokovic). Et peu m’importe si des spécialistocrates des plateaux télé, lors d’une de leurs séances de sodomie de diptères, commencent à lâcher que le nombre de grands titres est LE critère. Ils ne convaincront qu’eux-mêmes.

      • Kristian 16 novembre 2020 at 13:06

        Si je dois choisir une carriere pour mon fils, ca serait Noah. Rien que pour l’accolade qu’il fait a son pere quand il gagne Roland Garros. Je pense que le pere Noah a vecu sa plus grande minute de bonheur paternel a ce moment la.

        • Rubens 16 novembre 2020 at 13:08

          Pas faux ! Mais bon, il y a ce moment de bonheur, et il y a le reste. Et concernant Noah tout n’est pas si fun que ça…

        • Achtungbaby 17 novembre 2020 at 09:51

          L’accolade est belle, mais j’espère pour le père de Noah que ça n’est pas sa plus grande minute de bonheur paternel. Chacun son truc sinon.

      • Montagne 16 novembre 2020 at 15:32

        Si on parle carrière tennistique ou vie en totalité ? Pour quelqu’un de ma génération les carrières et les comportements de Stan Smith (quelle classe lors de la finale scandaleuse de Bucarest vs Tiriac et Nastase) et d’Arthur Ashe (champion noir dans l’Amérique raciste des années 60 et 70, ses positions dans la lutte contre le SIDA).

      • Montagne 16 novembre 2020 at 16:33

        Que mon fils ait la même classe que Stan Smith lors de la scandaleuse finale de coupe Davis à Bucarest contre Tiriac, Nastase, le public et les juges de ligne.
        Ou la même élégance d’Arthur Ashe dans l’Amérique raciste des années 60/70, mais qu’il ne meurt pas du SIDA comme lui.

      • Perse 16 novembre 2020 at 23:44

        J’adore ce commentaire. Cette hypercourse dans tous les grands sports professionnels (où les talents de la période récente explosent les records, sauf peut-être en hockey sur glace) m’a permis de bien relativiser le GOATISME.

        La notion de légende me parle beaucoup plus en revanche. Dans ton expérience de pensée, je mettrais Sampras en n°1 car c’est mon idole et je me trouve quelques points commun avec lui (notamment celui de ne pas avoir la faveur des médias et de la mode). Il a réalisé énormément dans sa carrière de joueur, était magnifique, a donné sa part d’émotion et pour le reste, il cultive son jardin sans ramener sa truffe à tout bout champ.

        Federer semble avoir une vie personnelle suffisamment remplie pour également tourner la page et disparaître, même si sa popularité et notoriété sont incomparables.

        Ensuite en n°3, je mettrais Lendl dont la trajectoire est absolument admirable. En tant que jeune adulte pâtiné par quelques années semées de déboire, ces types qui tiennent fermement la barre, font ce qu’ils ont à faire, et résistent au qu’en dirat-on forcent le respect.

        • Rubens 17 novembre 2020 at 00:48

          Eh les modérateurs vous vous réveillez ? Lendl ? En ces lieux ?

          • Achtungbaby 17 novembre 2020 at 09:51

            +1

        • Rubens 17 novembre 2020 at 10:49

          Si ça peut te rassurer, je garde une estime totale pour Sampras, le personnage, sa carrière, et aussi sa discrétion. Et je suis loin d’être le seul. Je ne crois pas qu’il soit oublié, et ce n’est pas parce qu’il court les micros qu’il est effacé des tablettes. Les commentateurs l’ont quasi-enterré en 2009 quand Federer l’a dépassé en nombre de GC, mais il reste bien ancré dans la mémoire de nombreux fans comme LE champion des années 90.

          Pour le reste, Pete subit le même déclin de popularité que ses prédécesseurs, et un jour ses successeurs. Les moins de 20 ans n’ont pas connu Sampras, et ça ne s’arrangera pas avec l’âge. Tout comme tu auras du mal, dans le futur, à exciter avec Federer les personnes nées en 2020.

          Quant à Lendl, je suis ému par le respect qu’il t’inspire. Mais je partage avec ses pires détracteurs deux diagnostics importants : la seule comparaison qui me vienne quand on évoque sa carrière, c’est les travaux forcés. Et par ailleurs, je ne crois pas l’avoir vu une seule fois manifester une once de plaisir sur le court, en 15 ans de carrière. Je ne souhaite pas ça à mon enfant.

          • Rubens 17 novembre 2020 at 10:54

            Pb de relecture : Sampras ne court évidemment pas les micros !

          • Perse 17 novembre 2020 at 14:46

            Merci de la réponse. Ton commentaire sur Lendl reflète bien l’écart générationnel, je suis né en 89 et j’ai commencer à regarder le tennis après être allé à RG voir les 1/8ème en famille (Agassi, Moya, Safin, Graf, Kournikova et Pierce au programme).

            Lendl était déjà retraité depuis quelques années et je n’ai pas de mémoire du joueur. Sur les vidéos que j’ai regardé, c’est vrai que l’extériorisation des émotions n’était pas son fort (et puis Becker est une figure charismatique écrasante de la période sur vidéo toujours).

      • Achtungbaby 17 novembre 2020 at 09:54

        il faut bien dire que pour les Fed fans que nous sommes presque tous, on cherche un peu à se raccrocher aux branches en matière de GOAT maintenant que Djoko va probablement battre tous les records de Fed.

        Il y a un sacré biais à prétendre ici, sur 15-love, qu’à choisir on prendrait la carrière de Fed !

  31. Montagne 16 novembre 2020 at 16:34

    N

    • Montagne 16 novembre 2020 at 16:42

      Que mon fils (ou ma fille) ait le même comportement due Stan Smith lors de la scandaleuse finale de coupe Davis à Bucarest contre Tiriac, Nastase, le public et les juges de ligne.

      Ou l’élégance d’Arthur Ashe dans l’Amérique raciste des années 60/70 mais qu’il ne meurt pas comme lui à 50 ans

    • Kaelin 17 novembre 2020 at 02:40

      Je dirais même, M.

      Tout est dit.

      • Montagne 17 novembre 2020 at 14:57

        Problème de connexion ou d’ordinateur, mon commentaire s’est perdu dans les limbes ou ailleurs…

        Je voulais donc dire suite au commentaire de Rubens que j’ aurai bien aimé que mon fils (ou ma fille) ait le comportement et la classe de Stan Smith lors de la scandaleuse finale de coupe Davis à Bucarest face à Tiriac, Nastase, le public et les juges de lignes ou l’élégance d’Arthur Ashe dans l’Amérique raciste des années 60/70.

    • Guillaume 17 novembre 2020 at 18:55
  32. Montagne 16 novembre 2020 at 16:37

    Que mon fils ait la même classe que Stan Smith lors de la scandaleuse finale de coupe Davis à Bucarest contre Tiriac, Nastase, le public et les juges de ligne.

    Ou la même élégance que Arthur Ashe dans l’Amérique raciste des années 60/70, mais qu’il meure pas comme lui du Sida à 50 ans.

  33. Kristian 17 novembre 2020 at 17:28

    Bon sinon, il y a un petit tournoi de tennis cette semaine a Londres. Oh, rien d’extraordinaire, d’ailleurs le public n’a pas fait le deplacement, les gradins sont vides. Mais bon sur ce que j’ai pu voire ca joue pas mal. Le Nadal Thiem qui se joue actuellement par exemple est d’un tres bon niveau.

    • Laslo 17 novembre 2020 at 21:02

      Je n’ai vu que la toute fin (à partir de 5/4 dans le second), mais j’ai aussi trouvé que le niveau était très bon des deux côtés. La longueur de balle de Thiem notamment, m’a impressionné.
      Je n’ai rien vu d’autre que le dernier jeu de Zverev-Medvedev, sinon. Quelle est ton impression sur les premiers matchs ?

    • Paulo 17 novembre 2020 at 21:23

      Thiem est impressionnant, à la fois tennistiquement et mentalement. Battre un très bon Nadal comme il l’a fait, il faut être vraiment costaud pour le faire. Les deux joueurs avaient un bilan winners/fautes directes très positif, c’est dire si ça a bien joué.

      • Paulo 17 novembre 2020 at 21:25

        Au fait, si Nadal perd son prochain match et reste à quai, et que Thiem gagne ses 3 matches à venir (= remporte le tournoi sans perdre un match), l’Autrichien pique la 2ème place mondiale à l’Espagnol.

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