Bilan 2010 : les flops

By  | 5 janvier 2011 | Filed under: Actualité

Malgré la neige, l’orgie de foie de gras, de champagne, de petits fours, de « c’est terrible ce temps » entre la poire et le fromage, je prends le temps de vous livrer un flop 2010, certes un peu light, mais agrémenté de quelques détournements en image.

Perplexe. adj. Indécis, embarrassé face à une décision, une situation.

Difficile de qualifier la saison de Novak Djokovic d’échec. N°3 mondial pour la quatrième année consécutive, il atteint même la deuxième place pour la première fois en février. Il remporte la Coupe Davis, gagne deux tournois et joue une nouvelle finale en Grand chelem. Difficile pour autant de qualifier sa saison de réussite. Il ne remporte aucun titre majeur, aucun Master 1000 (aucune finale), et affiche un bilan exécrable contre le Top 10 avec 4 victoires (dont 2 au masters) pour 8 défaites (dont 4 contre Roger et 2 contre Rafael). Même David Ferrer fait mieux ! Toujours classé, jamais vainqueur. A l’image de son accession à la deuxième place du podium grâce à l’abandon de Nadal à Melbourne et d’une victoire au tournoi de Dubaï aussi poussive qu’ennuyeuse (voir par ailleurs).

Épaulé par Todd Martin en début d’année, Novak tente une modification profonde de son geste de service et cela se traduit rapidement par la première place… au classement des doubles fautes. Sa confiance, comme sa seconde balle, s’étiole et les désillusions s’enchainent à l’image de sa défaite contre Rochus au premier tour à Miami. Après avoir viré un peu rapidement le vilain fautif accusé de tous les maux, il fait illusion lors du passage sur ocre mais ne rassure pas et perd pour la seconde fois de l’année – et en 5 sets – en quarts de Grand chelem (malgré le gain des deux premières manches cette fois-ci).

Heureusement pour lui, les errements de Roger Federer focalisent l’intérêt de la presse et les journalistes le laissent tranquille. Il ne sera pas fait grand cas de son non-match contre Berdych à Wimbledon mais bien de « l’exploit » qu’il réalise en piquant la seconde place mondiale à l’Helvète, peu importe la manière, le plus important est ailleurs, la chair suisse est plus tendre et appétissante que la serbe. La saison sur dur se profile mais le scénario de cette année reste lui, intangible. Quelques victoires sans gloire, de solides défaites et une entrée en lice laborieuse à l’US Open, face à son compatriote Victor Troicki. Passé ce premier écueil, Novak, à la faveur d’adversaires à sa portée, se ressaisit et se reconstruit en route, avant de retrouver, encore, son bourreau New-Yorkais habituel. Quatrième acte face à un adversaire désormais associé à un coach et qui a profité de l’été américain pour retrouver son tennis. Avec son passif, Djoko ne part pas favori mais place patiemment son jeu et profite des approximations adverses et empêche Federer d’atteindre ici sa septième finale consécutive. Deux jours plus tard, il fera illusion deux sets avant de se faire logiquement écraser par l’Histoire en marche.

Après une petite pause, il refait le coup de Dubaï, mais à Pékin cette fois, pour remporter sans réelle opposition son second et dernier tournoi de l’année. La suite est connue et symptomatique d’une saison où Djokovic sera, malgré lui, rentré dans le rang, incapable de concrétiser des ambitions qu’il n’affiche d’ailleurs plus, à savoir jouer les troubles-fêtes au sein du sacro-saint duopole. La victoire de la Serbie en Coupe Davis pourra-t-elle remotiver un joueur qui a manifestement perdu quelque chose cette année ? A voir, mais le scepticisme demeure.

Comme pour son meilleur ennemi Suisse, l’année 2010 d’Andy Murray se joue en deux temps. Après un excellent tournoi australien où il ne tombe qu’en finale, avec les honneurs, il traverse une longue période de doutes et d’accrocs. Il s’aligne presque contraint et forcé à Dubaï où, une fois le chèque de participation empoché, il est éliminé par Tipsarevic au troisième tour. Le printemps ne rassure pas sur son état de forme, avec des défaites cinglantes et surprenantes (contre Mardy Fish à Miami, Kohlschreiber à Rome). Stratège lorsqu’il gagne, attentiste quand il perd, Murray, débarque à Londres remonté et bien décidé à enfin remporter ce damné tournoi. Raté : lui qui présente pourtant un intéressant bilan contre Rafael Nadal en head-to-head se fait cueillir en trois petits sets en demi-finales. Tout juste bon à battre Rafa à Rotterdam ou Montréal, le Andy ? On souhaite que non, tant il a déjà prouvé en Grand chelem (US Open 2008, Open d’Australie 2007 et 2010) qu’il n’a aucune raison de nourrir un complexe Rafa. En attendant, sa fin de saison ne lui aura pas apporté plus de régularité : très bon à Montréal ou Shanghai, médiocre à New York, Andy, malgré toutes les promesses annoncées depuis 2008, boucle sa saison toujours puceau en Grand chelem. Il va commencer à jouer gros dans les mois à venir. Car comme dit l’adage « le temps perdu ne se rattrape pas ».

Gadin. n.m. fam. Ramasser, prendre un gadin : tomber. « Il y a du monde dans les gadins aujourd’hui !« 

En 2010, les chutes furent nombreuses et parfois spectaculaire au sein du Top 50. La plus remarquée est bien entendue celle de Juan Martin Del Potro qui perd 253 places, faute d’avoir pu jouer. Dans une moindre mesure, on enregistre d’autres bon en arrière significatif comme celui de Fernando Gonzalez, lui aussi en délicatesse avec son physique et qui pointe désormais à la 66e place. Le brave Nikolay Davydenko, qui a joué au yoyo avec le classement cette année, perd 16 places par rapport à l’an dernier à la même période, et parvient malgré tout à sauver les meubles, grâce à un début d’année en fanfare mais devra rapidement défendre ces points s’il ne veut pas plonger.  Gilles Simon, encore 10e en octobre 2009, termine l’année à la 41e place et affiche un pâle bilan de 23 victoires pour 18 défaites. Notons encore les dégringolades sévères de Tommy Robredo (50e, perd 36 places), Lleyton Hewitt (54, perd 32 places), d’Ivo Karvolic (73e, perd 36 places), Igor Andreev (79e, perd 44 places) et James Blake (135e, perd 91 places).

Parmi toutes ces victimes, difficile de prédire lesquelles pourront réellement rebondir en 2011 ? Blake traine sa déprime sur les courts depuis plus de deux ans et n’a jamais semblé aussi proche de la retraite anticipée. Robredo s’enfonce lentement dans le ventre mou du classement et ne peut même plus compter sur la terre battue pour sauver les apparences. Gonzo de son côté se remet lui aussi d’une opération à la hanche et devrait revenir progressivement dans le Top 20. Quant au sieur Jean-Martin de La Poutre, je ne peux que vous renvoyer à l’excellent papier de Mariejo sur le sujet !

Salut, WTA bien ? Si sur ce site, on l’habitude de railler gentiment la WTA, parfois avec une certaine mauvaise foi, il faut reconnaître que le cru 2010 est une infâme piquette, tout juste sauvée par le bouquet final de Kim Clijsters (et encore, c’est parce qu’on l’aime bien). le circuit féminin manque cruellement de charisme et de diversité et la plupart des matchs sont aussi passionnant qu’un épisode d’Inspecteur Barnaby. Je mets d’ailleurs au défi quiconque sur ce site de me citer les 10 joueuses du top mondial. Pourtant, avec le retour en fanfare de Justine Hénin (finaliste en Australie dès sa rentrée), les Williams, « Kimeke » et quelques « ova », on se disait qu’on était reparti comme au début des années 2000. Mais non. Les WiWi ne rajeunissent pas, les poupées russes, serbes ou slovaque sont plus que jamais interchangeables, et une fois de plus la N°1 mondiale s’avère tout autant vierge qu’Andy Murray. En Grand chelem, s’entend.

En vrac

Christophe Rochus. L’autre Hobbit belge stoppe sa carrière et tout le monde s’en fout. Aucune tournée d’adieu cette année, si ce n’est ses 11 défaites (pour aucune victoire) sur le circuit ATP et aucune wild-card pour venir faire un dernier coucou en Grand chelem. S’il n’aura gagné aucun titre ATP (pour 5 challengers) pendant sa longue carrière, Christophe aura marqué les esprits par son caractère bien trempé, son refus de la langue de bois et parce qu’il illustre à merveille le quotidien de plusieurs centaines de joueurs de l’ombre, ces sans-grades qui jouent avant tout pour gagner leur vie et thésauriser pendant une quinzaine d’année, avant de retourner dans l’anonymat.

Thomas Muster. Était-ce bien raisonnable ? Quelle mouche a donc piqué le grand Autrichien pour tenter, à 43 ans, un retour sur le circuit aussi dispendieux que pathétique ? Passée la quarantaine, certains s’achètent une Porsche, Thomas lui essaye de taper les petits jeunes sur terre battue, ce qui ne lui a pas vraiment réussi. Il tombe ainsi sous les coups dévastateurs d’Aldin Setkic et de Gianluca Naso avant de sauver l’honneur en éliminant le redoutable Borut Puc. Bilan, 6 défaites, 1 victoire et la certitude qu’on ne l’y reprendra plus. Tant mieux.

Mark Philippoussis. Lui aussi la tentation du retour. Lui aussi s’est planté. Lui au moins on n’en a pas trop parlé.

Dubaï. Qu’il doit être difficile de diriger et organiser un tournoi en plein désert, où il manque de tout et où rien ne fonctionne comme prévu. Avec le retrait sur mot du médecin de Super-Biquette, le tournoi perdait d’emblée sa tête de gondole publicitaire et par là même beaucoup d’intérêt pour le public qui a joyeusement déserté les gradins.

Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, toutes les autres têtes de série, sauf une, ont décidé de se faire sortir prématurément après avoir encaissé le cheik/chèque (c’est selon), vidant le tournoi de ses atouts principaux. Une aubaine pour les seconds couteaux qui n’en demandaient pas tant avant l’entame du tournoi et qui en ont profité pour faire reluire leur blason dans des matchs, il est vrai, rarement palpitants. Au final, une drôle d’impression laissée par un tournoi à la renommée aussi artificielle que la ville qui l’entoure, où même les ramasseurs de balles sont importés de l’étranger. Et en plus il a plu. (nb. paragraphe repris du flop de février)

Wayne Odesnik. Le dopé de l’année en tennis. Pas à dire elle est quand même redoutablement efficace la lutte antidoping dans notre beau sport.

La relève. On l’attend, on l’attend, mais elle prend son temps, cette satanée relève du tennis mondial. JMDP disparu en 2010, Cilic aux abonnés absents les dix derniers mois, Gulbis qui n’est sorti de sa léthargie que sur terre battue… Et derrière on attend, encore et toujours. Dolgopolov, De Bakker, Giraldo ont montré quelques petites choses, mais ont-ils la carrure pour prétendre jouer les premiers rôles alors qu’ils ont tous allègrement passé la vingtaine ? Quant aux plus jeunes, entre Dimitrov, Kontinen et Tomic, on tient là tout autant des joueurs talentueux que des ados caractériels.

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663 Responses to Bilan 2010 : les flops

  1. Jeanne 7 janvier 2011 at 16:04

    Bravo Fed, un très bon match aujourd’hui, excellent à la relance (le coup qui a fait la différence)

  2. Duong 7 janvier 2011 at 16:09

    Bon j’ai regardé le match, c’était équilibré.
    Tsonga jouait bien, c’est très encourageant en revenant de blessure.
    Fed jouait bien, mieux que les jours précédents, sans être encore à un niveau suffisant pour battre « Rocky la vengeance de le retour ».
    Son déplacement n’est pas optimal, et surtout il est gêné par le rebond haut ici à Doha, bien plus haut qu’à Abu Dhabi, plus dynamique aussi, il sait pas trop comment se placer avec un rebond comme ça, notamment en revers, il veut rentrer dans le court et ça l’en empêche.
    Je ne sais plus si le rebond est aussi haut en Australie, mais en tout cas je pense que le court y est moins rapide, ce qui fait que le rebond n’est pas aussi surprenant.
    Maintenant c’est Rocky contre le terrible boxeur russe Igor Klitschko :evil:

    • Babolat 7 janvier 2011 at 16:22

      Mais non Duong… c’est « Ivan Drago » le méchant russe dans Rocky :)

    • Duong 7 janvier 2011 at 16:25

      oh camembert ton Drago, Klitschko est le champion du monde des poids lourds :lol:

      • Babolat 7 janvier 2011 at 16:28

        Ah ben oui mais alors mélange pas fiction et réalité… :)

  3. Sylvie 7 janvier 2011 at 16:09

    Tie-break bien géré par Federer. Je pensais que ça serait plus serré. Ses stats sont excellentes. 80% sur seconde balles, c’est très bon. Tsonga semble revenir à bon niveau. Il est encore irrégulier mais c’est encourageant. Premier tournoi, première finale.

    Est-ce qu’à votre avis Davydenko que je n’ai pas encore vu jouer à une chance contre le malade ?

    • Duong 7 janvier 2011 at 16:11

      tout dépend si le malade est vraiment malade aujourd’hui ou non : s’il est aussi malade qu’hier, pas une :mrgreen:

      • Sylvie 7 janvier 2011 at 16:12

        Et s’il va mieux, c’est la boucherie ?

      • Duong 7 janvier 2011 at 16:14

        je ne crois pas qu’il peut jouer beaucoup mieux qu’hier, en tout cas cette semaine.

    • Damien 7 janvier 2011 at 16:18

      Je rêverais que Nicolaï retrouve son niveau d’il y a un an : à cette époque son jeu était vraiment épatant. J’aime beaucoup ce joueur et sa façon de jouer.

      • Sylvie 7 janvier 2011 at 16:22

        Moi aussi. Quel dommage ce poignet cassé qui lui a plombé sa saison. Quand il est au top, il est impressionnant.

  4. Elmar 7 janvier 2011 at 16:21

    Bon match de Fed qui a foorcé la décision en début et en fin de match. Rien à redire.

    Davy a clairement le jeu pour enquiquiner Nadal. On verra.

  5. Elmar 7 janvier 2011 at 16:23

    Si Davy et Nishikori gagent leur match respectif, on pourra dire que je démarre très bien mon odyssée!

    • Coach Kevinovitch 7 janvier 2011 at 17:38

      Oh, vu les énormes points qui sont distribués en Grand Chelem…

  6. Antoine 7 janvier 2011 at 16:38

    L’année dernière, Davydencko, après avoir gagne le Master’s, avait gagné ici à Doha en battant Federer, puis Nadal. C’était la deuxième fois qu’il battait Federer, après sa victoire en demie du Master’s et Federer avait alors déclaré qu’il se posait, avant le match de Doha, la question de savoir si Davy serait au même niveau qu’au Master’s. Après sa défaite, il avait déclaré qu’il avait la réponse. La suite est connue: ce fût ce quart à Melbourne ou davy avait complètement disjoncté..

    J’ai l’impression que Federer, comme Davy l’année dernière, poursuit sur sa lancée de la fin de saison 2010. Après avoir sèchement taulé un Troïcki bien décevant, le voilà donc en finale à nouveau après avoir logiquement battu Jo. Pas un mauvais match de Jo d’ailleurs, à ceci près qu’il est décidément incapable de retourner correctement le service du Suisse. Je ne parle pas de la première balle de ce dernier mais de la seconde: 4 point s sur 20 secondes balles, 20% de points gagnés donc, c’est évidemment trop peu pour espérer gagner un match. Voilà qui devrait éclairer Jo et son entraîneur sur ce qu’ils ont à faire aux cours des deux prochaines semaines…

    Davy, lui est toujours là mais peut être pas pour longtemps..On va voir. S’il gagne, il signe son grand retour. S’il perd, on aura droit à un premier Federer-Nadal venant juste après la finale du Master’s qui serait un avant goût peut être de ce qui nous attend à Melbourne. Sur ce que j’ai vu des deux cette semaine, Federer devrait logiquement l’emporter mais je vais regarder l’autre demie, histoire de me faire une idée plus précise…

    • Pierre 7 janvier 2011 at 16:42

      Pas mieux !

  7. Duong 7 janvier 2011 at 16:42

    Davydenko joue bien, mais Rocky « dépasse la douleur » comme joliment dit par Sophie Dorgan pour asséner les uppercuts salvateurs.

  8. Pierre 7 janvier 2011 at 16:44

    L’Espagnol semble avoir mangé un Mars ou autre Topset : il fait le break sur le mode destructor. S’il joue comme ça contre le Suisse, il va lui refiler son rhume.

  9. inès 7 janvier 2011 at 16:51

    Je trouve que les deux frappent comme des malades…

    • Duong 7 janvier 2011 at 17:01

      ah je me disais bien que ça me disait quelque chose : c’est de Nadal que vient l’expression « frapper comme un malade » ? :lol:
      Heureusement que Davy est à son meilleur niveau pour l’instant.

  10. Elmar 7 janvier 2011 at 17:04

    Ce qui fait une grande différence quand Davy joue Nadal, par rapport aux autres joueurs, c’est qu’il peut jouer son jeu, il sait qu’il peut battre Nadal simplement en jouant son niveau.

    Tous les autres, y compris Fed, doivent sortir un gros match. Lui non, il doit juste jouer son tennis. Fort de cette certitude, on le sent très serein et il ne tente jamais de surjouer.

    • Damien 7 janvier 2011 at 17:10

      En tout cas ses stats de retour sont excellentes (50% en retour de 1ere!), ce qui est bon signe.

  11. Sylvie 7 janvier 2011 at 17:08

    Il joue bien là Davy

  12. Pat 7 janvier 2011 at 17:12

    A la vue du premier set, Nadal est au moins à moitié malade !
    C’est une vanne, je n’ai vu que le score.

  13. Kristian 7 janvier 2011 at 17:14

    Pas une bonne idee d’avoir laisse jusqu’au 9 pour l’odyssee. Quelque chose me dit qu’il va y avoir une ruee vers Nikolay ce soir, pour tous ceux qui ne l’ont pas encore mis dans leur team..

  14. Elmar 7 janvier 2011 at 17:15

    Et voilà, 1er set dans la poche pour Davy qui joue très bien sans surjouer.
    Ca ressemble au match auquel je m’attendais, même si le niveau de jeu de part et d’autre est meilleur que ce que j’imaginais.

    Davy a clairement le jeu qui emmerde le plus Nadal. Son jeu en cadence le prive de temps et il n’arrive pas à mettre en place ses lourdes frappes.

    Le commentateur d’Eurosport2 en rajoute une couche « Nadal affaibli par un virus commet bcp plus de fautes que d’habitude, ce n’est pas du grand Nadal. Mais attention avec lui on peut s’attendre à tout ».
    Je le dis tout net: le problème de Nadal n’est pas son virus mais son adversaire qu’il n’a, je crois, battu qu’une sule fois sur dur.

    • William 7 janvier 2011 at 17:18

      Oui, une seule victoire sur dur : Masters 06 je crois. Davydenko est donc un vainqueur tout légitime s’il l’emporte.

    • MarieJo 7 janvier 2011 at 17:22

      globalement d’accord,
      c’est la combinaison nadal moyen+ bon davy qui donne l’avantage au russe aujourd’hui… un autre que davy n’aurait pas forcément récupéré le break de retard et empoché le set derrière, sauf un bon djoko, murray, delpo ou nalby…
      mais en général sur dur, davy reste favori il n’y a pas vraiment de discussion, il faut un très bon nadal et encore ce n’est pas garanti…

    • Duong 7 janvier 2011 at 17:26

      Davy a battu Nadal 5 fois sur dur, je crois : 5-1

      • Elmar 7 janvier 2011 at 17:30

        C’est ce qu’il me semblait mais j’ai eu la flemme de vérifier.

    • Sylvie 7 janvier 2011 at 17:28

      Bonne analyse, Elmar. Nadal semble diminué sur ce deuxième set mais Davydenko n’a plus à prouver qu’il peut battre Nadal et que quand il est au top il a tout pour l’emmerder. Après, un Nadal au top serait plus accrocheur mais ce n’est pas la première fois que je le vois écoeurer Nadal et le déborder sur dur.

  15. Duong 7 janvier 2011 at 17:22

    Ne vous inquiétez : Rocky est au bord de l’abandon mais va revenir plus fort !

  16. inès 7 janvier 2011 at 17:23

    Nadal est sur le point d’abandonner. Il sent qu’il est incapable de battre le Davy d’aujourd’hui.

  17. Oluive 7 janvier 2011 at 17:23

    Et si Nadal avait une mono ? :)

    • Coach Kevinovitch 7 janvier 2011 at 17:42

      Ah, pas bête?

  18. Elmar 7 janvier 2011 at 17:23

    Ca commence à m’énerver ce cirque. Kiné.

    Soit le mec est malade et il ne rentre pas sur le terrain, soit il est dans un état suffisant pour jouer et il fait son match normalement.

    Je vois pas à quoi peut servir le kiné là, à part à casser le rythme.

    • Duong 7 janvier 2011 at 17:27

      à le préparer pour le double de tout à l’heure

    • Quentin 7 janvier 2011 at 17:29

      Ca me rapelle une phrase de Federer à l’Australian Open 2009:
      « I’m almost in favour to just say, you know what, if you’re not fit enough, just get out of here. »

    • Pierre 7 janvier 2011 at 17:29

      Ouaip, mais faut admettre qu’il a pas l’air dans son assiette, il a l’énergie de Doc Gynéco.

  19. MarieJo 7 janvier 2011 at 17:26

    double break ??? aller une petite journée de repos en plus ne fera pas de mal, et m’en fous j’ai déjà davy dans ma team :)

    • Duong 7 janvier 2011 at 17:27

      oui après le double de ce soir Rocky se reposera

  20. Elmar 7 janvier 2011 at 17:28

    Nishikori fait son match contre Tipsa. Ce serait vraiment cool s’il l’emportait.

    « On l’a compris, Rafa Nadal est diminué par ce maudit virus. Il est babouillé, il est affaibli. Il n’est pas tout à fait le joueur que l’on connait ». Etc, etc.

    Fatigant, ce commentateur.

  21. Pierre 7 janvier 2011 at 17:31

    Un sac à vomi, vite !

  22. Elmar 7 janvier 2011 at 17:34

    Davy a le regard noir comme j’ai rarement vu.

    J’ai l’impression qu’il ne porte pas son adversaire du jour sur le coeur.

    • Pierre 7 janvier 2011 at 17:36

      Le Russe veut son 6/0.

  23. Duong 7 janvier 2011 at 17:37

    Davydenko joue super-bien, avec en plus aucune faute, c’est énorme.

    • Kristian 7 janvier 2011 at 17:42

      Oui, malheur a celui qui le prendra au troisieme tour en Australie.

  24. Sylvie 7 janvier 2011 at 17:39

    Bon, Nadal est humain, ça me rassure. A force de lire qu’il est au bord de l’agonie et de le voir gagner tous ses matchs et enchaîner sur le double, je me demandais si ce n’était une version moderne de l’homme qui valait trois mollards.

    Mais j’avoue que je me demande quel est l’intérêt d’aller tirer sur la machine s’il est si diminué ? Pour un ATP 250 et avec Melbourne qui se profile ?

    • Oluive 7 janvier 2011 at 17:40

      Il veut remonter de 6/3 5/0… Il veut un VRAI mythe.

    • Elmar 7 janvier 2011 at 17:44

      « l’homme qui valait trois mollards »

      Enorme, le lapsus!

      • MarieJo 7 janvier 2011 at 18:09

        je ne crois pas au lapsus ;)

  25. Babolat 7 janvier 2011 at 17:41

    Nadal n’a jamais pris deux 6/0 dans un même tournoi… et… en fait peu de joueurs sont dans ce cas là… à part Champion, bengoetchea et Gaudio… doit y avoir d’autres. Un moment Ivanisevic était coutumier de se prendre des 6/0 et de gagner le match. Une fois que l’autre lui avait pris son service, il laissait couler…

    • William 7 janvier 2011 at 17:45

      Hewitt USO contre Fed, delPo OA contre Fed aussi.

      • Babolat 7 janvier 2011 at 17:48

        Santoro aussi contre Nalby en 2007 en Australie..

    • Babolat 7 janvier 2011 at 17:46

      L’horreur… euh l’honneur est sauf pour le taureau… :)

  26. Sylvie 7 janvier 2011 at 17:42

    Et Davy qui n’arrive pas à conclure

  27. May 7 janvier 2011 at 17:47

    2 x 6/0 ça aurait fait désordre dans un même tournoi.

  28. Oluive 7 janvier 2011 at 17:49

    Incroyable, même en ayant plus ou moins accepté de perdre… Ce mec n’y arrive juste pas.

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