Joyeux Nole

By  | 5 mai 2011 | Filed under: Légendes

Reçu 5/5, c’est comme ça que Novak Djokovic pourrait qualifier son début d’année 2011. Le Serbe a réussi la performance de remporter les cinq premiers tournois dans lesquels il s’est aligné, avec déjà dans sa gibecière des pièces de choix en Grand chelem et Masters 1000. Pareille moisson eût tôt fait de repaître le Nole qu’on a connu auparavant, pas le Djoko nouveau. Interview après interview, il nous déclare l’œil luisant et l’estomac grondant n’en être qu’aux hors-d’œuvre d’une année qui s’annonce pantagruélique.

Je laisse à d’autres plus qualifiés le soin de nous dire combien et quels records il aura torpillés avec ce départ à la Ben Johnson – aucune allusion pharmacologique, juste une aptitude à jaillir des starting blocks et tuer la course dès les premiers décamètres – pour me pencher sur le comment d’une résurrection qui sonne le tocsin pour ses rivaux effrayés.

On a déjà tout dit de Novak et de son éclosion remarquable, de sa montée en puissance régulière et rapide à partir de 2006, qui a culminé à Melbourne en janvier 2008 avec une première victoire en Grand chelem. Sa victoire en trois sets sur Roger Federer en demies avait marqué les esprits, même si elle devait être tempérée plus tard par un bulletin de santé mitigé chez le Suisse. Issu d’une génération de joueurs aussi talentueux que fébriles mentalement, Novak semble alors se positionner derrière le Monstre de Manacor comme second de cordée à la reprise du sceptre du Divin Helvète. Quand les Gasquet, Berdych, Baghdatis et encore à l’époque Murray semblent se chercher une direction, lui a déjà trouvé sa voie et compte bien la paver d’or.

Le show Djokovic se met en place pour le bonheur des spectateurs (hystérie dans le camp serbe surtout) et l’agacement de l’establishment ATPien (dont son Altesse Federissime). Entre déclarations tonitruantes et imitations hilarantes, il se forge une jolie popularité qui n’est pas du goût de tous. Tour à tour irrévérencieux, fantasque, culotté, hâbleur, vantard, facétieux ou truqueur, il se joue des adversaires et des médias qui l’attendent au tournant. Il ne va d’ailleurs par tarder à sortir de la route, sur et hors du court.

Médiatiquement, Novak subit de plus en plus la bronca d’un public schizophrène qui hésite toujours entre lassitude pour les litanies insipides débitées sur un rythme monocorde par des joueurs sans ambition, et agacement par les propos jugés ronflants de ceux qui osent afficher et exprimer des ambitions. Ce public de maraichers voit des navets ou des melons partout et a du mal à cerner le jeune Serbe.

Sur le court, la suite des événements n’est pas à la hauteur des attentes suscitées par le Serbe après une année 2008 de très belle facture. Les exercices suivants sont décevants et la confiance du joueur semble se lézarder. Sa condition physique et sa dureté au mal sont douteuses, il s’égare entre abandons suspects et défaites louches. Le printemps 2009 est cruel sur terre battue, en trois tournois Rafael Nadal va l’essorer moralement et semer le doute dans son esprit. Sur les trois Masters 1000 joués sur ocre, Djokovic subit la loi d’un Nadal qu’il est pourtant en passe de détrôner au classement. Si près, si loin, il reste au tapis pour le compte.

L’année 2010 ne s’annonce pas mieux, la faute à des errements techniques et tactiques, dont une désastreuse tentative de reconstruction de son service avec la coupable complicité de Todd Martin. Novak a progressivement perdu le contact avec les cimes, distancé par Roger et Rafa. Celui qui s’amusait ouvertement de l’agacement qu’il suscitait chez le Veau d’Or, rentre progressivement dans le moule et comme tous et en vertu de la règle silencieusement établie, transforme ses conférences de presse en hagiographies baveuses de leurs Divinités Federer et Nadal.

Semé par le duo égoïste, Djokovic ne stabilise pas sa chute pour autant et trébuche carrément du podium avec la montée en puissance de Murray à partir de 2009, puis tremble plus encore sur ses fondations en sentant dans son cou le souffle puissant de del Potro et Soderling. On est à deux doigts de lui administrer les derniers sacrements et tirer le rideau sur ses rêves de grandeur quand Roddick ou Tsonga se mettent à l’occire plus souvent qu’à leur tour. Le soufflet est retombé, le ventre mou du top 5 se referme sur lui et l’entraine irrémédiablement vers la seconde zone de l’élite mondiale. En cette fin d’année 2010 toutefois, deux événements majeurs retentissants vont pourtant rechausser à la citrouille Djokovic ses roues de carrosse : l’US Open et surtout la Coupe Davis.

Depuis sa finale perdue sur le Stadium Arthur Ashe en 2007, Novak Djokovic n’a connu qu’un seul et même bourreau à Flushing Meadows en la personne de Roger Federer, Maître incontesté des lieux. Même s’il a déjà battu le Suisse à plusieurs reprises sur dur, sa victoire sur Roger dans le dernier de ses bastions inexpugnables va tisser les premiers fils de la tunique de guerrier invincible dont il va se draper définitivement à Belgrade. Novak restait sur trois éliminations successives dans ce tournoi face au même homme, ce joueur avec lequel il entretient une relation ambigüe et qu’il rêve toujours de déboulonner, rêve caressé en silence et loin des micros désormais. Pour ça il faut qu’il joue un peu mieux, et l’autre un peu moins bien. Chacun remplit sa part du contrat, surtout Fed d’ailleurs qui ne convertira pas deux balles de match et inscrira une ligne de plus à son triste tableau des matchs qu’il n’aurait jamais dû perdre. Peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse, et pour Novak cette ivresse est réelle et jouissive, à peine entamée par sa défaite en finale contre Nadal. Nadal justement qui atteint là un sommet de sa carrière, les deux joueurs ne sont visiblement pas sur le même agenda, l’un en phase de reconstruction, l’autre en phase de sacralisation.

On l’a lu et entendu sur tous les médias intéressés au tennis, répété jusqu’à plus soif sur les forums, la victoire de la Serbie en Coupe Davis a bel et bien transformé un Djokovic top five éternel en patron du circuit en attente de couronnement. La charge triomphale de la bande de Belgrade a pansé les plaies de Novak et regonflé son moral, lui a redonné des ambitions légitimes et l’a repositionné en outsider numéro un de Rafael Nadal. La Coupe Davis joue une fois encore son rôle de maïeuticienne, montre sa faculté à sonder l’âme des joueurs et déchaîner en eux des forces par eux-mêmes insoupçonnées. N’a-t-elle pas failli faire de Verdasco un cador du circuit?

L’effet Coupe Davis existe mais aucune autre nation mieux que la Serbie ne pouvait le matérialiser avec autant de puissance. Les raisons du patriotisme chevillé au corps et de la fibre nationaliste exacerbée des ressortissants de ce pays s’expliquent par la genèse de la nation serbe, à l’instar des autres républiques nées de l’implosion de l’ex-Yougoslavie. Ces valeurs de dévouement aveugle à la cause nationale s’alimentent de la volonté d’affirmer une nouvelle identité chèrement acquise et le désir de se positionner et d’exister sur l’échiquier mondial. A la recherche d’une thérapie de groupe nationale pour forcer l’oubli d’heures trop sombres et encore entêtantes, le sport est l’exutoire rêvé pour jouer un rôle cathartique et messianique. Avec les exploits de la bande à Novak c’est tout un peuple qui atteint le Nirvana et retrouve sa fierté.

One man gang, c’est ainsi que les Anglo-Saxons nomment ces équipes qui n’existent, gagnent et meurent par le fait d’un seul homme. Sans faire offense à ses lieutenants valeureux, l’équipe serbe de Coupe Davis est un one man gang, une escouade de seconds couteaux fédérés autour de Novak Djokovic. En ce mois de décembre 2010, Il ne peut pas rater l’opportunité d’écrire l’Histoire et l’embrasse goulûment en offrant à son pays des heures d’intense bonheur. En triomphant de la France à Belgrade, Nole trempe ses lèvres dans le Saint Graal et s’offre une lampée du précieux élixir de la confiance absolue. Comme Federer ou Nadal, il rentre désormais dans l’arène sûr de lui et de son tennis, auréolé du statut d’épouvantail. C’est lui qui sème désormais le doute dans l’esprit de l’opposition et lit dans ses yeux la crainte qui naguère obscurcissait sa propre vision. La confiance en soi, la foi absolue dans ses facultés, c’est elle qui sépare le bon grain de l’ivraie, qui fait qu’en dépit d’un bras plus brillant, un Verdasco par exemple ne sera jamais qu’un pâle ersatz de Nadal.

De cette victoire en Coupe Davis il tire un second effet kiss cool largement passé sous les radars: dans le duel silencieux mâtiné de ressentiment qui l’oppose à Federer, Djokovic réussit là où le Suisse n’aura jamais entrevu la lumière, faire triompher en Coupe Davis une nation naine du tennis. Novak à posé sur la mappemonde de cette compétition le drapeau national au milieu des prestigieux étendards américains, australiens ou suédois. Pour des raisons historico-culturelles, certainement Roger et la paisible Suisse ne pouvaient-il pas vouloir ce trophée autant que Djokovic et ses fiévreux compatriotes. Lui et ses coéquipiers se sont donné les moyens de réaliser le rêve commun, loin des atermoiements feutrés et valses hésitantes de la bande à Roger (est-ce réellement sa bande…).

La tête désormais bien faite et le cœur bien plein, c’est en conquérant que Djokovic a démarré l’année 2011, accélérateur soudé au plancher. S’il maintient son régime moteur, seul Nadal pourra lui contester la suprématie en fin d’année, et dans cette optique la saison sur terre battue jouera certainement les juges de paix. Comme depuis 2005, Rafa y a pris ses quartiers, prêt à ingurgiter tous les gros points ATP à distribuer sur ocre, avec une chance non négligeable de faire de même sur herbe. Au diable les calculs d’épicier, Djokovic devra garder le contact avec lui en revêtant le dossard de numéro deux des terriens et en avalant le moins de poussière possible dans le sillage du taureau lâché sur son autoroute de latérite. L’après-Wimbledon devrait lui sourire plus qu’à Rafa, mais la concurrence sur dur sera certainement plus rude qu’entre janvier et avril. Sans retirer à Novak le mérite des trophées acquis, il est fort peu probable que la seconde moitié de l’année trouve le reste du Top 10 autant à la rue qu’il a pu l’être en ce printemps. Federer, del Potro, Murray, Nadal, Soderling, le danger viendra de partout.

Désormais dévêtu de ses oripeaux de clown asthmatique et relooké en Superman des courts, Djokovic est une menace sérieuse qui ne fait plus rire personne. « Novak is a (D)joke »; plus personne n’oserait une telle sentence aujourd’hui, même assis sur un matelas de seize capes d’épaisseur. Le public d’enfants gâtés que nous sommes a beau jeu de râler devant le côté peu spectaculaire de son jeu et son manque de génie ou de folie, chacun voit Federer ou McEnroe à sa porte. Novak n’en a cure et lorgne avec cupidité vers l’argent éclatant de la Coupe des Mousquetaires, prochain objectif majeur à la hauteur de ses nouvelles ambitions. Si la manière séduit peu, au moins peut-on se réjouir de la perspective d’une fin d’année à suspense, la première depuis 2003.

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564 Responses to Joyeux Nole

  1. Alexis 6 mai 2011 at 20:54

    Abin c’est fini le temps d’écrire mon (intéressant voire capital) com. Bien joué Rog’ (eh ouais j’t’appelle par ton p’tit nom).

    • Djita 6 mai 2011 at 21:19

      Tu es marrant Alexis quand tu commentes les matches. Je te suivrais avec plus d’attentions. ;)

    • Alexis 6 mai 2011 at 21:41

      C’est gentil ;)

  2. Cochran 6 mai 2011 at 20:55

    Et voilà. Si Fed maintient ce niveau au service demain et continue à jouer agressif et intelligent, il peut clairement gêner Rafa demain.
    Pas mal d’UE, surtout en début de match, mais les conditions en sont un peu responsables, de part et d’autres.
    En tout cas,j’espère que Fed n’arrivera pas trop cuit demain et qu’ils ne programmeront pas son match en tout premier !

    • Jeanne 6 mai 2011 at 20:57

      Le match n’a pas été si long 1h40, il aura récupéré.

  3. Oluive 6 mai 2011 at 20:56

    C’est bien ce que je pensais : 62 fautes directes à eux deux sur deux sets !

    Sinon, dans le genre « Fed la classe », même la signature sur la cam il la fait parfaitement centrée (là où beaucoup débordent, signent trop haut, etc.)

    Je ne sais pas pour vous, mais j’ai l’impression que le Suisse revient à ses retours de revers slicés + attaque moins long de ligne (ce qui est pourtant nécessaire contre Nadal).

    • Nath 6 mai 2011 at 21:06

      Je l’ai vu faire un décalage coup droit long de ligne qui ne lui a pas permis de faire le point. Encore ce déficit de puissance. Dans ces conditions là, il me semble que jouer long de ligne est plus risqué.
      D’accord pour les retours en tout cas, j’aime pas.

  4. William 6 mai 2011 at 20:57

    C’est fini, 7/6 6/4.
    Beau match, un Robin fracassant et un Roger bondissant, amorties et autres lobs à la clé : on prend !
    On a pas eu notre Nadal/Del Potro, on aura bien notre clasico. Ca devient une habitude à Madrid ! Nadal sort de deux cadeaux de suite, en huitièmes et en quart, si demain Federer joue aussi vite qu’aujourd’hui l’Espagnol risque d’y laisser des plumes…

  5. Coach Kevinovitch 6 mai 2011 at 20:59

    Et Federer gagne de manière assez convaincante à mon goût face à Soderling!

    Prochain match: Celui dont le bras est invaincu mais non invincible contre celui qui a une invincibilité sur terre contre lui et qui est presque invaincu sur terre. Le gagnant de ce match sera de source sûre, un invaincu.

    • Julie 6 mai 2011 at 21:15

      Vouspouvezrepeterlaquestionnnnn?

      En tt cas , je vais avoir mon classico moi demain! Et meme si rafa est clairement favori, moi j’y crois!

  6. Nath 6 mai 2011 at 21:00

    Fed a l’air d’aimer jouer à Madrid. Il a haussé son niveau de jeu en fin de set à chaque fois. Pourtant, ça n’avait pas bien commencé avec pas mal de fautes, mais je pense qu’il y avait plus de vent en début de match qu’à la fin.

  7. Jeanne 6 mai 2011 at 21:03

    Je viens de voir les highlights de Bellucci. Ce gars-là est impressionnant. Son lift est aussi énorme que celui de Nadal, et il a un meilleur revers.

    • Oluive 6 mai 2011 at 21:06

      Et il a pris de la masse musculaire depuis 2008.
      Il joue également avec un peu plus de marge, et appuie davantage quand il le faut.
      Ce type va faire mal sur TB. Si c’est pas cette année, c’est l’année prochaine.
      ça ferait du bien d’avoir un match entre vrais terriens disputés avec Nadal dedans (Nadal/Belucci ou Nadal/Del Potro en cinq sets à Roland par ex).

      • Coach Kevinovitch 6 mai 2011 at 21:13

        Del Potro, un vrai terrien????!!!!!!!

        Au secours!!!

        • Oluive 6 mai 2011 at 21:14

          Oui, c’est vrai que dans le genre lift on fait mieux, t’as raison je m’emballe.

          • Oluive 6 mai 2011 at 21:18

            Alors euuh, disons euh… Cinq sets euh… Ben non, je vois pas.
            Où sont les putains de terriens ?!

    • William 6 mai 2011 at 21:09

      Bellucci est pour moi un Verdasco-like. Reste à voir s’il a un peu plus de cervelle.

      • Oluive 6 mai 2011 at 21:10

        Justement, je trouve que oui, qu’il joue moins fou fou qu’il y a deux ans, dose ses risques, et ne tremble pas aux moments chauds.

        • William 6 mai 2011 at 21:13

          C’était flagrant à Monte Carlo contre Simon : Bellucci faisait le jeu, prenait les risques, mais perdait le point en prenant la mauvaise décision ou en s’énervant. Il avait pourtant toutes les cartes en mains ! Tant mieux s’il y a eu déclic. Il n’avait pas été ridicule à RG contre Nadal l’année dernière.

  8. Oluive 6 mai 2011 at 21:13

    Bon, perso je ne crois pas que Fed passe demain (sauf stats de folie au service, comme contre Lopez mais contre Nadal…), mais pour gagner le tournoi, on ne peut pas dire qu’il ait un tableau facile : se taper Sod / Nadal / Djoko ou Ferrer à la suite sur TB et en trois jours, c’est pas ce qu’on fait de plus cool.

  9. Alexis 6 mai 2011 at 21:19

    Ce troisième point que Djoko a failli gagner… il est écoeurant de grinta, même contre Ferrer!

  10. Alexis 6 mai 2011 at 21:22

    Chaussures blanches + chaussettes noires = non. Il a plus de classe en slip le Djoko.

  11. Jeanne 6 mai 2011 at 21:25

    Toujours ces balles qui tombent à 5cm de la baseline. Il est incroyable

    • Oluive 6 mai 2011 at 21:28

      Tu m’as coupé l’herbe sous le post…

  12. Oluive 6 mai 2011 at 21:27

    On dit souvent que Djokovic n’est pas spectaculaire, c’est un peu vrai.
    Qu’il n’a pas de coup exceptionnel, oui bon d’accord.
    Bon, il y a ses glissades.
    Mais, il y a aussi un élément exceptionnel dans son jeu : sa longueur de balle.

    • Alexis 6 mai 2011 at 21:28

      Je suis d’accord avec toi.

  13. Nath 6 mai 2011 at 21:27

    Le point que Djoko a failli gagner sur l’amortie de Ferrer ! Et break de Ferrer, je crois qu’il y en aura d’autres entre ces 2 excellents retourneurs.

  14. William 6 mai 2011 at 21:28

    Djoko breaké d’entrée. Je sens gros comme une maison la finale Nadal/Bellucci, ou pire : Nadal/Ferrer. On se réveille Novak !

  15. Jeanne 6 mai 2011 at 21:28

    C’est avec cette longueur de balle qu’il démolit tout le monde, c’est unique

  16. Jeanne 6 mai 2011 at 21:29

    C’est tout Ferrer ça, il breake Djoko, et sur son service, trois fautes directes.

  17. Jeanne 6 mai 2011 at 21:31

    Debreak propre, efficace. Rien à dire !

  18. Alexis 6 mai 2011 at 21:31

    Mais c’est l’enfer vert ce Serbe! Comment il nous a fait exploser le Ferrer sur la balle de break…

    • Jeanne 6 mai 2011 at 21:37

      Une machine !

    • Alexis 6 mai 2011 at 21:43

      Il a un petit côté cyborg, ou plutôt le T 1000 adversaire de schwarzie dans Terminator 2 : souple, puissant et implacable. Et pas drôle.

  19. Jeanne 6 mai 2011 at 21:39

    Ferrer est obligé de prendre des risques terribles. Ca va jouer contre lui dans le money time

  20. Alexis 6 mai 2011 at 21:45

    Aaargh! Ce point de tordu!

    • Jeanne 6 mai 2011 at 21:48

      incredible !

  21. Alexis 6 mai 2011 at 21:47

    En revanche, une qualité : il applaudit régulièrement les beaux points de son adversaire. A moins que ce ne soit un fourbe calcul de son conseiller en communication?

    • Jeanne 6 mai 2011 at 21:49

      Il le fait depuis longtemps. J’ose le croire sincère

    • Julie 6 mai 2011 at 22:12

      un fourbe calcul de son conseiller en communication

    • Alexis 6 mai 2011 at 22:21

      Je te sens à la limite de l’objectivité là.

    • Julie 6 mai 2011 at 22:46

      tout à fait.

      Fed peut bien être the greatest of all time. Djoko c,est the greatest anti-fairplay player of all time. Il fait tt ce qu’il peut pour avoir des avantages:

      - des pseudo-imitations pour essayer de se mettre le public ds la poche, ce qui peut joueur au moment important
      - simuler qu’il est au bord de l evanouissement, quil ne voit plus rien, et paf envoyer des mega-parpaings au pauvre ancic qui se faisait du soucis pour son adversaire, 5eme set de Wimby
      - faire des choses pas classe (famille et tout) pour enerver bébé
      - et autre

      je suis archi-objective. na

    • Alexis 6 mai 2011 at 23:05

      Je m’incline devant un tel déferlement d’arguments.

  22. Jeanne 6 mai 2011 at 21:53

    Un indice qui ne trompe pas : Djoko gagne beaucoup plus facilement ses jeux de service

  23. Alexis 6 mai 2011 at 22:05

    Premier point du 2e set : 3 balles sur 3 à 5 cm de la ligne de fond.

    • Jeanne 6 mai 2011 at 22:07

      Et cela continue, je ne vois personne capable de tenir face à ça

  24. Alexis 6 mai 2011 at 22:17

    Là ça rigole pas des 2 côtés. Un beau match pour l’instant.
    Malgré tout, belle toile de David (le tennisman) à l’instant.

  25. Kaelin 6 mai 2011 at 22:21

    Et dire que ma connexion ets trop pourrie pour que je mate le match. Ca me rend fou.. Bon en même temps c’est pas plus mal pour mes révisions de partiels mais bon vous me faite envie là ! :D

  26. Oluive 6 mai 2011 at 22:23

    Ferrer est un étalon (au sens d’étalonner voyons).
    Djokovic s’étalonne. Et bien.
    Et s’étalonne le genou apparemment…

  27. Alexis 6 mai 2011 at 22:25

    Le public tourne un peu limite envers Djokovic vous ne trouvez pas?

    • Nath 6 mai 2011 at 22:28

      Ça va encore. Mais il est plus bruyant que pendant le Fed-Lopez. Et puis Djoko dominait tellement !

    • Alexis 6 mai 2011 at 22:35

      N’empêche ça va être encore du boulot pour le conseiller en comm’…

  28. Nath 6 mai 2011 at 22:25

    Break en début de set implique débreak à un moment ou à un autre…

    • Jeanne 6 mai 2011 at 22:27

      génial on dirait un dicton météorologique

      • Nath 6 mai 2011 at 22:30

        Les jeux se suivent et ne se ressemblent pas…

  29. Oluive 6 mai 2011 at 22:31

    Quand je vois le niveau moyen de Ferrer, sa régularité à ce niveau (et donc, un niveau moyen pas si loin du meilleur niveau, l’anti-Gulbis quoi), je me dis que lui mettre 11/0 en ne lui laissant en tout et pour tout que 3 sets (stat de Fed face à lui), c’est très fort.

  30. Alexis 6 mai 2011 at 22:33

    Qu’est-ce qu’ils espèrent avec leurs gros plans sur la cheville tordue? Détecter un morceau d’os qui dépasse?

    Sinon Ferrer commençait à prendre feu mais Djokovic l’a un peu douché.

  31. Oluive 6 mai 2011 at 22:35

    Qu’est-ce qu’il fait parfois Ferrer avec les balles avant de servir ? Il les embrasse, leur souffle dessus ?

    • Nath 6 mai 2011 at 22:42

      Tu n’as jamais soufflé sur les dés pour te porter chance avant de les lancer ? ;)
      (je dis ça, j’ai pas fait gaffe)

    • Jeanne 6 mai 2011 at 22:47

      il les pelote avec tendresse

    • Oluive 6 mai 2011 at 22:49

      C’est comme s’il soufflait dessus pour enlever la terre battue, comme on tape les chaussures.

  32. Oluive 6 mai 2011 at 22:48

    Et vous avez remarqué la petite danse des orteils de Djokovic avant de servir ?

    • Jeanne 6 mai 2011 at 22:51

      oui hommage pédestre à Tsonga

      • Oluive 6 mai 2011 at 22:54

        bien vu ! ;)

  33. Alexis 6 mai 2011 at 22:52

    Ferrer ne recule pas d’un pouce, il joue un tas de balles en demi-volée. Il aurait perdu depuis longtemps sans ça. Esprit de Federer, souffle sur la caja magica!

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